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Ressources fourragères et représentations des éleveurs, évolution des pratiques pastorales en contexte d'aire protégée. Cas du terroir de Kotchari à  la périphérie de la Réserve de biosphère du W au Burkina Faso

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par Issa Sawadogo
Museum national d'histoire naturelle de Paris (ED 227) - Docteur du museum national d'histoire naturelle spécialité physiologie et biologie des organismes  2011
  

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SOMMAIRE

DEDICACES I

REMERCIEMENTS II

ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES V

SOMMAIRE VIII

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I. CONTEXTE GENERAL ET PROBLEMES DE RECHERCHE 6

1.1. LE CONTEXTE DE LA RECHERCHE: PASTORALISME, AIRES PROTÉGÉES ET ESSOR DU COTON 7

1.2. PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE 11

1.3. QUESTIONNEMENT SCIENTIFIQUE ET HYPOTHÈSES DE RECHERCHE 12

1.4. OBJECTIFS 14

1.5. DÉMARCHE CONCEPTUELLE 15

CHAPITRE II. ETAT DES CONNAISSANCES : FONCTIONNEMENT DES
ECOSYSTEMES SAVANIENS, SOCIOLOGIE DU PASTORALISME ET

EVOLUTION DE LA POLITIQUE DE CONSERVATION 22

2.1. NATURE ET TYPES DE SAVANES 23

2.2. LES ÉCOSYSTÈMES SAVANIENS : FONCTIONNEMENT ET PERTURBATION 24

2.3. LES INTERACTIONS ENTRE LE BÉTAIL ET LA FAUNE SAUVAGE: QUELLE POSSIBILITÉ DE COMPROMIS ? 37

2.4. LE PASTORALISME : UN GENRE DE VIE, UN RAPPORT PARTICULIER À L'ESPACE 38

2.5. LES GRANDES ÉTAPES DANS L'HISTOIRE DE LA CONSERVATION 40

CHAPITRE III. CARACTERES PHYSIQUES, HUMAINS ET SOCIO -
ECONOMIQUES DE LA PROVINCE DE LA TAPOA 43

3.1. LA ZONE D'ÉTUDE ET SA LOCALISATION 44

3.2. LE MILIEU BIOPHYSIQUE 46

3.3. LE MILIEU HUMAIN 59

3.4. LES SYSTÈMES D'ÉLEVAGE 60

3.5. LES AUTRES ACTIVITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES 64

CHAPITRE IV. LES UNITES PAYSAGERES PASTORALES DANS LE TERROIR ET
DANS L'AIRE PROTEGEE VOISINE : DEFINITION, DISTRIBUTION
SPATIALE ET CARACTERISTIQUES 68

4.1. INTRODUCTION 69

4.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 69

4.3. RÉSULTATS ET DISCUSSION 82

4.4. CONCLUSION 107

CHAPITRE V. LES SYSTEMES D'ELEVAGE A KOTCHARI : PRATIQUES ET
STRATEGIES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI 108

5.1. INTRODUCTION 109

5.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 110

5.3. RÉSULTATS ET DISCUSSIONS 116

5.4. CONCLUSION 169

CHAPITRE VI. LE TROUPEAU AU PATURAGE : LOGIQUES,
REPRESENTATIONS ET REALITES DU TERRAIN 171

IX

6.1. INTRODUCTION 172

6.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 173

6.3. RÉSULTATS ET DISCUSSIONS 178

6.4. CONCLUSION 234

CHAPITRE VII. DISCUSSION GENERALE : SYNTHESE, CONCLUSION ET
PERSPECTIVES 236

7.1. SYNTHÈSE 237

7.2. CONCLUSION GÉNÉRALE 246

7.3. PERSPECTIVES DE RECHERCHE FUTURES 256

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 258

TABLE DES MATIERES 293

LISTE DES CARTES 308

LISTE DES ENCADRÉS 309

LISTE DES FIGURES 310

LISTE DES PHOTOGRAPHIES 313

LISTE DES TABLEAUX 314

ABSTRACT 316

RESUMÉ 317

ANNEXES 318

ANNEXE 1. ENQUÊTE SUR LES PRATIQUES ET LA CATÉGORISATION DES PÂTURAGES 319

ANNEXE 2. GUIDE D'ENTRETIEN PERSONNES RESSOURCES 326

ANNEXE 3. ESPÈCES HERBACÉES CARACTÉRISTIQUES DES GROUPEMENTS AGROSTOLOGIQUES 330

ANNEXE 4. LISTE FLORISTIQUE HERBACÉE 331

ANNEXE 5. LISTE FLORISTIQUE LIGNEUSE 335

INTRODUCTION GENERALE

2

L'élevage est une activité socio-économique d'importance majeure dans le monde, en particulier en Afrique au Sud du Sahara, il assure à la fois des fonctions macroéconomiques et environnementales.

Sur le plan économique, les populations de l'Afrique subsaharienne, en particulier les plus pauvres, en dépendent comme source d'aliments et de revenus monétaires (Zoundi & Hitimana, 2008). Par ailleurs, il constitue une assurance contre les risques pour ces populations qui tirent leurs moyens d'existence de l'agriculture. A l'échelle de la sous-région ouest-africaine, l'élevage contribue en moyenne pour 40% du PIB agricole (PROCORDEL, 2005) et cette valeur peut atteindre 50% si on prend en compte la force de travail et la fumure organique (Smith et al. 1996). Numériquement, la région sahélienne compterait jusqu'à 25 % de bovins, 33 % d'ovins et 40 % de caprins de tout l'effectif de l'Afrique subsaharienne. Au Burkina Faso, l'élevage constitue la deuxième ressource du secteur primaire burkinabé, représentant 27,2% de sa valeur ajoutée (MRA, 2006), il est d'ailleurs en passe de passer en première place1. Il participe effectivement à la constitution de 25% du PIB agricole (Wane, 2006 ; Nori, 2007), de 12% du PIB national, de 18,6% des recettes d'exportation et se révèle être une source de revenu pour plus de 86 % de la population active et la première forme de capitalisation pour la quasi-totalité des ménages ruraux et même urbains (MRA, 2005) du pays. Le cheptel, numériquement important et diversifié (MRA, 2004) se chiffrait en 2005 entre 7,2 millions (Wane, 2006) et 7,6 millions (MRA, 2006) de têtes pour la seule espèce bovine.

Sur le plan environnemental, une grande partie de la région, celle formant les États sahéliens, est faite de zones arides et subarides et l'élevage y apparaît, en particulier dans les contrées plus au nord, comme étant la forme de valorisation la plus efficace (Wane, 2006 ; Nori, 2007). La zone renferme, en effet, jusqu'à 38,2% de terres arides, écologiquement fragiles, aux écosystèmes en déséquilibre et peu favorables au développement de la production végétale (Zoundi & Hitimana, 2008). Dans cette bande aride, la production animale est basée sur les ressources naturelles (fourrage herbacés et ligneux) à distribution fortement aléatoires (dispersées dans le temps et dans l'espace) qui sont pâturées par le bétail. Cette valorisation qui se fait selon un mode extensif à mobilité parfois forte lui permettant d'exploiter les complémentarités intra-zonales ou inter-zonales, est la preuve d'une adaptation du système au contexte environnemental. Au-delà de la mobilité, d'autres stratégies de valorisation de ces milieux (diversification des espèces animales, dispersion des troupeaux et maximisation de leur taille) (Dahl, 1983 ; Wane, 2006) sont mises en oeuvre et nourrissent la conviction des spécialistes de la question pastorale (par exemples Benoit, 1976, 1998 & 1999 ; Toutain, 1991 ; Boutrais, 1994 ; Daget & Godron, 1995 ; Faure, 1997 ; Touré, 1994 & 1997; Lhoste, 2004 ; Wane, 2006) sur la bonne adaptation socio-économique et écologique de l'élevage à l'environnement originel de ces zones. Les groupes pastoraux évoluent, en effet, dans des régions où les conditions agro-écologiques et les caractéristiques des ressources en pâturages ne sont favorables que de manière très variable et imprévisible du fait des conditions pédologiques et climatiques très contraignantes (Zoundi & Hitimana, 2008). Elles sont, en effet, « hétérogènes, fragmentées, liées aux régimes pluviométriques

1 Les tendances indiquent cependant que le secteur minier en particulier l'or pourrait occuper cette place au détriment de l'élevage et du secteur agricole, ce dernier étant jusque là à cette place, grâce au coton.

saisonniers, divergentes en fonction du temps (variables) et globalement caractérisées par des conditions climatiques capricieuses (imprévisibles) » (Nori et al. 2008).

Depuis toujours, l'élevage pastoral a été une composante majeure de l'élevage au niveau mondial. Il se pratique sur environ 25% des terres du globe, depuis les zones arides et subarides d'Afrique (66% des terres du continent) et la péninsule arabique aux hautes terres d'Asie et d'Amériques latine (Nori, 2006 & 2007 ; Nori et al. 2008). D'après la FAO (in Nori, 2007), en 2001 cet élevage fournissait 10% de la production mondiale de viande et faisait vivre quelques 200 millions d'exploitations familiales pour près d'un milliard de chameaux, bovins et petits ruminants. Au Burkina Faso où l'élevage est essentiellement de type extensif (MRA, 2004), les systèmes pastoraux (à petite et grande transhumance)2 pratiqués principalement par les ethnies peules, forment la majorité du cheptel (70% du cheptel bovin selon Wane (2006)), représentant 60 % des productions de viande (MRA, 2006).

La péjoration du climat en cours depuis les années sèches de 70 et 80 dans les zones sahéliennes et soudaniennes de l'Afrique au Sud du Sahara a, cependant, profondément bouleversé l'équilibre instable (Breman & De Ridder, 1991 ; Daget & Godron, 1995) qui avait cours dans les environnements pastoraux marquant ainsi les systèmes de vie des populations, notamment des peuples pasteurs (Santoir 1999, Wittig et al. 2007). Si la transhumance, système pastoral dominant dans la région, caractérisait depuis toujours les systèmes de production de ces sociétés, sa forme et ses manifestations se sont trouvées ainsi profondément modifiées et tout indique que la tendance va se poursuivre. Alors que par le passé les transhumances vers le sud de la sous-région étaient moins importantes que celles vers le nord, c'est plutôt l'inverse qui est observé de nos jours. D'après Kagoné (2000), le domaine soudanien était historiquement celui des communautés agraires sédentaires, les éleveurs peuls de bovins zébus ne s'y aventurant que pour la transhumance de saison sèche. De nos jours, ceux-ci investissent donc de nouveaux territoires, notamment vers le sud dans une zone considérée désormais comme plus clémente qui était encore, dans un passé récent, peu utilisée bien que relativement bien pourvue en ressources notamment fourragères (Daget & Godron, 1995 ; Boutrais, 1990 & 1996 & 2007 ; Kagoné, 2000 ; Convers, 2002). Les éleveurs évitaient autrefois la partie méridionale de la région pour plusieurs raisons : faible qualité des ressources pastorales comparées à celles de la région strictement sahélienne (Breman et De Ridder, 1991), risques en particulier sanitaires (présence endémique des simulies et des glossines, vecteurs respectifs de l'onchocercose et de la trypanosomose) (Carrière & Toutain, 1995; Daget & Godron, 1995 ; Benoit, 1998 ; Kagoné, 2000) et risques plus élevés de conflits avec les agriculteurs.

Face aux crises alimentaires récurrentes vécues en zones sahéliennes, les éleveurs n'ont donc plus peur d'affronter ces risques pourtant avérés mais qui sont en recul dans la région nord-soudanienne (Kagoné, 2000). Bon nombre d'entre eux s'y installent (phénomène de sédentarisation) et, pour ceux qui ont connu une grande décapitalisation de leur cheptel, s'adonnent plus ou moins fortement à l'agriculture (Santoir, 1998 ; Kaboré, 2010). De nos jours, la part des agropasteurs et agro éleveurs augmente au détriment de celle des pasteurs

2 L'élevage nomade, autre composante du système pastoral, est marginal au Burkina, Il est cantonné à l'extrême Nord-est du pays (Oudalan).

4

purs (Bonfiglioli, 1992 ; Seré, 1994 ; Smith et al. 1997 ; Zoundi & Hitimana, 2008). Ces systèmes agropastoraux sédentaires ou systèmes mixtes agriculture-élevage qui combinent agriculture et élevage pour l'autoconsommation et pour la vente, ont connu une croissance importante, en raison de cette sédentarisation, de la poussée démographique (cause d'extension des surfaces cultivées) et des mutations socio-économiques (individualisation et pluriactivité des exploitations, baisse des complémentarités, etc.) (Daget Godron, 1995 ; Barrière, 1996), du transfert de propriété du cheptel et des difficultés et conflits liés à la transhumance (Zoundi & Hitimana, 2008) en zone soudanienne.

Tout ce processus a abouti à l'accroissement notable des effectifs animaux dans les zones nord et sud soudaniennes des États de la sous-région. Cela a été d'autant plus possible que, le rôle de l'élevage dans l'économie ne cessant de prendre de l'ampleur, nos États ont été poussés à imaginer tant bien que mal des politiques de soutien (campagne de vaccination à grande échelle, hydraulique pastorale, politique de sédentarisation par le ranching, cultures fourragères, etc.) (Touré, 1994). Si les mesures proposées n'ont pas toujours fait la preuve de leur pertinence (Touré, 1994 & 1997), elles sont au moins une indication de l'intérêt que les politiques portent au secteur de l'élevage en général. Ces politiques, outre qu'elles ne sont parfois pas adaptées ou qu'elles s'inscrivent peu dans une perspective de long terme (Bourbouze et al. 2001), sont généralement mises à mal du fait de «contraintes» réelles de terrain pour l'élevage mobile dont les principales sont une expansion démesurée du front agricole et la mise en place d'aires protégées de mieux en mieux surveillées (Sournia, 1987 ; Yaméogo, 2005 ; Kaboré, 2010). Or ces deux éléments sont définitivement inscrits dans les réalités de nos pays, du moins tant qu'aucune politique de rupture n'intervient. L'expansion de l'agriculture s'inscrit dans une dynamique naturelle qui accompagne l'accroissement démographique tandis que les actions de conservations relèvent d'une tendance mondiale de préservation des écosystèmes et de la biodiversité utile dont le taux d'extinction actuel de 10% laisse présager un déclin très préoccupant comme le fait observer Kièma S. (2007). Tout ceci a l'inconvénient d'exposer les pâturages soudaniens à la surexploitation et compromet, par effet boomerang, la survie de l'élevage. Il est donc clair que, même si l'État exprime une politique volontariste à l'égard de l'élevage, ce dernier est contraint de s'adapter et cela exige, de la part des éleveurs, la mise en oeuvre de pratiques pastorales «meilleures» (ou bonnes) sur les rares et pauvres terres communes toujours accessibles.

Cette réalité générale décrit parfaitement les évolutions en cours dans l'Est du Burkina, en particulier dans la Tapoa, une province qui connaît un grand dynamisme agricole et dont une grande partie (33% selon ACRA (2009)) est couverte de nombreuses réserves de faunes totales et partielles. Cette province a été et demeure toujours une destination privilégiée pour les pasteurs sahéliens venant du nord du pays et du Niger (Paris, 2002). Les éleveurs y sont attirés par une disponibilité en ressources naturelles qui serait meilleure que dans leurs zones d'origine, mais la région représente aussi une zone de passage pour les pasteurs en transit vers le Togo et surtout le Bénin. Toutain et al. (2001), Paris (2002) et Kaboré (2010) indiquent en outre que la possibilité de pénétration illégale dans le Parc du W expliquerait aussi la préférence des pasteurs en transit ou en accueil saisonnier pour certaines zones de la province de la Tapoa. Le terroir de Kotchari est l'une de ces destinations privilégiées et on peut s'interroger sur sa capacité à supporter durablement ce niveau

d'emprise. De fortes concentrations animales y sont en effet enregistrées et la sécurité de l'élevage et des groupes pastoraux de même que l'intégrité des ressources naturelles, y semblent menacées dans l'avenir.

La présente recherche se propose de contribuer, à l'échelle de l'espace d'un terroir, celui de Kotchari dans la province de la Tapoa, à élucider les dynamiques qui y ont cours et de proposer des interventions sur le système global qui pourraient aider à sécuriser le système pastoral et l'atteinte des objectifs des actions de conservation de la nature.

Le manuscrit se structure de la manière suivante, en sept chapitres:

Dans le premier chapitre, nous décrivons la problématique telle qu'elle se pose à la province de la Tapoa et à notre terroir puis exposons comment nous comptons l'aborder. Ensuite, dans le chapitre II, nous exposons les connaissances déjà disponibles, sur lesquelles nous allons nous appuyer pour aborder les questions d'interactions société/nature. Dans le troisième chapitre, nous donnons un aperçu sur la zone d'étude par une description au triple plan physique, humain et socio-économique. Dans le chapitre IV, nous caractérisons les ressources pastorales notamment fourragères (carte pastorale écologique) et évaluons les risques éventuels auxquels elles s'exposent ainsi que les opportunités et les difficultés de leur valorisation par le bétail. Dans le chapitre V les pratiques et stratégies des éleveurs et leur évolution sur une vingtaine d'années ont été analysées en mettant l'accent sur trois aspects: (i) la pression démographique, (ii) la pression animale et (iii) les pratiques des éleveurs. Au préalable, un profil des éleveurs présents ou fréquentant le terroir (typologie) a été réalisé, de là les pratiques ont été suivies pour comprendre les stratégies qui les sous-tendent. Dans le chapitre VI, pour bien appréhender les connaissances des éleveurs sur leurs ressources (carte pastorale participative), leur manière de catégoriser et de classifier les milieux qu'ils exploitent de même que les logiques en jeu, nous avons par enquête et suivi de troupeaux au pâturage, analysé la manière dont ils font exploiter lesdites ressources par leurs troupeaux et les stratégies qui les sous-tendent. Cela a permis par ailleurs, de voir comment les éleveurs mettent en oeuvre leurs connaissances et d'identifier les contraintes qui se présentent à eux.

Enfin, dans le chapitre VII, après une brève synthèse des principales conclusions de la recherche, nous faisons, des propositions pour un système durable d'exploitation pastorale s'appuyant sur les informations pertinentes fournies par la recherche avec pour préoccupation de permettre une cohabitation viable entre les activités pastorales et les réserves en particulier le complexe du W.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore