WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Conception et réalisation d'une base de données pour la gestion des malades cas de l'hôpital général de référence de Tshiamala

( Télécharger le fichier original )
par Marcel Mbuyi
Université Morava - Graduat 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Niveau de représentation des données

On décrit habituellement 3 niveaux de description de données à savoir :

· Le niveau conceptuel ;

· Le niveau interne ;

· Le niveau externe.

1. Niveau conceptuel

Description de la structure de toutes les données qui existent dans la base, description de leurs propriétés (relations qui existent entre elles) c'est-à-dire de leur sémantique inhérente, sans soucis d'implémentation physique ni de la façon dont chaque groupe de travail voudra s'en servir. On appelle cette description le schéma conceptuel.

2. Niveau interne

Description du stockage des données au niveau des unités de stockage, des fichiers, ... On appelle cette description le schéma interne.

3. Niveau externe

Description pour chaque utilisateur de sa perception des données. On appelle cette description le schéma externe ou vue.

Le résultat de la conception d'une base de données sera une description des données. Par description on entend définir les propriétés d'ensembles d'objets modélisés dans la base de données et non pas d'objets particuliers. Les objets particuliers sont définis par les programmes d'applications lors des insertions et des mises à jour des données. Ils doivent alors vérifier les propriétés des ensembles auxquels ils appartiennent.

II.3 STRUCTURE DE DONNEES

Elle a pour fonction de représenter le monde réel à l'intérieur du système. (Niveau conceptuel). Dans la plupart des applications, la structure doit représenter les entités (fichier) et des associations entre ses entités12(*).

En pratique, on distingue la structure (modèle) :

- Hiérarchique ;

- Réseau ;

- Orienté objet ;

- Relationnel.

a) Le model hiérarchique

Dans cette structure, les données sont organisées selon une arborescence, chaque noeud de l'arbre correspond à une classe d'entité du mode réel et le chemin entre les noeuds représente les liens existant entre les objets.

b) Le model réseau

Il est une extension de la structure hiérarchique dans lequel le graphe des objets n'est pas limité. Il permet en outre de représenter le partage ainsi que le lien cyclique entre les objets.

c) Le model orienté objet

Il est utilisé pour décrire le système présentant et adaptant au contexte de bases de données, les caractéristiques suivantes :

· L'identité objet ; (nom)

· La classe (l'ensemble des objets) ;

· L'héritage.

d) Le modèle relationnel

Il se fonde sur la notion mathématique de relations. Elle permet de représenter les données sous forme de tables.

Dans ce modèle, les données sont stockées dans des tables, sans préjuger de la façon dont les informations sont stockées dans la machine. Un ensemble de données sera donc modélisé par un ensemble de tables.

Au modèle relationnel est associée la théorie de la normalisation des relations qui permet de se débarrasser des incohérences au moment de la conception d'une base de données.

II.3.1 Quelques définitions

Domaine : Ensemble de valeurs pouvant être prises par un attribut.

Relation) : Sous-ensemble du produit cartésien d'une liste de domaines caractérisé par un nom. En d'autres termes, une relation n'est ni plus ni moins qu'une table dans laquelle chaque colonne correspond à un domaine et porte un nom ce qui rend leur ordre sans aucune importance13(*). Attribut et tuples (t-uples, n-uplets) ;

Attribut : Colonne d'une relation caractérisée par un nom.

Schéma de relation: Nom de la relation, suivi de la liste des attributs avec leurs domaines.

Base de données relationnelles : Base de données dont le schéma est un ensemble de schémas de relations et dont les occurrences sont les tuples de ces relations.

Un tuple : est une ligne du tableau (enregistrement)

Une valeur : est la données qui figure à l'intersection d'une ligne où d'une colonne ;

La cardinalité : est le nombre de participation d'une entité à une relation.

Les cardinalités d'un objet dans une association désignent le nombre minimum (0 ou 1) et le nombre maximum (1 ou n) de liens qui existe entre une occurrence de l'objet et une occurrence de l'association.

- Une valeur minimum à 0 signifie qu'au moins une occurrence de l'objet n'est pas liée à l'association.

- Une valeur minimum à 1 signifie que toutes les occurrences de l'objet sont liées à l'association.

- Une valeur maximum à 1 signifie qu'aucune occurrence de l'objet n'est liée plus d'une fois à l'association.

- Une valeur maximum à n signifie qu'au moins une occurrence de l'objet est liée plusieurs fois à l'association.

Á partir de ces valeurs minimum et maximum possibles, il existe quatre types de cardinalité :

Ø (0,1) : une occurrence de l'objet n'est jamais liée plus d'une fois à l'association ;

Ø (1,1) : une occurrence de l'objet est toujours liée une et une seule fois à l'association ;

Ø (1, n) : une occurrence de l'objet est toujours liée au moins une fois à l'association ;

Ø (0, n) : aucune précision donnée.

II.4 SYSTEME D'INFORMATION

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de collecter, stocker, traiter et diffuser de l'information14(*).

Le système d'information se construit à partir de l'analyse des processus « métier » de l'organisation et de leurs interactions (interrelations) et non simplement autour de solutions informatiques plus ou moins standardisées par le monde.

Ce système a comme fonction15(*):

Ø La collecte de données ;

Ø Traitement ;

Ø Stockage ;

Ø Diffusion ;

Ø Valeurs ajoutées.

L'objectif d'un système d'information est de fournir aux différents niveaux de l'organisation les informations permettant d'accompagner et de contrôler le fonctionnement de celle-ci en tant qu'un atout.

II.4.1. Les méthodes des conceptions d'un système d'information

La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse. Pour parvenir à mettre en place un système d'information, beaucoup de méthodes sont utilisées dont parmi lesquelles nous avons fait le choix de nous baser sur la méthode MERISE, qui est une méthode qui prend en compte des origines à la fois, les aspects statiques (données) et dynamiques(traitements de système d'information).

Pour y arriver, la conception du système d'information se fait par étape, afin d'aboutir à un système d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider une à une chacune des étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. D'autre part, les données étant séparées des traitements, il faut vérifier la concordance entre données et traitements afin de vérifier que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas des données superflues. Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des systèmes d'information.

Un S.I comporte trois niveaux d'abstraction qui sont :

a. Le niveau conceptuel : décrit les règles et contraintes à prendre en compte.

b. Le niveau organisationnel ou logique : consiste à définir le Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) décrivant les contraintes dues à l'environnement (Organisationnel, spatial et temporel).

c. Le niveau opérationnel ou physique : reflète un choix matériel pour le système d'information.

II.4.2. Système d'information automatisé

Le système d'information automatisé est un sous-ensemble du système d'information dont les événements ou les informations en entrée permettent de déterminer par programmes les événements ou informations conséquents16(*).

II.4.3. Rôles d'un système d'information :

Le rôle du système d'information est :

- De traiter ;

- De stocker ;

- De diffuser les informations ;

- De communiquer les informations ;

- De tenir compte des valeurs ajoutées.

II.2.4. Qualité d'un système d'information 

Le système d'information doit posséder des qualités ci- dessus :

- La fiabilité ;

- La rapidité ;

- La pertinence ;

- La sécurité.

II.5 SYSTEME INFORMATIQUE 

II.5.1 Définition :

C'est la partie informatisée du système d'information automatisable. C'est l'ensemble des méthodes, de matériels, ressources humaines, (informaticien), les algorithmes, logiciels et progiciels.

Le système informatique a pour objectif d'automatiser le traitement de l'information. Un système informatique est constitué de deux entités : le matériel et le logiciel :

Coté matériel, un ordinateur est composé :

ü D'unité centrale (UC) pour les traitements ;

ü De la mémoire centrale (MC) pour le stockage ;

ü Des périphériques : le disc dur, clavier, souris... accessibles via des pilotes de périphériques.

Coté logiciel, un système informatique est composé de deux niveaux bien distincts : le système d'exploitation et les applications.

L'objectif du logiciel est d'offrir aux utilisateurs de fonctionnalités adaptées à leurs besoins.

II.6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE D'UN SYSTEME

Dans les entreprises, le système est organisé en différents systèmes, appelées sous -système.

II.6.1 Une donnée

Dans les technologies de l'information, une donnée est la représentation d'une information dans un programme : soit dans le texte du programme (code source), soit en mémoire durant l'exécution.

Les données souvent codées, décrivent les éléments du logiciel tels qu'une entité (chose), une interaction, une transaction, un événement, un sous système.

II.6.2 Information

Une information est un concept ayant plusieurs sens. Il est étroitement lié aux notions de contrainte, communication, contrôle, donnée, formulaire, instruction, connaissance, signification, perception et représentation.

Au sens étymologique, l'information est ce qui donne une forme à l'esprit17(*). Elle vient du verbe latin « informare » qui signifie « donner forme à » ou « se former une idée de ». 

II.7 M.A.I. (Méthode d'Analyse Informatique)

Elle nous permet de mener un petit projet portant sur un système d'information en tenant compte de :

Ø Données représentant la réalité de l'organisation ;

Ø Règles de gestion qui fixent le fonctionnement informationnel et organisationnel ;

Ø Procédés pour l'acquisition, la transformation, la recherche, le stockage, la restitution de l'information ;

Ø Ressources humaines (intervenant) ;

Ø Moyens techniques (système informatique : matériel et logiciel)17(*).

II.8 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD, en anglais Data base Mangement System)

Un SGBD est un logiciel système permettant aux utilisateurs d'insérer, de modifier, de supprimer, d'ajouter...et de rechercher efficacement des données spécifiques contenues dans une grande masse d'information, partagée par des multiples utilisateurs18(*). C'est « un progiciel ou un logiciel permettant la création, la modification et l'accès aux bases de données »

Un SGBD est constitué d'un dictionnaire des données et langage de requêtes. Le dictionnaire contient la description de la structure des données contenues dans la base ; il désigne leurs champs et leurs types (alphabétique, numérique, booléen...) ; il précise aussi leur taille en nombre de caractères. Le langage de requêtes sert à l'administration de la base de données. Le langage de requêtes plus répandu actuellement est la SQL(en anglais : structure Quercy langage), qui comporte des commandes telles qu'AFFICHER, MODIFIER, COMPARER, GERER, LISTER, METTRE A JOUR... 

II.8.1 Utilité d'une base de données

Une base de données permet de mettre des données à la disposition des utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus nombreux.

Une base de données peut-être locale, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessible par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation de la base de données est la possibilité de pouvoir accéder par plusieurs utilisateurs simultanément.

II.8.2 Composition d'un SGBD

Selon G.GARDARIN, un SGBD se compose de trois couches emboitées de fonctions, depuis la mémoire secondaire jusqu'aux utilisateurs 19(*):

- Gestionnaire de fichiers (SGF) : cette couche fournit aux couches supérieures des mémoires secondaires idéales adressables par objets, et capables de rechercher par le contenu des objets (mécanisme d'indexation).c'est donc la couche qui permet le stockage des informations sur un support physique.

- SGBD interne : chargé de gérer les données stockées dans les fichiers, leur placement les fichiers, les liens entre objets et structures. C'est la gestion de l'ordonnancement des informations.

- SGBD externe : chargé de la gestion de mise en forme et de la présentation des données aux programmes d'application et aux utilisateurs. Cette couche représente l'interface avec l'utilisateur.

Les principaux objectifs visés par les SGBD sont :

a. L'indépendance physique des programmes aux données ;

b. L'indépendance logique des programmes aux données ;

c. La manipulation des données par des langages appropriés ;

d. L'administration simplifiée des données : contrôle, résolution, des conflits, optimisation, utilisation des moyens informatiques.

II.8.3 Modèles des SGBD

Il existe, jusqu'à nos jour les SGBD suivants :

v Le SGBD hiérarchique : c'est un modèle dont les données sont classées de manière hiérarchique, selon une arborescence descendante (père-fils). On utilise des pointeurs vers les enregistrements cela veut dire : la hiérarchisation de ce modèle repose sur une structure donnée en forme d'arbre où chaque noeud est une entité. On peut y ajouter des noeuds segments qui dépendront des segments précédents, par un point d'entrée, sur un niveau inferieur. Le segment de cette hiérarchie constitue le segment-racine

v Le SGBD réseau : comme le modèle hiérarchique, celui -ci utilise des pointeurs vers les enregistrements. Il a cependant comme fondement une structure des graphes qui représente un ensemble de segments reliés entre-deux, n'offrant pas nécessairement des fichiers hiérarchiques les uns par rapport aux autres. Sa structure n'est pas fortement arborescente.

v Le SGBD relationnel (SGBD-R) : créé par GEORGES et le CODASYL, la relationnelle repose sur une double base : théorique et formelle : théorie ensembliste (de type mathématique) et celle des prédicats (algèbre relationnelle). Ce modèle est, au dire des informaticiens, le fondement même des bases données actuelles et de SQL. Les données y sont décrites sous forme de tables ayant des colonnes et lignes. Chaque ligne constitue un tuple (enregistrement). C'est l'ensemble des tuplets qui forment un fichier ou une table.

Le relationnel comporte trois composantes : les structures pour définir les données, les operateurs pour la manipulation des données et les règles d'intégrité induites par les structures. Il considère qu'il existe des relations entre les informations contenues dans un système. La connaissance de l'une détermine une autre ; donc une espèce de causalité entre informations élémentaires.

v Le SGBD déductif : représente les données sous forme des tables, mais leur manipulation se fait par calcul des prédicats simplement.

v Le SGBD orienté objet (SGBD-OO) : stocke les données sous forme d'objets, c'est-à-dire des structures appelées `'classes'', comportant des données membres. Les champs sont des instances des classes.

II.9. MERISE  (méthode d'étude de réalisation informatique des systèmes d'entreprise)

C'est une méthode de modélisation relationnelle de conception, de développement et de la réalisation des projets informatiques.

Issue de l'analyse systémique, la méthode Merise est le résultat des travaux menés par Hubert Tardieu dans les années 1970 et qui s'insérait dans le cadre de réflexion internationale, autour notamment du modèle relationnel au début des années 1980 à la demande du Ministère de l'Industrie et a surtout été utilisée en France, par les SSII de ses membres fondateurs (Sema-Metra) ainsi que par la d'envoyer, notamment des grandes administratives publiques ou privées20(*).

MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. C'est cette séparation qui lui assure la longévité.

La mise en oeuvre de la méthode MERISE peut être lourde. On consacre beaucoup de temps à concevoir et à pré-documenter avant de commencer à coder, ce qui pouvait sembler nécessaire à une époque où les moyens informatiques n'étaient pas aussi diffusés qu'aujourd'hui21(*).

Les trois niveaux de la méthode MERISE.

Ø Le niveau conceptuel : représente les informations et leurs relations d'une part, les utilisations qui en sont faites et les contraintes d'autre part.

Ø Le niveau organisation : À ce niveau de préoccupation, les modèles conceptuels sont précisés et font l'objet de choix d'organisation.

Ø Le niveau physique : Les réponses apportées à ce dernier niveau permettent d'établir la manière concrète dont le système sera mis en place

DEUXIEME PARTIE : La conception et réalisation du système d'information

CHAPITRE TROISIEME : CONCEPTION ET REALISATION DU SYSTEME D'INFORMATION

III.1 GENERALITES

Un système d'information est un système organisé de ressources, de personnes et de structures qui évoluent dans une organisation et dont le comportement coordonné vise à atteindre un but commun. Les systèmes d'information sont censés aider les utilisateurs dans leurs activités : stocker et restaurer l'information, faire des calculs, permettre une communication efficace, ordonnancer et contrôler des tâches, etc.

Dans ce contexte, la méthode MERISE s'avère appropriée ; c'est une méthode française d'analyse et de conception des systèmes d'information, élaboré en 1978 sous la direction du Ministère de l'Industrie française. La puissance de cette approche réside dans le fait qu'elle permet de schématiser les niveaux d'abstraction et offre un niveau de granularité adaptable à tous les besoins. Elle utilise :

Ø Un modèle fonctionnel basé sur les diagrammes de flux ;

Ø Un modèle statique basé sur l'entité-association enrichi de méthodes de traitement ;

Ø Un modèle dynamique des objets explicitant le contrôle et les interactions des objets.

MERISE sépare les données et traitements et définit trois niveaux d'abstraction qui permettent de décomposer les préoccupations du concepteur.

Ø Le niveau conceptuel qui s'appui sur les invariants, il répond à la question « Quoi ? » ;

Ø Le niveau organisation et logique : précise les aspects pratiques (qui fait quoi ?) et la vision informatique (Comment ?) ;

Ø Le niveau physique qui décrit l'outil informatique (Avec quoi ?).

Ci-dessous, le tableau schématique des niveaux d'abstraction de Merise.

Niveau

Statique (données)

Dynamique (traitements)

 

Conceptuel

MCD

MCT

Indépendant du système, Quoi ?

Organisationnel ou logique

MLD

MOT

Choix SGBD,

Qui fait quoi, Comment

Physique

MPD

MOPT

Maitrise du SGBD, avec quoi ?

A. ETAPE CONCEPTUELLE ou NIVEAU CONCEPTUEL

Le modèle conceptuel des données est une représentation de l'ensemble des données ou du domaine, qui ne tient pas compte des aspects techniques et économiques de mémorisation et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation par tel traitement22(*). Il a pour but d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information.

Préalablement à la construction de ce modèle, il convient de faire l'inventaire des données dont on élimine les redondances, les synonymes et les polysémies.

Ce niveau introduit la notion d'entités, de relation et de propriétés. Ainsi la représentation graphique, simple et accessible permet à un non-informaticien de participer à son élaboration. Les éléments de base constituant un modèle conceptuel des données sont :

Ø Les propriétés ;

Ø Les entités ;

Ø Les relations et

Ø Les cardinalités.

1) Une propriété : est une information de base du système d'information. Les propriétés disposent d'un type. Elles peuvent être numériques, représenter une date, leur longueur peut être aussi définie.

2) Les entités ou objet : une entité est un modèle d'objet identifié du monde réel dont le type est défini par un nom et une liste de propriété23(*).

3) Les relations ou associations : sont des liens entre deux entités.

4) Les cardinalités : elles expriment le nombre de fois où l'occurrence d'une entité participe aux occurrences de la relation. On distingue les types de cardinalité suivants :

* 0-1 : zéro à une fois ;

* 1-1 : une à une fois ;

* 1-n : une à plusieurs fois ;

* 0-n : aucune ou plusieurs fois ;

* n-n : plusieurs à plusieurs.

Accueillir

1,n

1,1

Verser l'argent

Consulter

Envoyer le malade

Donner les produits

Ordonner

1,1

1,1

1,1

1,1

1,n

1,1

1,1

1,1

1,n

Hospitaliser

Faire le tour de salle

1,1

1,n

1,n

1,n

Examiner

1,n

Remplir le bon

1,1

1,n

Donner le bon de sortie

1,1

1,1

Visiter

1,1

1,n

Envoyer le malade

1,n

1,1

Malade

#Num malade

Nom du malade

Post Nom

Age

Sexe

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

Réception

#Num réception

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Consultation

#Num Consultation

Nom du consultant

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Plaintes principales

Observation

Perception

#Num perception

Nom perceptionniste

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Laboratoire

#Num laboratoire

Nom laborantin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pharmacie

#Num pharmacie

Nom Pharmacien

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Cab Médecin Directeur

#Num

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pavillon

#Num Pavillon

Nom Pavillon

Num chambre

Num lit

Observation

Administration

#Num Administration

Nom Administratif

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

CONSTRUCTION DU MODEL CONCEPTUEL DE DONNEES BRUT

PASAGE DU MCD Brut au MCD validé

Pour passer du MCD brut au MCD validé, il faut au préalable vérifier à polysémie et la synonymie, ensuite observer les règles suivantes :

- toute relation à cardinalité : 1,1-1,n et 0,1-1,n est CIF (contraintes d'intégrité fonctionnelle) ;

- toute relation à cardinalité 1,n-1,n, 0,n-0,n devient de CIM (contrainte d'intégrité multiple) et doit faire l'objet d'une table avec comme propriétés les identifiants de ces deux tables.

- Toutes les autres relations passent comme telle dans le MCD validé24(*).

a. Contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)

CIF exprime le fait qu'une table peut avoir zéro ou plusieurs relations à une autre table sous cette représentation : 1,n et 1,1 ; 1,n et 1,0 ; 1,1 et 1,0 ; 0,1 et 1,n ; 0,n et 1,1. Et ces relations sont dites « Père-fils » c'est-à-dire le père cède sa clé primaire au fils et cette clé devient secondaire dans le fils.

b. Contraintes d'intégrité multiple

Celle-ci représente un type de relation père-père, dans ce cas cette relation devient une table porteuse comme propriété les deux clés primaires des tables qu'il relie et elles deviennent étrangères. Elle est représentée sous forme : 1,n-1,n ; 0,n-0,n.

Malade

#Num malade

Nom du malade

Post Nom

Age

Sexe

Nom du père

Nom de la mère

Adresse 

Température

TA

Poids

Réception

#Num réception

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Grade

Niveau d'étude

Observation

Consultation

#Num Consultation

Nom du consultant

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Observation

Perception

#Num perception

Nom perceptionniste

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Laboratoire

#Num laboratoire

Nom laborantin

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Pharmacie

Pharmacie

#Num pharmacie

Nom Pharmacien

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Pharmacie

Cab Médecin Directeur

#Num

Nom

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

Observation

Pavillon

#Num Pavillon

Nom Pavillon

Num chambre

Num lit

Administration

#Num Administration

Nom Administratif

Post Nom

Sexe

Age

Matricule

Niveau d'étude

CIF

CIF

CIF

CIF

CIF

* 12 A. SUMAÏLI Patty, Notés de cours de merise, G3 UNIMOVA, inédit, 2015

* 13 Jean Patrick patron, système d'information édition Paris Eryoll 2010

* 14 De Courcy R, les systèmes d'information en réadaptation, Quebec, réseau international CIDIH et facteurs environnementaux, 1992, N°5, Vol 1-2, Pg 7-10.

* 15 JEAN PATRICK, Organisation de l'entreprise et conception d'information Paris, 1999 P.342

* 16 DANNCY, D, ingénieur des systèmes d'informations Merise, Ed. Sybex Paris 1995

* 17 Ass. KADIATA Chris, Notes de Cours de Merise et méthodologie, G2 Informatique de Gestion, UNIMOVA, 2012-2013, Inédit

* 18 Emilé Littré « Dictionnaire de la langue française ».

* 19 G.GARDERIN : système de gestion de base donnée Eyrolles , édition Paris 2000

* 20 .www.wikipédia.com/méthodemerise/...

* 21 D. NANC1, B. EPINASE, Ingénierie des systèmes d'informations MERISE, 2ème Génération, ED Sybex paris 1996

* 22 Conception d'une base de données, oeuvre de Cyril Gruau, (paris le 17 octobre 2005) corrigé le 13 Juillet 2006

* 23 Jean Patrick PATHERON, Comprendre Merise outils conceptuel et organisationnel, éd. EYROLLES ;

* 24 Conception d'une base des données, oeuvre de Cyril Gruau, (paris le 17 octobre 2005) corrigé le 13 Juillet 2006

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams