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Suivi par télédétection de l'évolution des formations végétales et du stock de carbone de la réserve de faune d'Abokouamékro en vue de son intégration dans le mécanisme redd+

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par Zana Inzan OUATTARA
Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro ( Côte d'Ivoire) - Diplôme d'agronomie approfondie- Option eaux et forêts 2012
  

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1-2- INFORMATIONS GENERALES SUR QUELQUES CONCEPTS

1-2-1- Changements climatiques

1-2-1-1- Définitions

On entend par «changements climatiques» des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui viennent s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours des périodes comparables (CCNUCC, 1992).

Pour le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du climat, le changement climatique s'entend d'une variation de l'état du climat que l'on peut déceler par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une longue période, généralement pendant des décennies ou plus.

Le changement climatique actuel est le fait d'une augmentation de 0,8 °C, cela peut encore aller jusqu'à plus de 1°C, mais si elle augmente au-delà de 2°C, il y a à craindre une grave catastrophe (GIEC, 2007).

1-2-1-2- Facteurs des changements climatiques

Des preuves scientifiques sans équivoque démontrent que la rapidité à laquelle se produisent actuellement les changements climatiques tient à l'augmentation des concentrations en gaz à effet de serre, en particulier du dioxyde de carbone, dans l'atmosphère (GIEC, 2007). Les gaz à effet de serre (GES) sont les constituants gazeux de l'atmosphère, tant naturels qu'anthropiques, qui absorbent et réémettent le rayonnement infrarouge

(Figure 3). Les concentrations en dioxyde de carbone sont maintenant à leur niveau le plus élevé dans l'atmosphère depuis plus de 650 000 ans, et dépassent tous les autres facteurs qui contribuent aux changements climatiques (GIEC, 2007). Bien que les processus naturels puissent rejeter ces gaz dans l'atmosphère, des analyses révèlent que les gaz supplémentaires portent la signature chimique unique de la combustion du charbon et du pétrole, et non la marque de gaz rejetés par les volcans ou les geysers. En outre, les modèles climatiques montrent que les augmentations de température observées actuellement ne peuvent être expliquées que si l'on prend en compte les activités humaines.

De nombreux GES interviennent dans le réchauffement climatique, dont principalement six qui figurent sur la liste du Protocole de Kyoto à savoir :

- dioxyde de carbone (CO2) ;

- méthane (CH4) ;

- oxyde nitreux (N2O) ;

- hydrofluorocarbones (HFC) ;

- hydrocarbures perfluorés (PFC) ;

- hexafluorure de Soufre (SF6).

Figure 3 : Description du phénomène de l'effet de serre (IPCC, 1996)

1-2-1-3- Rôle des forêts dans les changements climatiques

Responsables d'environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde (GIEC, 2007), la déforestation et la dégradation des forêts sont la troisième cause du réchauffement de la planète (Figure 4). En effet, lorsque les forêts sont converties à d'autres usages (agriculture ou élevage), soumises à l'exploitation forestière, elles libèrent le carbone stocké dans leur système sous forme de CO2 et de CH4, devenant ainsi un contributeur au réchauffement climatique. Depuis 1850, la déforestation a libérée environ 120 Gt de carbone dans l'atmosphère (FAO, 2006). Cependant, lorsque les forêts ne sont pas défrichées ou dégradées, elles séquestrent et emmagasinent du carbone. Elles sont pour cette raison considérées comme des réservoirs à carbone. On estime que les forêts du globe stockaient environ 289 gigatonnes (Gt) de carbone dans leur biomasse, 38 gigatonnes dans le bois mort et 317 gigatonnes dans les sols (couche superficielle de 30 cm) et la litière (FAO, 2010a). Les forêts apparaissent ainsi comme un outil clé d'atténuation du changement climatique.

Figure 4 : Graphique des sources d'émission anthropique de gaz à effet de serre dans le monde (GIEC, 2007)

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote