WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'Amérique latine et la mondialisation

( Télécharger le fichier original )
par Elie LABORIEUX
Université des Antilles et de la Guyane - Master1 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1-2 L'Amérique latine et certaines caractéristiques politico-économiques

Une meilleure coordination des politiques migratoires et du marché du travail dans les pays latino-américains pourrait aussi contribuer à faire baisser le chômage, qui constitue l'un des problèmes les plus ardus résultant de la récession mondiale.

La mondialisation économique a provoqué la déshumanisation des sociétés en cette fin de siècle. Elle a généralisé et aggravé la pauvreté, l'inégalité des chances, l'injustice sociale au niveau planétaire.

Pour les populations pauvres du Tiers-monde, le désespoir est grand. Les grosses entreprises qui exploitent et pillent depuis des décennies les matières premières des pays vulnérables du Tiers-monde en sont responsables.

En effet, la chute des régimes communistes en Europe de l'Est, en Afrique noire et au Nicaragua, a entraîné un courant de « pensée magique » très alimenté par les médias mondiaux: « Le capitalisme est la vérité, on ne peut le remplacer par rien, le socialisme et même l'intervention du gouvernement dans l'économie ne marchent pas; seul le laissez-faire marche, c'est l'entreprise privée qui produit la richesse ». Perspectives de l'économique mondiale ; 1997.

En effet, les institutions médiatiques du monde entier sont devenues la propriété des multinationales et forgent donc la pensée de la masse de l'humanité. Au cours du XXe siècle, le revenu moyen mondial par habitant s'est fortement accru, mais de façon très irrégulière selon les pays.

À l'évidence, l'écart de revenu entre les pays riches et les pays pauvres se creuse depuis des dizaines d'années. Les dernières Perspectives de l'économie mondiale contiennent une étude de 42 pays riches représentant près de 90 % de la population mondiale.

La conclusion est que la production par habitant a augmenté sensiblement, mais que la répartition du revenu entre les pays est plus inégale qu'au début du siècle.

Cependant, le revenu n'explique pas tout; une mesure plus large du bien-être économique prenant notamment en considération la dimension sociale qui montre que les pays pauvres ont accompli des progrès considérables.

Les crises financières des années 90 au Mexique, Thaïlande, Indonésie, Corée, Russie et Brésil donnent à penser que certaines d'entre elles sont la conséquence directe et inévitable de la mondialisation. En réalité, il faut se demander si, aussi bien dans les économies avancées que dans les économies de marché émergentes, la mondialisation rend la gestion de l'économie plus difficile ?

Afin d'éviter des inégalités constatant que 90% des richesses mondiales sont concentrées entre les mains de quelques pays. Il convient cependant de nuancer quelque peu leur ampleur et d'apprécier leurs tendances.

Une première manière d'aborder la question s'agissant de comparer les PIB par habitant. En 1960, le PIB par habitant des 20 pays les plus riches était 17 fois supérieur à celui des 20 pays les plus pauvres. En 1996, il était 37 fois supérieur. Si après la décennie noire 1980, l'AL a renoué avec une croissance du PIB par habitant, celle-ci n'a été que 1,7%. On peut dire que lorsque les richesses augmentent rapidement les inégalités croissent proportionnellement.

De nombreuses régions ont connu, ces dernières années, une croissance économique sans précédent. Elle s'est accompagnée d'une amélioration des conditions de vie, mais les inégalités dans le monde s'aggravent.

Ainsi, en 2005, les 500 personnes les plus riches du monde avaient un revenu cumulé plus important que celui des 416 millions les plus pauvres. À côté de ces extrêmes, les

2,5 milliards d'individus vivant avec moins de 2 dollars par jour. En effet 40 % de la population mondiale représente à peine 5 % du revenu mondial.

Le Rapport sur la situation sociale dans le monde en 2005 : la crise de l'inégalité, publiée par l'ONU en 2005, fait le constat suivant : les salaires les plus faibles baissent alors que les revenus les plus élevés augmentent fortement.

L'écart ne cesse de se creuser entre économie structurée et informelle, entre travailleurs qualifiés et non qualifiés. L'accès aux services tels que la santé, l'éducation ou l'eau potable connaît les mêmes disparités croissantes.

Ainsi, plus d'un milliard de personnes n'ont pas accès à une eau salubre et 2,6 milliards n'ont pas accès à des installations sanitaires.

La pénurie, au centre d'une crise mondiale de l'eau, pose avant tout la question d'une juste répartition d'un bien naturel et fondamental pour l'existence humaine.

En dépit des efforts du Brésil, de l'Argentine, Mexique etc. l'Amérique Latine affiche malgré tout des difficultés de rattrapage économiques et ses inégalités sont loin d'être résolues.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci