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Le commerce de la rue et l'occupation des espaces publics à  Lomé. Cas des trottoirs

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par Komla Dzidzinyo GBETANOU
Université de Lomé - Togo - Maitrise en sociologie 2010
  

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1.5. DEFINITION DES CONCEPTS

Toute recherche en Sciences Sociales doit de définir certains termes utilisés lors de la recherche pour faciliter la compréhension aux lecteurs. C'est sans doute cette préoccupation qu'exprimait Durkheim, E., (1974 : 34) en ces termes : « la première démarche du sociologue doit être de définir les choses dont il traite, afin que l'on sache et qu'il sache bien de quoi il est question. C'est la première et la plus indispensable condition de toute preuve et de toute vérification. »

Ainsi, sans déroger à la règle, allons-nous procéder à la définition de certains termes et concepts clefs, afin de rendre ce travail compréhensible. Le but n'est pas de proposer une définition précise des termes ci-dessous mais de cerner les contours de la thématique abordée dans ce document. Cette précision répond au besoin d'expliciter le cadre de l'analyse afin d'avoir une mesure de la portée des résultats.

1.5.1. Secteur informel

Dans la littérature, le commerce de la rue est aussi identifié sous l'appellation de « secteur informel », « activités informelles » ou « secteur non structuré ».

 « Le secteur informel, c'est l'ensemble des activités urbaines marchandes de production de biens et de services modernes employant des moyens techniques modernes et/ou traditionnels combinés à des rapports sociaux traditionnels et dont la reproduction est directement liée à celle des structures déterminées dans les modes de production capitaliste et traditionnelle dont elles constituent réciproquement une condition de leur reproduction » (Niang, 1988 :53).

 Il est défini comme celui de la  micro entreprise, « un secteur non enregistré caractérisé par  l'absence de comptabilité, le non respect de la codification, un chiffre d'affaire ou un nombre de travailleurs limités » (Hugon, 1991 : 63).

Cependant, ces différents concepts représentent sensiblement la même réalité. Jusqu'à présent, nous avons utilisé les termes «commerce de la rue » et «activité informelle » par respect pour la pensée des auteurs, mais aussi, dans le but de faciliter l'écriture. Or, Lautier (1994), soutient que l'usage de l'expression « secteur informel » n'est pas fondé. Deux raisons s'opposent à cette conceptualisation sectorielle de l'économie informelle aujourd'hui. D'abord, l'auteur constate l'impossibilité de séparer les activités formelles des activités informelles, les actifs formels des actifs informels.

En effet, selon Catherine Coquery-Vidrovitch (1991), il semble exister une interrelation entre les productions des deux « secteurs ». Chaque type d'économie a une influence sur les travailleurs de l'autre. Un travailleur peut également se retrouver à la fois dans les deux économies. Ainsi, un fonctionnaire peut posséder une petite entreprise informelle. Enfin, Lautier souligne qu'il n'existe aucune unité entre les différents segments du « secteur informel » qualifié « d'hétérogène ». (Lautier, 1994 :40)

Lors de la 90ème session de la Conférence internationale du travail en 2002, le Bureau International du Travail (BIT) confirme que le concept « d'économie informelle » est de plus en plus utilisé pour désigner toutes ces activités. D'après cet organisme, ce concept correspond à un phénomène dynamique, hétérogène et complexe qui ne constitue pas un « secteur » au sens de groupe industriel ou d'activités économiques spécifiques (B.I.T, 2002 :2-3). Dans notre travail, l'utilisation du terme « commerce de la rue » sera donc un peu évitée, à moins de devoir préserver la pensée exacte d'un auteur.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon