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La crise en Ukraine et ses conséquences sur la géopolitique en Europe de l'Est.

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par Erick KASEREKA TSONGO
Université de Lubumbashi - Licence 2014
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous avons d'abord abordé la question de la position géopolitique de l'Ukraine où nous avons parlé des enjeux géopolitique en Ukraine qui sont économique, et beaucoup plus stratégique. Nous pouvons retenir, eu égard à ce qui précède, que la Russie veut créer une zone tampon vu la proximité de sa capitale avec l'Ukraine.

En plus de cela la guerre des sanctions entre les Etats Unis, l'Union Européenne et la Russie a des conséquences fâcheuses pour les économies de ces derniers. En parlant de la vision russe, nous avons fait un constant, est que la Russie a déjà consommé sa perte d'influence sur l'Ukraine et veut limiter les dégâts en conservant la partie Est sous son influence ; mais la Russie est pour l'intégrité territoriale ukrainien.

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Enfin nous avons exposé certains scénarios d'une issue éventuelle à la crise dont il ya eu accord diplomatique qui est difficilement applicable jusqu'aujourd'hui ; il ya aussi un statuquo qui est une situation que nous avons jugé à long terme vue les intentions de la Russie de semer durablement le chaos en Ukraine pour faire fléchir ses partenaires européen et enfin l'escalade qui sera défavorable et pour la Russie et pour l'Europe.

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CONCLUSION GENERALE

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons retenir avec intelligibilité que la crise qui se vit actuellement en Ukraine est venue à la suite de l'échec de la négociation entre l'Ukraine et l'union européenne. Suite à ceci, les manifestations de grandes envergures ont poussé Victor Inoukovych à la sortie l'accusant d'avoir trahi l'Ukraine. Vu comme un rêvert, les habitant de l'Est ont déclaré leur indépendance de Kiev et la Russie a annexé la Crimée ce qui a provoqué une crise sans précédente entre la Russie et l'Union Européenne soutenue par les USA.

Ainsi, la crise ukrainienne a eu pour soubassement la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association avec l'Union Européenne. Des manifestations des grandes ampleurs se sont déclenchées et ont abouti le 22 février 2014 à la fuite et à la destitution de l'ex-président Victor Inoukovych. En réaction, la Crimée a proclamé son indépendance et a voté pour son rattachement à la Russie, lequel rattachement a été reconnu par la Russie, mais pas par la communauté internationale.

Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte population russophone et soutenues par la Russie notamment le Donbass, ont vécu des soulèvements similaires et ont organisé à leur tour des referendums d'autodétermination afin de se séparer de Kiev.

Malgré les négociations de paix, une guerre entre rebelle séparatistes pro-russe et soldat loyaliste se vit à l'Est de l'Ukraine.

C'est suite à cette crise que connait l'Ukraine que nous avons orienté nos recherches et analyses en ce sens, en formulant le sujet de recherche en ces termes : « La crise en Ukraine et ses conséquences géopolitiques en Europe de l'Est. »

Ainsi nous avons formulé la problématique en ces termes : Quelles sont le causes de la crise en Ukraine ? Quelle a été son impact sur la paix, la sécurité et le développement en Europe de l'Est ? »

Comme à chaque question correspond une réponse, nous avons commencé par les origines lointaines qui constitue en une lutte d'influence en Europe de l'Est entre la Russie et l'Union européenne par et à travers le partenariat orientale et l'union eurasiatique.

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Le Partenariat semble avoir été créé essentiellement pour deux raisons : d'une part, contrebalancer la politique méditerranéenne de l'Union Européenne et, d'autre part, renforcer l'influence démocratique et libre-échangiste de l'Union au-delà de sa nouvelle frontière orientale, face à une Russie perçue, depuis la crise géorgienne de 2008, comme de plus en plus agressive et de moins en moins démocratique. Le Partenariat oriental parait s'inscrire cette fois dans une démarche moins inclusive, voire dans une véritable lutte d'influence, qui se pose clairement en concurrence avec la politique russe dans la région. C'est donc l'aspect économique des Accords d'association qui a posé le plus de problèmes politiques, et qui a été perçu par la Russie comme un véritable défi géopolitique. Les Accords d'Association doivent en effet permettre la création d'une zone de libre-échange dite « complète et approfondie », devant faciliter l'insertion progressive des six ex-républiques soviétiques dans le marché européen.

Pour y répondre, d'ailleurs, Moscou avait décidé en 2010 de relancer son projet d'union douanière allant de Moscou à Astana, en passant par Minsk et Kiev. Un objectif qui suscitera clairement, et explicitement, l'opposition des États-Unis. Pour ces derniers, la Russie veut resovietiser l'Europe de l'Est, ce qui va à l'encontre de la doctrine de la prépondérance du pentagone.

Le refus de Viktor Yanoukovitch de signer un accord d'association à l'UE auront été le point de départ d'une insurrection civique, réprimée dans le sang, jusqu'à ce que Yanoukovitch s'enfuie en Russie (22 février 2014). Mis en échec au « centre », dans la capitale ukrainienne, Poutine a répondu au moyen d'un raid géopolitique sur la Crimée (27-28 févier 2014), au mépris des engagements pris par l'État russe quant au respect des frontières de l'Ukraine (mémorandum de Budapest, 1994 ; traité d'amitié et de coopération russo-ukrainien, 1997).

A la suite du rattachement de la Crimée, les États occidentaux se sont accordés pour mettre en place un dispositif à l'encontre de la politique. Sur le plan militaire, ils s'en tiennent à une posture de dissuasion, signifiant ainsi à Moscou les limites à ne pas franchir. Sur le plan politico-diplomatique, les Occidentaux ont organisé un front commun et ils refusent d'entériner l'annexion de la Crimée, contraire au droit international. Au sein du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies, ils ont su mettre en évidence la solitude diplomatique de la Russie. Des sanctions à l'encontre de personnalités russes ont aussi été adoptées, à Bruxelles comme à Washington, avec des effets économiques immédiats sur la

Au troisième chapitre nous avons analysé la crise ukrainienne et ses conséquences géopolitiques en Europe de l'Est où nous avons insisté sur le partenariat orientale et l'Union

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bourse de Moscou, la fuite des capitaux et les perspectives économiques de la Russie. Avec l'accélération des dernières semaines, le montant des capitaux ayant fui la Russie a déjà dépassé celui de l'année 2013 (73 Mds $ contre 52 Mds $ l'année précédente). Au-delà des premières mesures adoptées dans l'urgence, les Occidentaux sont confrontés au dilemme sécurité-économie et aux choix requis par la primauté politique des questions de sécurité.

Depuis le G7 du 24 mars 2014, des sanctions économiques ciblées sont à l'étude, avec pour objectif de détourner Poutine d'une action militaire de plus grande envergure dans l'Est et le Sud de l'Ukraine, voire jusqu'à la rive gauche du Dniestr (la Transnistrie qui se séparé de la Moldavie).

En retour la Russie a adopté des sanctions contre les importations des produits agricoles de l'Union Européenne, lesquelles mesures, ont fragilisé les économies des pays européens qui dépendent des exportations vers la Russie.

Dans ce travail nous sommes servis de la méthode systémique pour mener à bien notre réflexion scientifique. En ce qui concerne la technique, nous avons recouru à la technique documentaire, elle nous a permis de scruter et de fouiller les différents documents et textes afférents à ce sujet pour un meilleur enchainement logique d'arguments.

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale ce travail est subdiviser en quatre chapitres : le premier a abordé les considérations générales dans lequel la notion de crise, à la notion de géopolitiques ainsi que les théories géopolitiques ont attiré notre attention. Parlant des théories géopolitiques nous sommes appesanti sur la théorie de Heartland et de rimland lesquelles théories on a appliqué dans la compréhension de la crise en Ukraine et ses conséquences géopolitiques en empruntant la célèbre phrase de Mackinder « qui contrôle l'Europe de l'Est contrôle le pivot et contrôle le pivot contrôle le monde ».

Le deuxième chapitre s'est articulé sur la présentation de l'Ukraine et de l'Europe de l'Est. Pour ce qui est de l'Europe de l'Est nous avons constaté que c'est un concept dévolu et qui a tendance à disparaitre après la fin de la guerre froide car c'était un concept désignant les pays appartenant au camp communiste à l'époque. Mais pour lever cette équivoque on préfère utiliser le concept « Pays D'Europe Centrale et Orientale » PECO en sigle, pour désigner ces pays.

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Eurasiatique qui constituent jusque là les accords de discorde et un défis géopolitique dans leurs lutte d'influence en Europe de l'Est et l'Ukraine se retrouve aujourd'hui au milieu de ce front géopolitique entre d'une part la Russie et d'autre part l'Union Européenne et les Etats Unis.

Au quatrième chapitre quant à lui a abordé les perspectives géopolitiques de la crise en Ukraine dans lequel nous avons retenu que l'Ukraine est le terrain de front géopolitiques entre l'Est et l'Ouest, si on peut empreinte ces termes dévolu, où on a constaté que la Russie a perdu son influence en Ukraine et tente de conserver de conserver l'Est de l'Ukraine et d'en faire sa zone tampon.

Des efforts on négligeables ont été fournis par les Etats Européen pour mettre fin à la crise qui se vit actuellement en Ukraine et qui leur est fatal mais jusque là ces efforts sont insuffisants suite à la non application des accords de paix signé à cet effet.

En effet depuis que les accords de Minsk ont été signés on remarque un statuquo sur terrain, les combats continuent entre séparatiste et armée gouvernementale malgré la signature des accords de Minsk. C'est en ces mots que nous pouvons émettre nos suggestions en ces termes :

? Que le belligérants s'engagent à respecte le prescrits des accords de Minsk pour un

cessez le feu durable ;

? Que l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe OSCE en sigle face le suivi de la mise en oeuvre sur terrain des accords de Minsk, lequel organisation crédible à le faire vu son caractère impartiale et véritablement européen.

? Que la Russie et l'Union Européenne trouvent un terrain d'entente pour la gestion du
marché de l'Europe de l'Est pour éviter d'autres scénario à l'ukrainien se reproduire dans d'autres pays d'Europe de l'Est car les accords du partenariat et de l'union Eurasiatique obligent les Etats signataires à faire le choix entre la Russie et l'Union Européenne ;

? Que l'OTAN gèle son extension et établi un cadre dialogue avec la Russie pour éviter l'escalade dans la région de l'Europe l'Est vu que la nouvelle doctrine russe identifie l'OTAN comme une menace à la survie de la Russie ;

? Que le gouvernement ukrainien pense comment mettre en oeuvre la nouvelle loi qui accorde un statut spéciale aux régions de l'Est pour éviter la partition de l'Ukraine,

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ainsi maintenir l'unité du territoire ukrainien marqué par des profondes divisions entre les populations.

Ainsi nous voyons que c'est par le dialogue et la coopération que les Européens ainsi que la communauté internationale arriveront à stabiliser l'Est de l'Europe et plus particulièrement l'Est de l'Ukraine pour la paix et le développement de cette région. L'Ukraine doit servir de pont pour la coopération entre la Russie et l'Union Européenne et non de frontière entre eux.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984