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Formation professionnelle continue des enseignants et rapport à  leurs besoins: cas des professeurs de français de l'enseignement secondaire technique et professionnel de Ouagadougou

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par Barthélemy TENKODOGO
Université de Rouen/France - Master 2 pro Ingénierie et Conseil en Formation 2011
  

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PARTIE 6 : VERIFICATION DES HYPOTHESES ET LES

CONDITIONS D'AMELIORATION DE LA FORMATION

1. Vérification des hypothèses

La question de départ qui a est à la base de cette réflexion est l'interrogation sur le rapport entre les formations continues et les besoins en formation de professeurs de français de l'enseignement secondaire technique et professionnel. Cette interrogation a conduit à deux hypothèses :

· Les professeurs de français évoluant dans l'enseignement technique au Burkina Faso ne bénéficient pas de formations continues spécifiques et en rapport avec l'enseignement du français en contexte professionnel, de telle sorte qu'ils rencontrent de nombreuses difficultés pour conduire le processus d'enseignement-apprentissage dans les établissements d'enseignement technique et professionnel.

· Le dispositif de formation continue des professeurs de français n'est pas adapté aux besoins spécifiques de formation des enseignants de français de l'enseignement technique et professionnel.

Pour la première hypothèse nous nous fondons sur l'analyse du contexte dans lequel évoluent les professeurs, leur perception des formations continues qu'ils ont reçues dans l'enseignement secondaire technique et professionnel. Le discours recueilli sur l'analyse du contexte révèle dans la majorité des propos que les enseignants trouvent une différence dans l'enseignement-apprentissage du français dans l'enseignement secondaire technique et professionnel en comparaison de l'enseignement secondaire général. Cette perception de la différence ou d'une spécificité est plus liée aux comportements (désintérêt accentué pour le français) des élèves qu'à une différence du programme enseigné en dehors des écrits fonctionnels. Ce sentiment perçu de la démotivation des élèves par les enseignants a conduit dans l'ensemble à ne pas enseigner la littérature française ou africaine, l'étude des oeuvres intégrales ou à le faire de façon magistrale (méthode traditionnelle).

Quant aux écrits fonctionnels, beaucoup aussi disent ne pas les enseigner faute de compétences pédagogiques et didactiques et d'autres le font comme ils le peuvent.

Le contexte mis en parallèle avec les formations reçues et au regard des thématiques et des besoins en formation exprimés par les enseignants, au moins sept (7) enseignants sur les dix (10) n'ont pas trouvé de satisfaction aux formations reçues parce qu'elles n'avaient pas de lien avec leurs besoins du moment. Les formations reçues alors ne participent pas à l'amélioration des compétences professionnelles dans ce contexte précis car la situation-problème existe toujours. En outre, tous les enseignants vont à la formation parce qu'ils ont été désignés par leur administration et pour d'autres raisons évoqués ci-dessus.

Au regard de ces résultats, nous pensons que l'hypothèse que nous avons émise est vérifiée dans un sens.

Notre deuxième hypothèse a été analysée à travers le jugement des dispositifs de formation existant en général et celui ou ceux utilisés pour la formation continue. Le discours des enseignants dans leur quasi-majorité préfèrent comme dispositif de formation continue les conseils d'enseignements ou les journées pédagogiques. Ce choix est basé dans l'ensemble sur la prise en compte de leurs préoccupations, leurs attentes et besoins en termes de compétences professionnelles à acquérir. Les enseignants à travers le choix de ces deux dispositifs montrent qu'ils doivent être au centre du processus de formation et que leur avis doit compter. Le « rejet » des séminaires ou des universités d'été sont motivés par le fait qu'ils sont organisés de façon unilatérale sans savoir ceux qu'ils ont besoin de développer comme compétences professionnelles. A cela, il faut ajouter la rareté des formations sous forme de séminaire et d'université d'été (un par an) à cause de manque de ressources financières.

A l'issue de cette analyse nous pensons que notre hypothèse est vérifiée dans un sens car même si certains enseignants préconisent le séminaire ou les universités d'été comme dispositif quitte à ce qu'ils soient améliorés.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore