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Plateforme d'envoi/ réception de MMS avec Mbuni (passerelle Open Source ) (Sénégal )

( Télécharger le fichier original )
par Souleymane THIONGANE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme universitaire de technologie en télécoms et réseaux 2011
  

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CONCLUSION

Le MMS est le service mobile le plus compatible aux réseaux actuels et futurs, qui tendent vers le multimédia (UMTS ,GSM, ...) , mais aussi le moins répandu et demande des installations matérielles, coté réseau et utilisateur, plus ou moins onéreuses. Pour pallier à ce dernier critère, les plateformes libres, telle que Mbuni, vont permettre aux opérateurs de procéder aux implémentations de ce service.

Peut-on, aujourd'hui, considérer que le MMS est le réel successeur du SMS ou restera til encore longtemps dans l'ombre de ce dernier et utilisé que par une petite partie des utilisateurs ?

A l'heure actuelle , c'est encore tôt pour répondre à cette question car comme cela est mentionné dans le document, tout ce qui tourne autour du MMS n'est pas encore totalement normalisé. Pour que celui-ci devienne incontournable il va falloir, d'une part, homogénéiser les formats (notamment les pièces jointes), et d'autre part, rendre son accès plus facile (aujourd'hui, il faut être inscrit chez son opérateur et faire une manipulation sur son téléphone pour pouvoir bénéficier de ce service) tout comme le SMS, qui, rendre son utilisation accessible sans aucune installation.

Une autre contrainte, pour l'utilisateur, reste le prix du MMS déjà particulièrement élevé . Mais pour cela nous pouvons faire confiance à la concurrence au niveau des opérateurs qui, pour consever leur clientelle , offrent parfois le sevice MMS gratuitement (envoi illimité de telle heure à telle heure ou vers X numéros ...).

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

ANNEXES

Annexe A : Le protocole WAP

1. Modèle en couche du protocole WAP

Le WAP Forum a défini un modèle en couche pour le protocole WAP pour permettre aux équipements WAP, issus de différentes technologies, de communiquer ensemble. Le but est de mettre en place une architecture commune pour les différentes technologies de réseaux mobiles.

Figure 16 : Pile de protocoles du WAP1

· Wireless Application Environment (WAE) : Cette couche specifie le langage de balise qui doit être utilise pour afficher les pages WAP. Dans les premières versions du WAP, le langage utilisé est le WML (Wireless Markup Language), il s?agit d?un langage similaire au HTML mais optimise pour utilisation sur des terminaux mobile portables.

· Wireless Session Protocol (WSP) : Ce protocole permet d?assurer la persistance de la connexion, il offre à la couche WAE une interface pour les services orientes session.

· Wireless Transaction Protocol (WTP) : Cette couche opère au dessus d?un service datagramme, elle prend en charge l?aspect transactionnel du système et fiabilise la transmission.

· Wireless Transport Layer Security (WTLS): Ce protocole utilise la technologie SSL pour securiser les echanges de messages entre terminaux et serveurs. Il peut, grâce à cette fonctionnalité, ~tre utilisé dans le cadre de l?authentification des cartes de paiement pour le commerce electronique.

· WDP (Wireless Datagram Protocol) : Il s?agit de la couche transport du protocole WAP, cette couche offre une interface entre le type du reseau utilise et les couches application, session et securite, ce qui permet à ces couches de fonctionner en totale independance de la technologie du reseau. Ainsi, ce modèle et toutes les applications qui pourront être developpees seront disponibles dans le cas oil un nouveau type de reseau apparaîtrait.

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

2. Modification des protocoles lors de l'évolution du WAP1 au WAP2

a. WAP1

Figure 17 : Conversion des protocoles pour WAP1

b. WAP2

Figure 18 : Conversion des protocoles pour WAP2

Annexe B : LES LANGAGES : WML, SMIL

1. Le langage WML

Le Wireless Markup Language (WML) est un langage à balises conçu spécifiquement pour le WAP, de manière à pouvoir s'afficher sur un écran de téléphone portable. Il est basé sur XML. Sa syntaxe est proche de HTML. On peut noter que WML est doté de son propre format d'image, appelé Wireless Bitmap (WBMP), dérivé du format BMP, mais en noir et blanc.

2. Le langage SMIL

Le S.M.I.L (Synchronized Multimedia Integration Language) est un langage prometteur, neuf et déjà très fonctionnel. Il permet de synchroniser divers médias selon une ligne de temps. Textes, vidéo, images, son, le tous lus par Real One Player. Ses applications sont nombreuses et représentent à coup sur une avancée technologique. De plus il est open source.

Les logiciels

Pour ce qui est des lecteurs Real Player est depuis le départ et encore aujourd'hui le plus avancé et le plus compatible. Les éditeurs sont encore discrets en 2004 le logiciel libre Limsee et ses concurrents Smox editor et smox pad (Manalee) ouvre la voie.

Editeur

 

Lecteur

Limsee 2 Real One

Manalee Quicktime 6

Smil Composer Grins

RealSlideshow HPAS applet

Grins

TagFree SMIL Editor

Projet OPERA

Tableau 8 : Quelques éditeurs

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

Le tutorial basé sur quatre exemples (applications) commentés

Les quatre démonstrations en smil qui serviront d'exemples pour le tutorial

ex 1 : Texte

 

ex 2 : Image

 

ex 3 :Son

 

ex 4 :Video

Exemple 1 : un texte qui défile

Comme indiqué précédemment le langage S.M.I.L permet de synchroniser du textes, du vidéo, des images, du son, ...

De façon très général il y a un fichier « .smil » qui va lancer un fichier .rt contenant du texte et/ou un fichier .rp contenant les règles de mise en page des images et/ou des fichiers son ou vidéo en rm.

Pour l'instant il n'existe pas de logiciel réellement complet pour éditer ou créer des présentation en smil, cependant le bloc-notes de Windows suffit.

Il est cependant nécessaire d?avoir des bases en html. Cependant ce tutorial reste basique et n'aborde pas par exemple les différences entre le smil1.0 et le smil2.0

La structure classique d'un fichier smil est la suivante:

<smil> <head> </head> <body> </body> </smil>

Le S.M.I.L est un langage de synchronisation, ainsi il y a des variables de temps

Les événements qui se trouvent entre les balises <par> </par> seront joués en parallèle c'està-dire simultanément.

Les événements qui se trouvent entre les balises <seq> </seq> seront joués en séquence c'està-dire les uns après les autre.

<smil> <head> </head> <seq>

événement 1

événement 2

</seq> <body> </body> </smil>

L'insertion d'un fichier texte ou d'un fichier son... ressemble à celle utiliser en html <text src="texte.rt" /> ou encore <audio src="monson.rm" />

L'exemple texte

le code du fichier smil est le suivant

<smil> <head> <meta name="title" content="Le S.M.I.L permet de jouer du texte..." />

<layout>

<region id="t1" z-index="1"/>

</layout> </head> <body> <seq>

<text src="texte.rt" region="t1" />

<text src="texte2.rt" region="t1" fill="freeze"/>

</seq> </body> </smil>

Dans la partie head on retrouve comme en html une balise meta title pour le titre. La partie layout consiste à définir des régions à l'intérieur de la présentation (nous y reviendrons).

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

En jouant la présentation vous avez pu constaté que les deux textes étaient joués l'un après l'autre et nous retrouvons bien les balises <seq>. La fonction fill="freeze" indique que ce dernier texte perdure même après l'arrêt de la présentation, si on le retire la présentation revient sur un écran vide.

le code du fichier texte.rt est le suivant

<window height="350" width="300" duration="15" bgcolor="with" > <center><font size="4" face="arial">

<p>

Le S.M.I.L<br/>

<time begin="2"/>permet<br/>

<time begin="4"/>de jouer du texte<br/>

<time begin="6"/>dans real one.<br/><br/>

<time begin="8"/>Mais pas seulement...</b>

</font>

</center>

</window>

Les fichiers .rt commence toujours par le tag Windows. On y retrouve la taille de la présentation 350 pixel de haut pour 300 de large, la police arial, les paramètres de temps qui font que le texte s'affiche au fur et à mesure et la couleur du fond blanche (noir par défaut).

Le fichier texte2.rt ne fait que répéter le code du fichier smil avec comme en html l'obligation de remplacer les crochets ouvrants "<" par "&lt;" (c'est un détail).

Exemple 2 : image et texte s'enchaînent

le code du fichier smil est le suivant

<smil>

<head>

<meta name="title" content="Image et texte s'enchaînent..." />

<layout> <root-layout width="330" height="300" />

<region id="i" top="20" left="90" width="150" height="60" z-index="1"/> <region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400" z-index="2"/> <region id="t2" z-index="3"/>

</layout>

</head> <body> <seq>

<par>

<a href=" http://real-and-smil.com" show="new">

<img src=" http://monsite.com/monimage.jpg" region="i" fill="freeze" /></a>

<text src="texte.rt" region="t1" begin="3" fill="freeze"/>

</par>

<text src="texte2.rt" region="t2" begin="1" fill="freeze"/>

</seq> </body> </smil>

Les premiers éléments intéressant de ce fichier est de montrer qu'il est possible d'enchâsser les balises seq et par. C'est-à-dire que la présentation se découpe en deux grandes parties. Comme vous avez pu le voir une image est jouée avec un texte dessous puis une partie du code est présenté.

On a donc entre les balises seq image+texte1 puis texte2. Mais image+texte 1 doivent être joué simultanément on les place entre des balises par. Ce principe n'a pas de limite, on pourrait imaginer que la partie parallèle se découpe elle même en sous partie séquentielle...

Le second élément intéressant est de remarquer que l'image est linkée et à très peu de chose près de manière identique qu'en html.

<a href=" http://real-and-smil.com" show="new"> <img src=" http://monsite.com/monimage.jpg" region="i" fill="freeze" /></a>

Le show="new" à la même fonction que le class="blank" en html c'est-à-dire qu'il indique que la page doit être ouverte dans une nouvelle fenêtre.

Les layouts son donc des zones définies dans l'espace. Elle peut être exprimée en pixel ou en pourcentage. Le root-layout définit la taille de l'ensemble de la présentation. Les attributs possible pour une région sont :

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

top= distance au bord supérieur down= distance au bord inférieur left = distance au bord gauche right = distance au bord droit

with = la largeur height = la hauteur

On les définis dans la partie head :

<region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400" z-index="2"/>

Par un identifiant unique ici t1. Ensuite dans la partie body il suffit de rappeler la region : region="t1"

Exemple 3 : le son de la chanson pendant les paroles défilent

le code du fichier smil est le suivant:

<smil> <head> <meta name="title" content="Texte, image et les Greyhounds" />

<layout>

<root-layout width="260" height="400" />

<region id="i" top="5" left="70" width="115" height="120" z-index="1"/>

<region id="t1" top="130" left="5" width="240" height="265" z-index="2"/>

<region id="t2" z-index="3"/>

</layout>

</head>
</body>

<seq> <par> <img src="image.rp" region="i" fill="freeze" />

<audio src=" http://monsite.com/ma_chanson.rm" />

<text src="texte.rt" region="t1" fill="freeze"/>

</par>

<text src="texte2.rt" region="t2" begin="3" fill="freeze"/>

</seq>

</seq>

</body> </smil>

L'intérêt de l'exemple son n'est ni dans le son ni dans le fichier smil. Le fichier smil est quasi identique a celui de l'exemple image et l'appel d'un fichier son se fait comme pour une image en remplaçant img src par audio src. Quant au fichier son c'est un ficher rm (real media qui est créer par helix producer (cf tutorial sur helix producer)

Sans définition de durée l'image et le texte ne disparaissent qu'après la durée du fichier son.

L'intérêt de cet exemple se cache donc dans le fichier rp. (realpix) qui sert à agencer les images.

<imfl>

<head timeformat="dd:hh:mm:ss.xyz"

duration="30.0"

bitrate="12000"

width="115"

height="120"

preroll="10.0"

/>

<image handle="1" name="image1.jpg" mime="image/jpeg"/>
<image handle="2" name="image2.jpg" mime="image/jpeg"/>
<image handle="3" name="image3.jpg" mime="image/jpeg"/>

<crossfade start="0.0" duration="1.0" target="1" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />

<crossfade start="7.0" duration="1.0" target="2" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />

<crossfade start="14.0" duration="1.0" target="3" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />

<crossfade start="21.0" duration="1.0" target="1" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />

</imfl>

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

Dans la partie head on retrouve les méta informations, sur la durée, la taille, la fonction, ... Chaque image est définie par un identifiant unique.

Vient ensuite le magnifique effet de fondu enchaîné que vous avez pu voir. Start désigne évidement la durée qui sépare l'apparition de l'image du début de la présentation dstx, dsty sont des informations semblable à celle apportées par left, top etc dans l'exemple précédent. On remarquera qu'elles sont toutes identiques afin que les images soient jouée exactement au même endroit.

Il existe un grand nombre d'effets de transition et autre possible. Et ce d'autant plus depuis l'arrivée du smil2.0. Vous en trouverez une liste quasi exhaustive en parcourant les liens suivant :

sur le site de realnetwork et sur le site du wc3 (xml)

notes: cela implique l'ajout d'une ligne de code telle que celle-ci <smil xmlns=" http://www.w3.org/2001/SMIL20/Language"> Exemple 4 : Une vidéo, une image et du texte

le code du fichier smil est le suivant

<smil >

<head>

<meta name="title" content="4 media dans une présentation" /> <layout>

<root-layout height="199" width="478" backgroundColor="black"/> <region id="texte_region" width="325" height="113" left="150" top="5"/> <region id="video_region" width="170" height="113" left="5" top="5"/> <region id="image_region" width="468" height="60" left="5" top="130"/> <region id="t2" width="468" height="199" />

</layout>

</head>

<body>

<seq>

<par>

<textstream src="texte.rt" id="news" region="texte_region" fill="freeze"/>

<video src=" http://monsite.com/mavideo.rm" region="video_region" fill="freeze"/>

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<a href=" http://real-and-smil.com/embed.php" show="new">

<img src=" http://monsite.com/mabanniere.gif" region="image_region" fill="freeze" /> </a> </par>

<text src="texte2.rt" region="t2" begin="3" fill="freeze"/>

</seq> </body>

</smil>

On retrouve ici beaucoup des éléments vue précédemment. Les trois region texte, vidéo et image sont positionné dans la partie layout pour ne pas se chevaucher. Imbrication des balise seq et par.

On remarquera que même la vidéo est linkée, toujours avec du code html mais pour une fonction qui à ma connaissance n'existe pas en html.

Cette présentation comporte du texte, de l'image, du son, et de la vidéo. soit les quatre media.

A chaque fois ces éléments ne sont pas directement dans le code smil mais appelés par le code smil qui joue son rôle de mise en page et de synchronisation.

Voici la liste exhaustive des éléments qui peuvent être appelés.

Éléments

Définition

text

texte statique (.txt).

textstream

texte streamé RealText clips (.rt).

img

image : .jpg ou .gif (ne pas utiliser de JPEG progresif.

audio

son: .rm, .wma, .mov et .mpeg.

video

video :.rm, .rmvb, .avi, .wma, .mov et .mpeg.

animation

animation Shockwave Flash (.swf)

ref

Tout se qui ne rentre pas dans les autre catégorie par exemple les fichier .rp

Tableau 9 : Listes des éléments que peut joindre le SMIL

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

Pour conclure je rappellerais que pour lancer les fichiers .smil en ligne il faut comme pour les fichiers .rm faire un meta fichier en .ram contenant l'adresse absolu du fichier smil.

ANNEXE C : LE COURRIER ELECTRONIQUE

Le courrier électronique repose sur un fonctionnement plus compliqué que celui du web. Pour la plupart des utilisateurs son fonctionnement est transparent, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire le comprendre comment le courrier électronique fonctionne pour pouvoir l'utiliser. Néanmoins, la courte introduction ci-dessous permet d'en comprendre le principe et donne les moyens à un utilisateur de savoir comment configurer au mieux son client de messagerie ou de saisir les mécanismes fondamentaux du spam.

Fonctionnement du courrier électronique

Le fonctionnement du courrier électronique est basé sur l'utilisation d'une boîte à lettres électronique. Lors de l'envoi d'un email, le message est acheminé de serveur en serveur jusqu'au serveur de messagerie du destinataire. Plus exactement, le message est envoyé au serveur de courrier électronique chargé du transport (nommé MTA pour Mail Transport Agent), jusqu'au MTA du destinataire. Sur internet, les MTA communiquent entre-eux grâce au protocole SMTP et sont logiquement appelés serveurs SMTP (parfoisserveur de courrier sortant).

Le serveur MTA du destinataire délivre alors le courrier au serveur de courrier électronique entrant (nommé MDA pour Mail Delivery Agent), qui stocke alors le courrier en attendant que l'utilisateur vienne le relever. Il existe deux principaux protocoles permettant de relever le courrier sur un MDA :

· le protocole POP3 (Post Office Protocol), le plus ancien, permettant de relever son courrier et éventuellement d'en laisser une copie sur le serveur.

· le protocole IMAP (Internet Message Access Protocol), permettant une synchronisation de l'état des courriers (lu, supprimé, déplacé) entre plusieurs clients de messagerie. Avec le protocole IMAP une copie de tous les messages est conservée sur le serveur afin de pouvoir assurer la synchronisation.

Ainsi, les serveurs de courrier entrant sont appelés serveurs POP ou serveurs IMAP, selon le protocole utilisé.

Par analogie avec le monde réel, les MTA font office de bureau de poste (centre de tri et facteur assurant le transport), tandis que les MDA font office de boîte à lettres, afin de stocker les messages (dans la limite de leur capacité en volume), jusqu'à ce que les destinataires relèvent leur boîte. Ceci signifie notamment qu'il n'est pas nécessaire que le destinataire soit connecté pour pouvoir lui envoyer du courrier.

Pour éviter que chacun puisse consulter le courrier des autres utilisateurs, l'accès au MDA est protégé par un nom d'utilisateur appelé identifiant (en anglais login) et par un mot de

passe (en anglais password).

La relève du courrier se fait grâce à un logiciel appelé MUA (Mail User Agent).

Lorsque le MUA est un logiciel installé sur le système de l'utilisateur, on parle de client de messagerie (par exemple Mozilla Thunderbird, Microsoft Outlook, Eudora

Mail, Incredimail ou Lotus Notes).

Lorsqu'il s'agit d'une interface web permettant de s'interfacer au serveur de courrier entrant, on parle alors de webmail.

Relais Ouverts

Par défaut et pour des raisons historiques, il n'est pas nécessaire de s'authentifier pour envoyer du courrier électronique, ce qui signifie qu'il est très facile d'envoyer du courrier en falsifiant l'adresse électronique de l'expéditeur.

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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE

Ainsi, la quasi-totalité des fournisseurs d'accès verrouillent leurs serveurs SMTP afin de n'en permettre l'utilisation qu'à leurs seuls abonnés ou plus exactement aux machines possédant une adresse IP appartenant au domaine du fournisseur d'accès. Ceci explique notamment la nécessité qu'ont les utilisateurs nomades de modifier les paramètres du serveur sortant dans leur client de messagerie à chaque changement entre le domicile et l'entreprise.

Lorsque le serveur de messagerie d'une organisation est mal configurée et permet à des tiers appartenant à des réseau quelconques d'envoyer des courriers électronique, on parle alors de relais ouvert (en anglais open relay).

Les relais ouverts sont ainsi généralement utilisés par les spammeurs, car leur utilisation permet de masquer l'origine des messages. Par conséquent, de nombreux fournisseurs d'accès tiennent à jour une liste noire contenant une liste des relais ouverts, afin d'interdire la réception de messages provenant de tels serveurs.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci