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Dynamique de la matière organique d'Acacia auriculaeformis (Cunn. A. ) ex Benth.(Mimosaceae). Et influence de la fertilisation organique et minérale dans les systèmes agroforestiers

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par Aballo Georges Agbahungba
Université de Cocody- Abidjan - Docteur de l'Université de Cocody- Abidjan 2007
  

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1.3. Importance de la culture du maïs : Zea mays L. (Poaceae)

Le maïs est de loin la culture la plus importante dans l'économie rurale du Bénin, prenant en compte les tendances de production et de consommation. Produit par plus de 89 p.c. des exploitations agricoles, cette culture couvre plus du tiers des superficies totales cultivées du pays (Minot et al., 2001). Au Bénin, le rendement de maïs a été de 1.145 kg.ha-1 en 2000 (Anonyme, 2001a ; Anonyme, 2001b).

Cette céréale est produite sur plus de 80 millions d'hectares dans les pays en développement et quelques 56 millions d'hectares de cette aire sont sous les tropiques et subtropiques (Anonyme, 2000b). La plupart des champs de maïs sont réalisés par des paysans de petites exploitations de subsistance.

Le maïs dans l'alimentation en Afrique de l'Ouest et du Centre s'est accru sérieusement pendant ces deux dernières décénnies. Selon les données de la FAO, 589 millions de tonnes de ce vivrier ont été produits au plan mondial en 2000, sur 138 millions d'hectares (Anonyme, 2001c).

Les Etats-Unis d'Amérique étaient les plus grands producteurs de maïs (43 p.c. de la production mondiale) suivi de l'Asie (25 p.c.) et l'Amérique latine et les Caraïbes (13 p.c.). L'Afrique a produit 7 p.c. du maïs mondial. Le rendement moyen mondial en 2000 était de 4255 kg ha-1. Le rendement moyen aux EtatsUnis d'Amérique était de 8600 kg ha-1. En Afrique au Sud du Sahara, il était 1316 kg ha-1 (Anonyme, 2001b). Plus de 50 p.c. de la production du Bénin sont obtenus dans le Sud-Bénin où les régimes de pluies permettent deux récoltes l'an. Certaines des régions du Sud-Bénin ont des opportunités de production hors saison. En dépit de tout cela, des déficits élevés sont obtenus presque régulièrement dans cette zone la plus densément peuplée où le maïs a traditionnellement été l'aliment de base le plus important et le besoin annuel est estimé à 70 kg par personne (Van der Akker et al., 2000). Pour combler ces gaps se dressent un défit non moins important ; voici une culture exigente en nutriments.

Les sols tropicaux sont connus pour leur niveau de fertilité bas. En plus, les pratiques agricoles historiquement associées aux paysans sans ressources, producteurs de maïs, ont contribué à la perte rapide d'azote, de matière organique et de réserves en phosphore dans ces sols fragiles. Finalement, dans la plupart des cas, l'accroissement de la production du maïs est plutôt dû aux nouveaux défrichements, des terres très marginales, ce qui signifie de faible productivité, voire des terres très gradées. Un faible niveau d'azote est la contrainte nutritionnelle majeure aux rendements du maïs sous les tropiques. La disponibilité du phosphore, le second parmi les facteurs limitants, est fortement dépendante de l'acidité du sol et des pratiques de gestion des résidus. Enfin, l'acidité du sol compromet généralement la fertilité sur au moins 8 millions d'hectares de terres de maïs dans les pays en développement (Aihou, 2003).

La dégradation du sol et les pertes en éléments nutritifs se sont graduellement accrues et sont devenues des menaces sérieuses à la production vivrière en Afrique de l'Ouest et Centrale. Par exemple le rendement du maïs obtenu par les paysans est généralement autour de 30 p.c. des rendements obtenus en station (Tian et al., 1995). La réduction des temps de jachère de 6 à 2 ans a abouti à des rendements de maïs d'environ 0,7 à 1 t.ha-1 dans certaines

régions, exemple dans la savane dérivée du Bénin (Anonyme, 1996a ; Houngnandan, 2000).

Des sols ne peuvent pourvoir aux quantités de nutriments requis et les niveaux chutent rapidement dès la remise en culture. La perte en matière organique est approximativement de 4 p.c. par an, résultant d'un niveau dangereusement bas de carbone organique après 15 à 20 ans de cultivation. Debrah et Koster (1999) rapportèrent que suite aux décapages des 5 cm supérieurs de trois types de sols au Sud du Nigeria, les rendements en maïs ont chuté respectivement de 95,4 p.c., 72,5 p.c. et 30,5 p.c. Ils faisaient ressortir que les pertes en nutriments causées par l'érosion provenant de l'appauvrissement en végétation qui à son tour augmenta la compaction à chaque fois qu'il y a eu une pluie, et par-là réduisait le décapage et dans le cas extrême causait l'érosion hydrique et l'érosion du sol.

A des niveaux en deçà ou en dessous des 0,5 p.c. de carbone, le sol libère moins de 50 kg N.ha-1 grain à des niveaux anormaux d'utilisation efficiente d'azote (Weber et al., 1992). Le maïs a un maximum d'utilisation d'azote efficient de 50 p.c. qui suffit juste pour 1 t.ha-1 de maïs. Cependant, sous une gestion médiocre (30-40) p.c. est normale. L'utilisation des éléments nutritifs est particulièrement importante pour le maïs quand la fourniture de N est adéquate. Toutefois, l'aptitude pour produire plus de grains par unité d'azote est actuellement critique sous les conditions de stress d'azote. Les paysans sans ressources et sans terre sont obligés de cultiver des terres trop pentues, trop squelettiques, ou trop sèches.

1.3.1. Importance des systèmes de cultures à base de maïs

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore