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Le commerce de la rue et l'occupation des espaces publics à  Lomé. Cas des trottoirs

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par Komla Dzidzinyo GBETANOU
Université de Lomé - Togo - Maitrise en sociologie 2010
  

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CONCLUSION

Les villes reconnues partout comme « le moteur de développement » peuvent paraître comme « le moteur de sous développement » c'est-à-dire le moteur des problèmes. La fonction et l'usage du trottoir : faciliter le passage des piétons, n'est plus primordial. On assiste alors à l'occupation illégale et anarchique des espaces publics en général et en particulier des trottoirs et carrefours dans les grandes villes africaines; l'ampleur est ainsi inquiétante.

L'extension des petits commerces en dehors de toute planification du développement urbain est visible. Le trottoir est devenu pour bon nombre de citadins le principal lieu d'exercice de leurs activités. Le problème se pose alors au niveau de la gestion de l'espace public et de l'aménagement urbain mais aussi au niveau de la gouvernance urbaine.

Ce secteur d'auto emploi qu'est le trottoir permet néanmoins malgré les problèmes qu'il pose, de réduire le chômage et la pauvreté.

En effet, vu les conséquences néfastes que de telles pratiques ont sur les riverains et les passants, et pour ne pas laisser pourrir une situation déjà grave, les autorités doivent trouver une solution durable. Mais sachant bien que la façon autoritaire et cavalière qu'est le modèle répressif n'est pas la solution, elles ont du fil à retordre.

Pour notre recherche, il était question de voir les l'effet du commerce de la rue en occupant les trottoirs sur les citadins. Pour y parvenir, il était question de montrer que les difficultés liées à la maîtrise de la dynamique urbaine et de la gestion de l'espace urbain, justifient l'occupation des trottoirs. Abondant dans le même sens et en plus des problèmes que cela pose aux citadins, il fallait voir les causes et les conséquences de cet encombrement.

La collecte des données, leur analyse et interprétation ont permis de constater que le phénomène est dû à la situation économique et entraine par-dessus tout, une insécurité en matière de circulation des passants et véhicules. Ainsi les objectifs assignés à notre travail de recherche sont atteints.

Outre tout cela, l'étude a mis en exergue la contribution du secteur à la vie des citadins. Les uns vivent totalement que de cela et les autres partiellement jusqu'à pouvoir épargner pour assurer un lendemain dont on ne sait les difficultés qu'il comportera.

Certes qu'il serait difficile à l'autorité de l'encourager, il faudrait l'encadrer pour éviter les dérapages. Le modèle répressif est à cet effet à revoir car du moins dans tous les cas les déguerpis ne mettront pas assez de temps pour réoccuper les lieux.

Les villes ont aujourd'hui un destin commun du fait de leur interdépendance. La crise urbaine à laquelle elles sont confrontées mérite une réponse ferme qui doit se traduire dans des actes concrets et non plus dans des discours. Il convient de dépasser les intérêts personnels de tout citadin empreints d'hégémonie, de domination économique et sociale pour agir de façon solidaire pour construire un modèle de ville où tout serait planifié, organisé et mieux géré.

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