WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La réforme de la politique tarifaire de la république démocratique du Congo face aux exigences de l'organisation mondiale du commerce.

( Télécharger le fichier original )
par Denis KABOTO NKONKO
Institut Supérieur de Commerce Lubumbashi - Licence 2011
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I

EPIGRAPHE

De passage dans un Café à Nice en France, j'ai rencontré une octogénaire qui parfait de sa thèse.

A fa question de savoir pourquoi,, à son âge, effe étudiait encore, effe me répondit : « Mon petit fils, on apprend jusqu'au dernier jour de sa vie ... »

ANONYME

II

DEDICACE

A vous mes enfants,

Je dédie ce travail,

Qu'il vous inspire courage et détermination tout au long de votre vie sur cette terre des hommes.

INTRODUCTION

1. PRESENTATION DU SUJET ET ETAT DE LA QUESTION

Le sujet de notre mémoire de licence a pour titre « La réforme de la politique tarifaire de la RDC face aux exigences de l'OMC. » Cette étude relève de la fiscalité extérieure, appelée aussi Droit douanier. Ce dernier analyse les mécanismes de prélèvements sur les produits à l'importation, à l'exportation et en transit.

Dans cette étude, notre objectif est de démontrer les conséquences qui découlent de cette réforme sur l'économie de la R.D.C. car, celle-ci tire le gros de ses recettes des impôts indirects.

A cet effet, notre attention sera plus axée sur les textes1 qui régissent la Douane congolaise et les Organismes internationaux du commerce international, les forums internationaux sur le commerce, la coopération, le développement, ... tels que l'OMC, l'OMD, l'OCDE, etc.

Certes, tout travail scientifique est conditionné par une synthèse critique des écrits existants qui peuvent permettre au chercheur de se démarquer de ceux-ci.

A la lumière de cette philosophie, notre attention a été portée sur les travaux scientifiques ci-dessous :

1) Monsieur KANZA WA KANZA2, dans : « L'impact de la mondialisation sur la politique douanière en R.D.C. ». Nous avons retenu de cette étude que la mondialisation conçoit l'humanité comme un village planétaire à travers la suppression des barrières tarifaires, non tarifaires, économiques et frontalières.

Pour cet auteur, la RDC se trouve à la croisée des chemins et devant l'obligation de faire ou de ne pas faire pour se conformer aux exigences mondiales et il propose deux solutions :

? La RDC doit suivre la logique des grands ensembles géopolitiques et géo-économiques, profiter des facilités octroyées par l'OMS pour s'insérer dans les circuits internationaux afin d'échapper à la marginalisation ;

1 Nouveau Code douanier

2 KANZA WA KANZA, L'impact de la mondialisation sur la politique douanière de la RDC, Mémoire,

2

? La RDC doit aussi revoir sa politique douanière et sa sauvegarde, car, la suppression de barrière douanière touche à la fois l'économie interne du pays, la production locale ainsi que la vie socio-professionnelle.

Bien que l'auteur ait saisi le phénomène de la mondialisation au moment où il est accompagné des impasses d'applications dans différents secteurs de vie et différents pays surtout ceux du tiers monde, l'auteur s'est plus intéressé au secteur des douanes relevant du domaine économique alors que la mondialisation prône une vision globaliste.

2) De son côté, Monsieur John KODORO3 dans son étude : « Impact de la Douane sur les finances publiques et le développement socio-économique national : bilan et perspective, cas de la Province douanière de l'Equateur de 2006-2009 », nous montre que l'Etat, puissance publique, à l'instar des personnes physiques, éprouve des besoins qui sont échelonnés en besoins primaire, secondaire et tertiaire. Ainsi, pour réaliser ses objectifs politiques, sécuritaires, économiques, sociaux, ..., l'Etat a mis sur pieds des mécanismes de tout genre reposant sur les finances publiques qui sont : la fiscalité, la non fiscalité, la parafiscalité et plusieurs autres systèmes financiers pourvoyeurs des recettes publiques.

Parmi ces mécanismes, l'auteur a parlé de la Douane en fustigeant d'un côté le comportement de l'Etat et de l'autre celui des douaniers et des opérateurs économiques intervenant dans ce secteur.

Monsieur John propose plusieurs solutions entre autres :

? Elargir l'assiette des produits d'Accises ;

? Réajuster les droits et taxes pour ne pas préjudicier l'Etat ; ? L'application stricte des textes légaux et réglementaires ; ? Suppression des exonérations, etc.

Mais l'auteur, tout en soulevant les difficultés internes de l'Etat, des douaniers et des opérateurs économiques qui, du reste, sont fondés, l'auteur n'a pas fait allusion aux relations internationales en la matière et leur impact.

3 John KODORO, Impact de la Douane sur les finances publiques et le développement socio-économique national : bilan et perspective, cas de la Province douanière de l'Equateur de 2006-2009, Mémoire, ISSC/Gbadolite, 2009, p.

4 Jules ILUNGA, L'impact des droits des Douanes sur les importations de chinchards en RDC (Cas de l'Orgaman), Mémoire, ISIPA, Kinshasa, 2009, p.

3

3) Pour sa part, Junior ILUNGA4, dans son étude sur : « L'impact des droits des Douanes sur les importations de chinchards en RDC (Cas de l'Orgaman) », nous retrace le fléau actuel : la pauvreté et la faim. D'où, il faut trouver des alternatives susceptibles d'aider à résoudre le problème de la faim.

A défaut d'une production intérieure suffisante, il faut recourir aux importations des aliments de base tels que les poissons de mer chinchards. En conséquence, les opérateurs économiques réduisent le volume de leurs importations de ces poissons afin de faire face aux droits de douane à payer.

De toute cette littérature sus-évoquée, personne n'a pensé aux recommandations de l'OMC qui demandent entre autre la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires.

Ainsi, de notre part, nous avons axé notre étude sur cette réforme de la politique tarifaire de la RDC qui est l'une des exigences de l'OMC.

1.1. Problématique

Les recettes courantes des budgets de pays africains, surtout ceux de l'Afrique subsaharienne sont alimentées par les impôts directs et indirects.

Pour la RDC, les recettes courantes de son budget proviennent :

1. des impôts indirects (DGDA) d'abord, ensuite ;

2. des impôts directs (DGI) et enfin ;

3. des recettes non fiscales perçues par la DGRAD.

Ces recettes se perçoivent sur base d'un tarif douanier pour la DGDA qui fait l'objet de notre étude.

Le tarif douanier est un recueil international des marchandises. En tant que tel, il est international pour les six premiers chiffres de la nomenclature.

Chaque marchandise est codifiée suivant le système harmonisé international fixé par l'OMC et au regard de chaque codification ou position tarifaire se trouve un taux de perception fixé par le parlement de la RDC à travers une loi.

4

C'est ce taux de perception que l'OMC menace de disparition afin de favoriser le commerce entre nations, soutient-elle.

Certes, il faut supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires comme l'exige l'OMC. Mais pour la RDC, pays du tiers monde, à économie pauvre, extravertie, donc non développé :

1) Quel sera l'impact de cette réforme tarifaire sur le budget de l'Etat ou son économie et sur les importations et les exportations de la RDC ?

2) Pourquoi la RDC a-t-elle adhéré à l'OMC ?

3) La réforme tarifaire favorise-t-elle l'augmentation ou la diminution des recettes fiscales ?

C'est autour de ces quelques questions parmi tant d'autres que nous allons chercher à comprendre les exigences de l'OMC et interpréter les réformes tarifaires de la RDC.

sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote