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Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

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par Zied LOUKIL
Université du 7 novembre Carthage - Diplôme d'expert comptable 2010
  

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Introduction générale

Le système bancaire et le marché financier sont les principaux moteurs du développement économique d'un pays à travers le financement des investissements et des projets. Ce constat est d'autant plus important et plus crucial dans le cas des pays émergents ou en voie de développement. En effet, ces derniers nécessitent un système bancaire et financier stable et performant afin de créer de la valeur et des emplois.

L'émergence de nouvelles puissances économiques asiatiques et des pays de l'est européen, l'envolée des prix des matières premières et des ressources énergétiques, ainsi que la crise financière dite des « subprime » qui a engendré une crise économique mondiale, n'ont fait que souligner l'enjeu d'un système fiable et confirmer la nécessité de continuité et d'accélération du processus de mise à niveau du secteur bancaire dans le cas des pays émergents ou en voie de développement.

Les pouvoirs publics tunisiens, conscients du défi de développement auquel est confronté notre économie, ont engagé durant les deux dernières décennies un plan de restructuration et de modernisation du système bancaire et financier, à travers la mise en place d'une infrastructure réglementaire et opérationnelle en ligne avec les standards internationaux de haut niveau.

D'importantes réformes législatives et réglementaires ont dores et déjà été mises en place au cours des dix dernières années, visant à renforcer le secteur bancaire, notamment à travers :

· la consolidation des assises financières des banques,

· la création du concept de banque universelle,

· l'optimisation du suivi des risques,

· le renforcement des règles prudentielles et de bonne gouvernance,

· le renforcement du dispositif de contrôle interne,

· l'accélération de la privatisation du secteur bancaire,

· etc....

Parmi ces réformes, de nouvelles normes comptables sectorielles spécifiques aux établissements bancaires ont vu le jour1.

En ce qui concerne le renforcement du contrôle interne au sein des établissements bancaires, la circulaire n°2006-19 « Contrôle interne » 2 a fixé les principales dispositions relatives à la mise en place de procédures de contrôle interne, d'organisation comptable et de traitement de l'information, d'un système de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, d'un système de documentation et d'information, ainsi qu'à la création d'un comité permanent d'audit interne.

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a émis depuis la fin des années quatre vingt, un certain nombre de Circulaires complétant les normes comptables, utilisées dans la préparation des états financiers des établissements de crédit. Ces circulaires traitent de la classification des créances, du provisionnement des créances douteuses dites « créances classées », et du suivi et de l'évaluation des engagements3.

1 : Les Normes Comptables Tunisiennes (NCT) 21 à 25, applicables à compter des exercices ouverts au 1er janvier 1999.

2 : Circulaire de la BCT aux établissements de crédit n°2006-19 du 28 novembre 2006 « Contrôle interne ».

3 : Circulaire aux banques n°87-46 « Division, couve rture des risques et suivi des engagements » du 18 décembre 1987, telle que modifiée et complétée par la circulaire n°91-24 du 17 décembre 1991, la circulaire n°99-04 du 19 m ard 1999 et la circulaire n°2001-12 du 4 mai 2001.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

Le taux des créances douteuses du secteur bancaire tunisien s'est élevé à 15,5% à fin 2008 (contre 17,6% à fin 2007), avec un taux de couverture égal à 56,8% (contre 53,2% à fin 2007)4. A noter que, la BCT a fixé pour objectif de ramener le taux des créances douteuses à 15% en 2009 et à 12% en 2011. Le taux de couverture escompté s'élève à 70%5.

L'effort de réglementation s'est poursuivi au cours des deux dernières décennies, permettant de moderniser de manière considérable le système bancaire tunisien, en particulier à travers la mise en place d'un socle de règles prudentielles, de gestion des risques et d'une meilleure transparence financière. Ainsi, les ratios prudentiels des banques tunisiennes se sont améliorés, le niveau des créances douteuses a diminué et leur niveau de provisionnement a augmenté6.

D'autres réformes sont en cours de mise en place comme l'adoption des règles prudentielles édictées par les accords de Bâle II7. Des projets complémentaires et des améliorations restent envisageables, notamment en ce qui concerne le dispositif de contrôle interne, la gouvernance, le niveau de provisionnement des créances douteuses, et la communication financière sur la gestion des risques.

Les dispositions réglementaires et professionnelles relatives au commissaire aux comptes, en tant qu'acteur essentiel dans la gouvernance des établissements de crédit, dans l'évaluation de leur dispositif de contrôle interne et le contrôle de leur information financière, seront également présentées et étudiées à l'échelle nationale et internationale.

La continuité du processus de mise à niveau du dispositif légal et réglementaire du secteur bancaire tunisien s'avère donc nécessaire afin de permettre aux établissements de crédit tunisiens de disposer des meilleurs outils de gestion des risques et de transparence financière.

Les établissements bancaires tunisiens sont caractérisés par la prépondérance de l'activité de crédit, qui présente un poids significatif dans les emplois des banques (environ 80% du total des emplois des banques à fin 20088) et dans la contribution à leurs revenus (mage d'intérêt représentant 59% du produit net brut 20079). Nous accorderons donc une place particulière au risque de crédit dans le cadre de ce travail.

Le principal objectif étant de permettre au secteur bancaire tunisien de jouer pleinement son rôle pour assurer le financement de l'économie d'une manière saine et durable, avec une meilleure maîtrise des risques et tout en consolidant ses fonds propres. L'atteinte de cet objectif va de pair avec l'amélioration de la compétitivité des établissements de crédit tunisiens dans la perspective de la libéralisation des services.

Dans le cadre de ce mémoire, le dispositif légal et réglementaire ainsi que les pratiques des établissements de crédits en Tunisie feront l'objet d'analyse et de comparaison avec les standards et les pratiques observés au niveau international, relatifs à la gestion et à communication financière sur les risques financiers, notamment en ce qui concerne les accords de Bâle II, les normes comptables internationales IFRS et les réformes engagées postérieurement à la crise financière.

En effet, la crise financière et économique mondiale a démontré un certain nombre de limites des dispositifs réglementaires au niveau international en terme de gestion et de mesure des risques, qui n'ont pas permis d'anticiper et de détecter la crise financière, dite des « subprime », qui a engendrée une crise économique mondiale de grande ampleur.

4 : Banque Centrale de Tunisie, Rapport annuel 2008, juin 2009, page 230.

5 : Banque Centrale de Tunisie, Rapport annuel 2007, juin 2008, pages 14, 15 et 246.

6 : MAC SA, « Etude du secteur bancaire en Tunisie », mise à jour d'août 2009 par Salma Zammit, pages 11 et 12.

7 : Banque Centrale de Tunisie, Rapport annuel 2007, juin 2008, pages 16 et 192.

8 : Calcul établi sur la base des données chiffrées publiées par la BCT dans son rapport annuel 2008, pages 224 et 225, portant sur les vingt banques universelles de la place.

9 : Calcul établi sur la base des données chiffrées publiées par la BCT dans son rapport annuel 2008, page 228, portant sur les vingt banques universelles de la place.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

Dans ce contexte, il serait donc intéressant de présenter les principales limites et réformes en cours de mise en place des standards internationaux en terme de gestion, de mesure et de communication sur les risques au sein des établissements de crédit.

En effet, le non respect des règles d'octroi des crédits immobiliers dits de « subprime » 10 et de mesure du risque de crédit par les banques américaines, sont à l'origine de la crise financière qui a débutée aux Etats Unis durant l'été 2007. Ces dérives ont été amplifiées par l'éclatement de la bulle spéculative du marché immobilier américain. Les effets de cette crise des « subprime » se sont propagés aux banques européennes et asiatiques par le biais de produits de titrisation des créances défectueuses, externalisées par les banques américaines.

Ce phénomène a donné lieu à une crise de confiance entre les banques au niveau mondial et a limité les échanges interbancaires, c'est alors une crise de liquidité qui a démarré dès l'été 2008 et qui a engendré un écroulement de marchés financiers et la faillite de plusieurs banques (dont la plus importante est celle de Lehman Brothers aux Etats Unis11).

Dans ce contexte de crise et d'urgence, l'intervention des gouvernements est devenue indispensable pour injecter des liquidités renforçant ainsi les fonds propres des banques. Plusieurs opérations de rapprochement et de fusion absorption entre banques ont également été observées.

Les effets de cette crise de liquidité, ont été amplifiés par certains scandales liés à des dysfonctionnements des procédures de contrôle interne au sein des établissements de crédit. « L'affaire Kerviel »12 à la Société Générale en France et « l'affaire Madoff »13 aux Etats-Unis d'Amérique en sont deux exemples.

Les effets de ces événements, ont jeté le discrédit sur le système financier mondial, et sur ses règles de fonctionnement, de surveillance et de transparence financière.

Du fait de la crise de confiance et de liquidité, les banques ont durci leurs conditions d'octroi de crédits, touchant ainsi l'ensemble des tissus et activités économiques, notamment les PME : c'est l'économie réelle qui est touchée.

En Tunisie, les établissements de crédits n'ont pas été directement affectés par les effets de la crise des « subprime », de liquidité et des marchés financiers14. Toutefois, la conjoncture économique mondiale a commencé à toucher indirectement un certain nombre de secteurs d'activités (les secteurs exportateurs, le tourisme...) et le niveau des investissements directs étrangers (IDE)15.

Le climat économique actuel à l'échelle nationale et internationale, aura naturellement un impact sur la solvabilité d'un certain nombre d'opérateurs économiques, et par conséquent sur le niveau du risque de crédit au sein des établissements bancaires.

Ce contexte souligne l'importance de la gestion et de la surveillance des risques au sein des
établissements de crédit. Les origines de cette crise mondiale mettent l'accent sur l'échec de
certaines réglementations en vigueur à l'échelle internationale et la nécessité de mise en place de

10 : Les crédits « subprime » sont des crédits immobiliers à des taux d'intérêt variables consentis à des ménages aux revenus modestes.

11 : La banque d'affaires américaine Lehman Brothers a été officiellement déclaré en faillite le 15 septembre 2008 suite à son placement sous la protection du chapitre 11 du droit fédéral américain sur les faillites.

12 : Fraude interne découverte en janvier 2008 à la Société Générale, qui lui a couté 4,9 milliards d'euros suite à des prises de positions dissimulées par l'un de ses traders, et contraires aux règlements internes de la banque.

13 : Escroquerie découverte en décembre 2008 réalisée par l'une des principales sociétés d'investissements américaines, dont le montant est estimé à environ 50 milliards de dollars américains.

14 : Fitch Rating, Special report, North African Bank Exposure to the International Financial Market Crisis: Why their Contagion Risk is Limited, November 2008, pages 2 and 3.

15 : Révision à la baisse par le Ministère des Finances du taux de croissance prévisionnel 2009 de 5% à 4,5% en avril 2009, et révision à la baisse par la BCT du taux directeur de 75 points de base (de 5,25% à 4,5%), pour promouvoir les investissements et la création des emplois, en février 2009.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

nouvelles réformes. La Tunisie, en tant qu'économie émergente, intégrée à l'économie mondiale, sera amenée à suivre la mouvance internationale.

Au vu de l'ensemble de ces éléments, ce mémoire aura pour objectif principal de répondre à la problématique suivante :

Quels sont les meilleurs outils réglementaires et prudentiels en matière de gestion, de mesure et de communication financière sur les risques, à mettre en place par le système bancaire tunisien, pour lui permettre d'assumer pleinement son rôle dans financement de l'économie d'une manière saine et durable?

Pour répondre à cette problématique, mon travail sera structuré en deux parties :

Tout d'abord, une première partie relative au diagnostic du dispositif légal et réglementaire tunisien et des pratiques des établissements de crédit en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques.

La première partie sera scindée en deux chapitres ;

~ Un premier chapitre théorique, relatif à la présentation de la structure et des caractéristiques du système bancaire tunisien et des réformes mises en place, du cadre légal et réglementaire en matière comptable, prudentielle, de gouvernance d'entreprise, de surveillance bancaire et de contrôle légal.

Le rôle des principaux intervenants en terme de régulation, à savoir la Banque Centrale de Tunisie et le Conseil du Marché Financier (CMF), et en terme de gouvernance d'entreprise, en particulier le commissaire aux comptes, fera l'objet d'une présentation à ce niveau.

Ce premier chapitre permet de faire un état des lieux du dispositif existant relatif à la gestion, la mesure et la communication sur les risques.

~ Un deuxième chapitre pratique d'analyse des apports des réformes mises en place au profit du système bancaire tunisien et de revue des pratiques des établissements de crédit en terme de gestion, de mesure et de communication sur les risques.

Ce deuxième chapitre pratique permet de mesurer de façon concrète les apports des réformes réalisées, d'évaluer le dispositif réglementaire en vigueur, d'examiner la conformité des pratiques des banques et d'identifier les éventuelles améliorations à apporter à ce dernier.

La deuxième partie relative à la présentation des principales réglementations comptables et prudentielles au niveau international en matière de gestion des risques au sein des établissements de crédit, et leur transposition au système bancaire tunisien, sera également scindée en deux chapitres :

~ Un premier chapitre de présentation des principales réglementations prudentielles et comptables en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques au sein des établissements de crédit, à l'échelle internationale.

Au cours des dernières années, le secteur bancaire européen a fait l'objet de deux importantes réformes de manière simultanée. Une réforme de la réglementation comptable à travers l'adoption des normes internationales de l'IASB, et une réforme de la réglementation prudentielle instaurée par le Comité de Bâle, dite les accords de Bâle II.

Une attention particulière sera accordée aux normes comptables de l'IASB relatives à la comptabilisation, à l'évaluation et à la communication financière sur les instruments financiers et sur les risques qui leurs sont associés, à savoir les normes IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » et IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir », ainsi qu'aux trois piliers des accords de Bâle II.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

Les dispositions prises dans le cadre de la crise financière et les réformes en cours de mise en place seront également étudiées afin d'identifier les principales limites des réglementations internationales en terme de gestion, de mesure et de communication sur les risques.

Ce premier chapitre nous permettra d'identifier les meilleurs standards au niveau international en terme de gestion, de mesure et de communication financière sur les risques, et de gouvernance d'entreprise. Les principales réformes en cours de mise en place post crise financière seront également présentées.

· Le deuxième chapitre sera consacré à l'adaptabilité des « best practices » internationaux aux améliorations attendues du dispositif légal et réglementaire tunisien.

L'étude de l'adaptabilité de ces « best practices » avec le système bancaire tunisien, passera par l'analyse des principales divergences, des impacts et des facteurs clés de succès de leur mise en application.

La conclusion générale de ce mémoire nous permettra :

· de faire une évaluation globale du cadre légal et réglementaire, et des pratiques des banques tunisiennes en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques et de gouvernance d'entreprise,


· d'identifier les améliorations attendues dans ce domaine,

· de recenser les « best practices » au niveau international et les enseignements tirés suite à la crise financière,

· et d'étudier l'adaptabilité de ces « best practices » à l'environnement tunisien face aux apports souhaités et leurs impacts.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

Partie I
Gestion, mesure et communication sur les risques : Cadre réglementaire et pratiques du système bancaire tunisien

 

Le diagnostic du dispositif légal et réglementaire tunisien et des pratiques des établissements de crédit en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques sera réalisé à travers deux approches :

Une première approche théorique, dans le premier chapitre qui s'intitule « Cadre légal et réglementaire tunisien en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques », relative à la présentation des spécificités du système bancaire tunisien, des principaux risques auxquels sont exposés les établissements de crédit en Tunisie, le cadre légal et réglementaire en matière de règles prudentielles, la réglementation comptable et de communication financière ainsi que les principaux intervenants en terme de gouvernance d'entreprise, de surveillance bancaire et de contrôle légal :

· Le premier chapitre théorique permettra de faire une présentation du système bancaire du tunisien, de son architecture, des réformes mises en place au cours des deux dernières décennies et des enjeux futurs dans le sous-chapitre « Présentation du système bancaire tunisien ».

· Le deuxième sous-chapitre « Cadre légal et réglementaire du système bancaire tunisien », traitera du dispositif applicable aux établissements de crédit en Tunisie, notamment en matière prudentielle, comptable et de gouvernance d'entreprise. Le rôle du commissaire aux comptes sera également analysé dans ce sous-chapitre.

Une deuxième approche pratique dans le deuxième chapitre qui s'intitule « Evaluation des apports des réformes entreprises en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques au sein des établissements de crédit et améliorations attendues ».

· Un premier sous-chapitre intitulé « Les apports des réformes entreprises » présentera les améliorations constatées au sein des établissements de crédit tunisiens en matière ;

- de renforcement des fonds propres,

- de qualité des créances et de leur taux de couverture,

- de respect des ratios prudentiels

- et de règles de bonne gouvernance.

· Au niveau du deuxième sous-chapitre « Evaluation et améliorations attendues du dispositif actuel », nous procéderons à une évaluation du dispositif réglementaire et prudentiel tunisien en matière de mesure, de gestion et de communication sur les risques, d'examiner la conformité des pratiques des banques avec le dispositif réglementaire en vigueur, en tenant compte de l'historique et des spécificités du secteur bancaire tunisien, ce qui nous permettra d'identifier les améliorations attendues.

Cette approche pratique sera essentiellement basée sur :

- les rapports annuels, les études et les données statistiques publiés par la Banque Centrale de

Tunisie, l'Association Professionnelle Tunisienne des Banques, le Conseil du Marché Financier...

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

- les documents de référence, les rapports annuels et les communiqués de presse publiés par les principales banques tunisiennes,

- les rapports et les conclusions des travaux réalisés par des instances et des organismes internationaux, à savoir ; le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale (exemple : Le Rapport de la Banque Mondiale sur le Respect de Normes et Codes (RNCC) - Comptabilité et Audit, datant d'octobre 2006),

- des études de marché et des présentations spécialisées (exemple : étude de MAC SA mise à jour en août 2009, étude de Maxula Bourse datant d'avril 2008, étude d'AXIS Bourse datant de juillet 2007),

- et des discussions avec des représentants de banques et un représentant de l'Association Professionnelle Tunisienne des Banques.

Par ailleurs, notre analyse sera complétée par les réponses au questionnaire détaillé intitulé « Questionnaire d'évaluation du dispositif et des pratiques des établissements de crédit tunisiens en matière de gestion, de mesure et de communication sur les risques » établi dans le cadre de ce travail (Cf. Annexe 8).

Ce questionnaire a été destiné aux commissaires aux comptes, auditeurs externes et auditeurs internes de banques tunisiennes.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille