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La coopération sino-africaine et le processus d'intégration en en Afrique subsaharienne cas cas de la RDC, du Nigeria et du Congo Brazzavillee

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par Willy MUKADI SALUE
Université Officielle de Mbujimayi  - Graduat  2013
  

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II.3.1. Le développement de la Chine, un modèle pour l'Afrique

Depuis 1978, l'adoption de la « politique de la porte ouverte », la création des zones économiques spécialisées(ZES) et l'ouverture des 14 villes côtières bénéficiant d'avantages substantiels, puis la priorité aux grandes villes ont favorisé le développement rapide de la Chine dans un espace de 30 ans seulement.71(*) En effet, la Chine s'est ouverte aux capitaux extérieurs afin d'accueillir les investissements directs de l'étranger, principalement le secteur manufacturier.

Cette stratégie du développement industriel s'est appuyé sur le développement technologique et enfin, celle de l'émergence scientifico-industrielle. Cette industrialisation est renforcée par la politique de réduction des coûts de transport et d'exploitation d'économie d'échelle. Son entrée en 2001 à l'OMC accéléré son intégration et celle du continent asiatique tout entier.

En dépit de toute expérience, le continent africain, en vue d'accélérer son processus d'intégration et son développement durable, lesquels doivent à leur tour, désenclaver les pays renfermés du continent. Comme la stratégie d'ouverture est déjà opérationnelle en Afrique, elle doit être remplacée par le développement de son industrie extractive et de transformation surtout avec la promotion scientifique et l'adoption aux mutations technologiques actuelles.72(*) Ceci est conditionné par l'édification des infrastructures de base qui promeuvent le transfert des technologies, les échanges entre Etats et les échanges interrégionaux, voire extrarégionaux.

II.3.2. La contribution de la Chine au processus d'intégration de l'Afrique

A ce niveau de l'étude, il nous est impérieux de ressortir la contribution de la coopération sino-africaine dans le processus d'intégration en Afrique.

Si la Chine vient en Afrique, c'est pour des raisons géoéconomiques et géopolitique. En effet, la recherche des matières premières afin de répondre à la demande de son industrie et créer le débouché pour ses produits manufacturiers ou encore pour des raisons de soutien diplomatique de la part des pays africains au concert des nations. En contrepartie, ces derniers obtiennent l'aide au développement souvent en investissement sur le continent.

L'ancien Gouverneur de la banque centrale du Congo, Jean Claude MASANGU MULONGO appuie cette thèse lorsqu'il dit que : « Les performances économiques, causé par le grand besoin de la Chine en Afrique et sa présence sur le continent l'a aidé à faire un pas vers l'avant.73(*) Les relations sino-africaines sous leurs formes commerciales, économiques et diplomatiques illustrent les bouleversements des puissances au niveau mondial. Cette hypothèse en Relations Internationales permet d'instruire l'idée d'une Afrique qui serait au coeur d'un enjeu de domination mondiale par les puissances notamment, les Etats-Unis ou d'autre part, la Chine qui demeure l'épicentre. Mais la coopération sino-africaine serait une réponse aux enjeux majeurs auxquels est confrontée l'Afrique.

C'est un devoir aux leaders africains de garantir la stabilité politique du continent de leur part afin d'appuyer ce changement et engager des réformes structurelles et macroéconomiques dans le but d'améliorer les conditions de vie et de travail des peuples africains. Car ces derniers sont appelés à vivre le bonheur qui résultera du développement durable pour le continent africain et de fixer les jalons de la future histoire du monde qui dépendra essentiellement de l'Afrique dans sa configuration future. Si en réalité, le renforcement du processus d'intégration régionale en Afrique noire est dû à la capacité des financements, du réseau routier continental, des infrastructures de base et au transfert des technologies, la présence de la Chine en Afrique a déjà répondu et continue à répondre à ces impératifs incontournables pour l'émergence du continent africain.

En effet, en 2011, les investissements directs chinois vers l'Afrique ont été évalués à 21.7 milliards USD alors que les investissements non-financiers pour la même période, dans le domaine de l'industrie minière, de la construction et de la manufacture étaient de 3.61 milliards USD.74(*) La construction de 1300 km de la ligne ferroviaire angolaise, la réfection de l'axe routier Lubumbashi-Zambie-Afrique du Sud et Tanzanie favorisent le commerce intra-régional africain.

Bref, la Chine, grâce à ses investissements en Afrique, avec sa diplomatie de terrain consistant à envoyer sur terrain ses entreprises pour investir afin d'éviter les détournements des fonds qu'elle finance, contribue d'une manière pragmatique au processus d'intégration régionale en Afrique. La balle reste dans le camp des dirigeants africains pour user de leur génie afin de mieux jouer dans cette coopération avec la Chine, ce qui va ouvrir d'autres horizons à ce continent afin de se créer une identité dynamique dans un monde multipolaire et antagoniste.

* 71 S.A, Stratégies du développement rapide de la Chine, www.wikipédia.com, Consulté le 10 février 2014.

* 72 HIERCHE H., Techniques moderne de la politique économique, Dunod, Paris, 1961, p.91

* 73 MASANGU M., Op.cit, p.165

* 74 Académie chinoise de la coopération économique et commerciale, Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines, Pékin, Avril, 2013, p.49

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