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Niveau des connaissances des habitants de la commune de Limete face à  la gestion de leur environnement comme cadre de vie.

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par Tarquin LIKOLI OSUMBE BONANGA
ISTM Kinshasa - Licence 2015
  

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2.3. Revue de la littérature

La revue de la littérature est une présentation synthétique des connaissances relatives au sujet traité.

Recenser les écrits équivaut à faire le bilan de ce qui à été écrit dans le domaine de recherche à l'étude (Omanyondo, 2014).

En ce qui nous concerne, il est important de faire un bref aperçu sur les auteurs dont les travaux sont en rapport direct ou indirect avec notre étude.

Dans son livre intitulé : « pas de visa pour les déchets », G. Albertit (1990), souligne que « pour la population de la planète, et de l'Afrique en particulier, est une affaire trop sérieuse et toujours très lucrative pour donner un blanc-seing aux pouvoirs économiques et politiques établis au nord comme ou sud ».

Dans leurs cours « d'Environnement», Lajartre et Courtirier (2006), pensent qu'entre les années 1970 et 1980, la politique de l'environnement s'est progressivement développée en se dotant des structures autonomes.

En 1972, la conférence des nations unis pour l'environnement avait adopté une série de principe pour une gestion écologique rationnelle de l'environnement.

La déclaration de Stockholm a placé les questions écologiques au rang des préoccupations internationales et a marqué le début d'un dialogue entre pays industrialisés et pays en voie développement, concernant le lien qui existe entre la croissance économiques, la pollution, l'indivis mondial (l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le monde entier. Les années « 80 » sont marquées par une prise de conscience de l'ampleur planétaire des problèmes écologiques et de leurs implications socio-économiques.

Dans son mémoire « assainissement urbain par l'approche pollueur payeur ». Muzumbi (2008) souligne que l'état d'insalubrité dans les quartiers de la ville de Kinshasa est un fait doublé d'une information insuffisante en matière d'environnement et d'un manque d'application des lois. Il ajoute que les lois environnementales ne sont pas connues par la population de certain quartier de la ville.

Le facteur âge quant à lui, ne peut en aucune manière être une des raisons de l'insalubrité car les enfants, les adultes même les vieillards polluent l'environnement. Il en est de même pour le niveau d'étude.

Dans le milieu des années 80, en Europe, la politique de l'environnement était également devenue un véritable enjeu de société, avec notamment le mouvement politique contestataire des verts, en Allemagne notamment, au plan international, c'est surtout la publication en 1987, du rapport Brundtland, de la commission mondiale sur l'environnement et développement, qui a contribué a l'émergence du concept de développement durable.

La protection de l'environnement est désormais devenue une question d'intérêt de droit international de l'environnement et se caractérise par une surabondance de certaines lacunes. Cependant, certains grands principes de précaution, principe de pollueur-payeur et responsabilité devant les générations futures (Muzumbi, 2008)

Les problèmes environnementaux ne sont pas nés avec essor de la civilisation industrielle. De touts temps les hommes se sont servis de la nature et de nombreuses activités se sont révélées attentatoires aux milieux naturels. Mais on sait que la nature forme un tout composé de systèmes et cycles indissociables. Et que l'homme en fait partie (Couturier, 2006) L'homme a-t-il sa place dans ce milieu ou faut-il concevoir l'environnement indépendamment des activités humaines ? Ici se pose la question à l'anthropocentrisme revendiqué par certains. Pour Lajartre, cité par Muzumbi (2008), par exemple : « il n'y a pas d'environnement qu'en fonction d'un environné, c'est l'homme. Les dégradations de l'air, de l'eau, du paysage ne sont nuisantes que parce qu'elles affectent l'homme (...). Le droit de l'environnement, parce qu'il est un droit, n'existe que par l'homme et pour l'homme ».

L'ONU rappelle dans son rapport GEO-4 que la dégradation de l'environnement «compromet le développement et menace, le progrès futurs en matière de développement et menace également tous les aspects du bien-être humain ». IL a été démontré que la dégradation de l'environnement est liée à des problèmes de santé humaine, comprenant certains types de cancers, des maladies à transmission vectorielles des affections respiratoires.

Dans son mémoire « problématique de la gestion des ordures ménagères », Arsène Nkituahanga (2010), martèle que la situation de l'assainissement reste inquiétante dans certaines communes de la ville de Kinshasa, l'environnement est pollué, les conséquences se font déjà sentir par la présence des maladies qui sont liées à l'état de dégradation du cadre de vie de la population. Cette dégradation met quotidiennement en péril la santé et le bien-être de la population.

En revanche, la population est consciente de dangers qui la guettent, cela a été prouvé par les résultats des enquêtes dans lesquels 92% des ménages connaissent très bien les méfaits liés à la présence des ordures à la santé humaine.

Cette situation nécessite des solutions efficaces et durables, d'où il est indispensable de mettre en place des stratégies pour une gestion durable des ordures ménagères.

Dans son mémoire « Assainissement et gestion de l'environnement » P. Tu (2007), renseigne que la présence des eaux usées dans les rues, la stagnation des eaux usées et des eaux pluviales dans les caniveaux ouverts qui sont bouchés de déchets solides entrainent la dégradation de l'environnement et de cadre de vie, cette situation favorise l'insalubrité du cadre de vie, la prolifération des agents pathogènes et accroit le rythme des maladies liées à l'environnement. La nature du site et l'insuffisance des infrastructures de drainage accentuent les risques d'érosion, d'éboulement de terrain et de l'inondation.

Couturier (2006), pense que l'homme et la nature sont indissociables, et qu'il faut considérer l'homme comme composante de la nature, ce n'est qu'à lui qu'on peut reconnaitre le droit de l'environnement ». La protection de l'environnement apparait donc comme un défit majeur auxquels le monde est confronté.

C'est pourquoi, pour protéger l'environnement, des mesures de précaution doivent être largement appliquées par l'Etat selon leurs capacités. Le pouvoir public doit veiller à l'application des principes servant à protéger l'environnement par les biais de :

· Réglementations spéciales (exemple : la mise en place des normes, obligations pour limiter la production des déchets) ;

· Taxe sur les activités polluantes.

Aujourd'hui, il est impossible de faire la distinction entre les bases naturelles de vie humaine et les bases de la nature elle-même. Bien sûr, toutes les menaces sur une espèce animale ou un écosystème ne représente pas une menace pour l'homme (menace indirecte). Mais si un comportement humain entraine l'extinction d'une espèce animale ou la destruction d'un écosystème, il s'agit d'une atteinte directe à l'unité naturelle qui fini forcement par se répercuter, plus ou moins fortement sur l'homme.

Selon Dejean-Pons, cité par Muzumbi, la possibilité de revendiquer un droit dont il (homme) n'est pas juridiquement propriétaire, mais dont il peut se sentir « responsable », devrait donc lui être reconnu. Ainsi, protéger l'environnement signifie toujours protéger l'homme.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon