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L'impact des IDE (Investissement direct étranger ) sur la croissance économique dans les pays Maroc, Algérie, Tunisie entre la période 1990- 2009

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par Saddek KHALFALLAH
Université Abou Beker BelkaàŻd de Tlemcen  - Magister en analyse économique 2010
  

Disponible en mode multipage

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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université «ABOU BEKER BELKAID» Tlemcen


L'impact des (IDE) sur la croissance économique dans les pays :

[Maroc-Algérie-Tunisie] entre la période 1990-2009

(Etude comparative & Modélisation économétrique)

Mémoire présentée à la faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion en vue de l'obtention de Magister en analyse économique

Présenté par : Khalfallah Saddek

Membres du Jury :

A.Bendiabdellah Professeur UNIV-Tlemcen Président

M.Charif Maitre de conférence UNIV-Tlemcen Encadreur

K.Tchouar Maitre de conférence UNIV-Tlemcen Co-Encadreur

A.Bouhana Maitre de conférence UNIV-Tlemcen Examinateur

W.Tabet Maitre de conférence UNIV-Tlemcen Examinateur

Année universitaire 2009-2010

Remerciements

Je tiens à exprimer ici mes plus sincères remerciements à mon directeur de mémoire

Monsieur le Dr « Charif Mustapha», pour sa compréhension, sa patience, et son

inconditionnel soutien,

Mes remerciements vont également à tous les enseignants de sciences économiques

travaillants à l' université de Tlemcen sans oublier leurs homologues à l'université de Sada.

Ma reconnaissance va à mes copains : « Mansourri, Oueld Suilem, Dàalache » pour son

aide et leur soutien moral.

Je voudrais également exprimer ma reconnaissance à tous les gens qui mon aidé de

près au de loin, pour le bon accomplissement de ce travail.

Enfin, j'adresse ma gratitude et mes salutations à tous les étudiants que j'ai rencontrés

pendant mon cursus universitaire.

Dédicace

Je dédie ce travail à mes parents, pour leurs encouragements, leur soutien tout au

long de mon parcours universitaire, et la confiance qui `ils m'ont accordés.

I. Sommaire

Introduction générale .........................................................................................01

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger.............................06

Section N°01 : l'investissement direct étranger ........................................................08

Section N°02 : les théories explicatives de l'investissement direct étranger ..................16

Section N°03 : les firmes multinationales ................................................................24

Section N° 04 : les investissements dans les théories de la croissance économique ............38

Chapitre II: Attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]..........50

Section N°01 : flux et tendances des (IDE) dans les pays [M/A/T]...............................52

Section N°02 : les principales mesures adoptées en faveur des (IDE)...........................61

Section N°03 : les facteurs d'attractivités des (IDE) dans les pays [M/A/T]....................87

Chapitre III : Les effets des (IDE) dans les pays : [Maroc / Algérie /Tunisie]...................104

Section N°01 : revue de littérature .....................................................................106

Section N°02 : modèle économétrique ...................................................................115

Section N°03 : les résultats de la régression ..........................................................118

Conclusion générale ........................................................................................127

Annexes et bibliographie ....................................................................................131

II. Sigles et acronymes

ADSL : ligne numérique asymétrique d'abonné

AMGE : agence multilatérale de garantie des investissements

ANDI : agence national de développement de l'investissement

APC : assemblé populaire communale

APIA : agence de promotion de l'investissement international

APSI : agence de promotion de suivit et de soutien des investissements

CI : commission interministérielle de l'investissement [Maroc]

CIRDI : conventions centre pour le règlement de différends relatif

CNI : conseil national d'investissement

CNUCDI : commission des nations unies pour le droit commercial international

CNUCED : conférence des nations unies sur le commerce et le développement

COSOB : la commission d'organisation et de surveillance des opérations boursières

DIPP : division international de processus de production

DIT : division international de travail

DREE : directions des relations économiques extérieures [France]

EPA : entreprise public administratif

FBCF : formation brute de capital fixe

FIPA : agence de promotion de l'investissement de la Tunisie

FMN: firme multinational

GATT: accord général sur les tarifs douaniers et le commerce

GSM: groupe spécial mobile

GUD: guichet unique décentralisé

I.D.E : investissement direct étranger

IDH : indice de développement humain

IP : l'investissement du portefeuille

III. Sigles et acronymes {Suite}

IPC : indice de la perception de corruption

JV : joint venture

M.A.T : Maroc. Algérie. Tunisie

NTIC : nouvelles technologies de l'information et de la communication

OCDE ; organisation de commerce et de développement économique

OMC : organisation mondial de commerce

ONU : organisation de nation unies

PAS : programme d'ajustement structurel

PCSC : plan complémentaire de soutien à la croissance économique

PGF : productivité globale des facteurs

P.I.B : produit intérieur brut

PME-PMI : petite et moyenne entreprises / petite et moyenne industries

PNUD : programme des nations unies pour le développement

PSRE : plan de soutien à la relance économique

PVD : pays en voie de développement

RD : recherche et développement

SGBV : société de gestion de la bourse de la valeur

SGP : société des gestions des participations

TAP : taxe sur l'activité professionnelle

TCR : taux de change réel

TVA : taxe sur la valeur ajoutée

UE : union européen

UMA : union de Maghreb arabe

VA : valeur ajouté

ZLE : zone de libre échange

IV

Introduction générale

Un fait marquant à la fin des années 1980 a été, en effet, l'afflux des investissements

direct étrangers (IDE) vers les pays : Maroc/Algérie/Tunisie [M/A/T], Simultanément avec

l'exécution des programmes de restructuration et de libéralisation qu'ont connus ces pays.

Dans l'espérance de trouver un remède aux problèmes récurrents de déséquilibre

chroniques de leurs économies, qui se caractérisent par les syndromes suivants :

Ø un faible taux de croissance économique, due en grande partie par le manque

de la production domestique ;

Ø une rareté des exportations;

Ø un déficit de la balance commerciale ;

Ø un faible taux de (PIB) par habitant, résultant de l'explosion démographique 

Ø une quasi -inexistence de la productivité des facteurs de production émanant de la

technologie obsolète, utilisée au sein des usines étatiques gérées par un personnels sous

qualifié).

Désormais les pays [M/A/T] ont optés pour une stratégie d'ouverture vis-à-vis des

(IDE), ce qui explique en autre part, les concessions et avantages fiscaux et administratifs

accordées aux investisseurs étrangers, en vue d'attirer le plus grand flux entrants dans le

continent.

Toutefois, à l'échelle africaine la part des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T] est

relativement forte, par rapport aux autres. {Une somme globale avoisine le 09 milliards$} 1.

Pourtant, ces flux d'investissements se caractérisent par une répartition inégale entre

ces pays, que se soit sur le plan quantitatif ou qualitatif (fusions et acquisitions,

investissement de création).

Le Maroc a fait une grand pas sur la voie de la réforme économique et institutionnelle

entamée depuis long temps, dans le cadre d'une politique de redressement économique

_______________________________________________________________________________

: Statistique de l'OCDE pour l'année 2009

01

Introduction générale

de grande envergure. Le royaume affiche ces dernières années une ferme volonté

d'intégrer les (IDE) comme une composante primordiale de croissance économique.

avec un taux de croissance économique fin 2009 proche de 3% et l'ambition d'atteindre

le double dans les objectifs de plan d'émergence, qui manifeste parmi leur priorité la

promotion de croissance économique par le biais des (IDE).

Pays voisin l'Algérie, qui était considérée comme l'état le plus orthodoxe de la

par rapport au modèle de développement économique suivit après l'indépendance

{système socialiste de type soviétique}, a fait une rupture avec le taux de croissance

faible, conjointement avec le rétablissement de la paix et l'amélioration de l'image

du pays sur la scène mondiale. Si bien qu'elle reçoit cette année, un montant de 5000

Millions $ {Statistique pour 2009 d'après OCDE} de flux entrants et un taux de croissance

économique à l'ordre de 2.1% {Taux d'après ONS}.

à l'encontre de ses concurrents maghrébins, la Tunisie, qui a connue une stabilité

économique et politique assez forte. A drainée un montant de 1525 Millions de dollars en

2009. Il s 'agit la des sommes qui ne reflètent pas réellement les atouts de ce pays en

matière d'attractivité des (IDE), le dragon maghrébin avec un taux de croissance économique

moyen de 4.94% au cours de la période 1990 à 2009.

à la lumière du ce qui précèdes, nous essaierons de mettre en relier la croissance

économique et l'investissement direct étranger (IDE) d'une manière à faire une étude

comparative regroupe les trois pays du [M/A/T]. Du ce fait nous envisageons le cadre

méthodologique suivant.

1 cadre méthodologique

1-1- définition

Les investissements directs étrangers sont : «des investissements nets effectués en vue

d'acquérir un intérêt durable {ordinairement 10% ou plus des actions donnant droit de vote}.

02

Introduction générale

dans une entreprise exploité dans un pays - autre que - celui d'investisseur».

1-2- problématique et plan de travail

A la lumière de ces éclaircissements nous pouvons alors souligne un ensemble de

questions auxquelles notre mémoire tente d'apporter quelques réponses :

Notre problématique est donc sous-tendue par les questions suivantes :

§ Quels sont les effets des (IDE) entrants sur la croissance économique dans les

pays [M/A/T] ?

§ Est-ce que les retombées des (IDE) sur les pays [M/A/T] sont-elles identiques ?

§ Existe-il un enseignement particulier à tirer ?

Les trois questions qui s'entrecroisent constituent donc notre problématique qui souligne

la relation des (IDE) et leurs impacts sur la croissance. 

Quant aux hypothèses nous les formulons comme suit :

1-3- Les hypothèses

1. Il y a une relation positive entre l'investissement direct étranger (IDE) et la

croissance qui a pour conséquence, l'augmentation des exportations, de la

productivité des facteurs et la diminution du taux de chômage ;

2. Les effets engendrés par les investissements directs étrangers (IDE) sont

similaires dans les pays [M/A/T].

1-4- La Structure de notre travail

Pour répondre à ces questions, notre mémoire est structuré comme suit :

Le premier chapitre, passe rapidement en revue les définitions et les principaux

concepts relatifs à l'investissement direct étranger, à savoir les définitions de l'investissement

direct étranger, les théories explicatives des (IDE), et la définition de la firme multinationale

et leur stratégie et nous clôturons le premier chapitre par une présentation des modèles de

_______________________________________________________________________________

: Manuel du ISSR / 1997/ 4ème édition

03

Introduction générale

croissance économique.

Le deuxième chapitre présente, l'évolution des (IDE), et la croissance économique

dans les pays [M/A/T], depuis les années 1990 jusqu'à 2009. Il s'agit de mettre en relief

les investissements que reçoivent les pays [M/A/T] et l'impact sur la croissance économique

et faire en même temps une ventilation sectorielle des (IDE ) reçus.

Ensuite nous exposons les éléments d'attractivité des (IDE) de notre région et

puis nous éclaircissons les efforts déployés par les pays [M/A/T], sur le plan législatif,

institutionnelle et règlementaire qui régissent l'investissement direct étranger. Nous

expérimenterons aussi les déterminants liés à la taille de marché de consommation, de

l'ouverture économique, des avantages liés à l'abondance de la main d'oeuvre à prix

compétitif  etc.

Le chapitre trois teste avec robustesse les effets des (IDE) sur la croissance

èconomique, nous envisageons la un modèle structurel, construit pour apprécier les effets

des (IDE) sur le transfert de compétence, sur la valorisation de capital humain, sur

l'exportation etc.

1-5 l'objectif et l'intérêt du mémoire

Ce mémoire à pour objectif de présenter une étude comparative sur le

développement de l'investissement direct étranger et ses retombés sur le plan économique

et social dans les pays suivants : Maroc-Algérie-Tunisie [M/A/T].Nous serons alors en mesure

de révéler la diversité des trajectoires de croissance économique parcourut par ses pays,

en tenant en compte le cadre idéologique dans lesquels ces économies s'inscrivent.

D'autre part l'analyse se base essentiellement sur des statistiques établies par des

institutions internationales de grande renommés à l'instar du / CNUCED / OCDE / FMI / BM.

Étudies-à l'aide de modèle économétrique. Nous avons procédé à déterminer exactement

les facteurs qui influent sur la croissance économique.

1-6 La méthodologie

04

Introduction générale

La méthodologie employée consiste à intégrer la méthode déductive et la

méthode inductive, et aussi l'analyse statistique et économétrique.

1-7 Les contraintes

L' handicap majeur réside dans l'accès aux données et statistiques qui font toujours

défaut, malgré l'importance du phénomène des (IDE).

05

Premier Chapitre :

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Introduction :

Depuis plusieurs décennies, on assiste à un changement de la sphère financier

et monétaire mondiale, grâce à un éclatement de la bulle des (NTIC) et la propagation des

enchaînements qui ont conduits à l'apparition de nouveaux types d'investissements

internationales, celle de l'investissement direct étranger (IDE), en concomitance avec l'explosion

du nombre des firmes multinationales. On en saisit l'importance de celles-ci, quand on

sait, qu'il y a plus de 65000 entreprises multinationales, qui comptent quelque 850000

filiales étrangères 3.

Analyser le phénomène de l'investissement direct à l'étranger (IDE), revient à poser

quelques questionnements suivants :

-Quel est la différence entre l'investissement direct étranger (IDE) et l'investissement du

portefeuille (IP) ?

-Qu'est ce que les (IDE) ?

-Quelles sont les typologies des (IDE) ?

-Dans quels volets théoriques on peut situer ce type d'investissement ?

-Qu'est ce que une firme multinationale ou transnationale (STN)?

-Peut-on décrire les stratégies menées par ces (STN) pour contourner les contraintes

commerciales et administratives. ?

Pour mener à bien notre recherche nous envisagions quatre sections d'études

complémentaires. Dans une première section nous procèderons à l'analyse de l'investissement

direct étranger (IDE), puis dans la seconde section on fait un survol de littérature sur les

théories explicatives d'IDE, dans la troisième section nous procédons à la définition des

firmes multinationales, ainsi que leurs stratégies, les avantages et les inconvénients de (STN )

et dans la dernière section nous abordons les théories de la croissance économique.

_______________________________________________________________________________

3 : d'après les statistiques de la CNUCED en 2008

07

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Section N°01 : l'investissement direct étranger (IDE)

Cette section présente d'une manière concise les notions nécessaires à une bonne

compréhension du phénomène de l'investissement direct étranger (IDE).

01-1 : définition des (IDE) et leurs composants

Le manuel de la balance des paiements du (FMI) définit l'investissement direct

ètranger (IDE) comme suit : « les investissements effectués dans le but d'acquérir un intérêt

durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d'une économie autre

que celle de l'investisseur. Le but de cette dernière étant d'avoir un pouvoir effectif dans

la gestion de l'entreprise» 4.

Ainsi, Gannage définit les (IDE) comme étant : « un choix fondé sur un processus de

décision entre des alternatives globales accompagnées de transfert d'un ensemble d'avantages

spécifiques» 5.

En vue d'approfondir les définitions citées auparavant, L'OCDE a donné aux (IDE)

la définition suivante : « les investissements qu'une entité résidente d'une économie

{L'investisseur direct} 6 effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une

entreprise résidente d'une autre économie {L'entreprise d'investissement direct} 7. Par intérêt

durable, on entend qu'il existe une relation à long terme entre l'investisseur direct et

que l'investisseur exerce une influence significative sur la gestion de l'entreprise. Les

_______________________________________________________________________________

4 : manuel du FMI 4ème éditions / 1997

5 : Elias Grannage 1985/ théorie de l'investissement direct étranger / économique/ paris / page N°08

6 : l'investissement direct ; est une entreprise publique ou privé ayant ou non la personnalité morale, un groupe

d'entreprises liées entre elles ayant ou non la personnalité morale, un gouvernement, une personne physique, ou

un groupe de personnes physiques liées entre elles possédant une entreprise.

7 : l'entreprise d'investissement direct ; entreprise dans laquelle un investisseur direct détient 10% des actions

ordinaires ou des droits de vote, dans le cas d'une filiale ou d'une société affiliée où l'équivalent s'il s'agit

d'une succursale ou d'un siège d'exploitation.

08

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

investissements directs (IDE) comprennent non seulement la transaction initiale, qui établit la

relation entre l'investisseur et l'entreprise, mais aussi toutes les transactions ultérieures entre

eux et entre les entreprises apparentées, qu'elles soient ou non constituées en sociétés et

donc dotées d'une personnalité morale distincte» 8.

D'un point de vue statistique, les (IDE) peuvent être saisies en flux ou en stocks :

1- les flux d'investissements directs : ils représentent la somme des éléments suivants :

-Apports nets en capital imputées par l'investisseur direct sous forme d'achat d'actions

ou de parts, d'augmentation de capital sociale ou de créations d'entreprises ; -Prêts nets, y

compris les prêts à court terme et avances alloués par la maison mère à sa filiale ; 

-Bénéfices et dividendes non distribués sur les actionnaires {réinvestis}.

2- les stocks d'investissements directs : ils correspondent à une estimation de la valeur totale

des capitaux étrangers dans un pays à un moment donné.

Contrairement aux (IDE), les investissements de portefeuille (IP) ne visent pas à

appliquer une influence sur la direction de l'entreprise étrangère. Dans ce cas l'actionnaire

prête attention particulièrement aux intérêts découlant de l'acquisition du maintien et de la

vente d'actions et d'autres valeurs mobilières, sans chercher à exercer un contrôle ou

même une influence sur l'entreprise.

D'une manière générale, les traits permettant de distinguer qu'un capital est un

investissement direct étranger sont :

-une notion de contrôle ou de pouvoir d'influence sur la direction d'une entreprise {la

possession de plus du 10% des droits de vote};

_______________________________________________________________________________

8 : OCDE / définition et référence détaille des investissements internationaux / economica / paris / [1997] / p 31

9 : 10 pour cent le (FMI) insiste sur le fait que ce seuil minimal ne constitue pas le seuil critère pour définir

un (IDE) et que parfois. Une participation inférieure implique un pouvoir de gestions nécessitant la pris

de la participation alors que dans d'autre cas. Une par supérieure à ce seuil n'est dictée que par un

objectif financier et ne peut être recensé sur le listing d'IDE.

09

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

-un transfert de compétences et savoir-faire complexes {un ensemble technologique} ;

-une vision de production.

Succinctement, on peut définir l'investissement direct étranger (IDE) comme : les flux

d'argents investis dans le but, soit d'instituer ou développer une fabrique nouvelle localement

soit de détenir partiellement ou totalement le contrôle d'une firme locale existante par une

prise de contrôle via les fusions et acquisitions (F&A), soit de délocaliser une activité

économique vers l'extérieur, soit de constituer une entreprise en collaborations avec un

partenaire {co-entreprise}.

01-2 : Les motivations à l'investissement direct étranger

Dunnig {1998} range les fondements qui poussent les firmes multinationales à exécuter

des investissements hors territoire nationale en quatre types de motivations :

-Des investissements à la reconquête de marché {market-seeking}:

Ce type est séduit par l'étendue de marchés des pays cibles / {une forte potentialité

de consommation}, caractérisés par un revenu par habitant élevé  et une forte possibilité

de croissance à l'avenir.

-Des investissements à la quête d'optimisation du matériel de production {efficiency-seeking} :

Sont attirés dans des lieux spécifiques {zone de libre échange, parc technopole etc.},

reconnus par la faible charge supporté par l'entreprise. Ce qui impose à l'entreprise de

segmenter le processus de la production, afin de tirer partie des différences de coûts des

facteurs de production ou d'autres avantages comparatifs, comme la présence de fournisseurs

ce type ne vise pas à implanter des unités de production dans les pays d'accueils.

-Des investissements de contournement ou stratégique {strategic-asset-seeking}:

Qui se réalise par les opérations de {fusions  & acquisitions}.L'entreprise fait recours

à ce genre d'opérations pour accroître sa compétitivité sur le marché d'accueil, ou profiter des

synergies avec d'autres partenaires.

10

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

-Des investissements d'extraction des ressources {ressources- seeking}:

Ce type d'investissement se fait dans des lieux reconnus par des richesses naturelles

abondantes, ce qui donne un avantage pour les firmes pionnières d'acquérir des substances

à moindre cout.

Le tableau ci-après, nous donne une ventilation sur les investissements étrangers en

fonction de la durée{ courte / long} et sur la basse de la motivation de l'investisseur.

Tableau N°01 : Typologie des flux internationaux de capitaux

 

Durée

Capitaux à court terme

Capitaux à long terme

Types de flux

Gestion de trésoreries internationales, interventions des banques centrales, flux liés au commerce, flux spéculatifs

Investissement de portefeuille, prêts des banques commerciales

Flux financières publics {x : aide au développement}

Investissement direct étranger

motivations

Financement du commerce international, rentabilité financière à coût terme, soutien ponctuel de la valeur d'une monnaie, spéculation

Investissement de portefeuille se préoccupe de la sécurité de son capital

De ses possibles de plus value et de son rendement

Les prêts des banques commerciales et les flux financiers publics ne sont pas considérés

Comme des (IDE)

(IDE) traduit l'objectif d'acquérir un intérêt

Durable dans une entité dans une économie étrangère,

La notion d'intérêt durable implique l'existence d'une relation à long terme entre l'investisseur direct et l'entreprise et l'exercice d'une influence notable sur la gestion de l'entreprise

Source : FMI / manuel de la balance de paiements / 1997

11

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

01-3 : Typologie des (IDE):

Sous le terme des investissements directs à l'étrangers (IDE) se regroupe, en effet

en deux opérations distinctes à savoir :

01-3-1 : les Fusions & Acquisitions (F&A)

Fusions  et acquisition : sont des opérations par lesquelles le contrôle de capital

d'une entreprise change de main. Dans le cas de fusion 10, deux entreprises décident de

fusionner {intégrer} leurs activités et organisent un contrôle commun des actifs. Dans le

Cas de l'acquisition 11  {amicales ou hostile} l'une des entreprises rachète l'autre.

On distingue différents types de {fusions & acquisitions}, en fonctions des motifs qui

les justifient, lorsque les motifs sont essentiellement stratégiques et / ou productifs on parle

de : concentrations horizontale {rachat de concurrent sur le même marché}, concentration

verticale {rachat des clients et / ou de fournisseurs}, fusion congloméra entre des firmes sans

relations de rivalité substitution ni complémentarité {formation d'un groupe industrielle

diversifie}.

01-3-2 : Les délocalisations

L'opération de délocalisation signifie à la fois le transfert dans un pays étranger

d'activités de production de biens ou services, bénéficiant d'un avantage compétitif du fait :

-Soit de coûts sont plus bas {main d'oeuvre peu coûteuse, meilleur accès aux ressources

naturelles, fiscalité et réglementation plus attractives}.

-Soit d'un pôle de compétence technologique {technopole}, ou du moins de personnel

compètent ;

_______________________________________________________________________________

10 : il est à noter que les formes prise par les opérations de fusion sont ; fusion par absorption, fusion par combinaison

11 : les opérations de l'acquisition sont eux de deux formes ; l'acquisition totalitaire, lorsque l'acquéreur

procure la totalité des voies de conseil de l'administration, l'acquisition partielle, Si le cas ou il y a égalité de

voie au sein du conseil de gestion. Entre deux investisseurs ou plus.

12

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

-Soit d'infrastructures mieux adaptées ou d'un environnement plus attrayant ;

-Soit d'un marché local assurant des débouchés plus vastes ou intéressants.

Les opérations de délocalisations ont des retombées positives sur le plan socio-

èconomique pour les pays d'accueils à savoir :

-La création de nouveau poste de travail ;

-L'amélioration de situation sociale {L'élévation de qualification des gens travaillant chez les

firmes multinationales}.

01-4 : les déterminants de l'investissement direct étranger.

Les facteurs déterminants pour les (IDE) sont tant : les conditions économiques

que, des variables politiques. Nous exposons dans cette section d'une manière succincte

les principaux déterminants parmi lesquelles on retrouve :

Ø La dimension du marché du pays cible et ses perspectives de développement :

Constituent des atouts indéniables pour capter les (IDE), puisque permettant une

utilisation plus profitable des ressources, et une bonne exploitation des économies

d'échelle 12 ;

Ø Couts de main d'oeuvre : du pays hôte d'autant plus que, les impôts appliqués sur

les investisseurs étrangers, sont supposés avoir un effet dissuasifs sur la décision

de l'implantation des entreprises. Parce qu'ils augmentent les charges d'exercice

de l'activité économique. Pourtant si on ajoute les traitements versés et la fiscalité

comme des proxy NB de la qualification de la main-d'oeuvre et du montant des

structure collectives du pays hôte. L'effet de ces deux variables l'attraction

dans le pays peut-être positif ;

_______________________________________________________________________________

12 : on entend par l'économie d'échelle, à la baisse du cout unitaire d'un produit qu'obtient une entreprise en

accroissant la quantité de sa production.

NB : proxy signifie stimulant

13

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Ø Les équipements : on entend par ceux -ci ; {Les structures en réseau routier en

téléphone. L'existence de réseaux internet...} puisqu'elles facilitent la réalisation

des opérations de production et de livraisons sont avoir un effet positif sur

L'implantation de firme ;

Ø Le cadre juridico-institutionnel: doit être de bonne qualité afin de limiter les

incertitudes. Et les aléas à entretenir une activité économique dans le pays

hôte. Spécifiquement, l'élaboration d'un cadre juridique et règlementaire transparent

rigoureux et efficace, permet de régler les litiges entre l'investisseur et

l'administration ;

Ø L'existence d'une spécialisation sectorielle : du pays hôte est supposée d'exercer

un effet captif sur la localisation de l'entreprise étrangère dans le pays {de ce

créneau ou d'autres secteurs}. Afin de tirer avantage d'externalités positives offerte

par ce pays ;

Ø La position géographique : le rapprochement géographique entre le pays émetteur

De l'investissement direct étranger (IDE), et le pays cible joue en faveur de

l'allègement des couts de transition des matériels logistiques et humaines nécessaires

pour la réalisation des projets.

En plus des facteurs cités plus hauts, il existe d'autres facteurs susceptibles d'exercer

un effet déterminant pour les (IDE), à savoir :

Ø La proximité culturelle et linguistique ;

Ø La stabilité sécuritaire et la maturité politique {un processus démocratique}.

Dans le tableau ci-après la (CNUCED) schématise les principaux déterminants du

pays hôte pour l'investissement direct étranger (IDE)

14

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Tableau N° 02 : Déterminants du pays hôte pour l'investissement direct étranger (IDE)

Source : CNUCED / World investment report / Trends and determinant / 1998 / page N° 91

15

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Section N° 02: les Théories explicatives de l'investissement direct étranger

Le vocabulaire économique suggère plusieurs approches et analyses sur les motifs

de l'investissement direct (IDE), mais jusqu' à nos jours il n'était pas à la porté des

théoriciens de l'économie internationale de développer une théorie exhaustive. La question

qui se pose est la suivante: quelles sont les raisons qui poussent les firmes à devenir

des multinationales et à investir à l'étranger ?

La première réponse sur cette question est donnée par :

01-1 : la théorie de l'avantage comparatif

La théorie de Hecksher-Ohlin, se fonde sur une série d'hypothèses :

-Régime de concurrence parfaite sur les marchés des produits et facteurs ; -Immobilité

internationale des facteurs de production ; -Les équations de production sont identiques

dans les deux pays coéchangistes ; -L'information technologique sur les produits se

apparaitre comme libre et disponible.

Dans cette théorie, aux hypothèses si restrictives, il n'y aurait place pour les

transactions internationales et qui seraient déterminées par les coûts comparatifs. Il n'est

pas encore question d'investissement direct à l'étranger(IDE). Le stock d'information étant

supposé être libre, aucune firme dans un pays donné ne possède un avantage supérieur

de connaissance pour lui permettre de concurrencer les firmes d'un autre pays. L'échange

se fonde sur les prix relatifs des biens, il joue le rôle d'un alternative partiel au libre

mouvement des facteurs.

01-1-1 : l'approche en terme industrielle

Cette théorie a été développé par : Stephen Hymer 13 en 1968. Celle-ci soutient

que. Si une entreprise s'implante à l'étranger, c'est pour y exploiter un avantage spécifique.

Cet avantage peut-être d'ordre technologique, managérial, commercial au financier, ou un

_______________________________________________________________________________

13 :jean louis-Mucchielli / Multinationales et mondialisation / édition seuil / Mai 1998 / page N° 122

16

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

avantage liée à la taille de l'entreprise. Nous détaillons ci-après les avantages spécifiques

de l'entreprise :

1) Les savoirs technologiques : sont nécessaire pour l'élaboration des programmes de

recherche et de développement, ainsi que les innovations organisationnelles sont inclus dans

Les savoir tacite ;

2) Les avantages liés à la marque : contribuent à la constitution d'une bonne réputation

de l'entreprise, qui dépend de la qualité respectable des produits fabriqués à l'intérieur de la

firme, mais aussi du faire savoir {marketing}.

3) Les avantages liée aux capacités financières  de la firme : elles sont regrouper dans

les caractéristiques de taille de entreprise. C'est un moyen pour procurer la fiabilité

nécessaire et d'entretenir des contacts fabuleux. En plus de  faire : de la recherche &

développement, cela va créer un avantage technologique permettant à la firme de négocier

en position de force avec les fournisseurs locaux. Faire une compagne publicitaire à grande

échelle, produire en grande quantité. Permet aussi à la firme de réaliser des économies

d'échelle.

01-1-2 : l'approche d'indépendances oligopolistiques

Cette approche se fonde sur les avantages monopolistiques dus à l'imperfection

des marchés qu'au comportement des firmes les unes par rapport aux autres.

Ils revêtent généralement deux formes : stratégies de défense et les stratégies de

coopération. Les stratégies de défense se fondent sur le fait que, les firmes oligopolistiques

ne peuvent ignorer les activités de leurs concurrentes. Notamment, en matière de leur

investissement dans des pays étrangers. En plus, l'investissement direct à l'étranger devient

L'un des instruments du jeu, qui se déroulent entre grandes entreprises antagonistes à

l'intérieur d'une structure de marché oligopolistique.

L'autre figure de modèle d'interdépendance oligopolistique, réside dans la stratégie

17

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

de coopération entre firmes : accords de partage de marché, exploitation en association de

certains marchés extérieurs.

02-2 : la théorie de l'information

Il est évident que, l'information sous ses diverses formes de savoir et spécifiquement

la conception de produit, suppose des moyens pour son progrès. Ce qui pose profondément

la fracture du financement de la recherche et du développement. Pourtant deux grands

genres d'informations peuvent être soulignés : les informations technologiques et les

informations de commercialisation :

- Pour la première {inf., technologique} : celle - ci pose les questions de l'invention,

de l'innovation, de la science fondamentale et celle appliquée à la protection des découvertes

de l'obsolescence, de contrefaçon etc.

- Pour la deuxième {inf. Commerciale}, celle-ci se référent plutôt aux questions ayant

trait à l'adaptation du nouveau produit ou du nouveau processus de production aux

conditions du marché et aux recherches fondés sur la communication directe des

informations à la clientèles.

02-3 : la théorie de la localisation

Cette théorie tente à révéler les variables spécifiques de localisation des

èntreprises à l'étranger. Ces variables ont trait au coût des facteurs de production, à la

structure de marché et aux mesures interventionnistes de l'état. Parmi les variables de coût

susceptible d'influencer davantage la localisation, cette dernière retient grandement le coût du

travail et le coût de déplacement des produits ou des facteurs. Par conséquent, les lacunes

dans le marché international du travail entraînent souvent la localisation du processus de

production à l'étranger, de l'autre coté. Celle de la demande, la dimension et la croissance

du marché sont les déterminants majeurs de la localisation extérieure. C'est à dire, l'entreprise

cherche à la fois la dimension et les possibilités de croissance du marché en vue de

18

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

connaître si elle peut tirer avantage des économies d'échelle. Cependant la politique du

pays cibles peut rectifier les délocalisation, les moyens dont disposent les gouvernements.

Concernant, l'application de mesures d'incitation des investissements étrangers {avantages

fiscaux, climat des affaires etc.}.

02-4 : la théorie de portefeuille

Tout en ajoutant le facteur d'incertitude dans la décision de l'entreprise. En effet

Le rendement et le risque constituent les déterminants fondamentaux du triage de

L'investissement optimal. Cette théorie pose la question suivante : dans quelle mesure

L'investissement direct étranger (IDE) trouve-t-il sa signification ?

La réponse à cette question est la suivante : l'investissement direct étranger

permet d'atténuer les risques d'une firmes grâce à un grande diversification de ses actifs

{Logique de portefeuille} pour cette théorie. L'investissement direct étranger n'est pas le seul

déterminant du portefeuille efficient {approche d'équilibre optimal entre l'aléa et rendement}.

Mais il joue un rôle indéniable dans la recherche d'une décision optimale de la part de

L'investisseur, c'est dans une telle perspective que l'investissement direct étranger s'avérer

comme la propagande de diversification des actifs, un dispositif qui concoure à équilibrer

les risques avec la préférence pour la liquidité. Lorsqu'une entreprise désire vendre un

produit elle avait le choix entre : le fabriquer elle même ou faire appel à des

concessionnaires étrangers. Ce comportement d'achat ou de fabrication se trouve également

dans l'attitude de l'entreprise multinationale, en profit du recours à la production au lieu

de l'achat sur le marché. coasse14 dit : la difficulté de trouver les vrais prix de marché

{le juste prix} : le coût de négociation et de conclusion de contrats d'échange pour chaque

transaction ayant lieu sur le marché : la fluctuation des prix sur le marché ne permet pas

souvent de passer des contrats à long terme pour l'offre de produits et services

_______________________________________________________________________________

14 : Ghertman Michel / Les Multinationales / èditions Bouchene / 3ème Editions / Août / 1988 / page N° 34

19

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

{l'intervention de l'état sur les transaction de marché sous forme de fiscalité ou de

quotas}. Selon R,coasse, les indicateurs qui permettent à une entreprise de recourir à la

production directe ou à l'approvisionnement auprès du marché sont, les coûts de

transaction et l'organisation hiérarchique de la production. Face à ces coûts de transaction,

les avantages de l'internationalisation {Organisation hiérarchique de la production} se

trouvent être : la facilitation de la prise de décision séquentielle et adaptative, la réduction

de l'incertitude etc. Cependant l'entreprise multinationale peut être considérée comme étant

une alternative au marché et est mise en place dans le but de maximiser le profit pour les

unités de production interdépendantes et localisées dans différents pays.

02-5: la théorie de cycle de vie du produit

Vernon {1966 et 1979}15 reposant sur le cycle de vie des produits, pour expliquer

l'investissement direct à étranger (IDE) dans la période de lancement, le bien n'est pas

standardisé et il est consommé par des agents à haut revenus dans un pays riche. La

période suivante qui correspond à l'étape de maturité le bien est fabriqué par une grand

quantité , ce qui entraîne une diminution de son coût unitaire { les biens sont alors exportés

vers d'autres pays développés avant d'être produits sur place par des représentants de la

maison mère} cette phase permet de contourner les contraintes douanières et administratifs

et de mieux faire face devant les producteurs locaux potentiels. C'est dans la troisième

phase du cycle que la délocalisation vers les pays en progression peut se faire si l'élasticité

des prix de la demande16 est forte et si le processus de fabrication du produit est intensif

en main d'oeuvre. La faible charge du travail dans ces pays engendre. En effet, une

atténuation du prix du bien.

_______________________________________________________________________________

15 : Vernon Raymond / Investissement internationale et la commerce extérieure / page N° 190 / 2007

16 : le coefficient d'élasticité prix de la demande (e), se représente comme suit : e = ?Q/ Q = - ?Q = p

?p/ p ?p Q

?Q : représente la variation de la quantité des marchandises demandée engendrée par une variation de son pris ?p

20

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Tableau N°03 : Phase du cycle du produit et mode de pénétration des marchés étrangers

Produit croissance maturité déclin

Pays pays leader pays développé pays en développement

Suiveur

Structure technologie / oligopole travail peu qualifié/ concurrence

De marché

Mode de Exportation investissement licence / sous traitence

pénétration direct

Source : J.L.Mucchielli .relations économiques internationales .paris Hachtte. 1994

Figure N°01 : Courbe de cycle de vie de produit

Source: WWW. Wikipedia. Org

21

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

02-6 : la théorie éclectique ou le paradigme (OLI)

Rédigé par John. H Dunnin 17 au début des années quatre vingt. Cette théorie

fusionne plusieurs approches en vue d'expliquer les motifs qui exhortent une entreprise à

transférer leur activité vers un pays tiers. Selon l'auteur la quantité produite, la répartition

géographique et l'organisation universelles des activités de production demeure tributaire

des éléments (avantages) ci-après :

-Les avantages spécifiques de l'entreprise (O= Ownership). {Propriété/ Technologie/

Information/ Capital humain/ Marketing} la firme détient un actif intangible par exemple un

droit de propriété sur une innovation ;

-Ceux découlant de la localisation dans certains pays (L=Localisation) avantage à

se localiser à l'étranger en fonction de la distance entre ses marchés et en fonction des

politiques publiques en matière de régulation des échanges extérieurs{droits de douane} et de

taxation du capital ;

-Ceux issus de l'internalisation des transactions au sein de l'entreprise

(I=Internalization) la firme dispose d'un intérêt à internaliser un certain nombre de ses

Activités. Lorsqu'une firme dispose de ces trois types, elle a intérêt à investir à l'étranger. 

Quand elle ne possède que l'avantage ( O et I), elle a intérêt à garantir une conquête des

marchés étrangers par l'exportation de ses biens. Si elle ne dispose que de l'avantage (O)

elle a intérêt à vendre une licence. Selon J.Dunning, l'évolution des trois types d'avantages

(OLI) peut expliquer l'évolution des (IDE) pour chaque pays.

Tableau N°04 : Paradigme OLI et modes de pénétration des marchés étrangers

Modes de pénétration avantages

des marchés étrangers O L I

Investissement direct + + +

Exportation + - +

Vente de licence + - -

Source: J. Dunning / multinational enterprises and the global economy reading / mass

/ Addison-Wesley/ 1993.

_______________________________________________________________________________

17:John H Dunning /l'approche èclectique / page N°09 / 1980

22

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Figure N° 02: les (IDE) dans le paradigme (OLI)

La firme possède des avantages spécifiques qui lui

Permettent de développer des avantages

Est-ce que c'est profitable de conserver

Le contrôle de cet avantage

Internalise

L'avantage

Vend, donne

Une licence ou

Laisse tomber

L'avantage

Oui

Non

Est-ce que c'est plus profitable

D'investir directement dans le

Pays d'accueil ou d'exporter

Non

Oui

Investissements directs à l'étranger

Exporter

Source : Eric jasmin / nouvelle économie et firmes multinationales / les enjeux théoriques et analytiques : le paradigme éclectique / page N°15

23

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Ces diverses théories reflètent la diversité et l'instabilité des critères auxquels

obéissent les investissements directs étrangers.

Section N° 03 : Les firmes multinationales

Selon les statistiques de la CNUCED, il existe aujourd'hui dans le monde

80000 entreprises dites multinationales étrangères. Elles procurent le 2/3 du commerce mondial

et embauchent la totalité de la main d'ouvre locale dans les pays industrialisés. IL nous reste

à connaitre maintenant :

Ø Qu'est ce que une firme multinationale ?

Ø Quels sont les critères qui permettent de dire que cette entreprise est multinationale?

03-1 : définitions de la firme multinationale

La première définition que l'ONU avait édictée en 1974, présentait la firme

multinationale comme étant : « une entreprise comprenant des entités dans deux pays ou

plus quelles que soient les formes légales et les champs d'activités de ces entités, qui

opère dans la logique d'un système de décisions permettant des politiques cohérents et

une stratégie commune, dirigé par un ou plusieurs centres de décision, dans laquelle les

entités sont tellement liées, par des liens d'appartenance ou autres, qu'une ou plus d'entres

elles peuvent exercer une influence significative sur l'activité des autres, en particulier par

le partage de connaissances, de ressources et de responsabilités» 18.

Cependant, J.L.Muccielli qualifier qu'une firme multinationale : est «une entreprise

qui possède au moins une unité de production à l'étranger»19.

Ainsi, les organisations internationales comme l'OCDE et le (CNUCED) ont opté

pour une définition différente, plus extensive, elles qualifient de multinationale : « tout

entreprise qui, indépendamment de sa forme juridique particulier, exerce un contrôle direct

_______________________________________________________________________________

18 : ONU 1984

19 : jean - louis Mucchilli / Multinationales et mondialisations / éditions du seuil / [1998] /page N° 18

24

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

ou indirect sur les actifs possédés par une ou plusieurs autres entreprises situées dans

des pays différents de celui ou cette entreprise a installé son siège social» 20 .

Une entreprise multinationale : «est une entreprise contrôlée par un investisseur

étranger groupe étranger ou entreprise maison mère ayant ou moins une filiale à l'étranger»21.

Devant l'inconstance des définitions. Nombreuses qui préfèrent  raisonner en

termes de multinationalisation d'entreprise qui regroupe les éléments suivants :

-son activité se développe dans au moins un autre pays que son pays d'origine ; 

-sa stratégie n'est plus centrée sur ce dernier.

En plus, l'ONU avait développé un indice (XNAL) NB en pourcentage (%), qui

représente la moyenne des trois rapports sus-indiqué :

Ø ratio des actifs possédés à l'étranger sur les actifs totaux {hors investissements de

portefeuille} ; 

Ø ratio de l'emploi à l'étranger sur l'emploi total ;

Ø ratio des ventes réalisées à l'étranger sur les ventes totales de la firme.

En résumé une firme est dite multinationale, lorsqu'elle exécute un investissement

direct à l'étranger, c'est-à-dire une prise de participation dans le capital d'une entreprise.

soit la délocalisation d'une unité de production vers l'extérieur.

03-2 : les modèles de la firme multinationale

Les formes prises par les sociétés multinationales se diversifient entre les formes

classiques relation {maison mère filiale et celle de réseaux}. Nous abordons dans les sous

sections suivants les fameux modèles du (FMN), à savoir :

03-2-1 : la sous-traitance internationale {Off shoring}

____________________________________________________________________

20: (CNUCED) 2004 /. World investment report / page N°375

21: d'après (INSEE) / institut national de la statistique et des études économiques {France}

NB: l'indice (XNAL) reflète la transnationalitè de la firme sur la base des trois ratios susmentionnés plus haut

25

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Est un contrat entre une firme donneur d'ordre et une autre entreprise {Sous-

traitant}. Il peut s'agir de conception, de transformation, de fabrication, de construction etc.

ou peuvent prendre la forme de collaboration dans le domaine des services ; études de

projets comptabilité,... le sous-traitant, produit de semi-produits, afin de délivrer au contractant

qui est souvent une firme locale pour l'utiliser comme input dans le produit final. Les

opérations de sous-traitance internationale peuvent prendre les trois formes suivantes :

Ø La sous-traitance internationale ordinaire : elle concerne des produits dont la technologie

de production est banalisée et ne nécessite aucune spécification particulière autre

que des normes industrielles connues de toutes les entreprises d'un secteur ;

Ø La sous-traitance internationale sur spécifications propres : dans ce cas la firme donneur

d'ordre indique de façon exacte les caractéristiques du produit qu'elle fait fabriquer ;

Ø La production sous la marque du donneur d'ordre ; c'est une variante des deux

types précédentes, à laquelle s'ajoute la disparition de la mention du sous traitant.

Cependant, cette dernière est largement utilisée dans la grande distribution.

03-2-2: la production internationale sous licence

C'est un contrat entre une firme étrangère et une entreprise locale, elle prendre

la forme des accords entre deux parties. Selon lequel le cessionnaire offre la possibilité à

l'entreprise domestique d'utiliser la technologie développée par ladite firme multinationale.

pour une durée limitée. Nous pouvons distinguer les marques de fabriques, les désignes,

les brevets. Néanmoins, les accords de production sous licence prendre vont quant à eux

trois formes :

Ø La licence non exclusive : le fournisseur de licence se réserve le droit d'utiliser la

propriété sous licence et d'octroyer des licences supplémentaires à des tiers ;

Ø La licence unique : le fournisseur de licence accepte de ne pas octroyer d'autres

licences à d'autres tiers que l'unique tiers bénéficiaire, mais se réserve le droit

26

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

d'utiliser la propriété sous licence ;

Ø la licence exclusive : le fournisseur de licence ne peut octroyer de licence à des tiers,

ni utiliser la propriété sous licence.

03-2-3 : les contrats de transferts de technologie

Elle existe dans toute l'opération, qu'une multinationale vient de développer dans

un pays tiers. Surtout les transactions qui à pour but d'installer des équipements de haut

Technologie. Ces accords prennent la forme d'assistance technique de formation avec le

temps, ce transfert de technologie va aboutie à l'augmentation de niveau technologique de

la firme locale.

03-2-4 : les contrats de partage de production

Un contrat de partage de production consiste pour une firme multinationale à

proposer ses connaissances, à une entreprise qui ne maîtrisant pas ce genre d'opération

complexe. En contrepartie, la production finale est partagée suivant un contrat, ou les parts

sont déterminés auparavant.

03-2-5: les joint ventures internationales

C'est une sorte de partenariat constitué par deux ou plusieurs parties dans le but

d'engager une activité économique commune. Partagent les risques, les bénéfices et la

gestion de l'entité nouvellement créé. On distingue trois formes de joint venture selon

le domaine d'activité des partenaires :

Ø Les (JV) de production : concerne le montage complet des produits de haute technologie 

Ø Les (JV) de recherche et développement (RD) : qui servent à réduire les coûts de

recherche d'un projet important. Portant sur un produit ou un processus nouveau

{Moteur. Processeur, etc.} ;

Ø les jointes ventures financières : sont des holdings qui regroupent et gèrent les parts

de chacune : {gestion des parts de chacune des partenaires d'une (JVI)}.

27

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

03-2-6 : l'alliance stratégique

Est une sorte de partenariat entre deux ou plusieurs firmes rivales qui optèrent

d'effectuer un travail commun ou un projet prédéterminé au début. Les associés mettent

en commun leurs savoir-faire et compétences afin de concrétiser le projet visé sur terrain.

Ce type d'investissement nécessite l'appropriation et l'harmonisation des cadres

Managériaux . La convention cadre circonscrire les devoirs et les responsabilités de chacun

l'alliance stratégique peut revêtir trois formes distinctives :

L'alliance complémentaire :

Ce type est recommandé dans les cas ou les associés possèdent des compétences

différentes. S'allier pour profiter des synergies entre eux. Le but est de valoriser la

complémentarité des apports afin de surpasser la compétitivité par différentiations ;

L'alliance d'intégration commune :

Le but de ce type d'alliance est de réaliser des économies d'échelle sur une

certaine phase de processus de production, celle-ci intéresse généralement les entreprises

activant dans la même branche d'activité.

L'alliance pseudo-concentration :

Il s'agit d'une alliance qui touche les firmes alliées progressent, fabriquant

et vendent un bien. Cette alliance supervise la chaine de valeur des entreprises mets-en

commun.

Le but d'après la mise en relief des entreprises dans une alliance stratégique, est

de permettre aux associés de réaliser un objectif commun, qu'ils ne pourraient jamais

atteindre sans l'alliance.

La figure dans la page suivante, nous montre les différentes formes de sociétés

multinationales (STN) dans les pays d'accueil sur la base du pourcentage de capital détenu

par l'investisseur.

28

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Figure  N°03 : Les différentes formes prises par les investissements directs vers l'étranger

Source : Jean-Louis Mucchielli / OUV. Cité / page N° 373 /

29

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

03-3 les stratégies de la firme multinationale

Les stratégies poursuivies par les firmes multinationales (FMN) pour contourner les

barrières en entrée aux marchés étrangers, variant entre les stratégies de pénétration verticale,

horizontale et globale.

03-3-1 : la stratégie horizontale

La firme multinationale procède à une intégration horizontale, lorsque les avantages

Comparatives22 à s'implanter à proximité des consommateurs sont proportionnellement élevées

par rapport aux avantages liés à la concentration des activités. L'entreprise multinationale

préfère donc d'implanter plusieurs sites de productions {filiales relais} pour approvisionner

les marchés locaux. Ces filiales profitant d'assistance technique des firmes multinationales

surtout sur le plan de transfert de technologie. La stratégie d'intégration horizontale vise

donc la conquête dés marchés étranger, à condition que le niveau économique de pays

cible soit au même niveau économique que le pays émetteur d'investissement direct étranger

Ou les pays mis en relation produisent la même gamme des produits. On peut déduire que

la stratégie d'intégration horizontale favorise donc la division internationale du travail (DI T) 23

03-3-2 : la stratégie d'intégration verticale

Cette dernière intéresse les flux d'investissements dirigés vers les pays Nord-Sud

Exclusivement les pays les moins développés, celui-ci n'investissent pas dans les pays de la

triade24 et on n'est plus dans un cadre de flux à double sens. Selon la théorie du commerce

_______________________________________________________________________________

22 : il est à noter que les avantages comparatifs proviennent des innovations technologiques la dotation d'une

marque ou une bon réputation, ou offrez par la structure de marché elle-même, comme la situation de

Concurrence monopolistique.

23 : (DIT) Division internationale du travail, signifie que chaque pays se spécialise dans un secteur d'activité

selon les potentiels qu'elle procure :{ naturel, savoir faire etc.}

24 : On entend par les pays de triade ; les états unis, le japon, l'Europe

30

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

international, cette stratégie est basée principalement sur le commerce inter- branche25. Les

différences de dotation en facteurs {Capital/ Travail} 26 et les avantages comparatifs des pays

jouent un rôle très important dans l'explication des (IDE) verticaux. Les filiales de

production sont étroitement spécialisées le choix de leur localisation visant à faire coïncider

leur fonction de production avec les dotations factorielles des pays d'accueils et un niveau

acceptable des institutions.

C'est le cas des entreprises qui cherchent à réduire au minimum ses coûts de

productions. Elles profitent ainsi, des différences de coûts des facteurs et essentiellement des

coûts de main d'oeuvre. Elles placent la partie de la chaîne de production qui soit

relativement intensive en facteur travail dans les pays où les coûts de main d'oeuvre sont

relativement faibles. La qualification de cette main d'oeuvre a évolué dans le temps. Avant

on cherchait une main d'oeuvre non qualifiée à coûts insignifiants. Actuellement les

multinationales exigent au-delà d'un certain degré de qualification minimum, une certaine

stabilité politique et institutionnelle. Les pays offrant le meilleur rapport qualification /

coûts et stabilité politique seront dés lors, les plus convoités. . La stratégie verticale

_______________________________________________________________________________

25 : commerce interbranche : est la partie des échanges internationaux qui a lieu entre les branches de

l'industrie ou des services. En d'autres termes, le commerce interbranches d'un pays correspond aux exportations

et importations de produits appartenant à des branches différentes.

26 : on entend par la différence en dotations de facteurs de production, Lorsqu'un pays et relativement

Abondant en travail et un autre relativement abondant en capital. Les flux d'échange entre eux sont tels

Que le pays relativement abondant en travail exporte des biens relativement intensifs en travail et que le

Pays relativement abondant en capital exporte des biens relativement intensifs en capital. Ainsi si l'on

compare deux industries .on dira que l'industrie relativement intensive en travail est celle qui a au niveau

du processus de production le rapport capital/travail le plus faible et l'industrie relativement intensive en

capital est celle qui au rapport capital/travail élève.

31

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

diffuse donc la division internationale du processus productif entre les filiales (DIPP) 27.

03-3-3 : la stratégie d'intégration globale

L'internationalisation des firmes constitue un nouveau moyen de réduction de coûts

de transactions {diminutions des risques d'attitude stratégique}. Les (STN) veulent réduire

les frais fixe et leurs apports par l'externalisation d'un certain nombre de taches qui étaient

précédemment dirigés par la société mère. Cette dernière demande l'aide d'un sous-traitant,

au lieu de faire fonctionner la filiale par elle-même. Elles s'organisent en firmes réseaux,

ou constituant une alliance stratégique. La figure ci-jointe, nous montre les stratégies adoptées

par les sociétés multinationales(STN) sur la base des avantages comparatifs du pays hôte.

Figure N° 04: Les stratégies menées par les firmes multinationales (FMN).

Source : http : // www. univ-evry.fr / labos / gerpisa /

_______________________________________________________________________________

27: (DIPP) Signifie décomposition de différents stades de la production d'un produit entre plusieurs pays

afin d'en diminuer le coût

32

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

03-4 : les caractéristiques, les avantages et les inconvénients des (FMN)

Les activités des firmes multinationales dans les pays d'accueils n'arrêtent pas de

ressusciter la polémique. Certains {Anti-Multinationales} voient ces entreprises comme un outil

aux mains des pays occidentaux, utilisés pour imposer la vision de ces pays. D'autres

{Pro-Multinationales} considèrent que, les (STN) sont la locomotive de développement et de

croissance et d'emploi.

03-4-1 : les caractéristiques des firmes multinationales (FMN)

Nombreux sont les appellations données aux entreprises multinationales à savoir :

{firmes multinationales (FMN), sociétés transnationale (STN), entreprises transfrontalière etc.}.

Alors que ils partageant les mêmes caractéristiques et le même rôle. La question qui est

posée : Est- ce que le facteur de nationalité est le seul trait distinctif ou il y- a d'autres

particularités ?

Il y-a trois aspects qu'on peut utiliser pour rendre évident les caractères des (FMN):

1) l'aspect économique et financière et managérial

-Elles ont une perspective universelle des marchés et de compétitivité ;

-Elles ont la capacité de contrôler leurs activités à l'échelon du globe ;

-Elles possèdent des capacités financières colossales ;

-Elles embauchent les meilleurs gestionnaires dans le monde ;

-Elles organisent en filiales - réseaux dans les moments de crises.

2) l'aspect linguistique et culturel :

Les firmes multinationales sont reconnues généralement, par la diversité ethnique et

linguistique avec la prédominance de multinationales Américaines.

3) l'aspect historique et technologique :

-elles sont des entreprises qui ont une grande expérience dans leurs domaines d'activités,

appartenant aux pays industrialisés : {USA, Canada, l'Europe occidentale, japon}, elles

33

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

opèrent dans des segments à haute technologie.

03-4-2 : les avantages et les inconvénients des firmes multinationales (FMN)

L'apport positif des firmes multinationales, est incontestable, puisque elles concurrent

à la transfert de la technologie aux entreprises domestique : « pour la littérature économique,

Les transferts de technologies sont peut-être principal mécanismes pour lequel la présence

de sociétés étrangères peut avoir des externalités positives dans l'économie d'accueil en

développement, les entreprises multinationale source d'activités de recherche et de

développement (R&D), dans le monde développé et le niveau de technologie est

généralement plus élevé que celui des pays en développement, de sorte qu'elles sont en

mesure de générer de très importants retombées technologiques, néanmoins, le rôle jouè par

les entreprises multinationales pour faciliter ces retombées varie selon le contexte et selon

Les secteurs»28 ceux-ci se transforment en gains de productivité ;

Ø les (STN ) améliorent les chances d'exportations de l'entreprise du pays hôte ;

Ø les entreprises multinationales permettent la création des emplois de qualité et de fait

L'absorption de chômage ;

Ø les (FMN) offrent une meilleure condition de travail et de meilleurs salaires que

leurs concurrents locaux ;

Ø les entreprises locales peuvent acquérir des connaissances au contact des (FMN) avec

lesquelles elles collaborent dans la chaîne de valeur ; « l'IDE a la possibilité de

dynamiser sensiblement le développement des entreprises dans les pays d'accueil, au

niveau de l'entreprise dans laquelle s'opère l'investissement étranger, on constat

l'exploitation de synergies avec l'entreprise multinationale qui assure l'investissement,

des efforts pour améliorer l'efficience et réduire les coûts, et le développement

d'activités nouvelles, de plus, on peut constater des gains d'efficience dans des

_______________________________________________________________________________

28 : OCDE / synthèse / OUV citée  / page N°14

34

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

entreprises sans lien véritable avec l'entreprise directement concernée par des effets

de démonstration et d'autres externalité analogues à celles observées au niveau de

la technologie et du capital humain, les données disponibles font apparaître une nette

amélioration de l'efficience économique dans les entreprises achetées par des

entreprises multinationales quoique à degrés variables selon les pays et les secteurs,

c'est dans les industries ou il est possible de réaliser des économies d'échelle que

les améliorations sont le plus évidentes, dans ce cas particulier l'absorption d'une

entreprise individuelle dans une entité plus vaste se traduit généralement par

d'importants gains d'efficience» 29

Ø la présence des firmes multinationales, aide au déchaînement de la concurrence :

«L'IDE, et la présence d'entreprises multinationales peuvent avoir une forte influence

sur la concurrence dans les pays d'accueil, la présence d'entreprises étrangères

peut favoriser largement le développement économique en stimulant la concurrence

au niveau local, ce qui peut se traduire au bout du temps par une amélioration de

la productivité 30, une baisse des prix, et une affectation plus efficiente des

ressources, ...» 31

Ø La prise de contrôle des entreprises nationales par les (STN) se traduit globalement par

des améliorations bénéfiques des modes de gouvernance et de gestion, permettant de

trouver un équilibre entre les compétences étrangères et leurs homologues locaux

Ø Les dividendes et prestations versées par les (STN) fructifient la fiscalité du pays hôte 

_______________________________________________________________________________

29 : (OCDE) / synthèse / OUV. Citée / page N° 20

30 : la productivité ; est le rapport entre la production d'un bien ou d'un service, et l'ensemble des intrants

nécessaires pour le produire, elle constitue, en fait, une mesure de l'efficacité avec laquelle une économie

Met à profit les ressources don elle dispose pour fabriquer les biens ou offrir des services.

31 : (OCDE) / l'investissement direct étranger au service de développement / page N° 18

35

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Ø La présence des firmes multinationales peut favoriser la consolidation du tissu social

des pays hôtes et l'amélioration de la législation régissant les travailleurs, à travers le

respect des normes internationales {les droits des ouvriers}.

par conséquent, tous ces effets positifs devraient soutenir la croissance économique à long

terme. En revanche, pour certains, les activités des firmes multinationales sont très

controversées. Ils ont accusés les (STN) par les dépassements suivants :

Ø les (FMN) ne respectent pas les droits des travailleurs, puisqu'elles profitent des

bas salaires et des mauvaises conditions de travail ;

Ø les firmes multinationales peuvent conduire à l'éviction des entreprises locales ;

Ø les (STN) polluent l'environnement ;

Ø les (FMN) collaborent avec des régimes dictatures ;

Ø les (STN) s'installent pour bénéficier des avantages comparatifs .puis une fois faite

se retirent.

Après avoir dénombré les inconvénients et les avantages des firmes multinationales, et

leurs répercussions sur les pays d'accueils. Nous passons maintenant à l'étude des théories

de la croissance et leurs interactions avec les (IDE). Le tableau dans la page suivante

permet de suivre l'évolution chronologique de ces théories.

36

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Tableau N°05 : comparaison entre les Modèles de la croissance économique à long terme

Les théories de la croissance

Origine de la croissance

Caractéristiques

Adam Smith (1723-1790)

Division du travail

Croissance illimitée

David Ricardo (1772-1823)

Réinvestissement productif de surplus

Croissance limité en raison du rendement décroissant des terres

Robert Malthus (1766-1834)

Réinvestissement productif de surplus

Croissance limité en raison de la loi de la population

Karl Marx (1818-1883)

Accumulation du capital

Croissance limitée dans le mode de production capitaliste {baisse tendancielle du taux du profit}

Joseph Schumpeter (1911-1939)

Grappes d'innovation

Instabilité de la croissance {cycle de type Kondratiev}

R. Harrod (1939), E Domar (1946) :

Modèle post keynésien

Le taux de croissance est fonction du rapport entre le taux d'épargne et le taux d'investissement

Instabilité de la croissance

R.M.Solow :

Modèle nèoclassique (1956)

La population et le progrès technique sont : exogènes

Caractère transitoire de la croissance en absence de progrès technique

Modèle du club de Rome :

Ressources naturelles

Croissance finie en raison de l'explosion démographique, de la pollution et de la consommation énergétique

Théorie de la régulation

Articulation entre régime de productivité et régime de demande

Diversité dans le temps et l'espace des types de croissance

Thèories de la croissance endogène : P. Römer (1986), R.Barro (1990), L. Lucas (1988)

Capital physique, technologie,

Capital humain, capital public, intermédiaires financiers

Caractère endogène de la croissance, Réhabilitation du rôle de l'état, prise en compte d'histoire

Modèle des districts industriels : G .Becattini(1991)

Forme d'organisation industrielle et territoriale

Explication des inégalités régionales de la croissance

Source : Arnaud diemer / Théories de la croissance endogène et principe de Con/ Page N° 02

37

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Section N° 04 : les (IDE) et les modèles de croissance économique

La croissance économique a été rendue faisable par le biais de l'investissement direct

ètranger (IDE), à travers l'accroissement des avantages de productivité des moyens de

production , liés aux effets d'entrainements. Nous traitons dans cette section les théories de

croissance économique, mais nous focalisant notre attention particulièrement sur les modèles

de croissance intègrent les effets engendrés par les (IDE).

04-1 : Les théories de la croissance économique limitée {pessimisme}

Les théoriciens de l'école classique  : {Adam Smith (1723-1790), David Ricardo

(1772-1823), Thomas Robert Malthus (1766-1834)}, pensaient qu'aucune croissance ne pouvait

ètre éternellement. Cela veut dire que toute production devrait être obligatoirement tendre

vers un état stationnaire.

04-1-1/ La division de travail de « Adam Smith »

Pour Adam Smith, la croissance pourrait être ininterrompue grâce aux retombées de

la productivité induite par la division du travail. Selon Adam Smith, les gains de la division

du travail sont énormes à savoir :

-l'accroissement de la dextérité par la spécialisation (industrie d'épingle) ;

-gains de temps ( diminution des pertes dues au passage d'une tache à l'autre ;

-progrès technique par l'invention des ustensiles ;

04-1-2/ L'état stationnaire de «David Ricardo»

Selon D. Ricardo : « l'augmentation de la population nécessite une augmentation de la

production agricole, mais les nouvelles terres mises en culture sont soumises aux rendements

décroissants. Le cout de production et donc le prix des denrées alimentaires augmentent» 32.

il en résulte que, la croissance est gouvernée par le principe de rendement décroissant {la

terre est le seule facteur rare}.

_______________________________________________________________________________

32 : Alain Samuelson / Les grands courants de la pensée économique  / page N°77 / OPU / 1993

38

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Les rendements décroissants la baisse tendancielle du taux de profit

Blocage de processus d'accumulation qui conduit à un état stationnaire 33

04-1-3 / La loi de la population de « Robert Thomas Malthus»

Alors que, Thomas Robert Malthus, donne plus d'importance au facteur humain

pour accroitre la production. Ce qui nous confirme sa loi de la population selon laquelle la

population tend d'augmenter selon une progression géométrique alors que les moyens de

survie s'accroissent selon une progression arithmétique. Malthus souligne que la croissance

économique va apparaitre limitée par l'augmentation empressé de la foule humanitaire que

de la production.

04-1-4/ La théorie de « Karl Marx»

Pour Karl Marx {1818-1883}, la baisse tendancielle du taux de profit est au coeur de

l'analyse de la croissance à long terme, selon l'auteur l'accroissement de la composition

organique du capital mène automatiquement à la baisse du taux de profit, c'est-à-dire que

le taux de profit est égal au rapport entre la plus value et la totalité de capital. Autrement

dit, la composition organique du capital augmente vite, que la marge de plus value, ce qui

incite une tendance à la baisse du taux de profit. Dans l'optique de l'auteur les crises

du capitalisme sont possibles, contrairement à l'analyse classique, ces crises sont les

résultats de blocage de l'accumulation du capital qui résulte de la baisse de taux de

profit et une crise de débauchés, La formule de Marx prend la forme suivante 34 :

Taux de profit = pl pl

V____ = v____

C + V c +1

V V v

04-1-5/ Les modèles du «club de Rome»

_______________________________________________________________________________

33 : R.M .SOLOW /La théorie de la croissance endogène / page N° 134 /

34 : Alain Samuelson /OUV cité / page N° 394

39

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Selon les fidèles de ce paradigme, le jalonnement historique de la croissance économique

nous révèle : la croissance économique se pérennise, mais d'une façon instable, selon eux

la nature de la croissance économique, sont les ressources natures tels que :{l'eau, les

combustibles liquides et solides, les minéraux, etc.}. D'autre part la perspective de la

croissance est nul, à cause de l'augmentation de l'effectif de la population, et par

conséquent l'augmentation de la consommation et la pollution de la planète.

04-2 : les modèles de la croissance économique : «post keynésiens»

Juste après la crise de 1929, plusieurs économistes fondent leurs analyse économique à

long terme sur les règles et solutions apportées par l'économiste « Keynes». Nous abordons

ci-après deux modèles très importants, à savoir : le modèle « Harrod et Domar» et le modèle

« Robert et Solow».

04-2-1 / le modèle Harrod et Domar

Influencé par les travaux de l'économiste John Maynard Keynes (1883-1946). Harrod

et Domar en 1947, ont révélé que le taux de croissance économique [C] est fonction

du taux d'épargne [S] et le taux d'investissement en capital [I].

La formule de Harrod et Domar apparait comme suit : C=S /I 35

C'est-à-dire, la croissance est imputée à l'investissement productif, celui-ci est imputé

aussi à l'épargne. En effet, le gouvernement peut agir sur le taux de croissance économique

en encourageant l'épargne par l'augmentation du taux d'intérêt ou par les exonérations

fiscales. Ce modèle a mis l'accent sur l'instabilité de processus d'expansion des économies

04-2-2 / le modèle Robert et Solow (1956)

Ce modèle se base sur une fonction de production homogène de type Cobb-Douglas

à deux facteurs le travail [L] et le capital [C] , de sorte que la croissance économique [Y]

_______________________________________________________________________________

35 : Jean arrous  / les théories de la croissance / page N° 191

40

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

est égale : Y= (Cu, Lu-1) 36

Le modèle de Robert et Solow s'appuie sur l'hypothèse que les moyens de

production connaissent un rendement décroissent 37, et les moyens sont utilisé

efficacement. D'autre part le facteur technique sera qualifié comme un variable exogène,

Cela veut dire que le progrès technique n'explique pas la croissance, puisque celui-ci

ni pas le produit de croissance elle-même. Selon Robert et Solow, la croissance est

infini à condition que la population s'accroit et qu'il y ait de progrès technologique.

04-3 : Les approfondissements optimistes de la croissance économique

Il existe plusieurs approches concernant la vision optimistes de la croissance

èconomique, dont :

04-3-1 / le modèle « schumpetérienne», la destruction créatrice (1883-1950)

Pour Schumpeter, l'innovation est l'élément explicatif de la croissance économique à

long terme. Pour lui il est intéressent de distinguer entre la croissance de court terme et

la croissance à long terme, puisque dans la première cas les conditions de l'activité

économique sont déjà prédéterminé { il voit les facteurs de production comme des données}

alors que dans la seconde cas les conditions de l'activité économique se changent, les

agents économiques {entrepreneurs, administration, extérieur, ménages}, les technologies et

les débouchés se modifient. En distinguent cinq processus d'innovation : {biens, débouchés,

procèdes, matières premières, organisations des firmes}. Selon Schumpeter, l'innovation est

le catalyseur de croissance économique, parce qu'elle permet de changer la technologie

obsolète par d'autre moderne.

_______________________________________________________________________________

36 : R.M. Solow / OUV cité / page N°120

37 : sous influence de l'hypothèse de rendement décroissent. Solow a prouvé que la production par ouvrier

S'augmente avec le volume de capital par ouvrier, cela veut dire que la rentabilité du capital s'accentué et

Avec lui la potentialité d'une augmentation de rapport capital / main d'oeuvre, ce rapport rapproche d'une

Constante et la productivité cesse d'augmente.

41

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

04-3-2/ Le modèle du Kaldor {1956}

Selon l'auteur de ce modèle, le taux d'épargne (i) d'un état est une équation croissante

à l'égard des profits dans le revenu national (Y) car le propension à épargner des

capitalistes {propriétaires des capitaux} est supérieure à celle des salariés {les ouvriers}

de ce fait, le taux de croissance garanti ( s / v) devient une équation croissante du taux de

profit (i). À l'inverse une faible croissance économique, produit un état de sous -emploi

de plus une répartition des revenus plus agréable aux profits, cela accroit le taux

d'épargne donc la croissance économique. Le modèle de Kaldor s'écrit comme suit :

Le produit national est constitué : de salaires (W) et de profits (P) :

P = P . K = r.v

Y K Y

Autrement dit : L'épargne par la répartition des revenus, est une variable

d'ajustement {réallocation} qui permet une croissance économique stable à long terme.

04-4 : Les nouvelles théories de la croissance économique

Les nouvelles réflexions sur la croissance économique mises le point sur le caractère

cumulatif de la croissance. On retiendra dans cette section deux approches concernant la

croissance économique à long terme, à savoirs : 1) les théories de la croissance endogène,

et 2) Le modèle institutionnel de la croissance.

04-4-1 / Les théories de la croissance endogène

Selon les auteurs de la théorie de la croissance endogène à l'instar de {Paul Romer,

Robert Barro et Lucas}. Le progrès technique est endogène, c'est-à-dire que la croissance

èconomique produit par elle-même le développement technologique. Le modèle s'appui sur

l'hypothèse du rendement constant du capital et le modèle AK, qui est une équation de

production composée à partir des facteurs suivants : le facteur production (Y), le stock

de capital (K) et une constante (A).

42

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Le modèle s'écrit comme suit  38: ?y = A?K = A?k = ?K

Y Y AK K

Alors que la croissance économique valorise le capital humain à travers les externalités

induits {qualification, santé, éducation, ...}. L'investissement en capital public {transports,

(NTIC), ponts, routes,...} engendre des effets positifs sur toute la vie économique

04-4-2 / La nature institutionnelle de la croissance économique

Les auteurs de cette théorie de croissance tentent de trouver des réponses sur

deux questions cruciales à savoir : quels sont les retombés des institutions sur la croissance

èconomique et comment les institutions apparaissent-elles ?

Les auteurs de ce paradigme adoptent une approche microéconomique afin de trouver

des réponses fiables sur les problèmes posées. Tout en sauvegardant le cadre analytique

de la thèorie néoclassique des prix et son hypothèses fondamentales de la rareté, de la

compètitivitè.

Selon J-P. Touttut : «La notion d'institution économique recouvre l'ensemble des

organisations formelles et informelles et des législations qui encadrent le fonctionnement

des marchés. Le marché se présente lui-même comme une institution lorsque les transactions

privées sont insérées dans un réseau de conventions et de règle » 39 .

Le souci de révéler les origines de la performance économique, a conduit North l'un

des pionniers de la nouvelle économie institutionnelle à chercher dans les origines de la

croissance chez les néoclassiques, pour lui les institutions sont : «  l'ensemble de règles

formelles {constitutions, lois, règlements} et des contraintes informelles {normes de

comportement, conventions, codes de conduite}, auxquelles il ajoute les mécanismes visant

à assurer l'application de ces deux types de règles. Les institutions et la technologie

_______________________________________________________________________________

38 : Michel Bialès / Rèmi Leurion / jean-Luis Rivaud / L'essentiel sur l'économie / page N°333 / éditions Berti /2007

39 : Alain Beitone et autres / économie / page N° 416 / 2ème édition / Collection aide-mémoire

43

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

utilisée conditionnent la performance économique en déterminant les couts de

transformation {production} et les couts de transaction {couts de supervision, de négociation,

respect des contrats, couts de déviance, etc. » 40

depuis North , il existe quatre variables relatives aux couts de transaction : 1) le frais

liè à la mesure de la valeur du bien ou du service qui est échangé, 2) l'étendue des marchés

3) le cout du respect et de l'application des contrats 4) l'idéologie et les croyances

Individuelles. Tout en focalisant notre attention sur le troisième élément, on constate que ce

variable mis l'accent sur la nécessité de la mise en place d'un cadre institutionnel fiable.

La contribution de cette approche est indéniable, de sorte qu'elle insiste sur le

respect des règles de jeux de l'activité économique, ce qui est par conséquence la pérennité

de la croissance à long terme. Après avoir abordé les multiples théories de la croissance

économique. Nous allons voir ci-après les facteurs de la croissance économique

04-4-3 / Les facteurs de la croissance économique

On distingue globalement quatre facteurs principaux de la croissance économique, à

savoir : 1) le capital physique 2) le capital humain, 3) la recherche et développement et 4) les

dépenses publiques

1) Le capital physique {Römer} :

On entend par ce dernier, le stock de biens accumulés et utilisés pour la fabrication

d'autres produits comme par exemple : {les engins mécaniques et non mécaniques, les

voitures, les camions, les machines de production, etc.}.

1) Le capital humain {Lucas} :

Regroupe l'ensemble des potentiels productifs qu'un être humain acquiert à travers

l'accumulation des connaissances et savoirs tacites et non tacites. Autrement dit, c'est un

_______________________________________________________________________________

40 : L'article du Douglass C.North /Nouvelle économie institutionnelle et la perspective / page N° 02

44

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

stocks de connaissances valorisables économiquement. L'accumulation du ce facteur se fait

par l'investissement davantage dans l'éducation et la formation continue des travailleurs, ceci

est par conséquent d'augmenter la productivité de la facteur travail.

2) La Recherche & Développement {Römer} :

Le but de ce facteur est d'augmenter la part des connaissances, d'autant que l'application

des ses découvertes {Innovation & Organisation} pour de nouvelles utilisations futurs. L'OCDE

définit l'acte d'innover comme suit : « On entend par innovation technologique de produit la

mise au point / commercialisation d'un produit plus performant dans le but de fournir

au consommateur des services objectivement nouveaux ou améliorés. Par innovation

technologique de procédé, on entend la mise au point / adoption de méthodes de production

ou de distribution nouvelles ou notablement améliorées, elle peut faire intervenir des

changements affectant -séparément ou simultanément- les matériels, les ressources humains

ou les méthodes de travail » 41 . On peut diviser ce facteur en trois sous-éléments suivants :

§ La recherche fondamentale

§ La recherche appliquée

§ Le développement expérimental

3) Les dépenses publiques {Barro} :

Sont l'ensemble de dépenses réalisées par les autorités publiques est destinées à servir

comme une plate forme pour les autres secteurs comme par exemple :{ les hôpitaux, les

écoles, les routes, les aéroports, les réseaux de télécommunications, etc.}. Selon Barro, ce

facteur peut garantir la croissance économique à long terme, par son soutien à la demande

dans les périodes de dépression économique. Les dépenses publiques stimulent la production

ce qui entrainent une augmentation des revenus et donc une hausse de la consommation

des ménages, ce qui incite davantage par la suite la croissance de la production, sous l'effet

_______________________________________________________________________________

41 : l'OCDE / Manuel d'OSLO-2ème édition / 1997

45

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

de multiplicateur NB 1.

04-5: l'interaction entre les (IDE) et la croissance économique

Deux approches s'entrecroisent quant à la nature des liens entre l'investissement direct

ètranger (IDE) et le progrès économique. à savoir, les partisans de première démarche

insistent sur  le rôle joué par : le transfert technologiques sous divers formes (R&D)

innovation, savoir- faire technique, les méthodes organisationnels et managériales, ...) transmit

par les investissements directs étrangers (IDE). Ceux-ci incitent d'avantage sur la croissance

économique dans le pays dans lequel l'investissement est effectué. En effet, tous ces

avantages permettent à long terme de combler l'écart technologique entre pays coéchangiste

c'est-à-dire : entre pays développé {généralement l'état émetteur de flux des (IDE) et les pays

d'accueil} .Ce qui offre au pays hébergent une forte opportunité de rattrapage économique NB 2 

Pour les propagandistes de la deuxième démarche l'inconstance et la volatilité

des(IDE) sont à l'origine de l'instabilité de croissance économique surtout dans les périodes

des crises financières mondiale ne fait qu'ancrer celle-ci, selon les auteurs 42 de cette

approche l'investissement direct étranger (IDE) est considéré comme un facteur d'impuissance

et non pas de prédominance pour plusieurs raisons, à savoir :

-les investisseurs étrangers préfèrent d'investir dans les pays ou le marché financier est

inefficient en vue d'éviter les obligations imposés par la loi d'investissement.

_______________________________________________________________________________

NB 1 : l'effet du multiplicateur, est un processus d'entrainement qui, pour variation préliminaire d'une variable

Ex : Les dépenses publiques (?G), provoque une variation finale (?I) plus importante /

NB 2 / la théorie de rattrapage économique évoque la possibilité pour les pays sous-développés

de converger les pays développés, cette théorie mis l'accent sur le facteur technologique. Spécifiquement

A travers les révélations portées sur les effets de celle-ci sur la productivité des moyens de production. La

Théorie de convergence économique à long terme, est devenue plus célèbre surtout après les travaux

De Solow(1956)

42 : les travaux de hausmanann et Fernández en 2000.

46

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

En vue d'être le plus possible exhaustif. Nous adaptons la première démarche celle

qui consiste à amorcer le rôle positif des (IDE). La sous-section suivante fera

vraisemblablement apparaitre l'importance des (IDE) dans la vie économique.

Le grosso modo suivant montre l'interaction qui se produit entre les différents types

d'investissements {investissement dans le capital humain, physique, technique ou publique} et

la stimulation qu'ils donnent à la croissance économique. Cependant nous pouvons distinguer

deux sortes d'investissements, l'un fait par le pays d'accueil est consiste d'investir davantage

dans les infrastructures et la dans la valorisation du capital humain. L'autre véhiculé par la

firme multinationale (STN) est se focalise dans les entrants (inputs) technique et physique.

Figure N°05 : la relation entre l'investissement la croissance économique

Capital public

-Infrastructure

-Recherche fondamentale

Investissement

(IDE) alternative

de l'investissement

locale

Capital humaine

-Qualification

-Scolarisation

-Santé / Hygiène

Capital physique

-Technologie

-Innovation

-R&D

Capital technique

-Equipements

-Organisation

Croissance

Economique

Source : Guelle D / La théorie de croissance endogène / page N° 13

47

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

04-5-1 : les externalités positives des (IDE) sur la croissance

Dans le monde académique. Les gains de l'investissement direct à étranger (IDE) sur

l'économie des pays d'accueils sont globalement reconnus par {les effets d'entrainements}.

C'est -à-dire, les améliorations qui peuvent être véhiculés par un tel investissement de

la part des étrangers. Comme nous l'avons vu dans précédemment et après les éclairages

apportés sur la relation existante entre les (IDE) et la croissance économique. Nous

dénombrons les bienfaits potentiels des (IDE). Selon les arguments proclamés par les

fidèles de la théorie de la croissance économique endogène :

Ø les (IDE) aident à stabiliser la balance des paiements des pays hôtes à travers la

compensation du déficit du solde extérieur par le flux des (IDE) . De l'autre coté, à travers

l'utilisation des surplus de balance de solde commerciale ;

Ø L'investissement direct à l'étranger (IDE) est vecteur de transfert des connaissances

(Technologiques et managériales), ce qui est nécessaire pour un progrès économique réel ;

Ø Les (IDE) favorisent l'intégration des économies nationales dans l'économie mondiale,

grace au filiales-relais ;

Ø Les (IDE) participent à la formation des avantages spécifiques d'une économie ;

Ø Investissement direct étranger (IDE) sert à l'accumulation des stocks de capital fixe

(Productifs à l'instar des : machines, équipements, infrastructures, bâtiments, ...).

Ø Les (IDE) sont des moyens de financement non générateurs de dette étrangers ;

Ø Les (IDE) ouvrent des perspectives de rattrapage vis-à-vis des pays développés.

D'une manière générale, les investissements directs étrangers (IDE) permettent une

segmentation efficiente de la chaine de valeur ajoutée et une consolidation de processus de spécialisation internationale. Les économies d'échelles qui en découlent favorisent d'avantage la croissance à long terme.

48

Chapitre I : définitions et concepts de l'investissement direct étranger (IDE)

Conclusion

Nous avons fait dans le premier chapitre, une ventilation sur les multiples éléments

retenant les définitions des investissements internationaux, leurs mouvements et leurs

déterminants théoriques pour les pays hôtes, en plus nous avons précédé à l'analyse de

multiples théories explicatives de l'investissement international, Néanmoins, en dépit de

multiples approches théoriques expliquant l'investissement international, la théorie de

Ricardo : {Les avantages comparatifs} reste la base de chaque tentative d'analyse en matière

d'investissement international. Ensuite nous avons vu que le rôle des firmes multinationales

ne cesse de grandir au cours du temps, comme l'affirme les rapports des institutions

internationales  : (CNUCED, OCDE, UNCTAD) : « La production internationale des sociétés

transnationales, dont les investissements estimés actuellement à 3.4 billions de dollar, sont

repartis entre 750000 filiales étrangères environs dans le monde». {Rapport d'OCDE sur

les capitaux étrangers au monde / page N° 22}.

D'autre part, vu l'importance de la contribution des (IDE) dans la croissance

économique des pays hôtes. Les pays du [M/A/T] s'inscrivent dans une compétition accrue

pour amener les (STN) à s'installer chez eux, et ce par la voie des avantages fiscaux, des

concessions, des aides, de facilitations pour concrétiser leur projets.

L'attraction de l'investissement étranger est devenue le souci majeur des pays

[M/A/T], c'est bien que la région détient des atouts irrésistibles pour les investisseurs à

savoir : {une main d'oeuvre qualifiée, des ressources naturelles importantes, pétrole, gaz etc.}. 

Le second chapitre de notre mémoire sera spécifié à la fois pour les principales

mesures adoptées en faveur d'attirer les investissements directs étrangers (IDE) dans les

pays [M/A/T] et les leurs déterminants.

49

Chapitre II :

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Introduction

Plusieurs études économiques mondiaux s'interrogeant sur la faiblesse de la

croissance économique dans les pays maghrébins, qui disposent des atouts indéniables

{position géographique au cours de monde, l'abondance de matières premières etc.}. Qui

ont réalisés une stabilité macroéconomique {diminution de dettes publiques domestiques et

étrangères} et ils ont menés de multiples réformes structurelles :

- un renforcement du système financier et bancaire ;

-une vaste opération d'investissements dans les infrastructures de bases etc.

Ces études mettent l'accent sur les lacunes des politiques économiques à savoirs, les

politique fiscales et douaniers trop contraignantes pour les investisseurs étrangers, les régimes

de changes fixes qui pénalisent beaucoup à la compétitivité mondiale.

Ces analyses insistent sur les lacunes qui touchent directement les activités

d'investissements directs étrangers (IDE). Comme la protection de la propriété industrielle,

la question de la qualification de la main d'oeuvre locale. Alors que plusieurs codes

d'investissements ont été lancés afin de pallier ces insuffisances.

On peut avancer plusieurs explications aux modestes attractivités des (IDE) pour

les pays [M/A/T]. Tout d'abord, l'obscurité de réformes engagées : {Les programmes de

réformes institutionnelles et règlementaires, privatisations, redressements économiques,

intégration régionale (UMA) etc.}.

Nous passerons tout de suite à l'analyse des politiques de l'attractivité des (IDE)

dans les pays [M/A/T]. Nous envisageons dans la première section l'analyse des flux et des

tendances des (IDE). Et puis nous passerons à l'analyse des mesures prises par les

autorités publiques, en matière législatifs, règlementaires et institutionnelles. Et ce en vue de

redresser les climats d'investissements. Dans la dernière section nous abordons les déterminants

d'attractivités des pays [M/A/T].

51

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Section N° 01 : flux et tendances des (IDE) dans les pays [M/A/T]

La période suivant les années quatre vingt, marque un tournant dans l'attractivité

de la région [M/A/T.]. Conséquence de l'introduction des réformes économique de grande

envergure :{accession à l'économie de marché}.Ces réformes permettant de capter la totalité

des flux des (IDE) entrants dans le continent Africain :

1-01 : l'analyse en terme de flux des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T]

L'étude de la répartition de flux entrant dans les pays [M/A/T], révèle de grandes

écarts entre ces pays. C'est le cas aussi bien en ce qui concerne les stocks d'IDE :{C'est-

à-dire les flux cumulés depuis plusieurs années}.

L'Afflux des investissements directs (IDE) à destination du : [Maroc-Algérie-

Tunisie] a considérablement augmenté durant la période compris entre {1990 et 2009}.

Passant de 241 Millions de dollars en 1990 à 9 528 millions de dollars fin 2009. Cette

évolution est le résultat d'un grand travaille menée par les autorités compétentes. Bien

entendu, les flux d'IDE entrants en 2009 ont battus le record pour l'Algérie qui avait

drainé un montant de 5000 millions $, ce qu'elle lui permet de se procurer la première

position devant le Maroc avec un chiffre de 3000 Millions $ et la Tunisie dans le dernier

rang avec un montant de 1528 Millions $.

Alors que, la ventilation moyenne des (IDE) reçut par pays au cours de la même

période, donne la supériorité au Maroc par une moyenne de flux entrants au alentours de

1860.68 Millions $. Suivit par l'Algérie et la Tunisie par des montants moyens des flux

d'IDE entrants respectivement   de l'ordre: 1481.85, 873,86  millions de dollars américains.

Le tableau et le graphe suivants présentent les flux et les stocks des (IDE) entrants

annuels, pour chaque d'états et permettent d'observer l'évolution des entrées annuelles des

(IDE). Sur la période allant de 1990 à 2009.

52

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Figure N°06 : les flux des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T] sur 20 ans

Source: fait par l'auteur lui même sur la basse des données de l'OCDE

Tableau N° 06 : les flux et les stocks des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T] sur 20 ans

Annèe

Maroc

Algèrie

Tunisie

Flux des ( IDE)

entrants

Stock des (IDE)

entrants

Flux des ( IDE)

entrants

Stock des (IDE)

entrants

Flux des (IDE)

entrants

Stock des (IDE)

entrants

1990

165  123 000

....

334 915

....

76 280 800

6 900 000 000

1991

317  462 000

3 300 000 000

11 638 700

....

125 457 000

7 200 000 000

1992

422  470 000

3 980 000 000

30 000 000

....

525  760 000

7 430 000 000

1993

491  466 000

4 000 000 000

10 000

....

561 898 000

8 670 000 000

1994

550  924 000

4 300 000 000

10 000

....

432 009 000

9 000 000 000

1995

425 000 000

4 500 000 000

10 000

....

264 340 000

9 898 000 000

1996

354 000 000

5 000 000 000

270 000 000

2 020 000 000

238 338 000

10 400 000 000

1997

1 207 000 000

7 190 000 000

260 000 000

3 234 000 000

339 088 000

10 500 000 000

1998

460 000 000

7 200 000 000

606 600 000

3 400 000 000

649 850 000

11 208 000 000

1999

1 639 000 000

7 411 000 000

291 700 000

3 500 000 000

349 849 000

11 742 000 000

2000

471 000 000

8 825 000 000

438 000 000

3 647 000 000

752 180 000

13 861 000 000

2001

2 875 000 000

11 649 000 000

1 113 100 000

4 843 000 000

457 353 000

16 239 000 000

2002

533 000 0000

12 130 000 000

1 065 000 000

5 908 000 000

794 804 000

17 780 000 000

2003

2 312 680 000

17 106 000 000

633 800 000

6 541 000 000

540 957 000

16 239 000 000

2004

1 070 000 000

17 959 000 000

881 900 000

7 423 000 000

641 690 000

17 780 000 000

2005

1 619 750 000

20 751 000 000

1 081 300 000

8 355 000 000

785 170 000

16 924 000 000

2006

2 366 000 000

29 938 000 000

1 795 400 000

10 150 000 000

3 310 610 000

21 853 000 000

2007

2 806 640 000

32 516 000 000

1 664 600 000

11 815 000 000

1 619 610 000

26 223 000 000

2008

3 451 020 203

36 400 000 000

2 097 066 752

13 980 000 000

2 739 569 369

29 000 000 000

2009

3 044 465 259

40 000 000 000

2 388 716 800

15 678 000 000

3 156 789 963

30 000 000 000

Source : CNUCED 1990- 2007 et sources divers pour 2008-2009

Unité : Million du dollar américain

53

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Ces vues globales recèlent quelques réalités. Une analyse par pays permet d'une

manière ou d'une autre de retenir certaines caractéristiques.

Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc connaissent une progression

remarquable depuis l'entrée en application de programme de privatisation au début des

années 1990, l'année même ou le royaume attire un montant de 165 Millions $. Toutefois

les flux d'IDE entrants suivants une tendance progressif jusqu'à 1997 l'année même ou

le royaume draine le plus grand chiffre des (IDE) entrants dans leur histoire. Le montant

est arrêté à 1 207.2 millions $, cette année correspond à la mise en liquidation de onze

entreprises étatiques pour 368 millions $. Représentent l'équivalent de 60% des flux

d'IDE entrants. Ensuite, la période allant de 1998 à 1999 est caractérisé par la régression

sur le plan des flux entrants 460  millions $: {dans l'optique des institutions comme (OCDE)

le montant de 1998 reflète le réel potentiel d'attractivité de Maroc}. C'est-à-dire le retour

à l'état normal, elle peut s'explique aussi par le gel entrepris dans le processus de

privatisation {septembre 1998 à la mi- 1999}.

Pourtant, les années 2000, 2001 et 2002 ont subies un fléchissement dans les flux

entrants par des sommes : 471, 2 875, 533 millions $ 43.

Une année après le Maroc est le premier parmi les pays [M/A/T] en matière des

flux entrants avec une somme égale à 2 429.5 millions $. En 2004, 2005, 2006 et 2007

les revenus découlent généralement à partir de cessation des entités publiques est en

moyenne de 3 028.5 millions $. Tandis que les années 2008, 2009 se caractérisent par la

stabilisation au alentours de 2500 eu moyenne. D'autre part les stocks des (IDE) au Maroc

ont notablement fructifié, passant de 3 300 millions $ en 1991 à 40 000 millions $ en 2009.

A l'opposé l'Algérie n'a connue l'investissement direct étranger (IDE) qu'à partir

de 1995, suite à la mise en application de programme de privatisation et l'amélioration des

_______________________________________________________________________________

43 : CNUCED / L'examen de la politique d'investissement au Maroc / page N°4 / New York /2008

54

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

règlements relatif à l'investissement direct étranger. Ces mesures ont permis d'enregistrer

des flux d'IDE entrants conséquent entre la période qui s'étale sur 15 ans.

De 1995 à 2001, l'Algérie a suivi un rythme progressif, mais volatile comparativement

à ses voisins du [M/A/T], passant de 25 millions $ à 1 196 millions$, due essentiellement

aux opérations d'investissement dans le secteur pétrolier et gazier. Ces résultats ont été

confirmé en 2002 par l'absorption de la totalité des flux entrants dans le continent Africaine

en se classant à la troisième position et à la première place parmi les pays hôtes du

Maghreb. Cette performance est le fruit de nombreuses opérations de privatisation des

sociétés publiques à l'instar de l'entreprise nationale des détergents et de produits d'entretien

(ENAD) et la cessation de 70% du capital de la société national de sidérurgie (SIDER) ainsi

que, la vente des licences (GSM) à des opérateurs étrangers.

Les années 2003-2007 se caractérisent par la stabilité en matière des flux entrants, avec

la prédominance des investissements dans le secteur de l'énergie. Plus encore les années

2008 et 2009 ont connu un retour vers le haut dans les flux des (IDE) entrants avec des

sommes respectivement égale à 2310, 5000 millions $. Quant aux stocks des (IDE), l'Algérie

demeure le pays le moins performants sur ce volet : {13 980 millions$} 44.

Malgré sa taille minime par rapport à ses voisins, la Tunisie n'a cessée de gagner

le terrain sur le plan de performance d'attractivité des (IDE). Toutefois les flux des

investissements directs étrangers en Tunisie se caractérisent par la stabilité et la pérennité

pendant les vingt dernière années, grâce à la solidité de régime politique et économique de

la république Tunisienne. Après avoir été de 76 millions $, les flux d'IDE ont atteint le

montant de 2324 millions $ en 2008 et l'équivalent 1528 millions $ en 2009 45.

A l'opposé de ses concurrents [Algérie-Maroc], l'afflux des (IDE) en Tunisie n'est pas lié

___________________________________________________________

44:CNUCED / L'examen de la politique d'investissement en Mauritanie  / page N° 6 / New York /2009

45 : prévision pour l'année 2009

55

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

à la conjoncture économique, comme c'est le cas pour le Maroc {privatisations des entreprises

publiques} ou la vente des licences (GSM) pour le cas de l'Algérie. L'afflux en Tunisie est

lié la stabilité du régime politique.

En termes de stocks des investissements directs étrangers (IDE), la Tunisie se procure

la deuxième place devant l'Algérie et dernière le Maroc. Un globale de 30 000 millions

de dollars américains a été enregistré.

1-02 : ventilation sectorielle des (IDE) dans les pays [M/A/T]

L'expansion des investissements directs étrangers durant la période compris entre

1990-2009 dans les pays [M/A/T] révèle une incompatibilité sectorielle.

Toutefois, le Maroc a bénéficie massivement des flux d'IDE importants dans le secteur

de télécommunication, de l'industrie, le secteur bancaire et le secteur des services.

L'essor des investissements directs étrangers au Maroc au début de l'année 1990. À

donnée un bouffé d'oxygène pour le secteur primaire qui absorbe la totalité des flux

entrants pour le compte de la même année.

L'économie marocaine fait la spécificité par rapport aux voisins [Algérie et la

Tunisie] sur le volet sectoriel par l'absorption du secteur des services : {92% l'équivalant

de 393 Millions $} de tous les apports d'IDE en 2001 46. Et puis plus de 74% une année après

Par contre, la branche de télécommunications accapare la majorité des flux entrants suivie

par la branche de la promotion immobilière. En 2003 la branche immobilière procure une

position importante dans l'attractivité des (IDE), ce qui rang le royaume parmi les pays

les plus attractifs. Il est clair donc que le Maroc est la destination privilégiée des (IDE)

de type horizontale {Nord-Sud}.

En revanche l'Algérie, reste l'eldorado des investissements dans le secteur des

hydrocarbures et gazier, industrie de pétrochimie et leurs dérivées. En effet, après

_______________________________________________________________________________

46 : statistique de la CNUCED

56

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

l'amendement de loi de 1991 {hydrocarbures} 47, les flux d'IDE entrants vers ce secteur

connaissent une évolution soutenable sur la même période que celle de Maroc

Mais il serait vain de considérer l'Algérie la terre qui accueille des investissements

directs étrangers exclusivement dans le secteur des hydrocarbures, les années : 2004, 2005 et

2006 nous montrent que le secteur de télécommunications connaît un essor remarquable,

avec notamment la vente des licences (GSM ) à des opérateurs étranger, ainsi que dans la

branche industrielle avec l'ouverture du capital de l'entreprise de sidérurgie, cela a permis

de ramener à la trésorerie publique à un montant de 700 millions $ 48. Ce qui caractérise

l'Algérie par rapport au Maroc et la Tunisie, est que les flux entrants choisissent un

secteur privilégié {secteur de substance énergétique}.

En Tunisie, les investissements directs étranger sont notablement renforcés par

l'investissement dans des opération d'exploitation pétrolière {309 millions en 2002}. Après la

révision la loi régissant les opérations de prospection sur les hydrocarbures 49, ainsi que

dans la branche de minerai non métallique, des engins électrique et électronique et de

biens alimentaires. Le secteur touristique {la fondation des chaînes hôtelière} draine 15 millions

de dollars américains.

_______________________________________________________________________________

47 : la loi de 1991 sur les hydrocarbures porte une nouveauté concernant les opérations d'investissements

directs étranger, cependant pour la première fois après l'indépendance les autorités algériennes optent

pour le processus qui permet à un partenaire étranger d'investir directement dans l'opération de production

«Association ou partage de production», ce dispositif a permis de capter des flux d'IDE conséquent

48 : CNUCED / L'examen de la politique d'investissement en Algérie  /page N° 6 / New York / 2004

49 : le gouvernement Tunisien à l'année 2000 a procéder à la révision de la loi fondamental de l'exploration

des gisements de pétrole, qui a donné une large liberté au gouvernement Tunisien en matière de fixation de

barème selon lequel, les opérations d'extraction ; la taille des gisements.... alors il détermine la marge de

manoeuvre des gouvernements dans les transactions pétrolière.

57

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Comme nous pouvons même le constater, malgré le rapprochement géographique

et historique entre les pays [M/A/T], les firmes multinationales viennent de développer

respectivement sur leurs propres territoires des stratégies d'implantations sectorielles

différentes.

3-03 : Les (IDE) et le progrès socio-économique dans les pays [M/A/T]

Il conviendra maintenant de déterminer la relation entre les investissements directs

étrangers et la croissance économique dans les pays [M/A/T]. À l'aide des grandeurs

économiques, nous essayons de relier les flux d'IDE entrants à la croissance économique

pour la période 1990 à 2009 et faire en même temps une comparaison entre ces pays.

«La croissance économique reflète l'augmentation à long terme de produit intérieur brut»50

à partir de définition citée. Nous nous referons dans cette section à des

grandeurs économiques, tel que le taux de croissance économique, l'investissement direct

étranger en pourcentage du produit intérieur brut, le taux d'inflation, le stock de

l'investissement direct étranger en pourcentage de produit intérieur brut. En même temps

nous ajoutons des indices qui qualifient le développement social dans les pays [M/A/T]

à savoir le taux de pauvreté et les taux de scolarisation etc.

Le tableau ci-dessous donne un aperçu sur la relation entre les (IDE) et la croissance

socio-économique dans les pays [M/A/T]. Il est clair que les investissements directs étrangers

ne suffisent pas à maintenir la croissance économique sur la période de l'étude et ce qui

a été aussi observé pour chacun de ces pays.

_______________________________________________________________________________

50: Initiation à l'économie / jacque François / page N°13

58

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Tableaux N° 07 : la relation entre l'IDE et la croissance socio- économique dans les pays [M/A/T]

 

Maroc

Algérie

Tunisie

 

IDE /PIB

T.C.E

I.EDU

T.P.M

IDE /PIB

T.C.E

I.EDU

T.P.M

IDE /PIB

T.C.E

I.EDU

T.P.M

1990

0.5

1.00

-

Taux

De

Pauvreté

Monétaire

Est de

L'ordre

19.0

0.00

1.5

_

Taux

De

Pauvreté

Monétaire

Est de

L'ordre

22.6

0.72

3.90

_

Taux

De

Pauvreté

Monétaire

Est de

L'ordre

7.6

1991

1.00

0.9

-

0.03

1.00

_

1.03

4.00

_

1992

1.50

1.00

-

0.02

-0.70

_

4.25

4.50

_

1993

2.00

2.00

-

0.00

-2.20

_

4.41

4.50

_

1994

1.10

2.50

-

0.00

-0.90

_

3.31

3.95

_

1995

1.00

2.00

Taux du

l'éducation

Moyenne

Est de

L'ordre

0 .544

0.001

3.90

Taux du

l'éducation

Moyenne

Est de

L'ordre

0.711

1.98

3.99

Taux du

l'éducation

Moyenne

Est de

L'ordre

0.750

1996

2.30

4.80

0.98

3.80

1.61

3.17

1997

2.00

4.00

0.85

1.20

2.43

4.15

1998

1.20

3.90

1.02

3.00

4.18

5.50

1999

2.90

3.50

1.3

3.00

2.5

3.10

2000

1.40

3.00

0.79

2.00

0.4

5.13

2001

8.40

3.50

2.00

3.00

2.4

3.90

2002

1.40

4.20

1.8

4.00

3.9

4.50

2003

1.60

4.30

0.93

6.80

2.3

4.10

2004

2.60

4.50

1.00

5.20

2.2

4.01

2005

2.90

3.50

1.00

5.10

2.6

4.42

2006

4.41

7.13

-

-

1.50

2.00

_

_

4.82

5.90

_

_

2007

6.92

3.40

-

-

1.00

3.00

_

_

4.41

6.20

_

_

2008

2.78

5.40

-

-

1.42

3.00

_

_

5.76

4.51

_

_

2009

3.54

4.40

-

-

3.90

2.10

_

_

3.84

3.30

_

_

Source : le rapport de développement humaine. (CNUCED / OCDE). Office de change marocain.

Banque centrale algérienne, ONS, institut de statistique Tunisien,

_______________________________________________________________________________

I.EDU : Indicateur de l'éducation

T.P.M : Taux de pauvreté monétaire

T.C.E : Taux de croissance économique

59

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Le Maroc a enregistré un taux de croissance économique moyenne NB de l'ordre 4.43 %

sur la période de vingt ans. Toutefois, le concours des (IDE) à l'investissement total du

pays {formation brute de capital fixe} s'est sensiblement améliorée passant d'une moyenne

annuelle de 9.5% entre 1990 et 1995 à 16% entre 2003 et 2007 51. Concernant la part de

flux d'IDE dans le (PIB), celle-ci s'est établie à 3.54 en 2009 contre 0.5 en 1990

parallèlement le taux de chômage a été régressé significativement.

L'Algérie, la contribution des (IDE) à l'investissement global du pays (FBCF) reste

fragile par rapport au potentiel d'investissements de ce dernier mais, il s'améliore au cours

de temps, alors que sur la même période que celle de Maroc. L'Algérie a enregistré en

1990 d'un taux d'IDE / FBCF nul et passant en 20 ans la barre 8% 52. Toutefois, le

rapport de flux d'investissement direct étranger (IDE) sur le produit intérieur brut

l'IDE / PIB est médiocre si l'on compare avec celle réalisée au royaume et en Tunisie.

La Tunisie, les investissements directs étrangers ont enregistrés des résultats positifs

sur le plan économique, ils représentent aujourd'hui 10% d'investissements productif et

gênèrent le tiers des exportations et plus de 15% des emplois 53. Les indices d'investissements

directs étrangers sont tous au vert, ce qui positionne la Tunisie dans un couloir de vrai

concurrent au royaume et à l'Algérie. Cependant, le taux d'IDE / FBCF est de 19.6 en 2007

Alor que les (IDE ) en pourcentage de (PIB ) se finalisent à 3.84 en 2009.

L'amélioration des indices et ratios des (IDE) ne suffisent pas seules dans la

pérennisation des investissements directs étrangers vers les pays [M/A/T] sans l'harmonisation

du cadre législatif, règlementaire et institutionnel régissant les (IDE) avec les standards

internationaux. Dans la section suivant, nous allons voir les mesures prises à ce niveau

_______________________________________________________________________________

NB : le calcul de taux croissance économique se fait de la manière suivante : PIB t-PIB t-1 × 100%

PIB t-1

51 : Le rapport de Banque el Maghreb/ page 23 / 2006

52 : ONS/ Statistique monétaire/ 2007

53 : Institut de statistique Tunisien / Indicateur économique / 2009

60

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

par les pays [M/A/T].

Section N°02 : les mesures adoptées en faveur des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Conscient de ses besoins en investissements directs étrangers, les pays [M/A/T]

ont déployés des efforts considérables, pour améliorer le climat des affaires surtout sur les

plans : législatif, institutionnel, règlementaire et organisationnel.

02-1 : les mesures d'ordres législatifs

L'adéquation de l'environnement juridique régissant l'investissement internationale,

constitue un facteur clef dans l'attractivité des (IDE), si bien que les pays du [M/A/T],

procèdent à l'amélioration des codes nationaux d'investissements directs étrangers, afin

que ces derniers arrivent à satisfaire les exigences des investisseurs étrangers.

Au Maroc des efforts importants ont été consentis, visant à promouvoir

l'investissement étranger et nationale. Pourtant le Maroc a déjà connu neuf codes

d'investissements sectoriels et des lois cadre régissant l'investissement comme celle de 1983

ou la charte de l'investissement de 1995.

Ø Le code d'investissement de 1983

Le code de 1983 présente la première tentative des autorités d'unifier et de

codifier les codes sectoriels d'investissements dans un seul code. Le code de 1983 recueil

d'importantes mesures incitatives en matière d'investissements principalement des avantages de

types fiscaux et financiers dont :

A- l'exonération de la (TVA) ainsi que, la réduction les tarif et les droits d'importations

sur les équipements, l'exemption fiscale sur les bénéfices des sociétés etc.

En plus des avantages mentionnés, le code de 1983 a simplifié les procédures et

les formalités administratives, il permet alors de gagner le temps pour les investisseurs

locaux qu'aux étrangers.

61

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Ø la charte d'investissement / {la loi cadre N° 18-95} promulguée le 08/11/1995

La charte de 1995 constitue une nouveauté pour le royaume sur le plan de

législation, puisque avant cette date l'investissement était régi anarchiquement par plusieurs

textes. Cependant, la charte s'applique pour tout acte d'investissement local ou étranger. La

loi de 1995 comporte des mesures visant à alléger le fardeau et les charges de

L'investissement. De multiples dispositifs ont été élaborés en matière d'incitations,

d'exonérations et facilitations.

La charte de 1995 garantie aux investisseurs, l'application des normes internationales 54

en matière de traitement, de protection, de transfert de fond et de règlement de différends :  

o le traitement

La charte marocaine de 1995, ne fait pas une discrimination entre les investisseurs

nationaux et étrangers sur le plan des avantages et des obligations. Ce qui était aussi

confirmé avant dans le dahir NB de 1983 55. Des avantages importants ont été mises à la

disposition des investisseurs étrangers comme stipule la charte, mais avec des exceptions,

concernant les établissements stables, c'est- à -dire les sociétés n'ayant pas leur siège social

au Maroc

o La protection

Le Maroc peut nationaliser ou exproprier la propriété des investisseurs étrangers

sur son territoire mais sous les garanties internationales dans ce volet nous trouvons :

_______________________________________________________________________________

54 : on entend par les normes internationales en matière d'investissement, la déclaration faite, dans la réunion

Ministérielle du programme MENA-OCDE, pour l'investissement du 14/02/2006  qui prononce : «l'application

du traitement national aux investisseurs étrangers, un traitement juste et équitable de l'investissement, et la

protection des droits des investisseurs et l'octroi d'une indemnisation en cas d'expropriation quelle qu'en soit

la forme la déclaration complète est disponible sur le site : http/WWW.OECD.ORG/DATAOECD/57/0/360668.PDF

NB / Ordonnance émanant du souverain du Maroc

55 : le dahir de 1983 avait supprimé, tout principe discriminatoire à l'encontre des étrangers

62

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

- L'existence d'un intérêt public ;

- la non-discrimination ;

- le versement d'une indemnité juste et équitable {l'article 15 de la charte}.

o Le transfert de fond

La charte garantie, le libre transfert de fond selon l'article 16 : « toutes les formes de

transfert sont autorisées sans limitation ni d'objet, ni de montant, ni de temps» 56. D'après

les investisseurs le transfert de fond au Maroc ne pose pas de problème par rapport aux

pays nord africains NB, ce qui constitue un avantage comparatif indéniable pour le royaume.

o Le règlement des différends

La charte propose deux régimes pour le règlement des litiges entre les investisseurs

et l'administration, un cadre national et un autre international :

Le cadre international

La charte ne fait pas un recours systématique à l'arbitrage international puisque il

reste une simple formalité, elle entre dans le cadre des conventions prévues par l'article

17. Néanmoins, le Maroc toujours favorable à l'arbitrage international comme témoigne son

adhésion à la plupart des conventions internationale en la matière.

Le cadre national

Sur le volet local, le législateur Marocain avait désigné les centres régionaux

d'investissement (CRI) pour entretenir des solutions pour tout différends qui peuvent

survenir entre l'investisseur et l'administration.

Mais quelques lacunes ont été observées dans la charte de 1995. Le but d'unifier les

textes sectoriels et la loi de 1983 était raté , puisque les dispositifs législatifs demeurent

dispersés. La charte fait aussi banalisée l'acte d'investir car la majorité des avantages

_______________________________________________________________________________

56 : La loi cadre N°18-95

NB / on entend par les pays nord africains ; le Maroc, L'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, et l'Egypte

63

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

qu'elle diffuse sont inclus dans le droit commun.

En Algérie

Les premières tentatives des autorités algériennes de rédiger un code d'investissement

remonte aux années soixante avec la parution de premier code, celle de 1963.

Ø le code de 1963 / {l'ordonnance N° 63-276 du 26/07/1963}

Si le premier code des investissements en Algérie, datant du juillet 1963, arrête les

gages généraux et particuliers assignés aux investisseurs dans les branches productives en

Algérie, les droits, les obligations, les avantages, les concessions, il délimite aussi la marge

de manoeuvre des autorités publiques Algériennes dans le domaine d'investissement, les

instructions {les gages et avantages} prévus par ce code s'appliquaient exclusivement aux

investisseurs étrangers. Pourtant, l'article N°03 de ce code donne la liberté d'investir pour

toutes les personnes physiques et morales, mais sous réserve des règlements d'ordre

public et des règles d'établissements. Dans l'alinéa 07 l'article 23 prévoit que : « tout acte

d'investissements devrait être faire l'objet d'une autorisation de la commission nationale

d'investissement». Alors que dans le même article l'investisseur privé nationale est ignoré

de cette procédure, il ne tire pas avantage de ces concessions accordées spécifiquement

a étrangers. L'article 23, stipule que : « l'état intervienne par le moyen des investissements

publics, en créant des sociétés nationales ou des sociétés d'économie mixte avec la

participation du capital étranger ou nationale pour réunir les conditions nécessaires à la

réalisation d'une économie socialiste spécialement dans les secteurs d'activités présentant une

importance vitale pour l'économie»57.

Ø Le code de 1966 / {l'ordonnance N° 66-284 du 15/09/1966}

C'est l'incapacité du premier code d'investissement, de répondre aux exigences des

années soixante-dix sur le volet d'investissements, qui a inciter l'équipe gouvernementale de

___________________________________________________________

57 : l'ordonnance de 1963

64

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

l'époque à mettre sur pied un autre code en 1966. Les premières lectures de ce code

donne l'impression que le gouvernement Algérien veut par ce nouveau code la

marginalisation du secteur privé dans certaines branches économiques qualifié comme

stratégique «délimite le cadre dans lequel est organisée l'intervention du capital privée dans

Les divers branches d'activité économique » 58.

En conséquence, l'investissement direct étranger peut-être aussi bien public que privé

ce code vise essentiellement le capital quelque soit sa nature. Il s'agit de toutes les

transactions en capital capable d'êtres au compte de l'économie nationale.

Les investisseurs étrangers étaient obligés de négocier avec la commission nationale

d'investissements pour remporter le visa, ce qui a été considérée dans les milieux des

affaires comme une procédure bureaucratique.

Le code de 1982 / {la loi N° 82-11 du 21/08/1982}

Ce code sur l'investissement était institué spécifiquement aux investisseurs nationaux

puisque, l'investissement direct étranger (IDE) était régi par la loi {N°82-1 du 28/08/1982},

modifiée et complétée par la loi {N°86-13 du 19/08/1986}, appelé aussi par la loi des

sociétés mixtes. Ce texte n'a pas retenu un grand attention de la part des firmes étrangères,

car le partage du capital social de l'entreprise crée dans le cadre de partenariat donne la

totalité des actions à une partie Algérienne, le système {51/ 49 pour le secteur public Algérien}

et puis la direction de l'entité construite doit être confiée à la partie Algérienne, ce qui

était considérée comme une sorte de partenariat déséquilibrée aux yeux des étrangers.

Ø Le code de 1988 / {la loi N° 88-25 du 12/07/1988}

Le bouleversement idéologique instauré au début des années quatre-vingt, rend

indélicate l'application des codes d'investissements instaurées à l'époque dite socialiste.

Cette loi n'était pas élaborée spécifiquement pour les investisseurs étrangers, mais aussi

_______________________________________________________________________________

58 : la loi des investissements code de 1996

65

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

pour toutes opérations qui relèvent ou prennent la forme juridique d'investissements.

Cependant ce texte précise les cas ou l'investisseur doit être eu avec conformité avec

les règles qui donnent une accessibilité aux avantages prévus par la loi.

Le but général de ce texte est l'adaptation des règles Algériennes avec les nouvelles

orientations de l'économie Algérienne {celle de l'ouverture économique et la propriété privée

de capital}.

Ø le code de 1993 / {la loi N° 93-12 du 05/10/1993}

L'année 1993, marque un tournant irréversible de l'économie Algérienne vers

l'économie de marché, suite à une dévaluation récurrente des cours du pétrole sur la

scène internationale. L'Algérie se trouve à la croisé des chemins, alors il était nécessaire

de réorienter la doctrine de l'état Algérien en matière de diversification des ressources

financières par l'ouverture sur le capital étranger.

Le code de 1993, reflète le souci des autorités Algériennes de drainer les capitaux

ètrangers, c'est pour cette raison que le texte offre les meilleures conditions en vue d'attirer

des flux conséquents. La loi repose sur les principes suivants :

-La liberté d'investir pour les résidents et non résidents ; 

-Déclaration d'investissement comme procédure simplifiée ; 

-Désignation du guichet unique de l'agence de promotion de suivit et de soutien des

investissements (APSI) comme autorité compétente sur le plan de soutien aux investisseurs ; 

-Affirmations des gages de transfert et de rapatriement des fonds investis et leur bénéfice,

ainsi que la garantie de recours à l'arbitrage international en cas de litige, l'établissement

des dispositifs d'encouragement et d'incitations à l'investissement basé sur le régime

général et les régimes dérogatoires. L'alinéa 07 de ce texte prévoit l'instauration d'un

ètablissement qui prend la forme juridique d'une agence nationale chargée de la promotion

du suivi et de soutien des investissements (APSI) auprès le chef du gouvernement.

66

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Ø Le code de 2001

Ce code a été modifié et complété par l'ordonnance {N° 01-03 du 20 août 2002},

relative au développement de l'investissement qui précise le régime applicable aux

investissements nationaux et étrangers concrétisé dans les branches d'activités de

productions  biens et services. Ainsi que les investissements entrants dans le cadre d'attribution

des avantages et des concessions et, ou des licences de toutes les opérations concernant :

l'édification, l'extension, la restructuration réalisées par une personnalité morale à l'exception

du commerce, sont capables d'ouvrir droit aux concessions et avantages prévus par le

code des investissements. Le régime peut bénéficier autant bien aux résidents qu'aux non

résidents.

Le principe central de ce texte de loi est le suivant : l'investissement pour le

financement de l'économie Algérienne est grand plus les concessions et les avantages

assignès seront significatif. L'ordonnance de 2001 avait ramenée des modifications

tangibles au régime d'investissements en vigueur et ce à cause des résultats médiocres

en matière d'investissements directs étrangers. Des codes régissant l'investissement ont été

améliorés pour drainer les flux nécessaires à un décollage économique réel et soutenable.

Cette ordonnance avait donnée plusieurs dimensions au terme d'investissement et a

renforcé les avantages accordés aux investisseurs.

En effet, l'ordonnance {N° 01-03 du 20/août/2001} offre aux investisseurs étrangers

les garanties et les avantages suivantes :

o Le traitement 59;

_______________________________________________________________________________

59 : le principe du traitement national, comporte l'interdiction de réserver, dans des circonstances similaires, un

traitement différencie défavorable aux investissements étrangers par rapport aux investissements nationaux, le

respect de principe es t essentiel pour l'investisseur étranger, le risque serait, en revanche, de favoriser la

discrimination, et de créer une compétition déloyale en faveur des nationaux

67

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

§ Principe d'égalité le principe de traitement est garanti par l'article 14 alinéa

01 stipule que: «toutes personnes physiques et morales étrangères reçoivent un traitement

identique à celui des personnes physiques et morales Algériennes, eu égard aux droits et

obligations en relation avec l'investissement» 60, {sous réserve de dispositions ratifiées par

le gouvernement Algérien avec les pays dont les investisseurs sont les ressortissants}.

Comme nous pouvons même le constaté l'Algérie veut par l'application de principe de

traitement national la standardisation de leur législation avec celle appliqué à l'échelle

mondiale.

o La protection ;

§ Principe de sécurité juridique ou l'intangibilité des avantages acquis

§ Principe d'indemnisation

1- nationalisation et expropriation

L'ordonnance de 2001 précise, les cas ou la nationalisation ou l'expropriation

d'une entité étrangère fait partie d'une procédure similaire, elle indique : «sauf dans les

cas prévues par la législation en vigueur, les investissements réalisés ne peuvent faire

l'objet de réquisition par voie administrative»

§ Principe de transfert ou de cession de l'investissement, l'ordonnance garantie

aux investisseurs étrangers, la possibilité de rapatriement des fonds investi et les revenus

qui en découle.

2- le transfert de fond 

L'article 31 de l'ordonnance affiche que ; «toutes les investissements réalisés à partir

d'apports en capital, au moyen de devises librement convertibles, régulièrement cotées par

la banque d'Algérie et dont l'importation est dument constatée pour cette dernière

bénéficient de la garantie de transfert du capital investi et des revenus qui en découlent,

___________________________________________________________

60 : la loi cadre sur l'investissement l'ordonnance de 2001

68

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

également sur les produits réels nets de la cession du droit au rapatriement des bénéfices NB

ou des dividendes» 61

§ Garantie de recours à la justice {arbitrage nationale ou internationale} : tout

différend entre l'investisseur étranger et le gouvernement Algérien, sera assujetti à la

juridiction compétente :{à l'exception des conventions bilatérales ou multilatérales ratifiés

par le gouvernement Algérien, relatives à la conciliation et à l'arbitrage ou accord

spécifique, stipulant une clause compromissoire ou permettant aux parties de convenir d'un

compris d'arbitrage}.

o Le règlement de différends

L'Algérie a ratifié sur la plupart des conventions internationales relatives aux

litiges entre le gouvernement Algérien et l'investisseur précisément les convention pour

la reconnaissance de l'exécution des sentences arbitrales étrangers élaborée par la

conférence des nations unies à New York en 1958, ainsi que la convention de 1965 pour

le règlement des différends relatifs aux investisseurs entre l'état et les ressortissants

_______________________________________________________________________________

NB : le transfert n'est pas permis en cas d'investissements techniques sans apport de capital en devises

étrangers, il s'agit la, des redevances liés à l'exploitation des droits de propriétés industrielles ou d'un

savoir faire, ou liées à l'existence d'un contrant d'assistance ou de franchise le législateur propose même

une absence de garantie de transfert s'agissant d'investissements réalisés par des apports en nature, ainsi

l'ordonnance exclu les autres formes telles que les montants au titre du remboursement d'un prêt ou le

transfert des salaires, ce dernier étant régi par le droit commun {une part payable en dinar Algériens et une

autre transférable sous conditions} pour pallier les insuffisances de l'ordonnance 2001, le gouvernement

Algérien a fait, modifié et complété la loi de 2001, par un nouveau règlement, celui de juin 2005, N° 05-

03 relatifs aux investissements étrangers : « l'autorisation de transfert était accordée pour la banque d'Alger

dans un délai qui ne pouvait excéder deux mois, à compter du dépôt du dossier», le même article fait

dorénavant , l'obligation aux banques et institutions financières accréditées d'«exécuter sans délai les

transferts au titre des dividendes bénéfices produit de la présence et tantièmes pour les administrateurs

étranger»

61: l'article 31 de l'ordonnance de 31/aout /2001

69

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

d'autre états et la ratification sur la convention créative de l'agence multilatérale de

garantie des investissements (AMGI) élaboré en 1985, sous la houlette de la banque

mondiale. En plus la majorité des conventions signées par l'Algérie porte la clause de

recours au centre internationale pour le règlement des différends relatifs aux investissements

(CIRDI) 62 , ou à un arbitrage ad hoc organisé selon la manière de la commission des nations

unies pour le droit international (CNUCDI) 63. Concernant maintenant, les avantages fiscaux

de l'ordonnance de 2001, ceux-ci sont codifiés selon les trois régimes suivant :

1-le régime général

Les investissements assujettis au régime général peuvent bénéficier des avantages suivantes :

a. Application du taux réduit en matière de droit de douane pour les équipements

importés et entrant directement dans la réalisation de l'investissement ;

b. franchise de la (TVA) pour les biens et services entrants directement dans la

réalisation de l'investissement ;

_______________________________________________________________________________

62 : la convention à été signée à Washington le 18/ 03/ 1965, est devenu opérationnelle, le 14/10/1966, les

Nouveautés, qu'apporte la convention sont :

Les investisseurs étrangers se voient une capacité juridique propre de recours devant un tribunal arbitral de

Manière indépendante par rapport aux droits et à la volonté de leur état, alors cette capacité s'exerce

Directement à l'encontre d'un état étranger, la convention de Washington est régie par un principe  :

L'autonomie de volonté des parties contractantes, consacrée par la convention de 1965, ce principe il

s'applique exclusivement à la compétence de (CIDRDI), mais aussi aux règles de droits sur la base

desquelles un tribunal arbitral doit reposer, la convention stipule que l'état national de l'investisseur en

cas d'arbitrage à l'exercice de son droit de protection diplomatique sur ces ressortissants pour plus de

détail consulter le site Web suivant; http // WWW.WORLD BANK.ORG/ICSID

63 : on entend par la notification (CNUDCCI): la commission des nations unies pour le droit commercial

internationale, qui à pour mission, selon la résolution fondatrice N° 2205, la formation sur les droits dont le

domaine de litige international, ainsi que l'encouragement à l'adoption des conventions en relations avec les

Problèmes de différends internationaux : Voir le s ite : http//WWW.UNCITRAL.ORG

70

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

c. Exemption du droit de mutation pour toutes les acquisitions immobilières effectuées

dans le cadre de l'investissement.

2-le régime dérogatoire

Bénéficient d'avantages particuliers, les investissements réalisés dans les zones, dont le

développement nécessite une contribution particulière de l'état ainsi que ceux présentant un

intérêt particulier pour l'économie nationale et notamment lorsqu'ils utilisent des technologies

propres susceptibles de préserver l'environnement, de protéger les ressources naturelles,

d'économiser l'énergie et de conduire au développement durable. Ces zones sont définies

par l'agence nationale de développement de l'investissement (ANDI).

Les investissements assujettis au régime dérogatoire peuvent bénéficier au titre

de leur réalisation des avantages suivants NB :

a) Exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions

immobilières effectuées dans le cadre de l'investissement ;

b) Application du droit fixe en matière d'enregistrement au taux réduit de deux pour

mille pour les actes constitutifs et les augmentations de capital ;

a) Prise en charge partielle ou totale par l'état après évaluation de l'agence de dépenses

au titre des travaux d'infrastructures nécessaires à la réalisation de l'investissement ;

b) Franchise de (TVA) pour les biens et services entrant directement dans la réalisation

de l'investissement, qu'ils soient importés ou acquis sur le marché local, lorsque ces

biens et services sont destinés à la réalisation d'opérations soumis à la (TVA).

Pour ce qui concerne les lacunes de la loi de 2001. Nous avons recopié un tableau

qui retrace les faiblesses de celui-ci (voir la page suivante).

_______________________________________________________________________________

NB : les investissements doivent être réalisés dans un délai préalablement convenu lors de la décision

d'octroi des avantages, cependant, ce délai commence à courir à compter de la notification de ladite

décision , sauf décision de l'agence nationale de développement de l'investissement fixant un délai

supplémentaire.

71

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Tableau N° 08 : Aspects critiques de l'ordonnance de 2001

Critique

Contenu

 

1-organes et attributions

Liberté limitée aux activités non réglementées

Le principe de la liberté d'investir reconnu

Pas de restrictions au capital étranger en %

Secteurs ouverts aux investisseurs étrangers

Absence d'organismes chargés exclusivement de l'IDE

(MDPPI / CNI / ANDI); autorité multiple

Conflit d'attributions, missions comparables : les missions de l'agence sont presque identiques à celles de la direction générales de l'investissement du (MDPPI)

(MDPPI / ANDI)

Administrations regroupées et fourniture immédiate des prestations liées à l'investissement

Guichets uniques décentralisés

Compétence décisionnelle floue entre (ANDI) et (CNI)

Décision d'octroi des avantages sollicités

Toutes les formes d'investissements ; création nouvelle, extension d'un investissement ancien, réhabilitation et restructuration.

Investissements élargis aux activités de production de bien et de service

Standards internationaux reconnus

Les investissements étrangers sont garantis ; traitement national, clause de la nation la plus favorisée....

En droit, l'expression «réquisition administrative» est très restrictive et semble exclure les autres atteintes au droit de propriété ou de jouissance

Les investissements ne peuvent faire l'objet de réquisition par voie administrative

 

2-transfert des fonds

Ne vise que les investissements réalisés à partir d'apports en capital au moyen de devises convertibles régulièrement cotées par la banque d'Algérie, ainsi, le transfert est non permis en cas d'investissements techniques sas apport de capital....

Garantie de transfert du capital investi et des revenus

 

3- règlement des différents

 

L'Algérie a adhère à la plupart des conventions internationales multilatérales relatives aux litiges entre état et investisseur en matière d'investissements

 

4-mesures incitatives

 

Deux types d'incitations cumulatives ; celles prévues par le droit commun et celles prévues par la législation sur les investissements

Les dispositions ne spécifient pas le taux de la réduction ni sa nature

Baisse des taux de droits de douane {équipements importés et entrant dans la réalisation de l'investissement}

Source ; Fodil Hassam / les chemins d'une croissance retrouvée / page N°38

72

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

En Tunisie

A l'instar de ses voisins du [M/A /T], la Tunisie avait aussi fourni des efforts

Conséquents afin de réussi la fusion de sa système d'incitations aux investissements dans un

seule code NB, celui de 1993 64. Cependant le code des incitations aux investissements est

une loi qui régie eu même temps l'investissement locale et l'investissement étranger.  Il

consacre la liberté d'investir dans la plupart des secteurs et consolide l'ouverture de la

Tunisie sur l'extérieur.

Alors, de nombreuses incitations sont proposées sous forme d'exonérations fiscales

de primes à l'investissement et de prise en charge de coût des infrastructures de base.

Il propose les avantages sous deux rubriques {les avantages communes et les avantages

Spécifiques}.

Les principaux buts de ce code de l'investissement Tunisien, consistent à promouvoir

l'exportation et encourager le développement régional. Les outils mis en place par le code

unique vise essentiellement l'allègement des frais d'investissement et la réduction du coût

de financement et l'allègement du fardeau supporté par les investisseurs. Le code Tunisien

d'investissement insiste sur les règles et principes cités ci- dessous :

o La liberté d'investir

L'investissement est libre pour les nationaux et les étrangers dans de nombreux branches

_______________________________________________________________________________

NB / Il est à noter que la Tunisie avait connue plusieurs lois sur l'investissement avant l'apparition de code

unique d'investissement, nous citons ci-après   les principales d'entre elles :

-La loi 72-38 du 27 avril 1972 : elle vise l'établissement d'une politique de promotion volontariste des

(IDE) et l'introduction d'un régime spécial off shore pour les entreprises exportatrices

- la loi 81-56 : préconisant des avantages fiscaux et financiers aux investisseurs pour encourager l'emploi,

et la décentralisation industrielle.

-la loi 89-100 : fixant le régime d'encouragement aux investissements dans les activités de services.

64: le code d'incitations aux investissements Tunisien a été promulgué par la loi N°93-120 du 27/12/1993.

73

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

d'activités. Désormais tout investisseur peut détenir jusqu'au 100% du capital du projet

sans autorisation dans la majeure partie des secteurs. Certaines activités de service qui ne

sont pas destinées à l'exportation nécessite une autorisation préalable. Lorsque la

contribution étrangère est totalitaire dans les activités de vocation agricoles, les investisseurs

étrangers peuvent détenir jusqu'à 66% du capital des sociétés : {l'exploitation de la terre

agricole fait l'objet d'un bail à long terme 40 ans pour les terrains domaniaux librement

déterminé pour les terrains privés}. L'acquisition d'actions des entreprises Tunisiennes en

activité se fait sans autorisations jusqu'à 49.99%.

o Liberté de transfert

Les investisseurs étrangers bénéficient du libre transfert de leurs bénéfices NB et leurs

capitaux. Dorénavant les transferts sont libre pour :

Les opérations courantes engagées conformément à la législation les régissant. Le produit

réel net de la cession ou de la liquidation des capitaux investis au moyen d'une importation

de devises y compris la plus-value. Cependant, le code d'investissement de 1994 avec ses

nombreux textes d'application est s'avère complexe par rapport aux pays du [M/A/T] et

les pays concurrents à l'échelle régionale qui détiennent le même cadre législatif, mais

ils caractérisent par leurs dynamismes sur le plan d'investissement. Néanmoins les

investisseurs proposent d'apporter les améliorations suivantes :

-Supprimer les derniers obstacles bureaucratiques auxquelles font face les investisseurs ; 

-Cibler les activités porteuses par la détermination d'une nomenclature des activités

prometteuses pouvant bénéficier d'une prime d'investissement allant de 5 à 20% du coût

___________________________________________________________

NB / pour les investisseurs le traitement fait partie des opérations de transfert sont ; revenus du capital,

bénéfices, rémunérations des parts bénéficières, dividendes, tantièmes et jetons de présence intérêts au

titre des emprunts obligataires et bons à court terme souscrit par des non-résidents auprès d'institutions

résidentes.

74

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

de l'investissement et simplifier l'examen des dossiers au niveau de l'API au lieu de la

commission supérieure de l'investissement.

à travers ce qui précède, nous pouvons dire que les pays [M /A/T] avaient pris des mesures législatives importantes, mais demeure inefficace sans la mise en place d'un cadre

institutionnel pertinent.

1-02 : les mesures d'ordres institutionnelles

Plusieurs organismes et institutions ont été crées afin de pallier les insuffisances et

le lourdeur administratifs dans les pays [M/A/T]. Les gouvernements veulent par cette

mesure la prise en charge rapide et efficace de l'investisseur et la simplification des

procédures d'investissements :

Au Maroc :

Quatre organismes d'investissements ont été crées au Maroc depuis l'accession

à l'indépendance jusqu' à nos jours à savoir :

Ø La commission interministérielle de l'investissement (CI)

Cette instance a été mise en place par la circulaire du premier ministre{N° 44-98 du

28/09/1998},chargée pour approuver les investissements supérieurs à 200 millions de dirham 65

faisant partie de la convention d'investissements avantageuse et statuer sur les potentiels

blocages administratifs 66 aux projets d'investissements. Elle propose des solutions amicales

entre les investisseurs et l'administration. La commission est chargée de suivre la finition

des projets d'investissements et de s'informer sur l'état de lieu des investissements en

vue d'amélioration.

_______________________________________________________________________________

65 : change 01 dirham équivalant aux 10 dollars américains

66: cet organisme est chargé d'appliquer les règlements de l'article 17 de la charte de 1995 ainsi que,

La circulaire du premier ministre prononcera des sanctions à l'encontre de tous agents administratifs

responsables d'un manquement, qui donne lieu à un blocage au niveau administratif

75

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

Ø les centres régionaux d'investissement (CRI)

Crée en 2002 par : {la lettre royale du 09 janvier 2002} au nombre de seize (16)

dispersés sur le territoire du royaume. Ils dépendent en général au ministère de l'intérieure

et relèvent des autorités des walis. Ils ont pour mission 67 :

-L'aide à la réalisation d'entreprises ; 

-L'assistance des investisseurs tout au long de l'opération d'investissement {étude,

la réalisation, la production} ;

-Le développement des régions.

Attendue depuis longtemps par les investisseurs étrangers. La réalisation de ces

centres ont améliorés significativement le climat des investissements dans certaines régions

grâce, à une simplification des procédures d'investissements qui ont été dans un moment

proche la vraie contrainte devant l'entrée en masse des flux d'IDE.

En revanche, certaines faiblesses de fonctionnement ont été observées, ce qui s'est

répercuté négativement sur l'accueil des (IDE). Comme bilan général ont peut dire que les

(CRI) ont fait un progrès énorme, surtout l'idée de guichet unique visant à centraliser

tous les intervenants compétents de l'administration.

L'examen des trois organismes chargés d'investissements au Maroc révèle quelques

lacunes à savoir : un chevauchement des compétences entre les institutions qui nuit d'une

manière ou d'une autre à l'opération d'investissement.

En Algérie

Des efforts importants ont été fournis en vue d'améliorer le cadre institutionnel

régissant l'investissement direct étranger. Deux institutions ont vu le jour :

1. Le conseil national de l'investissement (CNI) par le : {décret exécutif N°06-

355 du 09-10-2006}

_______________________________________________________________________________

67 : Voir le site web de l'ANDI

76

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

2. L'agence nationale du développement de l'investissement (ANDI) par le :

{décret N°06-356 du 09-10- 2006}

Ø Le conseil national d'investissement (CNI)

L'institution de ce conseil entre dans les opérations d'innovation portée dans

l'ordonnance de 2001. Cette instance est composée de 09 branches 68 interministérielles.

Guidée par le premier ministre. Le rôle de cette instance est le suivant 69:

-Suggérer la stratégie et les priorités pour le développement de l'investissement ;

-Etudier toutes propositions d'établissement de nouveaux avantages ;

-Proposer au gouvernement toutes décisions et mesures nécessaires à la mise en oeuvre du

dispositif de soutien et d'encouragement de l'investisseur ;

-Proposer l'adaptation aux évolutions constatées des mesures initiatives pour l'investisseur.

Pourtant, le conseil prend des décisions importantes pour la promotion de

l'investissement internationale à savoir  70 :

-L'approbation des paramètres d'identification des projets présente un intérêt pour

l'économie Algérienne 

-L'établissement du catalogue des frais susceptibles d'être imputées au fonds dédié au

renfort et à la promotion d'investissement ;

-Définir les zones qui sont habiles pour bénéficier du régime dérogatoire prévu par

l'ordonnance de 2006.

Au-delà des fonctions mentionnées auparavant. Le conseil national d'investissement

prend à sa charge l'appréciation des crédits nécessaires à la couverture du programme

_______________________________________________________________________________

68 : tous les ministères en charge de dossier économique sont membre de (CNI), ils assistent en qualité

d'observateur seulement, voir le décret exécutif N°01-281 du 24/09/2001

69 : voir le site official de conseil national d'investissement (CNI), sur WWW. CN I.DZ

70 : les décisions prises par le (CNI), sont disponibles dans l'ordonnance du 15/07/2006

77

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

national de promotion d'investissement.

Ø Agence national de développement de l'investissement (ANDI)

Cet établissement succède à l'ancienne agence de promotion et de soutien de

l'investissement (APSI). Cet établissement exerce sa fonction sous la tutelle du conseil

national d'investissement. Il regroupe les acteurs patronaux et les chambres de commerce

et d'industrie. Segmenté on deux directions : l'une de l'investissement étranger, l'autre chargée

des conventions de l'investissement. La fonction de cette instance est la suivante 71 :

-Une fonction d'assistance, une participation à la gestion du foncier économique, la direction

des avantages et une fonction de suivit. Concernant, la fonction de l'information, on

retiendra que l'ANDI assume un service d'accueil et d'information au profit des

investisseurs constitue un système d'information et la mise en place des banques de

données. La fonction de la facilitation, l'ANDI met en oeuvre le guichet unique définit les

obstacles à la concrétisation des investissements et s'efforce de proposer une diminution des

dispositifs relatif à la réalisation de l'investissement. Sur le volet de la promotion de

l'investissement, elle assume la fonction de la mise en relations d'affaires des investisseurs

étrangers avec les opérateurs Algériens, engage des actions d'information pour promouvoir

l'environnement d'investissements en Algérie. La mission d'assistance consiste à organiser un

service de réception et de prise en charge des investisseurs, leur accompagnement, la mise

en place d'un service pour les investisseurs étrangers et les assister pour finir les formalités

nécessaires. La gestion de foncier économique par l'information des investisseurs sur les

disponibilités des assiettes et la gestion du portefeuille foncier. Pour ce qui concerne la

gestion des concessions et avantages, l'ANDI est tenue de définir les projets d'investissements

qui présentent un intérêt spécifique pour l'économie nationale, vérifier l'éligibilité aux

avantages. Octroi le visa relatif aux avantages. Établir les abrogations de décision et

_______________________________________________________________________________

71 : voir la mission de l'ANDI sur le site officiel : WWW .ANDI.DZ

78

Chapitre II : l'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

/ ou retraits d'avantages. Assure le respect des engagements souscrits par les investisseurs

durant la période d'exonérations. Finalement, la fonction de suivi, l'ANDI, assume le

développement et la promotion d'un service d'observation et d'écoute, alors il doit assurer

un service de statistiques. Recueillir les informations, concernant l'état d'avancement des

projets, avec la collaboration des investisseurs chevronnées dans le domaine. Il assure

aussi le respect des engagements contractés par les investisseurs en terme des conventions

de protection d'investissements.

Ø les guichets uniques décentralisés (GUD)

Il s'agit la d'une institution de très renommée, de sorte qu' elle permet d'accomplir

les procédures de réalisation des entreprises rapidement. C'est une institution décentralisée,

puisqu'elle est établie au niveau des wilayas, siègent en son sein les représentants locaux

de l'ANDI, celui de l'APC, ainsi que les représentants de la (CNRC), des douanes, des

impôts de l'urbanisme, de l'environnement et de l'aménagement de territoire du travail et

de sécurité sociale implanté dans la région.

Cependant, l'investisseur étranger fait une attention particulière de la part de décret

institutionnel de l'organisme  {le décret N° 06-356} 72, si bien qu'il annonce les règlements

suivants :

-Le directeur de (GUD) NB constitue l'interlocuteur direct et unique de l'investisseur ;

-Le directeur de (GUD) doit accompagner l'investisseur établir, délivrer et attester du dépôt

de la déclaration d'investissement et de l'autorisation, d'octroi des avantages et concessions

arrêté par la loi. Il doit prendre en charge les dossiers examinés par les éléments du

(GUD) et s'assurer de leur bonne accomplissement une fois orientés vers les services

_______________________________________________________________________________

72: le même décret celui qui porte le N°06-356, assigne à chaque département administratif mentionné

plus haut, une mission spécifique, qu'il confond avec leur mission principale

NB / il existe jusqu'au 31/01/2009, sur le territoire nationale dix sept guichets uniques décentralisés.

79

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

compétents.

Nous pouvons saisie concernant les institutions chargées d'investissements en

Algérie les points négatifs suivants :

-Il n'y a pas une institution chargée exclusivement pour les investissements directs étrangers ;

-Il y a conflit de compétence entre  le (CNI) et l'ANDI pour l'octroi des avantages aux

investisseurs ;

-Il y a conflit d'attribution entre l'ANDI et le (MDPPI). Les fonctions allouées pour chacune

sont presque identiques ;

-Il y a une double tutelle appliquée sur l'ANDI. En l'occurrence le chef du gouvernement

et le (MDPPI), ce qui défigure l'image de l'établissement, surtout en cas de litige entre

l'investisseur étrangers et l'administration.

En Tunisie

La Tunisie à choisir ces dernières années une politique d'attraction des (IDE) basé

sur l'amélioration de cadre institutionnelle par la création de :

Ø agence de promotion des investissements de la Tunisie (FIPA)

C'est un organisme public crée en 1995 sous la tutelle du ministère de développement

et de la coopération internationale. L'agence assume quatre missions principales 73 :

-La promotion de l'image de Tunisie sur l'échelle mondiale ;

-Attraction des investissements directs étrangers. Suivit et encadrement des investissements ;

-La contribution à l'amélioration de l'attractivité du pays.

La première fonction se fait à travers  les trois taches suivantes : l'organisation des

manifestations et foires locales et internationales, la communication et la prospection. En

plus d'informer l'investisseur étranger sur la situation macroéconomique de pays :

_______________________________________________________________________________

73: les fonctions de (FIPA) sont disponibles sur le site web ; WWW.FIPA.TU

80

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

-Le suivit permanent des entreprises installées ;

-L'assistance rapide en cas de difficulté ;

-Informer les investisseurs étrangers sur les nouvelles mesures prises par le gouvernement ;

-Connaitre les difficultés rencontrées et proposés les solutions pour améliorer les conditions

de travail des investisseurs étrangers.

-Etudes de benchmarketing sur l'attractivité de la Tunisie et identifier les faiblesses.

Somme toute, créer un climat favorable à l'investissement sa attient non seulement par

la création des institutions visant à promouvoir l'investissement direct étranger (IDE), mais

passe par la restructuration de l'économie dans son ensemble et son ouverture sur l'extérieur

2-03 : les mesures d'ordres règlementaires et organisationnelles

Pour drainer les investissements directs étrangers (IDE) sur leurs territoires les pays

[M/A /T] ont menées des réformes de règlements régissant l'économie dans son ensemble.

Ces réformes prennent la forme d'abolition de toute idéologie comme c'était le cas pour

l'Algérie. L'amélioration ou la modification des règles comme c'est le cas pour la Tunisie

et le Maroc.

Au Maroc

Malgré les multiples atouts  naturels et humains qu'il détient le royaume demeure

le cadre d'investissement étranger au Maroc le vrai frein. Pourtant, l'essor des (IDE) au

Maroc obstrué par un environnement règlementaire et organisationnel relativement complexes.

Nous allons voir dans cette section les initiatives fournies par le Maroc pour

diminuer l'impact négative de ces règlements sur l'investissement.

Le royaume a été amené à faire des choix stratégiques pour standardiser les

règlements avec le reste de monde. L'importantes réformes dans ce domaine ont concernées

la révision des lois de privatisation pour donner plus de chance aux investisseurs étrangers,

la libéralisation des prix, la promulgation de la loi sur les zones franches, la réforme

81

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

du secteur financier et bancaire. L'adhésion aux conventions internationales sur les

investissements, l'ouverture économique, le lancement d'un programme de privatisation,  la

révision de la loi sur la privatisation de sorte qu'il redevient un outil de la politique

èconomique qui assoit les règles de transparence et d'équité. Il concerne l'abolition des

échéances et l'élargissement des marges d'application de loi. La continuation dans le

désengagement de l'état à travers l'enchaînement d'une vaste opération de privatisation

des entreprises étatique et l'octroi graduel de concessions aux entreprises étrangères.

Le programme de privatisation marocain a commencé en 1989. Il est devenu effectif

l'année de quatre-vingt-dix. Ce programme ouvre les portes aux investisseurs étrangers

pour contribuer à la dynamique domestique.

-L'abolition en 1990 du décret d'application de la loi sur la marocanisation de 1973 74 ;

-La promulgation de la loi sur les zones franches d'exportation et les places financières

off shore.

Concernant, les zones franches, il existe aujourd'hui une seule zone, celle de Tanger

régie par la loi {N°19-94}. Crée en partenariat avec l'UE destinée aux opérations

d'exportations, elle possède les avantages suivants :

-Proximité géographique vis-à-vis d'un marché européen en extension continue ;

-Structure d'accueil performante annulation des formalités de dédouanement ;

-Régime fiscal attrayant ;

-Absence de contrôle de change {guichets bancaires off shore}. Les principaux rôles

assignés à la zone franche de Tanger sont :

-Consolidation de dialogue politique et économique entre le Maroc et voisins européens ;

_______________________________________________________________________________

74 : la loi de Marocanisation applique une certaine restriction sur les droits d'exercer une activité aux

seules entreprises ayant la nationalité Marocaine, afin de permettre un développement rapide du secteur

privé national

82

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

-Maintien des acquis de l'accord d'association de 1976 en matière agricole avec la poursuite

des pourparlers en l'an 2000 ;

-Démantèlement progressif de tous les droits de douane à l'importation au Maroc de produits

manufacturés européens et ce sur une période de 12 ans jusqu'à l'élimination totale de ces

barrières.

Pour ce qui concerne la place financière off shore au Maroc. Un texte de loi a été

approuvé et publié en 1992. Ce texte autorise aux investisseurs la création des banques

Off shore moyennant.

La réforme de secteur financier et bancaire marocaine à débuter en concomitance

avec la mise en application de programme d'ajustement structurel en 1983. Trois stratégies

ont été développées à l'époque pour redresser le système financier en général, à savoir :

-La libéralisation de contrôle de change ; 

-L'instauration du marché de change interbancaire ; 

-L'internationalisation des banques marocaines en vue de renforcer leur présence à l'étranger

et de soutenir les stratégies d'investissements.

En Algérie

Avant de parler sur les mesures prises par l'Algérie en matière de réformes des

règlements régissant l'économie et l'investissement en particulier. Nous avons voulu tout

d'abord, aborder le cadre idéologique dans lequel s'inscrivait cette économie :

-La propriété de l'état de moyens de production  {système économique centralisé, il s'appui

sur le développement économique par plan étalés sur plusieurs années} ;

-Une économie qui repose sur l'exportation des produits énergétique  {pétrole, gaz,

pétrochimie}. Une économie mono-exportatrice.

La crise de 1986 avait révélée une faiblesse persistante de l'économie Algérienne

après la dévaluation du prix de pétrole à l'échelle mondiale et cela à conduit les autorités

83

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Algériennes de réviser leurs politiques économiques, ce qui à était traduit par les

changements de type organisationnels et règlementaires ci-dessus, afin de permettre l'essor

de l'investissement direct étranger (IDE).

-L'annulation de toute discrimination dans la gestion et la circulation des moyens de

paiement rendus possible, grâce à la fameuse loi de crédit et de la monnaie 75 :

-En autorisant les non-résidents à importer des capitaux, soit pour des investissements

directs (IDE), soit pour des investissements de portefeuille (IP) et à rapatrier le principal et

et les bénéfices générés par ces investissements ;

-En supprimant l'obligation de la participation de 51% du secteur public Algérien ;

-En autorisant les banques étrangères à s'implanter dans le pays.

Le changement le plus notable concernant les sociétés nationales publiques, se traduit

par une incontestable directions vers la privatisation 76 qu'est une source importante des (IDE)

-La suppression de monopole de l'état sur le commerce extérieur 77. Désormais l'investisseur

_______________________________________________________________________________

75 : Voir la loi N°90-10 relative à la monnaie et du crédit

76 : au vue de la loi Algérienne : {l'article 01 de l'ordonnance N° 95-22 du 26 /08/1995} relative à la

privatisation des entreprises est la transaction ou les transactions qui se manifestent par :

-soit par le transfert au profit des personnes physiques ou morales de tout ou partie des actifs

corporels ou incorporels, ou de tout ou partie du capital social d'une entreprise ;

-soit, par le transfert à des personnes physiques ou morales de droit privé, de la gestion d'entreprise

publiques et cela au moyen de formules contractuelles qui devront fixer les modalités et les conditions de

transfert de la gestion de son exercice, cependant l'article 13 de l'ordonnance N° 01-04 DU 20/ 08/2001 relative

à l'organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques (EPE), définit la privatisation

comme étant, une transaction se traduisent par le transfert au profit des personnes physiques ou morales de

droit privé autres que des entreprises publiques, de la propriété ;

-de tout ou partie du capital social des entreprises détenu directement ou indirectement pour l'état et / ou les

personnes morales de droit public, par session d'actions, de parts ou souscription à une augmentation de capital

-des actifs constituant une unité d'exploitation autonome des entreprises appartenant à l'état.

77: la loi N° 88-29 J.O.R.A N° 29 du 20 / 07/ 1988

84

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

étranger et national peut contribuer au développement national ;

-L'adoption de la loi cadre {N° 91-21 du 04/12/1991} modifiant et complétant la loi

N° 86-14 sur les hydrocarbures, qui établie la stratégie d'ouverture de ce secteur sur les

investissements directs étrangers (IDE). Cette stratégie avait donnée une véritable impulsion à

ce dernier, grâce à la constitution des contrats de partenariat avec des multinationales

chevronnées dans le domaine.

-L'application des règles de marché sur les banques  publiques, en matière d'octroi et les

procédures à accomplir vis-à-vis des entreprises publiques ; 

-Le développement de partenariat avec les étrangers dans le domaine, des industries, de

hautes technologies. Dans ce cadre plusieurs organes ont été crées , comme c'est le cas pour

la société des gestions des participations (SGP) ;

-La simplification administrative pour les différents types d'interactions entre l'entreprise

étrangère  {les procédures pour le remboursement de la (TVA), le paiement des impôts, le

régime d'inspections, la création des entreprises etc.

C'est après ces étapes épuisables, que les autorités Algériennes avaient entrepris sur

le plan réglementaire et organisationnelle que la page du socialisme fut tournée. Autrement

dit, les nouvelles orientations de gouvernement Algérien ont réussi la suppression du

monopole de l'état sur les rouages économiques et l'introduction d'une nouvelle page, celle

de la liberté d investir et d'entreprendre.

En Tunisie

Depuis 1987. Un vaste chantier de réformes d'ordres réglementaires et organisationnelles

ont vue le jour au Tunisie, visant la modernisation de l'économie et la standardisation avec

le reste de monde. Cependant les mesures prises par le gouvernement Tunisien sur le plan

réglementaire et organisationnelle sont les suivantes :

-Libéralisation des prix et du commerce extérieur. Le gouvernement Tunisien avait pris une

85

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

décision décisive pour la libéralisation de commerce extérieur par l'adoption de la loi

cadre 94-41 : qui vise la suppression progressive des restrictions quantitatives et qualitatives

L'allègement du taux de protection réel exercer sur l'économie. Cependant un tel

démantèlement de dispositif commerciale suppose générer les gains suivants :

-Le pays bénéficiera des avantages en bien être statique, notamment sous forme d'efficacité

accrue découlant de la réallocation des facteurs de production suite à l'abolition des

anomalies issues du protectionnisme ;

-Le pays bénéficiera des gains en bien être dynamiques. Il s'agit la d'une efficacité

résultant de l'unification de la réglementation avec le reste de monde, ainsi que de la

modernisation des finances, des commercialisations et du transport ;

-La libéralisation de commerce devrait améliorer le cadre des politiques propices aux

investisseurs étrangers.

La réforme du système bancaire et financier Tunisien, s'est exécutée en deux rounds.

La première en 1994 qui vise à l'époque l'application des standards mondiaux, en matière

de transparence des transactions financières et bancaires entre les agents économiques.

La seconde en 1999 avait prévue l'octroi des avantages et des concessions pour les

investisseurs locaux et étrangers afin de stimuler la croissance économique.

Le lancement d'un programme de privatisations des entreprises étatiques est un exemple

de mesures règlementaires prises par le gouvernement Tunisien, dans le but de favoriser le

développement de l'économie de marché et dans une attitude favorable aux investissements

directs étranges.

Réformes administratives et allègement des procédures rendu publiques grâce à

l'adoption de la loi de la mise à niveau de l'administration publique en 16/01/1996 {le

décret N° 96-49}, qui à donné un nouveau souffle à l'administration Tunisienne. Il s'agit

de : -L'adoption du principe : «la liberté est la règle, l'autorisation est l'exception» ;

86

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

-La mise en place d'un interlocuteur unique des investisseurs pour la création des projets

individuels ;

-La mise en place d'un système de management de la qualité conformément aux normes

internationales ISO 9000 78.

Pour ce qui concerne la simplification des procédures administratives à l'égard des

investisseurs étrangers, les autorités Tunisiennes avait procédées à l'informatisation des

procédures de dédouanement des échanges avec l'extérieur, en vue d'améliorer la

transparence et l'accessibilité aux échanges.

L'accession au (GATT) en 1990, puis à l'OMC en 1995 et la signature de l'accord

d'association avec l'union européen en 1995, qui prévoit l'établissement d'une zone de libre

échange.

Le gouvernement Tunisien à l'instar des voisins du [M/A/T], a engagé plusieurs

réformes de type réglementaire et organisationnelle dans le cadre du redressement de

l'économie, mais elles restes insuffisantes pour donner un vraie pousse à l'entrée en

masse d'investissement direct étranger. Nous abordons dans la section suivante les vrais

déterminants de l'investissement direct étranger (IDE) dans les pays [M/A/T].

Section N°03 : les déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]

La répartition des flux d'IDE depuis 1990, donne des indications sur les éléments

qui aboutissent à drainer les investissements directs étrangers dans les pays [M/A/T]. Les

étudier permettra de retracer les différences nationales. Cependant les facteurs qui peuvent

jouer un rôle dans l'attractivité de la région sont : les infrastructures corporels et financières

la qualification de la main d'oeuvre, les fondamentaux macroéconomique, la stratégie

d'ouverture, le système financier etc.

_______________________________________________________________________________

78: ISO 9000 désigne un ensemble de standards relatif à la gestion de la qualité édictés par l'organisation

internationale de normalisation

87

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

L'analyse de l'ensemble de ces facteurs reflète en grande partie le niveau des

montants des investissements directs étrangers entrants dans les pays [M/A/T].

La synthèse de ces indicateurs permet de positionner les pays [M/A/T] les uns par

rapport aux `autre.

03-1 : les grandeurs économiques

Le cadre macroéconomique est un facteur important de la confiance des investisseurs

hormis, le revenu par tête, la croissance du (PIB), le niveau d'inflation, le déficit budgétaire,

le solde courant extérieure, le système de change influencent la manière dont les

investisseurs voient le pays hôte. Il est clair que les performances économiques des pays

[M /A/T] ne sont pas les seuls déterminants. Mais c'est aussi les progrès concrétisés et

la potentialité des gouvernements à tenir leurs engagements en matière d'inflations, de

réformes économiques. Cependant, les crises économiques de déséquilibre macroéconomique

qu'aient connu les pays [M/A/T] se sont suivi dans la plupart des cas, par le

ralentissement des flux d'IDE, jusqu'à ce que les gouvernements réagissent et prennent

des mesures correctrices jugées fiables par les investisseurs.

Dans le volet macroéconomique. Les autorités des pays [M/A/T] ont accomplies

durant la période allant de 1990 à 2009 des progrès appréciables. La cadence des réformes

macroéconomiques a totalement avancée et donne des résultats encourageants à savoir :  le

taux d'inflation a été maîtrisé pour l'ensemble à des niveaux acceptables grâce à une

politique monétaire prudente.

Ce maintien de l'inflation entre la marge de 1à 5 points NB a permis significativement

L'amélioration de la compétitivité de l'économie et par conséquent l'augmentation de

l'attractivité de territoire vis-à-vis des (IDE).

_______________________________________________________________________________

NB / il est à noter que ces taux moyen sont élaborée sur la basse de données, qui s'étale sur 20 ans

calculés par l'auteur lui même.

88

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Figure N° 07 : le taux de croissance économique et taux de l'inflation moyenne

entre la période 1990-2009

T.C.M : Taux de croissance moyenne T.I.M : Taux d'inflation moyenne

Source : Graphiques réalisés par l'auteur à partir des données de banques centrales

des pays [M /A/T]

______________________________________________________________________________

Figure N° 08 : le solde courant et le solde budgétaire moyenne entre la période

1990-2009

Source : Graphiques réalisés par l'auteur à partir des sources diverses

89

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Cependant, le solde budgétaire en pourcentage de (PIB) révèle des résultats médiocres,

pour le Maroc et la Tunisie, de sorte que ces pays souffrent d'un déficit soutenable, à

l'encontre de l'Algérie qui avait réalisée des soldes positifs au cours de la période, sauf

pour les années 1990 jusque à 1995 ou les solde accusent un déficit de {-2.0}.

Pour ce qui concerne l'endettement extérieur, des efforts importants ont été déployés

afin de rembourser totalement ou partiellement cette dernière. Nous citons la, l'expérience

Algérienne qui a remboursée la majorité de sa dette, elle a été ramenée jusqu'à 3.2

milliards dollar américains en 2009 après été 33 Milliards $ en 1990.

Le solde de comptes courants en pourcentage de (PIB) accuse un déficit chronique

pour la Tunisie, spécifiquement pour les années : 2004, 2005 2006, et 2007 {-.9, -1.0, -2.1,

-0.5} par contre le Maroc et l'Algérie ont réalisés des soldes probants, si bien que la

croissance économique dans les pays [M/A/T] enregistre des taux moyens progressif pour

l'ensemble.

03-1-1 : les budgets étatiques

L'attrait d'un pays pour les investissements directs étrangers se fait aussi par une

politique budgétaire prudente, puisque elle donne un indice sur la politique macro-

économique menée par le pays hôte et aide à atténuer les soucis sur la variation de

politique de change, en matière des frais et charges supporter par l'investisseur :

{différentiations des coûts de transferts de dividende}. Alors qu'une politique financière

Saine signifie toute à la fois {une stabilisation économique et une confiance chez les

investisseurs} dans la mesure où la fiscalité et l'investissement public dans les infrastructures

sont de nature à favoriser la bonne allocation des ressources.

L'afflux d'investissement ne fut pas par l'allègement des frais et impôts supporter

par l'investisseur et l'engagement de l'état dans une vaste opération d'investissement, mais

aussi par des pratiques de gestion transparentes et modernes.

90

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Pour ce qui concerne les pays [M/A/T] sur ce volet des efforts perceptibles ont

été fournis mais par des effets substantiels sur le terrain.

Au Maroc, après avoir atteint le 02 pour cent du (PIB) en 1990, le déficit global

a été ramené à 1.2 pour cent du (PIB) en 2009 et à 5.6 pour cent en 2008. L'amélioration

de la situation budgétaire Marocaine résulte de la volonté de royaume de mettre une

politique financières axée sur l'optimisation des dépenses et le développement des

infrastructure de base nécessaire pour l'afflux d'IDE. L'accent est mis sur la transparence,

la modernisation du ce système et la simplification des procédures.

A l'instar des pays [M/A/T], le Maroc se caractérise par le taux élevé de leur

pression fiscale, ce qui témoigne le taux enregistré sur la période d'étude  30 % du (PIB).

Par ailleurs, les dépenses d'investissement public ont augmenté de 13 pour cent en

2009, après été 16.2 milliards$ l'année précédente et 2 % pour cent en 1990. Reflétant ainsi

la volonté de royaume de continuer son soutien aux activités économiques créatrices des

richesses à longue terme.

La spécificité de l'Algérie sur le plan budgétaire par rapport au Maroc et à la

Tunisie est que, cette dernière reste largement tributaire sur les recettes de la fiscalité NB

pétrolière pour financer les opérations de l'état à l'encontre des voisins du [M/A/T]. Le

solde budgétaire en pourcentage de (PIB) sur la période 1990 à 2009 demeure

majoritairement excédentaire. Hormis, les années {1998-1999} ou on remarque un déficit

respectivement de l'ordre de {-3.7, -2.0} pour cent. Pour l'année 2009 le poids de recettes

pétrolières a atteint plus de 80 pour cent des recettes totales.

L'amélioration progressive de solde budgétaire, nous pouvons expliquer par

_______________________________________________________________________________

NB /en raison de boom énergétique, l'Algérie avait drainé des recettes fiscaux conséquent ; les recettes

Budgétaire se sont augmentée à 3849.9 Milliards DZD en 2007 est l'équivalant de 41.2 pour cent du

(PIB) contre 3578.6 Milliards en 2007

91

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

l'augmentation des prix du baril de pétrole sur le marché international. En revanche le

déficit budgétaire 79 hors hydrocarbures s'est accentué à 9 .4 pour cent du (PIB) en 2009.

La pression fiscale, en Algérie demeure élevée, ce qui dissuade les investisseurs

étrangers d'investir hors les branches d'hydrocarbures,  malgré les incitations fiscales et

douanière accordées à ces investisseurs.

D'autre part, les autorités Algériennes ont lancées un ambitieux programme

d'investissement publique, durant ces dernières années appelé plan de soutien à la

relance économique (PSRE) 80. L'état Algérien vise par ce programme le décollage

économique, qui a été freiné durant la décennie noire. Ce programme s'articulant sur

la redynamisation des activités productives agricoles, à la consolidation des infrastructures

des services publiques dans les branches de l'hydraulique et de transport etc.

Ce programme d'investissement public sera complété en suite, par un autre

programme complémentaire de soutien à la croissance économique (PCSC) 81 pour le deuxième

quinquennat {2005-2010} doté de 50 milliards $ 82. Et le troisième programme sera lancé

prochainement pour le quinquennat {2010-2014}, dont une enveloppe de 286 Milliards $,

soit 21 214 Milliards D A est débloquée pour le financement de ce dernier

_______________________________________________________________________________________________

79 : il est à noter que les différents déficits des finances publiques en Algérie sont quelque peu irréel de

sorte que, les recettes d'hydrocarbures sont budgétisées à 19 (USD) le baril

80 : ce programme a été lancée en 2001 d'un budget de 07 milliards $ représentant 8.5% du (PIB) en

2004 et couvrant la période 2001-2004

81 : le programme quinquennale (PCSC) s'article autour de cinq objectifs : l'amélioration des conditions

des citoyens {25 milliards $}. Le développement des infrastructures {22 milliards $}. Le soutien au

développement économique {04 milliards $}, le développement et la modernisation du service public {03

milliards $}, le développement de (NTIC) {01milliards $}

82 : les principales orientations de la dépense publique pour la quinquennat 2010-2014 en pourcentage % sont :

le développement humain et l'amélioration des infrastructures de base (40% pour chacun), le soutien à

l'économie et à la création d'emplois (20%).

92

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

En Tunisie, L'investissement public pour la période allant de 1990 jusqu'à 2009.

à représenter plus de 14 % du (PIB). En revanche il est supérieur à celui enregistré en

Algérie et au Maroc, s'explique en grande partie par l'implication du secteur privé dans

la réalisation d'infrastructure de base fondamentale à l'extension de l'activité économique.

Pour ce qui concerne la pression fiscale, la Tunisie demeure aussi un pays qui

applique des taux d'imposition le plus élevé dans la région.

02-2 : le degré d'ouverture commercial

L'afflux des investissements directs étrangers dépend aussi du degré d'implication

de l'économie locale à l'économie mondiale. Les pays [M/A/T] qui ont opté pour une

stratégie d'ouverture et de diversification de l'économie, après une longue période de

problèmes économique récurrents. Le degré d'ouverture économique sur l'extérieur

est nettement amélioré durant la période de 1990 à 2009, où on enregistre les taux

suivants : [le Maroc 60%, l'Algérie 20%, la Tunisie 80%]. La Tunisie apparaît comme l'état le

plus ouvert sur le monde, est cela revient à l'anticipation des réformes économiques. Par

contre l'Algérie se trouve au bas de classement, puisqu'elle a choisit d'appliquer une

stratégie de substitution aux importations.

La volonté d'ouverture des pays [M/A/T] a été réaffirmée dans plusieurs occasions

comme le démontre la signature de nombreux accords commerciaux et économiques à

savoir :{ L'adhésion de Maroc et la Tunisie à l'organisation de commerce (OMC), la

signature des accords d'associations avec l'union européenne, la signature des accords

sur la zone franche arabe. }

En plus, pour réussir l'ouverture de leurs économies sur l'extérieure les pays [M/A/T]

ont opté pour une politique de libéralisation du commerce extérieur à travers la

simplification des procédures administratives et douanières et le démantèlement progressifs

de leurs barrières tarifaires.

93

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Tableau N°09 : Comparaison du taux d'ouverture dans les pays [M/A/T]

 

Maroc

Algérie

Tunisie

période

1990-1995

1996-2001

1990-1995

1996-2001

1990-1995

1996-2001

Taux d'ouverture

43.3

50.4

42

49

66 .4

72.2

Source : wir/ 2005

Un autre indice entre en jeu dans la détermination d'attractivité des pays [M/A/T].

Celui de la compétitivité-prix 83

Si on fait une comparaison entre les pays [M/A/T] en matière de taux de change

réel (TCR). Il s'avère que, le taux de change réel de dinar Algérien est plus supérieur que

celui de (TCR) Tunisien et Marocain. Et de la même façon le (TCR) Marocain est

substantiellement supérieur à celui de (TCR) Tunisien, est cela revient aux fortes exportations

des produits Algériens, {exportations des hydrocarbures} et à la forte productivité de Maroc

comparativement à la Tunisie.

Pour maintenir et corriger cette situation de (TCR) NB. Les pays [M/A/T] ont poursuivit

dans ce volet des politiques divergentes à savoir. Le Maroc a opté pour une politique de

diversifications du panier de cotisations du dirham en donnant plus d'importance à l'euro.

En parallèle les autorités politiques Algériennes en choisissant de traiter le sujet

avec prudence. La Tunisie elle aussi a réagir en faveur de la consolidation et le maintien

de taux de change élevé, qui donne une confiance remarquable dans le système de change

Tunisien.

_______________________________________________________________________________

83 : la compétitivité-prix est un indice important de l'attractivité de tel ou tel territoire vis-à-vis des (IDE)

car il montre la performance de filiale des firmes multinationales sur le marché d'exportation, comme sur

le marché locale, est également tributaire de l'évolution des biens et services fabriques localement par

rapport à ceux de la concurrence étrangère.

NB / l'Algérie effectuait une dévaluation de plus de 50% de sa monnaie en 1991, le Maroc quant à lui

Avait effectuait une dévaluation de 9.25% en 1990

94

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

02-3 : la qualité de la main d'oeuvre

D'autre part, la qualification de la main d'oeuvre demeure un indicateur fondamental

de la compétitivité des économies des pays [M/A/T]. Pourtant le facteur humain joue un

rôle primordial dans la croissance et le progrès des firmes industrielles, contribuant ainsi

à améliorer l'attractivité des pays hôte, en termes de flux d'investissements étrangers par la

forte productivité, ou par le faible taux des salaires perçus par les ouvriers. Pour les

investisseurs étrangers les salaires constituent le coût de production dans le pays hôte.

Au Maroc, le coût de la main d'oeuvre reste substantiellement faible comparativement

aux voisins du [M/A/T]. Avantage que le Maroc s'est procuré grâce à la faible

qualification de la main d'oeuvre locale et à la bonne articulation de marché du travail

Marocain. En plus la productivité du travail au Maroc est plus importante qu'en Algérie et

en Tunisie. C'est-à-dire que les ouvriers Marocains sont plus efficients que leurs homologues

Algériens et Tunisiens.

En bref, l'apport de la main d'oeuvre dans la valorisation et l'accroissement de

croissance dans les pays [M/A/T] et dans l'ensemble des pays de monde est irréfutable. Et

pourrait engendrée des gains de productivité inestimable à condition que, les pays du

[M/A/T] mettent en place un programme pilote de développement de ressources humaines

à travers, l'augmentions des dépenses d'éducations et à la résorption de l'alphabétisation,

L'amélioration de l'enseignement en générale et technique en particulier.

02-4 : le système financier et banquier

Le système financier constitue un vecteur principal pour l'attractivité de

l'investissement direct étranger. À ce propos l'existence d'un système bancaire dynamique

indispensable pour la pérennité des financements des entreprises et des besoins de trésorerie

des (PME/PMI) et d'une bourse des capitaux susceptibles de réorienter les placements

95

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

financiers vers les secteurs productifs.

Dans les pays [M/A/T], le système financier et bancaire demeure vulnérable,

malgré la mise en place des programmes de réformes structurelles et l'application des

normes universels en matière de supervision et de prudence.

Au Maroc, la capitalisation de la place boursière et financière de Casablanca

depuis sa création, a connu une tendance à la baisse, elle a été évaluée à moins de 115

milliards de dirham en 2000, puis à moins de 105 milliards de dirham en 2001, soit

équivalent 32,4 et 27,4 du (PIB) 84. L'année de 2009 à été aussi une année de dépression.

Toutefois , le financement de l'investissement à travers l'octroi des crédits bancaires

tout type confondu {long, moye, court terme} ne représentait que 40,3 du montant global

des crédits octroyer par les banques.

En matière d'intermédiation bancaire, qui reflète le rapport entre la rémunération

moyenne de crédits et les coûts moyens de ressources, elle a été de 6,6 % en 1990

contre 9.0 % en 2009. En revanche le rendement des fonds propres est de l'ordre

10,4 % en 1990 contre 15.3% en 2009.

En Algérie, le système bancaire et financier demeure étatique malgré les efforts

déployés par les autorités pour rendre ce secteur plus ouvert sur l'extérieur. Les statistiques

bancaires et financiers sur la période de 1990 à 2009 sont révélateurs.

Le total des crédits bancaires à l'économie connaît une progression soutenable sur

la même période citée auparavant, suite à l'envolé du prix du baril de pétrole.

La surabondante de la liquidité émanant de secteur énergétique et la baisse de

la demande locale sur les crédits, ont conduit à une baisse sensible de taux d'intérêt

ces dernières années.

Le marché boursier Algérien est encore récent  {la bourse d'Alger a été crée en

_______________________________________________________________________________

84 : Office de change Marocaine en 2001

96

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

1993} NB 1. En effet, la capitalisation boursière est encore faible par rapport à la Tunisie ou

le Maroc. Le taux de capitalisation boursière est situé aux alentours 0,22% de (PIB) 85 en

2002 :« ...Le marché boursier est embryonnaire, entrée en fonctionnement en 1999. La

bourse d'Alger avait cessée ses activités en 2004 en raison notamment du nombre

insignifiant d'entreprises qui y étaient cotées avec seulement trois sociétés publiques .... » 86

Le système financier et bancaire Tunisien reste riche et diversifié par rapport à

L'Algérie et le Maroc. La capitalisation boursière enregistrée est de l'ordre 9.5% pour le

compte de l'année 2002. En plus les crédits accordés par le secteur bancaire à

l'économie sont accru et le taux d'intérêt avait baissé.

02-5 : la stabilité sociale

Hormis, les facteurs d'attractivité typiquement économique. Le facteur social

apparaît comme un déterminant primordial dans la décision d'implantations des sociétés

transnationales. Nous utilisons sous la rubrique stabilité sociale les variables suivants : le

(PIB) par habitant, l'indice de développement humain (IDH) NB 2 élaborée par le (PNUD) et

l'indice de la perception de la corruption (IPC) de la banque mondiale.

_______________________________________________________________________________

NB 1 / la création de bourse d'Alger remonte à l'année 1993 est composée au plan institutionnel d'une

Autorité de régulation représentant : l'état, la commission d'organisation et de surveillance des opérations

en bourse (COSOB) et d'une société de gestion de la bourse de valeur (SGBV), cependant l'activité de

la bourse d'Alger n'a débuté qu'en novembre 1997 avec l'emprunt obligatoire de SONATRACH

85 : ANIMA / La conjoncture économique en Algérie / Page N° 56 / 2006

86: FEMISE / profils pays (Algérie) / page N°112 / 2005

NB 2 / indice de développement humain est mesuré grâce à un indicateur conçu par le (PNUD), indicateur

repose initialement sur plusieurs critères notamment :

- le taux de scolarisation -l'espérance de vie -l'alphabétisation des adultes -le produit intérieur brut par habitant

- L'indice varie de 0 à 1, ou de très mauvais à excellent

97

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Tableau N°10 : Indice de développement du capital

humain pour les pays de [M-A-T]

 

IDH 2005

IDH 2006

IDH 2007

Maroc

0,646

0,648

0,654

Algérie

0.733

0,749

0,754

Tunisie

0.766

0,763

0,769

Source : PNUD 2005 / 2006 / 2007

L'Algérie et le Tunisie se positionnent dans le groupe moyen, dont l'indice est

compris entre 0.500 et 0.749, ou entre 71e place et 112e è l'échelle mondiale. A l'opposé,

le Maroc figure parmi les pays vulnérable ou pays faible en matière de dotation du facteur

humain. Il est à souligner que, les pays [M/A/T] ont élaborés depuis le lancement de

programme d'ajustement structurel (PAS) des politiques sociales ambitieuses pour valoriser

leurs ressources humaines par l'accession gratuite et fondamentale pour les enfants moins de

15 à l'école gratuite.

En matière d'emploi, le Maroc connaît un taux de chômage un peu élevé 12 %

de la population active :[ l'Algérie 10 %, la Tunisie 11% au compte de l'an 2009] 87 .

De même, la corruption NB constitue un facteur dissuasif, qui entraîne l'éviction des

investissements étrangers, le tableau ci-dessous fait une comparaison entre les pays [M/A/T]

pour trois années consécutives.

Tableau N° 11 : indice de la perception de la corruption pour les pays [M/A/T]

 

IPC 2007

IPC 2008

IPC 2009

Classement mondial

[2009] sur 180 pays

Maroc

2.992

3.5

3.2

80

Algérie

3

3.2

2.8

111

Tunisie

4.65

4.4

4.2

65

Source : www. Transparency internationale.org

_______________________________________________________________________________

87: d'après les statistiques de la banque africaine de développement

NB / le score (IPC) attribué à chaque pays ou territoire évalue le niveau de corruption dans le secteur public,

tel qu'il est perçu par les entreprises et les experts du pays, sur l'échelle allant de 0 {degré élevé de

corruption} à 10 {degré élevé d'intègre} voir le site : WWW.TRANSPARENCY.ORG/CPI

98

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

02-6 : le développement technologique

La technologie demeure l'un des facteurs le plus désiré pour l'attractivité des

(IDE). Étant donné le rôle joué par cette dernière en matière de réduction des coûts de

production. Pourtant les gains de la technologie dans le développement des entreprises

multinationales sont importantes. Ils permettent d'augmenter la productivité des travailleurs

et engendrer un avantage comparatif pour l'entreprise.

Dans les pays du [M/A/T], ce facteur d'attractivité fait défaut. La recherche

scientifique et technologique dans ces pays regroupés ne dépasse pas le seuil de 05 %

de produit intérieur brut en 2009 88. Le tableau ci-joint montre les dépenses publiques en

matière de (R&D)

Tableau N°12 : Comparaison entre les pays [M/A/T] en matière de (R&D)

 

Brevets accordes aux résidents (par Millions d'habitants 2000- 2005

Perception de redevances

Et de droits de licence USD par personne

Dépenses en matière recherche et

Développement [R&D] en % PNB

2005

Chercheurs en R&D

Par Millions d'habitants

1990-2005

Maroc

1

0.4

0.6

-

Algérie

1

-

-

-

Tunisie

-

1.4

0.6

1013

Source : le rapport sur le développement humain 2007/ 2008

02-7 : le développement des infrastructures télécommunications

La maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de communications(NTIC)

aide à favoriser l'intégration de l'économie locale dans le réseau des échanges universels.

En effet, la disponibilité d'utiles de l'accès à l'information pourrait consolider la

compétitivité des entreprises et engendrée un climat favorable pour l'investissement en

_______________________________________________________________________________

88 : PNUD / Le rapport de développement humain /Page N° 67

99

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

générale et l'investissement transfrontalier en particulier.

Malgré les importants progrès dans le volet d'information et de communisation,

demeure dans les pays [M/A/T] d'enclaves sous développées dans le domaine. Toutefois,

le nombre d'abonnées en internet pour les pays [M/A/T] regroupée ne dépasse pas le seuil

de 1 millions d'abonnés 89, avec un peu de prédominance pour la Tunisie suivit par le

Maroc et l'Algérie.

Pour le Maroc des progrès importants ont été réalisés surtout après la privatisation

de l'opérateur téléphonique local {Maroc télécom}. Désormais le parc de téléphone fixe

Marocaine compte 1,27 millions de lignes fin 2006. En plus le parc de l'ADSL présente

plus de 348300 accès fin 2006 90. En effet, la densité téléphonique avait été quadruplée

entre 1990 et 1999. Aussi bien que le téléphone mobile ait connue une progression

remarquable.

A l'inverse, l'Algérie accuse un retard flagrant en matière des infrastructures de

(NTIC), ce qui se traduit par le taux de densité téléphonique fixe qui ne dépasse pas 18%

en 2009 91. Pourtant, la loi de juillet 2000 constitue une étape décisive dans le processus

de développement de secteur de télécommunications, après l'ouverture NB de secteur sur

les opérateurs prévis : {La vente des licences (GSM), l'ouverture du capital Algérie Télécom

en 2004, l'ouverture à la concurrence de segment de téléphone fixe}.

A l'instar de ses voisins, la Tunisie à aussi accusée un retard dans le domaine

des technologies de l'information et de communication (TIC) par rapport au taux universels

_______________________________________________________________________________

89 :d'après les statistiques de l'union internationale de télécommunication

90 : Statistique de l'union internationale de communication / 2009

91 : Statistique de secteur de poste et de technologie de communication / 2009

NB / Il est à noter que la loi de juillet 2000 en Algérie, supprime le monopole de l'état sur le secteur de

Télécommunications, et il procède pour la création d'une institution autonomie, appelée : «L'autorité de

Régulation de secteur de l'information et de communications».

100

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Mais avec un avantage de supériorité comparativement aux voisins. Les efforts des

autorités Tunisiens compétentes, se focalisent sur le téléphone fixe dont le taux de

pénétration a nettement évolué pour atteindre des taux similaire à ceux réalisés dans les

pays émergents.

D'autre part, l'accès à l'internet s'est également élargi pour atteindre le taux de 52

internautes pour 1000 individus {statistique de 2002}, ce qui représente une densité

d'utilisations deux fois plus élevée qu'au Maroc et l'Algérie.

Tableau N°13 : Usagers internet, de (PC) et de téléphones pour 1000 habitants - 2001

 

Internet

PC

Téléphone

Maroc

13

14

196

Algérie

2

7

64

Tunisie

41

24

149

Source : Union internationale de télécommunications

La comparaison entre les pays [M/A/T], en matière de performance d'attractivité

des (IDE) sur la période allant de 1990 à 2009 donne une place prépondérante au Maroc,

qui demeure le plus performant en terme d'accueil des (IDE) suivit par l'Algérie et la

Tunisie. Cependant, l'Algérie à partir de l'année 1999 a réalisé de progrès remarquables

en matière des flux entrants. Alors que la Tunisie demeure le pays qui réalise de

performance en termes de {flux entrants par rapport au (PIB)}. Ces performances

remarquables ont été dues essentiellement à l'amélioration de cadre règlementaire et

organisationnel régissant l'investissement direct étranger (IDE) et à l'amélioration de cadre

macroéconomique {Agrégats macroéconomique}.

101

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Tableau N°14 : comparaison de l'attractivité des (IDE) entre les pays [M/A/T]

Rubrique / Pays

Maroc

Algérie

Tunisie

Les grandeurs économiques

Faibles

Moyennes

Moyennes

Les budgets étatiques

Déficits

Moyennes

Moyennes

Le degré d'ouverture

Moyen

Faible

Elevé

La qualité de la main d'oeuvre

Qualifiée

Non qualifiée

Qualifiée

Le système financier et banquier

Moyen

Fragile

Solide

Le développement technologique

Faible

Faible

Moyen

NTIC

Moyen

Moyen

développée

La stabilité sociale

Fragile

Moyenne

Moyenne

Comparaison de l'attractivité

Moyenne

Faible

Moyenne

Source : fait par l'auteur à partir de l'observation des indicateurs socio-économiques qui s'étalent sur 20 ans

_______________________________________________________________________________

Commentaire fait par l'auteur lui même : à travers les indicateurs socio-économiques citées dans le tableau

plus haut, Nous pouvons voir clairement que l'attractivité de l'Algérie vis-à-vis des (IDE) par rapport à ses

voisins [Maroc-Tunisie] est faible. Cette position dans laquelle se trouve l'Algérie, n'est pas le résultat de

la performance des indicateurs typiquement économique, mais aussi la résultat de la politique d'investissement

guidée par le gouvernement. Il s'agirait des contraintes posées par le gouvernement devant les investisseurs

ètrangers tels que {la plupart de ses mesures sont introduits dans les deux nouvelles loi de finance 2009-2010}:

-l'obligation de l'ouverture de capital social des entreprises étrangers à une partie Algérien aux alentours de

30% pour les sociétés activant dans le domaine commercial et de 51% pour les activités de production des biens

et services à ; -l'établissement de Credoc {le crédit documentaire} comme le seul moyen de paiement des importations

-les avertissements du gouvernement pour le rachat (nationalisation) tous les entreprises privatisés qui n'invertissent

pas dans le développement de ses unités ;-l'obscurité dans le processus de privatisation. Il est clair que ces mesures

pénalisent grandement les chances de l'attractivité de l'Algérie devant ses voisins.

102

Chapitre II : L'attractivité comparée et déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]

Conclusion

Les politiques de redressement économique : {finances publiques et la libéralisation

des économies} entreprises par les gouvernements à la fin des années 1980, ont influencée

davantage l'afflux des (IDE) dans les pays [M/A/T].

Toutefois, le souci que les investisseurs directs étrangers (IDE) ont de l'environnement

d'investissement dans les pays [M/A/T], reste pénalisant en raison des problèmes de la

corruption, des problèmes de l'économie informelle des problèmes d'accès au foncier

industriel. Ainsi les performances en termes des (IDE) obtenues lors des années 1990 à

2007 seraient imputables à cause de la conjoncture, plutôt qu'à une politique de promotion

des investissements mis par les autorités compétentes.

A la lumière des ces énoncés. Nous allons évaluer dans le chapitre suivant les

effets engendres par les investissements directs étrangers sur les pays [M/A/T].

103

Chapitre III :

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Introduction

L'analyse des effets des (IDE) sur la croissance économique est évaluée par plusieurs

canaux, elle constitue en effet, un moyen important de progrès économique dans les

pays [M/A/T].

Les effets positifs des (IDE) que peuvent être amené aux pays cibles sont

inappréciables, ce qui oblige ces pays  [M/A/T] à mettre en place des conditions favorables

à l'investissement direct étranger.

Des décisions ont été prises pour rendre la région [M/A/T] plus concurrentielle

aux yeux des investisseurs étrangers, surtout après la restructuration économiques des pays

concernées. L'ouverture économique de grande envergure qui a suivie ces réformes ont eu

pour effet d'augmenter les entrées des flux d'IDE. On assiste depuis à une croissance

économique notable pour chaque pays. Alors la question qui se pose  est la suivante :

-est ce que ce regain de croissance économique est le fait des (IDE) entrants ou le

fait d'autres facteurs sous jacents ?

Ce chapitre tente de répondre à cette question. Dans la première section nous

passerons en revue les effets potentiels des (IDE) dans les pays d'accueils, en renseignant

sur la relation existante entre les (IDE) et le commerce extérieur avec le capital humain,

l'investissement domestique et la croissance économique.

On passera ensuite à la construction d'un modèle économétrique, capable de

quantifier les effets des (IDE) sur ces variables.

105

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Section N° 01 : revue de littérature

Il existe beaucoup des travaux économétriques, qui ont tentés d'analyser les effets

des (IDE) sur la croissance économique dans les pays d'accueils. Alors que quelques études

soutiennent l'hypothèse qu'il existe une relation positive entre les investissements directs

étrangers et la croissance économique. D'autres au contraire s'opposent à l'idée qu'il y a

une relation entre la croissance et les flux entrants des (IDE).

01-1 : les analyses de causalité (IDE) / croissance

Nombreux sont les travaux qui ont montrés qu'il existe vraiment une causalité entre

la croissance économique et les flux entrants d'investissements directs. Ou les (IDE)

sont le catalyseur de croissance économique.

Les premières études de ce genre était menées par la banque mondiale en 1999.

Dans le but de trouver une relation entre (IDE) et la croissance économique dans des

pays de tiers monde, leurs résultats sont mitigés.

Ensuite les travaux de Borensztein, de Gregorio et Lee [1998], ont prouvés que

les flux entrants d'IDE augmentent l'investissement total et la croissance, leurs résultats

qui recouvre 69 pays dans une étude de type panel sont les suivants : les (IDE) facilitent

Le transfert de technologie, élèvent le niveau de qualification des travailleurs, et augmentent

les exportations et la compétitivité des entreprises locales dans les (PVD).

Ils sont montrer aussi qu'une augmentation : « d'un point de pourcentage au ratio

des (IDE) sur le (PIB) accroît le taux de croissance du (PIB) par tète du pays hôte de

0.8 pour cent » 92

D'autre économètre vient de tester la causalité entre les (IDE) et la croissance

_______________________________________________________________________________

92 : FMI / l'investissement direct étranger est-il bénéfique aux pays en développement ?/ revue finance &

Développement / page N°07  / juin 2000

106

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

èconomique, il s'agit le loess en 2001 93. En coté d'ivoire sur la période de 1970-2001, il

ènonce que les investissements directs étrangers(IDE) ont été une source importante de la

croissance économique, un point de pourcentages supplémentaires des (IDE) engendre un

èquivalent de croissance économique. En revanche, une étude corkovic et levine, ne trouve

aucun lien entre la croissance et les flux entrants dans une étude de panel recouvrent

quelques pays d'ex-blocs soviétique. Les études menées par des institutions et organisations

mondiales comme (CNUCED ou OCDE), ils ont optés pour démontrer réellement la relation

entre les (IDE) et la croissance, comme témoigne le rapport du (CNUCED) en 1999.

Les résultats qui en découlent ont données des résultats ne dépourvues pas d'ambiguïté.

Ainsi, Singh {1988} n'a pas trouvé un effet appréciable dans leurs travaux sur

l'économie industrielle. À partir d'un échantillon composite de 73 pays en voie de

développement. Quelques études ont montrées que les effets des (IDE) sur les pays

d'accueils peuvent perturber la croissance économique par un effet négatif, comme c'est

le cas dans les travaux de Brewer {1991}. Cet effet négatif revient à la domination

exercée par les entreprises multinationales, ce qui a pour conséquence de dissuader les

entreprises locales à développer leurs propres activités {effet d'éviction}.

L'expérience montre que l'afflux des (IDE) ne mène pas automatiquement a une

accélération de la croissance économique, si les règlementations et les mesures de politique

èconomique d'accompagnement ne sont pas mise en application.

Plusieurs efforts de la part des économètres ont été déployés, en vue de mieux

représenter les variables explicatives de la croissance économique et de mieux apprécier

les effets des (IDE) sur la croissance économique.

_______________________________________________________________________________

93: ESSO Loesse Jacques / investissements directs étrangers et croissance économique en cote d'ivoire / Juin 2005

107

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

01-2 : les retombées des (IDE) dans les pays d'accueils

On peut récapituler les effets des (IDE) sur le pays d'accueil eu quatre effets

essentiels : les effets sur la croissance économique, les effets sur le capital humain, les

effets sur le commerce extérieur {l'exportation} et les effets sur l'investissement domestique

01-2-1 : les effets des (IDE) sur le capital humain

L'influence des (IDE) sur la valorisation de capital humain, était observé dans

plusieurs travaux de recherche, comme celle menées par Markus en Sjholm et Kinoshita en

1998. Ces économistes soutiennent l'hypothèse qu'un changement technologique restituer

par les firmes multinationales provoque un esprit d'imitation et d'entraînement dans le

secteur économique de pays d'accueil.

La demande de travail qualifié par les firmes multinationales peut encourager les

pays hôtes à investir d'avantage dans l'enseignement.

Selon les travaux d'OCDE et du (CNUCED). L'implantation des firmes multinationales

dans les pays d'accueils pourrait jouer un rôle primordial dans le développement des

compétences des travailleurs, d'autant que certains savoirs sont impossibles a transférer

par l'enseignement classique. En effet, les savoirs acquis en travaillant chez une firme

multinationale peuvent prendre un aspect non quantifiable. Il concerne la, des compétences

tacites difficiles à codifier et à exprimer {Savoir-faire}. La meilleure méthode de les

transmettre étant de faire la démonstration et l'expérience sur le terrain : « Le savoir tacite

s'échange difficilement sur de longues distances le meilleur moyen pour les pays en

développement d'acquérir le savoir contenu dans le processus de production des économies

des pays développés pourraient donc être la présence d'entreprises étrangères dans

l'économie nationale » 94

_______________________________________________________________________________

94 : OCDE / Synthèse / OUV cité / Page N°143 / 2002

108

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

On peut déduire que les pays abondant en capital humain de haute qualité :

{Ingénieurs, médecins, interprètes, techniciens, informaticiens, etc.} Ont la possibilité d'attirer

des flux d'investissements directs étrangers intensifs en technologies {ex, les pays d'Asie

de sud ; coré de sud, Thaïlande, Malaisie, japon}. Lesquels concurrents à accroître la

qualification des travailleurs locale par l'implantation des écoles et des laboratoires de

recherche et de développement (R&D). Tant dit que, dans les pays ou l'enseignement

est marginalisé les (FMN) tendre à utiliser des technologies simples, qui contribuent

progressivement à l'apprentissage et au développement de la main d'oeuvre locale.

01-2-2 : les effets des (IDE) sur le commerce extérieur {Exportation}

Les effets des investissements directs étrangers sur le commerce dépendront

vraisemblablement en grande partie du mode d'organisation appliqué par les firmes

Multinationales  {citations de (caves1982)} 95.

Cependant, plusieurs études empiriques ont constatés que les investissements

avaient des effets positifs sur les exportations des pays hôtes. Parmi elles, les travaux

de {Lipse et Weiss en 1981} sur le commerce aux états -unis, ou ils ont démontrés

l'existence d'une corrélation positive entre les exportations totales de la société mère et la

production locale des ces filiales.

Ainsi, L'OCDE en 1998 96 a testé l'effet d'utilisation de données sur les stocks

pour : { la grande Bretagne, la France et les États-Unis}. Dans le cas Britannique elle

a démontrée une relation positive entre les exportations et les investissements directs

étrangers. Dans le cas de la France des écarts significatifs d'élasticité pour les

exportations et les importations reflètent la présence d'entreprises étrangères. Avec un

_______________________________________________________________________________

95 : caves / la commerce internationale / 1982

96 : OCDE / Synthèse / OUV cité / page N° 121

109

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

accroissement élevé des importations et de faibles hausses des exportations dans les

secteurs étudiés. Dans le cas des Etats-Unis, les stocks d'investissements étrangers exercent

un effet très faible sur les exportations de ce pays.

Dans l'ensemble. Les études menées par l'OCDE ont prouvées que chaque dollar

d'investissement direct à l'étranger (IDE) entraîne environ deux dollars d'exportations

additionnelles, cela exhorte réciproquement deux dollars d'importations supplémentaires

pour le pays d'accueil qui affiche un investissement entrant. À son tour ce dernier exporte

vers étranger environ 40 cents dollars.

01-2-3 : les effets des (IDE) sur investissement domestique.

La question ou toutes les études économétriques tentent de répondre est la

suivante : Dans quelle mesure l'investissement direct étranger (IDE) exerce un impact

d'éviction {repoussement à investissement locale}. Ou un effet d'entraînement {incitation à

l'investissement intérieur}?

Les premières réponses viennent des études menées dans les {états -unis et le

royaume unis} sur la relation entre les (IDE) entrants et l'investissement intérieur, ou dans

la plupart des cas d'effet d'entraînement a été remarqué.

Par contre, dans les pays de tiers mondes un effet d'éviction a été enregistré

comme le souligne Bouklia et Zatla en 2001. dans une étude sur les pays de sud et est-

Méditerranéennes, ou ils ont déduis qu' : « à coté éventuels effets de seuil ou d'une

insuffisante capacité d'absorption technologique des entreprises locales, c'est tout autant

l'absence de complémentarité entre le capital étranger et local qui expliquerait le faible

impact d'investissement direct étranger sur la croissance des économies de (PSEM)» 97.

Dans le rapport du (CNUCED) en 2001, il affiche que l'impact positif des

_______________________________________________________________________________

PSEM : Pays sud et est méditerranéenne

97 : Fontagnè Lionel / L'investissement étranger direct et le commerce international / page N°23

110

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

investissements directs étrangers sur investissement intérieur se manifeste a travers plusieurs

Canaux tels que :

-L'intensification de la compétition et l'efficience ;

-Le transfert des techniques de contrôle et de gestion de haute qualité ;

-L'établissement d'un nouveaux savoir-faire la technologie.

01-2-4 : les effets des (IDE) sur la croissance économique

Plusieurs études ont mis l'accent sur impact positif des (IDE) sur la croissance

èconomique à travers l'absorption de la technologie et la diffusion de la concurrence dans

le pays hôte : «Au-delà de leurs impulsions macro-économique initiale, les investissements

directs étrangères influencent la croissance économique en améliorant la productivité

globale des facteurs (PGF) NB et plus généralement, l'efficience de l'utilisation des ressources

dans l'économie bénéficiaire. Trois mécanismes interviennent à cet égard 98 :

-Les liens entre les flux d'IDE et le commerce extérieur ;

-Les retombées et autres externalités dont bénéficient les entreprises du pays d'accueil ;

- L'incidence sur les facteurs structurels de l'économie d'accueil.

Cependant, dans les économies moins développées, l'investissement direct étranger

semble avoir un effet peu suffisant sur la croissance économique. Cela revient au faible

niveau d'enseignement et de lacunes des marchés financiers {la bourse, les banques, ...}

Ce qui encombre le processus d'absorption de la technologie, nécessaire au décollage

èconomique.

En résumé, l'effet positif des (IDE) sur la croissance économique reste tributaire

de la dotation d'un seuil minimum en capital humain.

_______________________________________________________________________________

NB / la PGF s'écrit : valeur ajouté / (services producteurs du travail) a + (services producteurs du capital) 1-a

98: OCDE / Synthèse / OUV cité / page N°08

111

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

01-2-5 : les effets des (IDE) sur le volet social

Les répercussions sociales entrainées par les investissements directs étrangers se

convergent dans la plupart de temps par les concessions offrez au sein de l'entreprise

Multinationale : comme la création des poste d'emploi, ce qui entraîne une amélioration

tangible de la situation sociale du travailleur {augmentation de la consommation,

l'amélioration de la qualification de l'ouvrier,...}, augmentation des salaires perçus par les

ouvriers après la prise de contrôle étranger sur les sociétés.

Dans une étude menée par L'OCDE 99, intitulée {les effets des prises de contrôle

ètrangers sur les salaires moyens} pour deux pays émergent {Brésil et Indonésie}. Et trois

Pays : {Allemagne, Portugal, Royaume-Uni}, les chercheurs ont trouvé que, l'augmentation

est comprise entre 10% et 20% au Brésil et en Indonésie, et entre 0% et 10% dans

les trois pays européen.

01-3 : le choix des méthodes d'analyse

F. Perroux {1903. 1987} définit la croissance économique comme étant :

« L'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur

de dimension, pour une nation, le produit globale net en termes réels» 100.

Cependant, les premiers théories de la croissance économique, comme celles de

{Adam Smith 1776, Thomas Robert Malthus 1798, David Ricardo 1817} accordant une

importance primordiale aux facteurs de production pour expliquer la croissance à long

terme : le capital, le travail, et la terre. Mais cette explication reste insuffisante et statique

puisque, elle n'intègre pas les facteurs incorporels comme, le progrès technique.

_______________________________________________________________________________

99: OCDE / L'impact social de l'investissement direct étranger / page N°4 / juillet 2008

100: Alain Beitone / OUV cité  / page N° 399.

112

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Figure N° 09 : les effets de progrès technique

Le progrès technique

Le progrès dans l'organisation

-du système productif dans son ensemble

*Orientation

*Spécialisation

-du l'entreprise

*L'organisation du travail

Le progrès technologique

-la mise au point de produit nouveaux

*pour la consommation intermédiaire

*pour la consommation finale

-utilisation de nouveaux procèdes de fabrication

Source : Michel Bialès et autres / OUV cité / page N° 322

01-3-1 : la théorie de la croissance endogène un cadre pertinent pour l'étude de retombées des (IDE) sur la croissance économique.

Nous nous proposons de construire un modèle intégrant l'investissement direct

ètranger comme un vrai facteur déterminant de la croissance à long terme. On fait recours

ici aux nouvelles approches empiriques de la croissance économique.

Les premières théories de la croissance économique {Initiées par Adam Smith

1976, Thomas Robert Malthus 1798 , David Ricardo 1817}. Ont insistées sur le rôle des

facteurs de production : {Capital, travail, Terre} dans l'accroissement des richesses nationales

d'Autant que sur l'extension des marchés dans la bonification de l'efficience et la

productivité d'un pays.

Cependant, l'apparition des modèles néoclassiques comme celui de Solow {1957}

ont bouleversés la sphère de recherche, en donnant une grande valeur aux facteurs

Technologiques et organisationnels. Pourtant, le modèle de Solow avec le postulat des

rendements d'échelle décroissant du capital. qui énonce que les pays qui ont un standing

113

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

initial du stock de capital par individu bas, tendent à avoir des rendements d'échelle et

de niveaux de croissance plus élevés, ce qui va leur permettre de rattraper à longue

échéance les pays développés. La lacune de ce modèle est l'hypothèse des rendements

décroissants du capital, qui vient de dire : la présence des rendements d'échelle décroissant

du capital dans l'économie fait que, l'accumulation du capital ne peut rendre compte de

la croissance économique durable.

Le regain des théories de la croissance aux années 1980. Par des économistes

tels que {P.Romer et R.Lucas, Barro}, ont données lieu à une large remise en question du

modèle de croissance économique de Solow. Alors ils sont conservés le même cadre

d'analyse {analyse au niveau micro-économique}, mais elles ont rejetées l'idée de la

disparitions naturelle de croissance, qui conduit automatiquement vers l'état stationnaire,

selon eux la croissance peut, se poursuivre indéfiniment, en raison de la présence de

rendements croissants du capital, ou l'existence des externalités positives.

Alors, le rétablissement de la théorie de la croissance endogène, a favorisé la

recherche sur les canaux par desquels, l'investissement direct étranger influence la

croissance économique, parce que dans le modèle de Solow, l'impact des (IDE) sur la

croissance est marginal, vu le postulat des rendements décroissants du capital. Si bien que

investissement direct étranger influence le niveau de revenu, alors le taux de croissance

économique à longue échéance reste stable. C'est -à-dire l'investissement direct étranger

incitera seulement la croissance économique à court terme. Comme si l'investissement

direct étranger n'avait jamais pris place dans le circuit économique.

L'investissement direct étranger, selon les auteurs de la théorie de la croissance

endogène, peut concourir à l'augmentation de la croissance indéfiniment, par l'intensification

des connaissances dans les pays récepteurs d'IDE ; {utilisation de nouveaux engin de

haute technologie, l'introduction des nouvelles méthodes d'organisation et de gestion, ...}

114

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

La littérature économique nous propose trois modèles de croissance endogènes, alors

que chaque modèle repose sur un facteur déterminé : 

a) Selon P. Römer : la croissance économique à long terme s'appui sur le facteur

Technique entrepris par les (IDE) dans la branche de {Recherche & Développement}

Alors les (IDE) sont une source d'externalité positive.

b) Selon R. Lucas : l'accumulation de capital humain explique la croissance à long

terme. Car c'est un facteur efficace et cumulative {les savoirs ne s'usent pas}. C'est

une source de rendements croissants.

c) Selon R, Barro : les dépenses publiques sont une source importante de croissance

durable, dont les investissements étatiques entraînent des externalités positives {les

Spillovers}.

Nous poursuivons le même sillage des économistes de la théorie de la croissance

endogène, avec une ambition de construire un modèle économétrique permettant d'évaluer

les effets des (IDE) sur la croissance économique pour les pays : [Maroc / Algérie /Tunisie].

Section N° 02 : modèle économétrique

Pour quantifier l'impact de l'investissement direct étranger sur la croissance

èconomique. Nous avons construit un modèle structurel composé de cinq équations

simultanées, celui-ci est inspiré à partir des études de panel :

02-1 : le modèle d'équations simultanées

La modulation économétrique de départ est la suivante :

Y t = a1 + a2. IDE + a3. ID + a4. KH + a5. EXP + åt

115

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Tel que, a1, a2, a3, a4, a5, sont les paramètres du modèle.

åt, le terme résiduel / Y= F(X)

L'équation de la croissance :

C = É {DE, K H, EXP, IDE} .......................................................................................................(1)

L'équation de l'investissement domestique :

ID = É {C, IDE, CRD, Eparg, Inter}................................................................................. (2)

L'équation de l'exportation :

EXP = É {IDE, Taxing, Be change} .........................................................................(3)

L'équation de capita l humain :

K.H = É {IDE, Déduction, Désocialises}................................... ..........................................(4)

L'équation de l'investissement direct à étranger :

IDE = É {C, Qutinf, K.H, OUV} .........................................................................................(5)

Le modèle suppose une relation linéaire.

02-2 : les variables 

Nous avons retenu comme variables explicatives

02-2-1 : les variables exogènes : sont

Bèchange. Crédit. Dèducation, Dèsociales Epargne. Intérêts Ouvert TXchange, qualité des

infrastructures

Bèchange ; les taxes sur le commerce international en pourcentage des recettes courantes

{approximation des entraves à l'exportation ; droits tarifaires, bureaucratie, les délais

d'attente...}.

Crédit : les crédits accordés au secteur privé par rapport au (PIB), indique la disponibilité

et l'efficacité des intermédiaires financiers

D'éducation : les dépenses d'éducation en pourcentage du (PIB)

116

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Dèsociales : les allocations sociales dans le secteur de l'enseignement en pourcentage du (PIB)

Epargne ; l'épargne domestique en pourcentage du (PIB)

Qualité des infrastructures : les dépenses du secteur en pourcentage du (PIB)

Intérêt ; taux d'intérêt réel {coût du capital}

TXchange : taux de change du dollar américains en monnaie locale

Ouvert ; L'ouverture économique {Exportation / Importation / PIB}

02-2-2 : Les variables endogènes

C : croissance économique

IDE : investissement direct étranger, évalué en pourcentage du produit intérieur brut (PIB). Le

signe devrait être positif.

K.H : le capital humain, est approché par le taux brut de scolarisation au niveau secondaire.

Le signe de son coefficient devrait être positif

ID : l'investissement domestique est apprécié par la variation du stock de la formation brute

de capital (FBCF) pris en pourcentage du produit intérieur brut, son signe aussi devrait

être positif.

EXP : les exportations en pourcentage du (PIB) {approximation du commerce extérieur}

02-3 : les données statistiques

En vue de bien cerner le phénomène étudié. Nous avons évité d'utiliser les

statistiques édictées par les pays concernés. {Incompatibilité des énoncés}. Alors nous avons

èté obligé d'utiliser les données du (FMI. CNUCED, OCDE) et d'autres bases de données

Concernant les chiffres et les données {Agrégats macro économique}: ils sont retenus

à partir des banques centrales des pays [M/A/T] et les institutions de statistiques mondiales

pour ce qui concerne les statistique de l'investissement sont extrait à partir de site web

du l'OCDE et d'autres sources.

117

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

L'analyse couvre la période allant de 1990 jusqu'à 2009. C'est-à-dire quelle

s'étale sur vingt ans {20 ans}

Les équations du modèle, les signes des variables, sont les suivantes

 

CR

IDE

K.H

ID

EXP

CR

********

+

********

+

********

IDE

+

********

+

+/-

+

K.H

+

+

********

********

********

ID

+

********

********

********

********

EXP

+

********

********

********

********

Bèchange

********

********

********

********

-

Crédit

********

********

********

+

********

Epargne

********

********

********

+

********

Intérêt

********

********

********

-

********

D'éducation

********

********

+

********

********

Désocialise

********

********

+

********

********

OUV

********

+/-

********

********

********

Dèpublique

********

+/-

********

********

********

Les variables en caractère gras sont les variables endogènes [Y], alors que

Les autres [X], sont des variables explicatives ou exogènes

En appliquant la méthode des doubles moindres carrée ordinaire (DMCO) NB à l'ensemble

des équations. Nous avons cherché à évaluer les effets engendrés par les investissements

directs étrangers dans les pays [M/A/T].

Section N° 03 : les résultats de la régression

Maintenant, nous passons à l'analyse de l'impact socio économique de l'investissement

direct étranger sur la croissance économique. Les variables que nous avons configurés pour

èxpliquer la croissance économique sont {le commerce extérieur, l'investissement domestique,

le capital humain et l'investissement direct étranger}.

_______________________________________________________________________________

NB / La méthode d'estimation des doubles moindres carrés ordinaires (DMCO) est le plus connue, puisque

elle s'applique pour tous les modèles juste ou sur-identifiables. Cette méthode comme l'indique son nom

est basée sur l'application en deux rounds des Moindres carrés ordinaires (MCO)

118

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

03-1 : l'impact des (IDE) sur la croissance économique

Croissance

Maroc.

Algérie

Tunisie

Constante

13(5.307)

4(2.58)

7(3.5)

IDE

-0.937(1.562)

0.961(1.79)

-0.532(0.47)

INV.DOM

2.35(1.669)

2.67 (2.28)

3.789(2.41)

EXPORTATIO N

3.5(1.724)

3.49 (2.67)

1.39 (0.58)

K.H

1.02(0.531)

0.66 (1.32)

2.06 (1.7)

R2 =

F

N° d'observation

0.638

6.65

20

0.960

9.23

20

0.472

3.35

20

Estimation par DMCO, chiffres entre parenthèses les paramètres de modèle

Au Maroc, on constate que la croissance économique est expliquée en grande partie

par les exportations et les investissements intérieurs. Tout le monde sait que, le Maroc

est le pays numéro un dans le domaine des exportations agricoles à l'échelle

Maghrébins, surtout après l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'union

européen, qui offre des avantage préférentiels aux produits agricoles marocains dans le

Marché européen. En revanche, l'investissement direct étranger (IDE) semble influencé

négativement sur la croissance économique, ce que montre le modèle  {un taux négatif et

significatif} aux alentours de 1%, ce que nous pouvons expliquer par l'effet d'éviction

qui entraîne l'investissement direct sur l'investissement locale, surtout quant on sait que le

Maroc draine la majorité des flux entrants d'investissements directs étrangers à partir

des opérations de privatisations. Ce qui limite d'avantage la diffusion des spillovers dans

l'économie. Cependant le concoure du capital humain à la croissance économique demeure

faible est affiche un signe positif, mais non significatif.

D'après les résultats de modèle, la croissance économique en Algérie est directement

influencée davantage par l'exportation des produits à l'extérieur et l'investissement

domestique. Ces résultats sont confirmés par le taux élevé de la significativité de ces deux

variables qui dépasse le seuil de 3%. Ensuite l'investissement direct étranger n'est pas

pour autant significatif, malgré le signe positif qu'il affiche sa contribution dans la

119

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

croissance économique reste médiocre par rapport aux autres variables endogènes du

modèle, ce qui peut être expliqué par la concentration de cet investissement dans le

secteur énergétique qui délimite les avantage de l'investissement direct étranger (IDE)

dans l'économie, puisque le secteur d'hydrocarbure reste un champ impénétrable de la

part autre sociétés industrielle qui ne nécessite pas les techniques pétrolières, qui sont

inapplicable pour les autres entreprises. En plus les firmes multinationales travaillant

dans les gisements de pétrole Algérien ne collaborent pas avec des partenaires Algériens,

ce qui ne permet pas de transmette les savoirs managériaux et techniques aux entreprises

locales : « Certains types d'investissement direct étranger, ceux qui fortement des enclaves

dans les ressources naturelles et le pétrole, devraient avoir une contribution relativement

plus faible à la croissance économique, dans un cas extrême, ou y il n'y a aucune

possibilité pour les spillovers positifs, la contribution des (IDE) dans la croissance

économique se limitera à la réalisation des revenues» page 05.

En Tunisie, on constate une forte contribution de l'investissement domestique dans

la croissance économique et dans le moindre mesure le capital humain et l'exportation.

à savoir, la significativité de l'investissement domestique est de l'ordre de [3], le capital

humain est de [2], l'investissement domestique (ID) est de l'ordre de [1], en contrepartie

l'investissement direct étranger accuse un signe négatif significatif et passe la barre de [1].

La faible contribution de l'investissement direct étranger (IDE) dans la croissance

èconomique peut s'expliquer par le type d'investissement entrant durant la période d'étude

qui se caractérise par les opérations de fusions acquissions, et l'augmentions des opérations

d'investissements dans les sites off shore {Les investissements dans les sites off shore sont

globalement à la quête du faible coût de travail (Main d'oeuvre)}, ce qui limiterait davantage

la diffusion des effets d'entraînements.

120

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

D'une manière générale, on constate que durant la période d'étude qui s'étale sur

Vingt ans, l'investissement direct étranger (IDE) contribue négativement à la croissance

économique dans les pays [M/A/T], mais avec des intensités qui varient largement d'un

pays à l'autre comme nous l'avons vue précédemment.

03-2 ; l'impact de l'IDE sur l'investissement domestique

[Crowding in ou crowding out]

ID

Maroc.

Algérie

Tunisie

Constante

2.02 (1.15)

13.1 (2.3)

10(3.86)

IDE

-2.00 (0.9)

4.5 (1.63)

-2.9(2.06)

Epargne

0.532(0.38)

2.3(1.41)

3.2(0.35)

CREDIT

0.067(0.07)

0.75(0.34)

0.5(0.94)

INTERET

2.35(1.22)

0.003(0.001)

1.9(0.94)

R2 =

F

N° d'observation

0.583

5.24

20

0.75

11.71

20

0.71

9.34

20

Estimation par DMCO, chiffres entre parenthèses les paramètres de modèle

Le tableau ci-dessus indique que, l'épargne domestique, le taux d'intérêt des crédits

Octroyés, le taux de crédits intérieur sont des signes positifs et significatifs sur

l'accroissement de l'investissement domestique (ID) dans le cas Marocain, ce qui peut être

imputé au dynamisme de marché local des capitaux et à la propagation des règles du

marché libérale .En revanche, l'investissement direct étranger semble avoir un effet

négatif sur la fructification du marché financier et entraîne un effet d'éviction de

l'investissement locale ceci pourrait être interprété par les opérations de privatisations

systématiques du secteur publique Marocain qui avait généré une recette conséquente au

trésor royal.

Par conséquent, l'investissement direct étranger au royaume finance du moins

les investissements de création : {la seule qui peut engendrer un effet positif par la création

des emplois et l'acquittement des impôts aux établissements financiers. Alors il sert à

dynamiser la vie économique} par contre à l'investissement d'acquisitions qui consiste

121

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

à l'achat d'une entreprise déjà existante. Ce type d'investissement entraîne des effets

négatifs sur l'économie d'accueil à savoir :{licenciement des travailleurs en vue de réduire

les coûts, exode fiscale, ...}

En Algérie, il apparaît que, les variables explicatives de l'investissement

domestique {le taux d'intérêt réel, le crédit, l'épargne local} influence positivement dans

l'investissement intérieur, par leurs contributions décisives dans la décision des investisseurs

locaux, d'entretenir un investissement.

On constate aussi que, durant la même période le coefficient de l'investissement

direct étranger affiche un signe positif et significatif, ce qui constitue un facteur important

dans l'accumulation du capital corporel. Alors, l'investissement direct étranger entraîne un

effet de complémentarité avec l'investissement domestique.

Pour la Tunisie, les variables susceptibles d'influencer d'avantage l'investissement

domestique sont  {l'épargne national, le taux d'intérêt le crédit bancaire, ceci revient à la

nature de l'économie Tunisienne qui se distingue par son tissu industriel constitué par un

millier des (PME/PMI) qui sont tributaires significativement au marché bancaire intérieur

Comme. On peut l'expliquer par l'accès aisé et à des conditions avantageuses en matière,

{Période de grâce, durée de remboursement,...}. L'après notre modèle économétrique

l'investissement direct étranger semble exercer un effet d'éviction de l'investissement

domestique, car le coefficient de l'IDE affiche un signe négatif et un taux de significativité

èlevé.

122

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

03-3 ; l'impact des (IDE) sur le commerce (exportation)

EXPORTATION

Maroc.

Algérie

Tunisie

Constante

1.27 (0.7)

0.9 (1.02)

0.7 (0.05)

IDE

0.05(0.044)

0.7 (1.92)

0.03(0.002)

LE TAUX DE CHANGE

0.03(0.036)

0.5 (1.3)

0.01(0.124)

Taxing

0.01(0.008)

0.07 (0.89)

0.2 (0.03)

R2 =

F=

N° d'observation

0.69

12.01

20

0.33

2.75

20

0.775

18.42

20

Estimation par (DMCO), chiffres entre parenthèses les paramètres de modèle

Pour le Maroc, la dévaluation de la monnaie locale et l'investissement direct

ètranger contribuent grandement à l'extension des capacités d'exportations. Ce que prouvent

les coefficients du modèle. La banque centrale Marocaine veut par la décision de dévaluer

la monnaie locale, l'amélioration de la compétitivité des produits Marocains à l'exportation

Ensuite, les variables indiquent les barrières à l'échange et les coûts de l'exportation ont le

signe positif, mais non significatif. Nous pouvons avancer que l'investissement direct

étranger au royaume relie une relation de complémentarité NB 1 avec l'exportation.

En Algérie, il ressort que, les barrières à l'échange NB 2 et les coûts de transaction

influencent significativement l'exportation des produits avec un signe positif et approprie.

Le modèle révèle aussi un signe positif et significatif pour la variable de taux

de change, l'investissement direct étranger {niveau de significativité est de 2%}. Nous

pouvons pencher vers une relation de complémentarité entre l'investissement direct et

l'exportation. Nous soulignons ici que les exportations Algériennes sont globalement des

_______________________________________________________________________________

NB 1 / il est à noter que la règle générale, pour dire qu'un investissement direct étranger entraîne un effet de

complémentarité, il faut au moins qu'un dollar investit sous forme de capital étranger génère plus qu'un

dollar d'investissement domestique.

NB 2/ depuis le 2 aout 2009. Le paiement des importations ne peut être effectué que par le biais de lettre de crédit

Crèdoc : « La lettre de crédit est un engagement de paiement d'une banque à autre banque d'un autre pays, contre

présentation de document conformes aux termes du crédit ». Ce qui constitué une pénalité pour les investisseurs

123

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

substances énergétiques comme démontre le tableau ci-après :

Tableau N°15 : le poids des hydrocarbures dans les exportations totales

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

95.9

96.2

95.4

95.2

96

94.9

93.4

96.3

96.5

96.2

97.2

Source :ONS / 2009

Dans le cas Tunisien, la dévaluation de la monnaie locale, les barrières

commerciales et l'investissement direct étranger sont significatifs et ont le signe positifs. Ce

qui peut être expliqué par la stratégie verticale adopté par les (STN) dans les pays de

sud en générale et en Tunisie en particulier. Cette stratégie consiste à réexporter la plupart

de l'output vers la maison mère. Ceci peut s'interpréter aussi par les effets positifs induits

par les firmes multinationales dans la chaîne de production d'où ces derniers transfert de

connaissances aux entreprises locales par l'effet de démonstrations.

Somme toute, l'effet de l'investissement direct étranger (IDE) sur le commerce

extérieur en générale et l'exportation en particulier semble avoir exercé un impact positif

dans les pays [M/A/T], mais avec des divergences substantielles, ce que nous avons tiré

à partir du modèle.

03-4 ; l'impact des (IDE) sur le capital humain

K.H

Maroc.

Algérie

Tunisie

Constante

17(5.12)

7(2.26)

12(5.25)

IDE

-0.9 (2.8)

1.3 (0.38)

2.5 (2.2)

D'éducation

3.2 (1.71)

5.9 (1.56)

4.8 (1.75)

Désocialise

1.5 (0.47)

4.2 (1.37)

2.1 (0.59)

R2 =

F =

N° d'observation

0.684

11.57

20

0.688

11.28

20

0.46

5.54

20

Estimation par DMCO, chiffres entre parenthèses les paramètres de modèle

Les résultats de la régression indiquent que, l'investissement direct étranger

est moins significatif, n'étant que de 03% pour l'ensemble des pays du [M/A/T]. Ce qui

peut être expliqué par la dotation d'un seuil de qualification de main d'oeuvre médiocre.

124

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Au Maroc, la faible contribution de l'investissement direct étranger dans

la valorisation des ressources humaines pourrait être imputé à la non implication des

firmes multinationales dans des investissements qui nécessitent une main d'oeuvre assez

qualifier, puisque l'introduction dans des projets similaire incite le gouvernement marocain

à d'établir une stratégie national claire et transparente pour l'élévation de niveau d'éducation

en général, et l'enseignement technique en particulier.

En plus, la possession d'un capital humain qualifié sert aussi à attirer les

flux d'IDE. Conscient par l'enjeu de l'éducation, le gouvernement Marocain avait pris

des décisions importantes par la création des institutions chargé spécifiquement pour la

qualification de la main d'ouvre.

En Algérie, l'investissement direct étranger est peut significatif dans la

croissance de capital humain, malgré le signe positif du coefficient, ce qui pourrait être

attribué à la qualité des postes exigées pour travailler chez une multinationale en Algérie.

D'autre part, on peut attribuer la non significativité de la variable à l'incapacité des flux

d'IDE de valoriser le capital humain Algérien, car les investissements directs étrangers

sont en grande partie focalisés dans le secteur des hydrocarbures {secteur fermé par

rapport aux autres activités, alors il n'existe plus un effet d'entrainement par le biais de

contagion}. En revanche les dépenses de l'éducation nationale sont significatives, ce qui

reflète les efforts des autorités Algériennes à généraliser l'enseignement pour l'ensemble

des citoyens. Cependant, les dépenses sociales sont moins significatives, malgré le signe

positif {le taux de significativité est de 1%}.

En Tunisie, l'investissement direct étranger ne contribue qu'aux alentours

De 2%, dans la valorisation de ressources humaines. Alors que les dépenses de l'éducation

nationale Tunisienne et les dépenses sociales sont positives et significatives.

125

Chapitre III : les effets des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]

Tableau N°16 : Tableau synoptique sur les effets des (IDE) dans les pays [M-A/T]

L'effet des (IDE)

Sur :

Maroc

Algérie

Tunisie

La croissance économique (C)

négatif non

significatif

Positif significatif

nègatif non significatif

L'investissement domestique (ID)

négatif

positif

nègatif

L'exportation (EXP)

positif

positif

Positif non significatif

Capital humain (KH)

nègatif non significatif

Positif non significatif

Positif non significatif

Conclusion

L'effet assez positif

L'effet neutre

positif

Conclusion

En conclusion nous pouvons dire que, compte tenue de nos calculs, l'impact de

l'investissement direct étranger (IDE) sur la croissance économique et sociale dans les

pays [M/A/T] sont approximativement nuances. Ces effets sont plus nets en Tunisie et en

Maroc, quant à l'Algérie, l'effet neutre a été constaté.

Alors, les effets des investissements directs étrangers dans les pays [M/A/T] sont

fonction non seulement de performance économique et social mesurées respectivement par

des agrégats économiques tels que le taux de croissance économique, le taux d'inflation,

le solde budgétaire et commercial,... mais revient en grand partie à la potentialité de ces

pays d'absorber la technologie induites par les (IDE). C'est-à-dire la capacité d'assimiler

à la fois les technologie et les compétences managériales et organisationnelles transférées.

Ce qui pose au fond la question de la mise à niveau et le recyclage permanent de la

main d'oeuvre locale compte tenu des exigences et défis de la mondialisation.

126

Conclusion générale

Dans ce mémoire nous avons étudié l'effet de l'investissement direct étranger (IDE)

sur la croissance économique dans les pays [M/A/T]. En appliquant une démarche

èconométrique qui entre dans les nouveaux essais de type empirique sur la croissance.

En développant ce mémoire nous avons eu pour objectif de trouver des réponses

aux questions déjà posées dans la problématique à savoir :

1) Existe-il un effet positif des (IDE) sur le progrès socio-économique dans les pays

[M/A/T] ?

2) Est-ce que les retombées des (IDE) sur les pays [M/A/T] sont-elles identiques ?

3) Existe-il un enseignement particulier à tirer ?

Les résultats issus de notre travail révèlent que l'investissement direct étranger (IDE)

au Maroc entraine un effet assez positif sur la croissance économique, mais demeure

insuffisant pour le maintenir à long terme.

Pour ce qui concerne l'Algérie, l'effet neutre a été constaté sur tous les variables

explicatives à savoir : {l'exportation, l'investissement domestique, le capital humain et par

conséquent la croissance économique}.

Dans le cas Tunisien, nous pouvons avancer que la contribution de l'investissement

direct étranger (IDE) dans la croissance économique est très claire, malgré l'effet

d'évictions qui a entrainé ce dernier sur l'investissement domestique et la non

Significativité de leur apport sur la valorisation de capital humain.

Nous rendrons les écarts constatés en matière des effets engendrés par les (IDE)

aux éléments suivants :

-La récente histoire de l'Algérie avec les (IDE) : { qui commence à partir des années 1997

l'effets de stabilisation macro-économiques du (PAS) entre la période 1994-1997 et l'effet

positive de l'acquittement de la dette extérieure}

-La différence en matière des (IDE) reçus entre les pays [M/A/T]

128

Conclusion générale

Somme toute, Nous avons pu prouver d'une part que l'investissement direct étranger

stimule la croissance économique dans les pays [M/A/T]. D'autre part la contribution de

l'investissement direct étranger dans le progrès socio- économique semble peut significatif,

sans la mise en place d'une politique d'accompagnement d'incitation et d'orientation

visant à réduire les effets néfastes sur l'économie et d'orienter ses investissements vers

des secteurs ayant une haute valeur ajouté:«..., les avantages économiques des l'IDE sont

indéniables, mais ne sont pas automatique, pour tirer le maximum de profits de la présence

d'entreprises étrangères, il est essentiel que les entreprises disposent de conditions propices

qui encouragent l'investissement local aussi bien que l'investissement étranger, qui incitant

à l'innovation et à l'améliorations des qualifications, et qui contribuent à un climat

compétitif» OCDE /

En plus la croissance économique en Tunisie et au Maroc est réel, malgré la fragilité

de ce dernier. Par contre en Algérie la croissance économique est irèel {fictive}, puisque elle

reflète l'augmentation des exportations des hydrocarbures et non pas l'augmentation des

produits et services {économie rentier}. Cette réalité la, nous permet de ne pas faire tromper

sur la performance économique réalisé par l'Algérie ses derniers années.

Toutefois, les mesures qui doivent être mise en place, afin de tirer le maximum

de profits d'afflux des investissements directs étrangers sont :

-La poursuite de la libéralisation des échanges entre les pays du [M/A/T] et le reste

de monde ;

-D'instaurez et améliorez la qualité des infrastructures physiques et technologiques ;

-L'élaboration d'une politique régionale de promotion des investissements, sous le principe

d'intégrité économique ;

-L'intégration économique dans un bloc économique régionale peut favoriser le progrès

socio-économique et améliorer les atouts de ces pays vis-à-vis des (IDE).

129

Conclusion générale

Selon la banque mondiale, une intégration économique plus profonde entre le trio

[Maroc-Algérie-Tunisie], qui prend en considération la libéralisation des services et reformes

de climat d'investissements serait en faveur d'augmenter le (PIB) réel par individu entre

2005, 2006 et 2015 de 34%, 27% et 24% supplémentaires.( Banque mondiale, une nouvelle

vision pour l'intégration économique du Maghreb, novembre 2006).

Notre apport dans ce mémoire est d'avoir montrer la relation positive qui existe

entre les (IDE) la croissance économique dans le cas Marocain et Tunisien et dans la

moindre mesure dans le cas Algérien. Ceci dit, nous avons donc :

-Affirmer la première hypothèse et infirmer la deuxième, celle qui prévoit l'effet

similaire des (IDE) sur la croissance économique dans les pays [M/A/T].

Notons finalement, que l'impossibilité de rajouter quelques variables explicatives

constitue l'une des principales limites de ce travail, ce qui reflète grandement la fragile

capacité explicatif du modèle économétrique utilisé, ces variables négligées reflètent les

aspects mentales et institutionnels, comme par exemple l'engagement des institutions

publiques dans l'application correct des lois et règles gouvernent l'activité d'investissement.

C'est pourquoi, il serait très séduisant de combler la recherche dans la mesure de trouver

des repenses fiables en tenant compte ces aspects.

130

Bibliographie

1- Les Ouvrages principaux

[01]- Abdeladim Leila / Les privatisations d'entreprises publiques dans les pays du Maghreb

Maroc- Algérie -Tunisie / étude juridique / Les éditions internationales / 1998.

[02]-Alain Beitone et autres / Economie / 2ème édition 2004 / collection aide-mémoire

[03]-Arnaud diemer / Théories de la croissance endogène et principe de convergence /

[04]- Arrous Jean / les théories de la croissance [la pensée économique contemporaine] /éditions

le seuil

[05]-{Bialès Michel / Leurion Rèmi / Rivaud Jean-Louis}/ l'essentiel sur l'économie / 4ème

éditions  / Berti / paris  / 2006

[06]- Bekenniche Ottmane / La coopération entre l'union européenne et l'Algérie (l'accord

d'association) / OPU / 2006.

[07]- Benissad Hocine / L'ajustement structurel (L'expérience du Maghreb) / OPU / 1999.

[08]- Bertin Gilles Y. / L'investissement international / presse universitaires de France / 1972

[09]- Bourbonnais Régis / économétrie / 6ème èditions / Dunod

[10]- Fontagnè Lionel / L'investissement étranger direct et le commerce international / éditions

OCDE /1999.

[11]- Ghertman Michel / Les Multinationales / èditions Bouchene / 3ème Editions / Août / 1988

[12]- Goumiri Mourad / L'offre de monnaie en Algérie / éditions ENAG /1993

[13]- Grannage Elias / théorie de l'investissement direct étranger  / économique  / paris /1985

[14]- Haroun Ali / La protection de la marque au Maghreb / OPU

[15]- Hassam Fodil / Les chemins d'une croissance retrouvée / éditions l'économiste.

[16]-jasmin Eric / nouvelle économie et firmes multinationales (les enjeux théoriques et

Analytiques et paradigme éclectique)

[17]- Levasseur Sandrine / investissement directs à l'étranger et stratégies des entreprises

Multinationales / département des études de l'OFCE.

132

Bibliographie [Suite 01]

[18]- Mebtoul Abderrahmane / L'Algérie face aux défis de la mondialisation (Tome 2

réformes économiques et privatisation) / OPU/ 2002.

[19]- Mucchielli Jean-Louis / multinationales et mondialisation / éditions du seuil / Mai / 1998

[19]- Poulalion Gabriel et Georges Pu pion / Les Mathématiques de L'économiste

[20]- Regnault Henri / intégration euro - Méditerranéenne et stratégies économiques / éditions

L'Harmaan / 2003.

[21]- Rey Alain / Le robert micro (dictionnaire de la langue française) nouvelles éditions / 2006

[22]- Samuelson Alain / Les grands courants de la pensée économique / OPU / 1993

[23]- Semedo gervasio et patrick villieu (eds) /mondialisation intégration et croissance nouvelle

Approches / èditions L'Harmattan / paris / 1997

[24]- Solow R, M, / Théorie de la croissance économique / éditions armand colin  /

2- Les ouvrages spéciaux

[01]- ANIMA / les investissements directs étrangers dans la région MEDA en 2003 / 2005 / 

2006 / notes et documents : N° 06 Février 2004 / N° 20 Mai 2006 / N° 23 Mai 2007

[02]- Banque mondiale / doing business / 2007/2007/2009

[03]- CAPC / mondialisation et développement économique /2007

[04]- CAPEC / investissements directs étrangers : déterminants et influence sur la croissance

économique / juin 2005

[05]- CNUCED / rapport sur l'investissement dans le monde / 2008

[06]- CNUCED / examen de la politique d'investissement en [Maroc .Algérie. Mauritanie]

[07]- FEMISE / profil pays [Maroc. Algérie .Tunisie] / décembre 2004 / 2007 / 2005

[08]- FEMISE / L'évolution de la structure des échanges commerciaux et des investissements

entre L'union européenne et ses partenaires méditerranéennes / Mars 2001.

[09]-FMI / manuel de balance de paiements / 4ème éditions / 1997

133

Bibliographie [Suite 02]

[10]- INPS / revue de statistique appliquées / N° 06 Mai 2006

[11]- KPMG/ Guide investir en Algérie/ édition 2009  

[12]- MDCI/ Guide de l'investisseur étranger en Tunisie / 2003

[13]- OCDE / perspective économique en Afrique [Maroc. Algérie. Tunisie] / 2008

[14]- OCDE / définition et référence des investissements internationaux  / èconomica  /1997

[15]- OCDE / synthèse l'IDE [optimiser les avantages minimiser les couts] /

[16]- UNIDO / Guide de l'investisseur au Maroc / Avril 2007

3- Les Thèses et mémoires

[01]- Bounya -Epee Samuel / impact et déterminants des investissements directs étrangers

manufactures : cas de treize pays d'Afrique [Thèse de doctorat] / octobre 1976 / Université de

Montréal. / Canada

[02]- Lahimer Noomen / investissements directs ètrangers et développement en Tunisie

(Analyse économétrique à partir du concept du circuit économique) [Thèse de doctorat] /

Novembre 2006.

[03]- Taamouti Abderrahim / problèmes d'économétrie en Macroéconomie et en finance : mesures

de causalité, asymétrie de la volatilité et risque financier [Thèse de doctorat] / juin 2007 /

Université de Montréal / Canada.

4- les Articles

[1]- Adil Abdelrrezak / libéralisation économique et privatisations en Algérie / El Kha twa /

Novembre 2003

[2]- Bghzoug Aomar / Anniversaire de l'UMA (1989-2009) : entre l'immobilisme et impératif

de relance / el watan économie / du 23 février au 1 mars 2009

[3]- Esso loesse jacques / investissements directs étrangers et croissance économique en cote

D'ivoire / Juin 2005

134

Bibliographie [Suite 03]

[4]- Hadouche Hassan / investissement étranger (l'exception Algérienne) /la liberté / du 31 mai

2010

[5]- Lamiri Abdelhak  / il n'ya pas de pays sous développées il ya des pays sous géré / el

Watan économie / du 16 au 22 février 2009

[6]- Mehdi Mohamed / les investissements directs étrangers entre la théorie et la pratique / le

Quotidien d'Oran / du 24 juin 2007

[7]- Khettabi Abdelrrazak / Bilan d'une décennie de gestion du pays comparaison avec

Quelques pays émergents / El watan économie / du 23 février au1er Mars 2009

[8]- Zimmermann. A. Thomas  / les investissements directs : évolution actuelle en thèorie

pratique et politique / revue de politique économique 2008

5- Textes [lois]

[01]- la loi N°7/81 publié par le dahir du 06 Mai 1982 [Maroc]

[02]- L'article 15 de la constitution Marocaine

[03]- Charte relative à l'investissement du 03/ 10 / 1995 [Maroc]

[04]- L'ordonnance N° 63-276 du 26/ 07/ 1963 de l'investissement [Algérie]

[05]- L'ordonnance N° 66/284 du 15/ 09/ 1966 de l'investissement [Algérie]

[06]-la loi 82/11 du 21/ 08/ 1982 de l'investissement [Algérie]

[07]- la loi 88 /25 du 12 / 07 / 1988 de l'investissement [Algérie]

[08]- la loi 93 / 12 du 05/10/1993 de l'investissement [Algérie]

[09]- L'ordonnance relative au développement de l'investissement du 20 / 08 / 2001 [Algérie]

[07]- L'article 14 de la constitution Tunisien

[08]-Code d'incitation aux investissements du 27/ décembre / 1993 [Tunisie]

6- Sites internet

[1]- Http: // www.google.fr / visité le : 10 / 03 / 2007

[2]- Http: // www.oecd.org/ dataoecd / visité le : 10 / 03 / 2007

135

Bibliographie [Suite 04]

[3]- Http: // www.unctad.org// visité le : 10 / 03 / 2007

[4]- http:// www.universites-numèriques/ FR/node/360/ visité le : 15 / O5 / 2008

[5]- Http: // www.ecnomie-cours.fr/ visité le 19 / 07 /2008

[6]- Http: // www.doingbusiness.org// visité 19 / 07 /2008

[7]- Http: // www.mèga.org// visité le 20 / 09 / 2008

[8]- Http: // www.source OCDE.org/ visité le 25/ 10/ 2008

[9]- Http: // www.ons.dz/ visité le  12 /12 /2008

[10]- http:// www.bca.dz/ visité le  15 / 12 / 2008

[11]- http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/ECOFRA07E.PDF/ visité le 15 / 12 / 2008

[12]- http://fr.wikipèdia.ord/ org/ visité le 15 / 12 / 2008

[13]- Http: // www. Bank el Maghreb. / visité le 13 / 01 / 2009

[15]- http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-374.html/ visité le 13 / 01 / 2009

[16]- http:// www.bct.gov.tn/ visité le 13 / 01 / 2009

[17]-http: // www.dgpp.gov.dz/ visité le 13 / 01 / 2009

[18]-http: // www.douanes.dz// visité le  21 / 02 / 2009

[19]- http: // www. Coface .FR / visité le  26 / 03 / 2009

[20]-http:// www.Algerie-dz.com/ visité le  26 / 03 / 2009

[21]-http://www.Tunisie-gov.tu/ visité le  26 / 03 / 2009

[22]-http : // www.Tunisie-finance.org/ visité le  23 / 06 / 2009

[23]-http:// www. Revue investissement. Ma/ visité le  28 / 07 / 2009

[24]-http://www.LMS.org/ visité le 13 / 08 / 2009

[25]-http://www.IST.tu/ visité le  18 / 08 / 2009

[26]-http:// www.Tunisie.tu / visité le 20 / 09 / 2009

[27]-http://www.Algerie- Watch.org// visité le  17 / 10 / 2009

[28]-http: // www.oc.gov.ma/ visité le 19 / 11 / 2009

[29]-http : // www.univ -evy .fr/ labos / gerpise / visité le 25/03/2009

136

Annexe N° 01 / Maroc, principaux indicateurs socio -économiques entre 1990 à 2009

 

Croissance

Réel de PIB en %

Taux de chômage

Taux d'inflation

Solde budgétaire

En % de PIB

Balance

Commerciale

En % de PIB

Dette extérieur en % de PIB

PIB en Milliards

PIB par

Habitant

Stock

d'IDE

en

Milliards

Solde

Courante en % de PIB

1990

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

1.6

15

Moyenne de l'inflation

Est de l'ordre

6.2

Moyenne de

Solde budgétaire

-2.9

-0.76

2.5

25.82

1212

.........

-0.76

1991

14

-1.48

1.1

27.83

1272

3.3

-1.48

1992

12

- 1.52

-2.5

28.45

1198

3.98

-1.52

1993

13

-1.95

4.5

26.80

1165

4.00

-1.95

1994

14

-3.2

-2.38

4.00

30.35

1263

4.30

-2.38

1995

15

-4.7

-3.6

.....

32.98

1160

4.50

-3.6

1996

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

4.2

16

1.3

-4.8

0.1

......

36.63

1281

5.00

0.1

1997

15.6

1.2

-0.7

-026

61.23

33.41

1100

7.19

-0.26

1998

19

2

-2.1

-0.36

58.02

38.44

1309

7.20

-0.36

1999

19.3

0.5

-2.3

-0.42

53.59

38.97

1300

7.41

-0.4

2000

20

1.8

-0.7

-1.28

51.65

33.3

1140

8.83

-1.28

2001

17

2.0

-2.6

4.27

46.27

33.9

1142

11.65

4.27

2002

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

4.9

15

2.1

-4.2

3.65

41.25

36.09

1198

12.13

3.65

2003

12

3.0

-4.00

3.17

35.57

43.73

1430

17.11

3.17

2004

12

2.1

-4.3

1.7

30.75

49.8

1606

17.96

1.7

2005

3.5

10

0.9

-5.6

1.75

13.3

52.07

1580

20.75

1.75

2006

7.13

9.7

3.3

-2.2

2.15

20.9

65.64

2141.7

29.94

2.15

2007

3.4

10.2

2.3

-3.4

-0.16

19.6

75.12

2350

32.52

-0.16

2008

5.4

12

3.9

-0.4

-0.663

......

86.39

2748.21

36.4

-0.66

2009

4.4

13

3.0

-1.9

-1.618

......

84.65

2655.25

40.00

-1.62

Source : FMI / BIRD / CNUCED / OCDE / WIR / PNUD/ Banque el Maghreb / Office de change Marocaine

01

Annexe N° 02 / Algérie, principaux indicateurs socio- économiques entre 1990 à 2009

 

Croissance

Réel de PIB en %

Taux de chômage

Taux d'inflation

Solde budgétaire

En % de PIB

Balance

Commerciale

En % de PIB

Dette

Extérieur en % de PIB

PIB en Milliards

PIB par

Habitant

Stock

d'IDE

Solde

Courante en % de PIB

1990

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

0.4

-2.2

-0.9

3.9

19.8

Moyenne de l'inflation

Est de l'ordre

25.6

Moyenne de

Solde budgétaire

-1.3

-1.49

......

42.69

1834

......

Moyenne de

Solde

Courante

Est de

L'ordre

3.1

1991

20.3

5.52

......

42.48

1768

.....

1992

21.3

1.45

......

49.37

1757

......

1993

23.2

-1.36

.......

49.74

1681

......

1994

24.36

-3.52

......

42.18

1631

......

-4.4

1995

28.1

-2.8

.....

41.88

1661

2.02

-5.4

1996

3.8

27.99

Moyenne de l'inflation

Est de l'ordre

6.1

2.6

0.3

4.2

4.0

5.82

......

45.78

1699

3.29

2.7

1997

1.2

27.96

2.9

9.75

.....

47.021

1700

3.23

7.35

1998

2.5

28.02

-3.7

0.06

58

47.026

1775

3.4

3

1999

3

29.24

-0.5

3.12

46

47.6

1589

3.5

0.0

2000

2

29

-1.3

19.82

39.5

53.4

1759

3.65

16.8

2001

3

27

-1.7

14.65

39.3

54.8

1779

4.84

12.9

2002

4

28

1.4

0.6

9.68

32.3

55.9

1785

5.91

7.8

2003

6.8

23

2.6

-5.3

14.39

26

65.9

2073

6.54

11.5

2004

5.2

17

2.00

6.9

14.42

21

85

2620

7.42

13.0

2005

5.1

15

1.6

11.9

23.38

16.7

102 .7

3129

8.36

20.6

2006

2.0

12

2.5

13.6

27.26

4.9

116.8

3403

10.15

24.8

2007

3.0

10

3.5

4.5

23.58

3.5

135.3

3968

11.82

22.4

2008

3.0

11.3

3.9

8.2

34.61

3.0

162.9

4681

13.98

23.2

2009

2.1

12.4

4.6

-8.4

35.83

....

128.59

3640

15.68

-1.7

Source: FMI / BIRD / ONS / BCA / CNUCED / OCDE / PNUD/press local

02

Annexe N° 03/ Tunisie, principaux indicateurs socio- économiques entre 1990 à 2009

 

Croissance

Réel de PIB en %

Taux de chômage

Taux d'inflation

Solde budgétaire

En % de PIB

Balance

Commerciale

En % de PIB

Dette

Extérieur en % de PIB

PIB en Milliards

PIB par

Habitant

Stock

d'IDE

en

Milliards

Solde

Courante en % de PIB

1990

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

4.5

14

Moyenne de l'inflation

Est de l'ordre

5.9

-5.8

-7.05

......

11.23

1500

6.9

-3.77

1991

15

-5.9

-4.95

.....

12.15

1528

7.2

-3.59

1992

12

-3.1

-6.93

......

12.38

1614

7.43

-7.12

1993

15

-3.2

-7.52

......

12.73

1617

8.67

-9.06

1994

14

-1.4

-2.94

.....

13.07

1639

9.00

-3.43

1995

13

-4.2

-3.91

.....

14.00

1651

9.89

-4.29

1996

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

5.5

14.5

Moyenne de l'inflation

Est de l'ordre

3.1

2.6

0.3

-3.1

-1.5

.....

14.77

1743

10.4

-2.44

1997

15.7

-4.6

-2.46

49.29

15

1800

10.5

-3.1

1998

16

-3.6

-3.35

60.7

16

1906

11.21

-3.4

1999

16.2

-3.5

-2.26

56.8

18

1950

11.74

-2.1

2000

15.6

-3.8

-3.64

59.7

19.4

2033

13.86

-4.2

2001

Moyenne de la croissance économique

Est de l'ordre de

4.5

16

4.2

-3.8

-4.58

59 .6

19.97

2064

16.24

-4.3

2002

14.9

1.4

-3.5

-4.28

60.2

21.02

2149

17.78

-3.5

2003

14

2.6

-3.2

-3.87

60.1

24.96

2524

16.24

-3.1

2004

13.9

3.2

-2.3

-2.94

67.2

28.13

2815

17.78

-1.9

2005

4.42

14.0

2.2

-2.6

-0.41

67.8

29

2900

16.92

-1.0

2006

5.9

14.3

4.5

-2.8

-2.33

58.4

31.11

3071.68

21.85

-2.1

2007

6.2

13.9

3.1

-3.1

-2.4

58.0

35.11

3433.59

26.22

-0.5

2008

4.5

12.0

5.0

-3

-3.15

.....

40.35

3907.2

29.00

-4.5

2009

3.3

11

3.2

-2.5

-3.44

.....

39.77

3812.94

30.00

-2.9

Source : CNUCED / OCDE / FMI / WIR / PNUD /Banque centrale Tunisien

03

Annexe N° 04 :Tableau comparatif des législations de pays [M/A /T] conditions et garanties de l'investissement étranger

 

Maroc

Loi-cadre N°18-95

Formant charte

D'investissement

Algérie

Ordonnance

Du 20/aout / 2001

Relative au

Développement de

L'investissement

Tunisie

Loi N° 93-120

Du 27 décembre 1993

Portant promulgation

Du code d'incitation

Aux investissements

Notion d'investissement

La loi ne définit pas

Les secteurs couverts.

L'article 24 : exclut du

Champ de la loi le

Secteur agricole puisqu'il prévoit que :

« les dispositions de la

Présente loi-cadre ne sont pas applicables au

Secteur agricole dont le

Régime fiscale. Notamment celui relatif aux investissements

Fera l'objet d'une législation particulière»

Art. 1er

« la présente ordonnance fixe le régime applicable aux

Investissements nationaux et étrangers

Réalisés dans les activités économiques de production de biens et de services ainsi que

Les investissements

Réalisés dans le cadre

De l'attribution de

Concession et / ou de licence».

Art 2. «  il est entendu par investissement :

1-les acquisitions d'actifs entrant dans le cadre de création d'activités nouvelles d'extension. De capacités de production. De réhabilitation ou de

Restructuration ;

2-la production dans le

Capital d'une entreprise

Sous forme d'apports en numéraires ou en nature ;

3-les reprises d'activités

Dans le cadre d'une

Privatisation partielle ou

totale»

L'article premier du

Code d'incitation aux

Investissements fixe une liste de secteurs.

Il ne définit pas l'investissement et ne laisse l'appréciation

Aux décrits d'application relevant de ces secteurs. C'est la méthode synthétique.

Un large pouvoir d'appréciation est laissé aux autorités compétentes pour déterminer si telle ou telle opération est un

Investissement.

L'article 5 du code fixe le champ d'application des Operations d'investissements :

« relatives à la création, l'extension, le renouvellement, le réaménagement ou la

Transformation d'activité»

04

Suite annexe N° 04

L'investisseur étranger

 

Il n'en est pas fait

Mention dans

L'ordonnance algérienne de 2001, mais la loi sur la

Monnaie et le crédit

Semble adopter la

Notion de résidence

Et non celle de

Nationalité, en tout cas, c'est un double critère, de nationalité et de résidence, qui est pris en compte puisque les algériens

Résidant à l'étranger

Ne peuvent bénéficier

Du statut d'investisseur

Etranger.

Le fait que l'Algérie veut réserver un traitement particulièrement favorable à ses nationaux résidant à l'étranger et désirant

Investir des capitaux

Dans le pays est à l'origine de ce choix

Cette question est d'une grande importance, car il s'agit de savoir quel investisseur aura droit au transfert de ses bénéfices, de son

Capital en cas de cessation d'activité, et

De recourir à des moyens de règlement des différends qui excluent les juridictions nationales.

En Tunisie, c'est la notion de la nationalité qui est prise en compte. L'article premier prévoit que le code s'applique aux investissements « réalisés en tunisie

Par des promoteurs

Tunisien ou étrangers

Résidents ou non résidents, ou en partenariats [...]»

05

Suite annexe N° 04

Principe de la liberté

D'investissement

Art.22 « dons tous les

Cas ou le maintien d'une autorisation administrative pour l'octroi d'avantages prévus par la présente

Loi-cadre s'avère nécessaire, cette autorisation est censée être accordée

Lorsque l'administration aura

Gardé le silence sur

La suite à réserver

à la demande la concernant pendant un délai de soixante jours à compter de la

date du dépôt de ladite demande »

Art. 4 « les investissements sont réalisés librement sous réserve de la législation et des règlementations relatives aux activités règlementées et au respect de l'environnement. Ces

Investissements bénéficient de plein droit de la protection

Et des garanties prévues par les lois

Et règlements en vigueur. Les investissements ayants

Bénéficier d'avantages

Font l'objet. Préalablement à leur

Réalisation, d'une déclaration d'investissement auprès de l'agence visée à l'article 6 ci-dessous

Art 2. « les investissements dans

Les activités prévues

Par l'article premier du présent code sont

Réalisés librement sous réserve de satisfaire aux conditions d'exercice

De ces activités conformément à la

Législation et à la

Règlementation en vigueur.

Les projets d'investissement font

L'objet d'une déclaration dépassé

Auprès des services

Concernés par l'activité [...].

Les investissements

Réalisés dans certains activités, ainsi ceux réalisés dans autres activités fixées décret restent soumis

A l'autorisation préalable des services

Compétentes conformément aux conditions et règlements prévus par les lois spécifique les régissant »

Art.3 « les étrangers

Résidents ou non résidents sont libres d'investir dans les projets réalisés dans le cadre du présent code.

Toutefois, la participation des étrangers dans certaines activités de services autres que

Totalement exportatrices dont la liste fixée par décret reste soumise à

06

Suite annexe N° 04

Traitement national

 

Art.14 « les personnes

Physiques et morales étrangères reçoivent un traitement identiques à celui des personnes physiques et morales algériennes, eu égard aux droits et obligations en relation avec l'investissement. Les personnes physiques et morales étrangères reçoivent toutes le même traitement sous réserve des dispositions des conventions conclues par l'état algérien avec les états dont elles sont ressortissantes »

 

07

Suite annexe N° 04

Garanties en matière d'expropriation

 

L'ordonnance algérienne de 2001 traite de la réquisition

Puisque l'article 16 dispose :

« sauf dans les cas prévus par la législation en vigueur

Les investissements réalisés ne peuvent faire l'objet de réquisition par voie administrative juste et équitable »

La réquisition n'est pas assimilable à l'expropriation :

C'est l'opération de

Puissance publique

Par laquelle, dans des conditions légales précises, une autorité publique impose à une personne physique ou morale

L'accomplissement

De certaines prestations dans l'intérêt général.

 

08

Suite annexe N° 04

Garanties de transfert du produit de la cession ou de la liquidation

Art.16 « les personnes

Physiques ou morales

De nationalité étrangère, résidentes ou non, ainsi que les personnes physique marocaines établies à l'étranger. Qui réalisent au Maroc des investissements financières en devises, bénéficient pour les dits investissements, sur le

Plan de la règlementation des changes, un régime de convertibilité leur

Garantissant l'entrée

Liberté pour :

-le transfert des bénéfices nets d'impôts sans limitation de montant

Ni de durée ;

-le transfert du produit de cession ou

De liquidation totale

Ou partielle de l'investissement, y compris les plus -values

Art.31 «  les investissements réalisés à partir d'apports en capital, ou moyen de devises

Librement convertibles, régulièrement cotées

à la banque d'Algérie

et dont l'importation est dument constatée

par cette dernière,

bénéficient de la

garantie de transfert

du capital investi et des revenus qui en découlent. Cette garantie porte également sur les produits réels nets de la cession ou de la

liquidation, même si ce montant est supérieur au capital

initialement investi »

Pas de mention dans

Le code d'incitation

Aux investissements

Mais dans le code

Des changes et du

Commerce extérieur

(loi N° 76-18 du 21

Janvier 1976) l'article

Premier prévoit :

« sont libres en vertu

De la présente loi les

Transferts relatifs au

Paiements à destination de l'étranger au titre :

[...]

-du produit réel net de

La cession ou la liquidation des capitaux investies au moyen d'une importation des même

Si ce produit est supèrieur au capital

Initialement investi

Et ce concernant les

Investissements réalisés dans le cadre de la législation les régissant »

Gel du droit applicable

 

L'article 15 de l'ordonnance algérienne de 2001 dispose : « les révisions ou abrogations susceptibles d'intervenir à l'avenir ne s'appliquent pas aux investissements réalisés dans le cadre

De la présente ordonnance à moins

Que l'investisseur ne le demande expressément »

 

09

Suite annexe N° 04

Règlement des différends

Pas mentions particulières, sauf de manière incidente dans l'article 17 traitant des contrats avec l'état :

« les contrats visés ci-dessus peuvent comporter des clauses

Stipulant qu'il sera précédé au règlement de tout différend

Affèrent à l'investissement, pouvant naitre entre l'état marocain et l'investisseur étranger,

Conformément aux conventions internationales ratifiées par le Maroc en matière d'arbitrages international »

Art.17 «  tout différend entre l'investisseur étranger

Et l'état algérien, résultant du fait de

L'investisseur ou d'une mesure prise par l'état algérien à l'encontre de celui-ci

Sera soumis aux

Juridictions compétentes sauf conventions bilatérales ou multilatérales conclues par l'état algérien, relatives à la conciliation et à l'arbitrage ou accord spécifique stipulant une clause compromissoire ou permettant aux parties

De convenir d'un compromis par arbitrage ad hoc »

Art.67 « les tribunaux

Tunisiens sont compétents pour connaitre de tout différend entre l'investisseur étranger

Et l'état tunisien, sauf

Accord prévu par une clause compromissoire ou permettant à l'une des parties de recourir à l'arbitrage

Selon les procédures

D'arbitrage ad hoc ou en application des procédures de conciliation ou d'arbitrage prévues par l'une des conventions suivants :

-les accords bilatéraux

De protection des investissements [...] ;

-la convention CIRDI [...] ;

-la convention relative à la création de l'organisme arabe

Pour la garantie des investissements [...] ;

- au toutes autres conventions internationales conclue

Par le gouvernement tunisien et légalement approprie ».

10

Suite annexe N° 04

Accords avec l'état :

Contrats d'investissement

Art.17 «  les entreprises dont le programme d'investissement est très important en raison de son montant, du nombre

D'emplois stables à créer, de la région dans laquelle il doit être réalisé, de la

Technologie dont il assura le transfert ou de sa contribution à la protection de l'environnement, peuvent conclure avec l'état des contrats particuliers leur accordant, autre les avantages prévus dans la présente loi-cadre et dans les textes pris pour son application, une exonération partielle des dépenses ci-après

-dépensés d'acquisition du terrain nécessaire à la réalisation de l'investissement

-dépenses d'une infrastructure extrême

-frais de formations professionnelles.

 
 

Source : CNUCED / L'examen de la politique d'investissement en Mauritanie / pages N° 94-...101 / Genève / 2009

11

Annexe N° 05 / Tableau comparatifs des incitations financières

 

Maroc

[charte de1995]

Algérie

[ordonnance 2001]

Tunisie

[code de 1993]

Prises en charges

De l'état et les incitations financières

Les entreprises répondent à certains critères bénéficient d'une participation de l'état aux dépenses relatives à l'acquisition de terrains, aux frais de formation professionnelle et aux frais d'aménagement des zones industrielles

Prise en charge partielle ou totale des dépenses au titre des travaux d'infrastructure nécessaires à la réalisation de l'investissement

Primes étatiques modulées en fonction de l'investissement accordes pour financier le projet, les frais d'études, les dépenses d'infrastructures.

Dispositions Comptables

provision pour investissement en franchise de l'impôt sur les sociétés ou de l'impôt général sur le revenu selon certaines conditions, amortissement dégressif

Avantages supplémentaires non automatiques

[report de déficit, délais d'amortissement]

Amortissement dégressif au titre des équipements.

Source : OCDE / OUV. Cité / page N°110

12

Annexe N° 06 / Tableaux comparatifs des exonérations douanières

 

Maroc

[charte de 1995]

Algérie

[ordonnance de 2001]

Tunisie

[code de 1993]

Droits de douane

Taux de 2.5% à 10% maximum pour les biens d'équipement, matériels et outillages, pièces détachées et accessoires considères comme nécessaires à la promotion et au développement de l'investissement

Application du taux réduit en matière de droits de douane pour les équipements importés et entrant

Directement dans la réalisation de l'investissement

Incitations communes ; réduction au taux de 10%.

- incitations spécifiques selon les secteurs d'activité allant des exonérations ou remboursement des droits de douane au taux de 10%, et des taxes d'effet équivalent jusqu'au régime de la zone franche pour les sociétés totalement exportatrices, les exonérations portent sur les équipements nécessaires à la réalisation des investissements, matières premiers et produits semi-finis, importes ou acquis sur le marché local à l'exportation

Source : OCDE / OUV. Cité / page N°108

13

Annexe N° 07 / Tableaux comparatifs des exonérations fiscales

 

Maroc

[charte de 1995]

Algérie

[ordonnance de 2001]

Tunisie

[code de 1993]

TVA

Exonération ou remboursement, selon le cas à l'occasion de l'importation ou de l'acquisition locale des biens d'équipement, matériels et outillages

-en régime général, franchise pour les biens et services entrant directement dans la réalisation de l'investissement

-en régime dérogatoire, franchise pour les biens et services entrant directement dans la réalisation de l'investissement qu'ils soient importées ou acquis sur, le marché local, lorsque ces biens et services sont destines à la réalisation d'opérations assujetties à la (TVA)

-incitations communes ; suspension au taux de 10% à l'importation ou à l'acquisition locale des équipements suivant des listes

{à l'exception des voitures de tourisme}

-incitations spécifiques selon les secteurs prioritaires ; suspension au taux de 10% au suspension totale selon que les équipements sont au non acquis localement

Droits d'enregistrement

-exonération ; actes d'acquisition des terrains d'investissements, sous réserve de la réalisation du projet dans un délai maximal de 24 mois

-exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières effectuent dans le cadre de l'investissement {régime général et dérogatoire}

-exonérations ou remboursement du droit d'enregistrement pour les actes de mutation, notamment dans les secteurs agricole et touristique.

 

-taux de 2.5% pour les actes d'acquisition de terrains pour lotissement et construction

-taux maximal de 0.5% pour les apports en vue de constitution ou d'augmentation du capital de sociétés

-application du droit fixe en matière d'enregistrement au taux réduit de 2%o pour les actes constitutifs et les augmentations de capital {régime dérogatoire}

-avantage sous forme d'enregistrement au droit fixe {actes de société ou mutations immobiliers}

14

Suite / Tableaux comparatifs des exonérations fiscales

Impôt sur les bénéfices et les sociétés. Impôt général sur le revenu

-impôt sur les bénéfices des sociétés, exonération, à 100% s'appliquant au chiffre d'affaires à l'exportation réalisé en devises en faveur des sociétés exportatrices, pendant les 5 premières années et réduction de 50% par la suite

-réduction de 50% pendant 5 ans pour les entreprises installées dans les régions défavorisées à l'exclusion de certaines sociétés

-réduction de 50% pendant 5 ans pour les entreprises artisanales ou travaux manuels

-après constat de mise en exploitation [régime dérogatoire] ; exonération pendant une durée de dix ans d'activité effective de l'impôt sur les bénéfices des sociétés , de l'impôt sur le revenu globale, sur les bénéfices distribués, du versement forfaitaire et de la taxe sur l'activité professionnelle

-impôt sur les sociétés et impôt sur le revenu des personnes physiques ; exonérations modulées en fonction de nature de l'activité et pouvant atteindre 100%, pour les revenus et bénéfices provenant de l'exportation pour une période de 10 ans et une réduction de 50% par la suite.

Réinvestissements

 

Droits communs ; taux réduit de 15%

Au titre d l'impôt sur les bénéfices des sociétés sous certaines conditions {au lieu de 30%}

Déduction commune des sommes rèinvsties au sein même de l'investissement dans la limite de 35% des bénéfices nets

-déductions ; spécifiques par secteurs d'activité

Taxes et impôts fonciers et locaux

-exonération sous conditions de la taxe sur les profits immobilières

-exonération pendant 5 ans de la taxe urbaine pour les constructions nouvelles les additions de constructions et les machines et appareils de production

-exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières pour une période de dix ans

-exonération de nombreux autres taxes, notamment au profit des entreprises établies dans les zones de développement régional, la tendance est cependant à la limitation des taxes locales pour ne pas pénaliser les budgets des collectivités locales

Source : CNUCED / OUV. Cité / pages  N° : 106,107

15

Annexe N° 09/ Comparaison des agences de promotion de investissement dans les pays [M/A/T]

 

Maroc

Algérie

Tunisie

Date de création

1996

2001

1995

Statut

Ministère

Agence

Agence

Budget en Million de dollars

1

5

3

Personnel

70

150

70

Proportion du personnel ayant une expérience du secteur privé

[en %]

29

0

0

Source : ANIMA / [Réseau Euro-méditerranéen d'agences de promotion des investissements]

Annexe N° 10 / Organismes publics charger de L'IDE

 

Maroc

Algérie

Tunisie

Dénomination

Direction des investissements extérieurs {ministère des affaires économiques, des affaires générales et de la mise à niveau de l'économie}

Conseil national de l'investissement (CNI)

- agence nationale pour le développement de l'investissement (ANDI)

- Agence de promotion de l'investissement

Extérieur ; (APIE/PIPA) ; 6

Représentations à l'étranger

- agence de promotion de l'investissement (API)

- agence de promotion des investissements agricoles (APIA)

- Organismes spécialisés {tourisme, etc.}

Effectifs de l'organisme principal

 

(ANDI) :150 employés

(FIPA) : 70 employés

Mission de l'organisme principal

 

Octroi des avantages, facilitation, assistance, suivie et promotion

Facilitation, assistance, et promotion

Type de décentralisation

Guichet unique

16 centres régionaux d'investissements

{guichet unique}

Tout secteur

Par secteur

Zones franches

Une {deux autres au cours de construction}

Deux, mais non fonctionnelles

deux

Source : OCDE / l'examen de politique d'investissement en Algérie / page N°113

16

Annexe N° 11 / Accords bilatéraux d'investissements et de non double imposition conclus par les pays [M-A-T]

 

Maroc

Algérie

Tunisie

Accords d'investissements conclus [période 1995-2002]

29

22

[dont ceux conclus avec l'Egypte, l'Allemagne, les émirats arabes unis, l'Afrique de sud]

16

Accords de non double imposition conclus [1995-2002]

10

12

11

Source : CNUCED / base de donnes sur les bilatéral / investment treaties [BITs]- 1959-1999 / base de donnes FDI / TNC [http://www.Uncted.org / FDi statistiques journal officiel de république Algérien

Annexe N° 12/Comparaison des performances en termes d'investissements entrants (IPIE) entre les pays [M-A-T] (1990-2009)

 

Performance absolue

Performance relative

Flux d'IDE

Millions de dollars par an

Stock

D'IDE

Flux d'IDE par

habitant

Dollars

Flux d'IDE

Stock

D'IDE

Millions

De dollar

Par 1000 dollars

(PIB)

Pourcentage de la

(FBCF)

Par

habitant

Par

1000

Dollars

(PIB)

1990

-

1994

1995

-

2002

2003

-

2009

2009

1990

-

1994

1995

-

2002

2003

-

2009

1990

-

1994

1995

-

2002

2003

-

2009

1990

-

1994

1995

-

2002

2003

-

2009

2009

2009

 

Maroc

389.6

994.6

2849.07

40 000

15.00

33.6

 

13.8

26.4

 

6.1

17.4

 
 
 

Algérie

30.00

605.3

2528.85

15 678

1.2

20.00

 

0.6

11.7

 

0.2

4.2

 
 
 

Tunisie

407.8

538.2

1282.14

30 000

47.5

57.2

 

27.5

25.7

 

60.3

59.3

 
 
 

Source : OCDE /OUV cité {L'examen de la politique d'investissement au Maroc} / page N°8/2008

_______________________________________________________________________________

NB : indicateur de performance en termes d'investissements entrants (IPIE) à pour formule :

(IDE) entrants dans le pays à l'année t

IPIE = ______(IDE) dans le monde à l'année t_______ × 100

(PIB) du pays à l'année t

(PIB) mondial à l'année t

Cet indicateur reflète la mesure dans laquelle un pays reçoit des (IDE) comparativement à sa taille

èconomique.

17

Annexe N°13 : La Matrice des variables endogènes et exogènes du Maroc

Année

FBCF

En Milliards

IDE%

PIB

EBCF/

PIB

EXP%

PIB

OUV

EPD/

PIB

TSBS

TCHM

TIR

TCE

En %

IDE/

FBCF

TDP%

PIB

1990

6195

0.005

0.24

0.26

0.29

0.19

0.37

8.2

0.033

0.01

0.03

5.27

1991

6187

0.01

0.22

0.24

0.26

0.18

0.35

8.7

0.023

0.009

0.004

5.30

1992

6367

0.015

0.22

0.25

0.28

0.17

0.34

8.5

0.033

0.01

0.7

5.23

1993

6099

0.02

0.23

0.26

0.29

0.17

0.36

9.3

0.05

0.02

0.003

5.19

1994

6291

0.011

0.21

0.25

0.28

0.16

0.37

9.2

0.083

0.025

0.04

4.23

1995

7071

0.01

0.21

0.27

0.31

0.14

0.37

8.5

0.031

0.02

0.04

5.6

1996

7107

0.023

0.19

0.26

0.28

0.16

0.37

8.7

0.11

0.048

0.043

6.6

1997

6905

0.02

0.21

0.28

0.30

0.20

0.34

9.5

0.09

0.04

0.18

5.3

1998

9361

0.012

0.23

0.24

0.26

0.22

0.35

9.6

0.02

0.039

0.058

5.34

1999

9979

0.029

0.25

0.26

0.28

0.22

0.36

9.8

0.13

0.035

0.20

5.38

2000

9372

0.014

0.26

0.28

0.31

0.20

0.38

10.6

0.14

0.03

0.059

5.75

2001

10192

0.084

0.25

0.29

0.31

0.24

0.39

11.3

0.12

0.035

0.38

5.59

2002

12513

0.014

0.25

0.30

0.31

0.24

0.41

11

0.12

0.042

0.06

5.79

2003

14966

0.016

0.25

0.29

0.30

0.25

0.43

9.6

0.12

0.043

0.24

5.65

2004

16385

0.026

0.26

0.29

0.32

0.25

0.46

8.9

0.10

0.045

0.13

5.61

2005

16385

0.029

0.28

0.32

0.35

0.23

0.49

8.9

0.23

0.035

0.09

5.52

2006

18469

0.041

0.28

0.34

0.37

0.24

0.52

8.8

0.16

0.072

0.13

5.52

2007

19334

0.069

0.28

0.35

0.40

0.23

0.55

8.2

0.04

0.034

0.12

5.59

2008

20456

0.027

0.27

0.37

0.45

0.24

0.59

7.8

0.03

0.054

0.073

5.54

2009

22234

0.035

0.29

0.37

0.46

0.23

0.62

7.3

0.003

0.044

0.084

5.50

Source : Office de change Marocaine / compartiment ministériels  /UMA /FMI / ODEC/ PNUD / perspective monde / et autres sources 

18

Annexe N°14 : La Matrice des variables endogènes et exogènes de l'Algérie

Année

FBCF

En

Milliards

IDE%

PIB

EBCF/

PIB

EXP%

PIB

OUV

EPD%

PIB

TSBS

TCHM

TIR

TCE

IDE%

FBCF

TDP%

PIB

1990

16734

0.00

0.27

0.23

0.24

0.27

0.62

9

-0.3

0.015

0.02

6.33

1991

11823

0.003

0.26

0.29

0.26

0.37

0.60

18.5

-0.23

0.01

0.03

6.34

1992

12997

0.002

0.27

0.25

0.25

0.32

0.61

21.8

0.10

-0.007

0.05

7.09

1993

13489

0.00

0.27

0.22

0.22

0.28

0.61

23.3

-0.09

-0.02

0.04

8.12

1994

12082

0.00

0.28

0.23

0.24

0.27

0.61

35.1

-0.1

-0.009

0.03

7.34

1995

12169

0.002

0.29

0.26

0.28

0.28

0.60

47.7

-0.08

0.039

0.04

8.00

1996

11679

0.0098

0.25

0.30

0.27

0.32

0.63

54.7

-004

0.038

0.013

8.09

1997

11058

0.0085

0.23

0.31

0.26

0.32

0.64

57.7

0.08

0.012

0.024

8.54

1998

12407

0.01

0.26

0.23

0.23

0.27

0.67

58.7

0.15

0.03

0.04

7.45

1999

11863

0.013

0.24

0.27

0.25

0.32

0.69

66.6

-0.01

0.03

0.04

7.32

2000

11329

0..0079

0.21

0.41

0.31

0.45

0.73

75.3

-0.12

0.02

0.04

6.89

2001

12504

0.02

0.24

0.36

0.29

0.42

0.73

77.2

0.09

0.03

0.09

8.34

2002

13947

0.018

0.24

0.35

0.30

0.41

0.75

79.7

0.07

0.04

0.08

6.33

2003

16346

0.0093

0.24

0.38

0.31

0.45

0.77

77.4

0.00

0.068

0.07

6.45

2004

20493

0.01

0.24

0.40

0.33

0.48

0.80

72.1

-0.02

0.052

0.06

6.34

2005

22859

0.01

0.22

0.48

0.36

0.55

0.83

73.3

-0.07

0.051

0.04

7.00

2006

26859

0.015

0.23

0.49

0.35

0.57

0.86

72.6

-0.02

0.02

0.06

9.00

2007

27500

0.01

0.23

0.55

0.34

0.72

0.88

69.3

0.01

0.03

0.05

6.23

2008

28700

0.014

0.25

.0.59

0.36

0.62

0.91

64.7

-0.08

0.03

0.04

6.45

2009

28900

0.039

0.23

0.61

0.40

0.72

0.92

69

0.23

0.021

0.01

8.77

Source : BCA/ OCDE/ PNUD /FMI/ONS/ compartiment ministériels /UMA/CNES / perspective monde / et autres

19

Annexe N°15 : La Matrice des variables endogènes et exogènes de la Tunisie

Année

FBCF

En

Milliards

IDE%

PIB

EBCF

/PIB

EXP%

PIB

OUV

EPD

/PIB

TSBM

TCHM

TIR

TCE

IDE/

FBCF

TDP%

PIB

1990

2994

0.0072

0.24

0.44

0.47

0.2

0.44

0.9

0.1

0.039

0.11

5.99

1991

3144

0.01

0.24

0.40

0.43

0.21

0.44

0.9

0.2

0.04

0.08

6.00

1992

4216

0.043

0.27

0.40

0.43

0.22

0.43

0.9

0.2

0.045

0.10

6.13

1993

4107

0.041

0.28

0.40

0.44

0.21

0.47

1

-0.9

0.045

0.23

6.23

1994

4230

0.031

0.27

0.45

0.46

0.22

0.50

1

0.23

0.039

0.22

6.30

1995

4357

0.019

0.24

0.45

0.47

0.21

0.57

0.9

0.09

0.039

0.21

6.47

1996

4543

0.016

0.23

0.42

0.43

0.24

0.65

1

0.34

0.031

0.11

6.47

1997

4659

0.024

0.25

0.44

0.45

0.24

0.67

1.1

-0.3

0.045

0.12

6.34

1998

4927

0.042

0.25

0.43

0.45

0.24

0.69

1.1

-0.4

0.055

0.05

6.90

1999

5292

0.025

0.25

0.43

0.44

0.24

0.72

1.2

0.12

0.031

0.04

6.92

2000

5051

0.004

0.26

0.45

0.46

0.24

0.74

1.4

0.03

0.051

0.02

6.85

2001

5242

0.024

0.26

0.48

0.50

0.23

0.76

1.4

0.02

0.039

0.03

6.85

2002

5351

0.039

0.25

0.45

0.47

0.22

0.77

1.4

0.02

0.045

0.07

6.37

2003

5849

0.023

0.23

0.44

0.46

0.21

0.76

1.3

-0.6

0.041

0.12

7.49

2004

6354

0.022

0.23

0.47

0.48

0.21

0.80

1.2

-0.6

0.041

0.11

7.45

2005

6423

0.026

0.22

0.50

0.50

0.21

0.83

1.3

-0.2

0.042

0.12

7.19

2006

7273

0.048

0.23

0.50

0.52

0.22

0.84

1.3

0.01

0.059

0.45

7.15

2007

7700

0.041

0.25

0.50

0.55

0.22

0.88

1.3

0.03

0.062

0.19

6.963

2008

8000

0.057

0.26

0.53

0.60

0.22

0.90

1.2

-0.1

0.045

0.2

6.813

2009

8567

0.038

0.24

0.55

0.63

0.19

0.92

1.5

0.12

0.033

0.21

6.663

Source : IST/Douane Tunisien /FMI/OCDE/UMA/ compartiment ministériels /PNUD/ perspective monde / et autres

20

Annexe N° 13/ comparaison les effets des ( IDE ) sur la croissance dans les [M/A /T ]entre la période {1990 à 2009}

Relation (IDE) / croissance économique au Maroc sur la période de 1990 à 2009

Source : fait par nous même à partir des résultats de notre étude empirique

_______________________________________________________________________________

Relation ( IDE) / croissance économique en Algérie sur la période de 1990 à 2009

Source : fait par nous même à partir des résultats de notre étude empirique

_______________________________________________________________________________

Relation (IDE) / croissance économique en Tunisie sur la période de 1990 à 2009

Source : fait par nous même à partir des résultats de notre étude empirique

21

Tableau des figures et schémas

Figures

L'intitulées

Pages

Figure N° 01 :

Figure N° 02 :

Figure N° 03 :

Figure N° 04 :

Figure N° 05 :

Figure N° 06 :

Figure N° 07 :

Figure N° 08:

Figure N° 09 :

courbe de cycle de vie du produit ............................................

les investissements directs étrangers dans le paradigme (OLI)............

les différentes formes prises par les (IDE)..................................

les stratégies menées par les firmes multinationales (FMN).............

la relation (IDE), croissance économique dans les pays [M/A/T].......

les flux des (IDE) dans les pays [M/A/T] sur la période de 1990 à 2009

le taux de croissance et le taux de l'inflation moyenne entre la période 1990-2009............... ...................................................

le solde courant et le solde budgétaire moyenne entre la période 1990-2009................................................................................................

Les effets de progrès technique..................................................

21

23

29

32

47

53

89

89

113

Sommaire des tableaux

Tableaux

L'intitulées

Pages

Tableau N° 01 :

Tableau N° 02 :

Tableau N° 03 :

Tableau N° 04 :

Tableau N° 05 :

Tableau N° 06 :

Tableau N° 07 :

Tableau N°08 :

Tableau N° 09:

Tableau N°10:

Tableau N°11 :

Tableau N°12 :

Tableau N°13:

Tableau N°14 :

Tableau N°15 :

Tableau N°16 :

typologie des flux internationaux de capitaux ..............................

les déterminants du pays hôte pour les (IDE) ..............................

phase du cycle de vie du produit et mode de pénétration des marchés étrangers ..............................................................................

paradigme (OLI) et modes de pénétrations des marchés étrangers ..........

Comparaison entre les modèles de la croissance économique...............

Les flux et les stocks des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T].........

la relation (IDE), croissance socio-économique dans les pays [M/A/T]

Aspects critiques de l'ordonnance de 2001 .................................

L'évolution de taux d'ouverture dans les pays [M/A/T] depuis 1990

indice de développement humain pour les pays [M/A/T] ................

(IPC) dans les pays [M/A/T] ....................................................

comparaison entre les pays [M/A/T], en matière de (R&D) ..............

usagers internet de (PC) et de téléphones pour 1000 habitants ........

Comparaison de l'attractivité des (IDE) dans les pays [M/A/T]...............

le poids des hydrocarbures dans les exportations ........................

tableau synoptique sur les effets des (IDE) dans les pays [M/A/T] ...

11

15

21

22

37

53

59

72

94

98

98

99

101

102

124

126

Table de matières

Remerciements ...................................................................................................²

Dédicace ..........................................................................................................II

Sommaire .............................................................................................................III

Sigles et acronymes............................................................................................V

Introduction générale .........................................................................................01

Chapitre I : Définitions et concepts de l'investissement direct étranger

Introduction .....................................................................................................07

Section N° 01 : l'investissement direct étranger (IDE)................................08

01-1 : définition des (IDE) et leurs composants .......................................................08

01-2  : Les motivations à l'investissement direct étranger..........................................10

01-3  : Typologie des (IDE)...............................................................................12

01-3-1 / Fusions & Acquisitions ...................................................................12

01-3-2 / délocalisations .............................................................................12

01-4 : les déterminants de l'investissement direct étranger ..........................................13

Section N° 02 : les théories explicatives de l'investissement direct étranger......16

02-1 : la théorie de l'avantage comparatif.............................................................16

02-1-1 / l'approche en terme d'économie industrielle ..........................................16

02-1-2 / l'approche d'interdépendance oligopolistique ..........................................17

02-2 : la théorie de l'information ..........................................................................18

02-3 : la théorie de la localisation ........................................................................18

02-4 : la théorie de portefeuille ..............................................................................19

02-5 : la théorie de cycle de vie de produit ............................................................20

02-6 : la théorie éclectique ou le paradigme (OLI) ....................................................22

Section 03 : les Firmes multinationales catalyseur des (IDE)......................24

03-1 : Définitions de la firme multinationale ............................................................24

03-2 : les modèles de la firme multinationale...........................................................25

03-2-1 / la sous-traitance internationale ................................................................................25

03-2-2 / la production internationale sous licence ..............................................26

03-2-3/ les contrats de transferts de technologie ................................................27

03-2-4 / les contrats de partage de production ..................................................27

03-2-5 / les joints venture ............................................................................27

03-2-6 / l'alliance stratégique ........................................................................28

03-3 : les stratégies de la firme multinationale.........................................................30

03-3-1 / la stratégie horizontale .....................................................................30

03-3-2 / la stratégie verticale........................................................................30

03-3-3 / la stratégie globale ..........................................................................32

03-4 : les caractéristiques, avantages et inconvénients des firmes multinationales ..............33

03-4-1 /les caractéristiques des (FMN) ..............................................................33

Table de matières {suite1}

03-4-2 / les avantages et les inconvénients ........................................................34

Section N° 04 : les (IDE) dans les théories de la croissance économique......................38

04-1 : les théories de la croissance économique limitée {pessimisme}.............................38

04-1-1/ la division de travail « Adam Smith » ..................................................38

04-1-2/ L'état stationnaire de « David Ricardo» ................................................38

04-1-3/ La loi de la population de « Robert Malthus» ........................................39

04-1-4/ La théorie de «Karl Marx» .................................................................39

04-1-5/ Les modèles du club de Rome ............................................................39

04-2 : les modèles de la croissance « post keynésiens» ..............................................40

04-2-1/ Le modèle « Harrod et Domar» ...........................................................40

04-2-2/ Le modèle « Robert et Solow »...........................................................40

04-3 : les approfondissements optimistes de la croissance économique .............................41

04-3-1/Le modèle «schumpetérienne»..............................................................41

04-3-2/ Le modèle de « Kaldor» ...................................................................42

04-4 : les nouvelles théories de la croissance économique ..........................................42

04-4-1/ Les théories de la croissance endogène..................................................42

04-4-2/ La nature institutionnelle de la croissance .............................................43

04-4-3/ Les facteurs de la croissance économique .............................................44

04-5 : L'interaction entre les (IDE) et la croissance économique....................................46

04-5-1 / Les externalités positives des (IDE).....................................................48

Conclusion ......................................................................................................49

Chapitre II : l'attractivité comparée et les déterminants des (IDE) dans les pays [M/A /T]

Introduction .....................................................................................................51

Section N°01 : flux et tendances des (IDE) dans les pays [M /A/T]............52

01-01 : les flux entrants dans les pays [M/A/T] .........................................................52

01-02 : Ventilation sectorielle d'IDE dans les pays [M/A/T] ........................................56

01-03 : les (IDE) et le progrès socio-économique dans les pays [M/A/T] .........................58

Section N° 02 : les principales mesures adoptées en faveur des (IDE) ..........61

02-1 : Les mesures d'ordres législatifs ....................................................................61

02-2 : les mesures d'ordres institutionnelles .................................................................................75

02-3 : les mesures d'ordres règlementaires et organisationnelles......... ...........................81

Section N°03 : les facteurs d'attractivité des (IDE) dans les pays [M/A/T]....87

03-1 : les Agrégats macroéconomiques ...................................................................88

03-1-1 / les budgets étatiques ........................................................................90

Table de matières {suite 2}

03-2 : le degré d'ouverture ....................................................................................93

03-3 : la qualité de la main d'oeuvre ......................................................................95

03-4 : le système financier....................................................................................95

03-5 : la stabilité sociale .....................................................................................97

03-6 : le progrès technologique .............................................................................99

03-7 : le développement des infrastructures de base (NTIC) ........................................99

Conclusion ....................................................................................................103

chapitre: L'étude empirique.................................................104

Introduction ....................................................................................................105

Section N° 01 : revue de littérature......................................................106

01-1 : les analyses de causalité (IDE) croissance économique .................................106

01-2  : les retombées des (IDE) dans les pays d'accueils .......................................108

01-3  : le choix des méthodes d'analyse .............................................................112

01-3-1 / Le modèle de la croissance endogène un cadre pertinent pour testé les effets des

(IDE) sur la croissance économique .....................................................................113

Section N° 02 : modèle économétrique................................................115

02-1 : le modèle d'équation simultanée ................................................................115

02-2 : les variables ...........................................................................................116

02-2-1 / les variables exogènes.....................................................................116

02-2-2 / les variables endogènes ...................................................................117

02-3 : les données statistiques .............................................................................117

Section N° 03 : les résultats de régression .............................................118

03-1 : l'impact d'IDE sur la croissance économique ................................. ...............119

03-2: l'impact d'IDE sur l'investissement domestique ..............................................121

03-3 : l'impact d'IDE sur le commerce ................................................................123

03-4 : l'impact d'IDE sur le capital humain ..........................................................124

Conclusion ....................................................................................................126

Conclusion générale .........................................................................................127

Bibliographie...................................................................................................131

Annexes..........................................................................................................137

Tableau des figures et schémas .............................................................................X

Sommaire des tableaux ......................................................................................IX

Table de matières ........................................................................................in fine






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus