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Contribution des branches d'activités économiqes au PIB en RDC de 2000 à  2012.

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par HARIS MASONGELE NGEMBA
Université de Kinshasa - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION B.P. 832 KINSHASA XI

CONTRIBUTION DES BRANCHES D'ACTIVITE
ECONOMIQUE AU PRODUIT INTERIEUR BRUT DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
DE 2000 à 2012

MASONGELE NGEMBA Hanis

G3 Economie

Travail de Fin de Cycle, présenté en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences économiques et de gestion.

Dirigé par :

Professeur KAMIANTAKO MIYAMUENI Antoine

Année académique : 2014-2015

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A Dieu tout puissant

A Nos parents MASONGELE NDONGALA Bernard et NGEMBA KAYIKONDAKO Vicky qui ont consenti leurs efforts, sacrifice et dynamismes pour notre éducation et instruction. Que leur contribution, soutient, encadrement, encouragement et patience récoltent le fruit attendu pendant longtemps.

A nos frères et soeurs : MASONGELE Loth, MASONGELE Guillaume, MASONGELE Apo, MASONGELE Octavie, MASONGELE Moïse, MASONGELE Esther.

A nos amis et connaissances. Je dédie ce travail.

Haris MASONGELE NGEMBA

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Abréviations et Sigles

Remerciements

Au terme de ce travail qui a bénéficié du concours de plusieurs personnes pour son acheminement, il est de notre devoir d'exprimer notre reconnaissance A tous ceux de loin ou de prêt, d'une manière ou d'une autre ont participé A la réalisation de ce travail.

Nos remerciements s'adressent tout d'abord à Dieu tout puissant pour nous avoir assisté et protégé durant notre premier cycle.

Nous remercions le Professeur KAMIANTAKO MIYAMUENI Antoine, pour avoir accepté de diriger ce travail, malgré ses multiples occupations.

Enfin nous tenons à remercier spécialement toute notre famille pour sa contribution tant morale que financière.

Haris MASONGELE NGEMBA

Travail d e Fin d e Cycle Page | iv

: Variation de stock

ACSP: Agriculture, Chasse, Sylviculture et Pèche

AEM: Activités Extractives et Métallurgique

AF: Activité de Fabrication

APU: Administration Publique

BAD: Banque Africain du Développement

BCC : Banque Centrale du Congo

C: construction

CFI : Consommation fixe

CGD: Commerce de Gros et Détail

DD : Droit de douane

DTI: Droit et Taxe à l'Importation

DTS : Droits de tirage Spéciaux

EBE: Excèdent Brut d'Exploitation

FASEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

FBCF : Formation brute de capital fixe

FEC: Facilité Elargie de Crédit

FMI: Fond monétaire International

FRPC: Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance

HT : Hors taxe

I/P : Impôts sur les produits

ILPI : Impôts liés à la production

I-PPTE: Initiatives Faveur des Pays Pauvres très endettés

I-SBLSM: Institution Sans But Lucratif au Service des Ménages

M : Importation

Mé: Ménages

OMD: Objectif du Millénaire pour le Développement

PDEGE: Production et Distribution d'électricité, de Gaz et d'Eau

PEG: Programme Economique du Gouvernement

PIB pm: Produit Intérieur Brut au Prix du Marché

PIB: Produit Intérieur Brut

PIR: Programme Intérimaire renforcé

PISB: production imputée des Service Bancaires

PMURR: Programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de Réhabilitation

PNUD: Programme des Nations Unies pour le développement

RDC: République Démocratique du Congo

Rs : Rémunération des salariés

SF: Sociétés Financières

SM: Service Marchand

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SNF: Sociétés non-financières

SNM: Service Non-Marchand

SPSS Statistique Package for Social Science

SUBV : Subvention

TEC: Transport Entreposage et Communication

TTC : Toute taxe comprise

TVA: Taxe sur la valeur ajoutée

Um : Unité monétaire

VAcf : Valeur ajoutée au coût de facteur

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Table des matières

REMERCIEMENTS III

ABREVIATIONS ET SIGLES III

TABLE DES MATIERES VI

INTRODUCTION GENERALE 1

1. Problématique 1

2. Hypothèses 2

3. Objectifs 2

3.1 Objectif Général 2

3.2 Objectifs Spécifiques 3

4. Délimitation du travail 3

5. Méthodologie 3

6. Intérêt et Choix du sujet 4

7. Canevas du travail 4

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE PRODUIT INTERIEUR BRUT 5

I.1 Historique ou origine du Produit Intérieur Brut 5

I.2 Définition 5

I.2.1 Optique de production 5

I.2.2 Optique de dépenses ou utilisations 7

I.2.3 Optique du revenu 9

I.3 Types de Produit Intérieur Brut 10

I.3.1 Produit Intérieur Brut Marchand 10

I.3.2 Produit Intérieur Brut non-marchand 10

I.3.3 Produit Intérieur Brut Nominal ou en Valeur 11

I.3.4 Produit Intérieur Brut Réel ou en Volume 11

I.3.5 Produit Intérieur Brut Vert 11

I.3.6 Le déflateur du Produit Intérieur Brut 11

I.4 Importance du Produit Intérieur Brut 12

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I.5 Les limites du Produit Intérieur Brut 12

I.6 Rôles des secteurs institutionnels dans la formation du Produit Intérieur Brut 14

I.6.1 Les sociétés non-financières 14

I.6.2 les sociétés financières 15

I.6.3 Les Administrations publiques 15

I.6.4 Les Ménages (y compris les entreprises individuelles) 15

I.6.5 Les institutions sans but lucratif au service du ménage 16

I.6.6 Reste du Monde 16

I.7 Classification par secteur économique 16

I.8 Fonctionnement de l'économie nationale 17

CHAPITRE II. EVOLUTION DU PIB DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU

CONGO DE 2000 A 2012 19

2.1 SITUATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE 19

2.2 SITUATION ECONOMIQUE NATIONALE 24

2.3 EVOLUTION DES BRANCHES D'ACTIVITE ECONOMIQUE AU PIB 30

2.3.1 SECTEUR PRIMAIRE 31

2.3.2 SECTEUR SECONDAIRE 32

2.3.3 SECTEUR TERTIAIRE 34

2.4 CONTRIBUTION DES BRANCHES D'ACTIVITE ECONOMIQUE 36

CONCLUSION PARTIELLE 38

CHAPITRE III. SENSIBILITE DU PIB AUX DIFFERENTS SECTEURS 39

III.1 La régression ou l'ajustement 39

III.2 Corrélation 39

III.2.1 Coefficient de corrélation 40

III.2.2 coefficient de détermination 41

III.2.3 Coefficient de détermination ajusté 41

III.3 SYNTHESE DES DIFFERENTES STATISTIQUES DE LA CONTRIBUTION DES SECTEURS ECONOMIQUES 42

III.3.1 Caractéristiques Statistiques des Variables 42

III.3.2 La Contribution de différents Secteurs Dans le PIB 42

III.3.3 Matrice de corrélation 43

III.3.4 Régression entre le PIB et différents secteur primaire 43

CONCLUSION PARTIELLE 45

CONCLUSION GENERALE 46

BIBLIOGRAPHIE 47

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INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

La comptabilité nationale est une présentation schématique et quantifiée de l'activité économique d'un pays. Elle consiste en une mesure des flux monétaires représentatifs de l'économie d'un pays pendant une période donnée, en principe, une année. La comptabilité nationale prend en compte de nombreux indicateurs macroéconomiques, dont le plus important est le Produit Intérieur Brut (PIB), qui correspond, selon l'optique des revenus, à la somme des valeurs ajoutées auxquelles il faut ajouter les impôts nets des subventions sur la production et l'importation, des biens et services.1

De ce qui précède, la production des biens et services peut être bien mesurée par cet indicateur appelé Produit Intérieur Brut : ce dernier est utilisé sur l'échelle mondiale pour sa pertinence à la mesure de la production nationale.

Ce dernier est agrégé, et les valeurs pour l'agrégation proviennent de différents secteurs économiques, notamment : le secteur primaire qui concerne la collecte et l'exploitation des ressources naturelles, le secteur secondaire qui implique les industries d'extraction minière et de transformation des matières premières, et le secteur tertiaire regroupant les industries de service. Ces trois secteurs économiques précités sont à leur tour subdivisés en branches d'activité économique...

Il est important de signaler que dans la constitution de chaque secteur, voire branche, étant donné la structure de chaque Pays, l'apport au Produit Intérieur Brut se différentie selon cette dernière :

Aux Etats-Unis d'Amérique par exemple, pays fortement industrialisé, la constitution de leur Produit Intérieur Brut est en concurrence de 1,2 % pour l'agriculture, 21,9% pour l'industrie, et 76,9% pour les services.2

Quant à la République Populaire de Chine, pays émergent, la contribution des secteurs économiques à la

1 Cette définition est celle de l'approche par les revenus, mais il y a tant d'autres qui seront développées au chapitre 1.

2 USA sur CIA factbook consulté le 4 Novembre 2007.

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formation du PIB est de 10% pour l'agriculture, 43,9% pour l'industrie, 46,1% pour les services.3

En République Démocratique du Congo, pays en voie de développement, la contribution de ces branches au Produit Intérieur Brut est de 37,4% pour l'agriculture, 26% pour l'industrie, et 34% pour les services.4

Ces différences sont jadis dues aux structures différentes de chaque pays. Connaitre alors l'évolution de chaque secteur, voire branche, parait d'une grande importance pour tout économiste.

De ce fait, la question suivante sera donc posée dans le cadre de ce travail :

Quel est en RDC l'apport de chaque secteur au Produit Intérieur Brut et à quelle sensibilité ?

2. Hypothèses

Pour poser les jalons de notre travail, les hypothèses suivantes peuvent alors être avancées :

(1) Durant la période de 2000 à 2012, la contribution des secteurs économiques au PIB de la RDC serait positive ;

(2) Le Produit Intérieur Brut serait sensible aux différents secteurs économiques ;

(3) Le secteur primaire serait le plus grand contributeur au produit intérieur brut de la République Démocratique du Congo suivi du secteur tertiaire.

3. Objectifs

3.1 Objectif Général

A part celui de mettre fin à notre étude du premier cycle, ce travail a pour objectif général non seulement de mettre à la disposition des autorités tant politiques que gouvernementales, un outil d'analyse du Produit Intérieur Brut de la République

3 www.cia.gov/library/publications/thr-world-factbook/geos/ch.html

4 World factbook de la CiA

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Démocratique du Congo, mais aussi d'offrir à des chercheurs congolais, un outil de travail quotidien.

3.2 Objectifs Spécifiques

Dans ce travail, il est question de :

(1) Evaluer et analyser la contribution de différentes branches d'activité au calcul du PIB ;

(2)Evaluer la sensibilité du PIB aux différents secteurs économiques ;

(3) Faire l'analyse comparative sur l'évolution des différents secteurs et branches au Produit Intérieur Brut.

4. Délimitation du travail

Comme tout travail doit être situé dans le temps et dans l'espace, notre travail ne déroge pas à ce dernier. Dans l'espace, notre travail porte sur le territoire économique national de la République Démocratique du Congo Congolais, et dans le temps notre étude couvre la période allant de 2000 à 2012.

5. Méthodologie

Pour mettre en oeuvre notre travail, les méthodes suivantes seront utilisées :

(1) Méthode documentaire, grâce à laquelle nous avons d'une part collecté les différentes données des rapports de la Banque Centrale du Congo, et d'autre part consulté les différentes littératures ayant trait à notre sujet, afin de fixer les concepts ;

(2) Méthode analytique, avec laquelle nous avons analysé les différents tableaux ;

(3) Méthode Statistique, qui nous a permis grâce aux logiciels Excel, SPSS, de compiler les informations pour faire des tableaux statistiques et graphiques d'une part, et de faire la régression et la corrélation d'autre part;

(4) Méthode comparative, qui nous a permis de comparer les différentes données des secteurs et branches économiques durant la période sous-étude.

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6. Intérêt et Choix du sujet

Ce sujet trouve son intérêt en nous sur le fait qu'il permet d'évaluer la sensibilité du Produit Intérieur Brut aux différents secteurs économiques.

Il trouve son choix dans le fait que jusque-là, ce dernier nous permet de faire des analyses statistiques et tant d'autres, aussi à cause de son actualité.

7. Canevas du travail

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres essentiels. Le premier chapitre porte sur les généralités sur le Produit Intérieur Brut ; le second est consacré à l'évolution du Produit Intérieur Brut en République Démocratique du Congo pendant la période sous-étude ; le troisième et dernier chapitre traite de la sensibilité du Produit Intérieur Brut aux différents secteurs économiques.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 5

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE PRODUIT INTERIEUR BRUT

I.1 Historique ou origine du Produit Intérieur Brut

A la demande du congrès américain en 1932, Simon Kuznets crée une comptabilité nationale aux Etats-Unis d'Amérique, et invente le Produit Intérieur Brut, en 1934 afin de mesurer l'effet de la grande dépression sur l'économie.5 On ne dispose en effet, à cette époque d'aucun indicateur synthétique.

I.2 Définition

Le Produit Intérieur Brut mesure, la valeur totale des biens et services produits par les agents économiques résidents dans un pays donné.6

Le Produit Intérieur Brut peut être défini de trois manières, ces dernières représentent ainsi les trois approches ou optiques couramment utilisées pour l'évaluer.

Les définitions qui correspondent aux différentes optiques de calcul sont les suivantes :

I.2.1 Optique de production7

Selon l'optique de production, le Produit Intérieur Brut, peut être défini comme, la somme des valeurs ajoutées au coût des facteurs (Vacf), augmentée des impôts sur les produits (I/P) ou taxes sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que des droits de douane (DD), moins les subventions sur les Produits (S/p).

PIB= cf + I/P + DD - S/p

5 Article : Casser le thermomètre de la croissance ?, de Jean-Pierre robin. Sur www.lefigaro.fr

6 Notes de cours de Remy Bolito Losembe de Comptabilité Nationale, G3A Faculté des sciences économiques et de gestion, 2014-2015

7Remy Bolito Losembe cours de Comptabilité Nationale, Op cit

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w' Pour réaliser leurs productions, les entreprises consomment des biens et des services achetés à d'autres entreprises. Grâce aux facteurs de production que sont le travail et le capital, une entreprise ajoute de la valeur à ses achats pour aboutir à une production qu'elle met en vente. La valeur ajoutée mesure ainsi l'activité économique réelle de l'entreprise, ou encore la valeur créée par l'entreprise. Pour l'ensemble de l'économie, la production nationale est la somme de toutes les valeurs ajoutées créées par les différents agents économiques nationaux.8

w' Impôts sur les produits : Ce sont des impôts dus par unité de bien ou de service produite ou échangée. Ils peuvent correspondre à un montant monétaire déterminé à verser par unité de quantité du bien ou du service ou être calculés sous la forme d'un pourcentage déterminé de leur prix unitaire ou de leur valeur.9

w' Taxe sur la valeur ajoutée : d'une façon générale, la taxe sur la valeur ajoutée est un impôt portant sur les biens et les services consommés en République Démocratique du Congo et dont la collecte est assurée par les entreprises pour le compte de l'Etat. Lorsqu'une entreprise fait une facture à un client (consommateur final ou autre entreprise), elle indique le prix hors taxe (HT), c'est-à-dire hors TVA du bien puis le montant de la taxe et enfin le montant toutes taxes comprises (TTC) que

8 Jean-Yves Capul & Olivier Garnier, Dictionnaire d'économie et de sciences Sociales, Hatier, Pari 2008. P.472

9 http://www.comptanat.fr

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doit payer ce client. Cette entreprise verse à l'Etat et conserve pour elle la valeur hors taxe du bien. Si ce client est une autre entreprise, Cette dernière'0 pourra déduire elle-même la TVA payée (sur ses propres achats) des montants de TVA qu'elle prélèvera sur ses propres clients.''

? Droit de douane : c'est l'impôt prélevé sur une marchandise importée lors de son passage à la frontière.'2

? Subventions sur les produits : Ce sont des subventions'3 versées par unité de bien ou de service produite ou exportée.

I.2.2 Optique de dépenses ou utilisations14

Selon cette optique, le Produit Intérieur Brut est défini comme étant égal à : la consommation finale (CFI) des ménages ainsi que des APU augmentée de la formation brute de capital fixe (FBCF), de la variation de stocks ( S), ajoutée des

PIB= CFI + FBCF + + X - M

exportations (X), diminuée des importations (M).

? Consommation finale, Par convention, la consommation finale des ménages est mesurée par leurs achats de biens et services. Pour des raisons pratiques portant sur la disponibilité de l'information, la comptabilité

10 Il faut qu'elle soit assujettie au TVA pour faire payer la TVA.

11 Jean-Yves Capul & Olivier Garnier, Dictionnaire d'économie et de sciences Sociales, Hatier, Paris, 2008. Page 226-227

12 Bolito Losembe Remy, Notes de cours d'Economie Politique II, G2A, Ed 2013-2014

13 C'est l'Etat qui paie ce montant de subvention pour encourager la production et l'exportation aux entreprises locales.

14 Bolito Losembe Remy, Comptabilité Nationale Op cit

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nationale suppose que les ménages consomment immédiatement les produits qu'ils achètent.15

Quant aux administrations publiques, leur consommation représente les dépenses des salaires et les autres dépenses en biens et services pour le fonctionnement des services publics.16

y' Formation brute de capital fixe : elle peut être définie directement comme un emploi de la production mais comme une acquisition. Cependant, comme une entreprise peut toujours céder des machines ou des bâtiments à une autre entreprise, la formation brute de capital fixe doit aussi tenir compte des cessions. En effet, si une entreprise achète un bien de capital et le revend à une autre entreprise, ce bien est compté deux fois dans les acquisitions, une fois dans les comptes de la première entreprise, une fois dans les comptes de la seconde entreprise. Aussi, pour éviter les doubles comptes, la formation brute de capital fixe sera-t-elle définie par les acquisitions moins les cessions par les entreprises de biens et services utilisés durablement dans le processus de production.17

y' Variation des stocks : La variation des stocks n'est pas définie par la différence entre la valeur du stock en fin de période et celle du stock en début de période mais par la différence entre la valeur des entrées en stocks et celle des sorties. Cette définition est imposée par l'équilibre des opérations sur biens et services. Supposons, en effet, qu'il n'y ait aucun stock en début de période et qu'un bien produit valant 100 Um au moment de sa production entre en stock, l'équilibre des comptes impose que la variation des stocks soit évaluée également à 100 Um.18

y' Les exportations de biens et services sont des opérations par lesquelles les résidents fournissent des biens et/ou services à des non-résidents. La définition des importations est symétrique.

15 http://www.comptanat.fr

16 Repris au rapport du Ministère du plan et de reconstruction, comptes légers 1990-2000, Kinshasa aout 2002

17 http://www.comptanat.fr

18 http://www.comptanat.fr

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Exportations et importations ne comprennent ni les échanges entre filiales des multinationales ni les transferts de revenu primaires avec le reste du monde. En revange, les exportations incluent les biens et services consommés sur le territoire économique par les non-résidents (touristes, par exemple) et les importations incluent les dépenses des résidents dans le reste du monde.19

I.2.3 Optique du revenu 20

Le Produit Intérieur Brut peut également être obtenu en « remontant » le compte d'exploitation de l'économie nationale : il correspond alors à la somme des revenus distribués par les secteurs résidents à l'occasion de la production, à la somme des revenus primaire. Il est alors égal à :

La rémunération des salariés (Rs) versée par les producteurs résidents (et non pas le reste du monde) augmentée de l'excédent brut d'exploitation et l'excédent brut d'exploitation (EBE), des impôts sur la production et les importations, diminuée des subventions sur la production et les importations.21

PIB= Rs + EBE + ILPI - SUBV

y' Rémunération des salariés : elle se définit comme le total des rémunérations en espèces ou en nature que versent les employeurs à leurs salariés en paiement du travail accompli par ces derniers au cours de la période de référence des comptes.22

y' Excédent brut d'exploitation : c'est la ressource d'exploitation dégagée au cours d'une période par activité principale.

19 E. ARCHAMBAULT, Comptabilité nationale 6ème édition Economica, Paris, 2003 pages 84-85

20 http://www.comptanat.fr

21 E. ARCHAMBAULT, Comptabilité nationale 6ème édition. Op cit

22 http://www.comptanat.fr

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? Impôts liés à la production et à l'importation : Ce sont des versements obligatoires sans contrepartie, en espèces ou en nature, prélevés par les administrations publiques. Ils frappent la production et l'importation de biens et de services, l'emploi de main-d'oeuvre et la propriété ou l'utilisation de terrains, bâtiments et autres actifs utilisés à des fins de production. Ces impôts sont dus quel que soit le montant des bénéfices obtenus. 23

Il sied de noter que de toutes les définitions, le Produit Intérieur Brut le plus utilisé est celui du prix du marché.

I.3 Types de Produit Intérieur Brut

Le concept Produit Intérieur Brut en soi regorge beaucoup d'autres concepts liés à lui d'une certaine manière. Parmi tant, nous avons :

I.3.1 Produit Intérieur Brut Marchand

La comptabilité nationale, dans la formation du Produit Intérieur Brut, calcule le Produit Intérieur Brut marchand qui mesure la production des biens et services qui s'échangent sur un marché ou qui sont susceptibles de s'échanger moyennant le paiement d'un prix. Ainsi, le Produit Intérieur Brut marchand est calculé à partir des valeurs ajoutées des entreprises et est évalué au prix du marché, c'est-à-dire au prix de production augmenté de marge de bénéfice et de marge de transport.

I.3.2 Produit Intérieur Brut non-marchand24

Produit Intérieur Brut non-marchand fournit une estimation de l'ensemble de services fournis par l'administration

23 http://www.comptanat.fr

24 Travail de fin de cycle sur : l'incidence de Produit Intérieur Brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC, de 2003 à 2007, de l'étudiant Fundi MABRUKI de l'Université Libre de Kinshasa-graduat 2010

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publique à titre gratuit. Il obéit à une logique d'équité, de justice sociale.

I.3.3 Produit Intérieur Brut Nominal ou en Valeur

C'est le Produit Intérieur Brut qui est calculé sans enlever l'influence de l'inflation sur ce dernier. En le calculant ainsi, nous aurons une illusion de la croissance économique, surtout pendant une période caractérisée par une forte inflation25.

I.3.4 Produit Intérieur Brut Réel ou en Volume

Ce Produit Intérieur Brut est utilisé pour calculer le taux de croissance d'une année à une autre. En effet, l'inflation ou hausse de prix n'est pas prise en compte pour le calculer. Ça donne alors une vision plus réaliste de la hausse des valeurs ajoutées.

I.3.5 Produit Intérieur Brut Vert26

C'est une expression quelques fois employée pour désigner un projet de correction du Produit Intérieur Brut en fonction des environnementaux (consommation des ressources naturelles, pollution...). Il s'agirait donc, de prendre en compte les effets de la croissance économique sur l'environnement.

I.3.6 Le déflateur du Produit Intérieur Brut27

A partir du Produit Intérieur Brut réel, et du Produit Intérieur Brut nominal, il est possible de calculer une troisième variable statistique qu'est le déflateur du Produit Intérieur Brut encore appelé « déflateur implicite des prix du Produit Intérieur Brut ». Il se définit comme le rapport du Produit Intérieur Brut

25 C'est la hausse généralisée des prix pendant une période assez longue.

26 Wikipedia.org

27 Gregory N.Mankiw, Macroéconomie, 5 eme édition De Boeck, Bruxelles 2011, p53

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nominal au Produit Intérieur Brut réel ; il reflète ce qui se passe au niveau général des prix dans une économie donnée.

Déflateur du PIB =

I.4 Importance du Produit Intérieur Brut28

Le Produit Intérieur Brut est de très de loin l'agrégat le plus connu de la comptabilité nationale, il est même plus connu que la comptabilité nationale elle-même. Depuis des années, il est connu comme le meilleur indicateur de l'activité économique, si bien que ce sont ses évolutions que l'on suit pour surveiller l'état de santé de l'économie, mesurer sa croissance ou détecter les récessions.

Le Produit Intérieur Brut est principalement utilisé pour :

i) Calculer le ratio avec le déficit public et la dette publique dans le cadre du suivi des politiques budgétaires publiques ;

ii) Mesurer la croissance de l'activité économique en comparant le Produit Intérieur Brut des différentes périodes exprimés en volume, c'est-à-dire comme jadis après l'élimination de l'impact des variations de prix ;

iii) Comparer la richesse de différents pays, soit directement par leurs Produits Intérieurs Bruts exprimés dans une même unité monétaire, soit par leurs Produits Intérieurs Bruts corrigés du pouvoir d'achat de leur monnaie nationale. Dans le cadre de cette comparaison, il est possible de calculer également le Produit Intérieur Brut par habitant afin d'éliminer le poids démographique.

I.5 Les limites du Produit Intérieur Brut29

Le calcul du Produit Intérieur Brut s'appuie sur la comptabilité nationale, donc sur ce qui est déclaré à l'Etat. D'une part, il ne prend pas en compte :

28 Article publié en PDF de Francis Malherbe sur www.comptanat.fr

29 www.touple.org/dictionnaire/PIB_limites.html

Travail d e Fin d e Cycle Page | 13

V' Le travail non rémunéré, celui que l'on fait pour soi-même (le travail domestique par exemple) ;

V' Le bénévolat ;

V' L'auto consommation ;

V' La production encaissée en liquide et non déclarée ;

V' Le travail « au noir » ;

V' Les activités illégales...

D'autre part le Produit Intérieur Brut fait l'objet de contestation du fait que :

V' Le Produit Intérieur Brut comme indicateur de richesse ne considère qu'une partie de la valeur créée par l'activité économique et de plus qu'une valeur déterminée de façon comptable.30

V' Les défenseurs de l'environnement et du développement durable critiquent le Produit Intérieur Brut comme mesure de la « production de richesse » : bien que la production économique consomme en partie le capital naturel, le Produit Intérieur Brut ne tient pas compte des effets de cette consommation.

Etant aussi la mesure de la croissance économique, l'augmentation du Produit Intérieur Brut ne peut pas refléter l'augmentation du niveau de vie parce que d'une part la croissance démographique peut être plus rapide que la croissance de la production.31 Et d'autre part la répartition de cette croissance peut se faire de manière inégale par rapport aux classes sociales.

De ce fait, le Produit Intérieur Brut ne prend pas en compte le travail informel dans une économie donnée, cela c'est par manque d'une comptabilité propre à ce dernier, surtout dans les pays Africains dont l'économie est caractérisée par une portion aussi importante du secteur informel; de ce fait, leur Produit Intérieur Brut est sous-estimé par rapport au Produit Intérieur Brut des autres pays.

30 Dominique Méda : Qu'est-ce que la richesse Aubier, 1999.)

31 Jean-Yves Capul & Olivier Garnier, Dictionnaire d'économie et de sciences Sociales, Hatier, Paris 2008.

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I.6 Rôles des secteurs institutionnels dans la formation du Produit Intérieur Brut

Un secteur institutionnel est un ensemble d'unités institutionnelles qui ont un comportement économique analogue. Le comportement économique de l'unité institutionnelle est repéré par sa fonction économique principale. Les unités institutionnelles sont soit des personnes physiques regroupées dans le secteur institutionnel Ménage, soit des personnes morales regroupées en quatre autres secteurs institutionnels selon leur fonction économique principale.32

Parmi les secteurs institutionnels on a :

y' Les Sociétés Non-Financières (SNF) ;

y' Les Sociétés Financières (SF) ;

y' Les Administrations Publiques (APU) ;

y' Les Ménages (Mé) ;

y' Les Institutions Sans But Lucratif au Service des

Ménages (ISBLSM) ;

Le système de comptabilité nationale distingue un sixième secteur institutionnel, le Reste du monde, afin de prendre en compte toutes les opérations que les Secteurs institutionnels résidents effectuent avec les secteurs non-résidents.

I.6.1 Les sociétés non-financières33

Elles ont comme fonction principale celle de produire des biens et des services non financiers marchands. Les ressources principales proviennent des recettes provenant de la vente de biens et services marchands non financiers.

32 Kamiantako Miyamueni Antoine Notes de cours de Comptabilité Nationale G3 économie, et 1ère licence de l'ISC/Gombe (Institut Supérieur de Commerce, ISC en sigle), 2014-2015

33 Kamiantako Miyamueni Antoine, Op cit

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I.6.2 les sociétés financières34

La fonction principale des sociétés financières est d'intervenir en qualité d'intermédiaires financiers ou exercer des activités financières auxiliaires qui y sont liées.

Elles ont comme ressources principales les commissions prélevées et fonds nets dégagés de l'intermédiation ou de l'activité d'assurance.

I.6.3 Les Administrations publiques35

Elles ont comme fonction principale de procurer des services non marchands à la collectivité ou aux ménages, de redistribuer le revenu et la richesse, et de réaliser des productions non marchandes. Leurs ressources principales sont des versements obligatoires effectués par d'autres secteurs et reçus directement ou indirectement : exemple impôts, cotisation.

I.6.4 Les Ménages (y compris les entreprises individuelles)36

Tous les ménages ont comme fonction principale de consommer collectivement certains biens ou services, principalement le logement et l'alimentation et en tant qu'entrepreneurs individuels, ils produisent des biens et services marchands non financiers.

Les ressources principales des ménages, proviennent de la rémunération des facteurs de production, rémunération en provenance de la production et du patrimoine, des transferts effectués par les autres secteurs ; ainsi que des recettes provenant de la vente des biens et services marchands non financier.

34 Kamiantako Miyamueni Antoine, op cit

35 Kamiantako Miyamueni Antoine, op cit

36 Kamiantako Miyamueni Antoine, Op cit

Travail d e Fin d e Cycle Page | 16

I.6.5 Les institutions sans but lucratif au service du ménage37

Elles ont comme fonction principale de procurer des biens ou des services à leurs membres ou à d'autres ménages, soit gratuitement, soit à des prix économiquement non significatifs.

Leurs ressources principales proviennent des contributions volontaires des ménages de revenus de la propriété et versements provenant des administrations publiques ainsi que des achats éventuels des ménages.

I.6.6 Reste du Monde38

Aux paragraphes précédents ne sont prises en compte que les seules unités institutionnelles résidentes dont l'ensemble constitue l'économie nationale. Comme tel, le Reste du monde ne constitue pas à proprement parler un secteur institutionnel, car on ne s'intéresse pas aux unités institutionnelles non résidentes.

I.7 Classification par secteur économique39

On entend par secteur économique une branche des entreprises ou des activités à but lucratif qui produisent les biens et services capables de satisfaire un besoin.

A la suite de Jean Fourastié, l'économiste Anglais Colin Clark a mis en oeuvre son idée de définir trois secteurs économiques principaux, selon la nature de l'industrie à savoir : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire. ? Le secteur primaire concerne la collecte et l'exploitation de ressources naturelles (matériaux, énergie, et certains aliments) ;

? Le secteur secondaire implique les industries de transformation des matières premières ;

37 Kamiantako Miyamueni Antoine, op cit

38 Kamiantako Miyamueni Antoine, op cit

39 Notes de cours Nkwembe Unsital de Géographie Economique, G2A sciences économiques et de gestion, 2013-2014.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 17

40 www.wikipedia.org

y' Le secteur tertiaire regroupe les industries du service

(essentiellement immatériels : conseil, assurance,
intermédiation, formation, études et recherches, administration, services à la personne, sécurité, nettoyage, etc.).

Cette classification n'est pas rigide, l'agriculture par exemple ayant été à l'origine classée comme du secteur secondaire (le cultivateur transforme des graines en produits consommables, par exemple), par opposition à la chasse et la simple cueillette.40

I.8 Fonctionnement de l'économie nationale

Source : ALBERTIN, J,-M, les rouages de l'économie nationale. Ed. Ouvrières, Paris, 1973-Annexe

Les interactions : i. Les ménages

y' Les ménages dépensent en biens de consommation auprès des marchés en biens de consommation ;

y' Ils paient aussi des impôts sur les personnes aux administrations dont l'Etat et sécurité sociale ;

y' Ils épargnent sous forme liquide auprès des Institutions financières.

ii.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 18

Les administrations publiques (dont l'Etat et la sécurité sociale)

y' Elles dépensent en biens de production ;

y' Elles dépensent aussi en biens de consommation finale; y' Elles traitent avec des agents et autres administrations publiques des prestations sociales ;

y' Elles prêtent des fonds et font aussi des dépôts de fonds publics aux institutions financières.

iii. Les Institutions financières

y' Elles font des crédits aux entreprises ;

y' Elles financent l'impasse budgétaire ;

y' Elles soldent leurs opérations avec l'étranger.

iv. Les entreprises (agriculture, commerce, industrie et service)

y' Elles versent des salaires et revenus non salariaux sous forme de monnaie aux ménages ;

y' Elles paient des impôts sur la production et cotisations sociales auprès des institutions publiques ;

y' Elles offrent des biens de consommation sur le marché des biens de consommation ;

y' Elles offrent aussi des biens de production au marché des biens de production et dépensent en bien et services de production ;

y' Elles font des dépôts sous forme liquide et réserve auprès des institutions financières.

y' Elles exportent à l'étranger ;

v. Les marchés des biens de production

y' Ils importent en cas de besoin afin de satisfaire le marché interne.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 19

CHAPITRE II. EVOLUTION DU PIB DE

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU

CONGO de 2000 à 2012

2.1 SITUATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE ? 2000

L'économie mondiale a enregistré en 2000 l'une de ses meilleures performances depuis le premier choc pétrolier. L'accélération de l'activité aux Etats-Unis, en Asie et en Europe a porté le taux de croissance de PIB mondial à près de 5%, soit un rythme observé seulement quatre fois au cours de dernier quart de siècle, en 1976,1978,1984 et 1988. Le redressement des importations des économies en développement, après deux ans de stagnation, a propulsé la croissance des échanges mondiaux à plus de 10% en volume, soit le double de 1998 et 1999.

Pour l'ensemble du monde développé, l'inflation a repassé la barre de 2%, après le creux historique de 1998-1999, tandis qu'elle est revenue dans les économies en développement à moins de 6%, soit le taux le plus bas depuis les années 1960.41

? 2001

Le ralentissement de la croissance économique mondiale, amorcé au second semestre 2000, s'est accentué en 2001, laissant place à une stagnation de l'activité dans le monde développé dès le printemps, puis à une véritable récession en fin d'année. L'onde récessive, partie des Etats-Unis, s'est rapidement propagée à l'Europe et aux économies émergentes d'Asie et d'Amérique latine. Elle a été accentuée par l'attaque terroriste du 11 septembre 2001, qui a sapé la confiance des ménages et des entreprises des deux côtés de l'atlantique.42

41 Jacques ADDA, « ECONOMIE MONDIALE-2000 : vers un rééquilibrage de la croissance mondiale », Encyclopedia universalis. www.universalis.fr

42 www.universalis.fr

Travail d e Fin d e Cycle Page | 20

? 2002

Après une année 2001 morose, l'économie mondiale a connu une reprise assez forte de l'hiver 2001 au printemps 2002, impulsé par le redressement spectaculaire des importations américaines. Le commerce mondial a ainsi renoué avec la croissance, après une forte contraction en 2001, à la suite du ralentissement de la consommation des ménages américains et de l'atonie des investissements dans les pays industrialisés. Sur cette période, l'accélération de l'activité aux Etats-Unis, en Asie et en Europe a porté le taux de croissance du PIB mondial à près de 5%.43

? 2003

Jusqu'au milieu du printemps de 2003, l'économie mondiale a vécu à l'ombre des tensions géopolitiques ; les incertitudes liées au conflit Irakien continuant de favoriser les comportements attentistes des agents et de tendre les prix sur les marchés pétroliers. La rapidité de la guerre a permis, sur le moment, une détente des cours du pétrole et un regain de confiance, quoique modeste, dans les entreprises et les ménages.44

? 2004

L'économie internationale a réalisé un taux de croissance de 5.3%, le plus élevé, enregistré depuis plus de quinze ans. Cette performance tient essentiellement au maintien des politiques macro-économiques appropriées, à la progression de l'emploi, à l'augmentation de la rentabilité des entreprises et aux effets de patrimoine résultant de la hausse des marchés d'actions et des prix immobiliers.45

? 2005

La croissance économique mondiale est restée soutenue atteignant 4.8%46, soit un léger recul de 0.5 point par rapport à l'année précédente. La poursuite de la croissance est tributaire de la bonne tenue de l'activité industrielle dans les pays développés et émergents ainsi que de la

43 http://www.universalis.fr

44 Op cit BCC

45 Source : Banque centrale du Congo, Rapport

46 Source : Banque centrale du Congo, Rapport 2005

Travail d e Fin d e Cycle Page | 21

hausse des prix des matières premières pour les autres pays en voie de développement.

Quoique élevé le taux de croissance dans certaines régions, notamment en Afrique où il s'est situé à 5.2% en 2005 une année plus tôt, reste en deçà du niveau requis pour la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Quant à l'évolution de l'inflation, les données du FMI renseignent une légère accentuation des tensions en 2005, dictée par la hausse des prix de l'énergie. L'indice des prix à la consommation a augmenté, passant de 2.0% en 2004 à 2.3% en 2005 dans les économies avancées. Dans les pays émergents et en développement, le niveau général des prix s'est établi à 5.4% en 2005 contre 5.7% une année plus tôt.47

? 2006

La longue expansion de l'économie mondiale, entamée depuis une décennie, s'est confirmée en 2006. Au premier semestre, cette phase cyclique a été alimentée par des conditions favorables sur les marchés financiers et par le dynamisme du commerce international. Ces évolutions sont apparues dans un contexte de maitrise de l'inflation, en dépit du niveau élevé des taux d'intérêt et des cours du pétrole.

Selon les indicateurs du Fond monétaire international (FMI), la croissance mondiale s'est située à 5.1% en 2006, contre 4.9% en 2005 reflétant le raffermissement de l'activité, le taux de croissance des échanges commerciaux est passé de 7.4% en 2005 à 9.2% en 2006.48

? 2007

Malgré la crise financière apparue en août 2007, la croissance économique mondiale quoique léger repli, s'est maintenue selon les indicateurs du FMI, elle s'est située à 4.9% contre 5.0% en 2006. Cette

47 Source : Banque centrale du Congo, Rapport 2005

48 Source : Banque centrale du Congo Rapportl 2006

Travail d e Fin d e Cycle Page | 22

croissance est inégalement répartie par région comme suit : (i) économies avancées 2.7% et (ii) pays émergents et en développement 7.9%.49

Aux Etats-Unis d'Amérique en raison de l'effondrement de la bulle immobilière dans le secteur immobilier sa croissance s'est fortement ralentie, de même au niveau de la zone euro et du Japon.

En ce qui concerne l'Afrique subsaharienne, la croissance économique est en nette progression en 2007, s'établissant à 6.2% contre 5.7% en 2006. Cette évolution est consécutive, en terme de l'approche par valeurs ajoutées, à l'accroissement de la production pétrolière et, en terme de l'approche par la dépense, à l'augmentation des investissements intérieurs.50

? 2008

En 2008, la croissance de l'économie mondiale s'est limitée à 3.7% alors qu'elle était pressentie à 4.2%. L'environnement général en 2008 a été caractérisé par, d'une part la crise alimentaire induite par une forte expansion de la demande mondiale émanant des pays émergents et la persistance de la flambée des prix des produits pétroliers et, d'autre part, la crise financière internationale ayant entrainé une crise économique sans précèdent. Ces phénomènes ont été à la base des poussées inflationnistes et de la récession dans toutes les économies du monde.

? 2009

La crise financière internationale, intervenue au second semestre 2008, a affecté l'économie mondiale en 2009 avec comme conséquences l'effritement des marchés boursiers, la hausse du chômage et l'accroissement de l'endettement public.

Le surendettement des ménages dans les pays industrialisés et l'effondrement du commerce mondial, provoqués par la contraction de la demande, ont accentué les déséquilibres mondiaux. En effet l'activité économique a baissé de 4.1% et 2.4% au niveau de la zone euro et des Etats-Unis d'Amérique contre une croissance de 0.6% et 0.4% en 2008. Par contre les

49 Op Cit BCC 2007 page xviii

50 Op cit BCC

Travail d e Fin d e Cycle Page | 23

51 Op cit BCC

pays émergents d'Asie ont enregistré un taux de croissance de 6.9% en 2009 contre 7.7% en 2008. En Afrique subsaharienne le taux de croissance s'est situé à 2.2% en 2009 contre 5.6% en 2008.51

? 2010

Au plan international, la reprise économique observée en 2010 a été inégale. En effet, dans les pays avancés, elle est demeurée timide et exposée à des risques élevés de ralentissement, suite essentiellement aux problèmes de la dette souveraine dans la zone euro, du chômage aux USA et de l'inflation qui s'est située à 1.6% à la fin de l'année. Dans les pays émergents et en développement, l'activité est restée soutenue sous l'effet de l'afflux massif des capitaux sous forme d'investissement direct étranger.

La croissance économique mondiale a été de 3.6% en 2010 contre un recul de 2.1% en 2009. La croissance des pays avancés s'est située à 3.0% alors qu'elle a atteint 7.1% dans les pays émergents et en développement. En Afrique Subsaharienne, l'activité économique s'est accrue de 4.1% en 2010 contre 2.5% une année plus tôt.

? 2011

L'activité économique mondiale a enregistré un ralentissement considérable en 2011 du fait d'une succession de chocs, en l'occurrence (i) la catastrophe naturelle de Fukushima au Japon, (ii) la crise de l'endettement aux Etats-Unis d'Amérique et en Europe (iii) les perturbations des marchés financiers, et (iv) le phénomène « printemps Arabe » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Les pays avancés ont vu leur croissance baisser en 2011 pour se situer à 1.6% contre 3.2% en 2010. Pour ce qui est de la croissance économique des pays émergents et en développement, bien que soutenue celle-ci a connu un ralentissement au cours de l'exercice sous revue, s'établissant à 6.2% contre 7.5% une année plus tôt. Quant à l'Afrique subsaharienne, l'activité économique est restée robuste, avec le taux de croissance de 5.1% en 2011 contre 4.9% en 2010, impulsé principalement par le niveau élevé des cours des produits de base.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 24

52 Op cit BCC

? 2012

Le renforcement des mesures d'austérité budgétaire dans les économies avancées a induit le ralentissement de la croissance de l'économie mondiale et l'aggravation des risques sur la stabilité financière. L'Europe, épicentre du déséquilibre mondial, est demeurée au coeur des préoccupations de la communauté internationale.

Après avoir faibli en 2011 à 3,9% remonté à 5.2% une année plus tôt, la croissance s'est établie à 3.2% en 2012.

Par ailleurs, l'inflation dans les économies avancées a enregistré un recul de 0.8 point de pourcentage et s'est situé à 1.9%, en dépit des politiques monétaires expansionnistes appliquées. Pour les pays émergents et en développement, elle est tombée à 6.1% contre 7.2% en 2011.

En Afrique Subsaharienne les économies de cette zone ont su maintenir leur résilience face à la baisse de l'activité économique dans les économies avancées, ne perdant que 0.5 point de pourcentage par rapport à 2011. Le maintien des cours de produits de base à des niveaux satisfaisants couplé à de bonnes politiques macro-économiques mises en place ont permis de dégager un taux de croissance de 4.8%.52

2.2 SITUATION ECONOMIQUE NATIONALE

? 2000

Le taux de croissance économique a été de -6.2% en 2000 contre -4.3% en 1999. La baisse du taux de croissance économique a été déterminée essentiellement par l'évolution de la consommation des ménages et de la consommation publique qui y ont contribué pour 97%.

La baisse de la valeur ajoutée a concerné les secteurs des biens et des services. Toutefois, la branche « industrie manufacturière » a enregistré un taux de croissance positif en 2000. Il est à noter que les contributions les plus importantes à la baisse du PIB proviennent des services (-68.7%) et de la

Travail d e Fin d e Cycle Page | 25

53 Op cit BCC

branche « agriculture » (-23.2%). Enfin il y'a lieu de signaler que le taux d'inflation réalisé à fin 2000 a été de 511.2% contre 483.7% au terme de l'année précédente.

? 2001

L'an 2001 a été marqué par la mise en oeuvre d'un Programme de stabilisation macro-économique dénommé : Programme Intérimaire Renforcé, en sigle PIR, élaboré avec l'assistance des services du FMI, avait une double finalité, à savoir stabiliser le cadre macro-économique en vue de préparer les conditions de relance économique et favoriser la reprise de la coopération internationale. Au plan macro-économique, le PIR avait pour objectif ultime de casser l'hyperinflation.

La production revient d'une régression de -6.9% en 2000, le taux de croissance du PIB s'est établi à -1.1% en 2001. Les contributions importantes à la baisse du PIB proviennent du secteur des biens (-4.1%) et de celui des services (-3.5%).

Cependant, le rythme d'accroissement des prix intérieurs s'est ralenti au cours des sept derniers mois de l'année 2001. En effet, le taux d'inflation moyen au cours de la période sous revue s'est établi à 0.3% contre 18.1% entre janvier et mai 2001.53

? 2002

L'année 2002 a été marquée par deux évènements majeurs, à savoir la fin de l'exécution du Programme Intérimaire Renforcé (PIR) et le démarrage du Programme Triennal 2002-2005 à partir du 1er avril 2002. Après l'exécution satisfaisante du PIR et dans le but d'en consolider les acquis, le gouvernement a mis en place, depuis le mois d'avril 2002 et avec le concours des partenaires extérieurs, le programme Triennal soutenu par la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC), le crédit de relance économique et le crédit d'appui au Programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de Réhabilitation (PMURR) de la banque Mondiale ainsi que les ressources d'autres bailleurs tels que la BAD, l'Union Européenne et le PNUD.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 26

Travail d e Fin d e Cycle Page | 27

Au cours de cette année, la République Démocratique du Congo a connu un taux de croissance positif du PIB de 3.0%. En effet, le taux d'inflation moyen au cours de la période sous revue s'est établi à 25.0% et à 15.8% à la fin de décembre 2002.54

? 2003

Au cours de l'année 2003, le Gouvernement a poursuivi l'exécution de l'ensemble des mesures retenues dans le cadre du PEG, le cadre macro-économique pour l'année 2003 prévoyait un taux de croissance du PIB réel de 5%, un taux d'inflation fin période de 6%. Sur la base des données partielles sous cette étude, le taux de croissance du PIB est estimé à 3.4% et le rythme de formation des prix intérieurs s'est décéléré, en effet, le taux d'inflation s'est situé à 4.4% à fin septembre 2003, soit près de 6% en termes annualisés.55

? 2004

Au cours de l'année 2004, le gouvernement a poursuivi l'exécution de la programmation et des mesures retenues dans le cadre du PEG.

Sur le plan macro-économique, le taux de croissance du PIB estimé sur base des données provisoires s'est établi à 6.6%, en dépassement de 0.6 point de pourcentage de l'objectif retenu dans le PEG. Toutes les branches de l'économie à l'exception de « l'électricité et eau » ont contribué à l'amélioration de ce taux. De même il a été observé une recrudescence des tensions inflationnistes au cours de l'année 2004 où le taux d'inflation s'est situé à 9.2% contre un objectif de 8% retenu dans le PEG.56

? 2005

Au cours de l'année 2005, la République Démocratique du Congo a poursuivi l'exécution du plan économique du gouvernement entamée depuis avril 2002. La situation économique intérieure a permis de conclure l'année avec un taux d'inflation légèrement en deçà de l'objectif révisé, soit

54 Op cit BCC 2002

55 Op cit BCC 2003

56 Op cit BCC 2004

21.3% contre 22.6% et une croissance économique dont le taux se situe à 6.4%. Toutefois, bien que l'inflation soit sous contrôle, sa variabilité n'est pas encore totalement maitrisée.57

? 2006

L'environnement intérieur a été marqué, au plan politique, par l'organisation des élections législatives et présidentielles lesquelles ont abouti à l'investiture de Premier président de la Troisième République élu au suffrage universel direct, à l'installation de l'Assemblée nationale et des Assemblées provinciales ainsi qu'à la nomination d'un Premier ministre, chef de gouvernement.

Au regard des réalisations de l'activité dans la quasi-totalité des secteurs de production, le taux de croissance économique lequel a été estimé à 6.6% à fin juin, s'est situé à 5.6% à fin décembre en raison des perturbations notées au second semestre.

D'une manière générale, les résultats macro-économiques se sont maintenus en 2006 en dépit des conditions sociales difficiles de la population liées à plus de deux décennies de destruction des richesses intérieures difficile à compenser par cinq années consécutives de la croissance économique.58

? 2007

Avec une variation réelle du PIB de 6.3%, c'est la sixième fois pour l'économie congolaise d'enregistrer consécutivement un taux de croissance positif. Les mines, les télécommunications et le commerce de gros et de détail ont constitué les principales sources de cette croissance. Quoique volatile, l'inflation est demeurée sous contrôle, l'accroissement de niveau général de prix a été de 9.9% au cours de l'année sous examen contre 18.2% une année auparavant.59

57 Op cit BC005

58 Op cit BCC 2006

59 Op cit BCC 2007

Travail d e Fin d e Cycle Page | 28

? 2008

Deux évolutions ressortent globalement de la situation économique et financière de la République Démocratique du Congo, à savoir : Au premier semestre il y a eu une forte croissance économique et une accélération de l'inflation tirée par la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires sur le marché mondial, et au second semestre un ralentissement notable de la croissance suite à l'écroulement de l'activité dans le secteur minier avec pour effet le relèvement du niveau de chômage et une certaine décélération de l'inflation consécutive à la baisse des prix des produits pétroliers et alimentaire sur le marché mondial.

Aussi, pour 2008, la croissance du PIB réel s'est établie à 6.2% contre 6.3% une année auparavant. S'agissant des prix à la consommation, le taux d'inflation a atteint 27.6% contre un objectif de 23.5%.60

? 2009

L'économie de la République Démocratique du Congo n'a pas été épargnée par la crise financière et économique internationale, contrairement aux économies des pays développés, l'économie congolaise, qui est entrée en récession depuis le troisième trimestre 2008 jusqu'au deuxième trimestre 2009 ; a connu une situation particulière attestée par des tensions sur les principaux marchés. Il a ainsi été observé une hausse de l'inflation et des taux d'intérêt ainsi qu'une dépréciation de la monnaie nationale.

Par ailleurs, le pays a conclu en date du 12 décembre 2009, un nouvel accord triennal appelé « Programme Economique du Gouvernement » en sigle PEG II, couvrant la période du premier juillet 2009 au 30 juin 2012. Ce programme est appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) d'un montant de 346.5 millions de DTS.61

? 2010

Pour la République Démocratique du Congo, l'année 2010 a été caractérisée par une amélioration significative de l'environnement interne. Il a

60 Op cit BC008

61 Op cit BCC 2009 page xx (DTS, c'est un Instrument monétaire international, crée par le FMI en 1969 pour compléter les services officielles existantes des Pays membres)

Travail d e Fin d e Cycle Page | 29

62 Op cit BCC 2010

63 Op cit BCC 2011

été relevé entre autre, la forte croissance économique, la stabilité du cadre macro-économique et l'atteinte du point d'achèvement dans le cadre de l'Initiative en faveur des Pays Pauvres très Endettés (I-PPTE).

Eu égard à ce qui précède, la Banque centrale a mené une politique monétaire prudente marquée par la baisse graduelle de son taux de base et une politique de change axée essentiellement sur les innervations à l'achat des services en vue de conforter le matelas des réserves internationales.

L'activité économique intérieure s'est nettement consolidée attestée par une croissance établie à 7.2% contre 2.8% une année plus tôt, sous l'impulsion notamment de la production minière influencée par l'embellissement des cours des matières premières sur le marché mondial.

La formation des prix intérieurs sur le marché des biens et services a sensiblement baissé par rapport à l'année 2009. En effet, l'inflation annuelle s'est située à 9.8% contre une réalisation de 53.4% une année auparavant et un objectif de 9.9%.62

? 2011

L'activité économique intérieure est demeurée

vigoureusement en 2011, en dépit de son léger ralentissement par rapport à l'année 2010. En effet, le taux de croissance du PIB réel s'est établi à 6.9% contre 7.1% une année avant, stimulé essentiellement par le regain dans les secteurs des mines, de la construction, de l'agriculture ainsi que du commerce de gros et de détail.

S'agissant du rythme de formation des prix intérieurs sur le marché des biens et services, l'année 2011 a connu une inflation de 15.4% contre 9.8% en 2010 et une cible annuelle de 17 % dans le cadre du Programme Economique du Gouvernement (PEG II). L'accélération de l'inflation enregistrée en 2011 est due essentiellement aux chocs extérieurs liés à l'envolée des prix mondiaux des produits alimentaires et énergétiques.63

Travail d e Fin d e Cycle Page | 30

? 2012

L'activité économique en République Démocratique du Congo a poursuivi son expansion, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale. En effet, le taux de croissance du PIB s'est établi à 7.2% contre 6.9% l'année précédente. Cette croissance a été impulsée par la performance des secteurs des mines, du commerce de gros et de détail, des bâtiments et travaux publics ainsi que de l'agriculture.

Sur le marché des biens et services, il a été enregistré un taux d'inflation de 2.72% sur l'ensemble du territoire national face à un niveau programmé de 9.9% retenu dans le cadre du Programme Economique du Gouvernement. Ce taux d'inflation est sensiblement faible en comparaison à ceux observés dans la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne.64

2.3 EVOLUTION DES BRANCHES D'ACTIVITE ECONOMIQUE AU PIB

Dans cette section, il est question de tracer numériquement l'évolution des branches d'activité économique ainsi que du produit intérieur brut de la République Démocratique du Congo, et cela c'est à travers les tableaux et les graphiques qui seront de suite interprétés, y référant à leurs évolutions relatives aux années.

64 Op cit BCC 2012

Travail d e Fin d e Cycle Page | 31

2.3.1 SECTEUR PRIMAIRE

ACSP : Agriculture, chasse, sylviculture et pêche. AEM : Activités extractives et metallurgiques

Tableau 2.1 Contribution des branches du secteur primaire

Année

ACSP

 

AEM

 

Secteur primaire

2000

 

146

671,3

 

30

516,6

 

177

187,9

2001

 

826

802,1

 

103

352,7

 

930

154,8

2002

 

962

100,0

 

166

200,0

1

128

300,0

2003

1

102

985,6

 

211

549,5

1

314

535,1

2004

1

277

900,0

 

221

802,0

1

499

702,0

2005

1

604

528,9

 

307

149,1

1

911

678,0

2006

1

880

993,5

 

350

783,1

2

231

776,6

2007

2

293

924,8

 

438

441,4

2

732

366,2

2008

2

907

849,8

 

555

781,9

3

463

631,7

2009

3

714

885,5

 

801

271,1

4

516

156,6

2010

5

027

359,5

1

253

619,2

6

280

978,7

2011

5

525

118,3

1

696

524,5

7

221

642,8

2012

6

161

087,4

2

241

631,2

8

402

718,6

 

33

432

206,7

8

378

622,3

41

810

829,0

ACSP : Agriculture, chasse, sylviculture et pêche.

AEM : Activités extractives et metallurgiques

Source : Rapports annuels BCC

Travail d e Fin d e Cycle Page | 32

Interprétation :

Au tableau 2.1 et graphique 2.1 ci-dessus, nous remarquons que l'agriculture, chasse, sylviculture et pèche et les activités extractives et métallurgiques qui constituent le secteur primaire ont vu leur part augmenter année après année. Aussi, signalons que la branche Agriculture, chasse, sylviculture et pêche a une evolution supérieure à celle des activités extractives et metallurgiques.

2.3.2 SECTEUR SECONDAIRE

AF : Activité de fabrication

PDEGE : Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau C : construction

Secondaire : secteur secondaire

Travail d e Fin d e Cycle Page | 33

Tableau 2.2 1 Contribution des branches du secteur secondaire

Année

AF

 

PDEGE

 

C

 
 

2000

14

151,0

2

361,3

 

12

541,8

2001

67

326,0

57

178,1

 

51

233,6

2002

102

300,0

78

300,0

 

85

500,0

2003

112

188,8

97

875,1

 

93

572,1

2004

136

525,0

78

581,0

 

104

497,0

2005

178

920,0

103

032,5

 

159

445,4

2006

206

670,3

126

051,6

 

205

193,9

2007

273

956,4

173

150,7

 

270

658,6

2008

347

275,6

219

491,1

 

343

095,2

2009

456

187,0

270

975,9

 

453

621,7

2010

570

677,0

346

513,9

 

631

756,0

2011

772

298,0

468

937,7

 

854

956,2

2012

858

732,5

466

227,4

1

086

461,3

AF : Activité de fabrication

PDEGE : Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau

C : construction

Source : Rapports annuels BCC

Interpretation :

Le secteur secondaire, composé de branche de : L'activité de fabrication, de la production et distribution d'electricité, de gaz et d'eau, et la construction. Du meme que le secteur primaire, ces differentes branches ont evolué de manière croissante à l'apport au PIB au prix de marché. Ajoutons à ceci que la branche de construction et celle de l'activité de fabrication ont une evolution importante à celle du Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau depuis 2000 jusqu'à 2012, et la construction supérieure à l'Activité de fabrication depuis 2010 jusqu'à 2012, et de 2000 à 2009, l'Activité de fabrication est supérieure à la construction.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 34

2.3.3 SECTEUR TERTIAIRE

CGD : Commerce de gros et detail

TEC : Transport, entreposage et communications

SM : Services marchand

SNM : Service non-marchand

TOT SERV : Total service

Travail d e Fin d e Cycle Page | 35

Tableau 2.3 1 Contribution des branches du secteur tertiaire

Année

CGD

 
 

TEC

 

SM

 
 

SNM

 

TOT SERV

2000

 

54

255,6

9

443,0

 

18

249,9

7

141,0

 

89

089,5

2001

 

146

015,3

57

170,6

 

47

555,8

24

805,5

 

275

547,2

2002

 

297

100,0

70

800,0

 

79

800,0

49

200,0

 

496

900,0

2003

 

362

831,8

88

909,2

 

123

991,9

55

099,6

 

630

832,5

2004

 

396

372,0

94

426,0

 

135

949,0

91

402,0

 

718

149,0

2005

 

530

081,4

128

679,5

 

181

015,3

110

457,1

 

950

233,3

2006

 

653

267,5

165

213,1

 

221

172,2

134

434,5

1

174

087,3

2007

 

878

673,6

232

919,7

 

294

691,4

187

473,7

1

593

758,4

2008

1

113

833,8

295

256,2

 

373

559,9

237

647,4

2

020

297,3

2009

1

575

285,9

407

373,7

 

499

796,5

314

756,8

2

797

212,9

2010

1

977

775,9

520

820,0

 

640

969,6

389

113,4

3

528

678,9

2011

2

676

526,7

704

826,4

 

867

425,0

526

587,7

4

775

365,8

2012

3

261

708,2

818

635,1

1

071

494,6

521

899,6

5

673

737,5

CGD : Commerce de gros et detail

TEC : Transport, entreposage et communications

SM : Services marchand

SNM : Service non-marchand

TOT SERV : Total service

Source : Rapports annuels BCC

Interpretation :

Ce secteur, dit de service est composé des branches suivantes : commerce de gros et de detail, transports, entreposage et communication, dervice marchant, service non-marchant. Comme aux deux secteurs precedents, ces branches ont contribué de manière croissante à la contribution au secteur tertiaire, comme representé au tableau 2.4 ci-dessus. Aussi ajoutons que la branche de Commerce de gros et detail a une evolution superieure aux differentes branches dub secteur tertiaire, suivi de Services marchand depuis 2002, et vient en fin Transport, entreposage et communication depuis 2000.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 36

2.4 CONTRIBUTION DES BRANCHES D'ACTIVITE ECONOMIQUE

Tableau 2.4 Contribution des branches d'activité économique au PIB (en point de pourcent)

Année

ACSP

AEM

Primaire

AF

PDEGE

C

secondaire

CGD

TEC

SM

SNM

Tertiaire

PIB au cf

2000

49,7

10,3

60,0

4,8

0,8

4,2

9,8

18,4

3,2

6,2

2,4

30,2

100

2001

59,9

7,5

67,3

4,9

4,1

3,7

12,7

10,6

4,1

3,4

1,8

19,9

100

2002

50,9

8,8

59,7

5,4

4,1

4,5

14,1

15,7

3,7

4,2

2,6

26,3

100

2003

49,0

9,4

58,4

5,0

4,4

4,2

13,5

16,1

4,0

5,5

2,4

28,0

100

2004

50,4

8,7

59,1

5,4

3,1

4,1

12,6

15,6

3,7

5,4

3,6

28,3

100

2005

48,6

9,3

57,9

5,4

3,1

4,8

13,4

16,0

3,9

5,5

3,3

28,8

100

2006

47,7

8,9

56,6

5,2

3,2

5,2

13,6

16,6

4,2

5,6

3,4

29,8

100

2007

45,5

8,7

54,2

5,4

3,4

5,4

14,2

17,4

4,6

5,8

3,7

31,6

100

2008

45,5

8,7

54,2

5,4

3,4

5,4

14,2

17,4

4,6

5,8

3,7

31,6

100

2009

43,7

9,4

53,2

5,4

3,2

5,3

13,9

18,5

4,8

5,9

3,7

32,9

100

2010

44,3

11,0

55,3

5,0

3,1

5,6

13,6

17,4

4,6

5,6

3,4

31,1

100

2011

39,2

12,0

51,2

5,5

3,3

6,1

14,9

19,0

5,0

6,2

3,7

33,9

100

2012

37,4

13,6

51,0

5,2

2,8

6,6

14,6

19,8

5,0

6,5

3,2

34,4

100

Source : Rapports annuels BCC

Travail d e Fin d e Cycle Page | 37

Interprétation :

Le Tableau 2.4 et Graphique 2.4 ci-dessus montrent que, le secteur primaire constitue celui contribuant efficacement au Produit Intérieur Brut de la République Démocratique du Congo de 2000 à 2012, il est suivi du secteur tertiaire, et enfin du secteur Secondaire. Et de toutes les branches, c'est celle de l'agriculture, chasse, sylviculture et pèche qui contribue efficacement, suivie de Commerce de gros et détail.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 38

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre s'intitulant « Evolution du PIB de la République Démocratique du Congo » est traité sous trois sections. La première a tracé la situation économique extérieure ou internationale de 2000 à 2012, la seconde section quant à elle a retracé la situation économique nationale sous la même période, la troisième section parle de l'évolution des branches d'activité économique et du PIB et enfin la quatrième traite de la contribution des branches d'activité économique au PIB.

Avec l'aide d'outils Excel qu'on a retracé l'évolution de différentes branches d'activité et sa contribution au PIB, avec comme source qu'est les données de différents rapport de la BCC. En termes de la contribution en chiffre le secteur Primaire est celui contribuant vivement au PIB, suivi du tertiaire et enfin du secondaire de 2000 à 2012.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 39

CHAPITRE III. SENSIBILITE DU PIB AUX DIFFERENTS

SECTEURS

Dans le chapitre précédent, nous avons suivi l'évolution du PIB et des branches d'activité économique. Dans ce chapitre troisième, nous allons avec les données reprises au chapitre 2, faire des analyses statistiques pour savoir ce que ces chiffres veulent réellement dire.

Ce chapitre est subdivisé en trois grandes sections : la première section parle de l'ajustement ou la régression ; la deuxième section traite de la corrélation ; et enfin, la troisième section porte sur l'analyse et interprétation des données statistiques.

III.1 La régression ou l'ajustement

La régression permet d'étudier la relation de dépendance qui peut exister entre le PIB et les différents secteurs de l'économie (variables).

Nous distinguons en effet, plusieurs ajustements, parmi tant :

? Ajustement linéaire : lorsque le nuage statistique peut prendre la forme

d'une droite

? Ajustement non-linéaire : lorsque le nuage statistique peut prendre la
forme d'une courbe.

III.2 Corrélation

Deux ou plusieurs variables peuvent être en relation entre elles. Si la relation se vérifie dans tous les cas, cette relation est stricte, c'est-à-dire qu'elle constitue une loi. La plupart des relations entre les variables du monde physique sont des lois. Mais si la relation ne se vérifie que dans certains cas et pas dans d'autres, elle ne peut pas être considérée comme une loi, mais comme une corrélation.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 40

Si la relation concerne deux variables, la corrélation est dite simple ; et si elle concerne plusieurs variables, la corrélation est dite multiple.

Nous allons procéder par la corrélation simple entre le PIB étant la variable expliquée et le secteur considéré comme la variable explicative, soit la relation :

PIB= áo + áiSecti

Où :

? áo et ái sont des paramètres à estimer, i le secteur considéré

? PIB : Produit Intérieur Brut, variable expliquée

? Secti : secteur considéré, variable explicative

III.2.1 Coefficient de corrélation

Le coefficient de corrélation permet de mesurer l'intensité ou le degré de la corrélation linéaire entre le PIB et le secteur i considéré. Il est donné analytiquement par l'expression :

r=

où :

Cov(PIB,i) : la covariance entre le PIB et le secteur considéré

est l'écart type de PIB

: L'Ecart-type du secteur considéré

Notons que le coefficient de corrélation est compris entre -1 et 1

Travail d e Fin d e Cycle Page | 41

Interprétation

? Si r>0 corrélation linéaire positive

? Si r<0 corrélation linéaire négative

? Si r= 1 corrélation linéaire positive parfaite

? Si r=-1 corrélation linéaire négative parfaite

? Si r=0 aucune corrélation

III.2.2 coefficient de détermination

Le coefficient de détermination ou coefficient d'explication mesure la bonté de la régression c'est-à-dire l'aptitude de la droite de régression à expliquer les écarts de valeur par rapport à la moyenne. Il est donné par la formule suivante :

R2=r2 c'est le carré de coefficient de corrélation

Si par exemple R2=85 l'on dira que la droite de régression explique 85% des variations de PIB et laissant 15% ; c'est-à-dire les 15 autres pourcentages sont dus à d'autres variations non retenues dans l'équation d'ajustement.

III.2.3 Coefficient de détermination ajusté

Le coefficient e détermination ajusté, noté 2, permet d'intégrer le degré de liberté dans le degré de la bonté afin d'apprécier les variations de la variable expliquée.

Notation mathématique :

2 =1- (1-R2)

 

Où : T est la taille de l'échantillon, et K le nombre de paramètres à estimer, R2 coefficient de détermination, et 2 le coefficient de détermination ajusté.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 42

Travail d e Fin d e Cycle Page | 43

III.3 SYNTHESE DES DIFFERENTES STATISTIQUES DE LA CONTRIBUTION DES SECTEURS ECONOMIQUES

III.3.1 Caractéristiques Statistiques des Variables

Tableau 3.1 statistiques descriptives

 

STATISTIQUES DESCRIPTIVES

LES VARIABLES

Moyenne

Écart-type

Minimum

Maximum

Somme

PIB

6207375,577

5440080,84

297065,5

17290148,6

80695882,5

SECT Primaire

2571708,208

1955621,27

146671,3

6161087,4

33432206,7

SECT Secondaire

1485926,077

1436915,61

59570,7

4653052,4

19317039

SECT Tertiaire

1901837,662

1788810,54

89089,5

5673737,5

24723889,6

Concernant ces statistiques, le constant est que le secteur primaire a une plus grande moyenne par rapport aux deux autres, suivi du secteur tertiaire. Et en ce qui concerne la concentration les valeurs sont plus concentrées au secteur secondaire, alors qu'elles sont plus dispersées au primaire, cela peut aussi se voir à partir de valeur minimum et maximum de chaque secteur.

III.3.2 La Contribution de différents Secteurs Dans le PIB Tableau 3.2 part sectorielle en pourcentage

SECTEURS

PART SECTORIELLE EN %

PRIMAIRE

41,4

SECONDAIRE

23,9

TERTIAIRE

30,6

L'observation de tableau ci-dessus nous montre que le plus grand contributeur au Produit Intérieur Brut de la République démocratique du Congo est le secteur primaire, suivi de tertiaire.

III.3.3 Matrice de corrélation

Tableau 3.3 corrélation entre les secteurs et le PIB

 

PIB

PRIMAIRE

SECONDIARE

TERTIAIRE

PIB

1

 
 
 

PRIMAIRE

0,99

1

 
 

SECONDAIRE

0,99

0,98

1

 

TERTIAIRE

0,99

0,988254673

0,99780719

1

Le tableau 3.3 nous montre qu'il y a une forte corrélation positive entre différents secteurs et le PIB.

III.3.4 Régression entre le PIB et différents secteur primaire

Tableau 3.4 Régression entre le PIB et le Secteur primaire

Variable

Coefficient

t de

student

Probabilité

C

-0.621122

-1.691805

0.1188

P

1.098041

43.17837

0.0000

statistique de Fisher

64.371 0.000000

Tableau 3.5 Régression entre le PIB et le Secteur secondaire

Variable

Coefficient

t de

student

Probabilité

C

2.324085

14.00237

0.0000

S

0.933609

77.81467

0.0000

statistique de Fisher

6055.123 0.000000

Tableau 3.6 Régression entre le PIB et le Secteur tertiaire

Variable

Coefficient

t de

student

Probabilité

C

2.177096

5.688512

0.0001

T

0.939526

34.12872

0.0000

statistique de Fisher

1164.770 0.000000

Travail d e Fin d e Cycle Page | 44

Les tableaux 3.4, 3.5, 3.6 qui précèdent nous renseigne que le secteur le plus sensible en économie, est le secteur primaire, parce que une variation de 100CDF au secteur primaire, augmentera le PIB de 109.8041 alors qu'une telle variation au secteur secondaire augmentera le PIB de 93.3609 et de 93.9526 au secteur tertiaire

NB : Dans l'analyse de régression on essaie juste de déterminer la relation statistique entre les deux grandeurs Y et X, et on considère que la variation de l'une des deux variables est expliquée par l'autre. Par contre dans l'analyse de corrélation on cherche à savoir si les variations de deux variables sont liées. Donc cette corrélation nous donne juste le degré d'associations entre les variables.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 45

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre est constitué de trois sections, la première parle de la notion sur l'ajustement ou la régression et la deuxième parle de la corrélation, enfin la troisième parle de la synthèse des différentes statistiques de la contribution des secteurs économiques.

A la troisième section, le constant est que le secteur le plus sensible au PIB est le secteur primaire, car l'augmentation de 100CDF au secteur primaire, augmente le PIB de 109.8041 CDF.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 46

CONCLUSION GENERALE

Notre travail comportant en son sein trois chapitres à l'exception de l'introduction et de la conclusion générale, qui s'intitule : « Contribution des branches d'activité économique au PIB de 2000 à 2012 ».

Sur ce, le chapitre premier parle de généralités sur le Produit Intérieur Brut, et le deuxième parle de l'évolution du Produit Intérieur Brut de la République Démocratique du Congo, et enfin le troisième parle de la sensibilité du Produit Intérieur Brut aux différents secteurs.

Concernant les hypothèses émises à l'introduction de notre travail, nous répondons comme suit :

(1) La contribution des différents secteurs économiques voire branches d'activité économique est positive de 2000 à 2012 ;

(2) Le Produit Intérieur Brut est plus sensible au secteur primaire;

(3) Le secteur Primaire est le plus grand contributeur au Produit Intérieur Brut de la République Démocratique du Congo.

Travail d e Fin d e Cycle Page | 47

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages

- E.ACHAMBAULT, Comptabilité nationale 6ème édition Economica, Paris, 2003 ; - Gregory N.MANKIW, Macroéconomie, 5ème édition DeBoeck, Bruxelles 2011 ;

- Jean-Yves CAPUL & Olivier GARNIER, Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, Hatier, Paris, 2008.

2. Notes de cours et TFC

- BOLITO LOSEMBE, notes de cours d'Economie politique II, G2 économie, FASEG, 2013-2014 ;

- BOLITO LOSEMBE, notes de cours de comptabilité Nationale, G3 économie, FASEG, 2014-2015 ;

- KAMIANTAKO MIYAMUENI Antoine, notes de cours de Comptabilité Nationale G3 économie, et 1ère Licence de l'ISC/Gombe (Institut supérieur de commerce), 2014-2015 ;

- MABRUKI Fundi, Travail de fin de cycle sur : l'incidence de Produit intérieur Brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC, de 2003 à 2007, Université Libre de Kinshasa-graduat 2010.

- NKWEMBE UNSITAL, Notes de cours de Géographie économique, G2 FASEG, 2013-2014 ;

3. Rapports

- Rapport annuel de la BCC 2000 ; - Rapport annuel de la BCC 2001 ; - Rapport annuel de la BCC 2002 ; - Rapport annuel de la BCC 2003 ; - Rapport annuel de la BCC 2004 ;

Travail d e Fin d e Cycle Page | 48

- Rapport annuel de la BCC 2005 ; - Rapport annuel de la BCC 2006 ; - Rapport annuel de la BCC 2007 ; - Rapport annuel de la BCC 2008 ; - Rapport annuel de la BCC 2009 ; - Rapport annuel de la BCC 2010 ; - Rapport annuel de la BCC 2011 ; - Rapport annuel de la BCC 2012. 4. Liens consultés

http://www.comptanat.fr/

http://www.universalis.fr/

http://www.wikipedia.org/






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