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Amin maalouf les identités meurtrières analyse trans-textuelle.

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par Abderrahméne Omar Fettar
Mentouri constantine (1) - Master 2 Analyse du discours littéraire  2015
  

Disponible en mode multipage

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Table des matières

Introduction 03

Première partie : L'identité, dans Les identités meurtrière......................................10

I -définition de l'identité 11

I.1. -L'identité dans la littérature francophone.........................................11

I-2 l'identité chez Amin Maalouf........................................................14

I-3les différents types de l'identité.........................................................................17

I-3-1 l'identité personnelle ......................................................................................18

I-3-2 l'identité linguistique 18

I-3-3 l'identité culturelle........................................................................................................................19

II- l'histoire de l'autre.............................................................................................................................20

Deuxième partie : outils théoriques ..................................................22

I Définition de l'intertextualité ..........................................................23

II les Approches de l'intertextualité ....................................................23

II-1 Julia Kristeva.........................................................................23

II-2 Roland Barthes ..........................................................................24

II.3Gérard Genette ........................................................................25

a- L'architextualité.....................................................................26

b- La paratextualité.....................................................................26

c- L'épilogue comme élément transtextuel.........................................26

Troisième partie L'identité, un élément transtextuel............................28

I-L `essai par opposition au roman......................................................29

II- l'argumentation dans les identités meurtrières....................................30

Qu'est-ce qu'un paratexte ?..................................................................................34

III-1définition du paratexte...............................................................34

III-2 premiére de couverture.............................................................35

a- Le nom de l'auteur .................................................................35

b- Le titre...............................................................................37

a-1 la fonction d'identification ...................................................38

a-2 la fonction descriptive ........................................................38

a-3 la fonction de séduction.......................................................38

c-l'image.................................................................................40

III-3 la quatrième de couverture .......................................................41

a- Le résumé ........................................................................41

III-4 la dédicace........................................................................44

IV- Analyse intertextuelle.............................................................47

Conclusion ..............................................................................56

Bibliographie ...........................................................................59

Annexes.................................................................................63

Résumé ..................................................................................70

Introduction

Dans la littérature d'expression française nous remarquons une évolution très importante: les écrivains francophones se multiplient et leurs travaux littéraires méritent d'être récompensés.

Leur but recherché c'est d'apporter la reconnaissance définitive d'un monde francophone et d'une littérature bien "vivante" et présente, possédant une longue histoire, et des écrivains nombreux par leur nombre et par la variation de leurs oeuvres.

Le terme littérature francophone désigne un instrument, et un lieu d'origine et d'expression.

Certains auteurs francophones ont choisi la langue du colonisateur pour montrer leur déchirement et leur insatisfaction vis-à-vis de la situation défavorable de leurs pays pendant les périodes de colonisation, pour que leurs voix soient entendues dans le monde entier. Ils choisissent d'écrire dans une langue imposée par des conditions historiques. Cependant cette langue ne leur est plus étrangère puisque, désormais, elle fait partie de leur patrimoine personnel et identitaire. Ils cherchaient à représenter leurs pays qui possédaient une identité perdue, enfuie et voulaient restituer à leurs semblables leurs passés revécus solitairement dans la mémoire et dans l'exil de chacun.

Ils se sentent responsables vis-à-vis de leurs sociétés étant donné qu'ils ont un rôle important à jouer, malgré la censure, qui est celui d'un porte-parole qui ne cherche plus à se défaire de cette nouvelle identité métissée mais à retrouver ses repères au milieu de cet amalgame.

Amin Maalouf fait partie de ces écrivains francophones mais il s'est approprié cette langue après s'être installé en France en fuyant la guerre civile que connaissait son pays le Liban. L'Arabe était sa langue maternelle mais le français est devenu sa langue d'accueil. Dans son essai les identités meurtrières, essai sur lequel nous allons réfléchir afin d'apporter une contribution minime à ce thème longuement abordé mais qui demeure ouvert à toute recherche.

Notre travail de recherche portera sur des notions littéraires qui vont en adéquation avec le thème de l'identité; nous citons l'intertextualité, la transtextualité et la grammaire textuelle à travers l'argumentation. Afin de mener à terme notre recherche, nous ferons appel à des critiques littéraires tels que Julia Kristeva, Gérard Genette et Roland Barthes qui, à travers leurs oeuvres, vont nous permettre d'expliciter cette notion d'identité dans l'oeuvre plurielle d'Amin Maalouf.

Depuis une trentaine d'années, Cette littérature francophone est celle qui développe des thèmes spécifiquement authentiques. Et traitent la vie sociale traditionnelle et moderne, des grandes luttes de l'histoire et de la politique avant et après les indépendances, des problèmes psychologiques et moraux liés à la quête personnelle ou collective de l'identité.

Depuis toujours, la question identitaire avait suscité beaucoup de questionnements, chaque homme éprouvait en lui le besoin de connaitre d'où il venait, qu'elles étaient ses origines, pour quoi il parle telle langue, et non pas une autre ce sont ces aspects qui l'ont poussé à mettre au point la problématique identitaire êta élargir le champ d'étude sur l'identité à travers des recherches scientifiques multiples dont celle de la littérature.

L'identité est un ensemble de critères, de définitions d'un sujet et un sentiment interne. Ce sentiment d'identité est composé de différents sentiments : sentiment d'unité, de cohérence, d'appartenance, de valeur, d'autonomie et de confiance organisés autour d'une volonté d'existence. Les dimensions de l'identité sont intimement mêlées : individuelle (sentiment d'être unique), groupale (sentiment d'appartenir à un groupe) et culturelle (sentiment d'avoir une culture d'appartenance).1(*)

L'identité c'est ce qui fait qu'une personne soit unique, différente d'une autre personne. Associer à la personnalité, elle donne naissance à un être capable de distinguer ses différences appartenances et celles des autres. Par conséquent, il va oeuvrer afin de préserver ses appartenances, le point de repère de tout individu qui se réclame d'une ethnie ou d'un groupe de peur qu'il ne perde sa valeur et son identité immédiate au risque de se retrouver déraciner et dénuder de ses origines. elles vont lui permettre d'exister en tant qu'un être singulier, différent de l'autre. Cette identité est le chemin vers la créativité dans la société qui adopte un individu "étranger".

Méthodologie et corpus

Notre intérêt pour Amin Maalouf et plus exactement pour cette oeuvre-là vient du fait que son essai traite du problème identitaire dans lequel nous, Algériens, nous nous reconnaissions par rapport à nos appartenances et notre identité peinte de plusieurs civilisations et traditions. c'est, également, parce qu'il s'agitd'un écrivain métissé franco-libanais, né de parents ethniquement différents, il est donc concerné par le problème identitaire posé dans son propre essai, et la façon avec laquelle il pose ce problème de sorte que l'identité humaine nécessite d'être appréhendée de façon plus au moins approfondie et délicate.

Nous avons décidé de travailler sur cet essai pour plusieurs raisons:

D'abord l'importance de ce corpus est qu'il aborde un thème intemporel qui existera tant que l'humanité existe et qui permet à la recherche et la réflexion de progresser sans pour autant être exhaustif. Après une lecture minutieuse de l'oeuvre, notre choix s'est renforcé; en effet, nous avons été intrigué par le genre utilisé par Amin Maalouf, pour essayer de brouiller les pistes qui ramènent vers son mal être sur le sujet de son identité multiple ,en essayant de s'identifier à d'autres personnes qui ont vécu son mal de multiplicités identitaires à travers plusieurs époques historiques, c'est une façon de donner son point de vue tout en racontant les événements liés à ce sujet , cités dans son essai, tout en employant la première personne pour montrer qu'il est le plus concerné par ce problème identitaire. Par ce "je" de l'énonciateur, il fait référence à tout individu vivant avec une identité plurielle, en somme à tous les individus.

En ayant cet ouvrage entre les mains pour la première fois et en l'observant de l'extérieur nous pouvons tout de suite dire que l'image de la couverture est significative, elle propose plusieurs hypothèses, et nous ramène directement au titre de cet essai qui est associé à cette image. Après la lecture du contenu, plusieurs questionnements émergent dont les suivants sont les plus pertinents : Pourquoi un tel choix du titre ? Comment est représentée l'identité dans le texte de Maalouf ? Pourquoi l'auteur choisi t- il d'écrire sur ce thème, très abordé déjà dans la littérature étrangère de langue française?

Pour répondre aux questions posées dans notre problématique, le moyen théorique que nous jugeons le plus approprié est la transcendance textuelle ou transtextualité proposée par G. Genette.

Nous proposons alors une démarche qui se résume en trois parties

- Première partie : L'identité, dans Les identités meurtrières

Nous définissons notre corpus et surtout nous montrerons en quoi consiste l'identité selon Amine Maalouf.

- Deuxième partie : Approches théoriques

Nous jugeons nécessaire de donner les définitions et les études établies par les critiques littéraires dans le domaine de l'intertextualité. C'est la raison pour laquelle nous consacrerons cette partie aux approches théoriques de l'intertextualité.

- Troisième partie : elle sera réservé à la pratique ; nous allons appliquer les théories pour démontrer comment l'identité pourrait être un élément transtextuelle, à travers une étude sur l'argumentation ainsi que sur le paratexte, et l'intertextualité.

1. Présentation de l'auteur :

Amin Maalouf est un écrivain libanais né au Liban à Beyrouth le 25 février 1949 il est le second de quatre enfants. Sa mère est originaire d'une famille des montagnes libanaise il est le descendant d'une famille d'enseignant par tradition des arrières grands-parents sa grande mère est originaire de Turquie et son grand-père un chrétien mahorite.

Dès le début de la guerre du Liban la famille d'Amin Maalouf part en France ou elle se stabilise fuyant la guerre civile qui fait rage dans son pays natal laissant derrière elle un pays en ruine presque sans vie, dévasté de tous les côtés.

En 2011 l'écrivain franco-libanais est élu membre de l'académie française, le début de ses succès avait commencé avec son oeuvre incontournable ; Léon l'africain .viennent ensuite ses deux autres succèsSamarcandes et les jardins de lumières c'est grâce à eux qu'Amin Maalouf décide de se pencher de plus en plus sur la littérature et donne naissance par la suite à une autre oeuvre qui avait connu une réussite monumentale cette oeuvre n'est que le célèbre roman le rochet Tanios.

Il est évident que l'aventure de l'écrivain ne s'est pas arrêtée sur cette dernière oeuvre, mais qu'il avait connu après celle-ci plusieurs autresbest Sellers à travers ses deux essais : le dérèglement du mondeainsi que Les identités meurtrières ce dernier étant l'objet principal de notre recherche.

Amin Maalouf est considéré comme l'écrivain aux multiples cultures, une référence d'une écriture riche en émotions, et couleurs de diverses nations.

2. Présentation du corpus

Les identités meurtrières, est le titre de l'ouvrage de l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf publié le 1er janvier 2001 dans un contexte autre que son oeuvre les grands lacs africains, à savoir le proche Orient. Au-delà des affrontements entre l'occident chrétien, l'orient entre arabes musulmans et juifs, Maalouf ramène son lecteur à découvrir les différentes et multiples identités que regorgent les protagonistes pleines de richesse et de Nexus,(relation entre un ou plusieurs éléments), potentiel pour un dialogue plus constructif, et créatif.

Dans son livre Amin Maalouf nous propose ce qu'on appelle une quête identitaire une recherche du "Moi" cette identité qui transcende entre mal être et interrogation autours de ses origines ; l'écrivain franco libanais essaye dans son essai de faire ce qu'on appelle une clarification sur un sujet délicat. Son essai vient compléter les recherches sur l'identitéconsidérée comme élément crucial souvent abordé dans la littérature francophone.

Amin Maalouf met l'accent sur ce sujet qui est l'identité, il affirme qu'elle est à l'origine de plusieurs conflits qui peuvent amener certains individus à tuer autrui par conviction ou référence à leurs propres croyances ! D'ailleurs l'écrivain franco-libanais s'interroge en disant : comment certains individus peuvent-t -ils commettre des crimes au nom de leurs religions sans scrupule ni pudeurs, c'est la notion la plus répondue dans notre essai le mal que peut engendrer la différence religieuse ethnique considéré comme élément crucial de l'identité.

L'écrivain souligne aussi un point très important dans son essai, qui est le fait que chaque individu a tendance à cacher son identité la plus critiquée, et la plus touchée par des reproches, les individus dans ce cas-là dissimulent leurvraie identité, alors elle reste au fond de soi-même, cachée dans l'ombre en attendant une éventuelle revanche qui lui permettra de refaire surface, mais que ces individus l'assument ou pas, la proclame avec franchisse ou pas , c'est à cette identité qu'on s'identifie qu'on vit qu'on proclame notre existence. Autrement dit, c'est l'identité qui nous permet d'exister et de nous affirmer en tant qu'individu.

Première partie : L'identité, dans l'oeuvre Les identités meurtrières.

I -Définition de l'identité

L'identité est l'ensemble des connaissances, des coutumes et valeurs, de la façon de parler, des habitudes propres à une personne ou un groupe de personne, ces personnes cherchent à exprimer leurs identité à travers leurs habitudes ou leurscaractères, qui les valorisent et les rendent uniques... 

C'est aussi : « Un ensemble de critères de définition interne. Ce sentiment d'identité est composé de différents sentiments ; sentiments d'unité, cohérence, d'importance, de valeurs, d'autonomie et de confiance organisé autour d'une volonté. » 2(*)

L'identité dans un espace à double culture ou biculture n'est pas la même que dans un milieu où subsiste une ou plusieurs cultures, car l'individu construit son identité par rapport à son environnement et à sa culture, la culture de son pays. Dans un environnement dit biculturel, l'individu est partagé entre deux valeurs, deux cultures différentes. Cette définition fait référence à l'identité d'Amin Maalouf qu'on abordera dans la suite de notre travail.

I.1. -L'identité dans la littérature francophone

Parmi tous les thèmes traités dans le domaine de la littérature d'expression française, nous retrouvons le thème de l'identité qui prend une place majeure, et très importante. En effet, ce thème avait trouvé son existence suite à des colonisations où les colons cherchaient à acculturer les peuples colonisés en essayant d'effacer leur culture et donc leur langue pour mieux les dominer. Il est vrai que la langue enseignée à l'école était la langue de l'autre à travers laquelle, les peuples colonisés apprenaient la civilisation de l'autre car l'objectif était l'aliénation culturelle et civilisationnelle. De cette population opprimée était née une génération d'écrivain qui ont su, à travers la réflexion, "embrasser" la civilisation et la langue de l'autre mais afin de se faire entendre dans le monde entier et pour mieux les combattre. Ceci était le cas des écrivains algériens d'expression française de l'époque coloniale tels que Kateb Yacine, Mohamed Dib, Mouloud Mameri et bien d'autres. Il y a eu également le mouvement de la Négritude qui était la célébration d'une identité africaine noire en choisissant l'écriture comme une arme symbolique contre la domination culturelle et occidentale engendrée par la colonisation, dont les "Négres" ont été des victimes préconçues par leurs couleurs et leurs misères.

De nombreux auteurs ont dénoncé dans leurs oeuvres la barbarie. Ecrire l'urgence pour exposer toutes les formes de violence, de manière certaine, les peuples colonisés avalent à un nouvel ordre des rapports.Cependant même avec l'arrivée de l'indépendance des pays colonisés, une guerre qui ne veut pas se terminer suite aux problèmes qui n'ont pas encore été résolusmême après le départ du pays colonisateur: la guerre identitaire, la quête de l'identité. Le combat de l'identité se poursuit car ces peuples ont pu se débarrasser de la présence humaine mais n'arrive plus à se débarrasser de la présence linguistique, culturelle et civilisationnelle. Mais qu'en est-il du combat d'Amin Maalouf et de ses semblables? Ces écrivains qui s'approprient une langue qui n'est pas la leur et qui arrivent, à travers cette langue, à s'extérioriser et à mieux s'exprimer! Des auteurs qui côtoient une langue non pas à cause d'une colonisation mais à cause d'un exil! Ils partagent finalement la même quête avec les populations colonisées: la quête identitaire sans pour autant partager avec eux la façon dont cette langue leur a été imposée!

.I -2L'identité chez Amin MAALOUF

« C' est  justement  cela  qui  caractérise l' identité de  chacun:  complexe unique,  irremplaçable, ne se  confondant  avec  aucune  autre  »3(*)

L'identité est ce qui rend un individu unique, non identifiable à aucuneautre personne, cette identité est construite par plusieurs éléments qui l'entourent, où on pourrait dire que ces éléments sont bien la structure de l'identité. Ces éléments sont le sexe, la nationalité, la couleur de la peau, la langue, les coutumes et la religion. Même si ces éléments varient d'importance, ils constituent un trait d'unions et demeurent importants par la liaison qu'ils procurent entrel'individu et son appartenance.

Le schéma ci-après résume ces éléments.

L'identité

251643904

Nationalité

251654144251649024

251655168251645952251648000251646976

La Religion

251650048

Couleur de peau

251653120

Langue

251652096

Coutume

251651072

Le sexe

251656192

Schéma représentant les éléments qui constituent l'identité

Le recours d'Amin MAALOUF à ses racines anciennes et à l'Histoire pour évoquer la question de l'identité expliquerait-il son identité ? Quelle pourrait être la représentation des lieux traversés et quelle identité pourrait lui être attribuée dans chacun d'eux ? On se demande pourquoi écrit-il ? Et quel pourrait être le rôle ou la contribution de l'écriture dans la construction de l'identité ?

Tous ces questionnements sont dans le but de dévoiler l'identité chez cet écrivain qui parle de l'identité en général, et de sa propre identité en particulier, dans Les identités meurtrières. Il dit que : « L'identité n'est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l'existence(...) Mon identité, c'est ce qui fait que je ne suis identique à aucune autre personne »pp. 16-31

Cette question de construction de l'identité préoccupe aussi bien l'individu que la collectivité et la culture, car tout individu est en perpétuel besoin de s'identifier par rapport à l'autre, de connaitre ce qu'il est, et ceux qui l'entourent, et d'affirmer son identité. Cette dernière est vue comme étant un résultat d'un mécanisme culturel non défini et en changement constant. Ecoutons Amine MAALOUF : « Si on voulait, malgré toutes les différences de culture, d'époque, d'environnement social et individuel, trouver la raison commune, il me semble que l'écriture est un peu une compensation. Compensation d'une situation difficile, d'un besoin de liberté à l'égard d'un état ou d'un individu »4(*)

L'écriture est le lieu où se rencontre la pensée et l'imaginaire pour créer un lien entre eux. Les différents endroits ou le narrateur nous mène dans son oeuvre, tisse un lien entre lui et la nature, ces lieux désignent un pont rapprochant les cultures de plusieurs pays, et créant un champ de dialogues et de conciliation entre eux.

Dans son essai Les identités meurtrières, Amin MAALOUF propose une vision sur l'identité. Cette dernière unit les différentes appartenances d'une personne et dont la combinaison crée la particularité de chacun par rapport à sa culture et à son histoire. Cependant des ressemblances avec l'autre demeure une partie constituante de soi-même.

Etant né au Liban et installé en France depuis l'âge de vingt-deux ans, Amin MAALOUF réfléchit sur son identité et sur son appartenance, il se demande s'il est français ou plutôt libanais et il dit que l'identité s'acquiert et se modifie. L'écrivain déclare qu'il se sent à la fois libanais et français et non pas moitié français et moitié libanais car l'identité ne se divise pas. Selon lui « [...] l'identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. » p, 8

Le recours au genre autobiographique pourrait-il décrire et montrer le vécu de l'écrivain, son passé et son appartenance à diverse cultures voire même différentes religions et croyances. Il est nécessaire pour toute personne de comprendre son histoire, de s'ouvrir sur d'autres cultures et les comprendre. Le but de l'écrivain en s'inscrivant dans l'histoire, est d'élargir l'horizon de débat sur cette question identitaire pour faire ressortir les valeurs basées sur une conception humaniste.

Maalouf essaye à travers son appartenance multiple et diverses, d'apporter une touche de plus ou un témoignage vivant, une sensation directe sur ce qu'est le fait d'être un métis aux multiples appartenances, et quel était l'impact de cette diversité sur sa vie de tous les jours.

A travers l'écriture d'Amin Maalouf nous pourrionsdistinguer diverses sortesd'identités :

I -3 Les différents types d'identité 

Opposée à la diversité, à l'altérité, l'identité est la particularité de ce qui peut être considéré comme une unité.

I -3.1L`identité personnelle 

Elle est le caractère de la personne qui demeure la même à travers le temps et a conscience de cette permanence5(*)

Pour trouver la référence d'une telle ou telle identité il faut revenir en arrière qui veut dire revoir les parents, les milieux, l'entourage, autrement dit pour identifier un individu, on le désigne d'abord par ses parents : fils de, sous le nom de, qui fait partie de la tribu de ... etc.

Donc cette dernière comme étant unique, originale, personnelle et différente des autres, elle définit la personnalité, l'éducation, le comportement ainsi que l'attitude de la personne Ces caractéristiques sont eux-mêmes des produits sociaux et culturels de la société dans laquelle nait et vit un individu.

Amine Maalouf dit dans son essai « vais-je aligner d'autre détails encore de mon identité  ? Parlerai-je de ma grand-mère turque. De son époux moranite d'Égypte, et de cet autre grand-père, mort bien avant ma naissance, et dont on me dit qu'il fut poète, libre penseur... »6(*)

La constituante personnelle de l'identité en tant qu'évolution psychosocial, est un ensemble d'émotions ainsi que d'expériences rapportés tous à soi-même. Amine Maalouf présente une double-identité et une double-culture.

I -3.2L `identité linguistique :

Dans son essai Amine Maalouf déclare que : «... le fait d'être chrétiens et d'avoir pour langue maternelle l'arabe qui est la langue sacrée de l'islam et l'un des paradoxes fondamentaux qui ont forgé mon identité. Parler cette langue tisse pour moi des liens avec tous ceux qui l'utilisent chaque jour... »7(*)

La conception d'« identité linguistique » consiste à percevoir l'identité dans une langue conçue comme « usage », elle est fondée sur le dialogue.

L'identité linguistique est éphémère dans la mesure où l'émetteur entre en contact avec son interlocuteur dans un moment où il peut se trouver dans une situation donnée et de façon que le langage mène à une attention particulière.

Donc on en est dans une situation de sécurité et d'insécurité au même temps, car quand l'émetteur peut avoir le sentiment de mettre en question sa façon de parler, ce qui fait que toutes attitudes linguistiques ont des effets sur le comportement linguistique de l'individu, ce dernier peut ne pas être satisfait de son propre langage ,dans ce cas il peut changer sa façon de parler en imitant les autres, c'est-à-dire parler comme les autres, de cette manière il peut s'identifié et il est identifié a une autre communauté linguistique.

Pour en finir, le choix de la langue, des codes linguistiques naissent de cette manière comme des actes identitaires parce que l'identité de l'individu se démarque de la manière dont il parle, cette langue distingue ce dernier pour être natif ou non. Amin Maalouf utilise une alternance entre la langue française et arabe, pour mettre ses lecteurs dans un environnement dit biculturel.

I -3.3L `identité Culturelle 

Cette dernière est paradoxale avec l'identité qui précédait. Une culture ça s'apprend tout à fait comme une nouvelle langue chez un individu : elle a des concepts, des principes, des coutumes et des règles à respecter. Amine Maalouf dit à propos de son appartenance multiple que «  ainsi en considérant séparément ces deux éléments de mon identité je me sens proche soit pas la langue soit par la religion d'une bonne minorité de l'humanité ... »8(*)

C'est un ensemble de principes et d'engagements qui guident chaque comportement de l'individu. A travers cette culture, il passe à un nouveau comportement, des changements dans la vie qui incluent la langue au même temps que le changement car changer de culture forcement c'est changer de langue et c'est là qu'on trouve la relation identitaire culturelle liée à celle qui est linguistique. Une identité culturelle c'est un regroupement de processus en construction ouverte sans frontières car la culture ne peut jamais être limitée.

Donc il faut dire que chaque personne et chaque groupe d'individu appartiennent à de diverses appartenances.

II -L'histoire et l'autre

Le mot autre est défini par le petit Robert comme« ce qui n'est pas le même étant très semblable ». Autrement dit, quoi que l'autre soit différent, distinct nous pouvons nous définir et nous retrouver par rapport à lui. D'où l'importance que notent nombre de théoriciens et de psychologues concernant le rôle de l'autre dans la construction de l'identité. À ce propos Paul Ricoeur souligne : [...] L'autre n'est pas un de mes objets de pensée, mais, comme moi, un sujet de pensée ; [...] il me perçoit moi-même comme un autre de lui-même ; qu'ensemble nous visons le monde comme une nature commune : qu'ensemble encore, nous édifions des communautés de personnes susceptibles de se comporter à leur tour sur la scène de l'histoire comme des personnalités de degré supérieur.9(*)

S'identifier en se comparant à l'autre, peut-être dans le but de se démarquer de lui et de montrer sa différence ou au contraire pour être semblable à lui, et ce dans le but d'une conciliation avec une identité plurielle et parfois même avec sa propre identité. C'est le cas du présent essai, où l'auteur cherche une certaine entente avec sa propre identité.

La majorité des théoriciens et spécialités de la psychologie, affirment l'importance d'autrui dans la construction de l'identité et l'affirmation de soi, soit par se différencier des autres ou en n'étant pas conforme aux autres.

On peut aussi constituer cette identité en se protégeant des autres, dans ce cas-là, affronter l'autre demeure une phase obligatoire ou essentielle, pour réconcilier un individu avec sa propre identité. Avec ses différentes catégories, individuelles ou collectives.

Le passé joue un rôle majeur dans la constitution d'une identité , qu'il s'agisse d'un élément temporel, collectif ou individuel, il influe sur le présent des personnages, sur leurs quotidiens , d'une façon ou d'une autre , même si le passé est absent , le souvenir est là pour nous rappeler qui on est , même si nous changeons il sera toujours là prêt à prendre sa revanche à refaire surface, donc il demeure une source d'angoisse.

Cette autre n'est que nous même ce que nous étions hier, ilfera de nous ce que nous serons demain.et l'autre part de l'autre c'est ce que nous côtoyons, et la chose à laquelle nous devons nous adapter pour vivre en harmonie avec soi et les autre.

Des références de l'oeuvre de Maalouf où nous détectons toutes ces identités, tous ces aspects seront dévoilées lorsque nous aborderons l'identité à travers la transtextualité.

Deuxième partie : outils théoriques

Dans cette partie nous tenterons tout au long de l'étude intertextuelle, de rendre compte de toutes les ouvertures de l'essai aux autres textes. Par la présentation de la notion de la transcendance textuelle ou la transtextualité touten recourant, comme un rappel par la définition de l'intertextualité et ses approches comme une nouvelle notion dans le champ de la critique littéraire.

I- Définition de l'intertextualité 

Nul ne peut nier aujourd'hui que la richesse d'un texte littéraire, quel qu'il soit, teindrait surtout et essentiellement à sa grande capacité et son pouvoir de se nourrir des autre textes

« L'intertextualité est donc le mouvement par lequel un texte réécrit un autre texte, et l'intertexte l'ensemble des textes qu'une oeuvre répercute »10(*)

Ce qui veut dire que tout texte donné est élaboré à partir de fragments de textes antérieurs, ainsi l'intertextualité devient un mouvement par lequel un texte récrit un autre texte.

II - - Les approches de l'intertextualité 

II.1-Julia Kristeva 

Pour elle, l'intertextualité :

« Est une dynamique textuelle, elle fait valoir que le texte n'est pas un objet fermé conçu selon une volonté transcendante, mais le lieu d'un travail où interagissent l'activité scripturale, l'ensemble des textes déjà-là et le lecteur producteur d'un sens. L'intertextualité est donc est une qualité du texte, une dimension de sa littéralité... ».11(*)

De ce fait souligne que :

« L'intertextualité comme un processus indéfini (...) il s'agit moins d'emprunts, d'imitations et de filiations que de trace le plus souvent inconscientes, difficilement isolables  »12(*).

Donc, selon Kristeva, l'intertextualité n'est pas une simple imitation, ou reproduction, mais plutôt une productivité. Elle soutient aussi l'idée que l'intertextualité est « une transposition d'un ou plusieurs systèmes de signes en un autre  »13(*)ce qui signifie que prendre un passage qui appartient à une oeuvre donnée et l'insérer dans le paragraphe d'une autre oeuvre nous donne une sorte de transposition, il ne s'agit pas d'une simple imitation ou un clonage d'idée, mais ce qui fait un texte devient plus riche et plus productive que d'autre texte du même genre , ou d'un genre plus différent.

II.2-Roland Barthes 

Il propre une approche différente des autres approches, il considéré que l'interférence produite entre un texte A et un texte B ne devrait pas être obligatoirement analysé, car elle ne relève pas forcément de l'indispensable mais de la subjectivité spécialement. Donc on pourrait observer le souvenir, l'Empreint d'une idée à travers une lecture d'une façon plus clair tout en ayant le souvenir d'une lecture d'un texte similaire à celui-ci, d'ailleurs il déclare dans son oeuvre plaisir du texte qu'on« lisant un texte rapporté par Stendhal ( mais qui n'est pas de lui ) j'y retrouve Proust par un détail minuscule ...je comprends que l'ouvre de Proust est, du moins pour moi l'oeuvre de référence , le Mandala de toute cosmogonie littéraire...Proust est un souvenir circulaire. Et bien c'est cela l'intertexte : l'impossible de vivre hors du texte infini  »14(*)

On pourrait conclure que pour Barthes l'intertexte se diversifie selon le lecteur qui lit le texteconcerné, et cette variation diffère d'une époque à une autre, il considère que l'intertextualité est aléatoire, c'est en la rendant incontournable est unique, c'est-à- dire qu'on ne peut reproduire identiquement, qu'on pourrait menacer l'accès à cette dernière.

II.3Gérard Genette 

Genette pour sa part définit l'intertextualité, contrairement aux autres théoriciens :

"Je définis [l'intertextualité], pour ma part, de manière sans doute restrictive, par une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c'est-à-dire [...] par la présence effective d'un texte dans un autre."15(*)

Il propose dans son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré un autre nom à cette approche différent aux autres théoriciens et lui donne le nom de transcendance textuelle ou transtextualité, c'est-à-dire

«  Tout ce qui met un texte en relation manifeste ou secrète avec un autre textes »16(*)

On pourrait dire à travers cette citation que Gérard Genette dans son ouvrage Palimpsestes, englobe le concept de l'intertextualité, proposé par Julia Kristeva et Michael Riffaterre. Il l'a défini comme étant la relation manifeste ou secrète, qu''un texte entretient avec un autre texte. . « Tout ce qui met un texte en relation manifeste ou secrète avec un autre textes  »17(*)

Genette, distingue plusieurs types de relations que pourrait entretenir un texte avec un autre, parmi ses relations, y'a la Paratextualité, l'architextualité, la métatextualité et l'hypertextualité.

A-L `architextualité

Selon Genette l'architextualité est : « l'ensemble des catégories, ou transcendante-type de discours, modes d'énonciation, genres littéraire dont relève chaque texte singulier » 18(*)

Selon lui c'est cette relation qui est implicite, qui pourrait se manifester sous forme de refus ou de souligner une évidence, ou au contraire dépasser cette évidence pour refuser toute appartenance.

B-Lapratextualité

Selon Genette, la pratextualité est ce lien tissé et existant entre les textes et ce qui les entourent il l'a définit ainsi :

le second type est constitué par la relation, généralement moins explicite et plus distante ,que , dans l'ensemble formé par une oeuvre littéraire, le texte proprement dit entretien avec ce que l'on peut guère nommer que son paratexte : titre , sous-texte , intertitres ; préfaces ; postfaces, avertissement ,avant-propos , etc. notes marginales , infranationales , terminales, épigraphes ; illustrations ; prière d'insérer , bande , jaquette, et bien d'autres types de signaux , accessoires ,autographes au allographes , qui procure au texte un entourage ( variable) et parfois un commentaire , officiel ou officieux , dont le lecteur le plus puriste et le moins porté à l'érudition externe ne peut pas toujours disposer aussi facilement qu'il le voudrait et le prétend  19(*)

C-L `épilogue comme élément de la transtextualité

Le dictionnaire Larousse définit l'épilogue comme la conclusion d'un ouvrage littéraire, c'est aussi le dénouement et la conclusion d'une histoire et d'une affaire. Il est en général une partie finale ajoutée, comme de surcroît, à un discours, à un ouvrage, en lui-même complet.

Dans l'identité meurtrière20(*)l'épilogue arrive au point nommé comme une synthèse, une sorte de dénouement et d'aboutissement, dans la mesure où l'auteur raconte l'objectif de son texte, une fin plus au moins triste puisqu'il savait bien que son Essai comme bien d'autres, finit dans l'oubliette, c'est justement par l'exemple de son petit-fils que l'auteur nous explique cette réalité amère, où le livre n'a plus d'importance comme avant, et finit souvent dans les rayons poussiéreux.

Au final, On pourrait conclure et dire dans cette partie théorique, que Les études sur l'intertextualité sont interminables à cause des différentes appellations et les études consacrées à cette approche.

Nous tenterons dans la partie suivante de note modeste travail de recherche, d'appliquer cette théorie de la transtextualité, sur notre oeuvre «  Les identité meurtrières  », dans la partie qu'on a nommée ; L'identité, Un élément transtextuelafin de démontrer ici comment l'identité pourrait être un élément transtextuel dans l'écriture d'Amin Maalouf à travers son essai et à travers l'étude du paratexte et tous les éléments qui l'entourent.

Troisième partie

L'identité,

Un élément transtextuel

I- l'essai par opposition au roman

Le roman est un genre littéraire à caractère argumentatif, il se démarque des autres genres littéraires, par ce qu'on appelle la narration fictionnelle, qui laisse la place à l'imagination de l'écrivain d'ailleurs la créativité et l'imagination sont les deux éléments essentiels dans la réussite d'un roman. Quand on dit « romanesque » on pense directement à l'extraordinaire des personnages, ou à une situation ou à l'intrigue. Donc on pourrait dire que le but d'un roman est avant tout d'attirer la curiosité du lecteur, à le mettre dans une situation donné à travers un nombre multiples de personnages qui vrillent de caractère selon l'enjeu ou le but du roman établi par son auteur.

Quant à l `essai, c'est un genre qui regroupe ce qu'on appellera des réflexions multiples qui varient d'un texte à un autre, son but c'est de traiter un sujet précis, c'est aussi un genre littéraire rebelle assez commode qui a des formes multiples, il appartient au registre didactique, la richesse de son contenu dépend de la richesse culturelle de son auteur, dans divers domaines (culturelles, historiques, artistiques, sociétales,...). L'essai ne met pas en jeu des personnages fictifs qui vivent des aventures irréels, donc il ne raconte pas d'histoire mais expose une réalité.

Donc un essai, se démarque par : son domaine, son contexte, son sujet (thème) etc...

Il est impérativement impossible de parler d'essai, sans parler d'argumentation comme élément crucial dans ce genre littéraire, il fait partie de l'argumentation explicite. L'objectif du discours argumentatif est de parler d'un thème donné et soutenir une thèse en parallèle, cette thèse représente le point de vue de l'auteur son opinion, le thème est le sujet de discussion sur lequel l'auteur va argumenter pour étayer une thèse. L'argumentation est donc un échange discursif ou effectif qui, à travers lequel, un interlocuteur défend une position donnée ou un point de vue personnel ou collectif.

Un énoncé est objectif quand il présente fidèlement la réalité telle qu'elle est, au contraire un élément et subjective quand l'énonciateur présente une réalité à travers son propre regard et son propre jugement à travers sa propre expérience. Tel est la devise de notre écrivain Amin Maalouf à travers son essai « les identités meurtrières » ; il essaye d'argumenter de donner son point de vue sur ce qui se passe dans le monde actuel, le conflit identitaire à travers son vécu et sa propre expérience de vie.

II -L'argumentation dansles identités meurtrières 

Notre corpus, les identités meurtriers, en tant qu'essai est un texte argumentatif de façon subjective l'auteur traduit à travers ses écrits dans cet oeuvre ses sentiment, ou son opinion, pour cela il emploie des modalisateurs qui expriment :

La certitude : exemple : sans aucun doute , ou un jugement : exemple : « dans le monde musulmans aussi, la société a constamment produit une religion à son image.. »21(*)

On note aussi l'utilisation des pronoms personnelles de la première personne, indices de l'énonciateur, je, m' et les verbes d'expression d'opinion tel que : je pense, je m'attarde de dire, je précise....etc.

Pour mener à bien cette conquête argumentative l'écrivain a édifié son essai en trois parties essentielles :

Les identités meurtrières

251657216

251658240251659264251660288

Quand la modernité vient de chez l'autre

2516613121 3

Le temps des tribus planétaires

251662336Apprivoiser la panthère

2516633602

Ø Quand la modernité vient de chez l'autre : dans cette partie de l'essai, Amin Maalouf essaye d'expliquer l'impact qu'a eu la culture occidentale et sa volonté de pouvoir et vouloir s'imposer tout en exerçant une grande influence séparatiste sur les cultures d'origines des pays influencés, ainsi que sur son identité autant qu'écrivain aux multiples identités. Donc Il explique cela tout en donnant des arguments sur le fanatisme religieux; il dit à propos de cela : « Séparer l'Eglise de l'Etat ne suffit plus; tout aussi important serait de séparer le religieux de l'identitaire... »22(*)

Il explique l'impact séparatiste qu'exerce la culture occidentale en se basant sur les différences de chaque individus, on voulant crée par cette voie un chemin directe vers le conflit identitaire religieux.

Ø Le temps des tribus planétaires : dans cette partie Amin Maalouf aborde-le côté de l'appartenance religieuse, un des traits majeurs de l'édifice identitaire pour Maalouf cette notion d'appartenance religieuse devrait d'être remplacée, par une autre. Ce qu'on appellera la notion plutôt humaine, c'est ce qui permettra d'ailleurs de dépasser certaines différences parfois inutiles.

Il prendra en compte dans ce chapitre ensuite la mondialisation autant que thème influant, il explique son statut bien appréhendé au début, et ce qu'elle pourrait apporter comme enrichissement culturel, bien sûre elle serait bénéfique quand elle sera utilisée à bon usage loin d'un appuie et d'une assise sur ce qu'on appelle une civilisation hégémonique et la domination culturelle d'un groupe ou d'une classe, en outre si elle est utilisée pour dominer elle mènera l'humanité à une perte sans précédent.

Ø Apprivoiser la panthère : dans ce chapitre l'écrivain a essayé de donner quelques conseils ou solution, d'où la création d'une forme d'identité réciproque, ou faire de la langue un trait d'union entre civilisation combattre la ségrégation en essayant de donner à chaque identité une couleur. Unifier ensuite ses couleurs pour donner un tableau qui sera l'identité réciproque.

Les panthères ici fait référence à cet animal féroce qu'on doit dominer qui s'avère très dangereux c'est l'identité dont il s'agit ici.

A travers l'étude menée sur l'argumentatif on a pu conclure que l'oeuvre les identités meurtrières, cherche à éluciderà clarifier sur ce qu'est l'identité en général. C'est une sorte de prose d'idée , Maalouf chercher a manié des idées à les juxtaposées pour nous faire de son essai le sujet d'identité qui veut nous le présenter personnellement selon sa propre idée, présenter l'identité selon lui pas selon les notions identitaires.il cherche par ses idées a cristallisé peur et haine, dans le cas où un individus se sentirai menacer parce qu'il serai différent des autres , menacer de mort pour sa simple différence identitaire.et déplacer cette peur en changeant le point de vue des autres à travers ses idées et ses propres exemples qui illustrent son essai à travers le dialogue et l'ouverture aux autres cultures, et de combattre l'intolérance tout en démontrant , l'art de persuader à travers la raison du lecteur, le raisonner tout cela n'est qu'une conclusion logique que l'écrivain a pu mettre une place dans son essai à travers son expérience personnelle lui l'écrivain métis aux multiples appartenances.

La thèse sur laquelle l'auteur s'est imposé dans son essai est celle que l'identité se réduit sur une seule appartenance, ce qui pourrait être handicapant pour les individus aux identités multiples , mais aussi pour les pays qui les accueilles , car la richesse culturelles d'un pays dépend surtout de la richesse culturelles de ses occupants ,et cette richesse culturelles ne pourrait être élaborée que si un individus présente des appartenance multiples , l'auteur donc propose ou montre le rôle de ce qu'on appelle «  des trait d'unions » , comme la langue et la religion, il déclare après que ces traits d'unions peuvent être meurtrier si ils sont dirigés dans la mauvaises direction. C'est ce qui fait allusion aux identités meurtrières, qui sont des gens normaux devenus massacreurs par ignorance à la notion de tolérance et de diversité culturelle perdue.

La solution pour Amine Maalouf au problème identitaire est de faire de la langue un trait-d 'unions : « Rien n' est  plus  dangereux  que de  chercher à  rompre le  cordon  maternel  qui  relie un  homme à sa  langue Lorsqu'il  est  rompu, ou  gravement  perturbé cela se  répercute  désastreusement  sur l' ensemble de la  personnalité »23(*)

Réconcilier les individus avec leurs langues c'est gagner une guerre qui était perdu d'avance, intégrer la langue maternelle des émigrés dans leurs pays d'accueils c'est leur ouvrir les bras, les gagner de tous les côtés sans rien perdre en contrepartie et assurer une diversités culturelles du même pays.

III -Qu'est-ce qu'un paratexte?

Le paratexte est une véritable entrée lorsque nous prenons un roman ou une oeuvre nous observerons les éléments qui l'entourent.

Genette le définit ainsi :

« Un texte se présente rarement à l'état nu, sans le renfort de l'accompagnement d'un certain nombre de productions24(*)

Il se compose des éléments suivants : le titre, la couverture, le nom de l'auteur, et la dédicace.

Donc qu'est qu'un paratexte ? De quels éléments se compose -t-il ? Et comment peut-on l'analyser ?

III.1.Définition du paratexte :

« Etymologiquement et lorsque nous parlons du terme « paratexte » est qui se compose du préfixe ; para, «  à côté ».

Et du français texte, résultant du latin tex tus formé sur le verbe texere ; qui signifie « tisser ».25(*)

-Gérard genette défini dans son ouvrage  seuils le concept de paratexte comme suit :

Un certain nombre de productions, elles-mêmes verbales ou non, comme un nom d'auteur, un titre, une préface, des illustrations, dont on ne sait pas toujours, si l'on doit ou non considérer qu'elles (....)

Appartiennent (au texte), mais qui en tout cas l'entourent et le prolongent, précisément pour le présenter. 26(*)

Nous pouvons confirmer que le paratexte est constitué de tous les éléments qui entourent le texte et l'une des formes transtexuelles qui ont été définit par Genette.

Donc c'est grâce à ce concept que le lecteur entre dans un contact avec l'oeuvre romanesque. Nous nous intéresserons essentiellement dans notre travail de recherche aux éléments qui entourent le texte.

III-2 Première de couverture (plat de devant)

Elle comporte le nom de l'auteur Amine Maalouf et le titre les identités meurtrières.

a- Le nom de l'auteur

On ne peut aborder un texte sans passer par le nom de son auteur

le nom de l'auteur , ainsi que le rappelle Foucault , est , comme tout nom propre , à la fois une désignation ( une simple indication , un indice , un doigt levé ) , et l'équivalant d'une description définie ( il subsume une biographie ).il diffère toutefois d'un nom d'individus , ou n'est pas un nom propre comme les autres , car ce qu'il désigne est une oeuvre :.. « Walter Scott »ou « l'auteur de waverley », suivant l'exemple de Russell, et si l'on découvre que wareley n'est pas de Scott, ce changement modifie radialement le nom de l'auteur, alors qu'une telle découverte n'a pas d'effet aussi considérable sur le nom d'individu. 27(*)

Pour des raisons souvent inconnues que les auteurs refusent de dévoiler leurs identités , ils choisissent de publier leurs oeuvres avec des pseudonymes ou un nom attractif prenons donc l'exemple de l'écrivain algérien Yasmina khadra qui a choisi de publier ses romans sous ce autre pseudonyme.

Revenons donc à notre écrivain Amin Maalouf qui publie ses oeuvres sous son propre nom qui est mentionné sur la première de couverture en haut de la page côté droit en petit caractères en jaune.

L'espace entre le nom de l'auteur et le titre est très réduit.

La mise en valeur du titre qui est écrite en jaune attire et suscite la curiosité de l'auteur et l'invite pour le décortiquer et le découvrir en profondeur.

Donc le nom de l'auteur est parmi les éléments les plus importants du paratexte qui nous facilite l'accès au contenu du texte.

Nous pouvons interpréter le choix de la couleur mentionné du nom, nous disons que le jaune est une couleur chaude qui est l'une des trois couleurs primaires omniprésente dans la nature, le jaune incarne le créateur, l'unité.

 Le jaune est universellement une couleur solaire donc divine. En Chine, elle était la couleur des empereurs et au Moyen Âge c'était celle de la chevalerie occidentale. C'est la couleur de l'or, le plus précieux des métaux, qui symbolise la majesté, la couleur des rois. Elle est souvent associée au lion, symbole royal. 28(*)

Nous pouvons déduire que le choix de cette couleur n'est pas choisi comme par hasard parce que la couleur est un élément qui joue sur le concept de la curiosité parce qu'elle fait partie effectivement des couleurs chaudes.

b-Le titre

Le titre se définit comme suit «  ce signe par lequel le livre s'ouvre ; la question romanesque se trouve dès lors posée, l'horizon de lecture désigné, la réponse promise. »29(*)

Dans les identités meurtrières, le regard nous conduit vers le titre, écrit en lettres majuscules, en caractères gras et blanc.

Genette et Duchet tentent de rendre compte de la relation qui existe entre les deux concepts

Pour Genette le titre est une construction de la réception, tant dis que pour Duchet, le titre :

« Est un message codé en situation de marché, il résulte de la rencontre d'un énoncé romanesque et d'un énoncé publicitaire, en lui se croisent nécessairement littéralité et socialité, il parle de l'oeuvre en terme de discours sociale et le discours en terme de roman. »30(*)

Donc c'est souvent qu'on décide de lire ou non un roman, en l'absence d'une connaissance précise de l'auteur.

Si lire un roman est réellement le déchiffrement d'un fictif secret constitué puis résorbé par le récit même, alors le titre, toujours, équivoque et mystérieux, est ce signe par lequel le livre s'ouvre : la question romanesque se trouve dès lors posée, l'horizon de lecture désigné, la réponse promise. Dès le titre, l'ignorance et l'exigence de sa résorption simultanément s'impose. L'activité de lecture, ce désir de savoir ce qui se désigne dès l'abord comme manque à savoir et possibilité de le connaitre (donc avec intérêt), est lancée. 31(*)

Pour Vincent Jouve, le titre remplit trois fonctions essentielles.

a-1Fonction d'identification 

Elle est considérée comme une carte d'identité de l'oeuvre.

a-2Fonction descriptive (métalinguistique) 

Cette fonction décrit le texte en indiquant son contenu.

a-3La fonction de séduction

Le titre à un but précis, c'est celui d'attirer l'attention du lecteur.

Les identités meurtrières est le titre de notre corpus : il identifie le thème principal de l'histoire ; l'identité, il apporte un sens fort à notre oeuvre, ils se constituent de trois éléments.

· Les : article définit au pluriels, il isole, détermine une chose où une personne.

· Identités : Nom féminin pluriels.

· Meurtrières : Adjectif qui qualifie le nom identités (meurtres) c'est ce qui nous conduit à la mort.

Les identités meurtrières est un titre qui est écrit en blanc. Nous pouvons interpréter le choix de cette couleur, en disant que le blanc est une couleur omniprésente autour de nous, Le blanc réfléchit la lumière il joue sur l'unité de l'équilibre parfait qui a une valeur symbolique celle qui consiste a exposer ou réfléchir une certaine réalité qui règne dans ce mode.

« Le blanc est la couleur des moines cisterciens et symbolise un renoncement à la vie terrestre. C'est aussi la couleur du lys blanc, symbole du mariage, et celle de la colombe, symbole du Saint-Esprit. Le blanc représente en général la vertu, la pureté, la spiritualité »32(*)

Il est en critique ici un aspect saillant qu'il considère comme étant non seulement dangereux mais « meurtrier ». Il déconstruit le concept d'identité fondamentale et l'idéologie selon laquelle il faudrait se définir par une identité unique, produits de ceux qui voudraient nous sommer de nous définir suivant leurs questions, de ceux qui nous disent : soit tu es avec nous, soit tu es contre nous !33(*)

Son propos est simple et provocant. Vouloir se définir par une identité unique c'est un jour ou l'autre devenir meurtrier des autres. «

Amine Maalouf a affirmé ses propos, d'ailleurs dans son propre, essai en disant que dès le commencement de ce livre il parlait d'identités meurtrières cette appellation ne me parait pas abusive dans la mesure, ou la conception qu'il dénonçait celle qui réduit l'identité à une seule appartenance installe les hommes dans une attitude partiale sectaire intolérante dominatrice quelquefois suicidaire, et les transforme bien souvent en tueurs ou en partisans des tueurs.

On pourrait donc donner une autre appellation à cet essai : le meurtre des identités, effectivement les majorités des conflits de nos jours concernent le sujet identitaire. L'homme se permet souvent de tuer un autre homme, pour une simple

Idiologie qui les différence, significative qu'entretient de l'identité, qui varie d'un individu à un autre Maalouf énonce des enjeux de civilisations dans l'ère du temps à travers son titre.

Le tire a été mis au pluriel parce qu'il n'évoque pas une seule identité mais des identités multiples d'où vient le nom les identités meurtrières.

c-L'image

Selon le dictionnaire l'image se définie comme :

«  La représentation d'une chose ou d'un être par les arts plastiques, graphiques ou photographiques. »

L'image de notre corpus occupe tout l'espace de la première de couverture, ce qui nous attire, au premier abord dans l'image qui s'affiche sur la couverture.

La première page de couverture de Les identités meurtrières nous révèle deux peintures qui ont été intelligemment choisies pour « envelopper » cette oeuvre d'Amin Maalouf. Il s'agit du tableau de Rubens, Caïn tuant Abel.

Au premier contact visuel La couverture du livre «Les identités meurtrières », avait attiré notre attention, aussitôt nous cherchons l'interprétation de tous les liens pour aboutir au premier effet de sens. Le fond de l'image est sombre, de la violence se dégage de l'image cela nous éclaire sur le contenu du livre. En effet, l'image de fond de l'essai de Maalouf est représentée par un tableau sombre avec une scène de deux hommes qui s'entretuent un que l'un tient l'autre par le coup en essayant de l'étrangler. Ce qui nous fait penser aux meurtres directs. Les deux personnages illustrés sur la couverture ne sont que Caïn et Abel deux personne mythique de l'histoire religieuse de Caïn et Abel qui est considéré comme le premier meurtre de l'histoire humaine qui est incarnée dans le coran le livre sacré d'Allah :

: Raconte-leur l'histoire des deux fils d'Adam. En vérité, quand ils ont présenté une offrande à Allah, Il l'a reçu de l'un, et refusé de l'autre. Celui-ci dit : « Je te tuerai. » Il dit : « Allah n'accepte d'offrande que des frémissants. » Si tu élèves ta main contre moi pour me tuer, je ne l'élèverai pas contre toi, je ne te tuerai pas. Je crains Allah, Rab des univers. Je veux que tu portes ma faute avec ta faute, parmi les Compagnons de Feu, lots des fraudeurs. Il lui est suggéré de tuer son frère, et il le tue. Il comparaît parmi les perdants. Allah suscite un corbeau qui gratte la terre pour lui apprendre comment recouvrir la dépouille de son frère. Il dit : « Aïe! Je suis incapable de faire comme ce corbeau et de recouvrir la dépouille de mon frère? » Et il comparaît parmi les repentis 34(*)

III-3La quatrième de couverture

a. Le résumé

La quatrième de couverture porte généralement un résumé de l'ouvrage, dans un autre terme « présentation de l'essentiel d'un texte, d'un ouvrage, d'une théorie. »35(*)

Cette mini-biographie choisie par l'éditeur, résume d'une façon extraordinaire, le vécu de l'auteur Amin Maalouf, et son interrogation sur un sujet sensible qu'est l'identité. Il essaye d'y donner une définition, selon son vécu son expérience propre de la vie, ou celle des autres, ceux qui ont des identités multiples, ceux qui sont confrontés tous les jours à ce problème à ce mal être. Nous remarquons aussi que ce quatrième de couverture ne dévoile pas tout, il laisse le lecteur intrigué avec des questions qui vont stimuler son désir d'entamer la lecture de l'oeuvre à la recherche de réponse des questions comme : Que signifie le besoin d'appartenance collective, qu'elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l'autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n'ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ?

On retrouve également, en bas de cette mini biographie, des avis personnels sur l'ouvrage, donnés par quelques journalistes en l'occurrence :HenriTrincq, Le Monde -Jacques Coubart, L'humanité-François Sureau, L'express.

« D'une voix pudique, sereine, Amin Maalouf énonce tout simplement des enjeux de civilisation pour le troisième millénaire. »

Henri Trincq, Le Monde

« Un livre passionnant à l'heure où une conception hégémonique, marchande, de la mondialisation allume des mèches sous des barils de poudre.»

Jacques Coubart, L'humanité.

« Par la voix de cet écrivain libanais de la langue française, la vieille Europe nous fait encore partager la plus belle, la plus féconde de ses convictions. »

François Sureau, L'express

Ses avis attisent, une curiosité chez le lecteur qui le pousse à aller découvrir de plus en plus le contenu de ce chef d'oeuvre.

En bas de la page, sur la gauche, est transcrit de haut en bas, le nom de l'auteur du tableau inséré dans la couverture du livre, il s'agit du célèbre peintre Pietro Paolo Rubens, né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et décédé le 30 mai 1640 à Anvers, c'est un peintre baroque flamand. Il est prescrit, également le nom de L'institut, Courtauld (Courtauld Institute of Art en anglais) qui est une organisation affiliée à l'Université de Londres, et spécialisée dans l'étude de l'histoire de l'art. En plus bas figure le site internet qui contient le texte intégral, www.livredepoche.com, et à la fin de la page au milieu le prix du livre avec à gauche le code bar ISBN36(*).

Le choix de l'éditeur de mettre une série de questionnement qui résume le sujet de l'essai, à partir de la bibliographie de l'auteur, est un choix ingénieux, il englobe l'oeuvre toute entière, en effet face à ce passage d'une soixantaine de mots tous les grands piliers de l'histoire, et du parcours du livre sont révèles au lecteur qui intrigué désire de lire et d'apprendre d'avantage.

On peut confirmer dans cette partie que le paratexte ainsi que ses éléments qui prennent en considération l'identification et l'orientation du lecteur et le guident vers un véritable contact dans le profond du texte c'est ce qui nous a permis de dévoiler le style d'Amin Maalouf et le contenu de son essai.

III4-La dédicace

Comme nous l'avons signalé plus haut, la dédicace est l'un des éléments paratextuels qui se définit selon le dictionnaire Larousse, comme suit :

«  Hommage qu'un auteur fait de son oeuvre à quelqu'un en la lui dédiant par une mention imprimée en tête du livre ne formule qu'une personnalité (en particulier un artiste, un auteur) écrit sur une photo, un ouvrage qu'elle offre à des administrateurs. »37(*)

Etymologiquement, le verbe dédier a pour origine latine dédicare qui veut dire consacrer.

Genette dit à ce propos :

« ..; la dédicace peut définir le dessein de l'oeuvre, informer sur ses sources et sa gène, commenter sa forme et sa signification, établie un lien entre le dédicataire et l'oeuvre, renseigner sur l'entourage et la nature des relations d'un écrivain. »38(*)

Pour André

Pour Rouchdi

Pour Tarek

Pour Ziad

C'est la dédicace qui apparait dans notre corpus. Nous constatons, l'existence d'un lien entre l'auteur et les dédicataires.

C'est à travers eux que l'essai dédié est destiné à ces personnes nommés qui font partie de la vie de l'auteur, et qui nous semble que ce sont uns des membres de sa famille,

Dans :

Pour André

Pour Rouchdi

Pour Tarek

Pour Ziad

Nous pourrions identifier une sorte de valeur particulière, l'intention de rendre hommage, du fait même que formule permettrait à elle seule d'identifier ses premiers lecteurs, qui sont ses enfants.

Nous nous pouvons conclure, que la fonction principale de la dédicace est de « (....) faire l'hommage d'une oeuvre à une expression, à un groupe réel, ou à quelque entité d'un autre ordre. »39(*)

Un discours privé destiné au public destiné à un groupe de personnes qui ont pour objectif l'expression de la gratitude et qui nous informe sur les sources de la dédicace et qui établit un lien entre le dédicacer et le dédicataire.

IV. Analyse intertextuelle

Il n'y a pas d'écriture ou d'oeuvre pure, la créativité humaine ne vient du néant, aucune oeuvre n'échappe à cette règle , toute écriture est constitué au fond d'une autre antérieur intégré au fond entre les lignes, on a juste brouillé le chemin qui nous menait vers ses idées directement, telle une route au milieu du désert qui relie deux villes, ensevelie sous les dunes de sables déposées par le vent, c'est tonnes de sables cache la route qui nous mène vers l'autre ville , telle est le rapport de l'intertextualité qui met en relation deux texte (A) et (B).

Le mot (le texte) est un croisement de mot (textes), où on lit au moins un autre mot (texte) [...] tout texte se construit comme mosaïque de citation, tout texte et une absorption et transformation d'un texte à la notion d'intersubjectivité s'installe celle de l'intertextualité et le langage poétique se lit au moins comme double 40(*)

Donc on pourrait conclure à travers cette citation que tout texte est une sorte de réincarnation d'un autre texte déjà-là.

Nous allons donc à travers cette étude de cerner les liens qu'entretienne l'oeuvre d'Amin Maalouf les identités meurtrières, avec d'autres oeuvres du même écrivain ou d'autre écrivains et justifier le rapport d'intertextualité présent.

Son oeuvre n'échappe pas à la règle, étant donné que c'est un auteur biculturel ( aux deux cultures ) , qui connait deux langues différentes ou plusieurs , qui est un lectur par excellence , donc il n'est pas étonnant qu'en lisant ses oeuvres, nous trouvons qu'elle entretiennent un rapport étroit ou large avec d'autres oeuvres , faisant de l'intertextualité une dimension dite constructive de ses écrits, il arrive à traves cela a brouiller sa voix énonciative et en lisant bien ses oeuvres on trouvera que plusieurs voix peuvent s'entendre au font de ce dernier.

Ø La mondialisation comme thème intertextuelle

«Les identités meurtrières », n'est qu'une allusion au climat qui règne au XXIe siècle baigné de chao ,ou le soleil se cache derrière la brume d'actes humain cruelles, c'est aussi une introduction à ce qu'on appelle la mondialisation étant donné que cet essai est paru au début du XXIe siècle même ,qui s'appuie sur l'expansion entre les échanges humains ,dans divers domaines cultuelles ou économiques ou politique cette mondialisation a influé les pays du moyens orient d'une façon négative plus que positive.

La mondialisation avait engendré un grave dérèglement par sa dominance menaçant les cultures des pays qu'elle influait, elle a fini par détruire ces dernière allant jusqu'à même les anéantir définitivement laissant place à une nouvelle culture méconnue non adaptée aux pays qu'elle avait envahiajoutant à cela l'accroissement de la criminalité transfrontalière, ainsi que d'autres dégâts d'une façon plus au moins jugée non justifiée.

Ce sujet a été emprunté par l'auteur dans ses divers livres il dit dans son essai les désorientés :

L'affaiblissement de la part relative de l'Occident dans l'économie mondiale, tel qu'il s'est amorcé au début de la Guerre froide, est porteur de conséquences graves qui ne sont pas toutes mesurables dès à présent.

L'une des plus inquiétantes, c'est que la tentation paraît désormais grande pour les puissances occidentales, et surtout pour Washington, de préserver par la supériorité militaire ce qu'il n'est plus possible de préserver par la supériorité économique ni par l'autorité morale.

Là se situe peut-être la conséquence la plus paradoxale et la plus perverse de la fin de la Guerre froide ; un événement qui était censé apporter paix et réconciliation, mais qui fut suivi d'un chapelet de conflits successifs, l'Amérique passant sans transition d'une guerre à la suivante, comme si c'était devenu la 'méthode de gouvernement' de l'autorité globale plutôt qu'un ultime recours."41(*)

· Dans origines 

"On a trop souvent tendance à rapprocher les deux attitudes, et à considérer que le nationalisme est une forme accentuée du patriotisme. En ce temps-là - et sans doute à d'autres époques aussi - la vérité était tout autre : le nationalisme était exactement le contraire du patriotisme. Les patriotes rêvaient d'un Empire où coexisteraient des peuples multiples, parlant diverses langues et professant diverses croyances, mais unis par leur commune volonté de bâtir une vaste patrie moderne qui insufflerait aux principes prônés par l'Occident la sagesse subtile des âmes levantines. Les nationalistes, eux, rêvaient de domination totale quand ils appartenaient à l'ethnie majoritaire, et de séparatisme quand ils appartenaient aux communautés minoritaires; l'Orient misérable d'aujourd'hui est le monstre né de leurs rêves conjugués"

· Dans les identités meurtrières

Il ne fait pas de doute que la mondialisation accélérée provoque, en réaction un renforcement du besoin d'identité [...] et un renforcement du besoin de spiritualité. Or, seule l'appartenance religieuse apporte, ou du moins cherche à apporter une réponse à ces deux besoins.42(*)

· Dans le roman d'un autre auteur : Alexandra Laignel-Lavastine

On peut dire que là où le soin de l'âme est occulté, là où il laisse place à l'optique d'une domination purement rationnelle et technique de la société, cette occultation ouvre du même coup la porte à la barbarie. Dans son épure au XX siècle: au crime de bureau. (p. 47)

Ø L'exile et le voyage comme thème intertextuelle

Le voyage est un thème très répandue, étant donné que l'écrivain a le plus souvent voyager d'un pays a un autre pendant toute sa vie donc le ce thème révèle intertextuelle.

· L'Hégire et la fuite de Mahomet à Médine l'an 622

Dieu a dit : "Ceux qui ont fait du tort à eux-mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : "Où en étiez-vous?" (à propos de votre religion). "Nous étions impuissants sur terre", dirent-ils. Alors les Anges diront : "La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer?" Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer, Et quelle mauvaise destination !"43(*)

· Dans les identités meurtrières

«  Cinq ans plus tard en 570 naquit Muhammad,Mahomet, le prophète de l'islam hors de la limite de l'empire, pas si loin il y avait constamment un va-et-vient de caravane entre sa ville natale la Mecque et les côtés du monde romain telles que daman ou polymère ... »44(*)

Amin Maalouf évoque le voyage de Muhammad LE HIDJRAT VERS MADINA comme une référence ou témoignage vivant, sur le harcèlement qu'ont subi les musulmans, et la menace de mort pour la simple raison qu'ils sont musulmans c'est ce qui a poussé Muhammad à sortir de Makka vers Medina fuyant Abou Jahl et ses menaces contre tout le groupe de musulmans accompagnant le prophète. C'est ce qui a poussé Amin Maalouf à évoquer le sujet de la religion comme référence à l'identité celle qui conduit au meurtre.

· Le mal être après l'exile comme thème intertextuelle :

«Moi l'étranger le nouveau venu je me contentais d'écouter quelque fois attentif quelques fois dans mes rêveries selon l'intensité des évènement de la textures du propos.. »

« Est-ce que j'ai souffert d'avoir été un étranger.. »45(*)

C'est ce qu'on retrouve dans son roman origine :

"L'émigrant doit être prêt à avaler chaque jour sa ration de vexations, il doit accepter que la vie le tutoie, qu'elle lui tapote sur l'épaule et sur le ventre avec une familiarité excessive."46(*)

La reprise du même thème à chaque fois a une devise: l'écrivain transmet aux lecteurs son mal être après avoir quitté son pays natal le Liban vers la France son pays d'accueil. Dans ce roman il parle de lui à travers les deux frère,Gebrayel et Botros,nés dans ce Liban de la fin du XIXe siècle encore partie intégrante de l'Empire ottoman. Et évoque leurrêve de quitter l'orient natal pour cuba.

· Apprivoiser la panthère comme thème intertextuelle.

Ce n'est qu'une reprise du titre d'un Livre de théâtre de DarkoJapelj, Hala Ghosn, JalieBarcilon et Jérémy Colas,qui est un spectacle drôle il s'inspire des Identités meurtrières d'Amin Maalouf et invite plusieurs acteurs européens à traquer "leur nationalisme" et à dépasser les conflits identitaires. Hala Ghosn essaye à travers cette pièce de théâtre à projeter la réalité telle qu'elle est d'une façon plus au moins humoristique, c'est comme une sonnette d'alarme. Un message caché entre les lignes de l'humour. Alarmer sans pour autant blesser.

 Apprivoiser la panthère évoque la terre et l'exil, l'oppression et la guerre, les intolérances et la haine, les limites de la liberté. S'attaque à la bête identitaire, se gardant bien de faire la leçon, mais montrant, dans un rire grinçant mais salvateur, que derrière chaque discours, chaque bombe, chaque mort, chaque exil, il y a des hommes, des femmes et que la paix est fragile 47(*)

Amin Maalouf époque ce même thème, (apprivoiser la panthère), comme une référence, étant donné que Hala est née au Liban aussi et à suivit la voie de l'écrivain franco-libanais.la panthère désigne le diable le monstre à apprivoiser. C'est le mal que dégagent nos identités.

Ø Génocide au nom de la religion

· La guerre civile du Liban : Les clés du Moyen-Orient

La guerre du Liban est un évènement dans l'écriture maloufienne,elle en est la clef du mal être de l'écrivain son dénouement ,son pire souvenir , les forces extérieurs du Liban comme organisation de libération de la Palestine, en conflit avec l'état israélien et la Syrie étant l'origine de la séparation de Beyrouth en deux ,après tant d'année d'unions, la ville natal d'Amin Maalouf se retrouve coupé entre chrétiens à l'est et musulmans à l'ouest assiégés par des protagonistes qui réclament la fin du système confessionnel ses phalangistes, font appel à la Syrie qui finira par envoyer ses trouve en 1976 en plein mois de mai ,l'arméentre à Beyrouth en novembre le massacre commence la douleur est répandue.

Amin Maalouf essaye de reconstruire un lien entre les événement survenue à Beyrouth à cette époque-là, et les événements du coup d'état survenu en Algérie en octobre1988,les islamistes qui essayent de monter au pouvoir en profitant de l'islamisation et de la religion pour servir leurs intérêtsau pouvoir, ilsse retrouvent chasser par le pouvoir algérien , c'est ce qui a poussé les islamistes à prendre les armes, c'était le début d'une longue période noire, entre 1990 et 2001 cette guerre avait fait plus de 250.000 morts.

Après quelques années Rachid Boudjedra, reprend en 2014 dans son roman Printempsl'événement survenus à cette époque, Amine Maalouf l'avait suivi bien des années plutôt.

Les références comme élément cruciale de l'intertextualité qu'on retrouve dans notre essai «  les identités meurtrières » sont des références dites universels consultable à tout moment ; effectivement l'essai retrouve une série de témoignages d'évènements (guerre froide ; guerre mondiale ; conflit au moyens orient ; conflit islamo-juif ; chute du mur de Berlin...Etc.) survenue pendant le derniers siècle de l'existence humaine ses évènements enrichissent les informations contenues dans ce livre le rendent plus crédible et apporte plus de sens au sujet identitaire.

Donc on pourrait dire que le phénomène de l'intertextualité dans l'écriture maaloufienne, est un phénomène très répandu, on peut le déceler par une simple lecture, ce n'est guère étant vu que l'écriture d'Amin Maalouf provient de différente traductions, on peut retrouver de dans des noms d'auteur qui viennent de l'orient aussi bien que l'occident.

La langue donc joue un rôle majeur dans l'écriture maaloufienne, un trait d'unions entre plusieurs cultures et civilisations , c'est ce qui crée le phénomène d'intertextualité , donc l'oeuvre maaloufienne est comparable à un palimpsestes chez Genette ou une Introduction à l'intertextualité de Nathalie Piegay-Gros, dans l'écriture d'Amin Maalouf, l'écriture intégré à une autre écriture , parvient tant bien que mal à faire l'unions entre l'orient et l'occident , étant donné que chaque auteur est un lecteur chevronné avant tout , ses liens tissés entre cultures sont bien plus fort dans l'écriture Maaloufienne, les exemples sont nombreux par exemple dans le roman « Samarcandes » ou « les croisades vues par les arabes »l'écriture orientale est omni présente par la diversités des noms arabes utilisés par Maalouf tels que : Oussama Ibn Mounqidh ou Omar Khayyam.

On pourrait dire donc que les identités meurtrières d'Amin Maalouf un timbre d'écriture qui représente bien l'occident par ses auteurs comme Montesquieu et l'orient médiéval et qui reflète tant bien que mal la culture de l'écrivain autant que métis biculturel.

Ecriture Maaloufienne

251664384

251669504251668480

Expériences personnelles

251666432

Langues arabe et française

251667456

Lectures multiples

251665408

On pourrait conclure, que pour écrire, Amine Maalouf puise dans son expérience personnelle est ses lectures en plusieurs langues, pour construire un genre d'écriture qui unifie plusieurs cultures à la fois et donne donc une grande place au phénomène intertextuelle.

Cette écriture, qui se voit original avec le mixage des langues, donne chair au récit et rend le paysage très vivants dans leur village, dans leur tradition et leur manière. Le lecteur entre dans la culture libanaise dont les valeurs sont rendues accessibles par une langue qui participe des deux univers essentiels de pensée. Ces expressions et cette multi-culturalité constituent l'identité plurielle du narrateur. Cette diversité culturelle lui a permis d'édifier son essai les identité meurtrières .

Conclusion

Au commencement nous nous sommes demandé sous quel angle abordé «  les identités meurtrières » et nous avons opté pour l'étude de la quête identitaire omni présente dans notre corpus ainsi que dans les autres oeuvres de l'écrivain et l'identité comme élément transtextuelle faisant ainsi du sujet identitaire un élément commun dans l'écriture d'Amin Maalouf.Il ne cesse de nous ramener à l'actualité, à la réalité qu'il projette à travers son écriture, riche en émotion, à travers l'argumentation on a pu démontrer qu'Amine Maalouf cherche à expliquer le problème de l'identité tout en présentant des solutions comme de faire de la langue un trait-d 'unions , adopter la réciprocité en encourageant les échanges entre cultures , et remplacer les différences entre les individus par l'humanisme tout court , qui a pour seul but le respect d'autrui quel que soit ses origines, l'étude du paratexte a renforcé notre perspective de travail est surtout sur ce qu'on allait dire dans notre conclusion, le choix de l'écrivain était parfait en choisissant Caïn et Abel s'entretuer pour illustré le combat qu'il mène contre son mal identitaire qui s'avère dangereux et parfois départageant et mortel quand on a une autre vision sur l'autre, l'étude intertextuelle a révélée qu'amine Maalouf puise dans sa richesse culturelle pour parler de ce sujet , dans son essai qu'on a abordé il ne fait que projeter son vécu son expérience c'est pour ça qu'il a choisi la voie de l'essai une fois de plus.

Donc Amin Maalouf reprend le sujet identitaire à chaque reprise comme un enjeu, un élément essentiel dans ses oeuvres, pour parler de son mal être de sa différence culturelle, pour laisser une empreinte pour les générations à venir, pour changer la vision des individus sur leurs différences, leurs permettant de lesdépasser, et de vivre en communauté tout en acceptant l'altérité le faite que ne nous sommes en aucun cas identique mais que nous sommes là pour construire ensemble tout en étant différents .

C'est son plus grand souhait ,son voeu le plus cher ,comme il nous a affirmé à la fin de son essai ; Les identités meurtrières en déclarant « pour ce livre , qui n'est ni un divertissement ni une oeuvre littéraire ,je formulerai le voeu inverse :que mon petit-fils devenu homme le découvrant un jour par hasard dans la bibliothèques familiale, le feuillette, le parcoure un peu puis le remettre aussitôt ,à l'endroit poussiéreux ,d'où il avait retiré, en haussant les épaules, et en s'étonnant que du temps de son grand-père , on eut encore besoin de dire ces choses-là » .Cet essai est une sorte d'héritage pour la famille Maaloufienne, un mode d'emploi à suivre pour une meilleure intégration et une vision plus large de ce qui sera le monde à l'avenir. Nous estimons par cette conclusion qu'amine Malouf n'est pas un écrivain de notre époque mais un écrivain pour notre époque.

Bibliographie

Corpus

· Les identités meurtrières, Editions grasset &fasquelle ,1998

Ø OEuvres d'Amine Maalouf :

· -Léon l'Africain, Jean-Claude Lattès, 1986.

· -Samarcande, Jean-Claude Lattès, 1988

· -Le Rocher de Tanios, Grasset, 1993

· -Les Échelles du Levant, Grasset, 1996

· -Le Périple de Baldassare, Grasset, 2000

· -Les Désorientés, Grasset, 2012.

· -Les Croisades vues par les Arabes, éditions Jean-Claude Lattès, 1983.

Ø Autres oeuvres littéraires :

· -L'Aventure ambiguë, Cheikh Hamidou Kane, (Julliard, 1961).

· -La Fièvre, nouvelles, Gallimard, « Le Chemin », Paris, 1965,237p.

· -L'Africain, Paris, 2004, 103 p..

· Hala Ghosn, Apprivoiser la panthère, édition Lansman

· -Todorov .T 1987. La notion de la littérature .saint Armand : Point

· MUCCHIEILLI, Alex, L'identité, PUF, Collection, « Que sais-je ? ». Paris 2003 .P41.

· ISBN : international standard book number (numéro international normalisé de livre

Ø Ouvrages théoriques :

· Genette Gérard, figures III, seuil, paris ,1972.

· Gérard Genette, Palimpsestes - La littérature au second degré, Paris, Seuil, 1982

· -La Relation esthétique, Seuil, coll. « Poétique », Paris, 1997

· -RiffalterreMicheal, La trace de l'intertexte, la pensée no 215, octobre 1980

· -Julia Kristeva, Semeiotikê. Recherches pour une sémanalyse, Seuil, 1969.

Ø Mémoire :

· Koreichi Amira née Meslouh, Analyse des spécifiques Discursives Da La Dédicace D'oeuvre Scène D'énonciation er fonctionnement linguistique, mémoire de magister, université Constantine-1-

Ø Sitographie : 

· Antoine, Compagnon, qu'est ce qu'un auteur? La fonctiondel'auteur, www.fabula.org/compagnon/auteur.php. le 15/10/2015

· Coran (5. 27-31). Disponible sur le site https://historiquementlogique.com/2011/.../cain-et-abel-le-premier-meurtre-de-lhistoir site consulter le 01/06/2016

· www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=903 site consulté le 01/06-2016 à 19h39. Bruno Tardieu. «Identité et appartenances» Revue Quart Monde, N°193 - "La prison, au-delàesmurs"Année 2005Revue Quart Monde document.php? id=903

Ø Articles et autres :

· Encarta junior 2009

· Mayssa Sioufi, Damascus University Journal, Vol. 22, No. (3+4), 2006, «La paratextualité» une éventuelle «Entréeen littérature» en classe de langue.

Ø Dictionnaires

· Dictionnaire hachette, paris, hachette, 1980.

· Le nouveau Littré, paris, édition Garnier ,2007.

· Le nouveau petit robert de la langue française, paris, le robert, 2008

· Dictionnaire des Littératures Françaises 1984.Nancy : Bordasp.1595

Annexes

Il s'agit du plat de devant de notre oeuvre l'identité meurtrières sur lequel on a effectué note étude du paratexte :

Les différentes oeuvres de l'écrivain Amine Maalouf citées dans note étude :

OEuvre Peter Paul Rubens Caïn tuant Abel tableau de peinture représenté sur la première de couverture de notre essai :

Amin Maalouf,

un humaniste inquiet

L'écrivain franco-libanais, Prix Goncourt en 1993 pour Le Rocher de Tanios, délaisse le roman le temps d'un essai. Dans Le Dérèglement du monde (Éditions Grasset) et les identités meurtrières, il dénonce l'épuisement simultané des civilisations occidentale et arabo-musulmane, mais veut encore croire en la possibilité d'un monde meilleur.

Le savoir n'a jamais été une valeur prise à la légère dans la famille d'Amin Maalouf. L'écrivain rappelle volontiers cette anecdote. Dans les années 1930, sa grand-mère, devenue veuve, quitta le village de montagne où elle vivait pour s'installer à la porte de l'université de Beyrouth. Elle voulait que ses six enfants s'habituent au lieu qu'ils fréquenteraient plus tard. Pari tenu. Le père d'Amin Maalouf y enseigna lui-même. L'un des plus beaux souvenirs d'enfance de l'écrivain remonte à ce jour de Noël où les élèves du professeur chantèrent devant sa fenêtre pour le remercier de les instruire.

Cet appétit de connaissance et de compréhension n'a jamais quitté Maalouf, l'auteur de Léon l'Africain et du Rocher de Tanios(prix Goncourt 1993), qui vit et publie en France depuis 1976. C'est dans son appartement parisien, où l'Orient déploie discrètement ses charmes décoratifs, qu'il évoque ses trois années passées à amasser des informations pour Le Dérèglement du monde, son dernier essai. Il aura auparavant pris le soin de servir le café, en recommandant les délicieux biscuits au sésame que l'on trouve normalement à Damas et que lui a dénichés dans une épicerie parisienne. Une pointe de douceur avant d'aborder les choses qui inquiètent. Car, dans son essai, il n'y va pas par quatre chemins, dénonçant l'aveuglement et l'épuisement simultanés de la civilisation occidentale et du monde arabe.

Résumé

Le présent travail portant sur l'essai Les identités Meurtrières, d'Amin Maalouf se propose d'étudier la quête identitaire et l'identité comme un élément transtextuelle dans l'oeuvreMaaloufienne ainsi que ce qu'on appelle la réconciliation identitaire-t-elle qu'elle est abordée dans son essai les identités meurtrières, ainsi que dans les autres oeuvres de l'écrivain.

Si nous résumons notre perspective de travail trois grandes parties l'articulent.la première est consacrées à l'étude de l'identité comme un thème essentiel dans l'oeuvre d'Amin Maalouf, et l'étude de l'aspect identitaire chez l'écrivain métis. Quant à la deuxième partie elle propose les différentes approches théoriques de l'intertextualité quant à la troisième partie elle propose l'application de la théorie à travers une étude textuelle et paratexuelle, ainsi qu'un titre consacré à l'argumentation étant donné que l'oeuvre convoquée , pour notre étude est du genre essai qui a pour but d'apporter des réponses à des questions l'études, l'intertextuelle complète cette étude en montrant que le texte de Maalouf prend naissance de ces différentes oeuvres déjà écrites , il propose une conception thématique et sémantique encore plus pour mieux construire l'image de l'identités dans ses oeuvres donc plus le texte est vraie plus il s'ouvre à une pensée, à l'altérité et c'est dans ce sens , que l'intertextualité est aussi interculturelle et ne peut donc être qu'enrichissante .

Summary

This work on the test Murderers The identities of Amin Maalouf is to study the search for identity ,and identity as a transtextual element in the Maaloufienneartwork and called reconciliation identity she it is addressed in his essay and in other works of the writer.

If we summarize our work perspective articulent.la three parts the first is devoted to the study of identity as a key theme in the work of Amin Maalouf and the study of the identity aspect in the Metis writer. As for the second part proposes ,various theoretical approaches of intertextuality on the third part proposes the application of the theory through a textual study ,and paratexuelle and a title on the argument since the work called to our study is the kind test that aims to provide answers to questions the complete intertextual studies this study by showing that Maalouf text arises from these works already ,written it offers a thematic design and more semantics to better build the image of the identities in his works thus more text is more real it opens a thought to otherness and it is in this sense that intertextuality is also intercultural and can not be enriching.

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* 1Alex, Mucchielli, L'identité, PUF, coll. Que sais-je, Paris, 1986.

* 2 MUCCHIEILLI, Alex, L'identité, PUF, Collection, « Que sais-je ? ». Paris 2003 .P41.

* 3 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998.

* 4Amine Maalouf, épigraphe, Léon l'Africain

* 5Synthèse, La conscience, http://www.ac- grenoble.fr/Philosophie/old2/logphilnotions/conscience/esp prof/synthèse/identite.htm.

* 6 Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998, p.26

* 7Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998, p.24

* 8Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998, p.24

* 9Paul Ricoeur ,soi-même comme un autre ,Paris,2007.P.279.

* 10Nathalie Piegay-Gros, Introduction à l'intertextualité, Ed Dunod, Paris, 1996, P16.

* 11 Julia Kristeva, Sémiôtiké. Recherche pour une sémanalyse. Paris, Ed Seuil, 1969. P 147.

* 12 Julia Kristeva, Sémiôtiké. Recherche pour une sémanalyse. Paris, Ed Seuil, 1969. P 146.

* 13 Julia Kristeva , Op cité, p 135.

* 14 Barthes Roland, Plaisir du texte, Paris, Le seuil, 1973,p 58

* 15Gérard Genette, Palimpsestes, 1982.

* 16 Gérard Genette, Palimpsestes, la littérature au second degré , Paris , le seuil , 1973, p58

* 17 Gérard Genette, Op, cité, p 12

* 18 Gérard Genette « introduction à l'architexte », seuil, coll. « poétique », Paris, 1979 , coll « points essais » , 2004 . p10.

* 19 Genette Gérard, palimpsestes, Op, cité, P10.

* 20 Amin Maalouf, l'identité meurtrière,...

* 21Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998, p.73

* 22Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998

* 23 Amin Maalouf, les identités meurtrières, Edition Grasset, Paris 1998

* 24 Genette Gérard, seuils, Paris. Editions du seuil.1987, p 7.

* 25 La para textualité» une éventuelle «Entrée en littérature» en classe de langue PDF.

* 26 Genette Gérard, seuils, Paris. Editions du seuil.1987, p 7.

* 27Antoine, Compagnon, qu'est ce qu'un auteur? La fonctiondel'auteur, www.fabula.org/compagnon/auteur.php. le 15/10/2015 14h30.

* 28 Microsoft, encarta junior 2009.

* 29Grive Charles, production de l'intérêt romanesque, paris, 1973, p173.

* 30DUCHET. C, cité par ACHOUR, C, BEKKET, A in Clés pour la lecture des récits, Convergences critiques II. Op.cit. p.71.

* 31 Jouve Vincent, La poétique du roman, Ed, Armand Colin, 2007.p9

* 32Encarta junior.2009.

* 33 www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=903 site consulté le 01/06-2016 à 19h39. Bruno Tardieu. «Identité et appartenances» Revue Quart Monde, N°193 - "La prison, au-delàesmurs"Année 2005Revue Quart Monde document.php?id=903

* 34 -Coran (5. 27-31). Disponible sur le site https://historiquementlogique.com/2011/.../cain-et-abel-le-premier-meurtre-de-lhistoir site consulter le 01/06/2016à 19h52.

* 35 Dictionnaire Encyclopédique 2005.éd Philipe Auzout, Paris, 2004.p.17

* 36 ISBN : international standard book number (numéro international normalisé de livre) .

* 37Le petit Larousse illustré, Paris, 2009.

* 38Cité par KoreichiAmira née Meshoul, mémoire de magister.

* 39 Ibid.

* 40 Julia Kristeva, Semeiotikê.le seuil .Paris .1969 pp 84-58

* 41 Amin Maalouf "Le Dérèglement du monde" Edition Grasset, Paris 1998

* 42 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998

* 43Coran, 4/97-99

* 44 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998, p 64

* 45 Amin Maalouf "Les identités meurtrières" Edition Grasset, Paris 1998.

* 46 Amin Maalouf "Origines" Edition Grasset, Paris 2006.

* 47 Hala Ghosn, Apprivoiser la panthère, édition Lansman (6 avril 2012).






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