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Dilemme du rapprochement américano-iranien: réflexion sur une politique étrangère d'adaptabilité

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par Christophe BALEMA LIMANGA
Université de Kisangani - Licence 2015
  

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CONCLUSION

Les relations internationales, terme désignant les rapports qu'entretiennent entre eux les États souverains et les nations, connaissent actuellement une transformation relativement profonde. En même temps que subsistent nombre de problèmes internationaux liés aux effets retard de la décomposition des empires, la montée de l'Asie suscite l'espérance des uns et l'inquiétude des autres, et le Moyen-Orient n'est toujours pas en paix.

D'un côté, rongé par une soif démesurée de puissance régionale, l'Iran ne tarde à affirmer sa passion (de reconfiguration du Moyen-Orient) en se dotant d'une technologie nucléaire ; et de l'autre côté, les Etats-Unis éprouvent toujours de la difficulté à définir leur rôle en dehors d'une puissance qui cherche son objet. On est cependant bien loin du monde d'avant 1914. Plusieurs révolutions technologiques nous en éloignent, autant que les bouleversements politiques, les transformations stratégiques, la croissance économique, l'explosion démographique.

Au regard des tous ces faits marquant, l`analyse de relations américano-iraniennes, dans le contexte de la présente cogitation, sert de base pour jeter un pont dans les relations torpillées entre les deux Etats ; afin de les libérer dans le carcan du ghetto. C'est dans ce sens-là que notre préoccupation a porté sur les préoccupations suivantes :

§ Pourquoi les relations américano-iraniennes reposent-elles sur un dilemme?

§ Comment les Etats-Unis et l'Iran entendent-ils sortir de ce dilemme?

En réaction, nous avons émis les hypothèses suivantes :

§ Les relations américano-iraniennes reposeraient sur un dilemme parce qu'une succession de conflits et d'incidents - allant de la « révolution iranienne de 1979 » en passant par le « dossier des activités nucléaires » jusqu'aux « enjeux géostratégiques de chacun » - auraient conduit à l'impasse les relations entre les deux ; ce qui fait que, leurs relations oscillent entre rupture et négociation.

§ Le rétablissement de relations prometteuses, au sein de la sphère politique des deux États, supposerait le respect des principes du droit international et des engagements issus de l'accord du 14 juillet 2015 d'une part, et la construction d'une vision orientée vers l'homogénéité adaptatrice d'autre part.

Par conséquent, nous nous sommes assigné un double objectif :

§ Desceller les germes qui concourent au paradoxe de relations américano-iraniennes ;

§ Offrir aux deux Etats les moyens de base pouvant obstruer les péripéties survenues au cours de leurs relations et qui ont servies de base du dilemme de leurs relations.

Pour vérifier nos hypothèses, nous nous sommes servis de la méthode dialectique matérialiste en suivant le protocole descriptif des quatre lois opérationnalisées ci-dessus.La collecte des données de ce travail s'est faite au moyen de la technique documentaire, couplée de l'analyse de contenu.

Grâce à la méthodologie appliquée, il se dégage ce qui suit :

§ En dépit de l'ambivalence (coopération/conflit) qui fait surface dans les relations américano-iraniennes, ce qui cause de l'épouvante entre les deux Etats sont d'une part, les séquelles de la révolution iranienne et la divergence de vue quant au nucléaire iranien ; et d'autre part les ambitions géostratégiques de chacun.

Après le contrecoup de la révolution iranienne, les Etats-Unis voient dans le nucléaire iranien, l'ambition d'Iran à se doter d'armes nucléaire. Cette considération, couplée aux ambitions géostratégiques de chacun, donne du tonus dans la dissension de relations des deux Etats. La dissimilitude des ambitions des deux acteurs font d'eux des ennemis de tous les temps.Ces désastres n'ont pas pourtant empêché les deux Etats à négocier sur un certain nombre des points ; dont l'aboutissement est la fameuse signature de l'accord nucléaire du 14 juillet 2015. Cependant, cet accord - bien qu'étant un pas décisif dans les relations américano-iraniennes - n'offre pas jusqu'à ces jours la possibilité de la normalisation de relations entre les deux Etats.

§ Nonobstant cette ligne de conduite, les deux Etats se voient l'un et l'autre comme une éventualité pour résoudre un certain nombre de leurs problèmes.Cependant, l'indignation qui règne dans la sphère politique des deux Etats n'offre pas de l'espoir pour atteindre les objectifs que chacun de deux Etats s'assigne. Mais cela n'est pas pour autant impossible.Des spécialistes de relations américano-iraniennes pensaient promptement que la signature de l'accord nucléaire du 14 juillet donnerait la possibilité d'atteindre ce vieux rêve suspendu au sommet d'Himalaya. Certainement, leurs réflexions n'avaient pas tort, mais elles manquaient plutôt de la finesse.

C'est pourquoi, le présent support se cantonne à proposer une grille de lecture autre que ce qu'a fait ses prédécesseurs. Il le fait sous forme d'exhortation. Les recommandations suivantes méritent une considération particulière :

o Pour la République Islamique d'Iran : celle-ci doit tout d'abord observer les engagements découlant du Plan d'Action Global Commun ; convaincre les États-Unis, les pays du Golfe et Israël de sa bonne foi dans la poursuite de sa politique étrangère; légitimer ses actions; dépasser les rivalités civilisationnelles et enfin se comporter à bon élève dans le respect des principes et valeurs universelles de la démocratie.

o Pour les Etats-Unis : ils doivent d'abord traiter l'Iran en pays souverain, puis le retirer de la liste des pays de la ligne de mire de sa politique étrangère ; cesser de se comporter en rival réel et éviter d'adopter à tout moment de sanctions à l'égard de la République Islamique d'Iran ; traiter l'affaire israélo-palestinienne avec beaucoup plus de circonspection ; et enfin, éviter de faire de l'Islam le pire de toutes les civilisations.

Ces recommandations s'adressent aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'Iran, et portent sur la mise en place d'une meilleure planification et coordination des actions au sein de la sphère politique des deux Etats. Elles soulignent enfin le besoin de développer des nouveaux comportements ou modes de conduite de la politique étrangère. Si elles ne répondent pas à tous les défis identifiés dans ce travail, on peut estimer que leur mise en oeuvre aura un prix et fera un pas substantiel à la normalisation de relations américano-iraniennes.

N'étant pas une parole d'évangile le présent travail n'est qu'une oeuvre humaine qui doit souffrir de quelques imperfections ; nous prions ainsi à tout chercheur ultérieur - prétendant aborder cette matière dans ce même angle d'idée - de pouvoir nous compléter en vue de rendre cette démarche plus efficac

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci