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Etudes d'impacts socio-économiques de la répartition des infrastructures hydriques dans la tranche urbaine de Ngaoundéré II au Cameroun

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par Edgard Giresse VOCTABEUA TAFOUOMENE
Université de Ngaoundéré Cameroun - Licence en géographie physique 2013
  

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II- ANALYSE DE LA REPARTITION DES INFRASTRUCTURES

HYDRIQUES DANS LA COMMUNE

Il en ressort de l'état des lieux, une zone urbaine riche en infrastructures hydrique qui sont au nombre trente et six (36) Ces infrastructures présentent elles une quelconque relation entre elles?, réussissent elles a satisfaire les besoins de la population ?, sont elles suffisantes ? Sont-elles bien distribuées sur le territoire communal urbain ? Telles sont les questions qui taraudent notre esprit. Tout au long de cette partie, nous essayerons d'en ressortir les réponses.

Nous avons recensé dans l'espace urbain communal trente et six (36) infrastructures hydriques, parmi lesquels nous avons identifiés vingt et quatre (24) forages, dix (10) puits et deux (O2) sources aménagées. Ces infrastructures sont reparties entre les quartiers Sabongari I,

Sabongari II, Sabongari III, Baladji I, Baladji II, Tongo central, Troua Mala, Nord Cifan,
Haoussa, Gadamabanga, Mbibar et Yarbang. Les normes sectorielles hydriques stipulent qu'un point d'eau ne peut être implanté que lorsque la population environnante atteint un effectif de trois cent (300) habitants; en faisant un rapport entre le nombre de population par quartier et l'effectif des point d'eaux, nous obtenons par quartier le nombre d'habitants par forage, le tableau ci-dessous nous présente les résultats, et pour obtenir les résultats plus proche de la réalité, nous utiliserons une estimation de la population, obtenu à partir des données du recensement de 2005, le pourcentage d'évolution démographique étant de 3,1% dans la région (BUCREP : Bureau Central Des Recensements et Des Population).

Tableau 2. Répartition de la population en fonction des forages

Quartiers

Population

Nombre de point d'eauRapport

effectifs (PE)

(P/PE)

Sabongari I

8312

04

2078

Sabongari II

6023

02

3012

Sabongari III

3266

01

3266

Baladji I

3535

01

3535

Baladji II

10831

03

3611

Tongo Central

8570

01

8570

Gadamabanga

1350

07

193

Troua Mala

7078

01

7078

Mbibar

2481

01

2481

Yarbang

2484

01

2484

Nord Cifan

2141

02

1071

Haoussa

8403

01

8403

Le tableau ci-dessus présent la répartition de la population estimée de la zone urbaine en fonction des forages présents, nous remarquons que douze quartiers de la zone disposent de dix et sept (17) forages, parmi eux certain disposent d'un forage et d'autres plus d'un forage a savoir Sabongari I, Sabongari II, Baladji II, Gadamabanga qui dispose de plus de forage par rapport aux autres, et le quartier Nord Cifan ; le reste ne disposant que d'un forage. Suite au rapport établi, nous remarquons qu'une population moyenne de trois mille sept cent quatre vingt et deux (3782) habitants dispose d'un forage.

Figure 2 : carte des infrastructures hydriques de la commune urbaine

Nous remarquons après observation de cette distribution une concentration des points d'eaux au Sud et au Nord de l'espace urbain, le centre de l'espace urbain constitué principalement du quartier Joli Soir, et Baladji II, certes ces quartiers sont desservis en eau par la Camerounaise des Eaux (CDE), mais durant les périodes de rupture, les populations s'approvisionnent en eau dans les forages des quartiers voisins. Quelle distance parcourent t-ils pour pouvoir y parvenir?

Les résultats des enquêtes de terrain auprès de la population nous informent sur le fait que durant les périodes de rupture en eaux par la Camerounaise des Eaux (CDE), les populations du quartier Joli soir parcourent une distance minimale de sept cent cinquante et cinq (755) mètres pour atteindre un forage, ce qui présente une faille dans la distribution des points d'eaux de la commune.

A la suite de cette analyse, nous remarquons que l'espace urbain dispose d'un forage (01) pour trois mille sept cent quatre vingt et deux (3782) habitants, pour la population des douze quartiers, pour les quartiers qui ne disposent pas de point d'eau publics, ils sont desservis en eau potable par la Camerounaise Des Eaux (CDE). Mais gardons en esprit que les quartiers disposant

des points d'eaux publics sont aussi desservis en eau potable par la CDE, pourtant les quartiers n'étant distribué en eau que par la Camerounaise des Eaux comme le quartier Joli Soir par exemple, ont des difficultés pendant les périodes de ruptures, ce qui dénote une distribution en eau dans la zone urbaine irrationnelle.

L'état de ces différents points d'eaux est aussi à prendre en compte pour la gestion des infrastructures hydriques, cela de manière a savoir lesquels sont à réhabiliter. Il est important de connaitre l'état des points d'eau des différents quartiers, cela permettrai de mieux gérer l'expansion des maladies hydriques dans la commune, tout en prenant en compte le bien être des populations. Ainsi donc, quels sont les forages qui ne disposent pas d'aire d'assainissement, et pas de comité de gestion fonctionnel?

Les enquêtes de terrain nous renseignent sur le fait que huit (08) forages ne disposent pas d'aire d'assainissement et de comité de gestion fonctionnel, dans la commune, nous rencontrons trois (03) forages au quartier Gadamabanga, un (01) au quartier Baladji II, un (01) au quartier Sabongari I, un (01) au quartier Sabongari III, un (01) au quartier Yarbang, et un (01) au quartier Nord Cifan. Ces résultats dénotent une mauvaise gestion des forages, ce qui peut engendrer des conséquences socio-économiques au sein de l'espace communal.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld