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Diagnostic réseau d'assainissement de la ville de Khenchela

( Télécharger le fichier original )
par Ahmed BEN SAI
Université d'Oum El Bouaghi - Ingénieur d'état 2006
  

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Chapitre: I

PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE

VILLE DE KHENCHELA.

PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE " KHENCHELA ".

I.1 : situation géographique :

La ville de Khenchela a été promue comme chef lieu de wilaya lors du dernier

Découpage (1983) la carte d'état major situe la ville de Khenchela au quadrillage

LAMBERT suivant:

X1 =903000 y1 = 245000

X2 =904500 y2 = 247000 Z = 1125m.

La wilaya de Khenchela occupe une superficie de 9715 Km², elle comprend 21

Communes et 08 daïra, elle est limitée par les wilayas suivantes:

- Au Nord, par OUM-EL-BOUAGHI. ET

- Au Sud par OUED SOUF et BISKRA.

- A L'Est par, TEBASSA.

- A L'Ouest par, BATNA.

La ville de Khenchela situé à une distance de 550Km à l'est du capital (Alger), est une région à vocation agro - pastorale, du point de vue géographique elle se trouve dans la région des hauts plateaux, entre les deux chaînes atlasiques, et limité par latitudes 35°, 25' et 35°, 26' Nord, et les longitudes 7°,7' et 7°,10' Est, la ville se Trouve au pied du djebel «RAS-kALTHOUME » à une altitude moyenne de 1100m.du point de vue tectonique elle est située à une zone à faible sismicité.

I.2 : Données climatologiques :

Le climat de la région de khenchela est de type méditerranéen, traduisant un hiver froid et pluvieux et un été chaud et sec il est :

- Semi- aride sur les hauts plateaux au nord.

- Continental sur la région montagneuse au centre.

- Aride sur l'atlas saharien au sud.

I-2-1 : Les températures :

Seules les valeurs ayant une signification biologique sont prises en considération température moyenne annuelle (M+m/2.C°), moyenne des maxima des plus chaud (M) moyenne des minima du mois le plus froid (m) l'amplitude thermique M-m c°.

Tableau n° 1: Températures moyennes mensuelles (1983-1999): [06]

A

J

J

M

A

M

F

J

D

N

O

S

MOIS

18.40

18.65

15.14

10.84

5.63

3.20

2.28

1.13

5.31

6.50

9.21

14.9

T°m

31.12

32.97

29.62

24.33

17.15

14.86

9.40

9.79

14.39

16.10

20.95

27.02

T°M

24.76

25.81

22.38

17.59

11.39

9.03

5.84

5.76

9.85

11.34

15.08

20.96

M+m/2

12.72

14.32

14.48

13.49

11.52

11.66

7.12

8.66

9.08

9.60

11.74

12.12

M-m

La figure (01) présent le histogramme de température entre (1983-1999).

Figure (1).

Les températures les plus élevées sont observées de juin à septembre, et les plus

Basses de décembre à mars.

Les moyennes des minima restent faibles de novembre à avril.

On remarque que le mois le plus froid est janvier avec une moyenne de 1.13 °C

Pour la moyenne des maxima, les mois les plus chauds sont juillet et août avec des valeurs de 31.12 et 32.97 °C. Les températures enregistrer sont plus ou moins basses en hiver (1.13°C).

I-2-2. Les précipitations :

L'analyse des précipitations moyennes pour une période de 16 ans (1983-1999) fait

Ressortir les moyennes ci-dessous.

Tableau n°2: précipitations moyennes mensuelles (1983-1999): [06]

A

J

J

M

A

M

F

J

D

N

O

S

Mois

17.44

11

41.72

44.39

39.21

63.58

45.40

51.56

35.37

50.07

29.30

31.53

P (mm)

Ce tableau montre que le mois le plus pluvieux durant la période (1983-1999) est le mois de mars avec 63.58mm, et le plus sec le mois de juillet avec 11.75 mm la répartition saisonnière des pluies dans la zone d'étude est la suivante :

- printemps (mars, avril, mai) avec 147.18 mm

- Eté (juin, juillet, août) avec 70.91

- L'automne (septembre, octobre, novembre) avec 110.90 mm

- L'hiver (décembre, janvier, février) avec 132.33 mm

Donc on remarque que la saison pluvieuse est le printemps, et la saison sèche est l'été.

La figure (02) présent le histogramme de pluie entre (1983-1999).

Figure (02).

I-2-3. Les vents :

Les vents soufflent surtout du Nord-Ouest en hiver. En été c'est le sirocco ; vent sec et chaud qui souffle au sud (Sahara) et à un effet dessèchent sur les jeunes plantes.

Le tableau si dessous représente la vitesse moyenne des vents de l'année 2000.

Tableau n°3: la vitesse des vents. [06]

A

J

J

M

A

M

F

J

D

N

O

S

Mois

5.3

5.8

3

3

3.2

1.9

1.5

1.8

1.4

1.7

2.1

2.6

Vitesse (m/s)

I-3 : La géologie :

Le terrain d'étude représente une grande disposition subtabulaire suivant la direction (Nord-Est/sud-Est), Il est occupé :

- Au centre par un remplissage alluvionnaire d'age quaternaire composé de gravier, cailloutis de calcaire et de marnes.

- Au bordure par les formations carbonatées à faciès des marnes et des calcaires d'age crétacé inférieur et supérieur.

- L'examen de la série stratigraphique a permis de distinguer des grande Formations perméables susceptibles d'être aquifères.

- Les alluvions à éléments grossiers du remplissage quaternaire qui pouvaient représentent un petit lac souterrain alimenté à partir des calcaires du crétacé.

- Les calcaires Aptiens se situent sur des failles à failles, sur des fractures des Marnes sous -jacents (Ain fringuel, Ain chabour et Ain silén).

I-4 : Topographie (relief).

La morphologie, comprend quatre classes principales des pentes.

C1/ la classe de pente de 0 à 3 %, occupe les plaines du Nord, les vallées et les replats de la basse cuvette du sahara.

/ cette classe correspond la pente de 3 à 12.5 %, occupe la zone des bas piedmonts ou l'agriculture est possible, et l'écoulement des eaux ou le ruissellement est important.

C3/ la classe trois correspond la pente de 12.5 à 25 % occupe les zones des piedmonts à l'utilisation sylvo pastoral, le ruissellement est beaucoup important et cause des dépôts important aux sols cultivés.

C4/ la classe des pentes supérieures à 25% occupe les crêtes des bassins versant, les

Piles des montagnes isolées. Ces zones, sont généralement les plus hautes ou la nivosité est la plus observé.

I-5. Secteurs de consommations (Population - équipement).

I-5-1 : Evolution de la population :

La population de Khenchela à évolué dans le temps d'une façon soutenue ; avec un taux d'accroissement élevé par rapport à la moyenne nationale, surtout la période allant de 1987a1997.le taux d'accroissement de la population a été calculé en se basant sur la formule

Des accroissements géométriques.

Tableau n°4 : évolution du population de la ville de khenchela.[07]

2006

2002

1998

1987

Année

142705

121910

106649

71185

population

3.2

3.4

3.7

..

Taux d'accroissement%

Remarque : d'après le recensement établie en janvier 2006 on déterminé la

Répartition de la population dans l'agglomération pour l'année 2006.

Tableau n°5 : population pour l'année 2006 sur la zone sud-est.[07]

Nombre d'habitant

Désignation

13506

Cité boudjalbana+marire+alnnoure+ 24fivrier+lagare+cimitiére+argoube idrisse.

5688

Cité youcfi 1

3206

Cité hassnaoui 1

5372

Cité youcfi 2

4996

Cité hassnaoui 2

2972

Cité ibn roched+soufé

1498

Cité 214 log

4238

Cité benboulaid 1+lots tarek ibn ziad

2011

Lots benboulaid 2

43487

total

I-5-2 : Secteur publique :

I-5-2-1 : secteur scolaire : la zone d'étude comporte :

Sept (07) Etablissements scolaire du 1er et du 2éme cycle pour un effectif total de 15823 élèves.

Quatre (04) Etablissement de 3 aime cycle pour un effectif total de 9139 élèves.

Deux (02) lycée, situés tous les deux au centre ville.

Deux (02) centre de formation professionnelle.

I-5-2-2 : Secteur socioculturel et sportif :

L'équipement socioculturel et sportif comporte : 2 salle de cinéma, deux

Bibliothèque un centre de culture, un terrain de sport, tous localiser au centre ville ; ainsi que cinq Terrains de football, les quatre au centre ville, l'autre à la citée hessnaoui.

I-5-2-3 : Secteur commercial :

Le secteur tertiaire dans la ville de khenchela est très riche, on trouve un certain nombre de commerce de détail, deux unités de distribution Aswak et deux marchée couverte avec des commerces privés ou coeur du centre ville.

I-5-2-4 : Secteur administratif :

La ville de khenchela et du fait de l'importance de l'agglomération ; comporte un certain nombre de secteurs administratifs. (PTT, APC, 4 banques, SAA, OPEG).

I-6 : Le Réseau d'assainissement de la ville de khenchela.

Réseau d'assainissement ; c'est l'ensemble d'ouvrages destinées à collecter et à transporter les eaux usées jusqu'à une usine de dépollution ou, à défaut, jusqu'au point De rejet dans le milieu naturel.

Le réseau est dit unitaire lorsqu' il transporte des eaux usées et pluviales, le réseau est dit séparatif lorsque deux types d'ouvrages existant, l'un pour la collecte et le transport des eaux pluviales, l'autre pour les eaux usées.

L'assainissement consiste essentiellement en l'évacuation et l'épuration des eaux usées à fin d'éviter leur stagnation en engendrant des nuisances esthétique et sanitaires, la ville de khenchela, est dotée depuis le début du siècle d'un réseau d'assainissement, au cour des décennies, le réseau principal a été amélioré pour répondre aux besoins de développement urbain de la ville.

Le système d'assainissement de la ville dans son ensemble est unitaire, pour la zone industrielle système séparatif, les collecteurs principaux sont munis de déversoirs d'orages.

La longueur actuelle du réseau est de 156.5 Km, dont 1600 ml réhabilités, le taux de raccordement est de 80%, la ville de khenchela est divisée en deux zones, la zone sud-est et le nord-ouest ce partage en zone à été fait sur la basse des données à partir de (P-D-A-U). Le schéma du tracé est composé de cette manière :

Deux collecteurs principaux I « P » et II « B ».

a)- collecteur sud-est I « P » : prend en charge la zone sud-est, il collecte quatre

Collecteurs secondaires.

Le collecteur I-1 : collecteur du rejet du centre N'sigha « E ».

Le collecteur I-2 : collecteur du rejet du centre N'sigha « F »

Le collecteur I-3 : collecteur du rejet de la cité Benboulaid « G ».

Le collecteur I-4 : collecteur du rejet de la cité ex Marito « H ».

b)- collecteur nord-ouest II « B » : vu la complexité du relief qui présent une pente d'environ 10 m sans prend en compte la sous profondeur de la projection ce qui à obliger de diviser ce bassin en deux avec la projection de deux collecteur « K », et « J » qui déversent dans un rejet prés de la route BATNA. Mais la plus grande partie sera véhiculée vers la station d'épuration avec la prise en charge des rejets de la zone industrielle existante et comme cette partie présente un grand débit d'eau pluviale il y a deux déversoirs d'orage.

Collecteur II-1 : collecteur secondaire « A » : qui draine la zone d'extension au lange terme. Collecteur II-2 : ce collecteur secondaire « C » prend en charge le rejet de la cité lamouchi.

Collecteur II-2-1 : collecteur tertiaire « D » collecter le rejet de la zone industrielle.

Collecteur « J » : collecteur tertiaire collecter une partie de la zone nord-ouest.

Collecteur « K » : collecteur tertiaire collecter une partie de la zone nord-ouest.

Tableau n°6:longueur des collecteurs du réseau d'assainissement de la ville de khenchela. [06]

Longueur totale par collecteur "ml"

Ø

2000

Ø

1800

Ø

1600

Ø

1500

Ø

1250

Ø

1000

Ø

900

Ø

600

Ø

500

N°profil

ml

ml

ml

ml

ml

ml

ml

ml

ml

10550

54

1271

 

2584

3650

2992

 
 
 

I

1215

 
 
 
 
 
 

1215

 
 

I-1« E ».

596

 
 
 
 

596

 
 
 
 

I-2« F »

327

 
 
 
 
 
 
 
 

327

I-3« G »

262

 
 
 
 
 
 
 

262

 

I-4« H »

3341

 
 

461

 

870

2011

 
 
 

II

2022

 
 
 

396

499

1125

 
 
 

II-1

2150

 
 
 
 
 
 
 
 

2150

II-2

332

 
 
 
 
 
 
 
 

332

II-2-1

671

 
 
 
 
 

6710

 
 
 

''J''

678

 
 
 
 
 

678

 
 
 

''K''

100

 
 
 
 

100

 
 
 
 

DOS sep n°1

20

 
 
 

20

 
 
 
 
 

DOS sep n°2

96

 
 
 
 

96

 
 
 
 

DOS rond n°4

22358

54

1271

416

3002

5812

7476

1215

262

2808

TOTAL

Le graphique de la variation des débites des eaux usées et donné sur la figure n° (3)

I-7 : Impact des eaux usées:

Le déversement des eaux usées et pluviales se fait directement dans le cour d'eau sans prétraitement, Aucun des points de rejet ne dispose

D'un bassin de décantation, cette situation pose beaucoup des problèmes et il y a

Même des risques d'apparition de maladies à transmission hydrique.

I-7-1 : Les rejets des eaux douces superficielles :

Les eaux douces superficielles constituant les milieux naturels les plus fréquemment sollicités

Pour être l'exutoire des eaux usées.

L'admission des eaux usées dans une rivière provoque une modification des caractéristiques physico-chimique et biologiques d'eau sur une distance plus ou moins grande, en particulière, une

Augmentation de la DBO, DCO, la turbidité.

Les réseaux des eaux usées sont jettes directement dans l'oued Boughaghuel.

I-7-2 : Les différents risques de M.T.H et donnés sur le tableau n°7

Maladies hydriques

Par contamination virale (poliomyélite, hépatite A.)

Par contamination bactérienne (salmonellose, Shigellose, leptospirose.)

Par protozoaires (amibiase, giardias.)

Maladies liées à la présence d'éléments toxiques pour l'homme

Par micropolluants organiques (détergents, pesticides, composées cyclique d'huile lourdes ou goudrons.)

Par substances minérales de type métaux lourds (plomb, cadmium, mercure).

Risque pour la santé de l'homme.

Maladies par contamination virales bactériennes

Atteindre par effet toxique d'élément agissent seuls ou en synergie (mi-cropolluents organique, minéraux, substances, radioactives.)

Risque pour les être vivant dans le biotope milieu de rejet

Ces risques sont liés à la modification de certain paramètre:

-physiques, tels température, matière en suspension.

-physico-chimiques, tels vitesses dissolution de l'oxygène.

-ces paramètre peuvent être modifies des le lieu de rejet mais aussi de façon défère à la suite de transformation chimiques de produits déversé.

Risque de dégradation des écosystèmes aquatiques

Ces difficultés peuvent être rencontré pour corriger les eaux, elles peuvent contraindre soit à sur dimensionnement des technologiques déjà connu (matériels, réactifs) soit à développer de nouvelles technique de remplacements ou superposables.

Risque d'accroissement des difficultés techniques et des coûts pour la correction des eaux prélevés

Tableau n° 7 : Résumé sur les risques associe à des eaux résiduaires [08]

I-7-3 : Résultats d'enquêtes sur les M.T.H (1985-2000) de la ville khenchela.

Tableau n° 8 : La situation épidémiologique des M .T.H entre1985-2000. [08]

00

99

98

97

96

95

94

93

92

91

90

89

88

87

86

85

Année

Maladies

00

00

00

00

00

00

00

00

00

00

00

00

00

00

412

00

Choléra

04

26

17

37

27

67

07

15

24

61

16

25

10

04

06

16

Typhoïde

Figure (4): les courbes des maladies de M.T.H entre (1985-2000).

D'après les courbes (figure.4) qui représente la situation épidémiologique des maladies à transmission hydrique dans la ville de khenchela entre 1985-2000 pour la typhoïde, et autres. On remarque que le nombre de personne qui atteinte de la typhoïde est de 67 personne en 1995 et 04 personnes en 2000, aussi pour la toxication alimentaire le nombre enregistré en 1997 est de 67.

En générale, cette situation peut être expliquée pour différentes manières :

- l'utilisation des eaux usées l'irrigation.

- l'absence de l'hygiène dans quelque industrie comme la limonadière, la Pâtisserie...etc.

- l'existence des pertes au niveau de réseau d'assainissement.

Tableau n° 9 : La situation épidémiologique des M.T.H entre 1997-2000 [08]

2000

1999

1998

1997

Années

Maladies

00

01

14

01

Dysenterie

07

26

10

67

T.I.A

31

39

10

07

Hépatite virale « A »

Figure (5): les courbes des maladies de M.T.H entre (1997-2000).

D'après les courbes (figure.5) qui représentent la situation épidémiologique des maladies à transmission hydrique dans la ville de khenchela entre 1985-2000 pour la dysenterie, T.I.A,

Hépatite virale « A », et on remarque que le nombre le plus grand des personnes qui atteinte de la dysenterie est de 14 personne en 1998, et pour la T.I.A on remarque 67 cas en 1997, et pour l'hépatite virale « A » on remarque 39 cas en 1999.

D'après le graphique la tendance de l'hépatite virale est en hausse t tenders que des T.I.A et dysenterie en baisse.

Pour prévenir les M.T.A, c'est nécessaire de créer une tradition et bonne gestion des réseaux

D'assainissement, cette situation nécessite un diagnostic du réseau. Dans notre travail on a opté pour le diagnostic de la zone sud-est de khenchela.

Chapitre: II

DIAGNOSTIC DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE LA ZONE SUD-EST DE LA VILLE DE KHENCHELA.

II- DIAGNOSTIC DES RESEAUX

II-1 : Dysfonctionnement et diagnostic.

II-1-1 : Le contrôle du réseau:

A fin d'analyser le fonctionnement des réseaux et d'identifier les causes de dysfonctionnement, l'exploitant est amené à effectuer différents types d'enquête :

. La vérification régulière de l'état des collecteurs et ouvrages bâtis a fin de prévoir les travaux confortatifs nécessaires et d'éviter ainsi pour tout risque d'effondrement pouvant entraîner des accidents et des perturbations de fonctionnement.

. La recherche des entrées d'eaux parasites sur le réseau afin d'éviter la surcharge des stations d'épuration, les déversements intempestifs au droit des déversoirs et la population du milieu naturelle, exutoire de ces ouvrages.

. Le contrôle des rejets non conformes effectués dans les collecteurs et pouvant provoquer des dépôts (laitance, autres déchets solides etc.) de nature à nuire à leur bon fonctionnement et à leur état de bonne conservation.

. L'analyse des diverses nuisances dues:

- A la prolifération possible des rongeurs, notamment dans les zones proches des marchés et abattoirs; encore que ces proliférations ne trouvent souvent leur cause qu'en dehors du réseau, qui ne leur sert que de passage.

- Aux mauvaises odeurs dues aux fermentations anaérobies.

- Aux mises en charge singulières, fugitives ou permanentes, en certaines pointes du réseau, provoquant ainsi des inondations partielles de lieux publics ou privés.

II-1-2: La nature des désordres:

Les enquêtes sur l'état réel des ouvrages permettent de diagnostic l'un des désordres suivants sur le réseau:

- Cavités, effondrements,

- Manque d'étanchéité au droit des joints,

- Fissures sur les canalisations, jointe insuffisante,

- Désalignements, contre-pentes, pente insuffisantes,

- Poinçonnement des regards sur les canalisations : cisaillement,

- Branchement défectueux,

- Dégradations dues à la présence de fluides : cisaillement,

- Branchement défectueux,

- Dégradations deus à la présence de fluides corrosifs, d'émanations gazeuses par transformation des matières organiques entraînant des corrosions chimiques.

- Introduction de racines, obstructions,

- Décantations, stratifications, concrétions.

Si certains de ces désordres peuvent n'être que momentanés, d'autres entraînent à terme des conséquences graves pour l'exploitation des réseaux.

II-1-3: Les enquêtes diagnostic:

Les enquêtes diagnostic faites pour préparer les schémas directeurs d'assainissement sont évoquées elles plus générales et portent sur le réseau, la station et le milieu naturel.

Dans ce paragraphe, les enquêtes diagnostic portent sur l'évaluation de l'état des ouvrages, pour parvenir à cette connaissance de l'état réel des ouvrages, l'exploitant doit organiser des enquêtes «diagnostic» s'appuyant sur diverses techniques:

- La mesure de débit des effluents à l'aide de débitmètres instantanés ou enregistreurs.

- Les essais de pression hydraulique ou à l'air pouvant être associés un corrélateur acoustique.

- Les essais à la fumée ou par injection de colorants.

- La recherche acoustique des branchements obstrue. Inutilisés ou abandonnés.

- L'inspection télévisée par caméra autotractée.

- La visite pédestre des collecteurs visitables avec enregistrement codifiées anomalies.

En compléments des enquêtes de terrain, l'exploitation a également à sa disposition des modèles hydraulique lui permettant de simuler les épisodes pluviaux pour étudier le comportement du réseau nous présentons ci-après les différents types d'enquêtes à disposition des exploitants.

II-1-4: Recherche d'eau parasite:

Ce type d'enquête est réalise sur les réseaux séparatifs et à pour objectif d'identifier et d'éliminer les sources d'eaux parasites on se limitera aux eaux parasites propres, la chasse aux apports intempestifs d'eaux usées étant surtout liée aux contrôles de police sur les sources émettrices possibles. Au contraire pour les eaux pro pores, on doit sur tout compter sur un diagnostic sur le réseau lui-même.

II-1-4-1: Origine des eaux parasites:

Le tableau présente une classification des eaux parasites selon:

- L'origine: diffuse ou localisée.

- L'intensité: forte ou sporadique.

- La périodicité: permanente ou occasionnelle.

Tableau n°10: Classification des eaux parasites :

Eaux parasites permanentes

Eaux parasites (pluviales) ou à forte amplitude

 

EPI2

(Bruit de fond) infiltration par les joints

EPI1

Battement des nappes

Eaux parasites d'infiltration EPI

Grosses sources

Eaux de refroidissement.

EPC

Branchements incorrects

Eaux parasites localisées de captage EPC

L'origine des infiltrations est la conjugaison d'un niveau de nappe élevé par rapport au collecteur, et de joints défectueux (travaux mal faits ou affaissement avec la circulation).leur diagnostic se fait en étudiant les variations du débit pendant la nuit (faible débit d'eaux usée) par rapport au débit moyen.

Dans une première phase d'évaluation sectorielle des débits ou mesurera sur un secteur de taille moyenne préalablement isolé à l'amont, le débit nocturne, à l'aide d'un appareil du type limnigraphe à sonde piesorésistive ou à ultrasons ou bien.

Si le débit est trop faible, la quantité d'eau accumulée pendant un temps donné (un quart d'heure par exemple) dans le domaine considéré. L'inconvénient de cette seconde façon est qu'elle ne permet pas de distinguer la part du volume stocké incommodant à l'activité nocturne et la part représentant les infiltrations. Il vaudra mieux mesurer des débits relatifs à des tronçons de taille moyenne (60à80 regards). On évitera d'autre part de procéder pendant un épisode pluvieux.

Il faudra également bien connaitre l'activité de la zone. En particulier les consommateurs nocturnes:

* Usines fonctionnant en 3×8.

* Hôpitaux.

* WC publics à chasse automatique.

Lorsqu'un consommateur nocturne prélève son eau en nappe, on devra lui demander le débit de ses pompes. Ces débits, plus un indicateur forfaitaire de la consommation. Nocturne des particuliers seront défalqués des résultats des mesures pour ne garder que la part spécifique de l'infiltration.

On peut aussi s'appuyer sur des mesures de la qualité des eaux (DBO, DCO, et surtout MES).

Cependant, la comparaison avec une charge polluante théorique est plutôt moins faible que les mesures de débit nocturne à cause de l'incertitude qui accompagne cette charge théorique.

Le résultat de ces enquêtes permettra de quantifier les eaux parasites et la dilution de la pollution et ainsi d'orienter les choix vers des analyses plus détaillées sur les collecteurs et les branchements (enquêtes de conformité).

II-2-1: Diagnostic des eaux parasites localisées.

La mesure des eaux parasites localisées est relativement aisée lorsqu'il s'agit de grosses sources ou d'apports d'eau de refroidissement; on s'appuie sur des mesures de débit et sur les connaissances hydrologiques et l'implantation des établissements industriels. La localisation de la source est menée au moyen de différentes techniques exposées dans le paragraphe suivant:

II-2-2: Technique d'auscultation:

A partir des mesures effectuées sur les bassins intermédiaires, il sera déterminé les tronçons de réseau déficients devant faire l'objet d'auscultation.

Ces techniques comprennent:

* Inspection télévisée: le réseau est visité à l'aide d'une caméra automatique. Les défectuosités du réseau et les intrusions d'eaux parasites sont visualisés sur un écran de contrôle. (Manuel de recommandations techniques). Au préalable, le réseau devra voir été curé soigneusement à la fois pour permettre de visualiser correctement les anomalies et pour faciliter l'avancement de la caméra.

* Les essais d'étanchéité sur tronçons obturés:

- Essais hydrauliques: le réseau est rempli d'eau et l'on mesure la perte d'eau durant un temps déterminé.

- Essais à l'air: le réseau est mis en pression à l'aide d'un compresseur un corrélateur acoustique déterminé graphiquement les fuites éventuellement. Ce procédé permet de situer la position des anomalies. L'utilisation d'un corrélateur acoustique permet de localiser et de quantifier dans certaines conditions les défauts d'étanchéité affectant les collecteurs non visitables.

II-3: Les enquêtes de conformité:

Ces enquêtes visent à contrôler la conformité des branchements des particuliers et des établissements industriels et d'identifier:

- Les inversions de branchements: eaux usée dans les eaux pluviales et inversement.

- L'état des branchements, risque d'infiltration, obstruction.

- Le raccordement des installations sanitaires intérieures.

- Les conduites de ventilation des réseaux intérieurs.

Pour réaliser ces enquêtes, différentes méthodes peuvent être employées:

Visuelles: constatation des dépôts ménagers dans les branchements E.P. acoustique Transmission d'onde sonore dans le réseau provoquée par choc sur les plaques de regards ou descente d'eau pluviale. Test à la fumée: consiste à insuffler de la fumée dans un tronçon de réseau et de repérer les points de réapparition (joints, fissures, regards, descentes de gouttières etc.)

Test au colorant ; injecter un colorant au niveau des appareils sanitaires et contrôler son passage dans le réseau. a fin d'aider l'exploitation à réaliser ces enquêtes auprès des usages, des outils informatiques ont été développés et permettent de réaliser à partir d'une liste de contrôle systématique implantée dans un micro-ordinateur portable une enquête complète et de délivrer un certificat de conformité. Ce type d'enquête permet d'améliorer sensiblement le taux de conformité des branchements.

II-4 : Etat du réseau :

D'après les renseignements recueille auprès des différents services concernés (A.P.C ; subdivision de l'hydraulique ; D.H.W...). Nous pouvons conclure ce qui suit ; l'agg1omération de khenchela est drainée par deux systèmes:

- Le système unitaire: constitue la partie la plus importante du réseau et se localise au centre ville et la partie sud-est de la ville.
- Les rejets du réseau d'assainissement zone sud-est de la ville de Khenchela se font en 06 points de rejets répartis sur l'oued Boughaghuel.

II-4-1 : Découpage du réseau et description de son fonctionnement :

A fin de simplifier la description du réseau en se propose de diviser le réseau
en cinq blocs versants de oued.

Bloc 1 :
Un réseau de type unitaire à fonctionnement latéral étagé: il draine les eaux de la partie nord au centre ville et du bassin 2 et 3 , le matériau est le béton armé avec des diamètres variant entre 250 mm et 1000 mm.
Bloc 2:
Réseau de type unitaire à fonctionnement latéral étagé: il draine les eaux de la parie sud au centre ville et du bassin 9 et 11 Les conduites sont en béton de diamètre variant entre 300 mm et 900 mm.
Le point de rejet n° 2 est sur la rive gauche d'oued Boughaghuel.

Bloc 3:
Il est formé de trois réseaux unitaires a fonctionnement latéral; Les conduites sont en béton avec des diamètres variants entre 300 et 900 mm.

Bassin 9 et 10 et 11, point de rejet numéro 3 se trouve sur la rive EST de oued Boughaghuel.
Bassin 6 ET 8 (au point de rejet numéro 4 se trouve sur la rive est de l'oued' Boughaghuel.

Bassin 12 au point de rejet numéro 3.
Bloc 4:
II est formé de deux réseaux unitaires â fonctionnement latéral. Les conduites sont en béton, avec des diamètres variant entre 250 et 1000 mm.
Les réseaux drainent respectivement:

Bassin 4et 7 au point de rejet numéro 5, sur la rive Est de l'oued Mahdi la partie nord du bassin 5 au point de rejet numéro 5 et 6, sur la rive nord de 1'oued Boughaghuel.

Bloc 5:
Il est formé de deux réseaux, groupé en un système séparatif fonctionnement Latéral ; localisé au niveau de la zone d'activité:
- Réseau I: pour les eaux usées domestique, au point de rejet numéro 6.
- Réseau 2 : drainage des eaux de pluie, au point de rejet numéro 6, et 3. Les rejets se trouvent sur la rive gauche de l'oued Boughaghuel.

II-5 : Etat du réseau et des ses Composantes:

II-5-1 : Le réseau:

Les collecteurs assurant l'évacuation des eaux usées zone sud-est de la ville de khenchela sont placés généralement au milieu de la chaussée mais parfois ils traversent des propriétés privées ce qui pose un problème d'entretien.
Le réseau d'assainissement est dans son ensemble en bon état mais il existe quelques tronçons qui posent des problèmes ou qui sont inaccessibles.

II-5-2 : Les regards:

Il ont pour rôle d'assurer une aération un débourbage et un nettoyage des ouvrages, ils permettent aussi l'accès au réseau pour d'éventuel entretiens.

L'espacement des regards varie en fonction de la topographie du site et de la nature des ouvrages.

Pour les grands ouvrages visitables, l'espacement varie entre 200 et 300 mètres, tandis qu'il serait compris entre 50 et 80 mètres dans le cas d'ouvrages non visitables.

D'après leurs fonctions on distingue:

A) - Les regards de jonction: Il sert a unir deux conduites de même ou différends diamètres. Cet ouvrage doit être construit de façon a ce que:

Les niveaux d'eaux dans les conduites soient à la même hauteur;

Il n'y aura pas de retour d'eau, lors des débits par temps sec, surtout pour des terrains plats;

Prévoir une bonne aération des conduites à relier.

B) - Regard de visite: Il est destiné à l'entretien courant et le curage régulier des canalisations tout en assurant une bonne ventilation de ces derniers.

C) - Regard de chasse: Il joue le rôle de réservoir périodique qui envoi l'eau sous pression dans les canalisations tout pour entraîner tous les éléments qui se sont déposé au fond et qui risquent de boucher la conduite lorsque l'écoulement n'est pas suffisant.

L'état des regards et donné sur les figures qui ce suit :

1)- Exemple de regard fonction normal.

Figure (7).

Figure (6).

La figure (6) et (7) présentent quelque exemple de l'état du regard avec l'état techniques du béton est l'écoulement se fait correctement à partir de notre travail sur terrain.

2)- Exemple de regard non fonction (bouché)

Figure (8). Figure (9).

La figure (8) et (9) présentent quelque exemple de l'état du regard de bassin n° 6 qui sont non fonction (regard bouché) à partir de notre travail sur terrain.

3)-Exemple de regard non fonction sec (pas d'eau).

Figure (10). Figure (11).

La figure (10) et (11) présentent quelque exemple de l'état du regard de bassin n° 4 qui sont (regard sec plein de détritus ) à partir de notre travail sur terrain.

II-5-3 : Méthodologie de travail sur terrain :

On peut conclu notre travail on ce qui suit :

a)- Ouverture des regards de chaque collecteur :

Chaque collecteur on ouvre huit à disc neuf regards.

b)- Mesure des paramètres suivants (figure n° (12)).

ho : hauteur de l'eau , h1,2,3 :profondeur des conduites ( génératrice supérieur)

h0': hauteur des bassin de décaulation )

? : diamètre de collecteur.

Le tableau n°11 : Présent les résultats des mesures sur terrain.

Les Cite

N° : bloc (bassin).

Regard

H : hauteur de l'eau

Ø/ h : eau mL/cm

Heure

Logeur de collecteur

Observation

h0

h1

h2

h3

Ø 1/h

Ø 2/h

Ø 3/h

CITE BOUDGLBANA

 

R2+3-1

11

1,3

1,35

1,5

600-12

600-14

900-10

Samedi 8-10

95

fonction

normal

CITE MARIR

 

R2+3-2

12

1,4

1,2

1,57

900-11

600-14

900-11

Samedi 8-10

 

fonction

80

normal

CITE LAGAR

 

R2+3-3

14

1,3

1,28

1,5

600-12

600-14

900-11

Samedi 8-10

110

fonction

normal

LOTTISSEMENT24 FIVRIER

Bloc1

R2+3-4

11

1,2

1,5

1,55

600-09

800-11

900-10

Samedi 8-10

75

fonction

normal

LOTTISSEMENT ENNEUR

B2+B3

R2+3-5

/

1,2

1,3

1,38

600-00

600-00

900-00

Samedi 8-10

165

non

fonction

 
 

R2+3-6

/

1,2

1,3

1,4

600-00

600-00

900-00

Samedi 8-10

100

non

fonction

 
 

R2+3-7

15

1,3

1,4

1,55

600-11

800-09

900-10

Samedi 8-10

175

fonction

normal

 
 

R2+3-8

12

1,2

1,5

1,55

600-11

800-10

900-09

Samedi

175

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-9

18

1,3

1,4

1,5

600-12

600-09

900-08

Samedi

100

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-10

13

1,4

1,2

1,58

900-11

600-10

900-12

Samedi

100

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-11

12

1.4

1.4

1.60

600-10

800-15

900 -12

Samedi

120

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-12

14

1.3

1.3

1.5

600-12

800-14

900-14

Samedi

120

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-13

14

1.4

1.3

1.55

600-14

800-12

900-13

Samedi

100

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-14

16

1.3

1.3

1.55

900-12

600-10

900-11

Samedi

90

fonction

13-16

normal

 
 

R2+3-15

18

1.4

1.4

1.6

900-10

600-12

600-13

Samedi

//

fonction

13-16

normal

 
 

R7-1

11

1,2

1,55

1,55

600-12

800-10

800-11

Démon

175

fonction

08-10

normal

 

Bloc4

R7-2

15

1,2

1,5

1,57

600-14

800-10

800-12

Démon

75

fonction

08-10

normal

CITE YOUCFE 1

B7

R7-3

13

1,3

1,5

1,57

600-12

800-10

800-11

Démon

175

fonction

08-10

normal

 
 

R7-4

10

1,2

1,5

1,6

600-15

800-12

800-13

Démon

80

fonction

08-10

normal

 
 

R7-5

15

1,3

1,4

1,5

600-10

800-09

800-10

Démon

50

fonction

08-10

normal

 
 

R7-6

12

1,3

1,6

1,66

600-11

800-07

800-09

Démon

//

fonction

08-10

normal

 
 

R8-1

12

1,6

1,25

1,6

800-10

600-12

900-09

Lundi

50

fonction

08-11

normal

 
 

R8-2

17

1,5

1,3

1,6

800-12

600-10

900-09

Lundi

50

fonction

08-11

normal

 
 

R8-3

14

1,5

1,2

1,55

600-15

600-10

800-12

Lundi

50

fonction

08-11

normal

 

Bloc3

R8-4

12

1,5

1,3

1,55

600-10

800-09

800-09

Lundi

50

fonction

08-11

normal

CITE HASNAOUI 01

B8

R8-5

13

1,5

1,3

1,6

600-14

800-10

800-12

Lundi

50

fonction

08-nov

normal

 
 

R8-6

12

1,4

1,2

1,6

800-11

600-14

900-10

Lundi

50

fonction

08-11

normal

 
 

R8-7

15

1,5

1,3

1,55

800-12

600-10

800-11

Lundi

110

fonction

13-16

normal

 
 

R8-8

9

1,5

1,2

1,7

800-09

600-12

800-10

Lundi

75

fonction

13-16

normal

 
 

R8-9

14

1,5

1,3

1,7

800-13

600-09

800-11

Lundi

75

fonction

13-16

normal

 
 

R8-10

11

1,4

1,3

1,7

800-11

600-13

800-12

Lundi

50

fonction

13-16

normal

 
 

R8-11

16

1.4

1.3

1.7 0

800-12

600-14

800-13

Lundi

65

fonction

13-16

normal

 
 

R8-12

15

1.4

1.3

1.65

800-10

600-12

800-11

Lundi

50

fonction

13-16

normal

 
 

R8-13

16

1.3

1.3

1.60

800-14

600-10

800-13

Lundi

50

fonction

13-16

normal

 
 

R8-14

18

1.4

1.4

1.65

800-11

600-15

800-12

Lundi

70

fonction

13-16

normal

 
 

R8-15

12

1.4

1.5

1.65

800-12

600-13

800-14

Lundi

//

fonction

13-16

normal

 
 

R9-1

12

1,4

1,5

1,6

500-17

500-14

900-11

Mardi

90

fonction

08-10

normal

 
 

R9-2

11

1,3

1,57

1,6

500-14

500-10

900-08

Mardi

90

fonction

08-10

normal

CITE IBN ROCHD

 

R9-3

14

1,3

1,3

1,5

500-14

500-11

900-10

Mardi

125

fonction

08-10

normal

 
 

R9-4

10

1,3

1,5

1,55

500-11

500-10

900-08

Mardi

75

fonction

08-10

normal

CITE SOUFI

Bloc2

R9-5

13

1,3

1,4

1,5

500-11

500-13

900-10

Mardi

75

fonction

08-10

normal

 

B9

R9-6

11

1,4

1,4

1,5

500-13

500-15

900-12

Mardi

125

fonction

08-10

normal

 
 

R9-7

14

1,3

1,2

1,5

500-10

500-12

900-08

Mardi

125

fonction

08-10

normal

 
 

R9-8

14

1,6

1,5

1,8

600-12

900-10

900-12

Mardi

150

fonction

08-10

normal

 
 

R9-9

12

1,5

1,6

1,8

600-10

900-09

900-10

Mardi

25

fonction

08-10

normal

 
 

R9-10

16

1,5

1,6

1,8

600-17

900-09

900-13

Mardi

25

fonction

08-10

normal

 
 

R9-11

14

1.3

1.55

1.60

500-12

500-14

900-10

Mardi

25

fonction

08-10

normal

 
 

R9-12

14

1.3

1.6

1.60

500-13

500-10

900-09

Mardi

25

fonction

13-16

normal

 
 

R9-13

16

1.3

1.6

1.60

500-10

500-15

900-12

Mardi

25

fonction

13-16

normal

 
 

R9-14

12

1.4

1.4

1.50

500-12

500-10

900-11

Mardi

50

fonction

13-16

normal

 
 

R9-15

15

1.4

1.4

1.50

500-12

500-10

900-09

Mardi

//

fonction

13-16

normal

 
 

R11-1

14

1,6

1,7

1,8

600-08

900-11

900-12

Mercredi

40

fonction

08-oct

normal

LOTTISSEMENT

 

R11-2

9

1,5

1,6

1,8

600-14

900-11

900-14

Mercredi

90

fonction

08-oct

normal

BENBOULAID

 

R11-3

13

1,5

1,7

1,8

600-11

900-12

900-13

Mercredi

90

fonction

08-oct

normal

 
 

R11-4

13

1,5

1,7

1,8

600-12

900-10

900-11

Mercredi

85

fonction

08-oct

normal

LOTTISSEMENT

 

R11-5

16

1,6

1,5

1,8

600-14

900-11

900-12

Mercredi

100

fonction

08-oct

normal

TAREK BEN ZIAD

 

R11-6

12

1,5

1,7

1,8

900-09

900-12

900-14

Mercredi

175

fonction

08-oct

normal

 

Bloc2

R11-7

15

1,5

1,4

1,8

600-14

900-09

900-09

Mercredi

190

fonction

13-16

normal

 

B11

R11-8

11

1,3

1,5

1,58

500-11

900-14

900-08

Mercredi

110

fonction

13-16

normal

 
 

R11-9

12

1,4

1,4

1,47

500-12

500-18

900-11

Mercredi

110

fonction

13-16

normal

 
 

R11-10

11

1,5

1,7

1,8

600-12

900-09

900-10

Mercredi

50

fonction

13-16

normal

 
 

R11-11

13

1,5

1,4

1,8

600-12

900-08

900-09

Mercredi

60

fonction

13-16

normal

 
 

R11-12

14

1,5

1,5

1,8

600-08

900-10

900-11

Mercredi

90

fonction

13-16

normal

 
 

R11-13

14

1.6

1.7

1.75

600-12

900-11

900-12

Mercredi

90

fonction

13-16

normal

 
 

R11-14

16

1.5

1.7

1.80

600-14

900-12

900-13

Mercredi

115

fonction

13-16

normal

 
 

R11-15

18

1.5

1.5

1.80

600-19

900-16

900-19

Jeudi

60

fonction

08-11

normal

 
 

R11-16

18

1.3

1.5

1.58

600-19

900-19

900-25

Jeudi

80

fonction

08-11

normal

 
 

R11-17

20

1.4

1.4

1.80

600-19

900-17

900-19

Jeudi

90

fonction

08-11

normal

 
 

R11-18

16

1.4

1.7

1.80

600-18

900-16

900-19

Jeudi

100

fonction

08-11

normal

 
 

R11-19

18

1.3

1.5

1.6

500-15

900-14

900-16

Jeudi

//

fonction

08-11

normal

CITE YOUCFI 2

Bloc4

R4-1

20

1.3

1.4

1.55

500-19

500-25

500-30

Vendredi

185

fonction

Bassin

08-11

normal

4

 
 
 
 

R4-2

/

1.3

1.4

1.55

600-//

600-//

//

Vendredi

160

Sec pas

08-11

d'eau

 
 

R4-3

/

1.3

1.3

1.6

600-//

600-//

//

Vendredi

150

Sec pas

08-11

d'eau

 
 

R4-4

/

1.3

1.4

1.58

600-//

600-//

//

Vendredi

150

Sec pas

08-11

d'eau

 
 

R4-5

/

1.3

1.4

1.55

300-/

500-/

500-/

Vendredi

110

non

08-11

fonction

 
 

R4-6

/

1.3

1.4

1.55

300-/

500-/

500-/

Vendredi

50

non

08-11

fonction

 
 

R4-7

/

1.3

1.4

1.55

300-/

500-/

500-/

Vendredi

125

non

08-11

fonction

 
 

R4-8

/

1.3

1.3

1.6

300-/

500-/

500-/

Vendredi

50

non

08-11

fonction

 
 

R4-9

/

1.3

1.3

1.5

300-/

500-/

500-/

Vendredi

75

non

08-11

fonction

 
 

R4-10

/

1.3

1.4

1.55

600-/

600-/

//

Vendredi

65

Sec pas

08-11

d'eau

 
 

R4-11

/

1.3

1.4

1.4

600-/

600-/

//

Vendredi

65

Sec pas

08-11

d'eau

 
 

R4-12

14

1.3

1.5

1.7

300-14

500-12

500-13

Vendredi

135

fonction

13-16

normal

 
 

R4-13

18

1.3

1.55

1.6

300-12

500-11

500-12

Vendredi

75

fonction

13-16

normal

 
 

R4-14

12

1.3

1.5

1.7

300-15

500-13

500-14

Vendredi

75

fonction

13-16

normal

 
 

R4-15

14

1.3

1.6

1.7

300-09

500-12

500-13

Vendredi

//

fonction

13-16

normal

CITE HASNAOUI 2

Bloc3

R6-1

/

1.4

1.5

1.7

500-/

600-/

600-/

Samedi

125

non

Bassin

08-oct

fonction

6

R6-2

/

1.3

1.55

1.6

500-/

600-/

600-/

Samedi

50

non

 

08-10

fonction

 

R6-3

/

1.3

1.6

1.6

500-/

600-/

600-/

Samedi

50

non

 

08-10

fonction

 

R6-4

/

1.4

1.5

1.6

500-/

400-/

600-/

Samedi

50

non

 

08-10

fonction

 

R6-5

15

1.4

1.6

1.7

500-10

600-13

600-14

Samedi

30

fonction

 

08-10

normal

 
 

R6-6

14

1.4

1.5

1.7

500-12

400-10

600-10

Samedi

//

fonction

 

08-10

normal

LOTTISSEMENT BENEOLAID 2

Bloc3

R12-1

16

1.4

1.55

1.7

300-12

600-11

600-12

Démon

50

fonction

Bassin 12

08-11

normal

 

R12-2

12

1.3

1.6

1.6

300-13

600-14

600-15

Démon

50

fonction

 

08-11

normal

 

R12-3

11

1.3

1.65

1.7

300-12

600-11

600-12

Démon

70

fonction

 

08-11

normal

 

R12-4

14

1.3

1.6

1.7

300-10

600-14

600-14

Démon

60

fonction

 

08-11

normal

 

R12-5

13

1.3

1.55

1.7

600-10

900-12

1000-09

Démon

75

fonction

 

08-11

normal

 

R12-6

10

1.3

1.50

1.7

600-10

900-14

1000-10

Démon

60

fonction

 

08-11

normal

 

R12-7

/

1.4

1.5

1.6

600-/

900-/

1000-/

Démon

50

Sec pas

 

08-11

d'eau

 

R12-8

/

1.4

1.60

1.7

300-/

600-/

600-/

Démon

50

Sec pas

 

13-15

d'eau

 

R12-9

/

1.4

1.60

1.5

300-/

600-/

600-/

Démon

185

Sec pas

 

13-15

d'eau

 

R12-10

/

1.4

1.65

1.7

600-/

900-/

1000-/

Démon

40

Sec pas

 

13-15

d'eau

 
 

R12-11

/

1.4

1.5

1.6

600-/

900-/

1000-/

Démon

125

Sec pas

 

13-15

d'eau

 

R12-12

/

1.4

1.4

1.5

600-/

900-/

1000-/

Démon

//

Sec pas

 

13-15

d'eau

COLLECTEURE PRINCIPAL

 

/////

///

3.5

3.5

3.5

1200

1200

1200

 

//

/

 
 

//

//

//

//

 

//

//

//

 

//

/

OBSERVATION

Etat technique de regard et des conduites

Nombre de regard

Longueur total

km

Paramètre collecteur

-12 regards couvertes

-18 fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

30

3.07

Cs2

fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

13

1.40

Cs3

- 10 regards non

Fonction.

-05 regards bouché.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

15

0.975

Cs4

fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

06

1.00

Cs6

fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

13

/

1.375

0.45

Cs7

fonction normale.

Touts les regards de CS1 elle sont on béton armé et le couverture avec le font +des escaliers.

05

04

1.105

0.725

Cs8

- 8 regards fonction normale.

- 3 sec pas d'eau.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

11

1.710

Cs9

fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

10

02

1.05

0.35

Cs11

fonction normale.

Touts les regards de CS1 sont béton armé et la couverture en fonte

10

02

0.90

0.35

Cs12

Tableau n°12 : état technique des regards :

Tableau n° 13: Etat des regards zone sud-est de la ville de khenchela:

ETAT

NOMBRE DE REGARD

LONGUEUR DU COLLECTEURS (ml)

Bon état

488

6230

Indéterminé

80

3090

Non fonctionnel

51

930

TOTAL

619

10250

II-5-4: Les ouvrages annexes:

* Déversoir d'orage:[7]

Généralité: un déversoirs un obstacle au travers d'un écoulement fluvial, dont le but est de déterminer ou de réguler le débit d'écoulement. Son rôle dans un réseau de type unitaire est le déversement du débit pluvial vers le milieu naturel.

Il existe dans notre réseau quatre déversoirs d'orages:

- Le déversoir d'orage n°1: se trouve à proximité de oued boughaghuel.

- Le déversoir d'orage n°2: se trouve à proximité de la route de zoui.

- Le déversoir d'orage n°3: se trouve à proximité de la route de maskiana.

- Le déversoir d'orage n°4 : se trouve à coté de la zone industrielle.

II-5-5: Les rejets:

Pour chaque déversoir on trouve un collecteur d'évacuation des eaux vers le milieu récepteur qui se termine par un ouvrage de rejet.

Dans notre zone d'étude (sud-est) on trouve trois (03) rejets.

Point de rejet n° (1) : vers oued Boughagheul.

III-5-6 : Calcule de débit réel constaté :

Caractéristique du bassin Numéro : 2+3 

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1,, 2

1116

1,3

1115

1,4

95

0,01

2,,3

1115

1,4

1106

1,3

80

0,11

3,,4

1106

1,3

1100

1,2

110

0,05

4,,5

1100

1,2

1090

1,2

75

0,13

5,,6

1090

1,2

1078

1,2

165

0,07

6,,7

1078

1,2

1070

1,3

100

0,08

7,,8

1070

1,3

1068

1,2

175

0,01

8,,9

1068

1,2

1060

1,3

175

0,05

9,,10

1060

1,3

1058

1,4

100

0,02

10,,11

1058

1,4

1050

1,4

100

0,08

11,,12

1050

1,4

1048

1,3

120

0,02

12,,13

1048

1,3

1046

1,4

120

0,02

13,,14

1046

1,4

1045

1,4

100

0,01

Caractéristique du Bassin Numéro: 7

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1,,2

1100

1,2

1090

1,2

175

0,06

2,,3

1090

1,2

1077

1,3

75

0,17

3,,4

1077

1,3

1061

1,2

175

0,09

4,,5

1061

1,2

1057

1,3

80

0,05

5,,6

1057

1,3

1055

1,3

50

0,04

Caractéristique du Bassin Numéro: 8

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1,,2

1110

1,6

1105

1,5

50

0,10

2,,3

1105

1,5

1100

1,5

50

0,10

3,,4

1100

1,5

1095

1,5

50

0,10

4,,5

1095

1,5

1080

1,5

50

0,30

5,,6

1080

1,5

1075

1,4

50

0,10

6,,7

1075

1,4

1072

1,5

50

0,06

7,,8

1072

1,5

1065

1,5

110

0,06

8,,9

1065

1,5

1063

1,5

75

0,03

9,,10

1063

1,5

1060

1,4

75

0,04

10,,11

1060

1,4

1058

1,4

50

0,04

11,,12

1058

1,4

1055

1,4

65

0,05

12,,13

1055

1,4

1051

1,3

50

0,08

13,,14

1051

1,3

1047

1,4

50

0,08

Caractéristique du Bassin Numéro: 9

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1-2

1117

1,4

1115

1,3

90

0,02

2-3

1115

1,3

1110

1,3

90

0,06

3-4

1110

1,3

1094

1,3

125

0,13

4-5

1094

1,3

1090

1,3

75

0,05

5-6

1090

1,3

1085

1,4

75

0,07

6-7

1085

1,4

1080

1,3

125

0,04

7-8

1080

1,3

1075

1,6

125

0,04

8-9

1075

1,6

1070

1,5

150

0,03

9-10

1070

1,5

1063

1,5

25

0,28

10-11

1063

1,5

1060

1,3

25

0,11

11-12

1060

1,3

1057

1,3

25

0,12

12-13

1057

1,3

1055

1,3

25

0,08

13-14

1055

1,3

1054

1,4

50

0,02

Caractéristique du Bassin Numéro: 11

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1-2

1100

1,6

1099

1,5

40

0,02

2-3

1099

1,5

1098

1,5

90

0,01

3-4

1098

1,5

1097

1,5

90

0,01

4-5

1097

1,5

1094

1,6

85

0,04

5-6

1094

1,6

1094

1,5

100

0,00

6-7

1094

1,5

1092

1,5

175

0,01

7-8

1092

1,5

1091

1,3

190

0,00

8-9

1091

1,3

1090

1,4

110

0,01

9-10

1090

1,4

1085

1,5

110

0,05

10-11

1085

1,5

1082

1,5

50

0,06

11-12

1082

1,5

1077

1,5

60

0,08

12-13

1077

1,5

1070

1,6

90

0,08

13-14

1070

1,6

1065

1,5

90

0,05

14-15

1065

1,5

1058

1,5

115

0,06

15-16

1058

1,5

1052

1,3

60

0,10

16-17

1052

1,3

1051

1,4

80

0,01

17-18

1051

1,4

1050

1,4

90

0,01

Caractéristique du Bassin Numéro: 4

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1-2

1105

1,3

1104

1,3

185

0,01

2-3

1104

1,3

1103

1,3

160

0,01

3-4

1103

1,3

1100

1,3

150

0,02

4-5

1100

1,3

1098

1,3

150

0,01

5-6

1098

1,3

1085

1,3

110

0,12

6-7

1085

1,3

1080

1,3

50

0,10

7-8

1080

1,3

1078

1,3

125

0,02

8-9

1078

1,3

1076

1,3

50

0,04

9-10

1076

1,3

1070

1,3

75

0,08

10-11

1070

1,3

1068

1,3

65

0,03

11-12

1068

1,3

1065

1,3

65

0,05

12-13

1065

1,3

1060

1,3

135

0,04

13-14

1060

1,3

1055

1,3

75

0,07

14-15

1055

1,3

1051

1,3

75

0,05

Caractéristique du Bassin Numéro: 6

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1-2

1095

1,4

1089

1,3

125

0,05

2-3

1089

1,3

1085

1,3

50

0,08

3-4

1085

1,3

1077

1,4

50

0,16

4-5

1077

1,4

1073

1,4

50

0,08

Caractéristique du Bassin Numéro: 12

Tronçon

cote AM

h1 Am

cote AV

h1 av

longueur (m)

Pente (m/m)

1-2

1090

1,4

1087

1,3

50

0,06

2-3

1087

1,3

1085

1,3

50

0,04

3-4

1085

1,3

1082

1,3

70

0,04

4-5

1082

1,3

1077

1,3

60

0,08

5-6

1077

1,3

1074

1,3

75

0,04

6-7

1074

1,3

1070

1,4

60

0,07

7-8

1070

1,4

1065

1,4

50

0,10

8-9

1065

1,4

1061

1,4

50

0,08

9-10

1061

1,4

1057

1,4

185

0,02

10-11

1057

1,4

1055

1,4

40

0,05

Tableau n°23 : calcule de débit réel.

N° de bassine

Et bloc

Ø :

diamètre

(ml)

covRo

H : eaux mm

a=h/d

i : la pente

n : la rugosité

ko : (m/s)

A

B

V : m/s

Q

(m/s)

B1 : b2+3

900

22.12

135

0.15

0.01

0.017

16.998

0.043

0.457

1.01

0.073

B4 :b4

500

14.72

100

02

0.05

0.017

3.900

0.080

0.565

1.859

0.069

 B3 :b6

600

17.12

95

0.15

0.08

0.017

6.325

0.043

0.457

2.21

0.076

B3+4

b7+8

800

20.76

126

0.15

0.04

0.017

12.406

0.043

0.457

1.89

0.106

B2 :b9

900

22.12

100

0.10

0.02

0.017

16.998

0.017

0.333

1.041

0.040

B5 : 

 b11

900

22.12

110

0.10

0.01

0.017

16.998

0.017

0.333

0.73

0.028

B2

b12

1000

24.07

100

0.10

0.05

0.017

22.439

0.017

0.333

1.792

0.085

Les résultats de comparaison sont donnés dans le tableau n° 21.

Tableau n°24 : la comparaison entre le débit réel et le débit théorique

Nombre de bassin et bloc

Q (m/s) théorique

Q (m/s)

réel

Observation.

B1 : b2+3

0.059

0.073

Fonctionne normal

B4 :b4

0.070

0.069

Fonctionne normal

B3 :b6

0.028

0.076

Fonctionne anormal

B3+4 : b7+8

0.047

0.106

Fonctionne anormal

B2 : b9

0.040

0.129

Fonctionne anormal

B5 : b11

0.014

0.028

Fonctionne normal

B2 :b12

0.012

0.085

Fonctionne anormal

Chapitre: III

REHABILITATION DU RESEAU EXISTANT.

III : Réhabilitation du réseau.

PARTIE N°1 : CALCULE DE BAS.

III-1 : Évolution démographique et perspective de développement :

La ville de Khenchela est l'une des grandes agglomérations, avec un taux d'accroissement de

3,88 %. Et vue que l'objectif à atteindre dans cette étude est d'assurer l'évacuation rapide des eaux usées domestiques et industrielles ainsi que les eaux de ruissellement. Le choix d'un horizon de projection dépend de plusieurs paramètres:
- L'accroissement de la population et son évolution.
- L'utilisation de nouvelles techniques de surveillance d'entretien, et de gestion des réseaux.

- L'émergence de nouveaux matériaux et la capacité de résistance et de longévité des matériaux utilisés actuellement.
La combinaison de tous ces paramètres nous a conduit à prendre dans le cas de l'assainissement en horizon variant entre 25 et 30 ans. On prend comme horizon de calcul l'année 2025 qui correspond a, 19 ans ceci a long terme.
En Algérie, il a été constaté que l'évolution démographique suit la loi des accroissements géométriques donnée par la relation:

P=P0 (1+j) n

Ou:
P: population prévisionnelle a l'horizon (habitant).
P0: population de l'année de référence (habitant).
n: taux d'accroissement annuel de la population en pourcentage (%). n: le nombre d'années séparant l'horizon considéré et l'année de référence.
III-1-1: Secteur domestique:
En utilisant la formule sus citer et en prenant:
P0 = 22006 habitants
n=2025 -2006=19 ans
= 3, 88 % (taux d'accroissement entre 1987 et 1998).
D'ou:
n = P 2025 = 264983 habitants.

III.1.2 : Secteur sociale:
On suppose que l'accroissement de la demande en infrastructure scolaire suit la même loi que pour l'accroissement de la population.

Tableau n° 14: Accroissement de la population scolarisable de la ville de khenchela.[08].

Cycle

population

scolarisable

2006

2025

let2ème

15823

32613

3éme

9139

18837

Secondaire

6009

12385

Total

30971

63835

Remarque:dans notre cas on à pas tenus compte du centre de formation professionnel.
III-1-3 : Autres secteurs:
Le plan directeur de l'aménagement et de l'urbanisme (PDAU) ne fait allusion a aucune projection en ce qui concerne les secteurs sanitaires et socioculturels. Les équipements existant en 2004 seront reconduis dans nos calculs. En ce qui concerne les secteurs administratifs, sportifs, industriels et le parc de logement on note ce qui suit:
a) - La construction d'un complexe sportif composé de deux terrains de football et d'une salle omnisports.
b) - Un parc de logement en pleine extension (projet en réalisation) On dénombre:
259 logements au niveau du centre ville.
685 logements et 1200 lots de terrains au lieu dit.
De nouvelles unités industrielles sont en construction et font partie d'un programme ambitieux dont la commune a bénéficié.
Pour le secteur administratif, on note la construction d'une nouvelle Wilaya (fin de travaux), d'un projet en étude pour la construction d'une A. P. C.

Plus un cite administrative vers N'sgha.

III-2 : Découpage de l'aire d'étude en bassins élémentaires :

En général, un basin est l'aire sur laquelle toutes les eaux qui ruissellent en surface sont recueillies par une seule ligne d'écoulement. la détermination des sous bassins s'effectuent selon:
- Les routes et voiries existantes ou projetées.

- Les pentes et contre pentes.
- Les limites naturelles (Oued, talweg. Etc.).
- Le réseau existant dans le cas d'une réhabilitation.

III-3 : Choix du coefficient de ruissellement :

Le coefficient de ruissellement d'une surface donnée est défini comme le rapport entre le volume d'eau qui ruisselle et le volume d'eau tombé sur cette surface. Ce coefficient dépend de plusieurs paramètres:
*- - De la nature du sol (texture et structure).
*-- De la pente du terrain.
*-- Du mode d'occupation du sol.

* -De l'humidité de l'air.

III-4 : Détermination du coefficient de ruissellement en fonction de la densité de la population
Tableau n°15: coefficient de ruissellement en fonction de la densité de la population.

Densité de la population

Coefficient de ruissellement


20

0,2

30÷ 80

0,2÷0,25

60÷ 150

0,25÷0,30

150 ÷250

0,30÷0,45

250÷ 300

0,45÷0,60

300 +400

0,60÷0,80

400 et plus

0,8 ÷ 0,9

Tableau n°16: population par bloc de la zone sud-est de la ville de khenchela.

Localisation avec les blocs

Nombre de
bassins

Surface Total
(ha)

Nombre d'habitant
en 2006

Densité
(hab./ha)

Bloc 1 :

Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24 fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse

2+3

69.56

13506

195

Bloc 4 : Cité youcfi 2

4

22.75

5372

237

Bloc 3 : Cité hassnaoui 2

6

20.32

4996

246

Bloc 4 : Cité youcfi 1

7

11.62

5688

490

Bloc 3 : Cité hassnaoui 1

8

16.88

3206

190

Bloc 2 : Cité ibn roched +soufé

9

20.62

2972

145

Cité 214 logmment

10

17.87

1498

84

Bloc 5 : Cité benboulaid+ lottessement tarek ibn ziade

11

44.15

4238

96

Bloc 2 : Lottessement benboulaid 2

12

10.62

2011

190

TOTAL

10

234.39

43487

1873

Tableau n° 17: Estimation des coefficients de ruissellement par bassin.

n° bassin+

bloc

Localisation

Densité
(hab./ha)

Coefficient de ruissellement

C r

Bloc 1 :

b2+3

Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24 fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse

195

0.30

Bloc 4 :

b4

Cité youcfi 2

237

0.45

Bloc 3 :

b6

Cité hassnaoui 2

246

0.60

Bloc 3 :

b7

Cité youcfi 1

490

0.90

Bloc 4 :

b8

Cité hassnaoui 1

190

0.30

Bloc 2 :

b9

Cité ibn roched +soufé

145

0.30

10

Cité 214 logmment

84

0.25

Bloc 5:

b11

Cité benboulaid+ lottessement tarek ibn ziade

96

0.25

Bloc 2 :

b12

Lottessement benboulaid 2

190

0.30

III-5: PARTIE N° 2: EVALUATION DES DEBITS THEIORIQUE:

III-5-1: Evaluation du débit d'eaux usé

es:

Généralité:

En réalité, l'eau distribuée aux abonnées n'est pas consommée, elle est utilisée puis redue avec des pertes estimées de 20% à 30% et une qualité peu dégradée d'où vient le nom d'eau usée. Ces eaux sont d'origine ménagères (lessive, vaisselle...); vanne (eau provenant des toilettes et WC) et les cours et jardins.

III-5-2: Estimation du débit d'eau usée domestique:

L'évaluation des débits d'eau usée s'effectuera à partir de la consommation journalière de l'année avec un abattement de 20%à 30%

Qmoyj = DNi×CR

Ou:

Q moyj : Débit moyen rejeté quotidiennement l/s.

D: dotation journalière prise égale à 120 l/j/hab.

(Source D.H.W. de la wilaya de khenchela).

Ni: nombre d'habitants par bassin.

CR: Coefficient de rejets pris égale 0.8

Ce débit sera multiplié par un coefficient majoration appelé coefficient de pointe; qui exprime les variations horaires de débit. De la on obtiendra le débit de pointe journalier.

Q pij = K pt×Q moyj

Ou:

Kpt: coefficient de pointe défini comme étant le rapport du débit maximum horaire sur le débit moyen journalier.

Kpt = _ Qmaxh__

Qmoyj

Coefficient est donné par la relation ci-dessous:

Kpt = a + b/ vQmoyj

Avec:

A: limite inférieure à ne pas dépasser; lorsque Qmoyj croit vers l'infini a = 1.5

B: introduit par sommation avec le terme de la valeur de croissance exprimée par

Le second terme de la formule; lorsque Qmoyj tend vers 0, b = 2.5

D'où:

Kpt = 1.5 + 2.5/ vQmoyj.

Cette formule n'est valable que pour les valeurs de Qmoyj supérieur a 2.8 l/s.

Si non on prend Kpt = 3.

III-6: Calcule des débits d'eaux usées d'équipements:

III-6-1: Origine et nature des eaux usées d'équipements:

Ces eaux sont de deux origines distinctes et a chaque origine correspond une nature (qualité), bien précise.

A) - les eaux usées industrielles: elles sont souvent différentes de celle provenant physique (température) et composition chimique (présence de matières corrosives) d'où la nécessité de mise en place d'une filière de prétraitement avant le rejets dans le réseau.

B) - les eaux usées des services publiques: elles comportent essentiellement les eaux de barrage qui contiennent des matières grasses (huiles, graisse), estimation de débit d'eau usée d'équipement:

Le débit étant considéré comme constant ou presque dans son évolution durant la journée on prendra un coefficient de pointe égale à 1. Donc le débit de pointe sera égal au débit moyen journalier qui sera calculé par rapport à une dotation définie (Comme il à été fait pour le débit d'eau usée de l'agglomération).ou bien donnée forfaitairement pour certain type de consommation (usine, service, de protection civile... etc.).

Tableau n°18: Débit d'eau usée domestique

N° de bassin et bloc

localisation

surface

Coefficie-nt de R

Densité

N d'habitant.

dotation

Q domestique

Coefficient de point

Q rejeter par l'agglomération

S (ha).

C R

Di (hab. /ha).

l/j/ha

Q (l/s).

K P

Q Rg (L/S

B1 :

b2+3

Cité Boudjalbana +Marire+ Alnnoure +24 Fivrier+Lagare+Cimitière+Argoub Drisse

59.56

0.30

195

13506

120

30.48

1.953

59.52

B4 :b4

Cité Youcfi 2

22.75

0,45

237

5372

120

13.63

5.192

70.76

B3:

b6

Cité Hassnaoui 2

20.32

0.60

246

4996

120

12.68

2.202

27.92

B4:

b7

Cité Youcfi 1

11.62

0,90

490

5688

120

14.44

2.158

31.16

B3:

b8

Cité Hassnaoui 1

16.88

0.30

190

3206

120

06.75

2.462

16.61

B2 :

b9

Cité Ibn Roched +Soufé

20.62

0,30

145

2972

120

05.03

2.615

13.15

10

Cité 214 Logmment

17.87

0,25

84

1498

120

01.90

3.313

06.29

B5 :

b11

Cité Benboulaid+ Lottessement Tarek Ibn Ziade

44.15

0,25

96

4238

120

05.37

2.579

13.84

B2:

b12

Lottessement Benboulaid 2

10.62

0,30

190

2011

120

04.53

2.675

12.11

Tableau n°20: Débit usée d'équipement.

N° bassin et bloc

Localisation

Type d'équipe-ment

Unité d'évacu-ation

N° d'un-ité

dotation

Q d'équipeme-nt rejter.

Total par bassin

l/j/unité

Q equi(l/s)

QequiSB(l/s)

B1 :

2+3

Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24 fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse

Centre de soin

Fonctionnaire

05

50

0.002

0.283

Lycée

élève

429

10

0.050

3 école

Elève

825

10

0.095

2 CEM.

Elève

1130

10

0.131

APC

Fonctionnaire

25

15

0.004

PTT

Fonctionnaire

10

10

0.01

B4 :4

Cité youcfi 2

Ecole

Elève

312

10

0.036

0.038

Centre de soin

fonctionnaire

05

50

0.002

B3:

6

Cité hassnaoui 2

Mosquée

Fidèle

500

10

0.058

0.344

Présent

Fonctionnaire

10m/j

 

0.116

Gendarmerie

Fonctionnaire

15m/j

 

0.170

B4+:

B3

7+8

Cité youcfi 1

Cité hassnaoui 1

Mosquée

Fidèle

400

10

0.046

0.133

Ptt

Fonctionnaire

10

10

0.01

Centre de soin

Fonctionnaire

05

50

0.002

2 écoles

Elève

728

10

0.084

B2 :

9

Cité ibn roched +soufé

CEM

Elève

1220

10

0.141

0.199

Mosquée

fidèle

500

10

0.058

10

Cité 214 logmment

C.F.P.A

Stagire

2035

10

0.236

0.236

B5 :

11

Cité benboulaid+ lottessement tarek ibn ziade

Marché

Fonctionnaire

10

15

0.02

0.104

C.E.M

élève

875

10

0.102

B2:

12

Lottessement benboulaid 2

école

élève

519

10

0.060

0.060.

III-6-2: Estimation des débits pluviaux:

Évaluation des Débits des eaux pluviales.

La quantité des eaux pluviale à évacuer est calculée par la formule

Dite méthode rationnelle qui se traduit comme se suite:

Q = C.I.A (l/s)

Ou:

Q: débit des eaux pluviales (l/s).

C: coefficient de ruissellement.

I: Intensité pluviométrique. (L/s/ha). / I = 169.56 l/s/ha. **

A: superficie du bassin versant considéré. (Ha).

L'Actualisation du schéma Directeur d'Assainissement de la ville de khenchela

(Collecteur Sud-est).

Tableau n° 21: Calcul des débits des eaux pluviales pour une période de retour = 10 ans.

Par bassin Versant pour un Temps de Concentration = 15 [11]

Collecteur Sud-est

N des bassines et

bloc

N° BLOC

C

A

Ha

I

l/s/ha

Q

l/s

B 1 :b2+3

B1

0.30

69.56

169.56

3538.37

B4 :b4

B4

0.45

22.75

169.56

1735.87

B3 :b6

B3

0.60

20.32

169.56

2067.27

B4 :b7

B4

0.90

11.62

169.56

1773.25

B3 :b8

B3

0.30

16.88

169.56

858.65

B2 :b9

B2

0.30

20.62

169.56

1048.89

b10

/

0.25

17.87

169.56

757.50

B5 :b11

B5

0.25

44.15

169.56

1871.51

B2 :b12

B3

0.30

10.62

169.56

540.21

En sommant les débits calculés pour chaque sous bassin on obtiendra le tableau suivant :

Tableau n°22: Débit totale (théorique):

N° DE BASSIN

ET BLOC

LOCALISATION

Débit d'eau usée

Domestique

Q (l/s)

Débit d'eau usée

d'équipement

Q (l/s)

Débit pluvial

Q (m/s)

Débit total

Q (m/s)

B1 :b2+3

CITE BOUDJALBANA+ MARIRE+ LAGARE+24 FIVRIER+ARGOUB IDRISSE+ CIMETIRE+ ELNNOURE.

59.52

0.283

3.538

3.880

B4 :b4

CITE YOUCFI

70.52

0.038

1.735

1.805

B3 :b6

CITE HASSNAOUI

27.92

0.344

2.067

2.095

B3+B4 :

b7+8

CITE YOUCFI+HASSNAOUI (1)

47.77

0.133

2.631

2.678

B2 :b9

CITE IBN ROCHED+ SOUFI

13.15

0.199

1.048

1.260

B5 :b11

CITE BENBOULAID+ L TAREK IBN ZIAD

13.84

0.104

1.871

1.884

B3 :b12

LOTTISSEMENT BENBOULAID (2)

12.11

0.060

0.540

0.612

Chapitre: IV

GESTION ET EXPLOITATION DU RESEAU.

* Introduction

Après réception définitive par l'exploitant (Office national de l'assainissement) du réseau réalisé; il se devra de réaliser les trois fonctions afférentes à son mandât de gestionnaire:

- L'entretien des installations.

- L'exploitation du réseau des stations de pompage et d'épuration.

- La gestion des services d'assainissement dans leurs ensembles.

IV-1: l'entretien des installations :

Un réseau d'assainissement doit être assuré d'un entretien continu et périodique, faute de quoi, le réseau sera défectueux ce qui engendrera des coûts supplémentaires de réfection et ou de réhabilitation.

IV-1-1: la surveillance:

L'entretien consiste tout d'abord en la surveillance du réseau. Cette surveillance permet de déterminer l'état du réseau (formation de dépôts, état des joints, conduites et branchements particuliers).

Les méthodes utilisées pour la surveillance du réseau étant actuellement basées sur l'aspect humain; elles resteront de fait approximatives pour des ouvrages non visitables. Mais l'introduction de nouvelles techniques (la télésurveillance) va permettre un gain de temps et d'argent est une plus grande efficacité dans le travail.

Vu leur manque d'efficacité, leur rendement faible et leur coût élevé. On se dirige maintenant vers des méthodes modernes plus automatisées et mécanisées.

IV-1-2: Méthodes d'entretiens du réseau:

- Selon la taille de l'agglomération (d'où linéaire des conduites) on distingue deux catégories de méthodes.

IV-1-2-1: Méthodes traditionnelles:

Un réseau doit être curé et nettoyé les deux ou trois ans (cela ne comprend pas les nombreuses interventions sur les points singuliers après les orages). Plusieurs méthodes sont utilisées qui peuvent s'inscrire dans ce qui suit :

IV-1-2-2: Curage des bouches d'égout (BE) et des regards de visite à décantation

La BE classique est construite avec une cuvette de décantation qui retient

Une grande partie des matières denses entraînées par les ruissellements sur la chaussée ou dans les caniveaux. Il faut donc la vider régulièrement ou, pour les autres types d'ouvrages, la désengorger.

IV-1-2-2-1: Moyen d'intervention

Le curage des BE est généralement exécuté par une aspiratrice dont l'utilisation est assurée par un chauffeur et un agent de manutention qui procède aux opérations de courage proprement dites.

Dans le cas des centres ville équipés de rues étroites ou de voies piétonnes, des véhicules spéciaux devront être utilisés.

IV-1-2-2-2: Processus

Il comprend des opérations simples:

- Ouverture du tempo à l'aide d'une à mine.

- Enlèvement des déchets volumineux avec la drague et dépôt dans les bacs de récupération.

- Nettoyage des abords immédiats.

- Aspiration avec la perche des produits décantés avec l'aspiratrice et envoi d'eau sous-pression, si les matières ont séché.

- Fermeture du tampon.

IV-1-2-2-3: Opération annexes

L'équipe effectue les opérations complémentaires suivantes:

- Enregistrement des opérations sur le micro portable de relève ou le cahier de tournée.

- Modification du trajet à suivre si nécessaire (nouveau sens de circulation).

- Examen de l'état des caniveau et avis, par imprimé spéciale, aux services municipaux compétents pour le nettoyage nécessaire.

- Contrôle de l'état de la maçonnerie de l'ouvrage avec établissement d'un rapport.

- Vérification de l'engorgement des canalisations et de la hauteur de la matière décantée.

- Signalement des bouches d'égout (BE) nouvelle qui auraient pu être construite par d'autre service: voirie, équipement ...

L'équipe de courage à une responsabilité très important car le fonctionnement défectueux des BE engendre des perturbation dans les canalisations et collecteurs, les opérations annexes qu'elle effectue, au moment du curage, viennent compléter le contrôle et contribuent au bon fonctionnement général de réseau.

IV-1-2-2-4: Périodicité des travaux de courage

La périodicité de courage est fonction:

- De la capacité de rétention de la cuvette de décantation.

- Du site où se trouve BE (marchés, commerçants).

- De l'état de la voirie. Trottoirs engravés ou pas.

- Du type de voie. Avec caniveaux ou sans, bordée ou non d'arbres.

- De la nature du roulage et des transports des produits pouvant se répondre sur la chaussée (sables, graviers, détritus de bennes à ordures...)

Aussi la périodicité sera-t-elle variable et pourra être de l'ordre de 2 mois à 1 an entre deux passages successifs.

L'exploitant a intérêt à établir des statistiques aussi précises que possible et déterminer les fréquences utiles pour chaque secteur. De même il établira un inventaire des points particulaire nécessitant une fréquence plus grande, par exemple: toutes les semaines pour les marchés, tout les mois pour les passages de cassis en siphon l'intersection des voies non équipées de canalisation

IV-1-2-3: Ramonage hydraulique et mécanique des canalisations

Les canalisations reçoivent les produits que les BE n'ont pas pu retenir et les effluents provenant des usagers domestiques ou industriels raccordent, les matières en suspension collectées décantent partiellement en formant des dépôts qui diminuent la débitante de la canalisation; Ils peuvent être

En partie remis en suspension par une augmentation des débits due:

- À des événements pluvieux.

- À des chasses automatiques.

Néanmoins, les dépôts moyens s'accroissent et le seul remède avant l'engorgement de certains tronçons est de procéder à des opérations périodique de ramonage hydraulique ou de ramonage mécanique du réseau ou encore à des opérations ponctuelles en cas d'engorgement local.

IV-1-2-3-1: Ramonage hydraulique:

Dans ces procédés. On utilise principalement l'eau pour la reprise et le transport à l'aval des dépôts, soit en créant artificiellement des survitesses (chasses), soit par dilution et augmentation du débit grâce à l'injection d'eau propre sous pression.

· les chasses mécaniques :

Pour les égouts visitables le principe de curage consiste à réaliser une retenue d'eau en amont d'une vanne mobile susceptible de se déplacer longitudinalement dans l'égout à nettoyer.

La vanne a une forme semblable à la coupe transversale de l'égout (partie inférieure limitée par une horizontale située environ au niveau de la naissance de la voûte).

Cette vanne comporte à sa partie inférieur, au niveau du radier de l'égout, une lumière obturable par une vanne secondaire.

On ouvre alors la lumière qui constitue un ajustage de section réglable par où s'échappe un jet d'eau tangent au radier de l'égout, la vitesse de l'eau étant proportionnelle a la racine carrée de la dénivelée entre les plans d'eau amont et avale.

Les sédiments sont déplacés vers l'avale à une distance variant de quelques centimètres à quelque dizaines de mètres en fonction de la vitesse de l'eau d'une part, de la granulométrie et de la densité des sédiments d'autre part (effet de chasse).

L'lorsque le radier est propre devant l'appareil, on débloque la vanne qui se déplacer alors sous l'effet de la pression pour le caler à nouveau au contact des déblais et l'opération peut recommencer, ce principe est utilisé dans les grandes agglomérations, les appareils utiliser sont:

- Le Racle (Lyon), la mitrailleuse (Paris) ou Roulette (Val de Marne) pour les égouts ovoïdes.

La vanne mobile est montée sur deux roues qui glissent sur le radier.

- le wagon-vanne pour égout à banquette dont la largeur de cunette varie de 0.70 à 1.20 m.

Le wagon circule sur les banquettes protégées par des cornières métalliques.

- Le bateau- vanne pour des égouts à banquette présentent une largeur de cunette variant de 1.50 à 4.00 m il s'agit d'un bateau qui est fixé à chaque arrête aux parois de l'égout.

* La chasse d'eau (manuelle) (pour les égouts non visitables).

Une retenue d'eau est réalisée en amont par obstruction de la canalisation par le batardeau ou ballon obturateur. L'ouverture rapide de ce barrage crée en aval une chasse qui entraîne une grande partie des dépôts existants, ce procédé ancien très simple présent cependant un certain nombre d'inconvénients.

- Mise en charge du réseau se répercutant sur les branchements particuliers.

- Dépôt dans la partie amont pendant la retenue.

* Les systèmes de chasses automatiques

En tête du réseau, un réservoir de 300 à 600 litres se vide automatiquement et périodiquement selon une fréquence à déterminer. Outre le problème du bruit de remplissage qui peut être perceptible la nuit par les riverains, ce procédé peut entraîner des consommations d'eau très élevées et donc un coût d'exploitation en conséquence.

* principe de curage par boule

* La boule flottante

Elle est utilisée principalement pour le courage de siphons et quelquefois pour de grands émissaires non visitables et constamment en charge.

Une boule en bois dur, pour les faibles diamètres ou en éléments de plastique démontables pour les égouts visitables, d'un diamètre légèrement inférieur au diamètre de la canalisation à curer est introduite par un ouvrage spécial. Cette boule, flottant, suit la génératrice supérieure du tuyau et se met en rotation du fait de la poussée amont et de la pression de l'eau sous la boule. Le courant d'eau, ainsi crée, entraîne les dépôts gênant l'avancement de la boule jusqu'à l'ouvrage de sortie qui permettra de la récupérer et d'éliminer les matières entraînées.

Il n'est pas recommandé d'utiliser cette méthode si l'ouvrage ne peut pas être by passée ou s'il n'est pas muni de déversoirs d'orage.

* La boule roulante

Elle correspond davantage à un procédé d'entretien préventif elle active l'auto curage de collecteur (pour des diamètres de 1,3 à1, 8m).la boule a un diamètre de l'ordre de50cm et comporte des bourrelets en forme des .lâchage quotidien d'une boule dans les collecteurs qui, entraînée par le courant, remet en suppression et entraîne les dépôts.

Les véhicules de ramonage hydraulique

Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les conduites inférieuresà600 millimètre

L'intervention de ramonage fait appel à une hydro-ramoneuse généralement combinée avec

Une aspiratrice, dont les caractéristiques techniques sont décrites dans l'annexe

La principale action de l'hydro- ramoneuse est la projection d'eau à forte pression qui ramène les matières vers le regard d'intervention ou elles seront aspirées. cette projection sert également à décoller les matières qui se seraient déposées sur la voûte des canalisations circulaires.

Ces opérations de ramonage hydraulique doivent être menées avec précaution car certains

Réseaux anciens ne supportent pas les fortes pressions auxquelles ils peuvent être soumis.

Les joints de mortier se désagrégent facilement ce qui provoque des infiltrations et parfois des excavations.

* Les véhicules de ramonage hydraulique

Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les conduites inférieures à 600 millimètres, l'intervention de ramonage fait appel à une hydro-ramoneuse généralement combinée avec une aspiratrice, dont les caractéristiques techniques, la principale action de l'hydro-ramoneuse est la projection d'eau à forte pression qui ramène les matières vers le regard d'intervention ou elles seront aspirées sur la voûte des canalisation circulaire, Ces opération de ramonage hydraulique doivent être menées avec précaution car certains réseaux ancien ne supportent pas les fortes pressions auxquelles ils peuvent être soumis. Les jointes de mortier se désagrègent facilement ce qui provoque des infiltrations et parfois des excavations.

IV-1-2-3-2: ramonage mécanique des collecteurs.

On signalera d'abord des procédés anciens encore employés qui utilisent un ramonage mécanique sur des tuyaux de petits diamètres:

* Le curage manuel par tringlage

Des joncs flexibles d'une longueur d'un à trois mètres chacun se fixent les uns au bout des autre pour atteindre à partir d'un regard de point d'obstruction à dégager. A l'extrémité, un certain nombre d'outils peuvent être fixé selon le type d'obstacle à dégager (racines, radicelles, gros cailloux, graisses etc.).

Une mécanisation de ce procédé a été réaliser : un moteur entraîne un flexible en rotation ; ce flexible pouvant être équipé à son extrémité des mêmes outils que ci-dessus, est introduit dans le réseau par un regard et s'avance en rotation, assurant le dégagement de la canalisation ce système complète les moyens hydrauliques utilisés beaucoup plus couramment pour le débouchage des branchements particuliers.

* Le curage par treuils motorisés

Un godet est tracté dans la canalisation entre deux regards par des treuils installés sur ces regards. Le câblage est mis en place par l'intermédiaire d'une corde flottante.

Ce procédé peut être utilisé pour les diamètres supérieurs à 700 mm, lorsque les procédés hydrodynamiques deviennent inefficaces et que le réseau est particulièrement ensablé. Les godets sont alors remplacés par des lames (scrapers) dont le profil s'adapte au radier collecteur.

En effet, pour les tuyaux supérieurs à 600mm le ramonage hydraulique des canalisations est abandonné au profit du ramonage mécanique car les opérations seraient de plus en plus longues et même impossibles, et provoqueraient un véritable gaspillage de l'eau potable utilisée dans cette technique.

On utilise alors des procédés mécaniques dont l'objet sont de faciliter au mieux les conditions de travail:

- Réduction de la pénibilité du travail manuel.

- Limitation des temps passés dans les regards.

* Moyens d'intervention

Les moyens d'intervention doivent être adaptés à l'importance du travail qui est elle-même essentiellement liée à la section de l'ouvrage à ramoner.

Par ordre croissant, les appareils suivants seront utilisés:

- Treuil tracté unique avec poulie de retours exerçant une force de deux tonnes.

- Jeu de 2 treuils tractés de traction et de retour exerçant des forces respectives de 5.5 tonnes et de 3.5 tonnes.

- Treuil à cabestan sur un camion exerçant une force de 5 tonnes et de 2tonnes par le treuil de retour tracté.

- Aspiratrice classique ou de grande profondeur pour extraction de matières molles et sable dilués.

Aspirateur d'extraction des sables.

- Extracteur moto mobile des sables et des blocs divers.

* Mode opératoire:

Les treuils se placent au-dessus des regards d'exploitation, le treuil de traction se situant sur le regard aval, vers lequel seront ramenées les matières au cours du ramonage.

Entre les regards, un filin est lancé à l'aide d'une ramoneuse hydraulique équipée d'une buse semi flottante. Le filin sert à ramener le câble de traction qui doit trier l'un des outils de ramonage - le câble circulaire sur des « poulies » ou des « diabolos » -l'outil de ramonage est choisi selon les critères suivant :

- Forme de l'ouvrage et section.

- Etat de l'ouvrage.

- Etat de quantité de la matière décantée.

La matière ramonée est extraite à l'aide de l'un des engins d'aspiration ou d'extraction, au fur et à mesure qu'elle arrive dans le regard d'exploitation aval, où une cuvette de décantation la retient. En l'absence de cuvette, il peut être judicieux de poser un batardeau provisoire, pour éviter que les matières ramonées, dans le premier tronçon, ne s'engagent dans le suivant:

Deux précautions importantes doivent être prises:

- Surveillance de l'effort de traction du câble, qui peut s'accroître à la suite d'un accrochage de la paroi par l'outil de ramonage.

- Contrôle de la quantité de matière. Pour coordonner la capacité d'extension.

* Programmes d'intervention

D'utilisation longue et onéreuse, le matériel de ramonage mécanique doit être utilisé de façon:

- Ponctuelle; donc exceptionnelle, sur des tronçons de collecteurs dont l'obstruction accidentelle est fortuite cette innovation prend évidement un caractère prioritaire et limité, prolongée, sur des tronçons de collecteurs qui se sont engorgés à la suite d'un orage.

- Systématique, quoique périodique, sur toutes les parties du réseau ou les matières régulièrement décantent et diminuent la débitante des tronçons. De les programmes tiennent compte des résultats du contrôle visualisant l'état général de l'engorgement du réseau. Ce document fournit les renseignements nécessaires à la préparation du travail de ramonage hydraulique ou mécanique.

* Autres techniques

**Broyeur sielwolf :

- Technique issue des méthodes de dragages en rivière.

- Broyage des dépôts et reprise par pompe à boues pour refoulement en surface vers une unité de décantation sur remorque.

** Procédé CIRCE :

Extraction par vis d'Archimède engavée par un godet rétro, essorage et ensachage des sables, les sacs étant convoyés par un rail fixé sur la voûte du collecteur, en surface, déchargement des sacs dans camions et évacuation en décharge.

IV-1-3 : Méthodes modernes:

Vu leur manque d'efficacité, leur rendement faible et leur coût élevé, on se dirige maintenant vers des méthodes modernes plus automatisées.

a)- les cureuses hydrodynamiques : ce sont des appareils qui se déplacent de l'amont vers l'aval du collecteur, un jet central désagrègent les boues tandis que d'autre jets latéraux poussent les boues émulsionnées vers le regard afin d'être aspirées.

b)-les aspiratrices: dans le cas ou les boues peuvent être accessibles directement à partir des ouvrages on utilise des pompes à vides pour aspirer ces boues vers une citerne sous vide.

IV-4: Exploitation du réseau:

L'exploitation est la somme des exigences physiques assurant le bon fonctionnement du réseau au profit des collectivités. C'est pourquoi la fiabilité de l'ensemble de ces ouvrages et appareillages mécaniques repose sur un certain nombre de conditions et d'action auxquelles le responsable de cet équipement publique doit satisfaire:

a) - la connaissance complète des objectifs relatifs à l'efficacité des installations, au respect de l'environnement et du milieu récepteur.

b) - la complète technique relative au fonctionnement et à l'aménagement du réseau existant permettant d'en déduire toute la capacité pour l'extension de l'agglomération provoqué par l'urbanisation.

c) - la pratique des travaux d'entretien concernant le réseau, les ouvrages annexes et la conduite souvent délicate des stations d'épuration et ou relèvement.

d) - la protection du personnel et l'amélioration des condition de travail.

e) - L'obligation de la surveillance et du contrôle constant des appareillages en vu d'assurer le niveau de qualité exigée par la collectivité avant tout rejet dans le milieu naturel.

f) - la nécessité de créer une organisation rationnelle des services (personnel, matériel, véhicules et matières).permettant le fonctionnement de l'équipement publique aux moindres coût, en respectant le l'équilibre des dépenses et des recettes sans oublier les économies d'énergie possibles, on admet que les modalités d'exploitation que l'on vient d'énumérer sont aussi importantes que la conception des équipements et ouvrages d'assainissements.

Les interventions nécessaires et les types de procédés de réalisation sont donnés dans le tableau n°25.

Tableau n°25: Type de procédés de réhabilitations du réseau d'assainissement.

Type

D'intervention

Intervention externe.

Intervention internes.

manchonnage

Grainage

Colliers- brides

Remplac-ement

Injection

Machette-s

Revêtem-ent ciment

Revêtem-ent plastique

chemisage

tubage

Joints fayards

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x

x

x

x

x

x

x

x

x

Joints déboîtés

 
 
 
 

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x

 
 

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x

Fissures

radiales

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x

x

 

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Canalisation

déformée

 

Eventuel

 

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x

Canalisation

corrodée

 
 
 

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abrasion

 
 
 

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x

Maçonnerie

éjointées

 
 
 

x

 
 
 

x

 
 

effondrement

 
 
 

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Cunettes détériorées

 
 
 

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x

Regard non étanche

 
 
 

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Branchement

fuyard

 
 
 

x

 
 
 
 
 
 

Le tableau n° 26: Entretien du réseau d'assainissement [3].

Nature des interventions

périodicité

mois

Ans

pluie

1

2

3

4

5

6

1

2

5

av

or

- Curage des bouches d'égout

- Curage des regards à décantation

- Ramonage mécanique des collecteurs

- Ramonage hydraulique des canalisations

- Nettoyage des grilles statistiques

- Nettoyage des grilles mécaniques

- Curage des ouvrages de dessablement

- Faucardage des ruisseaux

- Faucardage des fossés

- Recalibrage des ouvrages de rejets en milieu naturel.

- Graissage des vannes et clapets

- Nettoyage des bassines de retenue

- Curage des bâches de pompage

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IV-2: La gestion des services d'assainissement [2]

La gestion des services d'assainissements est une combinaison entre:

- D'une part la responsabilité constante de l'équilibre annuel des dépenses et des recettes d'entretien et d'exploitation (personnel, matériel, véhicules et matières).

- D'autre part un ensemble d'actions intellectuelles de réflexion de prévision afin d'améliorer le fonctionnement, l'entretien et l'exploitation du réseau, en Algérie deux modes de gestion des d'assainissement sont actuellement utilisées.

1) - La gestion directe du maître d'ouvrage du réseau. Dépend des communes de petites et moyennes importance. (Cas de la ville de Khenchela).

2) - Gestion est confiées à une société étatique (entreprise publique à caractère commerciale) comme les EPE.

Mais dans les deux cas la gestion, l'entretien et l'exploitation des réseaux laisse à désirer; et ceci est due principalement, au fait, que la taxe d'assainissement dépend de la qualité d'eau consommée (donc rejeter) et non de la qualité de l'eau rejeter (principe du pollueur payeur).

Conclusion :

On peut conclure par les recommandations suivantes :

- Se tourner vers l'utilisation des méthodes modernes d'entretien et de surveillance du réseau.

- Donner plus de liberté au service d'assainissement ou de préférence le rendre autonome, afin de lui permettre plus d'initiative.

- Faire permettre au priver certain travaux de gestion et d'entretien.






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius