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Contribution des branches d'activités économiqes au PIB en RDC de 2000 à  2012.

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par HARIS MASONGELE NGEMBA
Université de Kinshasa - Graduat 2014
  

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CHAPITRE II. EVOLUTION DU PIB DE

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU

CONGO de 2000 à 2012

2.1 SITUATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE ? 2000

L'économie mondiale a enregistré en 2000 l'une de ses meilleures performances depuis le premier choc pétrolier. L'accélération de l'activité aux Etats-Unis, en Asie et en Europe a porté le taux de croissance de PIB mondial à près de 5%, soit un rythme observé seulement quatre fois au cours de dernier quart de siècle, en 1976,1978,1984 et 1988. Le redressement des importations des économies en développement, après deux ans de stagnation, a propulsé la croissance des échanges mondiaux à plus de 10% en volume, soit le double de 1998 et 1999.

Pour l'ensemble du monde développé, l'inflation a repassé la barre de 2%, après le creux historique de 1998-1999, tandis qu'elle est revenue dans les économies en développement à moins de 6%, soit le taux le plus bas depuis les années 1960.41

? 2001

Le ralentissement de la croissance économique mondiale, amorcé au second semestre 2000, s'est accentué en 2001, laissant place à une stagnation de l'activité dans le monde développé dès le printemps, puis à une véritable récession en fin d'année. L'onde récessive, partie des Etats-Unis, s'est rapidement propagée à l'Europe et aux économies émergentes d'Asie et d'Amérique latine. Elle a été accentuée par l'attaque terroriste du 11 septembre 2001, qui a sapé la confiance des ménages et des entreprises des deux côtés de l'atlantique.42

41 Jacques ADDA, « ECONOMIE MONDIALE-2000 : vers un rééquilibrage de la croissance mondiale », Encyclopedia universalis. www.universalis.fr

42 www.universalis.fr

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? 2002

Après une année 2001 morose, l'économie mondiale a connu une reprise assez forte de l'hiver 2001 au printemps 2002, impulsé par le redressement spectaculaire des importations américaines. Le commerce mondial a ainsi renoué avec la croissance, après une forte contraction en 2001, à la suite du ralentissement de la consommation des ménages américains et de l'atonie des investissements dans les pays industrialisés. Sur cette période, l'accélération de l'activité aux Etats-Unis, en Asie et en Europe a porté le taux de croissance du PIB mondial à près de 5%.43

? 2003

Jusqu'au milieu du printemps de 2003, l'économie mondiale a vécu à l'ombre des tensions géopolitiques ; les incertitudes liées au conflit Irakien continuant de favoriser les comportements attentistes des agents et de tendre les prix sur les marchés pétroliers. La rapidité de la guerre a permis, sur le moment, une détente des cours du pétrole et un regain de confiance, quoique modeste, dans les entreprises et les ménages.44

? 2004

L'économie internationale a réalisé un taux de croissance de 5.3%, le plus élevé, enregistré depuis plus de quinze ans. Cette performance tient essentiellement au maintien des politiques macro-économiques appropriées, à la progression de l'emploi, à l'augmentation de la rentabilité des entreprises et aux effets de patrimoine résultant de la hausse des marchés d'actions et des prix immobiliers.45

? 2005

La croissance économique mondiale est restée soutenue atteignant 4.8%46, soit un léger recul de 0.5 point par rapport à l'année précédente. La poursuite de la croissance est tributaire de la bonne tenue de l'activité industrielle dans les pays développés et émergents ainsi que de la

43 http://www.universalis.fr

44 Op cit BCC

45 Source : Banque centrale du Congo, Rapport

46 Source : Banque centrale du Congo, Rapport 2005

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hausse des prix des matières premières pour les autres pays en voie de développement.

Quoique élevé le taux de croissance dans certaines régions, notamment en Afrique où il s'est situé à 5.2% en 2005 une année plus tôt, reste en deçà du niveau requis pour la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Quant à l'évolution de l'inflation, les données du FMI renseignent une légère accentuation des tensions en 2005, dictée par la hausse des prix de l'énergie. L'indice des prix à la consommation a augmenté, passant de 2.0% en 2004 à 2.3% en 2005 dans les économies avancées. Dans les pays émergents et en développement, le niveau général des prix s'est établi à 5.4% en 2005 contre 5.7% une année plus tôt.47

? 2006

La longue expansion de l'économie mondiale, entamée depuis une décennie, s'est confirmée en 2006. Au premier semestre, cette phase cyclique a été alimentée par des conditions favorables sur les marchés financiers et par le dynamisme du commerce international. Ces évolutions sont apparues dans un contexte de maitrise de l'inflation, en dépit du niveau élevé des taux d'intérêt et des cours du pétrole.

Selon les indicateurs du Fond monétaire international (FMI), la croissance mondiale s'est située à 5.1% en 2006, contre 4.9% en 2005 reflétant le raffermissement de l'activité, le taux de croissance des échanges commerciaux est passé de 7.4% en 2005 à 9.2% en 2006.48

? 2007

Malgré la crise financière apparue en août 2007, la croissance économique mondiale quoique léger repli, s'est maintenue selon les indicateurs du FMI, elle s'est située à 4.9% contre 5.0% en 2006. Cette

47 Source : Banque centrale du Congo, Rapport 2005

48 Source : Banque centrale du Congo Rapportl 2006

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croissance est inégalement répartie par région comme suit : (i) économies avancées 2.7% et (ii) pays émergents et en développement 7.9%.49

Aux Etats-Unis d'Amérique en raison de l'effondrement de la bulle immobilière dans le secteur immobilier sa croissance s'est fortement ralentie, de même au niveau de la zone euro et du Japon.

En ce qui concerne l'Afrique subsaharienne, la croissance économique est en nette progression en 2007, s'établissant à 6.2% contre 5.7% en 2006. Cette évolution est consécutive, en terme de l'approche par valeurs ajoutées, à l'accroissement de la production pétrolière et, en terme de l'approche par la dépense, à l'augmentation des investissements intérieurs.50

? 2008

En 2008, la croissance de l'économie mondiale s'est limitée à 3.7% alors qu'elle était pressentie à 4.2%. L'environnement général en 2008 a été caractérisé par, d'une part la crise alimentaire induite par une forte expansion de la demande mondiale émanant des pays émergents et la persistance de la flambée des prix des produits pétroliers et, d'autre part, la crise financière internationale ayant entrainé une crise économique sans précèdent. Ces phénomènes ont été à la base des poussées inflationnistes et de la récession dans toutes les économies du monde.

? 2009

La crise financière internationale, intervenue au second semestre 2008, a affecté l'économie mondiale en 2009 avec comme conséquences l'effritement des marchés boursiers, la hausse du chômage et l'accroissement de l'endettement public.

Le surendettement des ménages dans les pays industrialisés et l'effondrement du commerce mondial, provoqués par la contraction de la demande, ont accentué les déséquilibres mondiaux. En effet l'activité économique a baissé de 4.1% et 2.4% au niveau de la zone euro et des Etats-Unis d'Amérique contre une croissance de 0.6% et 0.4% en 2008. Par contre les

49 Op Cit BCC 2007 page xviii

50 Op cit BCC

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51 Op cit BCC

pays émergents d'Asie ont enregistré un taux de croissance de 6.9% en 2009 contre 7.7% en 2008. En Afrique subsaharienne le taux de croissance s'est situé à 2.2% en 2009 contre 5.6% en 2008.51

? 2010

Au plan international, la reprise économique observée en 2010 a été inégale. En effet, dans les pays avancés, elle est demeurée timide et exposée à des risques élevés de ralentissement, suite essentiellement aux problèmes de la dette souveraine dans la zone euro, du chômage aux USA et de l'inflation qui s'est située à 1.6% à la fin de l'année. Dans les pays émergents et en développement, l'activité est restée soutenue sous l'effet de l'afflux massif des capitaux sous forme d'investissement direct étranger.

La croissance économique mondiale a été de 3.6% en 2010 contre un recul de 2.1% en 2009. La croissance des pays avancés s'est située à 3.0% alors qu'elle a atteint 7.1% dans les pays émergents et en développement. En Afrique Subsaharienne, l'activité économique s'est accrue de 4.1% en 2010 contre 2.5% une année plus tôt.

? 2011

L'activité économique mondiale a enregistré un ralentissement considérable en 2011 du fait d'une succession de chocs, en l'occurrence (i) la catastrophe naturelle de Fukushima au Japon, (ii) la crise de l'endettement aux Etats-Unis d'Amérique et en Europe (iii) les perturbations des marchés financiers, et (iv) le phénomène « printemps Arabe » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Les pays avancés ont vu leur croissance baisser en 2011 pour se situer à 1.6% contre 3.2% en 2010. Pour ce qui est de la croissance économique des pays émergents et en développement, bien que soutenue celle-ci a connu un ralentissement au cours de l'exercice sous revue, s'établissant à 6.2% contre 7.5% une année plus tôt. Quant à l'Afrique subsaharienne, l'activité économique est restée robuste, avec le taux de croissance de 5.1% en 2011 contre 4.9% en 2010, impulsé principalement par le niveau élevé des cours des produits de base.

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52 Op cit BCC

? 2012

Le renforcement des mesures d'austérité budgétaire dans les économies avancées a induit le ralentissement de la croissance de l'économie mondiale et l'aggravation des risques sur la stabilité financière. L'Europe, épicentre du déséquilibre mondial, est demeurée au coeur des préoccupations de la communauté internationale.

Après avoir faibli en 2011 à 3,9% remonté à 5.2% une année plus tôt, la croissance s'est établie à 3.2% en 2012.

Par ailleurs, l'inflation dans les économies avancées a enregistré un recul de 0.8 point de pourcentage et s'est situé à 1.9%, en dépit des politiques monétaires expansionnistes appliquées. Pour les pays émergents et en développement, elle est tombée à 6.1% contre 7.2% en 2011.

En Afrique Subsaharienne les économies de cette zone ont su maintenir leur résilience face à la baisse de l'activité économique dans les économies avancées, ne perdant que 0.5 point de pourcentage par rapport à 2011. Le maintien des cours de produits de base à des niveaux satisfaisants couplé à de bonnes politiques macro-économiques mises en place ont permis de dégager un taux de croissance de 4.8%.52

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus