WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion du portefeuille: cas de la BEA (Banque Extérieure d'Algérie ) de BéjaàŻa / Agence 41

( Télécharger le fichier original )
par Elhalim et Abderrezak CHELBI et SOUILAH
Université Abderrahmane Mira de BéjaàŻa - Licence en sciences de gestion option finance 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 03 :
Performance du portefeuille.

La performance d'un portefeuille s'apprécie en termes de rentabilité et de risque (et non pas seulement de rentabilité, comme cela est encore trop souvent fait. Elle est déterminée par la performance de ses différentes composantes, qu'il s'agisse d'actifs financiers détenus directement, de contrats d'assurance-vie ou d'OPCVM.

Si un portefeuille comporte de multiples compartiments, il est utile de décomposer la mesure de performance de manière à pouvoir déterminer la contribution de chacun de ceux-ci à la réalisation de la performance globale.19

La mesure des performances joue un rôle essentiel dans l'activité de gestion d'actifs. Elle permet à l'investisseur de connaître les performances de ses placements publiés dans les medias. Ces derniers influencent le choix des placements futurs, quelles sont les principales méthodes utilisées ?

3.1 Attribution et persistance des performances :

La décomposition de la performance (en fonction des capacités à anticiper l'évolution du marché et à sélectionner les titres) est à la base des pratiques d'attribution de performance développées dans les sociétés de gestion de portefeuille. L'attribution de performance consiste à expliquer la rentabilité d'un portefeuille par les décisions prises par le gérant en matière d'allocation d'actifs et de sélection des titres. Le critère de performance devient alors un outil de gestion managériale, voire l'incitation en termes de rémunération du gérant. Il permet d'améliorer de manière continue la gestion du fonds, d'en faire évoluer le processus de gestion, et si nécessaire la stratégie.

La question de la performance des gérants de fonds et de sa persistance dans le temps est récurrente. Deux types d'approches sont effectués. La performance absolue consiste à étudier chaque fonds séparément. La performance relative revient à comparer la performance du fonds, et son évolution au cours du temps, avec celles d'autres fonds.

Au plan professionnel, de nombreux classements sont effectués de manière à faire apparaître les meilleurs gérants de chaque catégorie. Morningstar établit, par exemple, des classements de fonds par catégorie en s'appuyant sur une « boite de style » ad hoc (tableau à double entrée : style de gestion, importance de la capitalisation des sociétés dans lesquelles le fonds est investi). Standard and Poor's propose un classement des gestionnaires de type « scorecard » par catégorie de fonds. Les medias (journaux, Internet...) diffusent périodiquement des classements des OPCVM.

Ces classements n'ont de sens que s'ils comparent des fonds vraiment comparables, sur une période strictement identique et s'ils tiennent compte de leurs niveaux de risque respectifs. Les fonds doivent correspondre à la même catégorie (classe d'actifs, type de gestion, style de gestion...), être de dates de création proches (deux fonds ouverts dans des phases de cycles différentes sont plus difficilement comparables) et gérer des montants de capitaux similaires. Les classements des fonds publiés n'ont malheureusement, le plus souvent, qu'un intérêt très relatif. Ils constituent cependant un argument commercial important pour les réseaux de distribution d'OPCVM. Les effets pervers de tels classements ont été soulignés. Ils pourraient conduire certains gérants à privilégier une gestion à court terme du portefeuille et à prendre plus de risques que ce que le prospectus de l'OPCVM prévoit.

L'approche académique de la performance et de sa persistance a fait l'objet de nombreux travaux au cours des années récentes, travaux menés à la fois sur les fonds d'investissement et les fonds de retraite. Les méthodologies utilisées sont variées et les résultats contrastés. Ces études ne permettent pas pour l'heure de mettre en évidence une persistance de la performance des gérants sur plusieurs années consécutives. Ce constat renforce l'intérêt des fonds de fonds.

19 BROQUET. COBBAUT & Gillet. Van den berg, « Gestion de portefeuille ». 4ème éd. Paris, Août 2004. Page 457.

Conclusion :

L'efficacité de la gestion du portefeuille relève du caractère de gestionnaire qui fait diversifier et optimiser le portefeuille en réalisant des plus values importantes. Pour se faire, une considération délicate doit se porter sur la gestion des risques présents et potentiels.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite