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Conception et réalisation d'un logiciel de suivi des patients au sein du centre de santé UHAKI

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par Grâce MURHULA KABI
ISP-Bukavu - Diplôme de graduat en Informatique de gestion 2014
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE BUKAVU

BP : 854 BUKAVU

SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES

DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE DE GESTION

Conception et réalisation d'un logiciel de suivi des patients dans un centre de santé : cas du centre de santé UHAKI

Travail présenté en vue d'obtention du diplôme de gradué en Pédagogie appliquée option Informatique de gestion

Présenté par MURHULA KABI Grâce

Dirigé par le chef des travaux TASHO KASONGO

Année Académique 2014-2015

EPIGRAPHE

« Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne te comporteras pas en vers lui comme un créancier, tu n'exigeras de lui aucun intérêt. Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil »

Exode 22 : 24-25

DEDICACE

A mon père Isaac BADESIRE KABI et mère Jacqueline NZIGIRE KULIMUSHI;

A mes frères et soeurs : Nabintu KABI, Rachel FURAHA KABI, Dorcas KABI, Enoch KABI, Abel KABI, Ushindi KABI, Suzana KABI, Néhémie KABI;...

A ma future Brigitte LUHIRIRI .

A tous ceux qui nous sont chers.

Grâce MURHULA KABI

REMERCIEMENTS

Quoi que ce travail résulte d'un effort personnel dans sa rédaction, il n'est pas loin de signaler que certaines personnes de bonne foi ont contribué matériellement et moralement à sa réalisation car dit-on « l'homme seul isolé ne peut rien sans intervention de ses frères».C'est pourquoi :

Nous remercions d'abord notre Dieu pour sa grâce qu'il nous a toujours accordé depuis le début de cette vie scientifique jusqu'aujourd'hui.  

Nous remercions en suite nos parents Isaac BADESIRE et Jacqueline KULIMUSHI pour les souffrances de toutes natures consenties pour mes études, la pluie vous a bués et le soleil cavés, vous vous êtes laissés nus à cause de moi seulement dans le but de me faire une personne utile à moi-même, à vous et à la société.

Nous remercions les autorités de l'institut supérieur pédagogique de Bukavu pour avoir mis à notre disposition des enseignements de qualité, particulièrement au chef des travaux Tasho KASONGO qui malgré ses multiples occupations a accepté volontiers de diriger et encadrer ce travail.

A ns frères et soeurs : RACHEL, DORCAS, BINTU, ENOCH, ABEL, NEHEMIE, ALFRED IDESBALD, ELIE, AMANI,...pour toute affection nous prêtée durant cette pénible vie,

Aux amis et connaissances. ZIRHUMANA KALUMUNA, Dieudonné SAUL, Amani KAFIRONGO, Amis MULIKWA, Bernadette, BAMPENGESHA, SIFA BAKUNDA, AKILIMALI Bisimwa, OMARI LOKENDO pour vos conseils d'amis.

Aux uns et aux autres, nous disons infiniment merci.

Grâce MURHULA KABI

SIGLES ET ABREVIATIONS

- ISP : Institut Supérieur Pédagogique

- IT : Infirmier Titulaire

- MCD : Modèle Conceptuel de données

- MCT : Modèle Conceptuel de traitement

- MERISE : Méthode d'étude et de réalisation informatique pour le système d'entreprise

- MLD : Modèle Logique de données

- MOD : Modèle Organisationnel de données

- MPD : Modèle Physique de données

- RDC : République Démocratique du Congo

- SGBD : Système de Gestion de Base de données

- TA : Tension artérielle

- VBA : Visual Basic for Application

INTRODUCTION

De l'âge de la pierre à nos jours, l'esprit perfectionniste de l'homme n'a cessé de lui permettre d'améliorer sa vie quotidienne. Le passage de la mécanique aux domaines d'informatique, d'électronique et de domotique a révolutionné la vie journalière de l'être humain. Les nouvelles technologies de l'information et de communication illustrent ce phénomène. Aujourd'hui, vu l'intérêt croissant de vouloir gagner en temps, de conserver les données, de limiter le nombre d'employés et pas mal d'autres raisons, ont passé petites, moyennes et grandes entreprises à chercher des solutions informatiques capables de répondre à leurs besoins. Dans ce cadre s'inscrit notre travail de fin d'études qui consiste à réaliser une application de suivi des patients dans un centre de santé.

I.1. Problématique

Actuellement, l'informatique est présente dans la plupart des domaines de la vie professionnelle et privée. Elle occupe bien évidemment une grande place dans les sciences appliquées, se chargeant notamment des calculs complexes requis dans les industries aérospatiale et aéronautique, ou en météorologie. Mais elle intervient également dans les entreprises, les centres de santé, l'enseignement, les banques, les assurances ou encore les commerces, ainsi qu'à domicile. Accéderà cette une nouvelle technologie de l'information n'est pas une chose facile ; ça nécessite de se mettre à jour tout le temps en suivant une évolution dans le temps.

Malheureusement, notre pays la République Démocratique du Congo est descendu à son plus bas niveau dans tous les domaines à cause de sérieux problèmes d'instabilités politiques caractérisés par le départ à la hâte des colonisateurs, les pillages, les guerres..., perdant ainsi la quasi-totalité de son infrastructure routière, scolaire, hospitalière, etc. Et ainsi il n'a pas pu suivre l'évolution dans le domaine de la nouvelle technologie de l'information.

Nonobstant les perturbations qu'a connues notre pays, les hôpitaux, centres de santé ainsi que les autres institutions sanitaires de notre pays se sont vus octroyés de dons pour la résurrection de leurs activités. Parmi ces dons : les médicaments, les véhicules, les ordinateurs, les groupes électrogènes, etc. L'utilisation de ces ordinateurs exige une connaissance sur les nouvelles technologies de l'information.

Il y a eu nécessité d'abandonner certaines tâches faites jusque-là manuellement au profit de l'outil informatique. Au sein du centre de santé UHAKI, le suivi des patients est fait manuellement.

Cette gestion manuelle des patients relève des insuffisances étant donné qu'il y a un volume important des informations à traiter manuellement, ce qui provoque parfois les erreurs dans l'établissement des documents, la recherche difficile sur les registres qui engendre une perte de temps, l'insécurité des informations, l'enregistrement répété des patients occasionnant ainsi trop de papeterie, les erreurs dans les calculs des statistiques, ainsi tous ces défis constituent un sérieux problème pour faire un bon suivi de patients au sein du centre de santé UHAKI.

Après avoir observé toutes ces difficultés, les questions suivantes restent pendantes :

ü Qu'est-ce qu'il faut pour qu'il y ait rapidité dans la circulation des informations ?

ü Comment peut-on faciliter la recherche des données de quelqu'un lorsqu'on en a besoin ?

ü Comment peut-on avoir des données exactes ou la statistique du service rendu dans un espace d'un temps bien défini ?

I.2. Etat de la question

Après avoir fait un tour d'horizon sur des nombreuses études à caractères informatiques menées jusque-là, dans les services des patients au sein des hôpitaux de la place et un peu ailleurs, nous nous sommes intéressés sur le travail de BALAGA AMINA NELLY intitulé « Automatisation du système de gestion des patients : cas des handicapés physiques du centre HERIKWETU de Bukavu » qui avait doté au centre HERI KWETU un instrument pouvant lui faciliter le travail et lui apporter une nouvelle technologie de l'informatique en automatisant la consultation et le payement des malades au sein de ce dernier. Contrairement à ce qu'elle avait fait, nous allons automatiser le dossier patient ; c'est-à-dire tousles services reçus par le patient au sein d'un centre de santé.

I.3. Hypothèses du Travail

Tout travail scientifique nécessite des hypothèses appropriées pour sa réalisation. En effet, l'hypothèse est d'après P.ROGER, une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos d'un objet de la recherche formulée en terme telle que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse1(*).

Cependant, étant donné que l'informatique est de nos jours un outil par excellence qui procure la rapidité et l'automatisation, source de la précision et de l'exactitude, nous ne pensons qu'à la résolution des problèmes liées à la gestion des patients dans le centre de santé UHAKI, par la mise en place d'un système informatisé de suivi des patients, tout en utilisant un outil informatique performant.

I.4. Méthodologie du Travail

L'élaboration de tout travail scientifique obéit à certaines normes appelées méthodes de recherche2(*), lesquelles guident le chercheur à l'élaboration du travail. C'est dans ce cadre-là que nous avons utilisé la méthode historique pour comprendre l'histoire du centre de santé UHAKI en saisissant entre autre les mobiles qui ont présidé à sa création et son évolution dans le temps. Nous avons utilisé également la méthode MERISE pour analyser et comprendre le problème et tout ce qui entre en jeu dans la conception du LSP (Logiciel de Suivi des Patients) monoposte. Une fois les données analysées, nous les avons décomposées dans les différents cas, au profit de leur classification Chronologique. Un recours aux différentes techniques est fait pour rendre ces méthodes possibles ; il s'agit de techniques suivantes :

Premièrement, une technique sur l'entretien et interviews que j'ai eu avec l'infirmier titulaire du centre de santé UHAKI et certains membres du personnel. Cette technique nous a permis d'avoir de la lumière sur la conception de notre logiciel.Deuxièmement, une approche basée sur la recherche documentaire, documents existants qui abordent les bases de données, les systèmes de gestion et autres. Enfin, une approche basée sur la recherche sur Internet. Cette recherche m'a permis de recueillir les renseignements nécessaires en rapport avec les nouvelles technologies de gestion de base de données.

I.5. Choix et intérêt du sujet

L'évolution croissante des nouvelles technologies de l'information et de la communication a donnée de nos jours, à toute organisation, la clé de son propre développement en mettant à sa disposition une myriade d'outils tant logiciel que matériel.

Personnellement c'est le goût au Systèmes de Gestion des Bases de données Relationnel qui est un outil permettant d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans une grande masse d'information, capable de retrouver une information en se fondant sur des critères de recherche3(*).

L'objectif principal qui se dégage dans notre sujet est de permettre au centre de santé UHAKI d'avoir un outil efficace pour le contrôle et le suivi de son activité principale entre autre la gestion des patients. Ainsi notre sujet s'intitule « La conception et la réalisation d'un logiciel de suivi des patients dans un centre de santé : Cas du centre de santé UHAKI ».

I.6. Délimitation du Sujet

Chronologiquement, notre travail s'étend de l'an 2014 à 2015, l'an 2014 en est le terminus ante quem et l'an 2015 en est le terminus post quem. Spatialement, notre travail a porté essentiellement sur le centre santé UHAKI qui se trouve au Sud-Kivu, dans la ville de Bukavu, commune de BAGIRA. Analytiquement, dans le cadre de ce travail, nous nous sommes limités à l'utilisation du LSP (Logiciel de Suivi des Patients) en monoposte.

I.7. Canevas du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en 4 chapitres :

- Notions sur le secteur de santé en RDC et présentation du centre de santé UHAKI ;

- Etude du Système Existant ;

- Modélisation du Système Existant

- Programmation.

CHAPITRE I : NOTIONS SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC ET PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI

I.1. NOTION SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC

I.1.1. Description sommaire du secteur

Les questions de santé sont au coeur des enjeux du développement de la RDC. Dans un contexte marqué par la présence d'un grand nombre de maladies endémiques, les indicateurs sociaux sont parmi les plus bas du monde et où un long chemin reste à parcourir pour atteindre les objectifs de développement pour le millénaire.

Pourtant, dans les années qui ont suivi l'indépendance, les efforts concertés de l'Etat, de la communauté internationale et des organisations non gouvernementales (notamment religieuses) avaient favorisé une nette régression de la mortalité et de la morbidité. Ainsi, entre les années 1960 et les années 1980, la mortalité infantile a baissé de 40% et celle des enfants d'un tiers, tandis que les campagnes de vaccination fonctionnaient de manière tout à fait remarquable. A cette époque, le secteur de la santé publique congolaise avait développé une réputation d'excellence et d'innovation, tant sur le plan institutionnel (avec l'introduction de zones de santé), que sur celui de la recherche et du financement (où il a été démontré qu'il était possible d'obtenir de bons résultats avec des montants aussi minimes que 1$ par habitant et par jour).

Ces performances se sont effritées au cours des années 1980 du fait du manque d'investissement (avec des allocations budgétaires correspondant à seulement 0.22 $ par habitant) ; de la négligence et la mauvaise gestion. Pendant cette période, le financement du système s'est mis à reposer essentiellement sur les contributions de la population (qui supportait environ 60% des dépenses) et des bailleurs de fonds. Un coup fatal a été porté dans les années 1990 avec l'arrêt du soutien des partenaires extérieurs et la longue descente vers les années de conflit. Le secteur de la santé en RDC est marqué par plusieurs caractéristiques importantes :

ü un faible engagement historique de l'Etat à la fois en termes de financement du système, de régulation du secteur et de fourniture de services de soins médicaux ;

ü une participation importante du secteur privé, des organisations religieuses et des ONG qui gèrent un nombre important de centres de santé et la moitié des hôpitaux ;

ü une couverture inégale du territoire malgré le système de zones de santé mis en place dans les années 1970, avec un déséquilibre sensible entre les zones urbaines et les zones rurales, ainsi qu'entre Kinshasa et le reste du pays.

Le système de santé en RDC est une bonne illustration du concept de collaborationentre les institutions publiques et privées pour la gestion des services de santé. Dans un contexte marqué par une forte présence des réseaux religieux, le gouvernement choisit de tirer parti des infrastructures et des services existants et gérés par des acteurs non gouvernementaux plutôt que d'entrer en concurrence avec eux. A cet effet, il lança en 1975 concept « zone de santé » (qui fut plus tard repris dans nombre de pays africains), avant de le généraliser et le consolider au début des années 1980.

Signalons que la zone de santé constitue donc le niveau opérationnel de base pour l'organisation et la planification sanitaire en RDC. Elle est un espace géographique bien défini comprenant une population d'environ 50.000 à 100.000 personnes en milieu rural et de 100.000 à 250.000 personnes en milieu urbain.

I.1.2. Situation actuelle

La crise des années 1990 et les années de conflit ont eu des effets catastrophiques sur le système de santé et la situation sanitaires des populations. Bien que les statistiques détaillées manquent, les études existantes (notamment l'état des lieux à travers l'enquête MICS2, prévue dans le programme de coopération 2002 conclu en novembre 1999 entre le gouvernement de la RDC et l'UNICEF) indiquent que la situation s'est dramatiquement détériorée depuis 1995 (qui était déjà une mauvaise année) on estime aujourd'hui que l'espérance de vie à la naissance en RDC ne dépasse pas 45 ans.

Aujourd'hui, selon les sources consultées, 70% de la population n'a pas ou a très peu accès à des services de santé dont environ 37% de la population (approximativement 18,5 millions de personnes) n'ont accès à aucune forme de soin de santé. En ce qui concerne les objectifs de développement pour le millénaire dans le secteur de la santé, la situation est comme suit :

ü réduire des deux tiers le taux de mortalité des moins de 5 ans ;

ü réduire des ¾ le taux de mortalité maternelle ;

ü stopper la propagation du VIH/SIDA ;

ü et stopper la propagation de la malaria et d'autres endémies4(*).

Les années de conflit ont laissé des cicatrices durables sur le système de santé qui était déjà sensiblement affaibli : destruction et dégradations des bâtiments et matériel (du fait des combats, des pillages, du manque d'entretien et du non-remplacement des équipements), cruels manque de consommables (en particulier de médicaments qui ne sont pas disponibles à proximité pour un tiers de la population et pas accessibles financièrement pour les 2/3 de la population), perte ou la fuite de personnel médical et infirmier (ceux qui restent n'étant pas bien payés que par intermittence avec des conséquences importantes sur les motivation et disponibilité), important retard technologique (avec des protocoles médicaux et pharmaceutiques dépassés, parfois dangereux). La situation est aggravée par l'appauvrissement de la population et la détérioration des conditions de vie.

Néanmoins, la structure du système de santé a survécu notamment au niveau des zones de santé et même pendant le conflit il a été possible de mener à bien des programmes nationaux (telles que les journées de vaccination). Ceci est largement dû au courage, au dévouement et au sens du devoir des personnels médicaux, ainsi qu'à la présence active d'un certain nombre de partenaires extérieurs malgré les difficultés. C'est sur cette base que le système de santé va pouvoir aujourd'hui être reconstruit.

I.1.3. Organisation du système de la santé

Le système de la santé en RDC est composé de 3 niveaux :

Ø Le niveau central ou national : il est constitué de : Ministre et son cabinet, secrétariat général à la santé et son cabinet, 7 directions centrales (chaque direction est animée par un directeur central) et 42 programmes spécialisés. C'est le niveau conceptuel qui élabore les stratégies, les normes et qui définit les grandes orientations de la politique sanitaire nationale.

Ø Le niveau intermédiaire ou provincial : qui comprend : la division provinciale de la santé ou inspection provinciale de la santé (ancienne appellation) et ses 7 bureaux. Elle est dirigée par un Médecin Inspecteur Provincial (MIP). Au total, il existe 11 divisions provinciales de santé.

Certaines provinces, pour des raisons d'accessibilité, sont subdivisées en districts sanitaires. Ces derniers, au nombre de 41, sont dirigés par un Inspecteur de district. Un district sanitaire regroupe plusieurs zones de santé et chaque district est composé de 3 bureaux appelés « Cellules ». Dans certaines grandes villes urbano-rurales (outre Kinshasa), il existe la division provinciale urbaine dirigée par un Médecin Inspecteur Urbain (MIU). Le niveau provincial donne l'appui technique aux zones de santé. Il est le relais entre le niveau central et périphérique en rendant possible l'application de la politique nationale au niveau de la province. Il veille à identifier et à pouvoir les besoins des zones de santé par rapport aux plans d'action.

Ø Le niveau périphérique ou zone de santé : la zone de santé, unité opérationnelle de planification et de développement des activités sanitaires, est constituée du bureau central de zone de santé (BCZS) dirigé par un Médecin chef de zone de santé (MCZ) qui coordonne les actions sanitaires. La zone de santé comprend les centres de santé (1 pour environ 10.000 habitants en milieu urbain et 5.000 en milieu rural) et un hôpital général de référence.

Il existe parfois des centres hospitaliers de référence, structures intermédiaires par nécessité d'éloignement de l'hôpital général de référence. L'hôpital général de référence est géré par un comité de gestion et le centre de santé par un comité de santé (CODESA). Selon le découpage de 1985-1986, le pays compte au total 306 zones de santé.

I.1.4. Structure organisationnelle d'un centre de santé

Les centres de santé organisent tous :

- Les activités promotionnelles et préventives

- Les activités journalières : commencer la journée par le nettoyage du centre et sa mise en ordre :

o Après l'arrivée des malades, présenter une courte séance d'éducation sanitaire ou nutritionnelle ;

o Faire l'inscription, l'examen et le traitement de nouveaux cas. C'est la responsabilité du chef d'équipe ou de l'infirmier chargé du centre. Le traitement des anciens cas peut être exécuté par l'auxiliaire ;

o L'après midi étant en général calme, faire des déplacements vers la communauté selon la planification mensuelle ;

o Se mettre à l'esprit que les activités promotionnelles et préventives prévoient une sortie dans une communauté éloignée ;

o Avoir une Pharmacie ;

o Un laboratoire ;

o Avoir des archives et les rapports suivants :

§ Le registre des malades

§ Le dossier du malade : pour chaque malade, établir une fiche comportant des renseignements médicaux (antécédents personnels, familiaux) ; histoire de la maladie, signes trouvés à l'examen, résultat de laboratoire, diagnostic établi, traitement, prescription

§ Le classement des dossiers

§ Les registres de consultation

§ Le registre de la population

§ Le registre des malades endémiques

§ Le registre des visites à domicile

§ Le journal d'activités

§ Le journal de caisse

§ Le cahier de pharmacie

§ Les rapports statistiques5(*).

I.2. PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI

I.2.1. Situation Géographique

Le centre de santé UHAKI de Burhiba est situé en haut de la route de Bukavu-kavumu ; il est en intervalle entre la société BRALIMA et la société PHARMAKINA. Il est limité :

- Au nord par la rivière MUGABA ;

- Au sud par l'Aire de Santé MAKOMA ;

- A l'Est par le lac Kivu ;

- A l'Ouest par le quartier Cikonyi et l'Aire de santé MUSHEKERE.

I.2.2. Situation Démographique

Le centre de santé UHAKI de Burhiba regroupe 8 quartiers au total (Burhiba, Bwindi, Camp Jules Moké, Camp Makoko, Cikonyi, Kalengera, Mulambula, et Mulimbilimbi).

A part les habitants de ces étendues, le CS UHAKI de Burhiba reçoit quelques malades venant hors-zone comme la zone de santé de Karhale, de Kadutu, d'Ibanda et hors aire comme l'aire de santé de Mushekere et de Makoma.

I.2.3. Historique

Le centre de santé UHAKI a été l'initiative de la population, vu les problèmes divers qui se manifestent autre fois lors des accouchements à domicile et la distance que devait parcours un patient pour atteindre l'HGRB qui d'ailleurs commençait à couter cher.

Le besoin fut alors appuyé et inauguré par demoiselle MARIE MASSON (Responsable de BDOM-BUKAVU) en présence du Bourgmestre de Kasha, Monsieur DAMIEN MULUMEODERHWA, le curé de la Paroisse de Burhiba le père XAVIER BIERNAUX et les bienfaiteurs du centre de santé d'où l'appellation « UHAKI » qui signifie justice.

I.2.4. Cartographie du CS UHAKI de Burhiba

ü Dénomination : CS UHAKI de Burhiba

ü Type : Centre de Santé

ü Appartenance : Etat

ü Gestionnaire : Archidiocèse de Bukavu

ü Ressort : Zone de santé de Bukavu

I.2.5. Objectif du CS UHAKI

Le CS UHAKI de Burhiba suit la même organisation du système politique de santé de la RDC et a des mêmes objectifs que les autres institutions publiques ou privées ; il s'assigne comme objectif principal : « contribuer à améliorer l'état de santé de la population ».

I.2.6. Structure Organisationnelle

BCZ

I.T

CODESA

UNITA et UNTI

Réception Bureau Administratif

CONSULTATION

LABO

MATERNITE

SENTINELLE

GARCON ET FILLE DE SALLE

PHARMACIE

I.2.7. Services Organisés

A. Services médicaux

o Consultation externe

o Soins curatifs

o Maternité

o Unité nutritionnelle, thérapeutique intensive et ambulatoire

B. Services Médico-techniques

o Laboratoire

o Pharmacie

C. Service Administratifs

o Réception

I.2.8. Ressources Humaines du CS UHAKI6(*)

Le personnel du CS UHAKI de Burhiba est composé de 12 agents sanitaires, le tableau ci-dessous donne plus des détails du point de vue catégorie :

 

CATEGORIE

EFFECTIF

PERSONNEL

AFFECTE

S/CONTRAT

PERSONNEL SOIGNANT

Infirmier A1

3

3

0

Accoucheuse A1

3

3

0

Technicien Labo A1

1

1

0

Nutritionniste A2

1

1

0

TOTAL

8

8

0

 

Réceptionniste

1

1

0

TOTAL

1

1

0

 

Garçon et fille de Salle

2

2

0

Sentinelle

1

1

0

TOTAL

3

3

0

Commentaire : La participation communautaire se fait par le RECO et CODESA. Le CS UHAKI de Burhiba est une institution auto-financière, à cet effet, il y a des problèmes par la paie de ses agents, toutes les recettes sont centralisées par la trésorerie et le staff.

CHAPITRE II : ETUDE DU SYSTEME EXISTANT

II.1. GENERALITE

L'étude de l'existant fournit une base d'analyse pour identifier les problèmes7(*). Le système d'information actuel est étudié à partir de :

- La description des postes de travail en faisant ressortir les tâches accomplies, leur durée, etc.

- La description des documents ;

- L'interview des utilisateurs.

Cette analyse nous amènera à examiner les documents intervenant dans les activités de la gestion des patients au sein du centre de santé UHAKI et à critiquer ce système pour enfin envisager de nouvelles solutions. L'analyse de l'existant a pour objectif principal : l'obtention de la marge représentant le niveau. S'il s'avère nécessaire de suggérer les voies et moyens pouvant contribuer à l'amélioration du système en vigueur.

II.2. ANALYSE DE LA CIRCULATION DE L'INFORMATION

II.2.1. Réception : ce poste est chargé de l'accueil des malades et la livraison des fiches de malades. Il est encore chargé de l'orientation des malades vers différents services. Le malade qui vient de la maison pour sa première fois, il doit absolument passer d'abord à la réception pour qu'on lui donne la fiche de malade qu'il va remplir. Le réceptionniste est chargé aussi d'enregistrement des tous les malades traités au centre, cependant, il élabore un rapport annuel qui visualise le nombre des malades traités durant toute l'année soit du 01 janvier au 31 Décembre.

II.2.2. Bureau de l'Infirmier Titulaire (IT) : dans ce bureau, le malade doit être en présence de l'IT pour la consultation.

II.2.3. Salle d'observation : l'IT après consultation, s'il trouve que le malade n'est pas dans un état normal, c'est-à-dire qui demande l'intervention, il envoi le malade dans la salle d'observation. Le malade sera directement interné à cause de son état. Après 48h°° d'observation, le malade doit être transféré à un hôpital.

II.2.4. La salle des soins : après que le malade ait été consulté par l'infirmier titulaire, minus de sa prescription médicale, il lui revient de passer dans la salle des soins pour quelques médicaments.

II.2.5. Laboratoire : en faisant la consultation, l'infirmier peut se rendre compte que le malade doit d'abord passer au laboratoire pour faire les examens puis revenir avec les résultats.

II.3. ETUDE DES DOCUMENTS

Les documents ci-après sont utilisés au centre de santé UHAKI dans la gestion des patients. Il s'agit en autre de (du) :

a) La facture : Une pièce comptable détaillant la quantité, la nature et le prix des services consommés par le malade au sein du CS UHAKI.

b) Le reçu : c'est la pièce justificative remise au malade comme preuve de paiement.

c) Billet de transfert : ce type de document est d'application si le malade sera envoyé à l'hôpital. Cela n'est possible que si le traitement du malade exige des soins non disponibles au sein du centre.

d) Fiche de malade : c'est un document où sont enregistrées les informations médicales concernant le malade.

e) Fiche de consultation : un document renseignant sur les consultations du malade.

f) Fiche d'observation : un document donnant des informations sur l'évolution du malade dans la salle d'observation.

II.4. PRESENTATION DESCRIPTIVE DES QUELQUES DOCUMENTS

II.4.1. Fiche de Consultation

ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA

CS UHAKI / BURHIBA

FICHE DE CONSULTATION

Nom :.......................Post nom :..................... Age :.............Sexe :...........

Nom du père :............................Nom de la mère :.......................................

Adresse :..................................T° :...................Tension artérielle(TA) :......

Référence :...................................................................

Date

Plaintes principales/Anamnèse

Labo

Observation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Service de Consultation

II.4.2. Facture

ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA FACTURE

CS UHAKI / BURHIBA N°:...........................

Bukavu, le..../....../.........

Nom :.........................................................Service :................................

Quantité

Libellé

Montant

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Service de la Facturation

II.4.3. Reçu

ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA RECU DE PAIEMENT

CS UHAKI / BURHIBA N°:...........................

Bukavu, le..../....../.........

Nom :.......................................................................................................

Montant :

Acte :.......................................................................................................

Paiement facture n° :

Source : Caisse

II.4.4. Carnet sanitaire

ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA

CS UHAKI / BURHIBA

CARNET SANITAIRE

N° :............

Nom :......................................................................................................

Post nom :...............................................................................................

Age :.......................................................................................................

Adresse :.................................................................................................

Poids :.....................................................................................................

Source : Réception

II.5. ANALYSE CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT

II.5.1. Conservation des informations

Tous les documents mis à la disposition des malades sont conservés selon les différents classeurs de l'institution. De ce fait, nous avons remarqués que ces documents portant une multiple information sont mal conservés, étant donné qu'ils peuvent être facilement utilisés abusivement ou soit s'éparpiller et pourquoi pas ne pas prendre feux.

II.5.2. Circuit d'information

Après avoir fait les enquêtes sur la circulation de l'information au sein du CS UHAKI, nous avons remarqué que le circuit d'information au sein de ce dernier a une lenteur étant donné que tout est géré manuellement.

II.6. Solutions nouvelles

Etant donné qu'une observation et une étude approfondie ont été faites, nous suggérons au centre de santé UHAKI ce qui suit :

- De chercher trois ou quatre ordinateurs avec un logiciel adapté pour la conservation des informations de ses malades. La répartition sera de la manière suivante : un pour la réception, un autre pour le laboratoire, l'autre pour la consultation et un autre pour la pharmacie ;

- Que les rubriques reprenant l'identification du malade puisse être saisie une seule fois.

Nous proposons cette solution départ l'importance de l'ordinateur et cela grâce à l'informatisation, à la prise de saisie rapide, la bonne conservation des informations ainsi que la restitution des résultats escomptés au moment opportun. Appliquer cette solution revient à savoir :

- La meilleure conservation des données ;

- L'accès aux informations sera facile car tous les documents seront visualisés sur l'écran via les formulaires de visualisation des données ;

- La diminution de la papeterie.

De par la conjoncture du moment, cette proposition peut être réduite en trois ordinateurs dont la répartition se fera de la manière suivante :

ü Un pour le réceptionniste pour faire la saisie des données des nouveaux malades et rechercher les fiches en cas de l'oubli, ces informations seront envoyées chezl'Infirmier Titulaire;

ü Un autre pour l'Infirmier Titulaire qui après avoir reçu les informations en provenance du réceptionniste, saisi les mouvements de consultation. Ces mouvements seront envoyés au laborantin ;

ü Un autre pour le laborantin, qui à son tour sera dans l'obligation de faire une analyse des examens demandés par l'Infirmier Titulaire.

NB : Normalement, toute cette communication devrait se faire en réseau informatique mais dans le cadre de notre travail, nous le ferons en monoposte ; c'est-à-dire un seul ordinateur qui enregistre tous les mouvements.

CHAPITRE III. MODELISATION DU SYSTEME EXISTANT

III.1. GENERALITE

Les méthodes d'études des systèmes d'information ont pour objectif de décrire ces systèmes à l'aide des modèles, puis réaliser les systèmes informatisés qui en découlent. MERISE est une de ces méthodes, la plus rependue d'analyse du système d'information d'entreprise. MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation des projets informatiques. L'objectif de cette méthode dans ce travail est d'arriver à concevoir un système d'information.

La nécessité d'aborder différents types de préoccupations (décrire l'activité, de définir les règles de gestion, définir les informations, répartir les traitements entre l'homme et la machine, organiser physiquement les fichiers, choisir le matériel, répartir les responsabilités, etc.) a conduit à proposer différents niveaux d'abstraction :

- Le niveau conceptuel ;

- Le niveau organisationnel ;

- Le niveau logique ;

- Le niveau physique.

III.2. LE NIVEAU CONCEPTUEL

Le niveau conceptuel consiste à concevoir le SI en faisant abstraction de toutes les contraintes techniques ou organisationnelles et cela tant au niveau des données que des traitements, ici on répond à la question Quoi, le quoi faire, avec quels moyens8(*). Le formalisme Merise employé sera :

- Le modèle conceptuel des données (MCD) ;

- Le modèle conceptuel des traitements (MCT).

III.2.1. Le modèle conceptuel des données (MCD)

Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système d'information de l'entreprise qui met en évidence sa sémantique. Il décrit de façon formelle et structurée les données qui seront utilisées par le système d'information9(*).

III.2.1.1. Détermination des entités

L'entité est une représentation d'un élément matériel ou immatériel, ayant une existence propre qui a un rôle dans le système que l'on désire décrire10(*). Elle contient les informations qui la caractérise, ces informations sont appelées propriétés. Ces propriétés sont collectées lors de l'établissement du dictionnaire de données.

Tableau Descriptif des entités

Le tableau suivant contient les objets et leurs propriétés que nous aurons à manipuler au moment de la conception de notre base de données.

ENTITES

DESCRIPTION

PROPRIETES

1

AGENT

Cette entité contient les informations relatives à un agent.

Idagent

Nom

Postnom

Adresse

Tel

Login

Pw

2

MALADE

Elle décrit les informations relatives à l'identification d'un malade.

Numal

Nufich

Nomal

Fonctionsocial

Sexe

Adresse

Nompere

Nomere

Nomconj

Tel

Reference

Nomeglise

3

INFIRMIER

Cette entité nous fournit des renseignements sur les infirmiers du centre de santé.

Idinf

Nom

Postnom

Adresse

Tel

Service

4

SORTIE

Moyennant cette entité, on fera le suivi des sorties des malades au sein du CS UHAKI au cours d'une période données en indiquant la statistique des patients sortis morts et vivants.

Idsortie

Datesortie

Etatsortie

Lieutransf

5

PRESCRIPTION

Par cette entité, on fera le suivi des prescriptions médicales des malades.

Idprescription

Nomed

Dose

Qte

Datepr

III.2.1.2. Détermination des propriétés

La propriété est une information élémentaire, c'est-à-dire non déductible d'autres informations qui présentent un intérêt pour le domaine étudié. Le nom d'une propriété doit être le plus explicite possible ; à sa seule lecture on doit donc pouvoir se faire une idée de ce que représente la propriété11(*).

Tableau Descriptif de propriétés des entités

Dans ce tableau ci-dessous sont reprises les propriétés des entités représentées dans le tableau ci-haut tout en donnant les significations de leurs représentations.

NOM PROPRIETE

SIGNIFICATION

1

Idagent

Le numéro de l'agent

2

Nom

Le nom de l'agent

3

Postnom

Le post nom de l'agent

4

Adresse

L'adresse de l'agent

5

Login

Le login de l'agent

6

Pw

Le mot de passe de l'agent

7

Numal

Numéro du malade

8

Nufich

Numéro de la fiche du malade

9

Fonction

Ce que le malade fait dans la vie

10

Sexe

Le sexe du malade

11

Nompere

Le nom du père du patient

12

Nomere

Le nom du mère du patient

13

Nomconj

Le nom du (de la) conjoint(e) du patient

14

Tel

Le numéro de téléphone du patient

15

Etatciv

L'état civil du malade

16

Reference

La personne de référence

17

Nomeglise

Le nom de l'église du patient

18

Adresse

L'adresse du malade

19

Idprescription

Code dela prescription de médicament

20

Nomed

Les noms des médicaments prescrits

21

Qté

La quantité à achetée

22

Dose

La dose que le patient va prendre

23

Idinfirm

Le numéro de l'infirmier

24

Nom

Le nom de l'infirmier

25

Postnom

Le postnom de l'infirmier

26

Idsortie

Le numéro de sortie

27

Datesortie

La date de sortie

28

Etatsortie

L'état de sortie

29

Lieutransf

Le lieu de transfert

III.2.1.3. Détermination des relations

Une relation (appelée aussi parfois association) représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre plusieurs entités. Signalons également qu'une relation peut ou ne pas avoir des informations. Des associations suivantes ont été utilisées dans le cadre de ce travail :

Relations

Descriptions

Propriétés

Entités reliées

1

Réceptionner

Cette association est celle qui existe entre l'agent et le malade. Elle signifie que l'agent réceptionne un malade.

Numrec

Datearrive

AGENT et MALADE

2

Consulter

C'est une relation qui unit le malade et l'infirmier. Elle signifie que l'infirmier consulte un malade.

Numcons

Plaintes

Diagnostic

Datecons

Décision

INFIRMIER et MALADE

3

Examiner

Ce lien existe entre l'infirmier et le malade. Un malade effectue un examen de laboratoire au près d'un infirmier.

Numexamen

Natexamen

Datexamen

Décision

INFIRMIER et MALADE

4

Soigner

Cette relation décrit le lien qui existe entre le malade et l'infirmier. Un malade est soigné par un infirmier.

Idtraitement

Datetr

Décision

INFIRMIER et MALADE

5

Etablir

Elle existe entre l'infirmier et la prescription et signifie que l'infirmier consultant prescrit les médicaments après consultation du patient.

 

INFIRMIER et

PRESCRIPTION

6

Facturer

Cette relation existe entre un agent et un malade et signifie qu'un agent facture un malade.

Idfacturation

Forfait

Montant

Datefact

AGENT et MALADE

7

Payer

Ce lien existe entre le malade et la caisse et signifie tout simplement que le malade paye auprès de la caisse.

Idpaiement

Montantpaye

Typecaisse

Devise

Motif

Datep

MALADE, CAISSE et AGENT

8

Concerne 1

Elle existe entre le malade et la sortie. Qui signifie qu'une sortie concerne un malade

 

- MALADE et SORTIE

9

Concerne 2

Qui existe entre la prescription et le malade en disant qu'une prescription concerne un malade.

 

- MALADE et PRESCRIPTION

10

Surveiller

Cette relation existe entre un agent et la sortie. Elle signifie qu'un agent surveille une sortie.

 

- AGENT et SORTIE

III.2.1.4. Tableau descriptif des propriétés des relations

Dans le tableau ci-dessous, nous trouvons regroupées et définie les propriétés des relations.

Noms des propriétés

Explications

1

Numrec

Numéro de réception

2

Dateaarive

La date d'arrivée du malade à l'hôpital

3

Numexamen

Le numéro de l'examen

4

Natexamen

La nature de l'examen

5

Datexamen

La date de l'examen

6

Décision1

La décision de l'infirmier après examen

7

Idfacturation

Le numéro de la facturation

8

Forfait

Le forfait à payer

9

Montant

Le montant à payer

10

Datefact

La date de la facturation

11

Numcons

Le numéro de la consultation

12

Plaintes

Les plaintes du malade à la consultation

13

Diagnostic

Le diagnostic fait par l'infirmier à la consultation

14

Datecons

La date de la consultation

15

Décision2

La décision de l'infirmier après consultation

16

Idpaiement

Le numéro de payement

17

Montantpaye

Le montant à payer

18

Typecaisse

Le type de caisse

19

Devise

La devise

20

Motif

Le motif de paiement

21

Date

La date de paiement

22

Idtraitement

Le numéro de traitement

23

Datetr

La date de traitement

24

Décision

La décision après traitement

Après avoir recueilli toutes les propriétés du système d'information du centre de santé UHAKI, les entités ainsi que leurs associations, nous sommes arrivé au modèle conceptuel de données suivant :

III.2.2. Le modèle Conceptuel de Traitement (MCT)

Le modèle conceptuel des traitements permet de traiter la dynamique du système d'informatique, c'est-à-dire que les opérations qui sont réalisées en fonction d'événements.

Ce modèle permet donc de représenter de façon schématique l'activité d'un système d'information sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens d'exécution. Il permet de définir simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quand, comment ni où...12(*)

III.2.2.1. Les concepts du modèle conceptuel de traitement (MCT)

Le MCT utilise généralement 5 concepts que nous détaillons de la manière suivante :

Ø Evènement ;

Ø Processus ;

Ø Synchronisation ;

Ø Opération ;

Ø Règles d'émission ;

Ø Résultat.

a) Evènement

Un évènement matérialise une sollicitation du système d'information : il lui indique que quelque chose s'est passée et que le système doit réagir. Un évènement peut être externe ; visite d'un client ; ou interne ; qui vient du SI et qui reste dans le SI.

b) Processus

Un processus est un sous ensemble de l'activité de l'entreprise, cela signifie que l'activité de l'entreprise est constituée d'un ensemble de processus. Un processus est lui-même composé de traitements regroupés en ensembles appelés opérations.

c) Opération

Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le système suite à un évènement, ou à une conjonction d'événements. Cet ensemble d'actions est interruptible, c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en compte (ils ne sont pas forcément ignorés pour autant) tant que l'opération n'a pas été accomplie.

d) La synchronisation

La synchronisation d'une opération définit une condition booléenne sur les événements contributifs devant déclencher une opération. Il s'agit donc des conditions au niveau des événements régies par une condition logique réalisée grâce aux opérations :

- OU

- ET

- NON

e) Règles d'émission

Elles représentent les règles auxquelles est soumise l'émission des résultats d'une opération. Une règle d'émission va permettre de décider quels résultats déclencher en fonction des événements de l'opération (Ex : OK, NON, Valide, Non Valide, Toujours...) et définit les conditions devant être réalisées pour qu'un évènement soit émis.

f) Résultat

Collection de faits produits par l'opération, dans les conditions prévues par la règle d'émission.

Arrivé du patient

III.2.2.2. Présentation du Modèle Conceptuel de Traitement (MCT)

Toujours OP1 : Enregistrement du

Toujours

A ET B

OP2 : Accusé Réception du Patient

Toujours

OP3 : Facturation du patient

Toujours

Patient Facturé

A, B et C

OP3 : Consultation du Patient

Salle de soin

Le Patient est grave il doit être interné

Patient nécessite des soins et partir

Envoie patient pour examen et revenir avec les resultats

Patient nécessite un examen de labo

Patient nécessite une observation pendant 24h

Patient nécessite le soin et rentrer

OP4 : Examen de Laboratoire

Toujours

A

OP5 : Prescription médicale

Toujours

A ET B

Envoie du patient dans la salle de soin

Prescription établie

OP7 : Réception du Patient à la caisse et paiement des frais

Toujours

Retour à la maison

Envoie du Patient à la caisse pour payer

OP6 : Traitement Patient

Toujours

A ET B

Présentation de la facture

A ET B

III.3. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL

III.3.1. Le modèle Organisationnel de données (MOD)

L'établissement du modèle organisationnel de données est obtenu grâce au modèle conceptuel de données. Son rôle est de décrire de manière efficace les attributs des entités qui doivent faire objet de la manipulation de données par un système de gestion de base de données.

Etant donné que toutes les propriétés recensées dans notre modèle conceptuel de données feront l'objet d'une manipulation de données par un système de gestion de base de données, alors notre modèle conceptuel de données équivaudra au modèle organisationnel de données. C'est pourquoi nous ne le reprenons plus ici.

III.3.2. Le modèle organisationnel de traitement (MOT)

Le modèle organisationnel des traitements s'attache à décrire les propriétés des traitements non réalisés par le modèle conceptuel de données, c'est-à-dire : le temps, les ressources, le lieu. Le modèle organisationnel de traitement consiste donc à représenter le modèle conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les responsables et les ressources nécessaires à une action.

III.3.2.1. Présentation du Modèle Organisationnel de Traitement (MOT)

Temps

Phases

Poste

Nature

24 h/24h

24 h/24h

Prescription établie

Envoie du patient dans la salle de soin

Patient nécessite un examen de labo

Patient nécessite une observation pendant 24h

Patient nécessite le soin et rentrer

OP4 : Examen de Laboratoire

Toujours

A

OP5 : Prescription médicale

Toujours

A ET B

OP1 : Enregistrement du Patient

Toujours

Patient Facturé

Arriver du Patient

OP3 : Facturation du patient

Toujours

OP3 : Consultation du PatientCAISSE

Idcaisse

nomcaissier

intitule

solde

LABOLABO

Salle de soinIdexamen

natexamen

décision

Datexamen

Salle d'observationSalle d'observation

A, B et C

Envoie du patient à la consultationEnvoie du patient à la consultation

OP2 : Accusé Réception du Patient

Toujours

A ET B

Fiche du patient établiFiche du patient établi

Patient enregistréPatient enregistré

 

Réception

Réception

Réception

Consultation

Laboratoire

Bureau IT

TA

TA

TA

TM

TM

TM

 

24 h/24h

24 h/24h

OP7 : Réception du Patient à la caisse et paiement des frais

Toujours

Retour à la maison

Envoie du Patient à la caisse pour payer

OP6 : Traitement Patient

Toujours

A ET B

Présentation de la facture

A ET B

 

Traitement

Caisse

TM

TA

 

III.4. LE NIVEAU LOGIQUE

III.4.1. Le Modèle Logique de Données Relationnelles (MLDR)

C'est grâce à toutes les opérations précédentes que l'ensemble des tables de la base de données vont pouvoir être structurées de manière simple et rapide. Ce sont les entités, les cardinalités maximales et minimales qui vont jouer le rôle essentiel pendant la réalisation du MLDR. Le modèle logique de données relationnel s'obtient soit à partir du modèle conceptuel de données ou soit à partir du modèle organisationnel de données.

III.4.1.1. Règles de passage du MCD au MLDR

Toutes les entités du MCD deviennent des tables de la base de données. Les propriétés des objets du MCD deviennent des attributs dans le modèle logique de données relationnel, l'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la table.

La clé primaire de la table à la cardinalité (X, n) devient une clé étrangère dans la table à la cardinalité (X, 1), X=1 ou 0. Il y a création d'une table supplémentaire ayant comme clé primaire, une clé composée des identifiants de 2 entités lorsque les cardinalités sont (X, n)-(X, n), X=1 ou 0.

Les règles de passage du MCD au MLDR ne sont pas exhaustives. Et ci-dessous nous présentons notre MLDR.

III.4.1.2. Représentation du MLDR

On représente le modèle logique de données relationnel de deux manières, soit en intention ou soit en extension.

a) Représentation en intention

T_RECEPTION (numrec, nomal, datearrive, nomrec)

T_MALADE (numal, nufich, nomal, fonction, sexe, adresse, nompere, nomere, nomconj, tel, reference, nomeglise, #numrec, #numcons, #numlab, #numtr)

T_CONSULTATION (numcons, nomal, nominfir, plaintes, diagnostic, datecons, mois, année)

T_LABORATOIRE (numlab, nomal, natexam, decision, datelab)

T_TRAITEMENT (numtr, nomal, nominf, décision, datetr, mois, année)

T_PRESCRIPTION (codmed, nomed, dose, qté, #numcons)

b) Présentation en extension

III.5. LE NIVEAU PHYSIQUE

III.5.1. Le modèle physique de données (MPD)13(*)

Le modèle physique de données, MPD, est une représentation de l'organisation des données en tenant compte d'un système de gestion de base de données retenu, la plupart du temps un SGBDR.

Le modèle physique de données reprend donc la structure créée à l'étape précédente et introduit une précision quant aux types de données des différentes colonnes. La structure en tables et en colonnes du modèle relationnel est conservée, mais on va y ajouter les types de données de chacune des colonnes. Ces types de données vont varier et pourront être différents d'un SGBD à un autre. Nous représentons notre modèle physique de données de la manière ci-après :

1) Table Agent

2) Table Réceptionner

3) Table Malade

4) Table Infirmier

5) Table Consulter

6) Table Examiner

7) Table Traiter

8) Table Prescription

9) Table Payer

10) Table Sortie

11) Table Facturer

CHAPITRE IV : PROGRAMMATION

IV.1. PRESENTATION

Ce chapitre est exclusivement consacré à la matérialisation des démarches entreprises dans les pages précédentes ayant abouti au développement d'un système informatisé qui répond tant soit peu aux différentes préoccupations du CS UHAKI pour lesquelles nous croyons apporter sans doute aucun une solution.

Après avoir recensé les failles que présentait le système non informatisé de la gestion des patients au sein de notre champ d'investigation, l'objectif principal que nous nous sommes assigné (développer un logiciel de suivi des patients) ne s'écarte donc pas de notre intention. L'intention de vouloir doter au CS UHAKI d'un cadre aisé de sauvegarde de l'information en vue de rendre efficace le suivi des patients.

Mais avant d'entrer pleinement dans le vif de notre chapitre, nous tenons d'abord à rappeler certains concepts que nous aurons à utiliser tout au long de ce chapitre.

IV.2. Quelques définitions

1) Un programme

Dérivant de l'anglais « program », le mot programme est considéré comme une traduction d'un algorithme écrit dans un langage informatique reconnu pour le traitement de l'information spécifique.

Ainsi, les algorithmes et des ordinogrammes ajoutés des structures de données donnent un programme14(*). Un programme est dit de service (ou application) quand il est destiné à augmenter les potentialités de l'ordinateur. On range dans cette catégorie tous les programmes de gestion, les bibliothèques numériques, les programmes de traduction, etc. On les appelle souvent programmes utilitaires. Le LSP est un programme utilitaire qui servira à faire le suivi des malades et qui aidera à la prise de la décision sur les problèmes liés à la gestion de malades.

2) La programmation

Nombreux sont ceux qui pensent que c'est la connaissance de la programmation qui fait la différence entre l'informaticien et l'utilisateur averti. Ainsi, de nombreux utilisateurs chevronnés du traitement de texte craignent de se lancer dans l'apprentissage de la programmation en pensant qu'il s'agit là d'un monde qui leur est inaccessible. L'ambition de ce point est de démontrer qu'ils ont tort et que la programmation, abordée en douceur et avec pédagogie, n'est pas l'apanage des professionnels de l'informatique ; en effet, l'utilisateur lambda, s'il maîtrise les bases de la logique, peut apprendre aisément à programmer.Nous définirons tout d'abord la programmation comme l'art d'écrire des programmes et nous dirons qu'un programme est une suite d'instructions15(*). Le Grand Robert donne une définition plus complète que je vous livre ci-dessous :

« Ensemble ordonné des opérations nécessaires et suffisantes pour obtenir un résultat ; dispositif permettant à un mécanisme d'effectuer ces opérations. »

Programmer consiste à écrire le scénario complet de ces activités pour arriver à un résultat toujours identique ; dans le cas du petit déjeuner par exemple, le but est d'ingérer des aliments qui apporteront suffisamment de calories pour vous permettre de tenir le coup jusqu'au repas de midi. Exécuter un programme consiste à effectuer les unes après les autres les différentes instructions d'un scénario qui bien évidemment dans la vie courante n'a pas besoin d'être écrit : prendre le tube de dentifrice, ouvrir le tube, étaler la pâte sur la brosse à dents, refermer le tube, etc.

Grâce à cet exemple extrait de la vie quotidienne, on constate facilement que la logique et les concepts de la programmation nous sont en fait très proches. Il n'y a donc pas lieu de redouter la programmation informatique car nous en possédons la plupart de ses mécanismes ; les seules choses qui vont changer sont le but que l'on va assigner au programme et le langage qui va permettre de décrire le déroulement des opérations à exécuter.

3) Base de données

Pour ne pas vous embrouiller avec beaucoup de français, comprenez qu'une base de données est un ensemble organisé de données.

Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion permettant d'effectuer la recherche, le tri ou la fusion de données, ainsi que toute autre requête relative à ces données (c'est par exemple Access). Les bases de données comptent à l'heure actuelle de nombreux domaines de mise en pratique : gestion des malades, gestion de stocks, suivi commercial, gestion électronique de documents, gestion de clientèle, etc.

IV.2. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION

Souvent la sortie d'un nouveau langage n'est pas un fruit du hasard mais il s'appuie sur les anciens en profitant de leurs qualités et en essayant de remédier les défauts.

Personnellement, le choix opéré sur VBA-Access (Visual Basic for Application) est du fait qu'il gère facilement le système de gestion de base de données relationnel facilement.Scientifiquement, c'est le goût d'apporter aux utilisateurs de l'environnement Windows connecté à une base de données Access dans la gestion des malades.

IV.3. Quelques lignes de notre code source écrit en VBA

IV.3.1. La gestion du login

IV.3.2. L'enregistrement dans une table

Le présent code enregistre les données dans la table « CONSULTATION »

IV.4. Manuel d'utilisateur

IV.4.1. Présentation du logiciel

Notre logiciel est intitulé « Logiciel de Suivi des patients », LSP en sigle. C'est un logiciel de suivi des malades qui aide au gestionnaire d'un hôpital de vérifier les mouvements des malades au sein de ce dernier entre autres ses consultations, ses examens de laboratoire, ses paiements, etc.

Ce logiciel sera envié par un gestionnaire de l'hôpital voulant faire très bien le suivi de ses malades dès le début du cure jusqu'à sa fin afin de bien prendre les décisions.

IV.4.2. Matériels nécessaires

Pour utiliser ce logiciel on doit disposer :

ü D'un ordinateur portable ou bien de bureau ayant plus ou moins les caractéristiques suivantes :

o Processeur de 500 Mhz de fréquence au minimum

o Mémoire RAM de 512 Mb en moyenne

o Lecteur CD avec graveur et un port USB pour le back up des données

o Les systèmes d'exploitation Windows XP ou Windows 7 sont mieux disposés pour un bon fonctionnement du logiciel, ensuite Microsoft office 2003, Microsoft office 2007 ou 2010 sont des logiciels d'application qui constituent un pilier.

ü D'une imprimante pour l'impression des états de sortie

IV.4.3. Etapes d'installation du logiciel

Double clic sur l'icône de l'application se trouvant dans le CD-R, c'est une application exécutable à installer avant de l'utiliser :

Puis la boîte de dialogue du choix de la langue d'installation s'ouvre, choisissez la langue voulue :

Cliquez sur suivant pour continuer l'installation :

Acceptez les termes du contrat de licence et copiez la clé de licence se trouvant sur l'interface ci-après à insérer sur le formulaire suivant en faisant la combinaison des touches CTRL+C :

Collez la clé de licence ici, en utilisant la combinaison des touches CTRL+V puis sur suivant pour continuer :

Choisissez le dossier dans lequel vous voulez installer, par défaut c'est dans C:\Program Files\LSP

Sélection du dossier du menu Démarrer, c'est-à-dire l'emplacement où l'assistant d'installation doit placer les raccourcis du programme.

Créez un raccourci sur le bureau en cochant la case pour faciliter l'accès au programme, cliquez sur suivant.

Puis cliquez sur Installer pour démarrer l'installation proprement dite :

Clic sur Finish et exécuter automatiquement l'application.

IV.4.4. Utilisation de l'application

Pour accéder au logiciel, on double clic sur l'icône se trouvant au bureau de Windows.

Ensuite une page de login va apparaître

Entrez votre login et le mot de passe. Si vous entrez les informations correctement vous aurez le Menu principal qui est la page suivante.

Dans les opérations courantes, il y a 3 opérations (Enregistrer un Malade, Réception et opération de sortie). Pour effectuer l'une de ces 3 opérations, je dois faire un choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations courantes.

En cliquant sur « Enregistrer un malade », le formulaire suivant apparait pour l'enregistrement des nouveaux malades.

Dans les opérations de finance, il y a 2 opérations (l'Opération de paiement et l'opération de facturation). Pour effectuer l'une de ces 2 opérations, je dois faire un choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations courantes.

En cliquant sur « Opération de facturation », le formulaire suivant apparait pour facturer un malade.

Dans les opérations médicales, il y a 4 opérations (l'Opération de consultation, l'opération de soins médicaux, l'opération de laboratoire et la prescription médicale). Pour effectuer l'une de ces 2 opérations, je dois faire un choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations courantes.

En cliquant sur « Opération de consultation », le formulaire suivant apparait enregistrer la consultation d'un malade.

Dans la visualisation des états, il y a 6 opérations (Pour les malades, pour la consultation, pour les soins, pour la facturation, pour le paiement et pour la sortie). Pour effectuer l'une de ces 2 opérations, je dois faire un choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations courantes.

En cliquant sur « Pour les soins », le formulaire suivant apparait pour imprimer les états de sortie concernant les soins.

Si vous voulez afficher une fiche de traitement du malade x, il suffit seulement de sélectionner son nom et cliquer sur « visualiser », sa fiche va s'ouvrir et vous faites CTRL+P pour imprimer.

Voici la fiche de traitement d'un malade sélectionné dans la liste

NB : L'application est tellement vaste raison pour laquelle c'est difficile de la détailler totalement. Qu'à cela ne tienne, nous avons essayé de présenter la synthèse ou l'aspect global de l'application et la suite sera claire lorsque vous serez en possession de cette dernière.

CONCLUSION

« C'est à la fin qu'on reconnaît que le début était douloureux » dit-on.

Enfin, nous sommes au terme de notre travail qui, en fait, a été le fruit des recherches approfondies. L'idéal au départ, était d'apporter notrecontribution en mettant en place un système informatisé dans le suivi des patients au sein du centre de santé UHAKI.Ce travail a été segmenté en quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion.

Dans le premier chapitre, il a été question de donner quelques notions sur le secteur de santé en RDC et présenter l'historique du centre de santé UHAKI ainsi que son structure organisationnelle.

Le deuxième chapitre a porté sur l'analyse et l'étude du système existant dans la gestion des malades. Après avoir présenté les aspects fonctionnels dudit service, nous avons dégagé les défauts causé par le système manuel dans le suivi des malades et enfin proposer des solutions informatiques.

Le troisième chapitre quant à elle, s'est focalisé sur la modélisation du système d'information.Ici, il a été question de définir quelques conceptsde modélisation, de donner les règles de modélisation d'un système d'information ainsi que les outils utilisés dans la modélisation. Nous avons également élaboré le dictionnaire des données, le MCD, le MLDR, le MOT, le MCT, le MPD avec comme sous point le modèle logique relationnel et le modèle en extension.

Le quatrième chapitre, qui est le dernier, a été orienté sur la programmation. Il a été question de faire le choix sur le langage de programmation à utiliser, de donner ses avantages, comment programmer avec le langage d'une façon soutenue et enfin le manuel pour l'utilisateur.

L'utilisation du LSP s'avère bénéfique dans tousles centres de santés pour faire le suivi des patients. Le LSP enregistre ses données sur le disque dur de la machine, ainsi il diminue le risque de perte des données et le temps de dépouillement de données devient très court.

En un clin d'oeil, le LSP est capable de retourner des informations selon ledésir de l'utilisateur, ces informations retournées par le SGNNRL peuvent aider l'utilisateur à une bonne prise de Décision.

Voilà la démarche scientifique poursuivie pour rendre concret ce travail et pour offrir aux centres de santé et hôpitaux de quoi rendre optimal le suivi des patients.Aux gestionnaires des hôpitaux nous demandons d'exploiter ce nouveau système de suivi des malades.Nous ouvrons ainsi la voie à d'autres chercheurs pour la mise une recherche étendu du LSP pour la gestion des suivis des malades (suivi).

Nous ouvrons ainsi la voie à d'autres chercheurs pour la mise en réseau étendu du LSP pour la gestion des suivisdes malades.Et à nos lecteurs, nous sollicitons d'indulgences pour toutes nos imperfections et toute critique constructive est la bienvenue.

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. P. ROGER, Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1972

2. NICOLAS Larousse, Création d'une base de données, www.pearson.fr

3. Faustin et J. Courte Joie, Infirmier comment bâtir la santé, manuel de santé communautaire, bureau d'études et de recherche pour la promotion de la santé

4. Philipe DOSH, Introduction à la conception Objet, -http://www.univ-nancyz.fr

5. Dominique Maniez, VBA Visual Basic pour Applications pour Word, Excel, PowerPoint, Access et Outlook, Dunod, Paris, 2007

6. Helen FEDEMA, Access 2007 VBA Bible, Willey publishing, Canada, 2007

7. Jim De Marco, Pro Excel 2007 VBA, Apress, new York, 2007

II. Cours

1. Prof. TSHONDOLELA, Notes de cours d'Initiation à la recherche Scientifique, Inédit, ISP/BUKAVU, G2 IG, 2013-2014

2. MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014

III. TFC & Mémoires

1. BALAGA AMINA, Automatisation du système de gestion des patients : cas des handicapés physiques du centre HERI KWETU de Bukavu, TFC, ISP-BUKAVU, Inédit, 2007-2008

2. WALUMBUKA WAIL, Le SGNN : de la conception à la mise en réseau, Mémoire, ISP-Bukavu, Informatique de gestion, Inédit, 2007-2008

3. SHUKURU BIN MIHIGO, gestion automatisée des stocks des produits finis dans une entreprise : « cas de l'imprimerie shahidi presse/bukavu », TFC, ISP-Bukavu, Informatique de gestion, Inédit, 2012-2013

IV. Webographie

1. http://www.minisanterdc.cd/inspectiondistrictzonedesante/:inspectionprovinciales.htmURL valide en Janvier 2015

2. www.developpez.comURL valide le 24/12/2014

3. www.wikipedia.org URL valide en Janvier 2015

4. www.world-informatique URL valide en Mars 2015

5. www.infoprat.free.fr URL valide en Avril 2015

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.......................................................................................................I

DEDICACE......................................................................................................II

REMERCIEMENT..............................................................................................II

SIGLES ABREVIATIONS...................................................................................III

I. INTRODUCTION 3

I.1. Problématique 1

I.2. Etat de la question 2

I.3. Hypothèses du Travail 3

I.4. Méthodologie du Travail 3

I.5. Choix et intérêt du sujet 4

I.6. Délimitation du Sujet 4

I.7. Canevas du travail 5

CHAPITRE I : NOTIONS SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC ET PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI 6

I.1. NOTION SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC 6

I.2. PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI 11

CHAPITRE II : ETUDE DU SYSTEME EXISTANT 15

II.1. GENERALITE 15

II.2. ANALYSE DE LA CIRCULATION DE L'INFORMATION 15

II.3. ETUDE DES DOCUMENTS 16

II.4. PRESENTATION DESCRIPTIVE DES QUELQUES DOCUMENTS 17

II.5. ANALYSE CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT 19

II.6. Solutions nouvelles 19

CHAPITRE III. MODELISATION DU SYSTEME EXISTANT 21

III.1. GENERALITE 21

III.2. LE NIVEAU CONCEPTUEL 21

III.2.1. Le modèle conceptuel des données (MCD) 22

III.2.2. Le modèle Conceptuel de Traitement (MCT) 29

III.3. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL 32

III.3.1. Le modèle Organisationnel de données (MOD) 32

III.3.2. Le modèle organisationnel de traitement (MOT) 33

III.4. LE NIVEAU LOGIQUE 37

III.4.1. Le Modèle Logique de Données Relationnelles (MLDR) 37

III.5. LE NIVEAU PHYSIQUE 40

III.5.1. Le modèle physique de données (MPD) 40

CHAPITRE IV : PROGRAMMATION 45

IV.1. PRESENTATION 45

IV.2. Quelques définitions 45

1) Un programme 45

3) Base de données 47

IV.2. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION 47

IV.3. Quelques lignes de notre code source écrit en VBA 47

IV.4. Manuel d'utilisateur 48

IV.4.1. Présentation du logiciel 48

IV.4.2. Matériels nécessaires 49

IV.4.3. Etapes d'installation du logiciel 49

IV.4.4. Utilisation de l'application 54

CONCLUSION 60

BIBLIOGRAPHIE 62

TABLE DES MATIERES 63

* 1 P. ROGER, Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1972, p.20

* 2 Prof. TSHONDOLELA, Notes de cours d'Initiation à la recherche Scientifique, ISP/BUKAVU, G2 IG, 2013-2014

* 3 NICOLAS Larousse, Création d'une base de données, www.pearson.fr

* 4 http://www.minisanterdc.cd/inspectiondistrictzonedesante/:inspectionprovinciales.htm

* 5 Faustin et J. Courte Joie, Infirmier comment bâtir la santé, manuel de santé communautaire, bureau d'études

et de recherche pour la promotion de la santé, p.27

* 6 Rapport annuel du centre de santé UHAKI, 2013

* 7 BALAGA AMINA, Automatisation du système de gestion des patients : cas des handicapés physiques du centre

HERI KWETU de Bukavu, TFC, ISP-BUKAVU, Inédit, 2007-2008, p.10

* 8 MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014

* 9 Idem

* 10 MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014

* 11 MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014

* 12 http://www.commentçamarche.net/contents/merise/mct.php

* 13 MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014

* 14Philipe DOSH, Introduction à la conception Objet, -http://www.univ-nancyz.fr

* 15Dominique Maniez, VBA Visual Basic pour Applications pour Word, Excel, PowerPoint, Access et Outlook, Dunod, Paris, 2007






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand