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La médiatisation de la "question anglophone" dans les journaux camerounais pendant le cinquantenaire de la réunification du Cameroun

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par Vireil Renaud EBOTO
Université de Douala - Master 2 en communication sociale et médiatique 2014
  

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A- TRAITEMENT DES RÉSULTATS OBTENUS

En ce qui concerne la fréquence des réponses nous obtenons les résultats suivants :

1er groupe : Les questions numéros 1, 2 et 3 correspondantes à la perception de la « question anglophone » dans les journaux camerounais.

Réponse 1 = 12 Réponse 2 = 07 Réponse 3 = 07 Réponse 4 = 05

2e groupe : les questions numéros 4, 5 et 6 correspondants à la construction médiatique de la « question anglophone » dans les journaux camerounais.

Réponse 1 = 17 Réponse 2 = 05 Réponse 3 = 05 Réponse 4 = 04

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La médiatisation de la « question anglophone » dans les journaux camerounais pendant la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun.

3e groupe : les questions numéros 7, 8, 9 et 10 correspondants au traitement de la « question anglophone » par les journaux camerounais.

Réponse 1 = 12 Réponse 2 = 19 Réponse 3 = 11 Réponse 4 = 00

B- INTERPRÉTATION

Dans le 1er groupe qui comprend les questions numéros 1, 2 et 3 correspondants à la perception de la « question anglophone » dans les journaux camerounais, les réponses 1 (cotées « bien ») ont été choisies 12 fois. Ce qui suppose que dans son ensemble la « question anglophone » n'est pas un sujet tabou, les camerounais sont prompts à en discuter et une solution définitive serait envisageable grâce à la communication.

Dans le détail, sur l'identité anglophone au Cameroun, nos travaux sont arrivés à la conclusion que 40% des répondants pensent qu'un anglophone est un camerounais à part entière et 60% des camerounais pensent qu'un anglophone n'est pas un camerounais comme les autres. C'est une observation qui est tout de même négative pour le vivre ensemble et la construction nationale et justifie largement le choix de la « question anglophone » dans notre recherche. D'ailleurs Anicet Ekane homme politique du MANIDEM nous confiera pendant notre entretien : « Un anglophone est un camerounais qui a vécu dans la zone anglophone ». La zone anglophone serait-elle une zone entièrement à part ou à part entière ? Sur la perception de la question anglophone, nous avons obtenu comme résultat que c'est un problème réel à 50%. Lucienne Wouassi du quotidien La Nouvelle Expression nous a confié : « je ne vois aucun problème » et Anicet Ekane pense que : « le problème anglophone est un problème vicié par l?approche qui privilégie les cultures occidentales » et que nous devrions peut-être poser ce problème en d'autres termes (Northern Cameroon et Southern Cameroon) et non en terme d'anglophones et de francophones. Sur la compréhension des termes en lesquels se pose le « problème anglophone » au Cameroun l'avis des personnes ressources est partagé : c'est un problème qui se pose tantôt en termes de réparation d'un préjudice historique, tantôt en termes de revendications identitaires et en termes de positionnement politique. Cela voudrait dire que ce problème est mal posé soit par les

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concernés, soit par la presse, soit par les deux. Franck Essi le Secrétaire Général du CPP estime que ce problème se pose « ...en terme de revendications politiques, dans la mesure où les accords d'unification des deux Etats ont été violés...c'est un problème culturel...de répartition des richesses du pays... ». Pour Anicet Ekane cette question pose le problème « ...du développement intégral des régions du Cameroun...» qui de son point de vue reste faible dans l'arrière-pays et auto centré sur la Capitale Yaoundé et dans une moindre mesure Douala.

Dans le 2e groupe qui comprend les questions numéros 4, 5 et 6 correspondants à la construction médiatique de la « question anglophone » dans les journaux camerounais, les réponses 1 (cotées « bien ») apparaissent 17 fois, donc plus largement que dans le premier groupe. Ce qui signifie que les journalistes locaux sont objectifs dans le processus de construction médiatique de cette question.

Dans le détail de cette rubrique, selon nos résultats 60% des camerounais pensent que la presse écrite a bien relayé l'information concernant la « question anglophone ». Innocent Mbunwe Manager de The Post dira tout de même que « ce traitement n'a été fait que dans les journaux anglophones et dans quelques journaux francophones réputés d'oppositions à l'instar du Messager. » Anicet Ekane sera plus dur sur la question : pour lui, « la presse a participé à la dérive de ce problème en le réduisant à un problème de réparation d'un préjudice... ». Certes la presse a relayé l'information mais intéressons-nous au comment ? 40% des répondants estiment que ce problème a été mal reçu dans la presse écrite et traité avec des partis pris. Blaise Pascal Dassie le rédacteur en chef du quotidien Le Messager et Anicet Ekane pensent que ce problème a été très mal reçu dans la presse écrite. Sur l'agenda de l'apparition de cette question dans la presse écrite, 80% des répondants penchent pour une médiatisation en fonction de l'actualité. Henri Franck Log Gwet Chef service de la communication publique à la Délégation Régionale de la communication du Littoral estime que « ce problème arrive parfois à contre temps dans la presse écrite... ». Pour Franck Essi « ...dans la zone anglophone, Njoh Litumbe détient l'agenda de l'apparition de cette question dans la presse écrite. » et pour Anicet Ekane « la question anglophone' est un os permanent dans la politique du régime Ahidjo-Biya, donc ce problème reviendra toujours dans la presse bien que le régime s'entête à ne pas vouloir lui trouver une solution ».

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Dans le 3e groupe les questions numéros 7, 8, 9 et 10 correspondants au traitement de la « question anglophone » par les journaux camerounais, l'on constate que dans cette rubrique par contre les réponses n°2 (cotées « assez-bien ») sont arrivées largement en tête. Elles ont été plébiscitées 19 fois par les répondants. Celles notées « passable » et « bien » viennent après. Dans le traitement de « la question anglophone » par les journaux locaux il y a donc un problème d'objectivité.

Pour reprendre Franck Essi « ...ce problème n'est pas posé dans la presse avec objectivité.., la presse a mal relayé ce problème. Elle le pose en termes de revendication identitaire alors que le problème est politique..,et ils aboutissent à se dire que le problème est ailleurs...» Dans le détail, l'influence des politiques sur la presse écrite au sujet de la question anglophone est légère selon 50% des répondants. Nous retenons de ce fait que les politiques influencent tout de même la presse écrite et que le degré varie en fonction des journaux. Les stratégies éditoriales de la presse écrite confèrent tantôt un statut d'information politique majeure à la question anglophone et Yaboa Ndula de Cameroon Tribune dira que : « c'est le cas dans les journaux anglophones », tantôt cette question est traitée par la presse écrite comme un fait de société, mais dans une moindre mesure. Les articles sur la « question anglophone » sont rédigés en fonction des interactions selon 50% des interrogés et de manière subjective selon 30% ; Nous revenons encore ici aux interactions entre la presse écrite et le monde politique. Innocent Mbunwe dira même que : « ... les anglophones ne sont pas objectifs sur cette question qui les concerne, ils écrivent les articles avec passion... ». A propos de la liberté de la presse 40% des répondants estiment que la presse écrite au Cameroun est instrumentalisée. 30% des répondants reconnaissent quand même une liberté de ton à la presse écrite camerounaise. Pour Innocent Mbunwe « ...on ne pourra pas parler de presse libre tant qu'il existera au Cameroun des journaux dans les mallettes, qui n'ont pas de siège social... » Franck Essi ira dans le même sens en disant : « ...dans la presse écrite au Cameroun, il existe des actions épisodiques de communication qui apparaissent de manière dirigée pour régler des comptes... ».

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En définitive, après exploitation de notre logiciel de traitement de données « Sphinx 2 Plus », nous arrivons aux conclusions suivantes : Le traitement de la question anglophone au Cameroun subit des influences. Influence légère des politiques et des lignes éditoriales, influence dans la perception de départ de cette question.

Notre hypothèse principale était : la « question anglophone » est perçue comme un problème de revendication prébendes politiques. Elle n'est pas vérifiée ; bien que la « question anglophone » soit perçue avec des partis pris. D'ailleurs selon nos résultats les journalistes n'ont pas souvent fait preuve de neutralité sur la question et ont très souvent traité de cette question avec émotion. De plus c'est un « sujet-épouvantail » dont les journaux n'aiment pas très souvent parler.

L'hypothèse secondaire 1 était la construction de la « question anglophone » est dépendante des différentes lignes éditoriales. Elle se vérifie, même si les journaux camerounais dans leur grand ensemble ont relayé les informations concernant cette problématique en fonction de l'actualité.

Notre hypothèse secondaire numéro 2 qui était : l'apparition de la question anglophone dans l'agenda des journaux se fait au gré des interactions se vérifie partiellement dans la mesure où les politiques ont une légère influence sur la presse écrite dans le « traitement de la question anglophone ». C'est généralement l'actualité qui insère cette question dans l'agenda des médias.

CONCLUSION GÉNÉRALE

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En définitive notre étude a eu pour objectifs : l'analyse des articles de journaux parus sur la « question anglophone » pendant la période de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun, la compréhension du processus de construction médiatique qui a abouti à la médiatisation de la « question anglophone » dans la presse écrite locale et l'exploitation des personnes ressources pour desceller les modalités d'apparition de la « question anglophone » dans l'agenda des médias.

Nous avons émis comme hypothèse que : la « question anglophone » est perçue dans les journaux camerounais comme un problème de revendications de prébendes politiques, une hypothèse non vérifiée; le traitement de la « question anglophone » dans les journaux camerounais est dépendant des différentes lignes éditoriales, hypothèse vérifiée et la « question anglophone » apparait dans l'agenda des journaux camerounais au gré des interactions : hypothèse partiellement vérifiée.

Pour mener à bien notre recherche, nous nous sommes posé la question de savoir quelle est la perception de la « question anglophone » qui se dégage des journaux camerounais au lendemain de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun ? De plus, quelles sont les stratégies éditoriales utilisées par les journaux camerounais pour traiter de la « question anglophone » pendant le cinquantenaire de la réunification ? D'ailleurs, comment apparait « la question anglophone » dans l'agenda des journaux camerounais? Nous avons sélectionné trois journaux selon les critères d'ancienneté, de structuration, d'organisation, de pertinence et de notoriété : Cameroon Tribune, The Post et Le Messager. Notre travail a été circonscrit pendant la période du cinquantenaire de la réunification du Cameroun, c'est-à-dire avant, pendant et après le 17 février 2014. L'analyse de contenu et les approches successives utilisées notamment la première qualitative et la seconde quantitative nous auront permis de collecter des données sur le terrain que nous avons traitées avec un logiciel Sphinx 2 Plus. Nous nous sommes servis des théories : de la perception, de l'argumentation et de l'agenda setting auxquelles nous avons associé la méthode inductive pour traiter et interpréter nos données.

.En ce qui concerne l'analyse qualitative nous avons découvert que : la « question anglophone » occupe en général les pages 3 et 5 du quotidien Le Messager, la page 5 de The

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Post et la page 3 de Cameroon Tribune c'est-à-dire ici que nous oscillons entre l'information politique majeure et le fait de société. Dans la titraille, nous avons confirmé que chaque journal en fonction de sa ligne éditoriale et de ses interactions se démarque : le cinquantenaire de la réunification est utilisé par Le Messager comme prétexte de l'information. Cameroon Tribune opère une forme de cadrage centré sur le cinquantenaire et The Post utilise le rouge pour mettre en exergue certains mots dans sa titraille. Nous avons découvert que la différence entre la titraille des « Unes » et celle des pages internes permet aux journaux de rester objectifs dans le traitement de l'information. En ce qui concerne les illustrations, leur utilisation abusive permet de plonger le lecteur dans les festivités du cinquantenaire. Nous avons confirmé que chaque journal a choisi un genre journalistique particulier pour traiter la « question anglophone » : Cameroon Tribune choisit l'éditorial de sa Directrice de publication, The Post choisit l'interview et Le Messager les énoncés dérivés. Le Messager, Cameroon tribune et The Post utilisent respectivement les champs lexicaux suivants : Mémoire-division, compromis-union, problème-unité, ce qui témoigne de l'idée générale véhiculée par ces différents journaux sur la « question anglophone ». Le Messager souhaite mettre en exergue les divisions inhérentes à un passé dont les camerounais refusent de se souvenir. Les angles de traitement qu'il utilise sont le travestissement de l'histoire du Cameroun et la marginalisation des anglophones. Ses figures de styles sont la prétérition et l'euphémisme. Cameroon Tribune appelle à l'union sacrée et au besoin à chercher le compromis comme dans tous les couples en utilisant comme angle de traitement le dialogue permanent et The Post recherche l'unité tout en rappelant qu'il existe un problème à la base qu'il ne faudrait pas occulter. Les angles de traitement utilisés par ce journal anglophone sont : l'oubli volontaire de la question anglophone et l'anglophone comme problème pour les anglophones. The Post et Cameroon Tribune utilisent comme figures de style la personnification et la répétition même si les effets recherchés ne sont pas semblables. Les trois journaux se rejoignent par le choix du raisonnement déductif et de la tonalité didactique dans leurs colonnes. The Post est le seul de ces trois journaux à ne pas hésiter à titrer sur la « question anglophone » avant, pendant et après le cinquantenaire de la réunification. Le Messager commence par y faire allusion sans en crever l'abcès pendant les festivités marquant cet évènement. Mais après l'évènement en parle sans complexe. Par contre les journalistes de Cameroon Tribune évitent même avec précaution d'écrire les mots « marginalisation » et « question anglophone » pendant toute la durée du cinquantenaire. Après l'évènement c'est la Directrice de publication en personne qui prend sur elle la

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responsabilité de mentionner ces mots et de refermer directement la page puisque le journal ne reviendra plus sur la « question anglophone » plus tard.

En ce qui concerne l'analyse quantitative, le logiciel Sphinx 2 Plus nous a fourni les données suivantes : Au Cameroun, un « anglophone » est un camerounais à part entière. La « question anglophone » est un problème réel. Le « problème anglophone » au Cameroun se pose en termes de réparation d'un préjudice historique, de revendications identitaires et de positionnement politique. La presse écrite à relayé l'information concernant cette problématique. La « question anglophone » apparait dans l'agenda des médias en fonction de l'actualité et non selon un agenda caché. Les politiques influencent légèrement la presse écrite dans le traitement de la « question anglophone ». La « question anglophone » est souvent traitée comme une information politique majeure ou encore comme un fait de société. Les articles de la presse écrite sur la « question anglophone » sont rédigés par les journalistes en fonction des interactions. La presse écrite au Cameroun est une presse instrumentalisée.

Nos conclusions sont les suivantes : Le traitement de la question anglophone au Cameroun subit des influences. Influence légère des politiques et des lignes éditoriales, influence dans la perception de départ de cette question. Nous nous attendions à ce que l'influence des politiques sur la presse camerounaise soit plus importante. Nous avons découvert une presse camerounaise à plusieurs vitesses qui a tout de même de la qualité sur le plan professionnel. Reste maintenant à la presse écrite camerounaise de construire sa neutralité et de servir de plateforme d'échange entre le gouvernement de Yaoundé et les irrédentistes anglophones pour poser clairement le problème anglophone et y apporter des solutions efficaces et viables dans l'optique de consolider le vivre ensemble.

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A-

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

OUVRAGES GÉNÉRAUX

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B- OUVRAGES SPÉCIALISÉS

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C- OUVRAGES MÉTHODOLOGIQUES

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote