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Contribution des accises locales dans les recettes de la DGDA/Beni.

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par William UNGYERTHO UUCI
UNIVERSITE CHRETIENNE BILINGUE DU CONGO - Licence sciences économiques et de gestion 0000
  

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II.2.2. Analyse de la performance des recettes douanières dues aux accises locales

Pour déterminer la performance de l'administration fiscale (DGDA/Beni), la nécessité pour nous est d'avoir les recettes prévisionnelles ou les assignations afin de permettre une confrontation entre les recettes prévisionnelles et recettes réalisées. Comme nous avions déjà à notre portée les assignations, nous ne procéderons pas par la méthode scientifique de prévision des recettes pour résoudre ce problème. A base des données relatives aux prévisions nous essayerons de vérifier si ce sont les accises locales qui ont permis à cette administration fiscale d'atteindre sa performance.

A. Analyse de la performance:

La notion de la performance varie selon plusieurs domaines d'études. Son calcul fait appel également à plusieurs indicateurs.

Dans le domaine de gestion d'entreprise par exemple, pour qu'un gestionnaire fasse une analyse détaillée de l'évolution structurelle du chiffre d'affaires de l'entreprise (produit, marché...), il doit suivre de manière plus précise les différentes activités exercées afin de comparer les évolutions de chaque secteur ou activité.

Pour un financier qui doit mesurer la performance de son entreprise, il doit chercher avant tout de dégager son profit. Ce profit n'est rien d'autre que la performance qu'il veut mesurer.

Dans sa logique, le Profit= recettes totales - dépenses totales

Les capitaux investis pour le gestionnaire à la réalisation de ce produit ou service doivent impérativement rentabiliser, il y va de la survie de l'entreprise. Dans le cas contraire, on parlera de mauvaise performance.

Dans le présent travail, nous mesurerons la performance de la DGDA/Beni par la différence existant entre les recettes prévisionnelles par rapport aux recettes réalisées, selon la formule qui est la suivante :

Performances (P)= Recettes prévisionnelles - Recettes constatées.

Mais avant de déterminer les valeurs des recettes prévisionnelles (assignations), ceci nous renvoie à des notions purement statistiques faisant appel à la méthode moindre carrés.

B. Des recettes prévisionnelles

C'est en fonction des prévisions de ventes que l'entreprise détermine la production, les achats et les investissements nécessaires. La prévision des ventes conditionne l'ensemble de la construction budgétaire. Elle est généralement mise à oeuvre à partir de modèles de prévisions reposant sur des méthodes statistiques. Ces méthodes ont pour objet :

· De mesurer les phénomènes d'évolution des ventes à moyen terme (tendance ou « trend») ;

· De mesurer les phénomènes périodiques ou répétitifs (saisonnalité).

L'estimation de la tendance à l'aide d'un ajustement linéaire.

Les méthodes basées sur l'ajustement linéaire nécessitent :

· Une représentation graphique de la série afin d'observer la tendance ;

· Une confirmation de l'évolution linéaire par le calcul du coefficient de corrélation linéaire

La droite de régression linéaire est un outil statistique particulièrement utilisée pour prévoir un niveau futur à partir des données du passé.

L'utilisation de la droite de régression linéaire n'est pas réservée uniquement à la l'analyse technique. Elle est utilisée dans des domaines et secteurs variés (exemple d'utilisation en gestion pour la construction des budgets...).

La méthode de prévision est reposée sur la méthode de moindre carré. Etant donné que nous avons déjà les recettes prévisionnelles provenant du Ministère des finances à la DGDA/Beni, nous n'allons pas déterminer celles-ci. Mais bien utiliser ceux repris dans le tableau ci-dessous :

Tableau no11 : Les assignations des recettes de la DGDA/Beni pour 2013-2014

Années

Mois

2013

2014

Recettes prévisionnelles

Recettes prévisionnelles

Janvier

1562953242

1447722072

Février

1553350645

1438119475

Mars

1543748047

1428516878

Avril

1534145450

1418914280

Mai

1524542852

1409311683

Juin

1514940255

1399709085

Juillet

1505337657

1390106488

Août

1495735060

1380503890

Septembre

1486132462

1370901293

Octobre

1476529865

1361298695

Novembre

1466927267

1351696098

Décembre

1457324670

1342093500

Source : Les archives de la DGDA/Beni

Commentaire

Ce tableau représente les données relatives aux recettes assignées de la DGDA/Beni pour l'exercice 2013-2014. Confrontons ce tableau au tableau des recettes constatés afin de déterminer les écarts entre ces deux variables pouvant nous permettre de juger de la performance de la DGDA /Beni pour la période sous étude. Cette notion se repose sur un modèle de suivi de l'exécution axé sur l'analyse des écarts entre les réalisations et les prévisions et comprenant le taux de réalisation. Notons que l'analyse des écarts ramène les chercheurs à tirer trois conclusions : un écart dit favorable, défavorable et l'écart nul.

D'éléments du tableau no4 reprenant les réalisations et du tableau no11 des assignations, évaluons cet aspect dans un tableau de calcul des écarts :

Tableau no12 : Tableau de la détermination des écarts

Années

Mois

Recettes prévisionnelles

Recettes constatées

Écarts

Taux de réalisation en %

Favorable

Défavorable

2013

Janvier

1562953242

890787147

 

672166095

56,99

Février

1553350645

1352004755

 

201345890

87,04

Mars

1543748047

1033699960

 

510048087

66,96

Avril

1534145450

1239103860

 

295041590

80,77

Mai

1524542852

1922534523

-397991671

 

126,11

Juin

1514940255

1463618051

 

51322204

96,61

Juillet

1505337657

1669396095

-164058438

 

110,90

Août

1495735060

1250964356

 

244770704

83,64

Septembre

1486132462

1368652733

 

117479729

92,09

Octobre

1476529865

1570993539

-94463674

 

106,40

Novembre

1466927267

1263941375

 

202985892

86,16

Décembre

1457324670

1035015396

 

422309274

71,02

2014

Janvier

1447722072

1595658870

-147936798

 

110,22

Février

1438119475

1133419412

 

304700063

78,81

Mars

1428516878

1255566119

 

172950759

87,89

Avril

1418914280

1755786328

-336872048

 

123,74

Mai

1409311683

1897380677

-488068994

 

134,63

Juin

1399709085

1457448908

-57739823

 

104,13

Juillet

1390106488

2044948277

-654841789

 

147,11

Août

1380503890

2288618371

-908114481

 

165,78

Septembre

1370901293

1549322552

-178421259

 

113,01

Octobre

1361298695

1753995373

-392696678

 

128,85

Novembre

1351696098

1752825783

-401129685

 

129,68

Décembre

1342093500

1760665665

-418572165

 

131,19

Source : Notre calcul à l'aide d'utilitaire d'analyse (Excel 2013) se basant du tableau no4 et 11

L'exploitation des écarts nous permet de déterminer les causes, les facteurs internes et externes ayant occasionnés ceux-ci. Dans la plupart des cas, la notion des écarts prête à la confusion.

Pour notre cas, les écarts précédés de signe moins ne signifie pas que le Ministère ayant les finances dans ses attributions a perdu dans ses prévisions, mais bien au contraire : c'est ce qui explique de la performance de l'administration fiscale dans la mobilisation des ressources dues au Trésor Public. Car la DGDA/Beni dans l'exécution de sa mission de perception des droits et taxes a perçu plus des recettes que prévu.

L'écart dit défavorable également ne signifie pas forcément que l'administration fiscale a connu des pertes ou de manque à gagner, mais qu'elle n'a pas atteint le seuil ou les objectifs qu'elle s'est assigné au départ tout comme elle n'a pas réalisé des résultats attendus avec efficience.

D'autre part la baisse du niveau de recettes s'explique par le fait que la pression fiscal a pesé entreprises locales. Dans la plupart de cas c'est ce qui pousse les opérateurs économiques adopter un comportement antifiscal c'est-à-dire l'invasion fiscale, contrebande, etc. Il importe à remarquer ici que c'est durant cette période que s'est annoncé la phase de récession des établissement Kambale Machozi et qui a conduit à la fermeture de l'entreprise durant l'an 2013.

Pour les trois premiers mois de l'an 2013, il s'est observé une diminution des recettes perçues par la DGDA/BENI. D'une analyse conjoncturelle, nous constatons que généralement les opérateurs économiques ne sont pas motivés d'aller s'approvisionner durant cette période et que les consommateurs également sont dépourvus des revenus nécessaires car ils viennent fraichement de deux grande fêtes de noël et de nouvel an. Bien que l'on puisse dire que s'était la période pendant laquelle l'entreprise Brasimba avait lancé ses activités, il s'observe que le niveau de son activité était encore faible et qu'elle subissait trop d'effet d'exonération à ce stade.

D'avril à décembre 2013, il s'est observé des écarts aléatoires dus aux différents événements soulevés ci-haut.

Par contre, l'année 2014 a semblée présenter une situation de la non performance tout au début, mais à partir de mai à décembre il s'est observé une amélioration considérable des recettes douanières.

Cette notion nous conduit à la représentation graphique de la série linéaire afin d'en retenir une interprétation :

Figure no3: Evolution d'écarts

L'analyse de la série tendancielle de ce graphique, il s'observe une allure de performance qui semble être oscillatoire. De toutes les façons, il ressort de la confrontation issue de deux variables que les réalisations remportent un gros score sur les prévisions. L'équation de la droite Y= -37 959 351t + 414 250 749. Ceci indique qu'il s'est remarqué une performance de la DGDA BENI au cours de la mobilisation des recettes de 2013 à 2014. On observe qu'avec l'évolution du temps, les réalisations ont continuées à dépasser la prévision. Au fur et à mesure que le temps avance, les recettes constatées présentent un taux de performance moyenne de -37 959 351 le mois. Notre coefficient de détermination R² =0,47, renseigne que la performance de la DGDA/Beni pour l'année d'étude est expliquée à 47% par la variation temps et qu'à 53% par la présence des accises locales dont notamment la Brasimba, Okapi group, Kal&Mango, Ets la neige, et Takengo. De l'analyse faite précédemment, il ressort que les accises locales ont contribuées jusqu'à concurrence de 36,69% dans l'amélioration des recettes fiscales de la DGDA/Beni. Considérant toutes choses restant égales par ailleurs, l'analyse faite ci-haut, nous conduit à affirme à plus forte raison notre deuxième hypothèse selon laquelle les accises locales en générales et dont en particulier la Brasimba ont permis à l'administration fiscale de Beni d'atteindre une performance louable par le Ministère de Finance dans la mobilisation des recettes de la DGDA/Beni. Cette affirmation s'apparente également au dernier rapport du Ministre des finances qui a eu a jeté des fleurs à cette régie financière pour sa performance dans la mobilisation des recettes. La contribues accises locales peuvent belles et bien occasionner la performance des régies finances mais de leur côté elles peuvent souffrir également de fonds de roulement suffisants de leur activité. Ainsi le point suivant vient analyser le niveau de la taxation des accises locales.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote