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Efficacité de la mise en œuvre du plan stratégique de relance du secteur agricole.

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par Codjo Serge ABALLO
Université d'Abomey Calavi/Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management - Master Planification et Gestion des Projets 2012
  

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1.1.2. Les autres documents de politique agricole élaborés au Bénin

avant la mise en oeuvre du PSRSA

Avant ce dernier document de référence, beaucoup d'autres ont été élaborés. Au début des années 90, le Bénin a défini les grandes orientations de sa politique agricole à travers la Lettre de Déclaration de Politique de Développement Rural (LDPDR) signée le 31 mai 1991 qui a été suivie de la mise en oeuvre du Projet de Restructuration des Services Agricoles (PRSA) et de la tenue de la Table Ronde du Secteur Rural en septembre 1995.

Tenant compte de ces différentes évolutions, le ministère en charge de l'agriculture a entrepris depuis début 1999, un processus d'ajustement des réflexions sur la stratégie de développement du secteur rural au nouveau contexte national et international, avec notamment l'élaboration et la formulation générale

 
 

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Réalisé et soutenu par Codjo Serge ABALLO pour l'obtention du master en Planification et Gestion des Projets

 

EFFICACITE DE LA MISE EN OEUVRE DU PLAN STRATEGIQUE DE RELANCE DU SECTEUR AGRICOLE AU BENIN

d'une nouvelle politique agricole contenue dans les documents fondamentaux ci-après :

? la Déclaration de Politique de Développement Rural (DPDR) de 1999 (Version finale de juin 2000) reprend et adapte le document précédent de 1991. Elle présente les grandes options et les choix stratégiques retenus par le gouvernement pour les années à venir ;

? le Schéma Directeur du Développement Rural (SDDR), validé en avril

2000, propose une première synthèse des nombreuses études réalisées pour préciser les problématiques sectorielles et transversales ;

? le Plan Stratégique Opérationnel (PSO), approuvé par le Ministère en août 2000, résume le SDDR et en reprend les différents points sous une forme opérationnelle. Il traduit la stratégie globale en actions de mise en oeuvre de la politique nationale de développement rural ;

1.1.3. Quelques résultats avant la mise en oeuvre du PSRSA

La mise en oeuvre de ces différents documents ont permis d'obtenir certains résultats avant la mise en oeuvre du PSRSA

L'évolution de la structure du PIB en ce qui concerne la contribution de chaque secteur à l'économie béninoise est présentée sur le graphique 1:

Graphique 1 : Evolution de la contribution des secteurs au PIB de 1990-2011

60 50 40 30 20 10

 
 
 
 

90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

SECTEUR_AGRICOLE

SECTEUR_INDUSTRIEL

SECTEUR_SERVICE

Source : Réalisé avec les données de l'INSAE

L'analyse du graphique montre clairement la prépondérance du secteur service sur les autres secteurs dans l'économie béninoise. Il est suivi du secteur agricole qui a aussi une part non négligeable dans la formation de la richesse nationale. Le

 
 

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secteur industriel est celui qui contribue le moins à la formation du PIB au Bénin. Les contributions moyennes obtenues au cours de la période 1990 à 2011 dans les secteurs agricole, industriel et service sont respectivement 33,7%, 13,0% et 53,3%.

Le graphique 2 présente l'évolution de 1990 à 2011 de la contribution de chaque sous-secteur du secteur agricole.

Graphique 2 : Evolution de la contribution des sous - secteurs au PIB agricole de

1990-2011

28 24 20 16 12 8 4 0

 

90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

AGRICULTURE ELEVAGE PECHE__FORET

Source : Réalisé avec les données de l'INSAE

De ce graphique, Le sous-secteur agriculture contribue plus au PIB du secteur agricole. La contribution moyenne obtenue au cours de la période pour ce sous- secteur est de 23,4%. Dans ce sous-secteur, on note des cultures de rente avec le coton comme principale culture qui a atteint 427.000 tonnes durant la campagne 2004/2005. Les cultures d'ananas et de noix de cajou connaissent une certaine émergence aux côtés du coton. Les cultures vivrières concernent le maïs, le manioc, le sorgho, le mil, l'igname, le niébé, l'arachide, et le riz.

Globalement1, le niveau de production animale (viande, lait et oeufs) est estimé à 174 269 tonnes en 2011 contre 169 216 tonnes en 2010, soit un taux d'accroissement de 2,99% en progression de 0,97 point par rapport à 2010, avec une croissance moyenne de 2,75% depuis 2007.

La production halieutique est estimée à 38727,44 tonnes en 2011 contre 41120 tonnes en 2010, soit une baisse de 5,82% par rapport à 2010. Avec une production

1 Rapport de performance 2011 du MAEP

 
 

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basée essentiellement sur la pêche continentale, le taux de couverture de la population en produits halieutiques est de 35,68% contre 34,55% en 2010, soit une augmentation de 1,13 point par rapport à 2010. Les forêts occupent 65% du territoire du Bénin (environ 73.450 km2).

1.2 Cadre théorique de l'étude 1.2.1 Problématique de l'étude

Le secteur agricole est considéré comme celui qui est la base de développement. Aussi, l'engagement des gouvernements africains, exprimé en 2003 au Sommet de l'Union Africaine à Maputo et réitéré en 2006, était-il, de consacrer 10% des dépenses publiques à l'agriculture et au développement rural semble être comme signe de la reconnaissance de l'importance de ce secteur. Le même sommet a adopté comme objectif majeur une augmentation de la productivité agricole et un taux de croissance agricole annuel de 6% à l'échéance de 2015 qui a pour finalité la réduction de la pauvreté.

Au Bénin, durant une quinzaine d'années de mise en oeuvre de nouvelles orientations et diverses réformes institutionnelles/structurelles découlant de l'option du libéralisme économique, les objectifs de croissance ont tablé sur (i) un accroissement de la contribution du secteur agricole au PIB, (ii) la fourniture accrue d'inputs aux industries locales, (iii) l'amélioration du revenu du monde paysan et (iv) la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Mais à l'étape actuelle, les impacts et changements escomptés sont encore très peu remarquables2. Le secteur agricole, bien que recelant d'atouts indéniables et malgré sa contribution appréciable à l'économie nationale, elle est confrontée à plusieurs problèmes qui minent son développement. Sur la base des constats peu reluisants au niveau du secteur agricole, un document de stratégie de relance du secteur agricole a été élaboré avec un plan d'action bien déterminé. Ce document adopté en 2011 comportait d'importantes actions qui devraient permettre d'impulser une nouvelle dynamique à

2 Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole, 2011

 
 

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l'agriculture béninoise pendant sa phase de mise en oeuvre. Les défis majeurs identifiés pour l'agriculture du pays à l'horizon 2015 dans le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) sont de trois ordres : la couverture des

besoins alimentaire et nutritionnel de la population, l'amélioration de la
productivité et de la compétitivité du secteur agricole et rural ; et l'amélioration de l'attractivité de l'activité agricole et du milieu rural. Treize (13) filières ont été retenues dont neuf (9) de production végétale. Ces dernières contribuant à plus de 50%3 au PIB agricole. L'un des résultats attendus de la mise en oeuvre de ce plan est l'accroissement des niveaux de production des cultures tout en minimisant les coûts de production et en adaptant les systèmes de production au contexte socio-économique. Il s'agissait principalement d'accroître les niveaux de productivité et de production des spéculations à travers un programme de développement de l'agriculture soutenu par des projets de développement de filières agricoles performants. Des cibles ont été définies dans le PSRSA. Après la mise en oeuvre de ce plan, il est question de savoir dans quelles mesures les résultats ont été atteints en répondant aux questions comme : les actions ont-elles portés leur fruit ? convient-il de dire que la mise en oeuvre du PSRSA a permis d'accroitre les niveaux de production et les rendements des différentes cultures ? Si l'objectif à terme est d'assurer l'autosuffisance alimentaire, quel est le résultat obtenu par rapport à la mise en oeuvre du PSRSA ? Les niveaux de production et de productivité des filières végétales ont-ils accru significativement pendant la période de mise en oeuvre du PSRSA ? Les cibles visées ont-elles été atteintes pour ces filières ? Les niveaux de croissance annuelle souhaités dans l'accord de Maputo ont Àils été atteints ? Quel est le taux d'autosuffisance atteint pour certaines spéculations ?

C'est ce paquet de question qui a suscité le présent thème : « Efficacité de la mise en oeuvre du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole au Bénin ».

3 PAPA, Comptes Economiques du Secteur Agricole, 2013

 
 

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard