WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Master en management des systèmes d'information.

( Télécharger le fichier original )
par Lauriel Ngari
EPITECH DAKAR - Master II 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Critique du terme.

Contrairement à des termes comme HTML 4.01, désignant une technologie précise, ou Internet 2 (avec lequel il ne doit pas être confondu et désignant un consortium), le Web 2.0 n'a pas de définition précise faisant consensus. Les évolutions qu'il désigne ne résultent pas d'une concertation du World Wide Web Consortium. En conséquence, l'interactivité s'est faite en superposant de nombreuses couches, alors qu'ont été délaissés des langages évolués qui auraient permis un web plus riche. Certains informaticiens regrettent cette anarchie qui aboutit à de mauvaises performances.

Benjamin Bayart18(*) a dénoncé le fait que le contenu du Web 2.0 est bien plus centralisé par des institutions que ce que permet Internet. À la limite, il ne s'agit plus d'un réseau en toile d'araignée (web), mais en étoile. Par dérision, il propose d'appeler «  Minitel 2.0 » ce que les médias appellent web 2.0. Les journalistes spécialisés ont été pris de court par l'emploi du terme web 2.0 avant de l'employer eux-mêmes. Ils notent que de nombreux acteurs faisaient du web 2.0 faisaient de la prose, avant que le marketing n'impose ce terme. Cela fait du terme un buzzword utilisé souvent abusivement. En résumé, aux yeux de ces informaticiens, l'expression « web 2.0 » serait au mieux un terme générique pour un ensemble d'évolutions concernant davantage les usages que les techniques (donc relevant plus de la sociologie que de l'informatique).

4. Elargissement de la terminologie.

Après l'apparition de l'expression « Web 2.0 », toute une nomenclature est apparue pour décrire le présent, le passé et le futur du Web. Les usages présentés ici ne sont pas forcément les seuls. De plus, pour certains numéros, les utilisations sont très rares (par exemple Web 2.1).

ü Déjà déployés :

· Web 0.0 : Expression ironique désignant les phases de développement précédent l'existence réelle du web.

· Web 1.0 : Web statique.

· Web 1.5 : Web dynamique.

· Web 2.0 : Participatif, social et intelligence collective.

· Web 2.5 : Désigne le web transformé en plate-forme pour les applications en ligne.

· Web 2.B : Orienté pour le commerce, le business 2.0 et le marketing 2.0.

ü Développement en cours :

· Web² (Squared) : Proposé Tim O'Reilly comme étape entre le web 2.0 et le web 3.0.

· Web 3.0 : Désigne la prochaine évolution du Web sémantique. Désigne également le Web par P2P d'un ordinateur à l'autre sans serveur.

· Web 3d : sites internet 3D ; soutenu par le Web3D Consortium.

· Web 4.0 : Pour Nova Spivack19(*), désigne le WebOS, la possibilité de travailler avec des outils uniquement en ligne.

* 18 Benjamin Bayart est expert en télécommunications et président de French Data Network, le plus ancien fournisseur d'accès à Internet en France encore en exercice.

* 19Nova Spivack est considéré comme est une technologie de l'entrepreneur nommé comme l'un des meilleurs leaders d'opinion sur l'avenir du Web.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry