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La. question de la souveraineté et du nationalisme africain face aux processus d'intégration sous régionale en Afrique subsaharienne: le cas de l'Afrique centrale

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par Willy MUKADI SABUE
Université Officielle de Mbujimayi - Licence en Relations Internationales 2016
  

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III. 3. 2. Le Nationalisme face au régionalisme africain

En Afrique, l'attachement au nationalisme a été toujours une source de divergence comme nous l'avons démontré précédemment étant donné que certaines ethnies se sont unies dépourvues d'une partie de leurs membres délocalisés vers d'autres territoires. Le fait de vouloir maintenir le nationalisme et s'engager dans le processus d'intégration traduit une grande contradiction des volontés africaines. Souvent cette attitude se caractérise d'une polygamie socioculturelle et structurelle, c'est-à-dire vouloir un attachement au régionalisme, mais se rattacher au nationalisme. Or personne ne peut servir équitablement deux maitres. C'est ce qui fait qu'aux lendemains des indépendances africaines , les leaders ont bien vu les risque cumulés d'une Afrique fragmentée en des unités politiques nationales , présentant une certaine fragilité quant à leur intégration dans le système monde, et alors on a opté pour l'unité africaine afin de constituer une alternative à même de s'imposer aussi dans ce système monde constitué des blocs dynamiques et très compétitifs.

Face au régionalisme, le nationalisme constitue un frein et un blocage parce que n'intéressant que les intérêts égoïstes liés à l'intérêt national. Certes, dans l'analyse des Relations Internationales, la théorie de `' Balance of power'' prônée par les réalistes dont Hans Morgenthau, mettant au centre de préoccupation la prospérité de l'intérêt national conduit souvent les Etats au recours à des moyens parfois séparatistes ou conflictuels afin de sauvegarder cet intérêt, car, selon cette théorie, l'état n'agit qu'en terme de son intérêt national.

C'est alors que pour s'inscrire à l'ordre du jour de la villagisation planétaire et de la globalisation économique, l'Afrique est appelée à créer une autre identité à la dimension communautaire ou continentale, une identité mettant en synergie toutes les forces africaines.

III. 3. 3. L'africanisme ou le panafricanisme comme atout au développement de l'Afrique

A l'ère de la mondialisation et de la globalisation, l'Afrique représente un continent plein de promesses et de chances mais encore marginalisé à cause de sa faible participation aux transactions économiques mondiales. En effet, l'Afrique n'y participe qu'en termes des matières premières à l'état brut et comme grand consommateur.

Eu égard à cet état de chose, la prise de conscience des africains sur leur destinée dans un monde courtisé par la mondialisation et sous emprise économico-commerciale de grandes entreprises multinationales est une importance capitale. C'est pourquoi dans le cadre de ce travail, nous préconisons pour le continent noir, le recours à l'africanisme ou au panafricanisme qui semble aujourd'hui jeté dans les oubliettes par l'actuelle génération des leaders, en ne s'intéressant qu'aux questions de la prise de pouvoir et de s'éterniser au pouvoir sans toutefois voir les conséquences que produiraient les grandes mutations mondiales dans l'avenir de ce continent plein d'espoirs.

Pour la nouvelle Afrique que nous envisageons, pleines d'enthousiasmes, le recours à l'africanisme stipule l'implication de toutes les forces, tant mystiques que métaphysiques, culturelles que politiques dans la construction de l'espace africain uni et unifié. Au moment où l'Afrique sera une communauté unie, d'une valeur culturelle africaine, d'une communauté politique africaine, d'une idéologie africaine, nous quitterons l'étape des « Afriques » pour intégrer l'étape d'une Afrique constituant un tout pour son peuple qui s'identifiera non en `'africains'' mais en `'africain'', l'africanité remplacera les nationalismes actuels. Et alors, le développement du continent noir sera au rendez-vous des grands agendas multiformes du mondialisme ou du mondial.

L'africanisme est un atout au développement du continent parce que, une foi que le débat sur les convergences structurelles, économiques et politiques, sur l'harmonisation des politiques sectorielles sera clos, ça sera alors le chapitre des macro-transformations qui s'ouvrira, avec comme référence une seule communauté sociale, culturelle et politique panafricaine.Le panafricanisme est un atout au développement de l'Afrique parce que son retour mettra fin aux velléités souverainistes, nationalistes ou étatistes au profit de cette valeur identitaire qui ne vise rien d'autre que l'édification d'une Afrique grande, puissante et actrice incontournable par d'autres acteurs de l'actualité économico-politique mondiale contemporaine et à venir.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein