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Dynamique urbaine et gestion des déchets ménagers dans la région de la vallée du Bandama. Cas des communes urbaines du département de Dabakala

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par Souleymane DIABAGATE
Université de Cocody Abidjan  - Diplôme d'études approfondies de géographie 2008
  

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COMPREHENSION DU SUJET ET REVUE DE L ITTERATURE

I-1 COMPREHENSION DU SUJET

A partir de la 2ème guerre mondiale et suite a la forte pression migratoire, l'Afrique Occidentale a connu une croissance démographique et une urbanisation sans précédent. Malheureusement, cette urbanisation accélérée ne s'est pas accompagnée d'une croissance économique soutenue (Attahi, 2001).

Aujourd'hui, les grandes villes Ouest Africaines présentent des bases économiques fragiles stagnantes, dominées par les acteurs du secteur informel. Leurs systèmes de gouvernance sont faibles et les services urbains sont obsolètes et ne desservent qu'une partie de la population résidente. La proportion d'urbains est passée de 14% a 40% entre 1960 et 1990 alors que le nombre d'urbains passait de 12 a 75 millions a la même période en Afrique Subsaharienne. Tous ces facteurs ont entrainé de nombreux problèmes sociaux et environnementaux dans les villes ouest africaines.

La Cate d'ivoire n'est pas épargnée de cette situation et les communes de la région de la vallée du Bandama en sont les reflets.

En effet, le développement rapide de Dabakala et de Boniérédougou a entrainé l'accroissement rapide de sa population.

De 13 137 habitants selon le dernier recensement de 1998, on estime aujourd'hui la population de Dabakala a plus de 18176 habitants (INS, 2008). Pour la ville de Boniérédougou, la population est passée de 8 145 habitants en 1998 a 11 269 habitants selon les estimations pour 2008.

Les problèmes engendrés par cette augmentation rapide de la population sont
multiples. On note entre autre les problèmes liés a la pauvreté, la difficile maitrise
de la croissance urbaine, les problèmes liés a la dégradation accélérée de

l'environnement urbain et des ressources naturelles, par une concentration des activités humaines, des sources de pollution et des volumes de déchets ménagers solides et liquides qui ne cessent de croitre. Une des caractéristiques majeures du développement des villes ivoiriennes reste l'urbanisation spontanée.

En effet, a Dabakala comme a Boniérédougou, les quartiers d'habitat spontanés continuent a s'étendre soit dans les zones périphériques soit dans les zones a développement différé ou non constructibles, isolées par la croissance spatiale (cuvettes, versants, ...). L'habitat spontané s'est développé sous différentes formes, tantMt de faWon tres anarchique (ruelles étroites et tortueuses, tantMt selon une trame régulière et bien desservie par des rues de 5 A 6 metres de large). Aussi, les problemes environnementaux sont de plus en plus visibles (insalubrité, enherbement, ensablement,...). Cette situation grandissante incommode les populations par la dégradation du cadre de vie et les maladies liées a l'environnement.

Cette étude consacrée a la dynamique urbaine et la gestion de l'environnement veut mettre en exergue le système actuel de gestion des déchets ménagers et les difficultés de la structuration des espaces dans les communes de Dabakala et de Boniérédougou et faire des propositions meilleures.

Alors la question de recherche qui sous-tend cette étude est de savoir pourquoi des difficultés liées a la gestion des ordures ménageres et des espaces dans ces communes ?

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard