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La traite des enfants immigrés dans les plantations de café- cacao de Côte d'Ivoire

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par Koffi Justin Dr KOUASSI
Université Félix Houphoàžet- Boigny de Cocody - Thèse de doctorat unique 2010
  

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Conclusion de la troisième partie

Dans cette troisième partie, nous nous somme penchés sur l'aspect juridique de la question de la traite et de l'exploitation des enfants. En plus de cela, nous avons eu à énumérer les actions déjà menées dans le cadre de la lutte par les organisations non gouvernementales, les institutions de l'état, les institutions internationales et les organismes chargés de la question de l'enfant.

En se qui concerne l'aspect, nous pouvons affirmer que les textes existent mais ne sont pas appliqués. Ils y a une grande lassitude au niveau des autorités. Les textes bien que présentant des insuffisances méritent une grande diffusion auprès de la population afin de faire prendre conscience des dangers que cours l'enfant dans ces plantations. Une reforme des textes s'impose, car certains aspects ne s'adaptent plus à la réalité du terrain, le phénomène ayant évolué.

Pour éviter à la Côte d'Ivoire une sanction internationale, le gouvernement devra rectifier les conventions internationales sur la traite des enfants et faire appliquer ces textes.

Pour coller à la réalité des temps nous avons fait des propositions sous forme de tableau qui prend en compte ce qui est déjà fait et comment l'améliore.

Le travail des enfants se développe dans des proportions inquiétantes depuis plusieurs décennies. Pourtant, l'engouement du gouvernement ivoirien face au phénomène ne date que de quelques années. En la matière, il a fait élaborer et valider, des actions et ratifier des conventions. Un plan national de lutte a été validé. L'état semble donc avoir pris conscience de la gravité du problème et de la nécessité d'y apporter des solutions durables. Toutefois, nous nous posons la question de savoir si ces actions peuvent endiguer le phénomène de la traite des enfants dans un pays sous-développé comme le notre, en milieu rural, notamment où les acteurs attendent des enfants une participation active dans un secteur d'activité largement dominée par une agriculture de type traditionnelle. Pour cerner notre thème, nous avons élaboré trois hypothèses.

Nous pouvons retenir de la première hypothèse que la mise au travail des enfants étant une tradition socioculturelle en Afrique, il ne peut être admis comme une exploitation ou de la maltraitance.

Parlant de la seconde hypothèse, elle énonce l'indigence socioéconomique des parents qui est un facteur déterminant dans l'implication des enfants dans les travaux dans les plantations café- cacao.

Pour la troisième hypothèse, l'ignorance des lois est un facteur explicatif dans la mise au travail des enfants.

Les hypothèses ci-dessus ont été élaborées autour d'un objectif principal.

L'objectif principal consiste à appréhender dans une étude déterministe, les causes, les similitudes par région et l'ampleur du phénomène du travail des enfants dans les plantations de café-cacao en Côte d'Ivoire.

Les objectifs spécifiques ont conduit à identifier les enfants au travail dans les plantations de café et cacao, tout en cherchant à connaître leurs typologies. Il s'est agit également d'identifier les employeurs et/employés afin d'analyser la nature de leurs rapports avec les enfants, après avoir déterminé les manifestations de ce travail et évaluer le degré d'implication des enfants.

La connaissance des motivations et projets de vie des enfants ainsi que les éventuels impacts ont fait partie de nos objectifs.

L'élaboration du cadre de référence théorique, nous a amené à utiliser des théories d'ordre général qui font référence au phénomène du travail en général, puisqu'il n'en existe pas encore qui soit élaborée dans le cadre de la traite des enfants. Celles qui existent ont trait à la problématique du travail dans le domaine, principalement de la sociologie, l'économie et de la philosophie. Les philosophes comme HEGEL et KARL MARX ont développé deux positions opposées sur le travail85(*).

Hegel en s'appuyant sur l'économiste Adams Smith, a en effet entretenu un certain optimisme à l'égard du travail avec sa construction dialectique de la relation maître esclave ; l'esclave qui s'est affirmé et libéré de la soumission du maître par son ardeur au travail. Alors que Karl Marx, qui imagine une société sans lutte et donc sans classes et son homologue Proudhon, ont une vision plutôt négative du travail, notamment dans les manufactures.

Dans ces unités de productions, ces philosophes ont affirmé que le travailleur était exploité par la classe prolétaire et bourgeoise qui bénéficiaient davantage de productions du travailleur et le réduisaient à la fois à l'état animal, du fait de la mécanisation qui ne lui laissait pas une marge de réflexion dans l'accomplissement de ses tâches. Cette théorie Marxiste qui sera durement critiquée par l'économiste Georges Riesman, de ce qu'elle n'ait pu, selon lui, favorisé l'épanouissement du travailleur, mais plutôt son appauvrissement, mieux son exploitation avec l'avancée du socialisme, va faire place à d'autres théories plus modernes.

Axées sur la qualification et la motivation, ce sont également des théories du même domaine (philosophiques) qui nous ont donné d'apprécier, pour ce qui est des premières, relatives à la qualification. La place de choix accordée au système d'organisation du travail et l'amélioration de l'environnement qui tiennent compte surtout de la valeur intrinsèque du travailleur. Les secondes en rapport avec la motivation, se proposant d'insister sur la satisfaction personnelle du travailleur.

C'est au regard de ces éléments relatifs à l'environnement du travailleur, mieux aux conditions de travail que nous avons opté pour ces théories basées sur ce domaine central de l'activité humaine qu'est le travail, mieux encore l'exploitation du travailleur, notion central de notre travail de recherche.

Pour la vérification des hypothèses relatives au phénomène du travail des enfants dans les plantations de café-cacao, nous avons eu droit à travailler sur un échantillon de 71 (soixante onze enfants mineurs) répartis entre les départements de Bouaflé 36 (trente six), Sinfra 17 (dix sept ) et Zuenoula 18 (dix huit) . En plus de ces manoeuvres mineurs nous avons eu à interroger des populations impliquées directement dans notre enquête, planteurs, membres de coopératives. Au cours de notre enquête nous avons eu aussi à interroger des personnes qui sont indirectement impliqués dans notre sujet d'étude. Lesquelles nous ont fourni des éléments d'information sur les conditions dans lesquelles les enfants travaillent et vivent dans les plantations de café-cacao. Nous les avons également directement observées pendant le travail dans les plantations de café-cacao dans le but de pouvoir mieux nous imprégner les réalités du terrain.

En outre, trois types de questionnaires d'administration directe et indirecte, avec des questions fermées et ouvertes ont été adressés respectivement aux enfants et planteurs de même qu'aux autorités modernes.

A l'issue de ce travail, nous avons eu une idée du travail des enfants dans les plantations de café-cacao dans les départements de Bouaflé, Sinfra et Zuénoula. Il faut en effet retenir de nos différentes démarches que les enfants immigrés contractuels sont commis aux travaux champêtres dès leur arrivée en Côte d'Ivoire.

Dans ce contexte, cet apprentissage reste une étape importante à la fois pour les planteurs ou les tuteurs et les enfants. Cela permet à l'exploitant de trouver rapidement un contrat à l'enfant quelques jours après sont arrivée dans le département. Ce sont des étrangers (Burkinabé, Maliens, Togolais, Guinée, Bénin) venus de la sous-région et des ivoiriens (autochtones, allochtones) qui nous ont entretenu sur notre sujet de recherche.

En somme, qu'il s'agisse des planteurs, ce qui est d'ailleurs évident et des intellectuels, le statut socio -professionnel n'est pas un critère pour la mise au travail des enfants. Ces étrangers et ces ivoiriens perçoivent le travail dans les plantations comme des séances d'apprentissage au métier d'agriculteur, et donc une étape assez importante dans la vie de ces enfants. Elle s'avère d'autant plus importante ou mieux, demeure une tradition pour les africains qu'ils ont tous tendance à en faire une étape primordiale pour la socialisation des enfants. Pour ces enquêtés, c'est un processus éducationnel accepté et acceptable par tous et au-delà une culture qu'il convient de transmettre à tous les enfants sans aucune distinction.

Cette conception positive du travail, qu'ont les planteurs et les trafiquants est admise par les concernés eux-mêmes, à savoir les enfants, des fois par ignorance. Ainsi, au-delà de quelques difficultés vécues par certains d'entre eux, leurs réponses n'ont pratiquement pas varié. Ils sont restés dans le même schéma que les acteurs de ce trafic. Ces acteurs ont en effet des positions identiques, quant à l'appréhension du phénomène du travail des enfants comme canal de transmission des normes et valeurs en Afrique. Ce qui confirme notre première hypothèse selon laquelle le travail des enfants est une tradition socioculturelle en Afrique, qui loin de s'assimiler à une exploitation, concourt plutôt à la socialisation et l'intégration de l'enfant dans sa communauté. Cependant, il n'y a pas que la pesanteur des normes sociales et culturelles qui concourt à la mise au travail précoce de l'enfant.

En effet, nos résultats ont montré que la participation des enfants aux activités, en tant que contractuels notamment, relève avant tout, des possibilités qui leur sont offertes par leurs différentes familles pour leur intégration dans la société. L'indigence économique des parents de ces enfants, semble expliquer l'arrivée des enfants dans les plantations, d'autant plus que ceux là recherchant une indépendance financière. Les planteurs immigrés qui utilisent la majorité des enfants contractuels, (permanents ou occasionnels) ont insisté sur les difficultés financières et matérielles de leurs parents géniteurs.

D'où la contrainte pour les enfants issus de ces régions, avec l'aide de leurs parents, de rechercher des emplois agricoles vers les pays du Sud de l'Afrique en zones forestières, principalement vers notre zone d'étude, apparemment dans l'optique d'aider les parents restés au pays d'origine.

Ainsi, ces enfants qui sont en droit d'attendre que leurs parents les assistent et assurent leur insertion dans la société, deviennent dans ce contexte, ceux qui les soutiennent et leur permettent de s'insérer ; la survie du ménage dépendant en grande partie des gains qu'ils tirent de leur travail des plantations de café-cacao en Côte d'Ivoire.

Les parents ont le devoir d'instruire les enfants par l'école. Mais, nous observons qu'ils ne peuvent aller jusqu'au bout de leur devoir faute de moyen financier. Pour preuve, les déscolarisés enquêtés ont tous un niveau primaire.

Partant de ce constat, les enfants affirment ne pas avoir d'autres alternatives d'insertion que le recours au travail.

Ces planteurs trouvent l'intervention des enfants dans les plantations de café-cacao, d'autant plus normal que selon eux, ces derniers doivent les aider à faire face au poids de la pauvreté en participant aussi à la vie du foyer parental. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse, qui admet que les enfants sont impliqués dans les travaux du fait de l'indigence socio - économique des parents.

La traite et les pires formes de travail des enfants sont particulièrement aggravées, par le fait que les acteurs de la filière peuvent, avec une relative impunité, exercer leurs activités, étant donné que les textes législatifs actuels ne sont pas adaptés, au niveau national, à la lutte contre la traite des jeunes migrants. Au niveau de la prévention et la répression de ce phénomène, l'insuffisance de textes peut être, par conséquence, considérée comme une contrainte majeure.

Cette étude a abouti à trois types de résultats majeurs : le travail des enfants relève en effet de la tradition socio-culturelle en Afrique. Il constitue un canal par lequel sont transmis le savoir et savoir-faire parental, qui contribue au processus d'intégration de l'enfant dans sa communauté et dans sa société. Aussi le travail des enfants est-il accepté et acceptable de tous en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire où les enfants sont impliqués précocement dans le processus de production du café-cacao. Loin de constituer un obstacle à leur épanouissement, le travail contribue plutôt à l'éducation et à la socialisation de l'enfant. Ainsi, en nous référant à ces facteurs traditionnels, nous rejoignons HEGEL (1977), qui dans sa théorie dialectique de la relation Maître-Esclave, développe une position positive à l'égard du travail en mettant un accent particulier sur la réalisation de l'homme par le travail, du fait de sa soumission au maître86(*).

Le deuxième type de résultat porte sur l'indigence socioéconomique des parents qui font des enfants des travailleurs pour leur propre prise en charge et la contribution aux revenus familiaux. Cette implication des enfants dans le monde du travail constitue d'autant plus une réalité indéniable pour les pays en développement, notamment africains qu'ils enregistrent la plus grande proportion d'enfants travailleurs dans le monde (BIT, 1996).

En effet, face aux conditions économiques et matérielles difficiles, voire misérables de leur foyer d'origine (A. TOURE, 1985), les enfants trouvent diverses manières de gagner leur vie (D. GUEU, 2005)87(*). Ces enfants exécutent alors des activités dans tous domaines d'activités économiques susceptibles de leur rapporter de l'argent, notamment dans les plantations de café-cacao en Côte d'Ivoire afin de se prendre en charge.

Mais, au-delà de la satisfaction qu'ils tirent de leur revenu qui leur permettent de se prendre en charge et de réaliser à la fois leurs projets de vie, les enfants apportent également une contribution au foyer parental (M. ASSEMIAN 1992), (S. RAJIKOU, 2001-2003).

Au-delà de la confirmation de nos résultats relativement aux études antérieures, il est important d'indiquer les limites que nous avons pu y déceler.

En effet, nous sommes quelque peu sceptiques sur l'âge des enfants enquêtés, faute de preuves fiables. Ces derniers peuvent ne pas connaître leur âge ou se tromper sur les dates exactes de leur naissance. Même, les parents géniteurs de ces enfants et tuteurs semblent aussi avoir des doutes sur l'âge réel de leur progéniture. Les enfants, une minorité d'ailleurs dont nous avons su les dates de naissance, ne nous ont fourni que des documents dont la fiabilité reste à démontrer vue les ratures exercées sur ces papiers.

Par ailleurs, leur forme ne correspondait pas toujours à l'âge indiqué. L'on pourrait a priori s'attendre à ce que cette situation concerne seulement les analphabètes, qui, il faut le souligner, sont généralement dépourvus de papiers sur les sites de recherche. Mais, il s'agit aussi des élèves, quelques uns nous ayant confié en toute liberté que leur âge réel ne figurait pas sur leur jugement supplétif, compte tenu des modifications à la baisse, pour retard observé dans la scolarisation. Ces doutes auraient pu être dissipés et mis au compte de la conception socioculturelle que les peuples africains ont de l'enfant et qui écarte le critère d'âge.

Nos incertitudes se situent également au niveau d'autres caractéristiques socio-économiques et démographiques. Des observations et analyses nous ont parfois amené à déceler des contrevérités sur les déclarations faites par les enfants, relativement à leur lien de parenté avec les planteurs dans les trois zones d'étude.

Notre attention a surtout été attirée par le fait que la quasi totalité des enfants immigrés ont affirmé travailler avec leurs parents géniteurs. Or, en Afrique, c'est une tradition que de confier son enfant à une tierce personne, généralement un membre de la famille jouissant d'une situation sociale relativement stable. Donc, nous ne voyons aucun inconvénient à avouer que les enfants sont en dehors du cercle familial.

Malgré ces insuffisances, qui en réalité ne dépendent pas de notre volonté, nos résultats méritent - ils attention ? Autrement dit peuvent-ils contribuer d'une manière ou d'une autre à l'avancement des connaissances relatives au phénomène du travail des enfants, et à tout secteur d'activité économique dans lequel les enfants interviennent?

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery