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Etude sur la mise en oeuvre complete d'une strategie de storage nas et de technique de maintenance d?un parc informatique

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par
ESMICOM - Gradué en Informatique  2012
  

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III.3.2. Sauvegarde différentielle

La sauvegarde différentielle effectue une copie des fichiers créés ou modifiés depuis la dernière sauvegarde complète, quelles que soient les sauvegardes intermédiaires. En d'autres termes, la sauvegarde complète du jour J sert de référence pour identifier les fichiers créés, modifiés ou ajoutés et ainsi ne sauvegarder que ces derniers du jour J+1 au jour J+6.

La restauration faite à partir de ce type de sauvegarde nécessite la recopie sur disque de la dernière sauvegarde complète et de la sauvegarde différentielle la plus récente.

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Avec notre exemple, si la restauration se porte sur un disque complet qui a été sauvegardé le jour J+2, on doit alors recopier sur disque la sauvegarde complète du jour J et la sauvegarde différentielle du jour J+2 afin d'avoir la dernière version des données.

Cependant lorsqu'il s'agit de la restauration d'un fichier ou d'un répertoire qui a été sauvegardé le jour J+2 seule la dernière sauvegarde, ici la différentielle, est utile.

III.3.3. Sauvegarde incrémentale ou incrémentielle

Cette méthode consiste à sauvegarder les fichiers créés ou modifiés depuis la dernière sauvegarde quelque soit son type (complet, différentiel ou incrémentiel).

Exemple : une sauvegarde complète est réalisée le jour J. Le jour

J+1, la sauvegarde incrémentielle est réalisée par référence au jour J. Le jour

J+2, la sauvegarde incrémentielle est réalisée par référence au jour J+1. Et ainsi de suite.

Si la restauration se porte sur un disque complet qui a été sauvegardé le jour J+4, on doit alors recopier sur disque la sauvegarde du jour J et les sauvegardes incrémentielles des jours J+1, J+2, J+3 et J+4 afin d'obtenir la dernière version de la totalité des données.

Cependant lorsqu'il s'agit de la restauration d'un fichier ou d'un répertoire qui a été sauvegardé le jour J+3, seule la dernière sauvegarde, ici l'incrémentielle, est utile.

La sauvegarde incrémentale peut également porter sur les seuls octets modifiés des fichiers à sauvegarder. On parle alors de sauvegarde incrémentale octet. Cette méthode est celle qui permet d'optimiser le plus l'utilisation de la bande passante. Elle rend possible la sauvegarde de fichiers de plusieurs Giga-octets, puisque seul un pourcentage minime du volume est transféré à chaque fois sur la plateforme de sauvegarde.

III.3.4. Sauvegarde archivage et rétention

La rétention permet de faire la différence entre sauvegarde et

archivage.

La rétention est le temps pendant lequel la donnée sauvegardée est conservée intacte. Un travail de rétention courte est assimilé à un travail de sauvegarde classique : la donnée est protégée contre sa disparition/son altération. Un travail de rétention longue (une ou plusieurs années) est

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Assimilé à un travail d'archivage et aura pour but de retrouver la donnée à une date précise, sur demande express.

Exemple : une rétention de 4 semaines implique que l'instance des données sauvegardées à une date précise sera toujours disponible jusqu'à 28 jours après leur sauvegarde. Après ces 28 jours, d'un point de vue logique, les données n'existent plus dans le système de sauvegarde et sont considérées comme introuvables. Physiquement, les pistes utilisées pour enregistrer cette sauvegarde peuvent être effacées.

Plus la rétention n'est longue et plus le nombre d'instance sauvegardé pour un même objet fichier ou dossier est important. Plus la rétention est longue et plus la sauvegarde tend vers un mécanisme d'archivage qui nécessitera un système de recherche et d'indexation approprié. Plus la rétention est longue et plus l'espace nécessaire pour stocker les travaux de sauvegarde sera important.

III.3.5. Techniques complémentaires

La sauvegarde de données peut être réalisée en utilisant des techniques plus ou moins sophistiquées. La méthode la plus simple est de parcourir les répertoires et les fichiers d'un poste de travail ou d'un serveur, mais on se trouve vite limité par le nombre de fichiers et par le volume de données, qui ont un impact direct sur le temps de sauvegarde. Pour contourner ces limitations, plusieurs approches sont envisageables:

> Compression des données sauvegardées, utilisé par la majorité des solutions de sauvegarde ;

> Technique de snapshot: prise d'image instantanée d'un disque, en particulier dans un SAN (voir Gestion par volumes logiques) ;

> Sauvegarde en mode bloc (protocole NDMP en particulier pour les NAS) ;

> Technique de déduplication pour limiter le volume des sauvegardes en éliminant les doublons ;

> Technique de déduplication à la source permettant de ne stocker qu'une seule fois un fichier, même si celui-ci a été dupliqué et renommé sur les postes sauvegardés, les doublons n'étant présents que dans les index ;

> Une combinaison de ces différentes techniques.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille