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Efficacité de la production agricole et pauvreté au Cameroun.

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par Elie NGASSEU NOUPIE
Université de Yaoundé 2 Soa - MASTER2 EN ECONOMIE 2013
  

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ABSTRACT

The main objective of this research is to evaluate the impact of the level of efficiency of agricultural production on poverty status of farmers in Cameroon. This research has focused particularly on vegetal agriculture, which is from the land. Specifically, this research concentrates on the quantification of the level of efficiency of agricultural producers and to estimate the effects of global productivity of factors (constituted of technical and technological efficiency) on the level of poverty.

The use of a nonparametric (through the method of the productivity index of Malmquist) and multiple regression model (through ordinary least squares) on data collected from the different regions of Cameroon from 2005-2012 has achieved the following results: the availability of land, labor, tractors, fertilizers or human capital leads to technical inefficiency but rather a technological efficiency of agricultural production. The results also show that the total factor productivity is positively on the level of poverty of farmers in Cameroon. In other words, an increase in total factor productivity leads to a reduction in poverty levels.

Keywords: Malmquist productivity index, technical efficiency, technological efficiency, total factors productivity.

VIII

Mémoire de Master II soutenu par : NGASSEU NOUPIE Elie

INTRODUCTION GENERALE

1. Contexte et problématique

Theodore Schultz entama son discours d'acceptation du prix Nobel d'économie de 1979 en faisant l'observation suivante : « Pour la plupart, les habitants de la planète sont pauvres ; par conséquent, étudier l'économie de la pauvreté nous apporterait beaucoup de renseignements sur les principes économiques qui comptent vraiment. Partout dans le monde, les pauvres tirent en majorité leur revenu de l'agriculture ; par conséquent, étudier l'économie agricole nous apporterait beaucoup de renseignements sur l'économie de la pauvreté » (Schultz, 1979 cité par Cervantes-Godoy et Dewbre, 2010).

Trente ans plus tard, nous constatons que les habitants des pays en développement dont la subsistance est tributaire de l'agriculture sont encore, en règle générale, bien plus pauvres que ceux qui travaillent dans d'autres secteurs de l'économie et qu'ils représentent une forte proportion, souvent la majeure partie, de la totalité des pauvres dans leur pays.

Pour atteindre l'objectif du millénaire pour le développement (OMD) visant à réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015, il faut trouver les moyens d'augmenter la valeur ajoutée de ces populations. Comment pouvons-nous améliorer l'action conjointe publique-privée dans le domaine de la coopération pour le développement de l'agriculture pour que cette dernière contribue d'avantage à la lutte contre la pauvreté au Cameroun? Le présent document est le premier résultat d'un projet de recherche qui vise à répondre à cette question.

Globalement, la valeur ajoutée agricole au Cameroun est faible. Une des principales causes de cette faiblesse est le bas niveau d'efficacité technique des producteurs agricoles Camerounais. Une unité de production est dite efficace si, à partir du panier d'intrants qu'elle détient, elle produit le maximum d'extrants possibles ou si, pour produire une quantité donnée d'extrant, elle utilise les plus petites quantités possibles d'intrants (Atkinson et Cornwell, 1994). La mesure du degré d'efficacité d'une unité de production permet donc de cerner si cette dernière peut accroître sa production sans pour autant consommer plus de ressources, ou diminuer l'utilisation d'au moins un intrant tout en conservant le même niveau de production.

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Mémoire de Master II soutenu par : NGASSEU NOUPIE Elie

Le continent africain en général et le Cameroun en particulier est la seule région du Monde en voie de développement à être passée à côté de la révolution verte des années 1970 et 1980 (Sanchez et Sachs, 2004). La situation du continent n'est guère reluisante sur le plan agricole. Depuis les années 1970, la production alimentaire par tête du continent a connu une baisse de plus de 20% (Ouédraogo, 2005). Afin de renverser la tendance au déclin du secteur agricole sur le continent, l'Assemblée des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine a ratifié la Déclaration sur l'agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique à Maputo en juillet 2003. Cette Déclaration les engage à consacrer au moins 10% de leurs budgets respectifs au secteur agricole.

On ne soulignera jamais assez l'importance de l'agriculture pour l'avenir économique de l'Afrique. Plus de 65% de la population Camerounaise travaillent dans l'agriculture, et le secteur est à l'origine de plus du quart du produit intérieur brut dans le pays. Les produits agricoles représentent environ 20% des échanges commerciaux internationaux de l'Afrique et constituent l'une des principales sources de matières premières pour l'industrie. D'après les estimations du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, plus de 30 millions d'Africains ont actuellement besoin d'aide alimentaire internationale. Des chercheurs de l'Union Africaine ont signalé que la population augmentait plus rapidement que la production alimentaire du continent depuis 1993, ce qui explique la hausse de 20% du nombre de personnes souffrant de la faim passant de 176 millions à 210 millions.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius