WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des mécanismes de confiscation de pouvoir politique par les partis politiques dans une démocratie libérale: cas de l'alliance de la majorité présidentielle en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Michel AMULI WABUKANGAMA
Université pédagogique nationale de Kinshasa - Diplôme de graduat en sciences politiques et administratives 2011
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.6. ORGANES ET FONCTIONNEMENT

 

Le Secrétaire Exécutif.

B. La Conférence des Membres

La Conférence des Membres est l'organe de concertation et d réflexion de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

Elle est composée :

De 3 Représentants par parti ou regroupement politique membre de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ;

Des personnalités politiques indépendantes choisies de manière

discrétionnaire par l'Autorité Morale de l'Alliance

de la Majorité

Présidentielle.

C. Le Secrétariat Exécutif

Le Secrétariat Exécutif est la structure d'appoint de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

A ce titre, il assiste le Comité Politique dans sa mission en préparant, entre autres, les différents dossiers politiques à soumettre aux délibérations du Comité Politique.

Le Secrétariat Exécutif comprend :

Un Secrétaire Exécutif et son Adjoint ;

Un Rapporteur ;

Un Chargé de l'Organisation ;

Un trésorier.

Les membres du Secrétariat Exécutif ainsi que les personnalités politiques indépendantes sont choisis de manière discrétionnaire par l'Autorité Morale de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 27

D. Organigramme

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 28

2. 6. 2. Fonctionnement des organes

1. Le Comité Politique

Le Comité Politique tient ses réunions ordinaires au moins une fois par

mois sous la haute

direction du Délégué de l'Autorité Morale de l'Alliance

de la Majorité Présidentielle. Il tient ses réunions extraordinaires en cas

d'urgence.

Les décisions du Comité Politique sont prises à la majo

rité simple des

voix. En cas de parité, la voix du Président de séance est prépondérante.

2. La Conférence des Membres

La Conférence de Membres se

réunit au moins une fois par trimestre ou

à l'initiative de l'Autorité Morale de l'Alliance de la Majorité Présidentielle en cas d'une d'urgence et cela aux jours, date, lieu et heure fixés dans les invitations.

3. Le Secrétariat Exécutif

Le Secrétariat Exécutif se réunit une fois par semaine sous la direction du Secrétaire Exécutif.

2. 7. FINANCEMENT ET REGIME DISCIPINAIRE 2. 7. 1. Financement

Le financement de l'Alliance de la Majorité Présidentielle provient de : Cotisations des Membres ;

Dons et legs ;

Subventions.

Le montant de cotisation est fixé par le Comité Politique. L'exercice financier est annuel, il commence le 1er janvier de chaque année et se termine le 31 décembre de la même année.

2. 7. 2. Régime disciplinaire

Les constitutifs de fautes disciplinaires sont :

Le fait d'entreprendre des actions isolées susceptibles de créer la
confusion et/ou compromettre les objectifs de l'Alliance de la

Majorité Présidentielle ;

Le non respect des engagements souscrits ;

La duplicité dans le comportement des membres en général ;

La rupture de loyauté envers les objectifs de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ;

Tout comportement indigne et préjudiciable de l'Alliance de la

Majorité Présidentielle ; Toute déclaration qui re

mettrait en cause les actions de l'Alliance

de la Majorité Présidentielle.

Le membre fautif encourt les sanctions suivantes :

L'avertissement ;

Le blâme ;

La suspension ;

L'exclusion.

Le Règlement d'Ordre Intérieur précise la procédure à suivre quant à l'application des sanctions prévues.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 30

Section II. L'IMPACT DE LA PARTICRATIE SUR L'ALLIANCE DE LA

MAJORITE PRESIDENTIELLE POUR PARVENIR A DOMINER L'ASSEMBLEE NATIONALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO

1. Aperçu général des élections du 2006

Lors des élections présidentielles organisées en 2006

en République

Démocratique du Congo, plus de 300 partis politiques étaient partie prenante dans la compétition pour un seul poste à la Présidence.

De cette pléthore, aucune formation politique n'était à elle seule capable

de recueillir la majorité exigée pour avoir un Président

qui suivant la

Constitution, est élu au suffrage universelle direct dans un scrutin à 2

tours.

En 2006, la Commission Electorale Indépendante a enrôl

é 25.021.70333.

Au premier tour du scrutin, le

nombre des candidats étaient au nombre

de 37 ; personne d'entre eux

n'ayant réalisé le pourcentage fixé par le

législateur pour être proclamé Président de la République. La Constitution acceptait encore un deuxième tour entre les deux challengers qui s'étaient classés respectivement premier et deuxième suivant les voix obtenues. C'est ici oü les choses se sont plus compliquées pour recueillir 51 % de vote. Le nombre d'électeurs devrait également baisser à cause de ceux dont leurs candidats ne sont plus en course.

C'est ainsi que pour espérer se retrouver au podium du pouvoir (Objectif de tout parti politique), tous les partis politiques dont les candidats ont été éliminés, ont dû s'aligner, malgré leurs divergences d'idéologie, derrière l'un des challengers. Des alliances ont été signées, d'un côté avec Joseph KABILA KABANGE baptisée Alliance de la Majorité

33 SAINT MOULIN, L., Atlas du jubilé d'or de la République Démocratique du Congo, Ed. CEPAS, Kinshasa, 2011, P. 11

Présidentielle et alliés et de l'autre côté avec Jean-Pierre BEMBA
NGOMBO, baptisée l'Union pour la Nation. Le sens de ces alliances était
qu'une fois élu, lors du partage du pouvoir, tous ceux qui ont contribué à

la victoire, devront bénéficier de certains postes.

En 2006, c'est la coalition.

L'Alliance de la M

ajorité Présidentielle plus Parti Lumumbiste Unifié de

GIZENGA et

l'Union des Démocrates Mobutistes de NZANGA MOBUTU

qui ont gagné les élections ont porté Joseph KABILA

KABANGE au

pouvoir. C'est ainsi que chaque membre de cet organe avait bénéficié, qui de la primature, qui d'un poste ministériel, qui encore d'un poste de mandataire,...

Cela avait créé cette particratie que nous vivons

en République

Démocratique du Congo, car

pour avoir un poste influent, il faut

nécessairement être nommé par une formation politique appartenant à la

coalition Alliance de la Majorité Présidentielle et Alliés.

La nomination des gouvernant

s et autres gestionnaires étant décidée au

niveau de l'Alliance de la Maj

orité Présidentielle et Alliés, où ne siègent

que les directoires des partis politiques et Députés Nationaux, on s'est retrouvé avec un gouvernement formé en majorité par les Présidents des formations politiques, des Entreprises avec des députés comme mandataires, des provinces et toutes les autres entités dirigées par les membres des partis politiques à idéologies différentes : Socialistes, unitaristes, fédéralistes, les ennemis d'hier,... tous se sont mis ensemble pour le partage du gâteau.

Un tel régime n'ayant pas été minutieusement étudié en avance, ne peut que poser plus de problèmes que des facilités à la gestion d'un pays postconflit qu'est la République Démocratique du Congo.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 32

2. Impact positif de la particratie

Nous pouvons citer entre autre :

L'unité dans la diversité : L'Alliance de la Majorité Présidentielle

et Alliés, à permis que les partis politiques

qui n'avaient pas la

même vision au départ, puissent travailler ensemble

;

La sécurisation : Se retrouvant au pouvoir, ces partis politiques qui pour la plupart étaient des groupes armés ou parrain des bandes armées, ont abandonné la guerre pour le partage du gâteau ;

L'unification de la République Démocratique du

Congo où le

clivage entre l'Est et l'Ouest risquait d'aboutir à des

conséquences

très fâcheuses ;

Le frein à la balkanisation du pays : Sans cette alliance, la
République Démocratique du Congo serait déjà balkanisée ; ses

membres proviennent

du Nord, du Sud, de l'Est comme de

l'Ouest ;

Les signes de changement sur toute l'étendue de la République
Démocratique du Congo
: Minime soit a-t-elle, des actions ont été
observées un peu partout à cause de la présence des gens de tous

les cours coins au niveau

de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

3. Impact négatif de cette particratie.

Une analyse objective bien approfondi relève que l'Alliance de la Majorité Présidentielle et Alliés est également une alliance contre nature : partis de gauche, de droite, unitaristes, fédéralistes, chrétiens, centristes, nationalistes, socialistes, les libéraux,... tous se

gâteau. De ce fait, nous avons noté :

sont regroupés malgré leurs

divergences pour avoir une part au

Le dysfonctionnement de l'Exécutif composé en majorité par les

Présidents des partis politiques ;;

La division au sein du gouvernement car tous les membres n'ont

pas la même vision ;

L'effritement du pouvoir du Chef de l'Etat face à

des ministres

présidents des partis politiques qui

l'ont porté au pouvoir, il est pris

en otage par ses subalternes ;

La mauvaise gestion au sein du gouvernement et des entreprises
publiques : les différents mandataires sont désignés par les partis
politiques dont les Présidents sont Ministres qui, à leur tour,

gardent leur autorité sur les Députés qui sont

appelés à les

contrôler ;

La récupération politique

des tâches régaliennes de l'Etat, ce qui a

pour conséquence des

contradictions entre les membres des

institutions. Il en découle des fréquents combats de leadership vis-à-vis du Chef de l'Etat entre les partis membres de la coalition et méme entre les personnalités d'un méme parti ;

La résurgence et/ou l'entretien de certains groupes armés sous la houlette des mécontents du partage du pouvoir, etc.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 34

CHAPITRE TROISIEME :

LE MECANISME DE CONFISCATION DE POUVOIR

POLITIQUE PAR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE

PRESIDENTIELLE EN REPUBLIQUE D

EMOCRATIQUE

DU CONGO

Les élections de 2006 en République Démocratique du Congo est le fruit

recherché il y a longtemps

par le sang et par le désespoir de la

population quelque jour après son indépendance, le 30 juin 1960, donc

après la prise du pouvoir par le gouvernement

LUMUMBA. Le

gouvernement a été déstabilisé par les mutineries, les

sécessions, les

révolutions, les rébellions, les révocations jusqu'à l'assassinat du Premier
Premier Ministre de la République Démocratique du Congo Patrice Emery

LUMUMBA qui

était considéré comme le leadership de cette

indépendance mais assassiné pour la cause de cette dernière.

Cette période de déstabilisation complète et la mort de LUMUMBA et ses compagnons ont déplacé le but de cette indépendance.

Au lieu de continuer de gérer le pays pour l'intérêt général de citoyen, il a fallu d'abord stabiliser la situation sécuritaire du pays qui nous a couté trente-deux ans de dictature et seize ans de transition.

Les seize ans de transition avaient comme but d'avoir un régime qui permettra la participation populaire aux processus de formation des politiques et des programmes pour le développement de la République Démocratique du Congo. Durant toutes ces années de la transition, le pays était à la recherche d'un leadership capable qui arrivera à ce but qui était primordial de la lutte de l'indépendance.

Ce leadership doit avoir des collaborateurs capables de faciliter la réalisation de ce but.

Jean

me-me à s'exprimer grace à sa représentation à travers le parlement.

population a donné directement le pouvoir politique n'ont pas développé

le sens de servir leurs électeurs ostensiblement et

contraire, ils ont développé leurs sens des leaderships toxiques35 qui ont confisqué le pouvoir politique de cette population.

Cette confiscation du pouvoir politique est très manifeste à l'Alliance de la Majorité Présidentielle qui est une coalition qui conduit la chose publique de cette troisième république démocratiquement représentée. Nous avons constaté que l'Assemblée Nationale accorde trop d'importance à certains indicateurs de succès et trop peu à d'autres, ce qui introduit une distorsion considérable dans les buts de l'Assemblée Nationale et saper l'efficacité, l'efficience et la rentabilité véritable que

Ce but devrait conduire le pays d'avoir un organe qui pourrait ~tre adroit

de résoudre la crise que galopa le pays.

C'est pourquoi, en 2006, une fois dans l'histoire du pays, les élections

dites libres, démocratiques, indépendantes et transparentes furent

organisées dans l'ensemble du territoire

de ce

d'éducation politique, choisissent, bien souvent, non pas sur la base des enjeux et les positions des candidats sur les questions soulevées par lesdits enjeux, ainsi que des qualités de leurs caractères, mais, sur la base des apparences et des considérations subjectives comme l'appartenance ethnique ou régionale ».

Les électeurs de la République Démocratique du Congo n'ont pas

échappé à cette conception de Jean IPMAN BULMAN. Les représentants au parlement, surtout de l'Assemblée

LIPMAN BLUMAN34 nous dit « Les électeurs, sans beaucoup

gouffre longtemps enfermé et que la population commence elle-

national pour que le pays sorte

Nationale que la

fidèlement au

34

Jean LIPMAN BLUMAN cité par WAMBA DIA WAMBA, E., Le leadership et la stabilité politique en République Démocratique du Congo, Ed. CLUB WALCO, 2005, p. 7 publié dans www.google.fr, 13 avril 2011 ;

35 Idem, p. 3

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 36

l'Assemblée Nationale doit rechercher pour ce pays jeune

de la

démocratie.

Ce qui précède nous a conduits à parler sur le mécanisme que l'Alliance

de la Majorité Présidentielle utilise dans l'Assemblée Nationale pour

confisquer le pouvoir politique qui appartient

à cette population

longtemps meurtrie.

Section I : MECANISME DE CONFISCATION DU POUVOIR POLITIQUE PAR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PAR RAPPORT A REALITE DU PAYS

La Constitution de la République Démocratique du

Congo stipule

clairement dans ses articles36 100, 111, 122, 123 et 138 s

uccessivement

ses attributions, son rôle, ses compétences concurrentes ainsi que ses

moyens de contrôle. L'Assemblée Nationale devrait

graduellement, mais sûrement, susciter

d'autres institutions en place de leur contenu national

et patriotique

pour enfin, déboucher la ruine du pays et le déséquilibre des institutions qui favorisent le développement du pays en faveur de la particratie qui nous a conduit à une transition comme jamais vu ailleurs en vue d'un développement politique responsable pour l'intérêt général de citoyen.

Après les échéances électorales du 2006, tous les partis politiques qui se sont ralliés au camp de l'Alliance de la Majorité Présidentielle, coalition qui a remporté la majorité dans toutes les institutions délibérantes du pays, devraient se souvenir de la situation profonde du pays.

La formation du gouvernement et la nomination des autres mandataires de l'Etat qui devraient conduire les affaires publiques en donnant aux faibles le moyen de s'exprimer ont dérapé. Elle devrait sélectionner les hommes et femmes capables à tous les niveaux sociaux pour chercher à

36 Constitution de la République Démocratique du Congo promulguée le 18 février 2006

partis politiques ou bien des envoyés spéciaux de

bien précise dans l'angle de l'intérêt propre des président

personnalités qui les ont recommandés.

La coalition nécessiterait une bonne décision sur les représentants à envoyer à l'Exécutif. Notre parlement fonctionne comme une école politique. L'Exécutif de cette 3e République devrait se prémunir contre la tentation de la confiscation du pouvoir ne serait-ce que pour des raisons

techniques, et aider aussi les parlementaires à ne pas

parlementaires car à chaque fois qu'il y a la mauvaise gestion au niveau de l'Exécutif, il n'y a pas une sanction sévère en dépit des sketchs qui se passent au Parlement en cas d'une interpellation ou d'une motion initiée souvent par les députés de l'Opposition politique et en des rares occasions, par ceux de la majorité au pouvoir.

En dépit de la véracité des faits reprochés aux membres de l'Exécutif qui nécessite la réaction immédiate du Parlement, les députés de la coalition n'ont fait que rejeter plus de 5 interpellations et plus d'une motion contre les membres du gouvernement invités pour se justifier la cause malgré les fautes graves quelque soit sa ténacité à l'échelle nationale et la tension de l'Opposition politique.

Le but premier de faire la politique est de satisfaire d'une manière
rationnelle l'intérêt général ressenti par le peuple. Il est difficile de
satisfaire cet intérêt général sans avoir le pouvoir. C'est pourquoi il faut

éradiquer la crise mais constate le contraire jusqu'à justifier les fautes

commises.

La majorité des membres du gouvernement, des mandataires des

Entreprises publiques était représentée par si pas par les présidents de

de plus des

droit de contrôle. Mais, ce que nous étions en train

contraire car il y a une relation horizontale et verticale d

du pouvoir politique par l'Exécutif et le Législatif.

Cette

relation confirme la confiscation du pouvoir politique par les

personnalités indépendantes influentes avec une mission

ces présidents ou bien

e la confiscation

s ou encore des

de vivre est le

abuser de leur

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 38

chercher à conquérir le pouvoir politique pour l'exercer et si cela est pour possible, par le truchement du peuple, de le garder le plus longtemps possible.

Mais, il arrive que dans notre pays, la République Démocratique du

Congo,

les gouvernants confondent certainement cette règle de la nature.

Méme s'ils ne font pratiquement rien, ils s'accrochent. Ils

ne se réfèrent

pas à l'histoire du pays.

Les parlementaires font tout pour légiférer les lois qui ont beaucoup de failles en faveur de la confiscation du pouvoir politique qui tourne toujours dans le sens contraire dans l'avenir.

Notre Loi Fondamentale engorge beaucoup de lacunes légales, suite aux

enjeux de sa fondation, qui favorisent l'Alliance

de la Majorité

Présidentielle de changer les positions à tout moment qu'elle veut.

La coalition utilise ses lacunes pour déséquilibrer l'Opposition politique.

Il est vrai que ce n'est pas seulement l'Opposition qui est déséquilibrée

mais toutes les Institutions ainsi que la population

nationale sans

oublier nos relations diplomatiques.

Le Professeur Léon de SAINT

MOULIN37 le confirme en disant que la

politique congolaise serait caractérisée depuis la proclamation de l'indépendance à nos jours par une tension souvent muée en luttes de pouvoir entre le Législatif et l'Exécutif. Il continu en disant que, la démocratie parlementaire congolaise aurait une historicité de contrariée par une pratique de pouvoir exécutif à prétention hégémonique contraire à l'esprit et à la lettre des prescrits constitutionnels à chaque époque.

Les partis politiques devraient tenir compte de toute l'histoire de pouvoir politique dans notre pays en alignant leurs représentants dans les courses du pouvoir politique. Mais, en République Démocratique du Congo, le rôle de ces partis politiques s'arrête à la préparation et à la conduite des batailles de suffrages électoraux et le relais en termes de

37 Léon de St MOULIN, cité dans le Magasine INTERFACE, Op. Cit., p. 14-39

gouvernance institutionnelle, une fois assurée par les élus qui, une fois installés à l'hémicycle, préfèrent régner que représenter véritablement le peuple souverain.

L'histoire de 50 ans de l'existence des partis politiques dans le pays est

que l'Observateur américain YOUNG CROWNFORD38 appelle dans son Introduction à la Politique congolaise en 1962, des « clubs d'amis ».

Les rôles des partis politiques dans cette démocratie congolaise sont desservis pas les nombreux trafics et commerces peu vertueux dont sont

l'objet la confiance de la population et ne

l'institutionnalisation des croyances ou de convictions politiques capables de générer des courants d'opinion de gestion gouvernementale. De cela, les présidents des partis politiques investis à l'Exécutif, sont à

l'aise parce que méme s'ils abusent aux normes constitutionnelles, une

fois devant l'Assemblée Nationale, ils sont acquittés par les députés

majoritairement représentés en défavorisant l'intérêt

nation et du peuple qui les a élus en âme et conscience.

Dans cette réalité politique congolaise, telle que démontrée dans le
deuxième chapitre sur le point de l'Impact de cette particratie,
l'Assemblée Nationale est une institution tout à fait muselée ; ses

résultats ne peuve

pouvoir discrétionnaire leur reconnu, son entre le marteau et l'enclume ; ils sont limités par la loi d'une part et par leurs intéréts partisans et égoïstes d'autre part.

En République Démocratique du Congo, tout se passe au niveau des
partis politiques regroupés au sein de la coalition de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle et ses Alliés pour être Ministre ou Mandataire

38 YOUNG CROWNFORD, cité dans le Magasine INTERFACE, op. Cit., par le Professeur Léon de Ss MOULIN

celle

congolais ne réussissent pas à devenir de véritables

à défaut de devenir des appareils d'Etat.

de leur non-croissance institutionnelle. Les partis politiques

nt qu'être

mitigés car les députés nonobstant le

Ils demeurent 50 ans après, ce

appareils de pouvoir

favorisent pas

supreme de la

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 40

public. Au sein de cette coalition siègent les directoires des

partis

politiques et les députés qui désignent, souvent entre eux-mêmes, les

gens aux postes influents. Ceux-ci ne peuvent qu'être redevables à cet

organe et à leurs partis politiques respectifs qui ont fait d'eux des

députés.

Que peut-on objectivement attendre

d'un député de l'Assemblée

Nationale, qui a participé à la désignation d'un Ministr

e au niveau de

l'Alliance de la Majorité Présidentielle et qui l'a ensuite investi au niveau du Parlement ? Surtout si le concerné est encore le président du parti politique qui avait financé sa campagne ? Quoi de plus normal de constater que les députés en vue de s'éviter des ennuis, ont toujours été

obligés de suivre le mot d'ordre de la coalition, donc, ils

appliquaient la

rigidité sans tenir compte des intérêts de la population

dont ils sont

appelés à défendre. Malheur

à certains qui ont oublié en certaines

occasions que «les loups ne se mangent pas entre eux ».

Il arrive souvent

que l'Opposition politique intervienne d'une manière

légale mais du fait

qu'elle est aussi conduite dans le même jeu que la

coalition au pouvoir, elle est entourée des idées pécuniaires qui suscitent de la part de membres de l'Alliance de la Majorité Présidentielle d'utiliser tous les moyens possibles pour les faire taire.

A ce niveau, il est impérieux que les députés aussi de l'Opposition favorisent aussi cette confiscation du pouvoir politique par la coalition au pouvoir. Il arrive quelque fois, que certains membres en parlent, ce qui va nous obliger de parler de la responsabilité de l'Opposition politique congolaise dans cette confiscation du pouvoir politique par l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

I. 1. L'avis de l'Opposition

En République Démocratique du Congo, avant qu'un parti politique soit

dans l'Opposition ou dans la majorité au pouvoir, tout d'abord est un

parti issu de la même origine.

Il n'y a pas d'idéologie

dans les partis politique en République

Démocratique du Congo, comme souligné ci-haut.

Nos partis politiques

sont centrés sur la haine au lieu de rechercher les solutions à la vraie cause qui empêche le pays qu'il soit développé parce qu'il détient tout sauf les stratégies vis-à-vis des puissances mondiales.

La confusion qui se manifeste au sein de l'Alliance de la Majorité Présidentielle c'est la méme dans le cas de l'Opposition. Aucune idée rationnelle pour la lutte au changement. C'est totalement difficile au moment oü il faut faire l'analyse sur le fonctionnement et les décisions des partis politiques de certains pays africains où les leaders cherchent

vraiment le changement radical de sa population.

Le leadership toxique, carac

tère premier des initiateurs des partis

politiques congolais est remarqué de deux côtés. Parce que, tous les deux côtés ont dans leurs actifs de discours toxiques pour être éligibles, légitimes et légaux. Et cette population longtemps dans les mensonges ne se rend pas compte. La majorité des partis politiques dans l'Opposition ne s'intéresse pas beaucoup à cette particratie en entendant leurs représentants à travers les médias.

Il nous a été difficile d'avoir des données rationnelles à gratter sur ce point vis-à-vis de l'Opposition parce que certaines entrevues se bornent sur les propos qui se trouvent partout même dans le transport en commun, sources non fiables.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 42

Ce mécanisme utilisé pour confisquer le pouvoir pourrait être justifié si et seulement si ces autorités travaillent vraiment pour le développement de notre pays signale Onesphore BISIMWA KULUMUSHI39.

Il a continué en disant que l'Assemblée Nationale n'a pas, dans la
pratique, la force de faire tomber un membre de l'Exécutif suite aux

accord

s pécuniaires conclus. Par exemple, lors de préparatifs du vote du

budget national, chaque membre de l'Exécutif cherche à corrompre les députés de la coalition au pouvoir autant qu'il pourrait en vue de faire voter le budget. Une fois voté, il aura la tâche de donner à chacun son droit ou de chercher à les aider d'insérer les membres de sa famille sur la liste fictive dans l'Entreprise publique qu'il représente ou être dans le

cabinet politique.

En revanche, ce même mouvement se passe et dans

e camp de la

coalition au pouvoir que celui

de l'Opposition. Un nombre restreint des

politiciens congolais s'exacerbe du fait que le politique congolais ne tient
pas compte de l'avenir du pays. Il y a beaucoup de théories qui sont

soulevées à travers le monde pour soutenir les rébellion

s au pays ou de

favoriser la balkanisation parce que le pays est trop grand par rapport à la capacité des autorités et au peuple congolais. Pourquoi il ne peut être la cause qui pousse les pays voisins de s'accaparer de certaines parties du territoire national.

Et par exemple s'il arrive que les sites nucléaires japonais mettent en danger la vie de la population pourquoi pas un voyant américain ne peut influencer les autorités japonaises de fabriquer un pays japonais en Afrique sur le sol de la République Démocratique du Congo et personne ne peut les empêcher comme les américains ont érigé un aéroport militaire au Nord de la Province Orientale et aucun service de renseignement congolais n'a le droit d'y pénétrer. Le mal en est que notre

39 Onesphore BISIMWA KULIMUSHI, Ministre Honoraire, à la Transition de 2003-2006

Opposition a des personnalités surtout ethniques et régionales qu'idéologiques, quel avenir ?

Le caractère obstructionniste de notre Opposition appréhende notre

population dans une ignorance qui est vraiment une qualité qu'elle devrait avoir du point de vue géostratégique et géopolitique de notre pays.

Nous tenons aussi à soulever quelques propos du cas de l'Alliance de la

Majorité Présidentielle pour équilibrer notre analyse d'une

situation de la

confiscation du pouvoir politique dans une démocratie libérale, ce dernier concept, crée les cacophonies dans l'actualité congolaise et sans oublier la diaspora congolaise. C'est ainsi que le point suivant va parler de la réplique de la coalition au pouvoir.

I. 2. Réplique de la coalition au pouvoir

Dans une démocratie libérale,

les échéances électorales sont les chemins

que la population peut exerce

r le pouvoir ou participer à l'exercice du

pouvoir. Comme il est pratiquement difficile qu'un parti politique gagne les élections ainsi que la majorité au parlement en République Démocratique du Congo à cause de son immensité, une alliance entre les partis politiques est le seul enjeu pour y parvenir. C'est pourquoi, il y a des alliances qui se font pour que plusieurs partis politiques participent

à l'exercice du pouvoir politiqu

e. C'est ce qui s'est passé en République

Démocratique du Congo en 2006. Mais, le fondement des accords conclus pour être dans un ou dans un autre camp marque en premier lieu la cause de la confiscation du pouvoir politique dans notre pays. Cela est justifié suite au biface de la loi de la démocratie qui dit que lorsque le pouvoir est dans un camp, il faut le garder le plus longtemps possible jusqu'au sacrifice supreme. L'Alliance de la Majorité Présidentielle l'utilise pour rester le plus longtemps possible.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 44

Au niveau du Secrétariat Général de la coalition, il nous a été confirmé
que tout ce qui se passe est légal et démocratique parce que s'il y a
besoin d'hommes au niveau de l'Exécutif, le Comité Politique se réunit

pour trouver la solution. Les partis politiques doivent présenter leurs

candidats aux postes vacants, s'il arrive

qu'au sein du parti on constate

que le

président du parti est plus compétent pour bien défendre ses

intérêts pourquoi ne pas l'envoyer. Donc, tout est l

égal parce qu'il y a le

respect de procédure démocratique.

Section II. AVATANGES ET DESAVANTAGES DE LA DEMOCRATIE

LIBERALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

II. 1. Avantages

Depuis la colonisation, le peuple congolais s'exprime lib

rement. Il y a

l'existence d'une minorité qui peut faire entendre

sa voix. Cette

intervention peut se faire à toutes les instances possibles. Ce peuple a

enduré dans beaucoup d'actes inhumains.

D'abords, au moment de la colonisation par le phénomène caoutchouc rouge et ensuite par une dictature de 32 ans où régnaient les arrestations arbitraires, les enlèvements ainsi que d'autres exactions de tout genre. Mais, aujourd'hui, au moins qu'on soit moins sous informé, on peut revendiquer ses droits dans toutes les instances parce que le pays s'ouvre à travers le monde et donne au peuple les chances de présenter leurs requêtes devant les organisations internationales présentes au pays.

L'égalité est aussi un acquis pour tout le monde. A tous les échelons, n'importe qui peut se présenter sans distinction religieuse, ethnique ou régionale et surtout la facilité à la femme de présenter sa candidature aux postes de décisions conformément aux règles prescrites par l'Organisation des Nations Unies.

D'une manière lointaine, la minorité d'aujourd'hui est incitée à mettre toutes les batteries en marche pour qu'elle dirige prochainement le pouvoir politique issu des élections pas avec les guerres.

En fin, cette démocratie libérale, stimule les politiciens congolais d'avoir

les idées novatrices pour avoir confiance du peuple

pour être demain les

tenants du pouvoir. Il faut faire toujours le bien

pour avoir la chance

d'être élu prochainement.

Nous remarquons combien de fois, l'expression

de peuple va pousser les politiciens de réagir autrement.

II. 2. Les désavantages

Lorsque la majorité confisque le pouvoir politique à leur possession, cette
démocratie libérale va s'orienter vers l'autocratie malgré qu'elle soit loi de

la dictature d'une seule personne. Donc, un groupe des d

éputés lorsque

les parlementaires représentent le parti politique, ils doivent faire

attention dans ce sens.

Lorsqu'il y a la particratie, la population risque d'être oublié et cet oubli

conduit toujours à une guerre

civile. Et cela, va paralyser la gestion de

l'Etat parce que le pouvoir de la chose publique est dérogé.

En dépit d'idée de la démocratie libérale mal maitrisée en République Démocratique du Congo, L'esprit dictatorial ne disparaîtra pas dans moins d'une décennie, et l'Etat n'en dépérira pour autant. Mais, les conditions d'environnement qui ont permis à la démocratie libérale de s'épanouir, et même de devenir des machineries hautement efficaces, sont en train de changer si vite et si radicalement qu'elles ne sont plus capables d'accomplir les fonctions en vue desquelles elles avaient été créées ou adoptées pour ce pays dont la démocratie est en gestation.

La différence dans la théorie libérale et dans la théorie démocratique, entre l'Etat neutre et l'Etat interventionniste crée une ambigüité à la vue de la population congolaise.

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 46

L'Etat neutre a uniquement pour but d'assurer un minimum d'activités liées à la sécurité, c'est-à-dire à la sécurité intérieure, extérieure, aux règlements des conflits entre particuliers.

L'Etat interventionniste s'occupe de tout. Il intervient pour transformer

ou modifier la société. Il interviendra par exemple en matiè

re d'éducation,

de culture, en matière économique, etc.

Soulignons enfin les dangers des théories libérales

et démocratiques. La

théorie libérale du laisser-faire, laisser-aller peut conduire à des
dérèglements graves qui menacent les libertés ou l'existence à l'image de

l'Etat,

sans barrière, ni limite. La théorie démocratique peut conduire au

totalitarisme par la dictature de l'égalitarisme. Il y a

un risque de

glissement vers une vérité officielle.

Au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur «Analyse sur les

mécanismes à travers lesquels les partis politiques membres de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ont réussi à dominer l'Assemblée Nationale. Des analyses que nous avions menées tout au long de notre recherche,

nous ont aidées à relever que :

+ La démocratie libérale n'est pas une libéralité,

dans une démocratie libérale, cas de l'Alliance de la

en République Démocratique

mécanismes de confiscation de pouvoir politique par les partis politiques

responsable conduit l'avenir des institutions politiques et du développement du pays ;

+ La jeune démocratie congolaise doit se construire sur la base du

l'impulsion du développement national par la base, mais aussi et surtout par l'autre devoir d'un consensus minimal sur l'idéal communautaire au service duquel Exécutif et Législatif se placeraient : La nation pour les parlementaires et le pouvoir pour l'Exécutif ;

+ La confiscation du pouvoir politique par des techniciens et des

l'aspect gestionnaire (efficacité et rentabilité), négligeant totalement l'aspect véritablement politique (le débat sur les finalités et la notion d'intérêt public ou général) et conduisant l'ensemble du pays à une impasse ;

+ Certaines formations politiques et certains responsables de notre décadence, tentent par le biais de la sémantique et de la

peuple. De ce fait, une démocratie conçue

gestionnaires conduit à

cadeau que l'on donne au peuple. Elle est un droit inaliénable du

devoir non seulement du renforcement de l'unité nationale et de

CONCLUSION

du Congo », notre objectif était d'analyser les

n'envisager l'action politique que sous

Majorité Présidentielle

d'une manière

c'est-à-dire un

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 48

démagogie, de se rebâtir une virginité sur des concepts à la mode,
dépourvus de légitimité démocratique, dangereux pour les libertés
et contraire au fonctionnement républicain : C'est le cas de la

démocratie illusoire lancée par l'Opposition et reprise aujourd'hui du pouvoir d'argent de la part de la coalition au lieu de développer l'alter mondialisation.

De ce qui précède, à part l'affirmation de notre hypothès

e qui a stipulé

que le mécanisme le plus important est que l'Alliance

de la Majorité

Présidentielle a instauré une particratie qui serait de nommer des Chefs

de partis politiques au poste de Ministre, l'ambigüité de

la démocratie

libérale est remarquée dans la personne de nos parlementaires à travers

leurs décisions dans l'Assemb

lée Nationale qui est à la base de ne pas

développer le concept de service public des politiciens co

ngolais à l'égard

de ses électeurs.

C'est donc un devoir institutionnel et citoyen de fonder

le partenariat

démocratique sur les piliers d

'un avenir sûr et certain de notre pays en

privilégiant dans les rapports

entre le Législatif et l'Exécutif l'intérêt

général du peuple congolais. Ces rapports responsables vont garantir au moment des processus électoraux une activité plus rassembleur et plus mobilisateur puisque plus compétitive.

La méthode dialectique avec une approche historique et les techniques

documentaires et

interviews libres utilisées tout au long de notre

recherche nous ont facilité à disserter sur toutes les données trouvées en vue d'en déduire une synthèse minime que soit-elle répondre à notre problématique et confirmer notre hypothèse.

En Sciences Politiques, aucun sujet n'est moins compliqué. Ce sujet est vaste, complexe et couteux, c'est pourquoi nous n'avons pas arrivé à consulter toutes les sources possibles, c'est ainsi que nous appelons à tous ceux qui nous lirons que les critiques et les conseils sont les

bienvenus à notre modeste personne dans le but d'améliorer le fond et la forme de ce travail de titan.

Pour ce faire, nous recommandons :

A l'Assemblée Nationale de s'engager à respecter ses attributions
constitutionnelles et de favoriser les valeurs républicaines et

démocratiques qui caractérisent

leurs actions politiques au

détriment de la particratie ;

A l'Alliance de la Majorité Présidentielle, à part de s'époumoner pour avoir la majorité dans toutes les institutions délibérantes, elle doit, en dépit des accords, choisir des personnes fiables, capables de garantir l'intérêt général du peuple socle d'un développement d'un pays nouvellement démocratique ;

Aux politiciens congolais, que seul le politique congolais développera notre pays la République Démocratique du Congo.

II. ARTICLES

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Commission Episcopale pour l'Apostolat des Laïcs, Enjeux pour une

4. LOBHO LWA DJU GUDJUGU, Troisième République au Zaïre : Démocratie ou Pérestroïka, Bibliothèque du Scribe, Kinshasa, 2001

5. MARCK STENDHEL, Le pouvoir politique en Afrique et l'indépendance, quelle vision aujourd'hui, Ed. Actualité

Associative, Paris, 2009

6. MULUMBA MUNANGA G. TIZI, A., Le guide du chercheur en sciences

sociales et humaines, Kinshasa, Les Editions SOGEDES, 2003

7. SAINT MOULIN, L., Atlas du jubilé d'or de la République Démocratique

9. WAMBA DIA WAMBA, E., Le leadership et la stabilité politique en

République Démocratique du Congo, Ed. CLUB WALCO, Paris, 2005

a) INTERFACE, 50 ans de vie parlementaire : Les relations exécutif-

b) Karl Popper, «Public Opinion and Liberal Principales (1954), in Conjectures and Réfutations, RKP, 1963, traduction originale d'Alain Boyer, 06/01/2011 à 14h55 - mis à jour

c) PAULINE S. et STEPHANE L., L'Etat nation, In acteur parmi d'autres ? In Label, France, janvier 2000, N° 38

d) Québec, Ministère de l'éducation, Groupe de travail sur la place de la religion à l'école : Laïcité et religions : Perspective nouvelle pour l'école québécoise, Bibliothèque nationale du Québec, 1999, p. 77-78

2. DUVERGER, M., Lees régimes politiques, Ed. Que

3. LENINE, L'Etat et la révolution, Ed. Sociales et du Progrès, Paris-

8. TALA-NGAI, F., République Démocratique du Congo de l'an 2001 :

législatif, N° Spécial, Cinquantenaire, Juin 2010

1960

Moscou, 1975

Déclin ou déclic ? Ed. CEPAS, Kinshasa, 2005

du Congo, Ed. CEPAS, Kinshasa, 20

démocratie participative : Rôle du Leadership efficace, Kinshasa, Editions SGE/RDC, 2004

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 50

Sais-je ? Paris,

11

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 51

III. PERSONNALITES POLITIQUES ET DOCUMENTS OFFICIELS

1. AWAM Luc, Vice Ministre Honoraire Gizenga II, 2008-2009 ;

3. Onesphore KULIMUSHI, Ministre Honoraire, Transition de 2003-2006

5. Constitution de la République Démocratique du Congo promulguée le

18 février 2006 ;

4. Acte constitutionnel de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.

IV. NOTES DU COURS ET DICTIONNAIRES

1. BONGELI YEIKELO YA ATO, E., Sociologie politique, Notes du Cours, G3 SPA, FSSAP, UPN, 2010-2011 ;

2. MUNZELE M., JM., Méthodes de Recherche en Sciences Sociales, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009-2010

3. TOENGAHO, F., Droit Constitutionnel et Institutions Politiques, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009-2010

5. Le Robert de Poche, Dictionnaire de la Langue française

, Edition mise

à jour, 2009

5. Petit Larousse, Dictionnaire français, 2010 ;

V. WEBBOGRAPHIE

1. HASSELMANN, www.libracteurs.fr, le 10/02/2011 17:07

2. SERGE BERSTEIN, www.google.fr, La démocratie libérale, PUF, 1999

3. LOUIS ALIOT, www.idéesnations.fr/2010/11/la-démocratie-
participative-un-danger

4. SERGIO ARBARVIRO, www.kuneagi.org/francais, le 13/02/2011 22:49

5. www.enkarta.fr, 2009

6. www.scienceshumaines.com, le 07/01/2011 à 12h11

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 52

TABLE DES MATIERES

Epigraphe ii

IN MEMORIAM iii

DEDICACE iv

REMERCIEMENTS v

0. INTRODUCTION 1

0.

1. PROBLEMATIQUE 1

0.

2. HYPOTHESE DU TRAVAIL 2

0. 3. METHODE ET TE

CHNIQUE 3

a. METHODE 3

b. TECHNIQUES 4

0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

1. 5. DELIMITATION DU TRAVAIL 5

1. 6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE PREMIER : 6

LES CONSIDERATIONS GENERALES 6

I. 1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE 6

I. 1. 1. ANALYSE 6

I. 1. 2. MECANISME 6

a. Quelques commentaires sur le mécanisme 6

b. Quelques mécanismes politiques 7

I. 1. 3. CONFISCATION 8

I. 1. 4. POUVOIR POLITIQUE 9

a. Notion et forme 9

I. 1. 5. PARTI POLITIQUE 13

I. 1. 6. DEMOCRATIE LIBERALE 15

a. L'inégalitarisme de la démocratie libérale 16

b. Politique et démocratie : Proposition pour une refonte des institutions 17

c. Principes libéraux 19

CHAPITRE DEUXIEME : 21

PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE ET L'IMPACT DE LA

PARTICRATIE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO 21

Section I. PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE 21

2.1. APERCU HISTORIQUE 21

2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 2

2

3.3. OBJECTIFS 22

2. 4. PRINCIPES D'ACTIONS 23

2. 5. LES MEMBRES 23

2.5.1. Les devoirs des membres 24

2. 5. 2. Les droits des membres 24

2. 5. 3. La perte de qualité des membres 24

2. 5. 4. Les conditions d'adhésion 24

2.6. ORGANES ET FONCTIONNEMENT 25

2.6.1. Organes 25

2. 6. 2. Fonctionnement des organes 28

2. 7. FINANCEMENT ET REGIME DISCIPINAIRE 28

AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN | 54

2. 7. 1. Financement 28

2. 7. 2. Régime disciplinaire 29

Section II. L'IMPACT DE LA PARTICRATIE SUR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE

POUR PARVENIR A DOMINER L'ASSEMBLEE NATIONALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO 30

1. Aperçu

général des élections du 2006 30

3. Impact positif de la particratie 32

CHAPITRE TROISIEME : 34

LE MECANISME DE CONFISCATION DE POUVOIR POLITIQUE PAR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 34

Section I : MECANISME DE CONFISCATION DU POUVOIR POLITIQUE PAR

L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PAR RAPPO

RT A REALITE

DU PAYS 36

I.

1. L'avis de l'Opposition 41

I. 2. Réplique de la coalition au pouvoir 43

Section II. AVATANGES ET DESAVANTAGES DE LA DEMOCRATIE LIBERALE

EN REPUBLIQUE DEMOCRATI

QUE DU CONGO 44

II. 1. Avantages 44

II. 2. Les désavantages 45

CONCLUSION 47

BIBLIOGRAPHIE 50

TABLE DES MATIERES 52

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore