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La. question de la souveraineté et du nationalisme africain face aux processus d'intégration sous régionale en Afrique subsaharienne: le cas de l'Afrique centrale

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par Willy MUKADI SABUE
Université Officielle de Mbujimayi - Licence en Relations Internationales 2016
  

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CONLUSION

Au terme de cette analyse portant sur `'la question de la souveraineté et du nationalisme africain face au processus d'intégration sous régionale en Afrique Subsaharienne : le cas de l'Afrique centrale'', notre grande attente est de rendre intelligible, par une analyse très objective, les relations de compatibilité ou d'incompatibilité entre ces réalités sociales souvent contradictoires.

En effet, dans leurs discussions pendant les conférences officielles et dans les traités, les dirigeants politiques africains drainant leurs peuples derrières eux, se montrent depuis longtemps favorables à une plus grande intégration de leurs pays, bien que peu de résultats aient été obtenus en pratique. Cette volonté qu'ils expriment s'inscrit dans la logique du renforcement de l'unité africaine pour resserrer les liens économiques, politiques, et culturels afin de surmonter plusieurs difficultés qui bloquent le continent de s'insérer dans le processus de mondialisation économique, politique, culturelle, et de globalisation.

De ce constat, nous pensons que la croissance de l'Afrique doit être replacée dans le contexte international plus large, où les gains encourageant dans la croissance économique contredisent la faiblesse sous-jacente de la compétitivité à long terme. L'intégration régionale est la clef qui permet de remédier à cette faiblesse en apportant des avantages économiques et sociaux plus larges; elle doit donc être considérée comme prioritaire par les dirigeants africains qui doivent garantir que l'Afrique tienne ses promesses.

Cependant, dans l'expression de cette vision qui a caractérisé les leaders africains aux heures des indépendances, les velléités nationalistes et souverainistes se sont vite fait sentir, parce que chaque Etat devenu indépendant avait besoin de confirmer sa souveraineté internationale et renforcer son unité nationale par l`instauration d'un nationalisme, souvent multi ethnique sur son territoire. Certes, le constat est décevant en Afrique car, dans les Etats multi ethniques africains, le nationalisme se change nécessairement en ethno nationalisme et en xénophobie, parce qu'en absence d'une nation citoyenne construite sur l'abrogation et le dépassement de la multitude des nationalistes ethniques, le nationalisme désigne un faux patriotisme. Son contenu n'est ni le bien commun ni le peuple organiquement uni mais l'identité ethnique. Cette situation met en mal la conception régionale de l'intégration en Afrique.

Ayant déjà opté tous pour le communautarisme ou le régionalisme, les dirigeants africains ne veulent pas résilier avec leur rattachement très poussé au souverainisme, ce qui empêche l'avancement de tout projet d'intégration régionale ou sous régionale. En Afrique centrale, les obstacles au processus d'intégration restent l'attachement au nationalisme (ethnique) et à la souveraineté étatique importée du modèle westphalien mais échouée car aujourd'hui, on n'a ni les Etats-nations en Afrique, ni les micro-nations, mais plutôt des Etats-multi nations à base identitaire.

Toutes ces réflexions nous ont conduits à une problématique principale sur la question de départ, celle de savoir pourquoi le processus d'intégration régionale en Afrique subsaharienne cohabite-t-il toujours avec le strict respect et attachement à la souveraineté étatique et de l'émergence ou la montée vertigineuse du nationalisme en Afrique?, et quels défis présentent ces paradigmes face au processus d'intégration lancé sur ce continent?

A ces questions, nos hypothèses démontrent que ces Etats, à peine d'accéder à leur souveraineté internationale, avaient d'abord besoin de confirmer leur souveraineté comme cadeau d'un déterminisme plein de sacrifice. C'est ce qui a justifié leur adhésion massive en 1960 à l'ONU, aux côtés de leurs anciens maîtres, avec lesquels ils sont désormais appelés de coopérer d'égal à égal suivant la philosophie de la charte de l'ONU.

Certes, cette confirmation de leur souveraineté internationale pouvait vite leur attirer des ennuis de la part des puissances impérialistes. C'est alors qu'ils ont au même moment résolu de se constituer en un bloc africain susceptible d'incarner la somme de leurs puissances individuelles, pour ainsi se confirmer comme une dynamique dans le nouveau système international, caractérisé par le mondialisme économique, politique et culturel; et aussi assurer le bien-être de leurs peuples grâce à un développement concerté et harmonisé.

En cherchant de resserrer ces liens ils ont aussi devant le défis des divisions ethnique à `intérieur de leurs territoires nationaux. Mais cette réalité de cohabitation de plusieurs volontés contradictoires a vite suscité des défis majeurs dont l'incompatibilité du régionalisme opté avec les volontés nationalistes ou souverainistes, puis la restriction du champ d'action du régionalisme par ces réalités.

Dès lors, nous avons recouru à une méthodologie comme démarche scientifique afin de mieux mener nos investigations et aussi bien avant, à une revue de littérature sur la thématique de notre recherche afin d'en relever la teneur des analyses d'autres chercheurs, s'y référer et en suite établir notre démarcation et notre contribution scientifique ou analytique. Ceci nous a conduits à subdiviser ce travail en trois points principaux, en sous-points ou en décomposition thématique de ces points, mais tout ceci précédé par une introduction et parachuté par une conclusion.

En effet, une certaine littérature a été dans un premier point recensée sur la notion du nationalisme et sur la question de la souveraineté des Etats en Afrique subsaharienne. Nous avons ainsi fait une présentation de notre cadre d'étude avant de parler du nationalisme africain et des Etats africains face à leur souveraineté.

Ensuite, le deuxième point qui a abordé la problématique du processus d'intégration régionale en Afrique: bilan et perspectives a fait un cap sur l'intégration en Afrique face au processus de globalisation et à l'évaluation du processus d'intégration régionale en Afrique.

Enfin, le troisième et dernier point a soulevé les paradigmes souveraineté et nationalisme face aux processus d'intégration sous régionale en Afrique centrale en mettant l'accent sur le problème d'intégration en Afrique centrale; la souveraineté des Etats de l'Afrique centrale et incidence du nationalisme sur l'intégration en Afrique centrale.

Nous ne pouvons pas clôturer cette analyse sans préciser que tout ce que nous avons consenti n'est qu'un sacrifice scientifico-intellectuel pour nous de donner aux lecteurs et chercheurs divers un certain goût et un élan permanent d'aimer la recherche scientifique pour ainsi approfondir ce champ d'investigation.

Toutefois, la science n'est pas un champ absolu, mais plutôt un champ critique qui, à partir des critiques conduits à l'efficience et à la lumière sur les phénomènes et les faits sociaux, ce qui fait que le débat scientifique soit toujours permanent et conduise toujours à l'harmonie quasi-parfaite dans la société. Nous restons donc à ce niveau, très ouverts au débat et différentes critiques constructives, malgré que ce travail met fin à notre second cycle d'études universitaires.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus