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Impact de l'exploitation du bois énergie sur l'écosystème forestier. Cas de la chefferie de Bangengele, dans le territoire de Kailo province du Maniema en Congo.

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par Dieudonné AMISI SHABANI
Université de Kindu (UNIKI) - Ingénieur Agronome A0 en Faune et Flore 2014
  

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CHAPITRE QUATRIEME DISCUSSION DES RESULTATS

4.1. Age et ancienneté des exploitants debois énergies

Les résultats révélés dans tableau 1 et 2 montrent que 87,3% de nos enquêtés ont une tranche d'âge comprise entre (21-25, 26-30, 31-35, 36-40) alors que la première et la dernière classe présente seulement 12,7%. Ceci seraitjustifié par le fait que cette activité exige beaucoup d'efforts physiques pour exercer des activités relatives à l'exploitation de bois de de chauffe et le charbon de bois.

Cependant, il se révèle que 43% de ces exploitants ont au moins 2 ans d'ancienneté dans cette activité ; 35 % 3 à 6 ans;7 % 7 à 10 ans et enfin, 5% entre 11 à 15 ans. Ceci serait justifiéaux conditions difficiles liées à cette activité qui pousse ces exploitants à l'abandonner en faveur d'autres activités moins exigeantes. Le même constant a été observé par NGALYA (2010).

4.2. Répartition des sexes et niveau d'études

Les résultats contenus dansle tableau 5, révèlent que cette activité n'est réalisée que par les hommes soit 100 % tandis que les femmes s'occupent d'autres activités telles que les activités champêtres.Cependant dans l'ensemble, 83 % des exploitants des bois énergies sont du niveau secondaire, 10% des analphabètes et respectivement 3 % chacun sont de niveaux primaire et universitaire JOLIEN (2011) cité par TCHIMPANGA(2010)a pu constater que près de la moitié des producteurs pour la ville de Kinshasa (49%)et celle de Kisangani (45%)ont obtenu le brevet d'études post-primaire; près d'un tiers de producteurs àKinshasa (33%) ontobtenu le diplôme d'étatet 2le niveau universitaire.

Il convient de signaler que certains intellectuels (niveaux secondaire et universitaire) sont plongés dans cette activé par manque de boulots et surtout pour subvenir à la survie de leurs familles.

4.3. Raison du choix

Il se dégage que 38 % des exploitants des bois énergies ont choisi autres raisons personnelles. La deuxième raison, soit 24 % évoquent opter pour le manque à faire comme raison du choix de cette activité. Imiter un ami occupe la troisième position avec 18 % et par contre 14 % sont arrivés dans cette activité après être initié par un parent.

NGALYA (2010) affirme aussi que à Kisangani, parmi les diverses raisons évoqués par les vendeurs, l'imitation d'une personne proche aprédominé.Ceci se justifie par le fait que dans une société africaine, l'initiative commerciale se transmet d'une personne à une autre.La raison du petit capital de démarrage de ce commerce est la deuxième raison évoquée par ces vendeurs. En fait, parmi les vendeurs, il y a aussi les cultivateurs qui produisent eux-mêmes en valorisant les arbres abattus dans leurs champs en dépassant peu d'argentpour financer cette activité.

La troisième raison évoquée est le manque d'occupation ou le chômage. En effet, selon PYAME et OKANGOLA (2009) cités par NGALYA (2010), le taux de chômage élevé en RDC, a conduit un grand nombre des jeunes et d'étudiants y compris les fonctionnaires de l'Etat mal rémunérés à se rabattre à cette activité de production et la commercialisation des bois énergie.

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