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Conception et réalisation d'une base de données pour la gestion des malades cas de l'hôpital général de référence de Tshiamala

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par Marcel Mbuyi
Université Morava - Graduat 2015
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« Fenry Ford produisait des automobiles, Boeing construisait des avions, les spécialistes en sciences informatiques produisent de l'intelligence grâce aux nouvelles méthodes et techniques et les mettent au service de l'humanité toute entière ».

Bill GATES

DEDICACE

A mon père Martin NGOYI MULUNDA et sa charmante épouse Charlotte MUSHIYA WA TSHISHIMBI, pour m'avoir donné la vie.

A mes frères, soeurs et cousins pour vos affections fraternelles que vous ne cessez d'afficher envers moi.

A vous tous, je dédie ce travail.

AVANT PROPOS

Nous voici arrivé au terminus de notre trajectoire académique du cycle de Graduat, qui est couronné par cette rédaction. Y parvenir est un ouf de soulagement pour nous, car il fut coriace et assommant.

Hommage au bon Dieu, qui a toujours pourvu à nos besoins durant toute cette période de lutte que nous avons traversé.

A vous frères et soeurs pour votre assistance ainsi que vos prières que vous ne cessez d'adresser à Dieu pour nous ; trouvez ici la satisfaction de votre prorata.

De façon vénérable, nous remercions l'Assistant Patty SUMAÏLI, Directeur de ce travail, pour son apport non négligeable dans la Direction de ce dernier. Malgré ses multiples occupations, il a été pour nous une pierre précieuse.

Nous ne pouvons pas oublier les autorités de l'Université MORAVE, le corps professoral, pour les efforts qu'elles n'ont pas cessé de ménager pour faire de nous ce que nous sommes à ce jour.

Nous serions taxés d'ingrat si nous ne faisons pas mention spéciale sur les personnes dont le vécu en symbiose nous a été bénéfique.

Un merci particulier à son Excellence Monseigneur TSHIMANGA MUKADI Moïse, Recteur de l'Université MORAVE WILLSAMAL de Mwene-Ditu, pour son oeuvre superbe.

Nous disons également merci au Révérend Pasteur Président Gabriel DIAKALENGA MAWEJA pour ses prières qu'il ne cessait d'adresser au bon Dieu pour notre réussite ; qu'il trouve ici l'expression de notre profonde considération.

Enfin, nous aspergeons d'éloges à toute personne qui a participé de près ou de loin à la taille de notre être intellectuel.

Marcel MBUYI NGOYI

LEGENDE ET ABREVIATION

a. Légende

En informatique de gestion pour donner le processus de traitement, on utilise des formalismes appropriés selon ou en fonction de différents supports d'informatique à utiliser.1(*)

4

3

2

1

8

7

6

5

11

12

10

12

9

15

14

13

1. Plusieurs documents

2. Disque dur

3. Base de données

4. Bande

5. Unité centrale

6. Connexion/renvoi

7. Eclatement

8. Fusion

9. Traitement

10. Tri

11. Bande magnétique

12. Disquette ( Floppy Disk)

13. CD ROM/VD

14. clavier Ecran

15. Document

b. Abréviations

- HGR  : Hôpital Général de Référence

- MDH  : Médecin Directeur de l'Hôpital

- AG  : Administrateur Gestionnaire 

- DN  : Directeur de Nursing

- MCS  : Médecin Chef de Staff

- MCC  : Modèle conceptuel de communication

- MCD  : Modèle conceptuel de données

- MCC : Modèle de circuit de communication

- MCT  : Modèle conceptuel de traitement-

- MOT  : Modèle organisationnel de traitement

- MLD : Modèle logique de données

- MPD  : Modèle physique de données

- TR  : Temps réel

- TD : Temps différé

- SGBD  : système de gestion de base de données

- VBA  : Visual Basic

- MAI  : Méthode d'Analyse Informatique

- MERISE  : (méthode d'étude de réalisation informatique des systèmes d'entreprise)

- CIF  : Contraintes d'intégrité Fonctionnelles

- CIM  : Contraintes d'Intégrité Multiples

- EV : événement

- R : relation

- IP  : Internet Protocol

- TCP/IP  : Transmission Control Protocol/Internet Protocol

- LAN  : Local Area Network

- MAN  : Metropolitain Area Network

- WAN  : Wide Area Network

- OSI : Open Systems Interconnexion

1. INTRODUCTION

Tenant compte de l'évolution de la technologie dans ce siècle présent, l'ordinateur reste l'outil indispensable pour palier à d'énormes difficultés surgissant dans le secteur socio-économique, causées par l'utilisation des systèmes des gestions manuelles devenus archaïques et qui nécessitent d'être révisés ou soit réaménagés, en vue de les adapter aux nouvelles technologies de l'information. En effet, l'utilisation des systèmes automatisés au moyen des ordinateurs permet la croissance des activités et l'amélioration.

Ainsi jusqu'à présent, l'ordinateur reste le moyen le plus sûr pour le traitement et la sauvegarde de l'information. Cette invention a permit d'informatiser les systèmes de données des Entreprises, ce qui est partie essentielle dans leur développement aujourd'hui.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.1 Choix du sujet

Le choix du sujet porte sur l'informatisation de l'HGR DE TSHIAMALA, comme une organisation médicale dont son rôle primordial est de préserver la santé humaine.

0.2 Intérêt du sujet

L'étude et la croissance sur l'automatisation d'un système informatique relationnel à la gestion des malades à l'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA, la recherche scientifique pour l'obtention d'un diplôme de Graduat en Informatique de Gestion et la réalisation d'un ouvrage de référence justifient notre intérêt pour ce présent sujet.

3. PROBLEMATIQUE

La problématique est définie comme un ensemble de questions que se pose un investigateur pendant son investigation sur une discipline bien déterminée2(*).

A cet effet, ces quelques questions méritent d'être posées :

1) Qu'est-ce qu'il faut pour qu'il y ait rapidité dans la circulation des informations à l'HGR DE TSHIAMALA ?

2) Quelles sont les mesures à prendre pour informatiser l'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA ?

3) Quel chemin doit-on prendre pour arriver à un tel système ?

4. HYPOTHESE

L'hypothèse est « l'explication d'un phénomène naturel provisoirement admise et destinée à être soumise au contrôle méthodologique de l'expérience »3(*).

Au regard de cette définition, nous pouvons dire que l'hypothèse est l'ensemble des réponses anticipatives aux questions du départ.

Etant donné que l'ordinateur est de nos jours un outil par excellence qui procure la rapidité et l'automatisation, source de la précision et d'exactitude, nous proposons à l'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA de recourir au système automatisé de gestion, tout en utilisant un outil informatique performant afin de résoudre les différents problèmes liés à la gestion des malades.

Les hôpitaux font partie intégrante des établissements que l'informatique pourra beaucoup aider. En effet, la croissance de la population hospitalière nécessite la mise en place d'une gestion rationnelle prise et rapide.

Avec l'informatisation, la possibilité nous a été donnée de suivre de manière détaillée les traitements de chaque malade, afin de permettre aux responsables de prendre des décisions et offrir la possibilité de retrouver les traces ou opérations diverses accomplies.

En considérant les avantages que nous offre l'informatique, nous avons une conviction parfaite que celle l'automatisation de l'institution répondra aux besoins des utilisateurs d'une manière ou d'une autre.

5. DELIMITATION DU SUJET

- Dans le temps

Spécialement, notre travail couvre la période allant de 2013 à 2015. Ainsi cette période pourra être prolongée si l'HGR DE TSHIAMALA prendra en considération ce logiciel pour s'en servir des fins utiles.

- Dans l'espace

Notre champ d'investigation demeure l'HGR DE TSHIAMALA situé dans la Zone de santé de Mwene-Ditu.

6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

- Méthodes

La méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, en vue de les dénombrer et les vérifier4(*).

Pour cerner les contours de l'expression des besoins de ce système d'information, des méthodes suivantes ont été utilisées :

b. Méthode structuro-fonctionnelle

Elle nous a permit de connaître et comprendre la structure et le fonctionnement afin d'expliquer le déroulement et l'accomplissement de certaines tâches.

c. Méthode historique

Par laquelle, nous avons obtenu des informations rétrospectives sur le système de gestion de cette institution sanitaire et de nous référer au passé de ladite institution pour bien appréhender sa situation actuelle.

d. Méthode analytique

Elle consiste à décomposer les éléments d'un système afin de mieux les définir.

e. Méthode merise

Qui est une méthode d'analyse, de conception et de gestion de projets informatiques, qui nous a été d'une efficacité majestueuse.

- Technique

La technique est définie comme l'outil ou l'instrument de base, dont se sert le chercheur en vue de bien récolter les données relatives à l'objet de sa recherche5(*). Les techniques suivantes ont été utilisées, il s'agit de :

a. La technique d'interview

Elle nous a permit de planer par un jeu des questions-réponses, des informations concernant le fonctionnement de cette institution, au travers de la bouche des différentes responsables des services de ladite institution.

b. La technique documentaire

Elle nous a permit de réunir et étudier des documents relatifs au sujet traité.

c. La technique d'observation directe

Elle nous a permis de pénétrer les réalités présentes.

d. La technique des questionnaires

Elle nous a permis d'avoir les informations par rapport à la gestion au travers de la bouche des différents malades.

7. CANEVAS DU TRAVAIL

A part l'introduction générale, notre travail est subdivisé en deux parties, quatre chapitres.

La première partie traite des considérations théoriques avec comme premier chapitre analyse du préalable et la conception d'un nouveau système d'information comme deuxième.

La deuxième partie est consacrée à la conception et réalisation du système d'information avec comme troisième chapitre la conception du système d'information organisé et le dernier sur le développement de l'application, enfin une conclusion général mettra un point final.

PREMIERE PARTIE : LES CONSIDERATIONS THEORIQUES

CHAPITRE PREMIER : ANALYSE DU PREALABLE

I.1 GENERALITES

La décision de lancer une nouvelle application ou de modifier une application qui existe a des conséquences importantes sur le plan organisationnel, sur le plan des méthodes de gestion et sur le plan des conditions économiques de fonctionnement. Par conséquent, cette décision doit être préparée par une étude préalable qui, à partir d'un diagnostic de la situation actuelle, débouche sur une étude des solutions.

Cette analyse a pour objectif :

Ø De poser correctement le problème à résoudre ;

Ø De bien comprendre le problème ;

Ø De formaliser le problème sous forme accessible à tous les utilisateurs concernés et de bien le définir.

L'analyse préalable a pour but de définir l'opportunité et la praticabilité d'information en posant d'une façon claire le problème à informatiser et les objectifs à atteindre.

I.2 HISTORIQUE DE L'INSTITUTION

Le Dispensaire TSHIAMALA fut construit en 1948 par les colonisateurs pour aider la population de Mwene-Ditu à accéder aux soins. Il dépendait de service médical de KANDA-KANDA. A cette époque, le grand hôpital général de référence était KALENDA sous la gestion des missionnaires catholiques.

En 1952, le Bureau de Territoire fut transféré de KANDA-KANDA à Mwene-Ditu, c'est ainsi que le dispensaire de TSHIAMALA a connu un bon encadrement par le service médical Territorial et Provincial. Dans les années 75 et 76, le dispensaire assurait que des petites consultations, les cas graves étaient transférés à l'hôpital Christ-Roi.

En 1980, le dispensaire TSHIAMALA a connu l'assistance d'un organisme « CORPS DE LA PAIX DES ETATS-UNIS » qui organisa une équipe mobile pour le Programme Elargi de Vaccination (PEV) qui était chargé de la consultation prénatale (CPN) et la consultation préscolaire (CPS) dans les villages environnants.

En 1982, le dispensaire devient un Centre de santé de Référence et à cette période fut inaugurée la Zone de santé de Mwene-Ditu avec un Bureau Central installé dans l'enceinte du Centre Hospitalier de Référence de TSHIAMALA (ancien dispensaire) et l'Hôpital Christ-Roi comme Hôpital de Référence.

En 1994, le Centre Hospitalier de Référence de TSHIAMALA fut appuyé par les Médecins Sans Frontière (MSF) pour faire face aux flux des refoulés du Katanga. C'est ainsi qu'ils construiront le dépôt pharmaceutique de l'actuel Bureau Central de la Zone de santé de Mwene-Ditu.

En 2003, la Zone de santé de Mwene-Ditu fut scindée en deux zones de santé à savoir : Zone de santé de Mwene-Ditu et la Zone de santé de MAKOTA avec l'événement du Territoire de Mwene-Ditu qui devient ville en 2003, le District Médical de Mwene-Ditu fut inauguré en 2004.

En 2004 pendant la période de la campagne de vaccination au passage du Gouverneur MBALA MUAMBILA BANTU Jean-Marie, le Centre TSHIAMALA sera nommé « HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE TSHIAMALA ». Depuis son existence des Médecins Directeurs suivants :

- Dr KANKENDE KIA ;

- Dr KABONGO ;

- Dr NGOYI BIN MOHANDA ;

- Dr TSHIBANGU KALALA ;

- Dr MULAJI ;

- Dr KABUE Delphin ;

- Dr KALOMBO Dédé ;

- Dr MULUNDU TSHITSHI John ;

- Dr Jean Claude MUSASA KASONGO ;

- Dr NGIMBI MPAZU Jody ;

- Dr Etienne TSHIBANDA TSHIBANDA.

I.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA est situé dans la Province du Kasaï-Oriental, ville de Mwene-Ditu, dans la Zone de santé de Mwene-Ditu, au quartier ILUNGA MATOBO sur l'avenue Centrale, numéro 60.

I.4 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE

I.4.1 Structure organisationnelle

L'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA, comme toutes les autres institutions médicales, comprend les organes ci-contre :

Ø La tutelle administrative ;

Ø Le Comité de Gestion ;

Ø La Direction.

a. La tutelle administrative

Elle se hiérarchise de la manière suivante :

Ø Le Ministre Provincial de la santé Publique qui est comme président ;

Ø Le Médecin Inspecteur Provincial ;

Ø Le Chef de la Division Provinciale de la santé ;

Ø Le Médecin Chef de Zone de santé et son Administrateur ;

Ø Tous les membres du Comité Directeur.

Son rôle est de contrôler les décisions prises par le Comité de Gestion si elles sont prises en application.

b. Le Comité de Gestion

Il est composé de (s) (d') :

Ø Un Bourgmestre qui est le représentant de l'entité, du Médecin

Ø Un Chef de Division, comme président ;

Ø Membres d'organe d'appui ;

Ø Un Médecin Directeur ;

Ø Un Directeur de Nursing ;

Ø Tous les superviseurs du Bureau Central de Zone de santé y compris aussi le secrétaire pour la vérification des décisions prises.

Il décide et oriente les travaux de santé à caractère public de l'hôpital. La composition du Comité Directeur d'une Institution de santé à caractère Public est déterminée par l'arrêté ministériel Réf DS/1250/024/80 DU 05 Août 1970 portant création des institutions sanitaires. Il est constitué de :

Ø Le Médecin Directeur qui est le président ;

Ø L'Administrateur Gestionnaire qui est le secrétaire rapporteur ;

Ø Le Médecin Chef de staff ;

Ø Le Directeur de Nursing.

c. La Direction de l'Hôpital

La Direction de l'Hôpital est composée de (s) d' :

Ø Un Médecin Directeur : il est le numéro 1 de l'institution qui veille à la bonne marche des services. Il supervise ou contrôle tous les services de l'institution. Il est chargé de l'exécution des décisions du Ministère de la santé concernant les fonctionnements de son hôpital et procède à l'inspection régulière de l'hôpital. Il coordonne les activités du Comité pharmaceutique thérapeutique : CPT en sigle. Ce comité regorge à son sein trois sous comité à savoir :

o Le sous comité d'assurance qualité : est là pour vérifier la qualité de soins administrés aux malades :

o Le sous comité pharmacovigilance : s'occupe de la vérification de la qualité, de l'efficacité et du cout des médicaments. 

o Le sous comité d'hygiène : s'occupe de l'hygiène en milieu hospitalier, organise les journées d'éducation sanitaire, veille à la propreté de la cour de la l'hôpital, au respect des normes de stérilisation des matériels, à la gestion des déchets, à la propreté des WC. Ce comité compte 15 membres dont un président qui est le Médecin Directeur, deux secrétaires, trois présidents de trois sous comités et neuf autres membres infirmiers et administratifs.

Ø Un Administrateur Gestionnaire : gère tous les services administratifs de l'institution à savoir :

o Les services généraux ;

o Les services administratifs et économiques de l'hôpital.

En sa qualité de responsable administratif, il exerce le pouvoir hiérarchique et les ressources humaines de l'hôpital et en fait un rapport au Médecin Directeur. Il veille à l'ordre et à la discipline générale à l'intérieur de l'établissement.

En sa qualité d'économe, il assure la responsabilité de tous les matériels existants dans l'établissement. Donc, il doit à toute demande justification d'emploi, il veille à l'utilisation rationnelle et judicieuse des biens, il dresse mensuellement, trimestriellement et annuellement l'inventaire des biens, meubles et immeubles de l'établissement. Les attributions sont fixées par l'arrêté ministériel N°DS/1250/050/79 du 13 Décembre 1979 portant répartition des attributions du Médecin Directeur et celles de l'Administrateur Gestionnaire.

Ø Un Directeur de Nursing : il coordonne, organise et supervise les soins à administrer aux malades ainsi que les actes posés par les infirmiers qui sont à sa charge, encadre les stagiaires. Le Médecin Chef de Staff : Il s'occupe de la technique, coordonne les activités techniques, programme des interventions chirurgicales et supervise les services de laboratoire.

Ø Différents Chefs de service : Font le suivi du circuit de travail.

I.4.2 Structure fonctionnelle

L'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA, étant une institution publique, fonctionne avec les services ci-après :

Ø Les services administratifs, les services économiques et les services généraux ;

Ø Les services médicaux qui comprennent l'hospitalisation, les consultations internes et externes ;

Ø Les services médico-technique qui n'ont pas leur attribution d'hospitalisation des malades mais qui contribue à la guérison en fournissant aux services médicaux des prestations dans le domaine de traitement.

COMITE DE GESTION

COMITE DE GESTION

COMITE DE GESTION

COMITE DE GESTION

COMITE DE GESTION

COMITE DE GESTION

SERVICE ADMINISTRATIF

SERVICE FINANCE

SERVICES GENERAUX

HOSPITALISATION

SERVICE EXTERNE

STAFF MEDICO-TECHNIQUE

- Secrétariat

- Statistique

- Personnel

- Réception

- Recouvrement

- Caisse

- Comptabilité

- Pharmacie

- Intendance

- Maintenance

- Morgue

- Urgence

- Pédiatrie

- Médecine Interne (Homme et femme)

- Gynécologie

- Maternité

- Chirurgie

- Consultation externe

- Consultation interne

- Laboratoire

- Bloc opératoire

- Echographie

I.5 ORGANIGRAMME DE L'HGR DE TSHIAMALA

I.6 ETUDE DE L'EXISTANT

Le double visé de cette étude est de :

Ø Prendre connaissance de domaine ;

Ø Recenser l'ensemble des objectifs que l'entreprise a assigné au domaine étudié.

Le déroulement et la répartition des tâches dans cette institution sont les mêmes concernant les services suivants :

* Le service administratif ;

* Le service financier ;

* Les services généraux.

Pour réaliser cette étude, les points ci-après sont abordés : la description de l'activité, l'étude de poste de travail, l'étude des documents, l'étude des circuits des informations et l'étude de schéma de flux entre service.

I.6.1 La description de l'activité

La description de l'activité consiste à définir d'une manière brève, les étapes des déroulements des activités pendant une période déterminée dans une institution.

Partant de cela, les activités de l'Hôpital Général de Référence se déroulent du lundi au samedi reparties comme suit :

Ø Du lundi au vendredi de 07h30' à 15h30' ;

Ø Le samedi de 07h30' à 12h00'.

I.6.2 Etude de poste de travail

Le poste de travail représente principalement le point d'accès à toutes les fonctionnalités d'une application, en particulier aux ressources informatiques. L'étude de poste de travail remonte à l'étude du système tout entier. 

Concernant le poste de travail, l'HGR DE TSHIAMALA est organisé de la manière suivante :

1) Le cabinet du Médecin Directeur ;

2) Le bureau du Médecin Chef de staff ;

3) Le Bureau de l'Administrateur Gestionnaire ;

4) Le Directeur de Nursing ;

5) Le laboratoire ;

6) Les différents Chefs de services ;

7) La réception ;

8) La pharmacie ;

9) La perception ;

Ci-dessous la description des postes de travail

FICHE DESCRIPTIVE DE POSTE DE TRAVAIL

APPLICATION : GESTION DES MALADES Analyste : Marcel MBUYI

DOMAINE : MEDICALE

Nom poste

Nom

Mnémonique

Travaux

Effectués

Responsable

Du poste

Moyens de

Traitement

Obs

01

Médecin Directeur

MDH

Etablissent des bons de sortie

Dr Etienne TSHIBANDA

Manuel

 

02

Médecin Chef de staff

MCS

Consultation

Dr Lucien YANDA, Dr Guy KAMUNGA, Daniel KASENGA

Manuel

 

03

Bureau de l'AG

Bag

Vérification du circuit

Mr KAZADI YABUYI, Mme Lucie MBUYI

Manuel

 

04

Laboratoire

Lb

Examine le malade

Mr Sylvain MBAY WA MPAT

Manuel

 

05

La réception

Rec

Elaboration de la fiche de consultation

Mme KABEDI BUKISHI, Mme SEKELA MATANDA

Manuel

 

06

Pharmacie

Ph

Remise des produits au malade

Mme BILONDA MIPUA, Mme TSHIBANGU KAZADI

Manuel

 

07

Directeur de Nursing

Dn

Hospitalisation de malade

Mr YANGONGO YANDJIBU

Manuel

 

08

Les chefs de service

Cs

Administration des soins au malade

Mme BUKASA BINENE, Mr BUKASA MUAMBA

Manuel

 

09

Perception

Pc

Etablissement des factures

Mr TSHIBANGU MALONDO

Manuel

 

I.6.3 Etude des documents

L'étude des documents consiste à recenser et présenter les documents liés à l'application indiquée.

Pour son fonctionnement, l'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA utilise les documents suivants :

La fiche de consultation ;

Le bon de bar ;

Le bon de laboratoire ;

Le facturier ;

Le registre des malades hospitalisés ;

La prescription médicale ;

Le bon d'échographie ;

Le billet de transfert ;

Le bon de sortie ;

L'attestation de décès ;

Le registre de ventilation des recettes ;

La quittance ;

Il est à noter que dans cette partie, nous n'avons traité que les documents qui sont nécessaires pour la gestion des malades.

I.6.4 Description des documents

La description des documents consiste à déterminer chaque document tout en définissant son rôle joué dans l'institution.

a) La fiche de consultation : permet aux médecins de poser le diagnostic sur le malade ;

b) Carnet de bar : permet aux médecins d'avoir la précision sur le paiement de la fiche de consultation par le malade.

c) Le bon de laboratoire : permet aux médecins de concilier les diagnostics provisoires émis et les réponses du laboratoire afin d'orienter un schéma thérapeutique ;

d) Le facturier : permet d'élaborer différentes factures à remettre au malade.

e) Le registre des malades hospitalisés : permet d'identifier les malades hospitalisés ;

f) La prescription médicale : permet aux médecins de prescrire les différents médicaments que doit prendre le malade ;

g) Le bon d'échographie : permet aux médecins de faire les échographies.

h) Le billet de transfert : permet de transférer un malade dans le cas où les problèmes dépassent le service.

i) Le bon de sortie : permet aux médecins de faire le point sur la fin des traitements pour autoriser la sortie ;

j) L'attestation de décès : permet de transférer le corps du malade à la morgue ;

k) Le registre de ventilations des recettes : permet de comptabiliser les recettes jour pour jour.

l) Quittance : permet de montrer que le malade s'est acquitté de ses dettes vis-à-vis des actes reçus à l'hôpital ;

I.7 NARRATION

Quand un malade arrive, il se présente à la réception où on doit lui établir une fiche de consultation. La réception envoie le malade au service de consultation. Après avoir consulté, le service de consultation envoie le malade accompagné d'un bon de laboratoire à la réception. La réception établit la facture et envoie le malade à la perception pour le versement des frais de labo. Après avoir versé le frais, le malade est orienté vers le laboratoire pour les examens. Après la sortie des résultats de laboratoire, le bon de labo est ramené à la réception et cette dernière prend la fiche de prescription des produits et le bon de laboratoire donne au service de consultation pour la prescription des produits. Après avoir prescrit les produits, le service de consultation envoie le malade à la pharmacie pour le retrait des produits. La pharmacie établit une facture et envoie le malade à la perception pour le versement des frais de produits. Après avoir reçu le frais, la perception met un seau payé cash sur la facture et envoie le malade à la pharmacie pour le retrait des produits. La pharmacie à son tour oriente le malade pour l'hospitalisation.

Après avoir bénéficié les soins appropriés, l'hospitalisation taxe les frais des soins, le séjour et les mains d'oeuvre. Ici une quittance est remise au malade et ce dernier est envoyé à l'administration pour la vérification de tous les circuits. Après avoir vérifié le circuit, l'administration remet au malade un bon de sortie vierge et l'envoie chez le Médecin Directeur pour le remplissage. Le Médecin Directeur rempli le bon et autorise le malade de s'en aller officiellement.

I.7.1 Schéma de flux entre service

C'est une modélisation qui représente uniquement les flux échangés, sans chronologie ni description des activités associées (en entrée ou sortie) à ces flux.

1 2

6

3

5 4

7 8 9

10

11

12

13

Malade

SERV. RECEPTION

SERV. CONSULTATION

SERV. LABORATOIRE

SERV. PERSEPTION

SERV. HOSPITALISATION

SERV. PHARMACIE

CABINET MED DIRECTEUR

SERV. ADMINISTRATION

Malade sorti

Entrée

Sortie

I.7.2 Le dictionnaire de données

Par sa définition, le dictionnaire de données est une collection de métadonnées ou de données de référence nécessaire à la conception d'une base de données relationnelle6(*).

CODE

DESIGNATION

CODE RUBRIQUE

NATURE

TAILLE

01

Fc

Fiche de consultation

Num fiche

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

5

15

15

1

5

15

15

20

5

5

5

02

Bl

Bon de labo

Num bon

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Date

Type d'examens

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Date

Texte

5

15

15

1

5

10

255

03

Fac1

Facture pour le frais de labo

Num facture

Nom client

Post Nom client

Qté

Désignation

Prix Unitaire

Prix total

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Monnaie

Monétaire

Monétaire

5

15

15

50

255

6

6

255

04

Bl

Bon de labo rempli

Num bon

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Date

Type d'examens

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Date

Texte

5

15

15

1

5

10

255

05

Fp

Fiche de prescription vierge

Num produit

Nom produit

Qté accordée

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

5

255

50

255

06

Fpr

Fiche de prescription remplie

Num produit

Nom produit

Qté accordée

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

5

255

50

255

07

Fac2

Facture pour les frais des produits

Num facture

Nom client

Post Nom client

Qté

Désignation

Prix Unitaire

Prix total

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Monnaie

Monétaire

Monétaire

5

15

15

50

255

6

6

255

08

Fac2V

Facture pour les frais des produits validée

Num facture

Nom client

Post Nom client

Qté

Désignation

Prix Unitaire

Prix total

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Monnaie

Monétaire

Monétaire

5

15

15

50

255

6

6

255

09

Fpp

Fiche de prescription et produits

Num produit

Nom produit

Qté accordée

Observation

Numérique

Texte

Texte

Texte

5

255

50

255

10

Qt

Quittance

Num quittance

Nom du malade

Post Nom du malade

Observation

Numéro

Texte

Texte

Texte

5

15

15

255

11

Bs

Bon de sortie

Num bon

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

5

15

15

1

5

15

15

20

12

Bsr

Bon de sortie remplie

Num bon

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Numérique

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

Texte

5

15

15

1

5

15

15

20

I.7.3 SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS

Fc

T01

Fac1

Fp

T03

T06

Fc

Fac1

Fp

Arrivée du malade

BL

T02

BL

Fpr

T07

Fpr

Fac1

T04

Fac1

Fpr

T05

Fpr

Fac2

T08

Fac2

Fac2V

T09

Fac2V

Fpp

T10

Fpp

Qt

T11

Qt

Bs

T12

Bs

Brs

T13

Bsr

B.D.D

SERV. RECEPTION

 

SERV. CONSULTATION

SERV. PERCEPTION

SERV. LABORATOIRE

SERV. PHARMACIE

PAVILLON D'HOSPITALISATION

SERV. ADMNISTRATION

CAB MEDECIN DIRECTEUR

 
 
 
 
 
 
 
 

I.7.4 Matrice de flux entre service

Pour utiliser la représentation « Flux » il est nécessaire de s'appuyer sur une matrice de données. Dans certains cas, cette matrice présente des échanges entre deux niveaux géographiques d'échelles différentes.

 

SERV. RECEPTION

SERV. CONSULTATION

SERV. PERCEPTION

SERV. LABORATOIRE

SERV. PHARMACIE

PAVILLON D'HOSPITALISATION

SERV. ADMNISTRATION

CAB MEDECIN DIRECTEUR

SERV. RECEPTION

-

Fc, Fp

Fac1

-

-

-

-

-

SERV. CONSULTATION

Bl, Fc, Fp

-

-

-

Fpr

-

-

-

SERV. PERCEPTION

-

-

-

Fac1,

Fac2

-

-

-

SERV. LABORATOIRE

Bl

Bl

Fac1

-

-

-

-

-

SERV. PHARMACIE

-

Fpr

Fac2

-

-

Fpp

-

-

PAVILLON D'HOSPITALISATION

-

-

-

-

Fpp

-

Qt

-

SERV. ADMNISTRATION

-

-

-

-

-

Qt

-

Bs

CAB MEDECIN DIRECTEUR

Bsr

-

-

-

-

-

-

-

I.8 ETUDE DES MOYENS DE TRAITEMENT DES INFORMATIONS

Pour traiter les informations, l'Institution dispose trois types de moyens. Il s'agit des moyens matériels, humains et financiers.

I.8.1 Les moyens matériels

Comme moyens matériels, l'HGR DE TSHIAMALA utilise les immeubles, les mobiliers, les consommables, et les matériels chirurgicaux.

1) Les immeubles : l'HGR DE TSHIAMALA a ses propres bâtiments.

2) Les mobiliers : ici nous trouvons :

ü Les chaises velours ;

ü Les chaises canets ;

ü Les tables de bureau ;

ü Les tables d'examen ;

ü Les étagères ;

ü Les poubelles ;

ü Les armoires ;

ü Les points de lavage des mains ;

ü Les calculatrices ;

ü Les agrafeuses ;

ü Les perforateurs ;

ü Les horloges ;

ü Les boites à suggestion ;

ü Les chaises en plastic ;

ü Les désagrafeuses ;

ü Les lits.

3) Les consommables : nous trouvons :

ü Les registres ;

ü Les stylos ;

ü Les fardes pour papiers ;

ü Les papiers duplicateurs.

4) Les matériels chirurgicaux

ü Les pinces ;

ü Les ciseaux ;

ü Les microscopes ;

ü Les tensiomètres ;

ü L'aspirateur ;

ü Les balances pèse bébés ;

ü Les balances pèse adultes ;

ü Le foetoscope ;

ü L'Echographe ;

ü La centrifugeuse ;

ü Le stéthoscope ;

ü Le thermomètre ;

ü L'otoscope ;

ü Radiologie.

I.8.2 Les moyens humains

La gestion des malades est un domaine sensible, elle exige des agents de certaine qualification et de bonne formation dans le domaine médical.

A ce jour, le service médical compte deux catégories des personnels : les personnels soignants et les personnels administratifs.

Voici comment se présente la fiche des moyens humains :

Application : fiche d'analyse de moyens humains

Nom et post Nom

Sexe

Matricule

Grade

Fonction

Niveau d'étude

Ancienneté

01

TSHIBANDA Etienne

M

NU

Médecin Junior

Médecin Directeur

D4

7 ans

02

Dr Lucien YANDA

M

NU

Médecin junior

Médecin Chef de staff

D3

6 ans

03

YANGONGO André

M

NU

Des Hop Adj

Directeur de Nursing

A1

8 ans

04

MBUYI MALIMU Lucie

F

664.577

AGB 2ème Cl

AG

G3

10 ans

05

KAZADI YABUYI Isaac

M

NU

Des Hop Adj

AGIS

G3

2 ans

06

MBAY WA MPAT

M

608.640

AGB 1ère Cl

Technicien de laboratoire

Iinf A1

9 ans

07

BILONDA MIPUA Astride

F

386.4611s

Chef de Bureau

Préphar

Inf A3

20 ans

08

TSHIBANGU MALONDO

M

250.016

Chef de Bureau

Caissier

Inf A3

17 ans

09

SEKELA MATANDA

F

609.273

Att. 2ème Cl

Réceptionniste

Inf. A2

6 ans

10

KABEDI BUKISHI

F

609.933

Att. 2ème Cl

Réceptionniste

Inf. A2

6 ans

I.8.3 Les moyens financiers

L'HGR DE TSHIAMALA entant une Institution médicale, bénéficie d'une dotation budgétaire de l'Etat Congolais mais cela ne suffit pas.

Pour un bon fonctionnement de cette institution, l'Hôpital Général de Référence de TSHIAMALA élabore des prévisions annuelles qui sont votées par le Conseil d'Administration sur base des ressources financières ordinaires d'une part et des dépenses courantes d'autre part.

Les ressources financières de cette institution proviennent de :

Ø Produits de la tarification des actes de prestation ;

Ø L'aide des organisations nationales ou étrangères publics ou privées ;

Ø Des dons.

I.9 CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT

Après une analyse ou une étude approfondie du fonctionnement actuel de l'institution, il nous incombe la tâche de ressortir ses défauts et qualités. Il ne s'agit donc pas de vouloir détruire sous prétexte que les nouvelles solutions seront proposées mais plutôt à dire ce qui est réel.

En effet, cette critique va nous permettre de cerner davantage les principaux problèmes et nous allons les analyser en deux volets : critique d'ordre général et critique d'ordre spécifique.

a) CRITIQUE D'ORDRE GENERAL

Nous avons vu que par rapport aux différents objectifs que l'HGR de TSHIAMALA s'est fixé, les systèmes sont insuffisants en couronnement, il y a un faible débit, une lenteur dans le fournissement des rapports et l'entrée du malade dans le pavillon perdure à cause des différents tours qu'il effectue.

b) CRITIQUE D'ORDRE SPECIFIQUE

Les critiques d'ordre spécifique sont scindés en :

Ø Critique de poste de travail ;

Ø Critique des documents.

1) Critique de poste de travail

En ce qui concerne la critique de poste de travail, notre angoisse s'installe au niveau de traitement des informations.

2) Critique des documents

Les documents importants pour la gestion des malades sont usés à l'HGR de TSHIAMALA, seulement leur nombre occasionne une lenteur dans la vérification.

Après avoir fait une étude approfondie de l'existant, nous avons eu à prélever les forces et faiblesses suivantes :

v Forces

- Le climat de collaboration entre les agents est calme ;

- Chaque service exécute parfaitement son rôle et la distribution des tâches est bien respectée ;

- Le respect de l'heure du début de service est de rigueur.

v Faiblesses

- La conservation des documents dans des papiers fardes qui peuvent être détruits facilement ;

- Difficile de retrouver dans quel pavillon est affecté un nouveau malade en cas de recherche ;

- Difficile pour un chef de pavillon de lister immédiatement tous les patients internés, sortis, décédés au cours d'un mois ;

- Manque de moyen de communication (téléphone) qui peut faciliter la communication entre agents pendant les heures de service ;

- Utilisation des technologies peu avancées telles que les calculatrices.

I.10 PROPOSITION DES SOLUTIONS

Après avoir décelé quelques faiblesses du système, il est à présent question de supprimer ces insuffisances en proposant des remèdes efficaces. Ces remèdes sont proposés de deux ordres à savoir : Manuel et Informatique.

I.10.1 Solution manuelle

La présente solution exige la correction des défaillances du système existant. A ce propos, nous recevons certains avantages et inconvénients de cette solution qui se présente préalablement comme suite : vu que par rapport aux objectifs s'est fixé par l'HGR de TSHIAMALA, une lenteur dans le fournissement des rapports persiste, nous proposons à l'HGR de TSHIAMALA ce qui suit :

* Améliorer le système tout en mettant en place les outils de travail performants pouvant permettre un travail de qualité ;

* Concernant l'archivage, nous conseillons au responsable de bien vouloir doter des armoires pour bien garder les différents documents ;

* Améliorer les imprimés pour une meilleure gestion ;

* Acheter les téléphones fixes pouvant permettre la communication entre les agents pendant les heures de service sans se déplacer.

AVANTAGES

La mise en place des différents outils permettra à tout personnel soignant de procéder au diagnostic des patients ;

L'achat des armoires permettra de mieux garder les documents ;

L'amélioration des imprimés résoudra le problème de lenteur dans le traitement des informations ;

L'acquisition des téléphones fixes permettra aux agents d'avoir des renseignements voulus au lieu de se déplacer à tout moment.

INCONVENIENTS

Les tâches seront plus fastidieuses ;

Existence de plusieurs papiers ;

Pas de sécurité pour la conservation des données ;

I.10.2 Solution informatique

La solution informatique consistera à mettre en place un logiciel en tenant compte des renseignements sur les malades.

Ce logiciel sera structure essentiellement d'une base de données dont l'application sera destinée à stocker, gérer et traiter les informations liées aux malades.

AVANTAGES

Une bonne sécurité et conservation des données ;

Réduction d'erreurs ;

Facilité d'accès aux informations ;

Traitement rapide des données ;

Fiabilité des résultats ;

Soulagement des tâches fastidieuses au poste de travail ;

Mise à jour des données.

INCONVENIENTS

Coût élevé des matériels et de leurs entretiens ;

Retard et perte des données en cas de coupure brusque de courant électrique ;

Exigence d'un personnel qualifié.

CHAPITRE DEUXIEME : DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE ET CONNEXES

II.1 GENERALITES

Le domaine informatique bien qu'étant jeune, a connu une évolution croisière. Jadis, la gestion et le traitement des données se faisaient par la méthode classique à laquelle l'on a pu dégager les défauts suivants:

- La redondance des données ;

- La dépendance pleine entre données et traitements ;

- Le manque de normalisation au niveau de stockage de données7(*).

Pour remédier à cette situation, il a été mis au point la notion de base de donnés répondant aux questions suivantes :

- L'accès aux données selon les multiples critères ;

- L'intégration des données ;

- La relation entre les données8(*).

II.2 AVENEMENT D'UNE BASE DE DONNEES

II.2.1 Introduction

Les bases de données sont actuellement au coeur du système d'information des entreprises. Les systèmes de gestion de bases de données, initialement disponibles uniquement sur des "mainframes", peuvent maintenant être installés sur tous les types d'ordinateurs y compris les ordinateurs personnels. Mais, souvent on désigne, par abus de langage, sous le nom "bases de données" des ensembles de données qui n'en sont pas.

II.2.2 Une base de données 

Nous pouvons considérer une base de données comme :

- Une grande quantité de données, centralisées ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et modifiables par un groupe d'utilisateurs travaillant en parallèle.

- Un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche et consultations de données9(*).

En fin, sa gestion se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de base des données) ou en anglais DBMS (data base management system). Le SGBD est un ensemble de service (Applications logicielles) permettant de gérer la Base des données. C'est-à-dire10(*) :

- Permettre l'accès aux données de manière simple ;

- Autoriser un accès aux informations par multiples utilisateurs ;

- Manipuler les données présentes dans la Base des données (insertion, suppression, modification)

II.2.3 Critères d'une base de données

Une base de données doit répondre aux critères suivant11(*) :

1) L'exhaustivité

C'est la présence dans cette base de tous les enseignements qui ont trait aux applications en question.

2) Non-redondance des données

Afin d'éviter les problèmes lors des mises à jour, chaque donnée ne doit être présente qu'une seule fois dans la base.

3) Cohérence des données

Les données sont soumises à un certain nombre de contraintes d'intégrité qui définissent un état cohérent de la base. Elles doivent pouvoir être exprimées simplement et vérifiées automatiquement à chaque insertion, modification ou suppression des données.

4) Sécurité des données

Les données doivent pouvoir être protégées contre les accès non autorisées. Pour cela, il faut pouvoir associer à chaque utilisateur des droits d'accès aux données.

5) Résistance aux pannes

Que se passe-t-il si une panne survient au milieu d'une modification, si certains fichiers contenant les données deviennent illisibles? Les pannes, bien qu'étant assez rares, se produisent quand même de temps en temps. Il faut pouvoir, lorsque l'une d'elles arrive, récupérer une base dans un état "sain". Ainsi, après une panne intervenant au milieu d'une modification deux solutions sont possibles : soit récupérer les données dans l'état dans lequel elles étaient avant la modification, soit terminé l'opération interrompue.

6) La structure

C'est l'adaptation du mode de stockage de données au traitement ; structuration que la base doit avoir est liée à l'évolution de la technologie.

3. Niveau de représentation des données

On décrit habituellement 3 niveaux de description de données à savoir :

· Le niveau conceptuel ;

· Le niveau interne ;

· Le niveau externe.

1. Niveau conceptuel

Description de la structure de toutes les données qui existent dans la base, description de leurs propriétés (relations qui existent entre elles) c'est-à-dire de leur sémantique inhérente, sans soucis d'implémentation physique ni de la façon dont chaque groupe de travail voudra s'en servir. On appelle cette description le schéma conceptuel.

2. Niveau interne

Description du stockage des données au niveau des unités de stockage, des fichiers, ... On appelle cette description le schéma interne.

3. Niveau externe

Description pour chaque utilisateur de sa perception des données. On appelle cette description le schéma externe ou vue.

Le résultat de la conception d'une base de données sera une description des données. Par description on entend définir les propriétés d'ensembles d'objets modélisés dans la base de données et non pas d'objets particuliers. Les objets particuliers sont définis par les programmes d'applications lors des insertions et des mises à jour des données. Ils doivent alors vérifier les propriétés des ensembles auxquels ils appartiennent.

II.3 STRUCTURE DE DONNEES

Elle a pour fonction de représenter le monde réel à l'intérieur du système. (Niveau conceptuel). Dans la plupart des applications, la structure doit représenter les entités (fichier) et des associations entre ses entités12(*).

En pratique, on distingue la structure (modèle) :

- Hiérarchique ;

- Réseau ;

- Orienté objet ;

- Relationnel.

a) Le model hiérarchique

Dans cette structure, les données sont organisées selon une arborescence, chaque noeud de l'arbre correspond à une classe d'entité du mode réel et le chemin entre les noeuds représente les liens existant entre les objets.

b) Le model réseau

Il est une extension de la structure hiérarchique dans lequel le graphe des objets n'est pas limité. Il permet en outre de représenter le partage ainsi que le lien cyclique entre les objets.

c) Le model orienté objet

Il est utilisé pour décrire le système présentant et adaptant au contexte de bases de données, les caractéristiques suivantes :

· L'identité objet ; (nom)

· La classe (l'ensemble des objets) ;

· L'héritage.

d) Le modèle relationnel

Il se fonde sur la notion mathématique de relations. Elle permet de représenter les données sous forme de tables.

Dans ce modèle, les données sont stockées dans des tables, sans préjuger de la façon dont les informations sont stockées dans la machine. Un ensemble de données sera donc modélisé par un ensemble de tables.

Au modèle relationnel est associée la théorie de la normalisation des relations qui permet de se débarrasser des incohérences au moment de la conception d'une base de données.

II.3.1 Quelques définitions

Domaine : Ensemble de valeurs pouvant être prises par un attribut.

Relation) : Sous-ensemble du produit cartésien d'une liste de domaines caractérisé par un nom. En d'autres termes, une relation n'est ni plus ni moins qu'une table dans laquelle chaque colonne correspond à un domaine et porte un nom ce qui rend leur ordre sans aucune importance13(*). Attribut et tuples (t-uples, n-uplets) ;

Attribut : Colonne d'une relation caractérisée par un nom.

Schéma de relation: Nom de la relation, suivi de la liste des attributs avec leurs domaines.

Base de données relationnelles : Base de données dont le schéma est un ensemble de schémas de relations et dont les occurrences sont les tuples de ces relations.

Un tuple : est une ligne du tableau (enregistrement)

Une valeur : est la données qui figure à l'intersection d'une ligne où d'une colonne ;

La cardinalité : est le nombre de participation d'une entité à une relation.

Les cardinalités d'un objet dans une association désignent le nombre minimum (0 ou 1) et le nombre maximum (1 ou n) de liens qui existe entre une occurrence de l'objet et une occurrence de l'association.

- Une valeur minimum à 0 signifie qu'au moins une occurrence de l'objet n'est pas liée à l'association.

- Une valeur minimum à 1 signifie que toutes les occurrences de l'objet sont liées à l'association.

- Une valeur maximum à 1 signifie qu'aucune occurrence de l'objet n'est liée plus d'une fois à l'association.

- Une valeur maximum à n signifie qu'au moins une occurrence de l'objet est liée plusieurs fois à l'association.

Á partir de ces valeurs minimum et maximum possibles, il existe quatre types de cardinalité :

Ø (0,1) : une occurrence de l'objet n'est jamais liée plus d'une fois à l'association ;

Ø (1,1) : une occurrence de l'objet est toujours liée une et une seule fois à l'association ;

Ø (1, n) : une occurrence de l'objet est toujours liée au moins une fois à l'association ;

Ø (0, n) : aucune précision donnée.

II.4 SYSTEME D'INFORMATION

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de collecter, stocker, traiter et diffuser de l'information14(*).

Le système d'information se construit à partir de l'analyse des processus « métier » de l'organisation et de leurs interactions (interrelations) et non simplement autour de solutions informatiques plus ou moins standardisées par le monde.

Ce système a comme fonction15(*):

Ø La collecte de données ;

Ø Traitement ;

Ø Stockage ;

Ø Diffusion ;

Ø Valeurs ajoutées.

L'objectif d'un système d'information est de fournir aux différents niveaux de l'organisation les informations permettant d'accompagner et de contrôler le fonctionnement de celle-ci en tant qu'un atout.

II.4.1. Les méthodes des conceptions d'un système d'information

La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse. Pour parvenir à mettre en place un système d'information, beaucoup de méthodes sont utilisées dont parmi lesquelles nous avons fait le choix de nous baser sur la méthode MERISE, qui est une méthode qui prend en compte des origines à la fois, les aspects statiques (données) et dynamiques(traitements de système d'information).

Pour y arriver, la conception du système d'information se fait par étape, afin d'aboutir à un système d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider une à une chacune des étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. D'autre part, les données étant séparées des traitements, il faut vérifier la concordance entre données et traitements afin de vérifier que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas des données superflues. Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des systèmes d'information.

Un S.I comporte trois niveaux d'abstraction qui sont :

a. Le niveau conceptuel : décrit les règles et contraintes à prendre en compte.

b. Le niveau organisationnel ou logique : consiste à définir le Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) décrivant les contraintes dues à l'environnement (Organisationnel, spatial et temporel).

c. Le niveau opérationnel ou physique : reflète un choix matériel pour le système d'information.

II.4.2. Système d'information automatisé

Le système d'information automatisé est un sous-ensemble du système d'information dont les événements ou les informations en entrée permettent de déterminer par programmes les événements ou informations conséquents16(*).

II.4.3. Rôles d'un système d'information :

Le rôle du système d'information est :

- De traiter ;

- De stocker ;

- De diffuser les informations ;

- De communiquer les informations ;

- De tenir compte des valeurs ajoutées.

II.2.4. Qualité d'un système d'information 

Le système d'information doit posséder des qualités ci- dessus :

- La fiabilité ;

- La rapidité ;

- La pertinence ;

- La sécurité.

II.5 SYSTEME INFORMATIQUE 

II.5.1 Définition :

C'est la partie informatisée du système d'information automatisable. C'est l'ensemble des méthodes, de matériels, ressources humaines, (informaticien), les algorithmes, logiciels et progiciels.

Le système informatique a pour objectif d'automatiser le traitement de l'information. Un système informatique est constitué de deux entités : le matériel et le logiciel :

Coté matériel, un ordinateur est composé :

ü D'unité centrale (UC) pour les traitements ;

ü De la mémoire centrale (MC) pour le stockage ;

ü Des périphériques : le disc dur, clavier, souris... accessibles via des pilotes de périphériques.

Coté logiciel, un système informatique est composé de deux niveaux bien distincts : le système d'exploitation et les applications.

L'objectif du logiciel est d'offrir aux utilisateurs de fonctionnalités adaptées à leurs besoins.

II.6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE D'UN SYSTEME

Dans les entreprises, le système est organisé en différents systèmes, appelées sous -système.

II.6.1 Une donnée

Dans les technologies de l'information, une donnée est la représentation d'une information dans un programme : soit dans le texte du programme (code source), soit en mémoire durant l'exécution.

Les données souvent codées, décrivent les éléments du logiciel tels qu'une entité (chose), une interaction, une transaction, un événement, un sous système.

II.6.2 Information

Une information est un concept ayant plusieurs sens. Il est étroitement lié aux notions de contrainte, communication, contrôle, donnée, formulaire, instruction, connaissance, signification, perception et représentation.

Au sens étymologique, l'information est ce qui donne une forme à l'esprit17(*). Elle vient du verbe latin « informare » qui signifie « donner forme à » ou « se former une idée de ». 

II.7 M.A.I. (Méthode d'Analyse Informatique)

Elle nous permet de mener un petit projet portant sur un système d'information en tenant compte de :

Ø Données représentant la réalité de l'organisation ;

Ø Règles de gestion qui fixent le fonctionnement informationnel et organisationnel ;

Ø Procédés pour l'acquisition, la transformation, la recherche, le stockage, la restitution de l'information ;

Ø Ressources humaines (intervenant) ;

Ø Moyens techniques (système informatique : matériel et logiciel)17(*).

II.8 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD, en anglais Data base Mangement System)

Un SGBD est un logiciel système permettant aux utilisateurs d'insérer, de modifier, de supprimer, d'ajouter...et de rechercher efficacement des données spécifiques contenues dans une grande masse d'information, partagée par des multiples utilisateurs18(*). C'est « un progiciel ou un logiciel permettant la création, la modification et l'accès aux bases de données »

Un SGBD est constitué d'un dictionnaire des données et langage de requêtes. Le dictionnaire contient la description de la structure des données contenues dans la base ; il désigne leurs champs et leurs types (alphabétique, numérique, booléen...) ; il précise aussi leur taille en nombre de caractères. Le langage de requêtes sert à l'administration de la base de données. Le langage de requêtes plus répandu actuellement est la SQL(en anglais : structure Quercy langage), qui comporte des commandes telles qu'AFFICHER, MODIFIER, COMPARER, GERER, LISTER, METTRE A JOUR... 

II.8.1 Utilité d'une base de données

Une base de données permet de mettre des données à la disposition des utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus nombreux.

Une base de données peut-être locale, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessible par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation de la base de données est la possibilité de pouvoir accéder par plusieurs utilisateurs simultanément.

II.8.2 Composition d'un SGBD

Selon G.GARDARIN, un SGBD se compose de trois couches emboitées de fonctions, depuis la mémoire secondaire jusqu'aux utilisateurs 19(*):

- Gestionnaire de fichiers (SGF) : cette couche fournit aux couches supérieures des mémoires secondaires idéales adressables par objets, et capables de rechercher par le contenu des objets (mécanisme d'indexation).c'est donc la couche qui permet le stockage des informations sur un support physique.

- SGBD interne : chargé de gérer les données stockées dans les fichiers, leur placement les fichiers, les liens entre objets et structures. C'est la gestion de l'ordonnancement des informations.

- SGBD externe : chargé de la gestion de mise en forme et de la présentation des données aux programmes d'application et aux utilisateurs. Cette couche représente l'interface avec l'utilisateur.

Les principaux objectifs visés par les SGBD sont :

a. L'indépendance physique des programmes aux données ;

b. L'indépendance logique des programmes aux données ;

c. La manipulation des données par des langages appropriés ;

d. L'administration simplifiée des données : contrôle, résolution, des conflits, optimisation, utilisation des moyens informatiques.

II.8.3 Modèles des SGBD

Il existe, jusqu'à nos jour les SGBD suivants :

v Le SGBD hiérarchique : c'est un modèle dont les données sont classées de manière hiérarchique, selon une arborescence descendante (père-fils). On utilise des pointeurs vers les enregistrements cela veut dire : la hiérarchisation de ce modèle repose sur une structure donnée en forme d'arbre où chaque noeud est une entité. On peut y ajouter des noeuds segments qui dépendront des segments précédents, par un point d'entrée, sur un niveau inferieur. Le segment de cette hiérarchie constitue le segment-racine

v Le SGBD réseau : comme le modèle hiérarchique, celui -ci utilise des pointeurs vers les enregistrements. Il a cependant comme fondement une structure des graphes qui représente un ensemble de segments reliés entre-deux, n'offrant pas nécessairement des fichiers hiérarchiques les uns par rapport aux autres. Sa structure n'est pas fortement arborescente.

v Le SGBD relationnel (SGBD-R) : créé par GEORGES et le CODASYL, la relationnelle repose sur une double base : théorique et formelle : théorie ensembliste (de type mathématique) et celle des prédicats (algèbre relationnelle). Ce modèle est, au dire des informaticiens, le fondement même des bases données actuelles et de SQL. Les données y sont décrites sous forme de tables ayant des colonnes et lignes. Chaque ligne constitue un tuple (enregistrement). C'est l'ensemble des tuplets qui forment un fichier ou une table.

Le relationnel comporte trois composantes : les structures pour définir les données, les operateurs pour la manipulation des données et les règles d'intégrité induites par les structures. Il considère qu'il existe des relations entre les informations contenues dans un système. La connaissance de l'une détermine une autre ; donc une espèce de causalité entre informations élémentaires.

v Le SGBD déductif : représente les données sous forme des tables, mais leur manipulation se fait par calcul des prédicats simplement.

v Le SGBD orienté objet (SGBD-OO) : stocke les données sous forme d'objets, c'est-à-dire des structures appelées `'classes'', comportant des données membres. Les champs sont des instances des classes.

II.9. MERISE  (méthode d'étude de réalisation informatique des systèmes d'entreprise)

C'est une méthode de modélisation relationnelle de conception, de développement et de la réalisation des projets informatiques.

Issue de l'analyse systémique, la méthode Merise est le résultat des travaux menés par Hubert Tardieu dans les années 1970 et qui s'insérait dans le cadre de réflexion internationale, autour notamment du modèle relationnel au début des années 1980 à la demande du Ministère de l'Industrie et a surtout été utilisée en France, par les SSII de ses membres fondateurs (Sema-Metra) ainsi que par la d'envoyer, notamment des grandes administratives publiques ou privées20(*).

MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. C'est cette séparation qui lui assure la longévité.

La mise en oeuvre de la méthode MERISE peut être lourde. On consacre beaucoup de temps à concevoir et à pré-documenter avant de commencer à coder, ce qui pouvait sembler nécessaire à une époque où les moyens informatiques n'étaient pas aussi diffusés qu'aujourd'hui21(*).

Les trois niveaux de la méthode MERISE.

Ø Le niveau conceptuel : représente les informations et leurs relations d'une part, les utilisations qui en sont faites et les contraintes d'autre part.

Ø Le niveau organisation : À ce niveau de préoccupation, les modèles conceptuels sont précisés et font l'objet de choix d'organisation.

Ø Le niveau physique : Les réponses apportées à ce dernier niveau permettent d'établir la manière concrète dont le système sera mis en place

DEUXIEME PARTIE : La conception et réalisation du système d'information

CHAPITRE TROISIEME : CONCEPTION ET REALISATION DU SYSTEME D'INFORMATION

III.1 GENERALITES

Un système d'information est un système organisé de ressources, de personnes et de structures qui évoluent dans une organisation et dont le comportement coordonné vise à atteindre un but commun. Les systèmes d'information sont censés aider les utilisateurs dans leurs activités : stocker et restaurer l'information, faire des calculs, permettre une communication efficace, ordonnancer et contrôler des tâches, etc.

Dans ce contexte, la méthode MERISE s'avère appropriée ; c'est une méthode française d'analyse et de conception des systèmes d'information, élaboré en 1978 sous la direction du Ministère de l'Industrie française. La puissance de cette approche réside dans le fait qu'elle permet de schématiser les niveaux d'abstraction et offre un niveau de granularité adaptable à tous les besoins. Elle utilise :

Ø Un modèle fonctionnel basé sur les diagrammes de flux ;

Ø Un modèle statique basé sur l'entité-association enrichi de méthodes de traitement ;

Ø Un modèle dynamique des objets explicitant le contrôle et les interactions des objets.

MERISE sépare les données et traitements et définit trois niveaux d'abstraction qui permettent de décomposer les préoccupations du concepteur.

Ø Le niveau conceptuel qui s'appui sur les invariants, il répond à la question « Quoi ? » ;

Ø Le niveau organisation et logique : précise les aspects pratiques (qui fait quoi ?) et la vision informatique (Comment ?) ;

Ø Le niveau physique qui décrit l'outil informatique (Avec quoi ?).

Ci-dessous, le tableau schématique des niveaux d'abstraction de Merise.

Niveau

Statique (données)

Dynamique (traitements)

 

Conceptuel

MCD

MCT

Indépendant du système, Quoi ?

Organisationnel ou logique

MLD

MOT

Choix SGBD,

Qui fait quoi, Comment

Physique

MPD

MOPT

Maitrise du SGBD, avec quoi ?

A. ETAPE CONCEPTUELLE ou NIVEAU CONCEPTUEL

Le modèle conceptuel des données est une représentation de l'ensemble des données ou du domaine, qui ne tient pas compte des aspects techniques et économiques de mémorisation et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation par tel traitement22(*). Il a pour but d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information.

Préalablement à la construction de ce modèle, il convient de faire l'inventaire des données dont on élimine les redondances, les synonymes et les polysémies.

Ce niveau introduit la notion d'entités, de relation et de propriétés. Ainsi la représentation graphique, simple et accessible permet à un non-informaticien de participer à son élaboration. Les éléments de base constituant un modèle conceptuel des données sont :

Ø Les propriétés ;

Ø Les entités ;

Ø Les relations et

Ø Les cardinalités.

1) Une propriété : est une information de base du système d'information. Les propriétés disposent d'un type. Elles peuvent être numériques, représenter une date, leur longueur peut être aussi définie.

2) Les entités ou objet : une entité est un modèle d'objet identifié du monde réel dont le type est défini par un nom et une liste de propriété23(*).

3) Les relations ou associations : sont des liens entre deux entités.

4) Les cardinalités : elles expriment le nombre de fois où l'occurrence d'une entité participe aux occurrences de la relation. On distingue les types de cardinalité suivants :

* 0-1 : zéro à une fois ;

* 1-1 : une à une fois ;

* 1-n : une à plusieurs fois ;

* 0-n : aucune ou plusieurs fois ;

* n-n : plusieurs à plusieurs.

Accueillir

1,n

1,1

Verser l'argent

Consulter

Envoyer le malade

Donner les produits

Ordonner

1,1

1,1

1,1

1,1

1,n

1,1

1,1

1,1

1,n

Hospitaliser

Faire le tour de salle

1,1

1,n

1,n

1,n

Examiner

1,n

Remplir le bon

1,1

1,n

Donner le bon de sortie

1,1

1,1

Visiter

1,1

1,n

Envoyer le malade

1,n

1,1

Malade

#Num malade

Nom du malade

Post Nom

Age

Sexe

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

Réception

#Num réception

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Consultation

#Num Consultation

Nom du consultant

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Plaintes principales

Observation

Perception

#Num perception

Nom perceptionniste

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Laboratoire

#Num laboratoire

Nom laborantin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pharmacie

#Num pharmacie

Nom Pharmacien

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Cab Médecin Directeur

#Num

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pavillon

#Num Pavillon

Nom Pavillon

Num chambre

Num lit

Observation

Administration

#Num Administration

Nom Administratif

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

CONSTRUCTION DU MODEL CONCEPTUEL DE DONNEES BRUT

PASAGE DU MCD Brut au MCD validé

Pour passer du MCD brut au MCD validé, il faut au préalable vérifier à polysémie et la synonymie, ensuite observer les règles suivantes :

- toute relation à cardinalité : 1,1-1,n et 0,1-1,n est CIF (contraintes d'intégrité fonctionnelle) ;

- toute relation à cardinalité 1,n-1,n, 0,n-0,n devient de CIM (contrainte d'intégrité multiple) et doit faire l'objet d'une table avec comme propriétés les identifiants de ces deux tables.

- Toutes les autres relations passent comme telle dans le MCD validé24(*).

a. Contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)

CIF exprime le fait qu'une table peut avoir zéro ou plusieurs relations à une autre table sous cette représentation : 1,n et 1,1 ; 1,n et 1,0 ; 1,1 et 1,0 ; 0,1 et 1,n ; 0,n et 1,1. Et ces relations sont dites « Père-fils » c'est-à-dire le père cède sa clé primaire au fils et cette clé devient secondaire dans le fils.

b. Contraintes d'intégrité multiple

Celle-ci représente un type de relation père-père, dans ce cas cette relation devient une table porteuse comme propriété les deux clés primaires des tables qu'il relie et elles deviennent étrangères. Elle est représentée sous forme : 1,n-1,n ; 0,n-0,n.

Malade

#Num malade

Nom du malade

Post Nom

Age

Sexe

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

Réception

#Num réception

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Consultation

#Num Consultation

Nom du consultant

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Observation

Perception

#Num perception

Nom perceptionniste

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Laboratoire

#Num laboratoire

Nom laborantin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Pharmacie

Pharmacie

#Num pharmacie

Nom Pharmacien

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Pharmacie

Cab Médecin Directeur

#Num

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pavillon

#Num Pavillon

Nom Pavillon

Num chambre

Num lit

Administration

#Num Administration

Nom Administratif

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

CIF

CIF

CIF

CIF

CIF

#Num consultat

#Num pavillon

CIM

MCD VALIDE

1. LE MODELE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS (MCT)

Le modèle conceptuel des traitements (MCT) permet de représenter de façon schématique, l'activité d'un système d'information sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens d'exécution, c'est-à-dire qu'il permet de définir simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quel moyen ni à quel endroit de l'organisation.

Le MCT fait partie avec le modèle conceptuel des données des apports de la méthode MERISE, créée à la fin des années 1970. Son but est de décrire les traitements effectués par domaine (opération conceptuelle) et il permet de valider les messages du MCC (Modèle conceptuel de communication) et de décrire les conditions d'émission des messages résultats. Le formalisme du MCT est d'une adaptation des réseaux de pétri à une vision « métier », plus microscopique, au prix d'un alourdissement des représentations graphiques.

Le MCT repose sur la notion d'événements et d'opérations, celle de processus et de la synchronisation en découle.

a) Evénement : un événement est assimilable à un message porteur d'information donc potentiellement de données mémorisables. Il peut :

o Déclencher une opération ;

o Etre le résultat d'une opération et à ce titre être éventuellement, un événement déclencheur d'une autre opération.

b) L'opération : une opération se déclenche uniquement par le stimulus d'un ou de plusieurs événements synchronisés. Elle est constituée d'un ensemble d'actions correspondant à des règles de gestion de niveau conceptuel, stables pour la durée de vie de la future application. Le déroulement d'une opération est interruptible, les actions à réaliser en cas d'exception, les événements résultats correspondant doivent être formellement décrits.

c) Le processus ou résultat : un processus est une vue d'une MCT correspondant un enchaînement pertinent d'opération du point de vue de l'analyse.

d) La synchronisation : C'est une représentation d'une pré-condition devant être satisfaite pour l'activation d'une opération à partir de plusieurs événements25(*).

Ci-dessous le tableau des événements :

Evénements

Opérations

Résultats

1. Arrivée du malade à la réception

Paiement de la fiche de consultation

Fiche de consultation

2. Entrée du malade dans la salle de consultation

Consultation

Bon de labo

3. Envoie du malade à la perception

Etablissement de la facture

Facture

4. Entrée du malade au laboratoire

Faire les examens

Résultats de labo

5. Rentrée du malade dans la salle de consultation

Prescription des produits

Fiche de prescription des produits

6. Réception du malade à la perception

Etablissement de la facture

Facture

7. Entrée du malade à la pharmacie

Retrait des produits

Produits

8. Entrée du malade dans le pavillon d'hospitalisation

Prise des soins

Guérison et remise de la quittance, décès, référence

9. Entrée du malade dans le bureau administratif

Vérification du circuit

Bon de sortie

10. Envoie du malade dans le cabinet du Médecin Directeur

Remplissage du bon de sortie

Sortie du malade

Faire les examens

 

OK

Tjrs

KO

Arrivée du malade

Paiement de la fiche

 

OK

Tjrs

KO

Fiche de consultation

EV3

Consultation

 

OK

Tjrs

KO

Bon de labo

EV5

EV2 et EV3

Etablissement facture

 

OK

Tjrs

KO

EV4 et EV5

Facture

EV7

EV6 et EV7

Résultats

EV9

EV8 et EV9

A

CONSTRUCTION DU MCT

EV1

Etablissement facture

 

OK

Tjrs

KO

Prescription des produits

 

OK

Tjrs

KO

Fiche de prescription

EV11

EV10 et EV11

Facture

EV13

EV12 et EV13

Retrait des produits

 

OK

Tjrs

KO

Produits

EV15

EV14 et EV15

Prise des soins

 

OK

Tjrs

KO

EV17

EV16 et EV17

Vérification du circuit

 

OK

Tjrs

KO

B

Guérison, décès, référence

EV17

EV18 et EV19

Remplissage du bon

 

OK

Tjrs

KO

Bon de sortie

EV19

Sortie du malade

2. LE MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT)

Le MOT « modèle organisationnel des traitements », décrit avec précision l'organisation à mettre en place pour réaliser une ou, le cas échéant, plusieurs opérations figurant dans le MCT. Il répond aux questions suivantes : qui ? quoi ? où ? quand ?

Les notions introduites à ce niveau sont : le poste de travail, la phase, la tâche et la procédure.

* Le poste de travail

Le poste de travail décrit la localisation, les responsabilités, et les ressources nécessaires pour chaque profil d'utilisateur du système.

* La phase

La phase est un ensemble d'actions (cf. la notion d'opération pour le MCT) réalisées sur un même poste de travail.

La phase peut être :

- Soit manuelle ;

- Soit automatisée et interactive ;

- Soit automatisée et planifiée (on parle aussi de batch) ;

* La tâche

La tâche est une description détaillée d'une phase automatisée interactive.

Par exemple, elle correspond à la spécification de l'interface et du dialogue humain-machine, à la localisation et la nature des contrôles à effectuer, etc.

* La procédure

La procédure est un regroupement de phases. Elle équivaut sur le plan de l'organisation aux notions d'opérations et d'actions conceptuelles. La différence est que l'on considère ici ces dernières comme se déroulant sur une période de temps homogène.

Des procédures d'origines non conceptuelles peuvent être ajoutées du fait des choix d'organisation effectués.

PASSAGE DU MCT au MOT

Le passage, pour ce qui concerne les traitements, du MCT au MOT correspond à la prise en compte de trois éléments nouveaux caractéristiques de l'organisation dans laquelle vont se dérouler les opérations. Seront étudiés le lieu où se passent les opérations (au travers de la notion d'acteur), le moment où celles-ci sont exécutées (au travers de la notion de temps) et la nature (manuelle, automatique) du processeur qui va mettre en oeuvre les traitements. Ceci revient à dire que le MOT consiste à représenter le modèle conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu les responsables ainsi que le type de traitement26(*).

CONSTRUCTION DU MOT

Période

Opération

Poste

Traitement

Arrivée du malade

Op : Réception

Accueillir

OK

KO

Paiement de la fiche

Rendez-vous

Entrée du malade dans la salle

R1 et EV1

R1

Manuel

 
 
 
 

Paiement fiche

Op : Consultation

Consulter

OK

KO

Bon de labo

Repos

Remise facture

R2 et EV2

R2

 

Consultation

Manuel

 

Bon de labo

Op : Perception

Etablir

OK

KO

Remise de la facture

Rendez-vous

Facturier

R3 et EV3

R3

A

 

Perception

Manuel

 

Remise de la facture

Op : Laboratoire

Examiner

OK

KO

Résultat

Relevé examen

Accès dans la salle de labo

R4 et EV4

R4

 

Laboratoire

Manuel

 

Résultat

Op : Prescription

Prescrire

OK

KO

Fiche de prescription

Facturier

Relevé examen

R5 et EV5

R5

 

Consultation

Manuel

 

Fiche de prescription

Op : Achat produits

Acheter

OK

KO

Facturier

Rendez-vous

Facturier

R6 et EV6

R6

A

 

Perception

Manuel

 

Facture

Op : Retrait des produits

Retirer

OK

KO

Produits

Rendez-vous

Fiche de prescription

R7 et EV7

R7

Produits

Op : Prise des soins

Traiter

OK

KO

Quittance

Décès ou référence

Ordonnance

R8 et EV8

R8

Quittance

Op : Vérification

Vérifier

OK

KO

Remise du bon de sortie

Continuité des soins

Décès ou référé

R9 et EV9

R9

 

Pharmacie

Manuel

 

Journalière

 

Hospitalisation

Manuel

A

 

Administration

Manuel

 

Remise du bon

Op : Remplissage du bon

Remplir

OK

Sortie du malade

Continuité des soins

R10 et EV10

R10

 

Cabinet du Médecin Directeur

Manuel

 

B. NIVEAU LOGIQUE OU ORGANISATIONNEL

A ce niveau, on intègre à l'analyse des critères liés à l'organisation. En termes de données, les entités et les relations suscitent la création des tables. La vue logique est nécessairement orientée vers une classe de solution. 

En terme de traitements, les événements décrits ne sont pas des événements temporels mais des événements à dominante spatiale.

A ce niveau de préoccupation, les modèles conceptuels sont précisés et font l'objet de choix d'organisation.

* Le Modèle logique des données (MLD), qui reprend le contenu du MCD précédent, mais précise la volumétrie, la structure et l'organisation des données telles qu'elles pourront être implémentées. A ce stade il est possible de connaître la liste des tables qui seront à créer dans la base de données relationnelle.

* Le Modèle Logique des Traitements (MLT) qui précise les acteurs et les moyens qui seront mis en oeuvre. C'est ici que les traitements sont découpés en procédures fonctionnelles.

1. PASSAGE DU MCD au MLD

a) Règles de passage

Pour passer du modèle conceptuel de données validé au modèle logique de données, nous devons observer les règles ci-contre :

- Tout objet ou entité devient une table ;

- Tout identifiant devient une clé primaire ;

- Toute relation porteuse des propriétés devient une table logique et hérite les deux clés primaires des tables qu'elle relie.

- Toute propriété devient l'attribut27(*).

N.B : par convention, les clés primaires sont soulignées et les clés étrangères sont précédées par un (#) dans la description de colonne d'une table.

b) Règles de normalisation

- La relation disparait mais le sens est gardé ;

- La cardinalité 0,1 et 1,1 autrement dit fils hérite la clé de l'objet père à cardinalité 0,n et 1,n et cette clé est appelée clé étrangère ou secondaire.

PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE DE DONNEES

* Table malade (Num_malade (5), Nom_du_malade(15), Post_Nom(15), Age(5), Sexe(1), Nom_du_père(15), nom_de_la_mère(15), Adresse(20), Température(5), TA(5), Poids(5)).

* Table réception (Num_Réception(5), Nom(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), Obervation(255), #Num_malade(5)).

* Table consultation (Num_consultation(5), Nom_consultant(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), Observation(255) #Num_malade(5)).

* Table perception (Num_perseption(5), Nom_perseptionniste(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), #Num_malade(5)).

* Table laboratoire (Num_Laboratoire(5), Nom_laborantin(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), observation(255) #Num_malade(5)).

* Table pharmacie (Num_pharmacie(5), Nom_pharmacien(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), observation(255), #Num_malade(5)).

* Table pavillon (Num_Pavillonn(5), Nom_pavillon15), Num_chambre(5), Num_lit(5), #Num_malade(5)).

* Table administration (Num_Administration (5), Nom_administratif(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), #Num_malade(5), Num_pavillon(5)).

* Table cab. Méd. Directeur (Num_cab(5), Nom_Médecin(15), Post_Nom(15), Sexe(1), Age(5), Matricule(8), Grade(15), Niveau_d'étude(10), Observation(250), #Num_malade(5)).

* Table tour de salle (#Num_consultation(5), Num_pavillon(5),).

C. NIVEAU PHYSIQUE (OPERATIONNEL ou TECHNIQUE)

C'est une représentation des moyens qui vont effectivement être mis en oeuvre pour gérer les données ou activer les traitements. Le niveau physique apporte des solutions techniques.

En terme de traitements, le modèle opérationnel de données décrit l'architecture qui active les différentes taches de l'ordinateur.

Les réponses apportées à ce dernier niveau permettent d'établir la manière concrète dont le système sera mis en place.

* Le modèle physique des données (ou MPD ou MPhD) permet de préciser les systèmes de stockage employés (implémentés du MLD dans le SGBD retenu).

Le MPD est le dernier modèle que nous avons réalisé pour modéliser les données du système afin de prendre en compte les ressources physiques et logicielles (SGBD, matériels, support, ...)

Ce modèle va nous permettre d'implanter en machine l'ensemble des données issues du modèle logique des données (MLD).

1. LES REGLES DE PASSAGE DU MLD au MPD

Le passage du MLD au MPD se fait en observant les règles suivantes :

- Chaque relation du modèle logique devient une table ;

- Chaque identifiant devient une clé primaire ;

- Chaque propriété devient un enregistrement.

CONSTRUCTION DU MPD

TABLE MALADE

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num malade

Nom du malade

Post Nom

Age

Sexe

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

NuméroAuto

Texte

Texte

Alpha Numérique

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

5

15

15

5

1

15

15

20

5

5

5

Clé primaire

TABLE RECEPTION

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num malade

Nom du malade

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

15

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE CONSULTATION

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Consultation

Nom consultant

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Date d'entrée

Plaintes principales

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Date

Texte

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

10

255

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE PERSEPTION

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Perception

Nom perceptionniste

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE LABORATOIRE

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Laboratoire

Nom laborantin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE PHARMACIE

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Pharmacie

Nom pharmacien

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE PAVILLON

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Pavillon

Nom Pavillon

Num chambre

Num lit

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

5

5

255

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE ADMINISTRATION

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Administration

Nom Administratif

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Num malade

Num Pavillon

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Numérique

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

5

Clé primaire

Clé secondaire

Clé tertiaire

TABLE CAB. MED. DIRECTEUR

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Cab

Nom Médecin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Num malade

NuméroAuto

Texte

Texte

Texte

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Alpha Numérique

Texte

Numérique

5

15

15

1

5

8

15

10

250

5

Clé primaire

Clé secondaire

TABLE TOUR DE SALLE

Nom des champs

Nature

Taille

Observation

Num Consultation

#Num Pavillon

NuméroAuto

NuméroAuto

5

5

Clé primaire

Clé secondaire

CHAPITRE QUATRIEME : DEVELOPPEMENT DE L'APPLICATION

IV.1 LA PROGRAMMATION

IV.1.1 Généralités

Dans le domaine de l'informatique, la programmation est l'ensemble des activités qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C'est une étape importante du développement de logiciels (voire de matériel)28(*).

Pour écrire un programme, on utilise un langage de programmation. La programmation représente ici la rédaction du (ou des) code source d'un logiciel. Un programme informatique est une succession d'instructions exécutables par l'ordinateur. Toutefois, l'ordinateur ne sait manipuler que du binaire, c'est-à-dire une succession de 0 et de 1. Il est donc nécessaire d'utiliser un langage de programmation pour écrire de façon lisible, c'est-à-dire avec des instructions compréhensibles par l'humain car proches de son langage, les instructions à exécuter par l'ordinateur. 

IV.1.2 Choix du langage de programmation

Un premier point important est que le choix d'un langage, bien que déterminant, n'est ni absolu ni définitif. En d'autres termes, nous pouvons bien laisser tomber un langage pour en apprendre un autre.

Après avoir testé plusieurs langages de programmation, nous avons fait le choix du langage VBA.

IV.1.3 Choix et présentation des ordinateurs

Au niveau des ordinateurs, on tient compte de deux aspects : physique et logique.

Pour ce qui est de physique, nous proposons ce qui suit pour notre application :

Ø Type d'ordinateur  : HP

Ø Type de processeur  : Intel(R) Core(TM)i5-4200M

Ø Capacité mémoire (RAM)  : 6 Giga Octets

Ø Capacité du disc dur  : 700Go

Ø Type de clavier  : AZERTY de 102 touches

Ø Type de réseau  : LAN

Ø Equipements  : commutateur, routeur marque TP-LINK 3G.

Concernant l'aspect logique, ici-bas notre proposition :

Ø Type de système d'exploitation  : Windows 8

Ø SGBDR  : Access

Ø Langage de programmation  : VBA

IV.2 CHOIX DU RESEAU INFORMATIQUE

IV.2.2 Bref historique du réseau informatique

Au début des années 1970, les premiers systèmes informatiques se composaient d'ordinateurs centraux, volumineux et fragiles, auxquels accèdent en temps partagé des terminaux passifs, c'est-à-dire des postes de travail avec clavier et écran mais sans puissance de calcul. Ces systèmes constituent en quelque sorte les premiers réseaux informatiques, mais les communications réalisées demeurent élémentaires.

Au cours des années 1980, l'adoption en masse de micro-ordinateurs et d'une manière plus générale, la démocratisation de la puissance de calcul bouleverse complètement le monde informatique. Les grands systèmes sont alors massivement décentralisés si bien que l'importance des réseaux informatiques s'en trouve multipliée, de par le nombre de machines connectées, les quantités de données échangées et la diversité de nature des communications. Aujourd'hui, ces réseaux sont d'un usage courant dans notre société, notamment grâce à la popularité du réseau télématique internet29(*).

IV.2.3 Définition

Le réseau informatique est un ensemble des moyens matériels et logiciels mis en oeuvre pour assurer les communications entre ordinateurs, stations de travail et terminaux informatiques30(*). C'est aussi un ensemble d'ordinateurs et de périphériques connectés les un aux autres.

IV.2.4 Intérêts d'un réseau

Un réseau informatique permet de :

Ø Partager des ressources (fichiers, applications ou matériels, connexion à internet, etc) ;

Ø Communiquer entre des personnes (courrier électronique, discussion instantané, etc.) ;

Ø Communiquer entre les processus (entre des ordinateurs industriels par exemple) ; etc.

IV.2.5 Types des réseaux

La typologie de réseau se fonde par plusieurs critères :

Ø Selon la technique de transmission ;

Ø Selon le débit ; et

Ø Selon la situation géographique31(*) ;

a. Selon la technique de transmission

On distingue exactement deux types de réseau :

- Le réseau égal à égal (peer to peer) : dans ce type de réseau un serveur dédié n'existe pas, chaque ordinateur est à la fois client et serveur ;

- Le réseau client/serveur : dans ce type de réseau, un (plusieurs) ordinateurs est qualifié de client envoie des requêtes ; l'autre qualifié de serveur y répond.

b. Selon le débit

On distingue :

- Les réseaux à faible débit ;

- Les réseaux à haut débit ; et

- Les réseaux à très haut débit.

c. Selon la situation géographique

On distingue fondamental trois types de réseaux :

- LAN (Local Area Network) ou Réseau Local d'Entreprise (RLE) dont l'étendue et limitée à une circonscription géographique réduite (bâtiment, parcelle, ...). Il est réalisé ou supervisé par une organisation de droit privé pour assurer l'interconnexion de ses propres moyens informatiques (PC) ; il correspond au réseau internet d'une entreprise.

- MAN (Metropolitain Area Network) ou Réseau Metropolitain (RM), dont l'étendue est d'environ une dizaine de Km, il est utilisé pour assurer la desserte informatique de circonscription géographique importante (Un pays). Il interconnecte plusieurs sites à l'échelle d'une ville, chacun des sites pouvant être équipé d'un réseau local.

- WAN (Wide Area Network) ou Réseau Etendu ou encore Réseau Longue Distance (RLD) ; ce réseau assure généralement le transport d'informations sur des grandes distances à l'échelle d'un pays.

IV.2.6 Topologie des réseaux

a. Définition

La topologie d'un réseau décrit la disposition des ordinateurs, des câbles et des autres composants d'un réseau. Il s'agit d'une représentation graphique du réseau physique.

Il faut distinguer la « topologie physique » ou apparente (celle que voit l'utilisateur lorsqu'il suit les chemins de câbles) et la « topologie logique » ou réelle (celle que voit le réseau lorsqu'il regarde les machines)32(*).

1. Topologie en bus

Le bus est une variante de la liaison multipoint, l'info émise par une station est diffusée sur tout le réseau. Chaque station accède directement au réseau, il n'y a pas de hiérarchie d'où des problèmes de conflit d'accès (contentions ou collisions) qui nécessitent la définition d'un protocole d'accès plus élaboré que la simple relation maître / esclave des liaisons multipoints.

La topologie en bus se compose d'un câble appelé segment ou câble coaxial (RJ45) auquel sont connectés tous les systèmes du réseau33(*).

2. Topologie en étoile

Tous les noeuds du réseau sont reliés à un noeud commun : le concentrateur. Tous les messages transitent par ce point central. Ce réseau correspond à la configuration d'un ensemble de n liaisons point à point (terminal / site central). C'est une topologie couramment employée dans les LAN où l'équipement central est généralement représenté par un répéteur concentrateur ou un hub ou par un commutateur. Sa configuration offre aussi l'avantage de la simplicité, une gestion et des ressources centralisées.

3. Topologie en anneau ou en boucle

Dans ce type de configuration, chaque poste est connecté au suivant en point à point. L'info circule dans un seul sens, chaque station reçoit le message et le régénère. Si le message lui est destiné, la station le recopie au passage (au vol). La topologie en anneau ou «ring topology» connecte les systèmes sur une boucle de câble. Il n'y a pas de point central d'administration ni de redirection. La transmission sur le réseau est unidirectionnelle (simplex).

AUTRES TOPOLOGIES

*Les réseaux hiérarchisés ou arborescents

*Les réseaux maillés

IV.2.7 Structure des réseaux

Nous trouvons :

a. Le réseau poste à poste

Dans un réseau à serveur non dédié, « poste à poste » ou encore «réseau égal à égal », en anglais « Peer to Peer » notée (P2P), toute machine est potentiellement aussi bien un serveur pour les autres machines qu'une station cliente. Chaque ordinateur dans un tel réseau joue à la fois le rôle de serveur et de client. Cela signifie notamment que chacun des ordinateurs du réseau est libre de partager ses ressources.

b. Le réseau client/serveur

Dans un réseau à serveur dédié, on distingue les machines « serveurs » et les « stations clientes ». De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement client/serveur, cela signifie que des machines clientes (des machines faisant partie du réseau) contactent un serveur, une machine généralement très puissante en termes de capacités d'entrée-sortie, qui leur fournit des services. Ces services sont des programmes fournissant des données telles que l'heure, des fichiers, une authentification via annuaire, des bases de données, des applications, etc.

IV.3 LE MODELE OSI

Le modèle OSI (Open Systems Interconnexion) est un modèle de référence en ce qui concerne les réseaux, il est proposé par l'ISO (International Standards Organisation), il décrit les concepts et les démarches à suivre pour interconnecter des systèmes34(*).

Il comprend sept (7) couches à savoir :

1. La couche physique ;

2. La couche liaison des données ;

3. La couche réseau ;

4. La couche transport ;

5. La couche session ;

6. La couche présentation ;

7. La couche application. 

Les 7 couches sont reparties en deux catégories qui sont : les couches bases (1, 2, 3 et 4) et les couches hautes (5, 6 et 7).

Les couches basses sont nécessaires à l'acheminement des informations entre les extrémités concernées et dépendent du support physique. Les couches hautes sont responsables du traitement de l'information relative à la gestion des échanges entre systèmes informatiques35(*).

PROCESSUS EMISSION PROCESSUS RECEPTION

APPLICATION

PRESENTATION

SESSION

TRANSPORT

PHYSIQUE

Canal de transmission des données

RESEAU

LIAISON DE DONNEES

APPLICATION

PRESENTATION

SESSION

TRANSPORT

PHYSIQUE

RESEAU

LIAISON DE DONNEES

RESUME DE LA REALISATION

La mise en place d'une base de données pour la gestion des malades nécessite une analyse de la structure afin de permettre au concepteur de mieux de focaliser.

Pour parvenir à trouvez les résultats escomptés, nous nous sommes fixés les objectifs d'utiliser la méthode francophone « Merise », qui a été pour nous d'une utilité extrême.

Dans notre contexte, nous préférons créer un réseau LAN ayant une topologie en étoile, avec comme serveur l'ordinateur du Médecin Directeur de l'Hôpital qui fournira les informations nécessaires à ses clients.

DEVIS ESTIMATIF

Les matériels suivants sont à notre portée pour la réalisation de notre système d'information :

9 Ordinateurs de bureau marque HP : 500$x9 = 4500$

1 Concentrateur  : 50$

500 mètres de câbles UTP  : 2$x500 = 1 000$

36 connecteurs RJ-45  = 60$

Un Modem marque TP-LINK  : 1x120$= 120$

o Total  : 5 730$

ATTRIBUTION DE NOM DU DOMAINE ET DE L'ADRESSE IP

Postes

NDP

IP

Masque réseau

Passerelle

Cab. Médecin Directeur

Ord1

192.222.0

255.255.255.0

-

Réception

Ord2

192.222.1

255.255.255.0

-

Consultation

Ord3

192.222.2

255.255.255.0

-

Perception

Ord4

192.222.3

255.255.255.0

-

Laboratoire

Ord5

192.222.4

255.255.255.0

-

Pharmacie

Ord6

192.222.5

255.255.255.0

-

Pavillon

Ord7

192.222.6

255.255.255.0.

-

Administration

Ord8

192.222.7

255.255.255.0.

-

PLACEMENT DES ORDINATEURS EN RESEAU

Serveur

HUB

Les boutons de commandes programmés avec le langage VBA

BASE DE DONNEES

1. Formulaire malade

2. Formulaire Réception

3. Formulaire Consultation

4. Formulaire laboratoire

5. Formulaire pharmacie

6. Formulaire perception

7. Formulaire Médecin

8. Saisie administration

9. Formulaire Pavillon

10. Formulaire perception

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude qui consiste à concevoir un logiciel permettant d'assurer la gestion des malades à l'HGR de TSHIAMALA. Il ne s'agit pas d'une improvisation, mais une conception qui a tenu compte des certaines règles à respecter de la méthode MERISE. Ce logiciel performant garantira la rapidité et la fiabilité de la manipulation des données réunies en collectant manuellement et ceci, en vue d'une bonne circulation et d'un excellent archivage des documents et d'autre part.

Après avoir proposé de nouveau système manuel, nous avons opté à une solution informatique de premier plan dont le logiciel devrait se caractériser par la fiabilité et la rentabilité du travail à exécuter.

Vu les principaux besoins à couvrir au sein de l'hôpital, il règne une tendance générale à l'harmonisation des supports utilisés au niveau des hôpitaux pour palier à des problèmes fastidieux et répétitifs.

Pour atteindre les objectifs fixés dans l'élaboration de ce travail, nous l'avons subdivisé en deux parties.

La première a été consacrée à des considérations générales repartit en deux chapitres : le premier qui a été l'analyse du préalable et le second portant sur la conception d'un nouveau système d'information.

La deuxième partie a été consacrée à la conception et réalisation du système d'information repartir en deux chapitres : le premier traitant de la conception du système d'information organisé et le deuxième sur la définition des concepts de base et connexes.

Après avoir débattu tous les chapitres, nous croyons avoir atteint notre objectif primordial d'une façon ou d'une autre. 

Ce travail aussi scientifique soit-il, est le fruit d'une oeuvre humaine dont soumise à des imperfections. De ce fait, nous sommes très ouvert aux critiques scientifiques constructives et suggestions.

BIBLIOGRAPHIE

1. Conception d'une base de données, oeuvre de Cyril Gruau, (paris le 17 octobre 2005) corrigé le 13 Juillet 2006.

2. D. DANNCY, B. EPINASE, Ingénierie des systèmes d'informations MERISE, 2ème Génération, ED Sybex paris 1996.

3. DANNCY, D, ingénieur des systèmes d'informations Merise, Ed. Sybex Paris 1995.

4. George GARDERIN, technique de base de données, Edition/Paris 2008

5. George GARDERIN, Base des données Objet er relationnel, Ed Eyrolles, paris 2001.

6. Jean louis témoigne : systèmes des entreprises Ed. Paris page 123

7. Jean Patrick PATHERON, Comprendre Merise outils conceptuel et organisationnel, éd. EYROLLES.

8. JEAN PATRICK, Organisation de l'entreprise et conception d'information Paris, 1999 P.342.

WEBOGRAPHIE

1. www.wikipedia.fr

2. http://www.memoireonline.com

3. http://www.commentcamarche.net/contents/uml

4. http://laurent-audibert.developpez.com/cours-bd/

COURS

1. Pathy SUMAILI; Technique des bases de données

2. Sylvain DIKANKANYE, SGBD/ACCESS

3. Romain MUKAMA, Réseaux Informatiques,

4. Chris KADIATA, Langage de Programmation

5. CT Innocent, Initiation à la Recherche Scientifique

TABLE DES MATIERES

8. INTRODUCTION ...........................................................................1

9. CHOIX ET INTERET DU SUJET.....................................................1

0.1 Choix du sujet...........................................................................1

0.2 Intérêt du sujet..........................................................................1

10. PROBLEMATIQUE ........................................................................1

11. HYPOTHESE..................................................................................2

12. DELIMITATION DU SUJET............................................................2

- Dans le temps...............................................................................2

- Dans l'espace .............................................................................2

13. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES....................................2

- Méthodes....................................................................................2

- Technique...................................................................................3

14. CANEVAS DU TRAVAIL.................................................................4

PREMIERE PARTIE : LES CONSIDERATIONS THEORIQUES................5

CHAPITRE PREMIER : ANALYSE DU PREALABLE................................6

I.1 GENERALITES..........................................................................6

I.2 HISTORIQUE DE L'INSTITUTION............................................6

I.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE ..................................................7

I.4 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE...7

I.4.1 Structure organisationnelle.....................................................7

I.4.2 Structure fonctionnelle ...........................................................9

I.5 ORGANIGRAMME DE L'HGR DE TSHIAMALA........................11

I.6 ETUDE DE L'EXISTANT ..........................................................12

I.6.1 La description de l'activité....................................................12

I.6.2 Etude de poste de travail.......................................................12

I.6.3 Etude des documents .............................................................13

I.6.4 Description des documents.....................................................14

I.7 NARRATION............................................................................15

I.7.1 Schéma de flux entre service .................................................16

I.7.2 Le dictionnaire de données ...................................................17

I.7.3 SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS ..............19

I.7.4 Matrice de flux entre service .................................................20

I.8 ETUDE DES MOYENS DE TRAITEMENT DES INFORMATIONS .....................................................................................................21

I.8.1 Les moyens matériels ............................................................21

I.8.2 Les moyens humains..............................................................22

I.8.3 Les moyens financiers............................................................22

I.9 CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT.......................................23

I.10 PROPOSITION DES SOLUTIONS .........................................24

I.10.1 Solution manuel..................................................................24

I.10.2 Solution informatique .......................................................25

CHAPITRE DEUXIEME : DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE ET CONNEXES...........................................................................................26

II.1. GENERALITES .....................................................................26

II.2. AVENEMENT D'UNE BASE DE DONNEES............................26

II.2.1 Introduction.........................................................................26

II.2.2 Une base de données .............................................................26

II.2.3 Critères d'une base de données .............................................27

II.3 STRUCTURE DE DONNEES...................................................28

II.3.1 Quelques définitions.............................................................29

II.4 SYSTEME D'INFORMATION...................................................30

II.4.1. Les méthodes des conceptions d'un système d'information....31

II.4.2. Système d'information automatisé............31

II.4.3. Rôles d'un système d'information.........................................31

II.2.4. Qualité d'un système d'information .....................................32

II.5 SYSTEME INFORMATIQUE ...................................................32

II.5.1 Définition : ..........................................................................32

II.6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE D'UN SYSTEME .....................................................................................................32

II.6.1 Une donnée...........................................................................32

II.6.2 Information..........................................................................33

II.7 M.A.I. (Méthode d'Analyse Informatique).................................33

II.8 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD, en anglais Data base Mangement System)........................................33

II.8.1 Utilité d'une base de données................................................34

II.8.2 Composition d'un SGBD.......................................................34

II.8.3 Modèles des SGBD................................................................34

II.9. MERISE  (méthode d'étude de réalisation informatique des systèmes d'entreprise)...................................................................35

DEUXIEME PARTIE : LA CONCEPTION ET REALISATION DU SYSTEME D'INFORMATION.................................................................37

CHAPITRE TROISIEME : CONCEPTION ET REALISATION DU SYSTEME D'INFORMATION.................................................................38

III.1 GENERALITES .....................................................................38

D. ETAPE CONCEPTUELLE ou NIVEAU CONCEPTUEL ..................39

1) LE MODELE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS (MCT).....43

2) LE MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT)..............................................................................47

E. NIVEAU LOGIQUE OU ORGANISATIONNEL...............................52

F. NIVEAU PHYSIQUE (OPERATIONNEL ou TECHNIQUE).............54

CHAPITRE QUATRIEME : DEVELOPPEMENT DE L'APPLICATION....................................................................................58

IV.1 LA PROGRAMMATION..........................................................58

IV.1.1 Généralités..........................................................................58

IV.1.2 Choix du langage de programmation...................................58

IV.1.3 Choix et présentation des ordinateurs .................................58

IV.2 CHOIX DU RESEAU INFORMATIQUE ...................................59

IV.2.2 Bref historique du réseau informatique ..............................59

IV.2.3 Définition ...........................................................................59

IV.2.4 Intérêts d'un réseau.............................................................59

IV.2.5 Types des réseaux................................................................59

IV.2.6 Topologie des réseaux .........................................................60

IV.2.7 Structure des réseaux..........................................................61

IV.3 LE MODELE OSI....................................................................63

RESUME DE LA REALISATION ...................................................64

DEVIS ESTIMATIF.......................................................................64

ATTRIBUTION DE NOM DU DOMAINE ET DE L'ADRESSE IP....64

PLACEMENT DES ORDINATEURS EN RESEAU/POSTES REPERTORIES............................................................................65

BASE............................................................................................66

CONCLUSION GENERALE ..........................................................71

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................72

TABLE DES MATIERES...............................................................73

* 1 ) A.SUMAHILI Patty, Notes de Cours de méthode d'analyse informatique, G2 UNIMOVA, inédit , 2013,

* 2 CT Innocent, Notes de cours d'initiation à la recherche scientifique, UNIMOVA, G2 Informatique de Gestion, 2013-2014, Inédit

* 3 CT Innocent, Notes de cours d'initiation à la recherche scientifique, UNIMOVA, G2 Informatique de Gestion, 2013-2014.

* 4 Dictionnaire Hachette Encyclopédie, Ed Intégrale, 2007

* 5 CT Innocent, Initiation à la recherche Scientifique, Cours Inédit, G2 Informatique de Gestion, UNIMOVA, 2013-2014.

* 6 fr.Wikipédia.org/wiki/Dictionnaire

* 7 http://www.commentçamarche.com\bdintro.htm

* 8 Idem

* 9 http://laurent-audibert.developpez.com/cours-bd/

* 10 George GARDERIN, Base des données Objet er relationnel, Ed Eyrolles, paris 2001.

* 11 George GARDERIN, technique de base de données, Edition/Paris 2008

* 12 A. SUMAÏLI Patty, Notés de cours de merise, G3 UNIMOVA, inédit, 2015

* 13 Jean Patrick patron, système d'information édition Paris Eryoll 2010

* 14 De Courcy R, les systèmes d'information en réadaptation, Quebec, réseau international CIDIH et facteurs environnementaux, 1992, N°5, Vol 1-2, Pg 7-10.

* 15 JEAN PATRICK, Organisation de l'entreprise et conception d'information Paris, 1999 P.342

* 16 DANNCY, D, ingénieur des systèmes d'informations Merise, Ed. Sybex Paris 1995

* 17 Ass. KADIATA Chris, Notes de Cours de Merise et méthodologie, G2 Informatique de Gestion, UNIMOVA, 2012-2013, Inédit

* 18 Emilé Littré « Dictionnaire de la langue française ».

* 19 G.GARDERIN : système de gestion de base donnée Eyrolles , édition Paris 2000

* 20 .www.wikipédia.com/méthodemerise/...

* 21 D. NANC1, B. EPINASE, Ingénierie des systèmes d'informations MERISE, 2ème Génération, ED Sybex paris 1996

* 22 Conception d'une base de données, oeuvre de Cyril Gruau, (paris le 17 octobre 2005) corrigé le 13 Juillet 2006

* 23 Jean Patrick PATHERON, Comprendre Merise outils conceptuel et organisationnel, éd. EYROLLES ;

* 24 Conception d'une base des données, oeuvre de Cyril Gruau, (paris le 17 octobre 2005) corrigé le 13 Juillet 2006

* 25 Ass. Pathy, Techniques de base de données, cours Inédit, G3 Info de Gestion, UNIMOVA, 2014-2015

* 26 Commentcamarche.net, Encyclopédie informatique libre, version 2.0.6

* 27 Ass Sylvain DIKANKANYE, Notes de cours de SGBD, G2 , INFO, UNIMOVA, Mwene-Ditu , 2013-2014, inédit

* 28 www.wikipedia.com/·programmation informatique/wikiversity

* 29 « Historique des réseaux, In Microsoft, Etude 2007 (DVD), Microsoft Corporation, 2006

* 30 A. Romain MUKAMA, Cours des réseaux informatiques, G1 UNIMOVA, 2012-2013.

* 31 A. Romai MUKAMA, Cours des réseaux informatiques, G1 UNIMOVA, 2012-2013.

* 32 www.wikepedia.com/Topologie des réseaux/wikiversity.

* 33 Idem.

* 34 A. Romain MUKAMA, Notes de Cours des réseaux informatiques, G2 UNIMOVA, 2013-2014, inédit.

* 35 36 A. Romain MUKAMA, Op.cit.






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