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Etudes d'impacts socio-économiques de la répartition des infrastructures hydriques dans la tranche urbaine de Ngaoundéré II au Cameroun

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par Edgard Giresse VOCTABEUA TAFOUOMENE
Université de Ngaoundéré Cameroun - Licence en géographie physique 2013
  

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III- CADRE HUMAIN

1- Histoire

L'histoire de la ville de Ngaoundéré est liée à celle des Foulbés venus de la vallée du Sénégal. Les premiers arrivent au Cameroun au XV ème siècle et se mêlent pacifiquement aux peuples qui les ont précédés dans l'occupation de la région. C'est vers le début du XIX ème siècle que les Foulbés s'intéressent au plateau de l'Adamaoua, à la suite de la révolte de l'un de leurs chefs OUSMANOU Dan Fodio qui voulait imposer l'autorité de l'Islam, l'un d'eux ARBO Djobdi choisit de s'implanter aux sommets du Mayo Mbibar à l'emplacement d'un ancien village Mboum (ethnie dominante) vers 1880.

Ce lieu s'appelait Ngw-a-ndéré (montagne du nombril), relatif à la forme du rocher surmontant la plus grande colline de la région, d'où le nom de la ville. Celle-ci va se développer progressivement autour de l'emplacement que s'était réservé ARDO DJOBDI (actuel palais du Lamido), avec l'arrivée de nombreuses populations venues de Gourna, Béka, Bantadjé, Tcheboa, Gornin et Garoua.

Vers 1860-1865, le 3ème chef, ARDO Issa fait ériger les remparts et creuser les fossés pour protéger la ville des attaques du Chef de Tibati. Avant la fin du XIXème siècle, Ngaoundéré est la 2ème ville du Nord Cameroun, après Garoua sous le commandement du capitaine CREMER VON CLAU-SBRUCH, la ville est conquise par les Allemands en août 1902 avec abolition de l'esclavage et nouveau découpage territorial. Les quartiers étrangers se développent comme

Langui, Troua Mala. Les quartiers modernes sont crées selon l'usage colonial. Quartier commercial, quartier résidentiel des Européens, quartiers résidentiel des subalternes venus du Sud-Cameroun.

En 1925, s'établit du Sud-ouest de la ville la Mission Protestante Norvégienne qui va accélérer la dynamique spatiale. Entre 1950-1960 sont crées les quartiers Baladji I, Joli-soir, et Sabongari. En 1952, la ville compte 12400 habitants pour 150 hectares réforme administrative de 1949-52 affaiblit d'avantage le pouvoir traditionnel en renforçant la main mise de l'autorité coloniale sur les affaires locales.

Après l'indépendance la ville s'étend vers le Nord(Madagascar) et atteint dans les années 1970 les limites naturelles imposées par les cours d'eau qui entourent la ville : Soumsoum à l'Est et au Sud, Mbanga au Nodr et Mbibar à l'Ouest. La ligne de chemin de fer ouvert en 1974 double au nord la barrière du Mayo Mabanga.

Avec la pression démographique, naissent les nouveaux quartiers au-delà des barrières naturelles comme Gda Mabanga, Mbideng, Burkina et Bamyanga dans lesquels on raconte une multitude d'ethnies. En 1984, Ngaoundéré est doté d'un plan directeur d'urbanisme dont les objectifs sont :

- Le contrôle réglementaire de la construction et de l'affectation des terrains;

- La réalisation des extensions programmées pour les sociétés immobilières, les sociétés

d'équipements et les lotissements.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle