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Information, sensibilisation et conscientisation dans la lutte contre les violences sexuelles par la commission diocésaine justice et paix à  Uvira dans le sud-Kivu.

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par MUKOKYA Morgan MUBENGWA
Université Catholique du Congo - Licence 2014
  

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1.3.3. Canal de vulgarisation des mécanismes de lutte contre les violences sexuelles:

Figure 3. Histogramme. Résultats sur cent de l'opinion des 120 enquêtés sur le canal de vulgarisation des mécanismes de lutte contre les violences sexuelles.

Pour la plupart des interviewés, soit 31,6 %, ce sont les séminaires de formation organisés par les ONGs qui vulgarisent suffisamment les mécanismes de lutte contre les violences sexuelles. Ils sont suivis des animations, soit 24,1%, mais aussi le contact avec les victimes, soit 16,6% et enfin de la constitution, soit 12,5 %. Les résultats de cette graphique rejoignent ce que nous disions dans notre introduction ; ce sont des associations féminines, humanitaires et de défense des droits de l'homme, la Commission Diocésaine Justice et Paix du diocèse d'Uvira qui mènent dans la contrée différentes actions - animations, séminaires de formation, etc - pour lutter contre ce fléau.

1.3.4. Connaissance par les enquêtés de la Commission Diocésaine Justice et Paix

du Diocèse d'Uvira :

Figure 4. Histogramme. Résultats sur cent de la connaissance des 120 enquêtés de la Commission Diocésaine Justice et Paix du Diocèse d'Uvira.

Il saute aux yeux que tous nos interviewés, soit 100 %, connaissent bien la Commission Diocésaine Justice et Paix du Diocèse d'Uvira.

1.3.5. Opinion sur l'action de la CDJP dans la lutte contre les violences sexuelles :

Figure 5. Histogramme. Résultats sur cent de l'opinion des 120 enquêtés sur l'action de la CDJP dans la lutte contre les violences sexuelles.

Selon cette graphique, 33,3 % d'interviewés ont indiqué que l'action de la CDJP / Uvira sur terrain est insuffisante, d'où il faut poursuivre la lutte en recourant à d'autres stratégies. Pour 23,3 %, elle est efficace tandis que 21,6 % la jugent suffisante et non efficace.

1.3.6. Connaissance par les enquêtés des textes de loi réprimant les violences sexuelles : 

Figure 6. Histogramme. Résultats sur cent de l'opinion des 120 enquêtés sur la connaissance des textes de loi réprimant les violences sexuelles.

Il est un fait indéniable que tous ceux qui ont accepté de répondre à notre interview, c'est-à-dire 100 %, ont connaissance des textes de loi réprimant les violences sexuelles. 

1.3.7. Les vulgarisateurs de la loi réprimant les violences sexuelles : 


Figure 7.Histogramme. Résultats sur cent de l'opinion des 120 enquêtés sur les vulgarisateurs des textes de loi réprimant les violences sexuelles.

Les résultats présentés dans cette graphique démontrent amplement que 42,5 % d'interviewés estiment que ce sont les Organisations Non Gouvernementales (ONGs) qui vulgarisent plus les textes de loi réprimant les violences sexuelles. Elles sont suivies du gouvernement, soit 27,5 %. Comme on peut bien le constater, il y brille par son absence et laisse son travail aux autres au lieu d'assumer sa responsabilité. Enfin, viennent les médias et les églises, soit 15%. Que les ONGs occupent la première place, cela n'étonne guère car beaucoup dans la région, ont fait de la lutte contre les violences sexuelles leur priorité. A y voir de plus près, la plupart d'ONGs, tant nationales qu'internationales s'y intéressent car ce volet semble bien payer. Faisons remarquer que certaines d'entre elles, sans vergogne, gonflent les chiffres des victimes pour obtenir des financements, non pas en vue de venir en aide aux victimes, mais parfois pour leurs propres intérêts. Lydia Kavuo Muhiwa, en 2008, stigmatisait déjà cet état de choses dans une étude sur les violences sexuelles en Ituri.69(*)

* 69 KAVUO MUHIWA, L., De la problématique de la prise en charge des femmes et filles congolaises victimes des violences sexuelles, enquête menée en Ituri, Université de Kinshasa, Kinshasa, Mémoire de  Licence en sociologie, 2008, Inédit.

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