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Essai d'approche des comptes nationaux de la santé en RDC. Cas du district sanitaire de Boma

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par Serge Dr MAYAKA MA- NITU
Université de Kinshasa - Diplôme d'études spéciales en santé publique option: économie de la santé 2005
  

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2.6. Classification des dépenses de santé

2.6.1. La Classification internationale des comptes de santé

L'utilisation de la Classification internationale des comptes de santé développée par l'OCDE donne aux divers pays un langage commun pour décrire qui finance la santé et ce qui est acheté. Cette uniformité est essentielle pour permettre aux pays de faire des comparaisons internationales de la performance de leurs systèmes de santé.

Fondamentalement, l'approche des CNS consiste à regrouper les dimensions de la santé en catégories ayant des caractéristiques communes. Les principales catégories de la CICS sont :

+ Sources de financement des dépenses de santé, identifiées par le code FS + Agents de financement, identifiés par le code HF

+ Prestataires de soins de santé, identifiés par le code HP

+ Fonctions de soins de santé, identifiées par le code HC

Ces catégories principales sont ensuite subdivisées et codées numériquement. Elles peuvent également être divisées en sous-catégories/sous classifications de la CICS ; par exemple, les sources de financement peuvent être divisées en « fonds publics », « fonds privés » et « fonds reste du monde ».

De cette façon, une composante du secteur de la santé est indiquée ainsi dans un tableau de CNS :

+ D'abord, le code littéral de la catégorie principale de la CICS, p. ex., « FS » pour les sources de financement.

+ Ensuite, un code numérique, p. ex., « FS.1 »

+ Et enfin, le nom de la CICS pour cette sous-catégorie, p. ex., « FS.1 fonds publics » (5).

2.6.2. Sous- classifications des CNS : Flexibilité pour répondre aux besoins du pays

Dans la mesure du possible, les tableaux de CNS doivent respecter la structure de la CICS. Toutefois, dans la structure de la CICS, les CNS permettent aux pays de modifier le plan en créant des sous-catégories adaptées à leurs systèmes de santé. Ces sous -classifications permettent aux pays d'inclure dans leur système de CNS les caractéristiques qu'ils jugent importantes tout en maintenant un cadre de travail normalisé et accepté sur le plan international.

Par exemple, la CICS a la catégorie HP. 1.1 Hôpitaux généraux, mais cette catégorie n'est pas subdivisée en hôpitaux généraux « publics » et « privés ». Si un pays juge nécessaire de comparer les dépenses entre les hôpitaux généraux publics et privés (p.ex., pour évaluer les investissements dans le secteur privé des soins de santé), il pourrait ajouter les sous -classifications HP.1.1. 1 Hôpitaux généraux publics et HP1. 1.2. Hôpitaux généraux non publics.

A ce sujet, L'annexe 1 sera beaucoup plus explicite pour décrire les différentes nomenclatures retenues dans le cadre de notre pays.

Pour donner les résultats escomptés, les sous -classifications doivent répondre aux critères suivants :

+ Pertinence politique. Comme l'établissement de nouvelles sous- classifications nécessite du travail et des détails supplémentaires, ces sous- classifications doivent refléter des applications importantes pour les politiques.

+ Normes. Dans la mesure du possible, les sous -classifications doivent être développées conformément aux normes et conventions internationales, c'està-dire, CICS.

+ Flexibilité. Les besoins et intérêts particuliers d'un pays doivent être
incorporés dans un cadre de travail permettant de faire des généralisations.

+ Exclusivité mutuelle. Les sous -classifications doivent être mutuellement exclusives et doivent être complètes de manière à ce que chaque transaction puisse être placée dans une catégorie et uniquement dans celle-ci.

+ Faisabilité. Il doit être possible de recueillir les données sur les dépenses qui sont nécessaires pour la sous -classification.

Ces critères peuvent être contradictoires. Il incombe à l'équipe des CNS de résoudre le conflit d'une manière qui préserve la pertinence des CNS pour les choix politiques.

Un plan complet de classification comprendra une catégorie pour chaque type de dépenses, même si, dans la pratique, il peut exister des cas où l'équipe des CNS ne peut pas affecter certaines dépenses à une catégorie particulière. Le plan de la CICS tient compte de ce problème en incluant une catégorie additionnelle « non précisé par type », ou n.s.k. (not specified by kind). Toutefois, l'utilisation de cette catégorie doit être limitée au maximum, car l'emploi excessif de cette catégorie compromettrait la validité des estimations. Comme les CNS sont répétés périodiquement, la qualité des données peut être améliorée et la catégorie n.s.k. pourra être éliminée du processus de classification.

En plus des quatre dimensions principales des soins de santé évoquées plus haut, (c'est-à-dire, sources de financement, agents de financement, prestataires de soins de santé et fonctions), les CNS peuvent avoir des dimensions supplémentaires, telles que :

+ Les groupes de bénéficiaires font référence aux groupes de personnes qui reçoivent des produits et des services en rapport avec les soins de santé. Ces groupes peuvent être constituées sur la base du statut socioéconomique (SES), de leurs résidences® (p. ex., urbaine/rurale), de l'âge (A) et du sexe (G). La classification selon de tels groupes de bénéficiaires permet de réaliser une analyse significative de l'affectation des ressources, de l'équité et des questions de distribution des dépenses de santé.

+ Les problèmes de santé, maladies, interventions (D) font référence à la classification des dépenses de santé en fonction de mesures précises de la santé et des maladies, ou de choix de politiques, comme des interventions portant sur le HIV/SIDA, le paludisme ou la santé reproductive.

+ Les intrants (I) comprennent des types particuliers d'intrants utilisés pour fournir des services, comme la main-d'oeuvre, les médicaments et autres produits pharmaceutiques, et des appareils médicaux.

Ces classifications supplémentaires peuvent être utilisées pour organiser les informations portant sur les dépenses de santé d'une façon correspondant aux priorités importantes des politiques de santé. Par exemple, les décideurs voudront peut-être affecter les ressources de façon plus équitable entre les régions ; dans un tel cas, la ventilation des groupes bénéficiaires en zones rurales et urbaines pourrait être utile. Quand elles sont combinées à d'autres données telles que les informations sur les résultats pour la santé, ces informations sur les dépenses peuvent mieux

indiquer sur les dépenses et services actuels se traduisent par des gains de santé adéquats.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984