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Analyse critiques sur le basculements en OHADA d'une entreprise publique transformée en société commerciale.

( Télécharger le fichier original )
par Jean du ciel Kasongo katshunga
institut supérieur de statistique Lubumbashi - Licence en sciences commerciales et financières. Options comptabilité 2015
  

Disponible en mode multipage

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    1

    INTRODUCTION GENERALE

    1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    1.1 CHOIX DU SUJET

    La RDC s'est résolument engagée dans un processus de libération économique pour une intégration progressive dans l'économie mondiale.

    Conscient de ce que le développement économique ne peut se réaliser que dans un environnement juridique et judiciaire sécurisé, les dirigeants politiques de 16 états africains y compris la République Démocratique du Congo, ont accepté l'idée d'uniformisation et de modernisation des législations que les juristes africains et acteurs économiques ont toujours voulu promouvoir.

    L'application du système comptable OHADA en RDC a permis d'assurer, une certaine harmonisation avec les normes du Plan Comptable Générale Congolais et cela dans le but d'améliorer la qualité de présentation de l'information financière divulguée par les entreprises et de permettre la comparaison.

    Le choix de ce sujet « l'analyse critique sur le basculement en OHADA d'une entreprise publique transformée en société commerciale » (cas de la Gécamines), repose dans le souci de maitriser ce nouveau référentiel (SYSCOHADA) Par rapport au P.C.G.C.

    Le présent travail formalise les principaux points qui ont corroboré au basculement de l'ancien plan comptable de la Gécamines en SYSCOHADA. Il a pour objectifs de :

    - Fournir la méthodologie adoptée par la société pour la mise en place du nouveau plan comptable en SYSCOHADA;

    - Commenter explicitement les comptes qui revêtent un caractère spécial et formaliser leur fonctionnement;

    - Décrire et expliquer les comptes PCGC qui ont été scindée, fusionner et qui ont un seul compte de correspondance;

    - Décrire les comptes spécifiques « SYSCOHADA » prévus dans le journal officiel, mais non prise en compte, présentement, par la Gécamines et les raisons essentielles s'y rapportant ;

    - Ressortir les comptes crées en SYSCOHADA mais sans correspondance en PCGC ;

    - Expliquer le bienfondé de l'éclatement et/ou de l'ouverture de nouveau compte dans le nouveau système comptable ;

    - Détailler les comptes de paramétrage du système informatique ouvert par la Gécamines pour assurer l'interface entre le Général leader et les différents modules auxiliaires;

    2

    - Donner les détails de basculement des comptes.

    1.2 INTERET DU SUJET

    Ce présent travail aura comme intérêt :

    > Sur le plan personnel, ce travail, nous a permis de comprendre et de maitriser des modifications apportées par le nouveau référentiel par rapport à l'ancien.

    > Sur le plan scientifique, ce travail constitue un document de référence pour les autres chercheurs qui viendront approfondir les recherches dans ce domaine.

    > Sur le plan social, l'administration des entreprises et les autres personnes intéressées trouveront dans ce travail, une aide au basculement de compte en SYSCOHADA comparativement au P.C.G.C.

    2. ETAT DE LA QUESTION

    Plusieurs analyses ont été faites sur ces deux référentiels comptables, PCGC et SYSCOHADA c'est notamment :

    · MOHAMED DEEN TOURE dans son travail de mémoire intitulé : « analyse sur les normes internationales et le SYSCOHADA : convergence et divergence des immobilisations, des stocks, a l'issue de ses recherches, il a conclu que les deux référentiels traitent les stocks » presque de la même manière que ce soit au niveau de définition qu'au niveau de l'évaluation tandis qu'avec les immobilisations incorporelles quelques points de vue divergent.1

    · KASOYA KAMBERE, dans son mémoire intitulé « comparaison du système comptable congolais et l'OHADA », a fait une comparaison entre deux systèmes, elle est arrivée à relever les faiblesses du PCGC. Elle a conclu en son application de limites au niveau national. Le PCGC est seulement congolais, les normes comptables ne peuvent pas s'appliquer à l'extérieur du pays .et cela a comme conséquence la difficulté de les traiter en dehors du pays raison pour laquelle il est un blocage pour les investisseurs étant donné qu'il est incomplet, il faut l'harmonisation.2

    · C.P.C.C, dans un ouvrage intitulé « le basculement PCGC par rapport au système OHADA » il illustre que si le droit comptable OHADA entre, en application le 1er janvier 2012 en RDC, il nous semble impératif d'informer les entreprises, des obligations qui sont les leurs afin qu'elles puissent présenter les états financiers au 31 décembre 2012, conformément au système OHADA.3

    1 MOHAMED DEEN .TOURE, «analyse sur les normes internationale et les SYSCOHADA, mémoire de licencié en science économique », P. 74.

    2 KASOYA KAMBERE « comparaison de système comptable congolais et LE SYSCOHADA », Mémoire de licence de l'année UNIKIV 2009-2010, P 72.

    3 CPCC/AFEC AC, Séminaire sur le basculement du PCGC par rapport au système comptable OHADA P3

    3

    Dans ce travail, nous allons vous proposer une démarche méthodologique de passage du système comptable congolais au système comptable OHADA comparer les états financiers en OHADA par rapport au PCGC de manière explicite.

    3. PROBLEMATIQUE

    Elle est la question principale autour de laquelle doit tourner le travail. Elle peut être posée de façon affirmative ou interrogative.4

    GASTON BACHELARD, RYMOAND ARON et J.BACHELER, affirment que dans la recherche scientifique, la difficulté n'est pas de trouver les réponses mais de poser des questions et construire les axes autour desquels les matériaux viendront s'ordonner.5

    La ténue de la comptabilité selon les normes, standards permet la comparaison dans le temps et dans l'espace des états financiers qui en découle.

    La RDC s'étant engagé au nouveau référentiel, il est alors important de basculer les comptes des états financiers du PCGC par rapport au système comptable OHADA.

    Mais aujourd'hui avec le nouveau système comptable, toutes les entreprises congolaises doivent passer par l'étape du basculement de leurs états financiers, des années 2013, du PCGC au SYSCOHADA, pour aboutir à des soldes de réouverture, en Janvier 2013, conformes à ceux du nouveau système comptable. Cette étape permettra le respect du principe de comparabilité des exercices.

    Il s'agira dans ce travail de trouver des réponses aux questions suivantes :

    ? Quels sont les préalables pour le basculement d'une entreprise en OHADA ? ? Quelle analyse pouvons-nous faire sur le basculement de la Gécamines en OHADA ?

    4. HYPOTHESE

    L'hypothèse est une proposition particulière dont un système d'observation ou d'exploitation a pour but d'établir la vérité .Dans cette acceptation, l'hypothèse est une idée directrice ou une tentative d'explication des faits formulés au début de la recherche ; elle peut être infirmée ou confirmée par les résultats de la recherche.

    Les réponses à cette problématique peuvent être diverses, mais dans le cadre de notre étude, nous retenons les hypothèses selon lesquelles :

    ? Nous supposons que les préalables sur le basculement de la G2camines SARL en OHADDA ont été respecté, Durant notre stage à la GECAMINES,

    4 Professeur NGINDU MUSHETE, notes des cours de méthode de recherche scientifique, CUM/UNILU, 20002001.

    5GASTON BACHELARD, RYMOAND ARON et J.BACHELER, instruction à la recherche en science sociale,

    éd. DALLOZ, paris, 1971, p.225.

    4

    nous avons constaté que celle-ci a suivi une démarche rationnelle pour assurer ce passage qui constitue en la formation du personnel concerné, le basculement de la balance 2013 du P.C.G.C au SYSCOHADA et enfin les retraitements qui ont été fait après notre stage.

    ? Dans ce mémoire nous essayons dans un premier temps, de déterminer les raisons pour lesquelles le PCGC a été remplacé par le SYSCOHADA, ensuite nous entamons la présentation du SYSCOHADA, tout en énumérant certaines normes, pour aborder enfin les démarches à suivre dans le processus de basculement à la lumière de la méthode retenue par notre organisme d'accueil, à savoir la Gécamines et Pour conclure nous donnons une analyse globale, en faisant ressortir l'impact de ce passage des ses objectifs à atteindre dans le temps et dans l'espace en fonction des projets majeurs de l'entité.

    La réussite de ce projet a la GECAMINES a fait intervenir les experts comptables, les commissaires aux comptes, contrôleurs de gestion, les comptables, financiers et les dirigeants des entreprises.

    5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

    5.1 METHODES

    CHEVALIER et LOSCHACK définissent la méthode comme étant un procédé d'analyse susceptible de conduire a une explication des phénomènes observés.6

    Dans l'élaboration de ce travail, nous avons utilisé la méthode analytique et la méthode comparative :

    Méthode analytique

    Est définie comme étant celle qui décompose un objet en ses éléments constitutifs afin de mieux les étudier.

    Cette méthode nous a permis de parcourir, d'analyser les dispositions légales relatives à l'analyse et au modèle des états financiers en PCGC et en SYSCOHADA en prenant comme référence les données de l'entreprise GECAMINES S.A.

    Méthode comparative

    Comparer, c'est confronter deux ou plusieurs biens enfin de déceler les ressemblances ou les dissemblances entre les choses comparées, cette méthode nous à permis de faire la comparaison de ces deux référentiels comptables,

    6 CHEVALER J., et LOSHARD, L., instruction à la recherche en science sociale, éd. Dalloz, paris, 1971, P.225.

    5

    d'analyser les données concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport entre les différentes données disponibles et la situation de l'entreprise elle-même. Une simulation peut être entrevue afin de proposer une structure financière raisonnable.7

    5.2 TECHNIQUES

    Par technique, nous entendons des procédés opératoires rigoureux, bien définis susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions et adaptés aux genres de problèmes et des phénomènes en cause .Il s'agit des moyens dont on se sert dans la collecte des faits ou informations .Elles sont donc des outils de collecte des informations nécessaires à la rédaction d'un travail scientifique .8

    Pour recueillir les données dont nous avions besoin pour mener notre étude, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique d'interview.

    5.2.1 LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

    Est l'ensemble des moyens qui permettent une analyse libre de la littérature ou des documents écrits qui peuvent fournir les renseignements sur l'objet étudiée.9

    Cette technique nous a été utile dans la mesure où elle nous a permis de consulter certains ouvrages, revus, cours relatifs à notre sujet.

    5.2.2 LA TECHNIQUE D'INTERVIEW

    L'interview consiste en une interrogation orale directe d'une personne par une autre, cette technique est un dialogue, une conversation sur un problème bien déterminé ;10

    Elle nous a permis de recueillir les données complémentaires nécessaires dans la réalisation du travail.

    6. DELIMITATION DU SUJET

    L'analyse effectuée dans ce travail se limite aux normes du SYSCOHADA par rapport au PCGC en prenant comme cadre de référence les états financiers de la société Gécamines de l'exercice 2010 à 2013.

    7 GRAWITZ, M, méthodes des sciences sociales, éd, Dalloz, Paris 1986, P351

    8 MUYUMBA, étude des modifications introduites par les autorités de la 3èmes république du Congo et leurs impact sur la maximisation de recettes fiscales de l'état, Paris 1971 § 25

    9 IDEM, Méthode de science sociale, éd., DALLOZ, Paris, 1971 P 25.

    10 KITABA KYA GHOANIS, OP CIT

    6

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Ce travail comporte trois chapitres, une introduction et une conclusion

    générale.

    Le premier chapitre basé sur les généralités définit les concepts de base et donne la théorie sur le plan comptable générale congolais et le SYSCOHADA. Le deuxième chapitre présente la Générale des Carrières et des Mines S.A Le troisième chapitre porte sur « l'analyse critique sur le basculement de la GECAMINES S.A en OHADA.

    7

    CHAPITRE I : GENERALITES

    SECTION I : DEFINITION DE CONCEPTS DE BASES

    I.1.ANALYSE

    Du grec, analyse, qui signifie un examen approfondi de quelques choses pour en identifier les différents éléments qui le compose et en déterminer les pourcentages, la teneur ou la valeur.11

    On peut également définir l`analyse comme une opération par laquelle l'esprit décompose un ensemble constitué pour en déceler l'autonomie des parties, pour mieux en apprécier ,éclairer ou expliquer la constitution ou simplement rendre accessible chacun de ses éléments.12

    I.2 LA COMPTABILITE :

    La comptabilité générale est la technique de recensement et d'évaluation des flux générés par des évènements financiers, juridiques et économiques d'une entreprise qui concourent au résultat d'une période, (qui correspond généralement à l'année civile : 365 jours), c'est-à-dire l'accroissement ou la diminution de la valeur d'une entreprise. Elle traduit dans un langage normalisé tous les événements économiques qui se produisent dans celle-ci. Il existe trois types de comptabilités : nationale, publique et de l'entreprise, et c'est cette dernière qu'on va entamer dans notre mémoire. A l'intérieur même du périmètre de la comptabilité de l'entreprise, il y a trois disciplines différentes par leurs rôles et leurs critères, que nous allons récapituler dans ce tableau :

    Critères typologie

    Comptabilité générale

     

    Comptabilité analytique

    Comptabilité budgétaire

    Sur le plan légal

    obligatoire

     

    facultative

     

    facultative

    Règles de

    fonctionnement

    Rigide

     

    Souples

     

    souples

    Objectifs

    Déterminer résultat global

    le

    Calcul des

    analyses de
    rentabilité

    coûts

    la

    Contrôle de

    gestion

    orientation Vers

    Vers l'extérieur

     

    Vers l'intérieur

    l'entreprise

    de

    Vers l'intérieur de

    l'entreprise

    Mode opératoire

    A posteriori

     

    A posteriori

     

    A priori

    11 LWANDU Tshilenyo, cours d'analyse des états financiers, I.S.S 63 SCOFI 2012-2013 P.98

    12 LWANDU Tshilenyo, Cours de comptabilité générale, I.S.S, 63 SCOFI 2010-2011, P.12.

    8

    Comptabilité

    Pour Joseph Antoine et Jean Paul Cornil, la comptabilité est une technique quantitative permettant de saisir et d'enregistrer le plus souvent en unités monétaires, les opérations d'une entreprise, de les classer, de les regrouper, puis de les présenter et d'interpréter les résultats auxquels elles donnent lieu.13

    La comptabilité est aussi définie comme étant un système d'organisation des données financières d'une entreprise, ou autrement dit une discipline pratique permettant de fournir de manière continue et en temps réel un état de la situation financière de l'entreprise. La comptabilité est une notion très large qui s'entent de la réception des pièces comptables (et leur traitement : classement, comptabilisation c'est-à-dire enregistrement comptable) à la production d'états financiers.14

    Elle peut aussi être présentée comme un système d'information financière qui fournit en bon ordre des données chiffrées pour décrire une situation et son évaluation, pour éclairer des prévisions, pour rapprocher celles-ci des réalisations et pour faciliter la prise de décisions de la part des parties intéressées.

    1. types de comptabilités

    a) La comptabilité générale15

    C'est celle qui a pour but :

    1. D'établir la situation patrimoniale de l'entreprise ;

    2. De déterminer le résultat de l'entreprise et ses composantes par nature ;

    3. De fournir les informations nécessaires à l'accomplissement de certaines obligations.

    Prise au sens large, acceptation qui est normalement accréditée dans les milieux académiques, la comptabilité générale comprend les deux formes de comptabilité appelées traditionnellement à tort ou à raison « comptabilité de société» et comptabilité générale prise au sens strict.

    La délimitation des contenus respectifs de ces deux formes de comptabilité est la suivante :

    1. La comptabilité générale prise au sens strict :

    13 Joseph ANTOINE et Jean-Paul CORNIL, lexique thématique de la comptabilité, 6eme édition revue, p.75

    14 Trouver le bon expert comptable.com, le 18 février 2015 à 10h21'

    15 Joseph ANTOINE et Jean-Paul CORNIL, op. cit, p.76

    9

    Enregistre les relations commerciales et financières de l'entreprise avec les tiers autres que les associés et les obligations ; ces opérations concernent :

    a. Les achats biens et de services ;

    b. Les ventes des marchandises et de produits ;

    c. Les prestations de services ;

    d. Les relations avec le personnel ;

    e. La naissance et l'extinction des dettes et des créances résultant des opérations sur visées : paiements, encaissement, opérations de crédit, engagements de charger etc. ;

    2. La comptabilité des sociétés enregistre les relations financières de l'entreprise avec ses associés et ses obligataires ; ces opérations concernant les différentes phases de l'existence de la société :

    a. Naissance : constitution (et opérations connexes)

    b. Vie :

    ? Mouvement du capital : augmentation,

    réduction, et amortissement.

    ? Affectation du résultat

    ? Relations financières avec les associes,

    ? Administrateurs (ou gérants, commissaires,

    entreprises apparentes.

    c. Mort= liquidation (et opérations connexes) b) La comptabilité analytique de gestion 16

    Est celle qui a pour objet :

    1) De déterminer les couts des biens et services acquis et/ou produits par l'entreprise et de permettre ainsi :

    16 Delphin KAKUDJI NGOY, cours de comptabilité analytique d'exploitation, ISS, inédit, 2011-2012

    10

    · L'évaluation des stocks et des immobilisations produites par l'entreprise ;

    · La détermination des résultats par produits ou services, groupe de produits ou de service, activité etc.

    2) De fournir les informations nécessaires :

    · A l'analyse et au contrôle de coûts et

    · A la prise de décisions

    Elle est parfois appelée comptabilité de coûts. 1. Rôle de la comptabilité générale17

    La comptabilité générale ou financière est à la fois :

    > Un outil de contrôle des opérations ;

    > Un moyen de preuve juridique en cas de litige ;

    > Une obligation légale (toute entreprise doit tenir une comptabilité) ;

    > Moyen de calcul de l'assiette d'impôts (base) ;

    > Une source d'information d'ordre financier sur la situation et l'évaluation de

    l'entreprise ;

    > Une aide à la prise de décisions sur le plan financier

    Etats Financiers

    Ce sont des documents comptables synthétisant l'état du patrimoine de l'entreprise et de ses résultats à un moment donné, principalement à la clôture de chaque exercice.

    Ils comprennent : le bilan, le compte de résultat, tableau financier des ressources et emplois et l'état annexé.

    I.2.2.1 Le bilan

    Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des

    ressources d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un instant donné, il se présente techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie de droite est appelée « passif » ou ressources et la partie de gauche est appelée `'actif» ou emplois.18

    17 Beatrice et Francis GRAND-GUILLOT, GUALINO éditeur, comptabilité générale : principes généraux, opérations courantes et opérations de fin d'exercice, 8èmeEdition, EJA-Paris 2004, P.22

    18 Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, fondement de gestion financière, manuel et application, Bruxelles, université de liège 2007, p.13

    11

    Selon André CIBERT « le bilan est la description de la situation de l'entreprise à un moment donné.19

    Le bilan établi à une date donnée, est un état du patrimoine de l'entreprise qui permet aux tiers d'apprécier la pérennité de l'entreprise, sa capacité de remboursement de ses dettes et de connaitre le résultat de l'exercice.20

    Le bilan c'est aussi un tableau qui synthétise le patrimoine de l'entreprise, c'est-à-dire l'ensemble de ses avoirs et dettes. Il est la photographie de sa situation à un instant donné (généralement la fin de l'exercice). Il se présente sous forme d'un T et ayant deux parties : la partie « gauche » s'appelle Actif (emploi) et celle de droite s'appelle passif (origine des ressources).

    A. Types de bilans

    La situation que l'on représente dans le bilan dépend de circonstances

    dans lesquelles l'entreprise se trouve. C'est donc d'après ces circonstances qu'un bilan peut être établi. Voici quelques types rencontrés dans la pratique :21

    1. Bilan de fondation

    Ce bilan est établi au premier moment d'existence de l'entreprise. Il prétend toujours soin d'indiquer l'importance du capital souscrit en montrant la part qui est déjà à la disposition de l'entreprise et celle à appeler, de même qu'il décrit les engagements de propriétaires.

    2. Bilan prévisionnel

    Ce bilan ne représente pas une situation réelle présente. Il exprime plutôt

    une situation estimée en fonction des contingences du présent qui prévaudrait à un moment donné du futur. Il est plus un document de travail qu'un document économique, financier encore moins juridique.

    3. Bilan intermédiaire

    La loi comptable congolaise exige qu'un bilan soit établi à la fin de

    chaque exercice. Pour des raisons de gestion, il peut être utile qu'un ou plusieurs bilans soient dressés avant le 31 décembre. Ces bilans confectionnés en cours de période sont des bilans intermédiaires.

    19 André CIBERT, comptabilité générale,1980 , 5eme éd. P.5

    20Beatrice et Francis GRAND-GUILLOT, GUALINO éditeur, op.cit., P.23

    21 KINZONZI, M, N, cité par John LWANDU, cours de comptabilité Générale, ISS, 2010-2011 inédit

    12

    4. Bilan de fusion

    Lorsque deux ou plusieurs sociétés voudraient fusionner pour former un organisme économique et juridique, elles établissent des bilans de cession de leur ancienne situation. Ces bilans doivent faire apparaitre des plus-values ou des moins-values que les comptabilités n'ont pas enregistrées en vue de mieux évaluer les parts sociales dans la nouvelle société. Ces bilans de cession sont appelés bilan de fusion.

    5. Bilan de liquidation

    Est celui établi lors de la cessation d'activités. Il sert de base pour réalisation de l'actif et le paiement du passif.

    6. Bilan fiscal

    Bilan fiscal est généralement établi en fin d'exercice. Mais il a pour objet de montrer l'état de fortune de l'entreprise ainsi que ses variations (augmentation correspondant au bénéfice ou diminution correspondant à la perte réalisée pendant l'exercice) en vue de permettre à l'Administration fiscale de calculer l'assiette de l'impôt sur les revenus à payer.

    7. bilan de fin d'exercice

    Il se confond souvent en pratique avec le bilan fiscal qui est dressé pour l'administration des impôts et devant se conformer strictement à certaines dispositions, le bilan de fin d'exercice est un bilan interne à l'entreprise. Il a le souci de détailler toute la situation et cela avec rigueur et précision

    8. bilan consolidé

    Il s'agit d'un bilan établi par un groupe de sociétés ou sont éliminées les

    dettes et les créances de sociétés apparentées.

    B. signification du bilan

    Le bilan revêt une double signification, à savoir : juridique et

    économique

    ? du point de vue juridique

    Le bilan s'interprète comme l'ensemble de droit et obligation de

    l'entreprise en tant que personne juridique (morale) distincte.

    Actif=droits= avoir de l'entreprise

    Passif=obligations=dettes

    ? du point de vue économique

    Le bilan s'interprète comme un emploi et de ressources de l'entreprise.

    Les emplois comprennent :

    13

    ? les emplois durables : leurs durées dans l'entreprise est supérieur à un an. Ils

    sont généralement constitués des biens acquis par l'entreprise, pour assurer son fonctionnement. Plusieurs termes servent à le designer : actif acyclique ou actif immobilisé, emploi acyclique ou emploi immobilisé, valeurs immobilisées.

    ? Les emplois non durables : ils sont constitués des emplois ou valeurs
    d'exploitation (stocks), des créances (réalisations) et les avoir en banque et en caisse (disponibles). On les désigne aussi indifféremment par actif circulant, actif cyclique, valeurs circulantes, emploi cyclique.

    Les ressources comprennent :

    ? Les ressources propres : ensemble des fonds mis à la disposition de
    l'entreprise par les propriétaires ;

    Les ressources étrangères : fonds acquis auprès de tiers et qui sont remboursable à court terme, moyen terme ou long terme.

    I.1.1 NALYSE CRITIQUE

    L'analyse porte sur les données recueillies des comptes du PCGC et qu'il s'agit soit de reclasser, soit de retraiter. Les documents de référence, selon les cas, seront soit le bilan, soit la balance générale.

    L'analyse des comptes, réalisée pour définir les travaux de reclassement et de retraitement des soldes de la balance générale de clôture PCGC peut être un bon aiguillon pour identifier les comptes nécessaires à l'entreprise.22

    Pour l'établissement du plan des comptes spécifique, à l'entreprise, il y a des exigences incontournables. Il s'agit :

    - De la codification : l'OHADA a prévu une codification décimale avec un minimum de 4 chiffres, pour chaque compte. Cette structure peut être étendue pour tenir compte des problèmes de nomenclature : on admet, de plus en plus, que les codes des comptes OHADA peuvent avoir jusqu'à 8 chiffres. Cette codification doit permettre de subdiviser tout compte, de regrouper les opérations relativement informatique des opérations et du passage aux états financiers ;

    - Ensuite des différences observées entre le plan PCGC et le plan OHADA.

    22 CPCC, le basculement PCGC par rapport au système comptable OHADA, éd. Août 2011, P6.

    14

    I.1.2 CHANGEMENT DE METHODES COMPTABLES

    - Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques spécifiques appliqués par une entité lors de l'établissement et de la présentation de ses états financiers.

    - Une entité ne doit changer de méthodes comptables que si le changement :

    - Est imposé par une norme ou une interprétation ; ou a pour résultat que les états financiers fournissent des informations fiables et plus pertinentes sur les effets des transactions, autres événements ou conditions sur la situation financière, la performance financière ou les flux de trésorerie de l'entité.

    - Lorsqu'un changement de méthodes comptables est appliqué de manière rétrospective, l'entité doit ajuster le solde d'ouverture de chaque élément affecté des capitaux propres pour la première période antérieure présentée, ainsi que les autres montants comparatifs fournis pour chaque période antérieure présentée comme si la nouvelle méthode avait toujours été appliquée.

    I.1.3 LE BASCULEMENT

    - · Elaboration et validation du plan comptable

    - · Elaboration et validation du tableau de correspondance des comptes du PCGC au SYSCOHADA

    - · Choix du logiciel informatique de la configuration des modèles des états financiers

    - PHASE I : ASSISTER ET TRANSFERER LES DONNEES DES COMPTES PCGC AU SYSCOHADA DU NOUVEAU REFERENTIEL.

    Commencer par le transfert des données de la balance 2013 PCGC de l'EXCEL vers l'ORACLE où l'opération de conversion se fera automatiquement des comptes PCGC aux comptes SYSCOHADA, c'est une translation faite grâce à la table de transcodification.

    Le résultat est une balance transcodifiée PCGC 2013

    Sauvegardée, sur une longue période des opérations effectuées, lors du basculement.23

    23 André Foko Le basculement PCGC au système comptable OHADA ed.2011, P6

    15

    SECTION II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE PCGC ET L'OHADA

    Dans le cadre du présent travail, nous allons faire la démonstration théorique du basculement du PCGC vers le nouveau référentiel SYSCOHADA et nous avons reparti les travaux en trois catégories à savoir :

    · . Les comptes PCGC qui subissent un transfert pur et simple de PCGC au SYSCOHADA ;

    · . Les comptes PCGC qui sont fusionné en SYSCOHADA,

    · . En fin, les compte PCGC qui est scindé en SYSCOHADA.

    - Les comptes PCGC qui ont uniquement un seul compte de correspondance en syscohada;

    - Les comptes qui fusionnent et;

    - Les comptes PCGC qui sont éclaté.

    Pour la première catégorie, le problème ne se pose pas, car au regard du compte SYSCOHADA est rattaché son correspondant PCGC.

    Les comptes qui fusionnent sont repris deux fois ou trois fois au compte ou ils vont déverser leur solde.

    Les comptes qui ont été éclatés au regard des comptes correspondants en SYSCOHADA.

    II.1.1CONVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA

    Les deux référentiels présentent quelques traits de ressemblances

    suivantes :

    · . Ils affirment les principes comptables généralement admis, à l'exceptions du principe de Prééminence de la réalité sur la forme dont quelques applications seulement sont exploitées par le SYSCOHADA ;

    · . Ils préconisent l'analyse et le classement des charges et produits par nature ;

    · . Ils séparent la comptabilité générale à la comptabilité analytique ;

    · . Ils préconisent la tenue d'une comptabilité d'engagement ;

    · . Les modélisations rigoureuses des états financiers ;

    · . La tenue de la comptabilité suivant les méthodes dite « à partie double » ;

    · . La conservation pendant dix ans au moins des livres ou documents comptables et des pièces justificatives ;

    · . L'évaluation de biens est fondée sur la conversion du cout historique et le principe de prudence comptable ainsi que celui de continuité de l'exploitation ;

    · . Le cadre de comptes retient la codification décimale : les classes 1 à 5 se rapportent aux comptes de bilan, la classe 6 est réservée aux charges et la classe 7 aux produits ;

    · . Suis les modèles des états financiers qui sont retenus ;?bilan, compte de résultat etc...?

    16

    La détermination du résultat se fait par palier : la marge brute sur marchandises, la valeur ajoutée et le résultat net sont prévus dans les deux référentiels comptables.24

    II.1.2 DIVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA

    Les divergences sont regroupées selon les aspects ci-après : contenu, caractéristiques, tenue de la comptabilité, principes comptables, règles d'évaluation, cadre de comptes, fiches de comptes, états financiers, traitement des Operations et problèmes spécifiques. Le tableau suivant illustre les points de divergences :

    ELEMENTS

    PCGC

     

    OHADA


    ·

    CONTENU


    ·

    Dispositions

    générales et
    techniques

    n'incluant pas

    les comptes

    consolidés.


    ·

    Obligations liées aux

    comptes personnels des entreprises et celles liées aux comptes consolidés et

    aux comptes combinés
    ainsi que les dispositions pénales.


    ·

    CARACTERISTI QUES


    ·

    Enregistrement

    des éléments
    patrimoniaux par

    degré de

    disponibilité ou

    d'exigibilité ;


    ·

    Enregistrement des

    éléments patrimoniaux par

    fonction économique
    (financement, investissement, exploitation).

    · TENUE DE LA
    COMPTABILITE


    ·

    Distinction du compte

    « propriétaire »d u compte « capital »


    ·

    Enregistrements dans les comptes « capital »de toutes les opérations effectuées entre exploitant et son entreprise.


    ·

    PRINCIPES COMPTABLES


    ·

    Inscription des

    charges à étaler au passif dans la situation nette


    ·

    Les charges à étaler figurant à l'actif dans la rubrique de l'actif immobilisé sous l'appellation « charges immobilisées »

     

    24 ANDRE FOKO TOMENA, du système comptable congolais au système comptable OHADA éd.2012P184

    · Les achats et frais accessoires d'achat sont enregistrés dans les comptes charges (classe 6)

    · Prééminence de la diminution économique.

    · Toute correction d'erreur s'effectue par inscription en négatif des éléments erronée, l'écriture exacte est ensuite passée.

    · L'exercice comptable peut être inferieur ou supérieur à douze mois dans certains cas.

    · Obligation pour toute

    entreprise d'établirons
    document décrivant les

    procédures et
    l'organisation comptable.

    · Les états financiers sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de la clôture de l'exercice.

    · Importance significative

    17

    · REGLES

    D'EVALUATION

    · CADRES DE COMPTES

    · ETATS FINANCIERS

    · Distinction du long et moyen terme en ce qui concerne les dettes et créances ;

    · Enregistrement des achats et frais accessoires d'achat dans les comptes de passage 39 achats et 37 frais accessoires d'achat ;

    · La dimension juridique prend le pas sur la dimension économique.

    · En cas d'erreur, une écriture est contre-passée ; l'écriture

    primitive reste

    intouchée,

    · L'exercice comptable peut être inferieur à douze mois dans certains cas.

    · Les états de la synthèse

    tiennent compte de la décision de l'organe délibérant quant à l'affectation du résultat.

    · Les états
    financiers sont arrêtés au plus tard dans le trois mois qui suivent

     

    · Prééminence de la substance économique sur l'apparence juridique.

    · Le SYSCOHADA
    privilégie au plus haut point la finalité d'image finale tout en autorisant

    par conséquent la
    dérogation à certains

    règles et principes
    comptables.

    · En inventaire permanent, la valorisation des sorties de stocks n'opère pas de distinction entre biens fongibles et corps certains et exclut la

    méthodes « dernière entrée, première sortie »

    · Neuf classes retenues (de 1 à 9)

    · En dehors du contenu et

    18

    · ETAS

    FINANCIERS (SUITE)

    la date de la

    clôture de

    l'exercice.

    · En inventaire permanent, la valorisation des sortie s'effectue selon qu'il s'agit

    des biens

    fongibles ou

    corps certains

    · Dix classées retenues (de 0 à 10).

    · Ils comprennent le bilan, leTFR,

    letableau de
    financement, le tableau économique, fiscal et financier

    · Bilan présenté selon le degré croissant de liquidité et d'exigibilité reprenant :

    - A l'actif : les

    valeurs immobilis ée, les valeurs circulante s (valeurs d'exploitat ion, valeurs

     

    du fonctionnement, les commentaires explicatifs, les exclusions et les éléments de contrôle sont ajoutées.

    ? Ils comprennent le bilan, le compte derésultat, le tableau financier des ressources et des emplois

    de l'exercice, l'Etat
    annexé, l'étatsupplémentaire statistique.

    ? Bilan présenté en fonction du cycle (financement, investissement, exploitation).on trouve :

    - A l'actif : l'actif
    immobilisée, l'actif circulant, l'actif de trésorerie et l'écart de conversion.

    - Au passif : les
    capitaux propres et ressources

    19

    ? TRAITEMENT DES OPERATIONS ET PROBLEMATIQ UE

    réalisable s et les valeurs disponible s)

    - Au

    passif : la situation nette, autres capitaux à plus d'un an et les dettes à court terme

    ? Trois niveaux de détermination du résultat :

    - Opération d'exploitat ions

    - Opération hors exploitatio ns

    - Autres Operation s.

    ? trente-trois sous-tableaux

    constituent le
    TEFF

    assimilées, les

    dettes financières

    et ressources

    assimilées, les

    passifs circulant, le passif de trésorerie

    et l'écart de
    conversion.

    ? Quatre niveaux d'analyse de la formation du résultat :

    - Opérationd'exploita tion

    - Opération hors

    activité ordinaire

    - Opération financière

    - Autres Operations.

    ? onze tableaux constituent l'etat annexé

    ? certaines informations ne sont pas reprises dans des tableaux.

    ? Les informations à produire sont rangées en : - Informations obligatoires

    - Informations spécifiques

    - Informations d'importance significative.

    20

    ? Toutes les

    informations sont à fournir dans les tableaux

    21

     

    ?

    Ces aspects ont

    été abordés à
    travers les NIT et lors de différents séminaires malheureuseme nt ces NIT n'ont pas été coulées en textes légaux.

    ?

    Ces Operations ont été

    traitées dans le journal
    officiel N°4ème année, du

    20 novembre 2000 de
    l'OHADA.

    II.1.3 REGLEMENTATION COMPTABLE

    Par rapport au droit comptable congolais, l'acte d'uniformisation du système comptable OHADA comporte des innovations majeures ci-après :

    - L'application du système comptable OHADA implique, de la part de gestionnaire et des responsables des comptes, la mise en place des procédures indispensables de contrôle interne avec comme corollaire l'obligation d'élaborer un manuel des procédures internes techniques, financières et comptables.

    En PCGC, aucune disposition ne rend obligatoire l'élaboration par le gestionnaire de l'entreprise d'un manuel des procédures internes techniques, financières et comptables. L'absence de ce document d'une grande importance dans beaucoup de sociétés congolaises est de nature à compliquer le travail des professionnels comptables, surtout lorsqu'il s'agit de sonder la fiabilité des dispositifs de système de contrôle interne mis en place au sein de la société.

    - conformément a l'article 7 de l'acte uniforme comptable, le SYSCOHADA met un accent particulier sur le concept « état financier » en insistant sur :

    ? Le calcul de résultat financier dont le compte du résultat par la juxtaposition entre les produits financiers et les charges financières.

    ? La distinction au bilan de l'entreprise entre dettes financières (dettes contractées pour une durée supérieure à un an) et les dettes d'exploitations (dettes nées à l'occasion des opérations liées au cycle d'exploitation).

    ? L'identification au bilan des immobilisations dites financières.

    25 ANDRE FOKO TOMENA, op cit P187

    22

    ? Soulignons que l'immobilisation financière est une catégorie d'immobilisations constituées par les titres de participation, les autres titres immobilisés et les créances liées à ces participations.

    ? Le calcul des soldes financiers dans le tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE).

    ? La comptabilisation des pertes ou profits de change comme frais financier ou revenu financier.

    . Introduction d'une nomenclature des opérations financières en sus de celle des activités des biens et services.

    Par contre le PCGC insiste sur le concept « tableau de synthèse » en privilégient la nature purement comptable de synthèse élaborée par l'entreprise.

    Donc, le bilan et TFR établis suivant les normes de ce plan constituent plus des états comptables, que des états financiers comme tel. C'est pour cela, pour amener une étude sur la santé financière de l'entreprise, ce bilan comptable va subir quelque modification c'est-à-dire il faut quitter du bilan comptable vers le bilan financier.

    La conséquence est que pour un travail d'analyse financière à partir des données comptables de l'entreprise, les travaux préliminaires à effectuer sont plus nombreux et harassants en PCGC qu'en SYSCOHADA.

    Conformément aux articles 7, 10, 11, 13, 22 (alinéa 1 et 7), 68, 111, 31, 74 et 103 de l'acte uniforme comptable, il ressort ce qui suit :

    - L'article 7 de l'Acte uniforme comptable OHADA stipule que la durée d'un exercice comptable peut être supérieure à douze mois lorsque le premier exercice commence au cours du second semestre de l'année civile. L'entreprise n'est pas tenue dans ce cas de clôturer ses comptes au 31 décembre.

    En PCGC, la durée d'un exercice ne peut pas dépasser l'année civile. Quel que soit la date du début du premier exercice, les comptes de l'entreprise doivent être obligatoirement clôturés le 31 décembre.

    Selon l'article 10 de l'Acte uniforme comptable, lorsque l'application d'une prescription comptable se révèle insuffisante ou inadaptée pour donner l'image fidèle de la situation de l'entreprise et de ses opérations, des informations complémentaires ou des justifications nécessaires doivent être fournies en sus des renseignements contenus dans le document appelé « Etat annexé », l'équivalent du Tableau économique, fiscal et financier du Plan comptable.

    Dans le PCGC, il n'existe aucune disposition obligeant le gestionnaire ou le comité de Direction de l'entreprise à fournir, en sus des renseignements requis dans les différents documents du « Tableau Economique, fiscal et Financier », des informations qu'ils jugent significatives pour une bonne compréhension des états financiers publiés.

    23

    L'acte uniforme comptable OHADA a réglementé en son article 22, alinéa 1 à 7, le recours par l'entreprise à un outil de traitement informatique des données comptables.

    En ce qui concerne le recours à des procédés électroniques, le PCGC se limite à recommander l'utilisation d'une table de correspondance au cas où la codification adoptée par l'entreprise pour l'exploitation mécanographique ou électronique des comptes entrait en contradiction avec la codification du plan.26

    Il existe dans la réglementation comptable de l'OHADA une disposition claire selon laquelle une comptabilité tenue en violation des normes prescrites ne peut être admise en justice comme preuve ni être invoquée par son auteur à son profit.

    Ce qui sous-entend que les magistrats devront aussi avoir des connaissances sur les normes comptables, étant donné qu'ils devront d'abord apprécier la conformité aux normes des documents comptables présentés par les justiciables avant de les accepter comme preuves en justice, en dépit du fait qu'ils ont la liberté de se faire assister par un Expert assermenté de leur choix pour les aider dans cette analyse de conformité.

    Des sanctions pénales sont prévues pour les entrepreneurs individuels ou pour les dirigeants sociaux ou les gestionnaires qui n'auront pas, pour chaque exercice social, dressé l'inventaire et établi les états financiers annuels ou qui auront sciemment établi et communiqué des états financiers ne délivrant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'exercice. Le défaut de l'inventaire ainsi que la tenue d'une comptabilité irrégulière ou ne répondant pas aux normes prescrites devront être donc sanctionnés sur le plan pénal, conformément aux peines définies par la législation de chaque pays. En SYSCOHADA, la responsabilité pénale des comptables, des gestionnaires d'entreprise, des signataires des états financiers et des commissaires aux comptes sont clairement soulignée.

    En PCGC, aucune allusion n'est faite à une sanction pénale pour non tenue de l'inventaire ou à la suite de l'établissement des états financiers irréguliers ou ne répond pas aux normes comptables prescrites avec comme conséquence que plusieurs gestionnaires ou Comités de Direction ne se soucient ni de la prise régulière des inventaires, ni de la tenue d'une comptabilité régulière, ni de l'établissement des états financiers conformes à la Réglementation comptable dans le pays.

    Par rapport au PCGC, le SYSCOHADA met l'accent sur la distinction entre les activités ordinaires et hors activités ordinaires. En SYSCOHADA, les activités ordinaires sont des activités qui sont liées à l'objectif principal de l'entreprise

    l26MWALABA KASANGANA, la codification du plan, éd. UNILU, l'shi2010, P42.

    24

    tandis que hors activités ordinaires sont des activités qui sont liées à l'objectif secondaire de l'entreprise.

    II.2 DISPOSITION GENERALE ET TECHNIQUE DU PLAN COMPTABLE.

    En ce qui concerne la disposition générale et technique du plan comptable, le SYSCOHADA se distingue du PCGC d'éléments ci-après :

    Chaque poste des états financiers annuels (bilan, compte de résultat et tableau financier des ressources et emplois) doit comporter des références en lettres majuscules qui permettent d'identifier clairement à partir d'un tableau dit « tableau de correspondance postes/comptes » les comptes incorporés dans chaque poste des états financiers.

    Le tableau de correspondance oriente l'analyse des comptes. C'est grâce à celui-ci qu'on va retraiter la comptabilité de PCGC (N - 1) pour pouvoir obtenir des états financiers comparatifs du premier exercice OHADA.

    Cette obligation n'existe pas en Plan Comptable Général Congolais.

    En SYSCOHADA, obligation est faite de présenter conjointement le deux états financiers successifs (exercice clos et précédent). Toute absence de comptabilité entre les postes de ces deux exercices doit être obligatoirement signalée dans l'Etat annexé.

    Les organes d'administration et de gestion d'une entreprise sont tenus de mettre en place un bon contrôle interne et d'établir un manuel de procédures internes, comptable et financière, ainsi qu'un document appelé ETAT ANNEXE qui fournit des informations complémentaires sur les contenus d'autres états financiers en vue de l'obtention d'une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise. Cette Obligation est également faite aux entreprises d'établir une documentation décrivant les procédures et l'organisation comptables.

    Le PCGC ne rend pas obligatoire l'établissement d'un manuel des procédures internes comptables et financières. Ce qui complique la tâche de beaucoup d'auditeurs lorsqu'ils sont appelés à se prononcer sur la qualité du contrôle interne existant dans l'entreprise.

    En SYSCOHADA, la durée de l'exercice peut être supérieure à 12 mois pour le premier exercice commencé au cours du deuxième semestre de l'année Conformément au même article, en cas de cessation d'activités, pour quel que motif que ce soit la durée des opérations de liquidation est comptée pour un seul exercice, sous réserve de l'établissement des situations annuelles provisoires.27

    27L'Acte uniforme de la comptable, alinéa1 Art 7

    25

    En PCGC, la durée de l'exercice ne peut en aucun cas être supérieure à 12 mois. Toutefois, elle peut être inférieure à 12 mois lorsque le début ou la fin de l'activité ont lieu à n'importe quel moment au cours de l'exercice. L'établissement des situations annuelles provisoires n'y est pas prévu, même en cas des opérations de liquidation.

    En SYSCOHADA, toute correction d'erreur dans la passation d'une écriture comptable s'effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés, en lieu et place d'une écriture inverse (article 20 de l'Acte uniforme comptable). Le SYSCOHADA est donc plus précis que le PCGC qui préconise tout simplement la passation d'une écriture de rectification en cas d'erreur de comptabilisation. Actuellement, en République Démocratique du Congo, c'est l'écriture d'extourne qui est généralement passée en cas d'erreur de comptabilisation, avec comme conséquence le gonflement erroné dans les comptes concernés des cumuls des mouvements débiteurs et créditeurs.

    - La balance des comptes établie par l'entreprise assujettie au SYSCOHADA devra obligatoirement comprendre 6 colonnes, à savoir : les soldes d'ouvertures de l'exercice, débiteurs et créditeurs, les mouvements débiteurs et créditeurs, les soldes débiteurs et créditeurs en fin d'exercice.28

    Le PCGC rend également obligatoire l'établissement d'une balance des comptes, mais sans souligner qu'elle devra contenir obligatoirement six colonnes ; avec comme conséquence que certaines entreprises se limitent à établir des balances des comptes à 4 colonnes, diluant ainsi les soldes d'ouverture dans les mouvements de l'exercice.

    Le SYSCOHADA énonce des conditions à remplir pour qu'une comptabilité informatisée réponde aux exigences de régularité et de sincérité requises Le PCGC recommande seulement l'utilisation pour les comptes de l'entreprise d'une table de correspondance au cas ou la codification adoptée par l'entreprise pour l'exploitation électronique des dits comptes entrait en contradiction avec la codification du plan. En dehors de cet aspect, ce plan comptable ne réglemente pas l'utilisation de l'outil informatique par l'entreprise.

    En SYSCOHADA, les états financiers doivent être établis au plus tard dans le quatre mois qui suivent la date de clôture de l'exercice.29

    Dans la législation fiscale congolaise, les comptes de l'entreprise doivent être arrêtés au plus tard le 31 mars qui suit la clôture de l'exercice. Le SYSCOHADA

    20L'Acte uniforme de la comptable article. Article 19 22 et 67 21L'Acte uniforme De la comptable Art.23.

    26

    donne donc un mois supplémentaire aux gestionnaires d'entreprise pour l'arrêt des comptes annuels.

    II.2.1 METHODES D'EVALUATION.

    En ce qui concerne les méthodes d'évaluation, le système comptable OHADA est différent du Plan Général Congolais dans les aspects ci-dessous :

    La valeur d'entrée des titres de participation est le prix d'acquisition majoré des frais accessoires d'achat, à l'instar des droits de souscription achetés. Mais en PCGC, les frais dits d'acquisition tels que les droits de mutation, les honoraires des conseils, les commissions, les frais de courtage ne rentrent pas dans le coût d'entré de ces titres de participation.

    Contrairement au SYSCOHADA, aucune distinction n'est faite en PCGC entre les frais accessoires d'achat et les frais dits d'acquisition, lors de la détermination de la valeur d'entrée des titres de participation. Néanmoins, dans tous les deux systèmes, les frais accessoires d'achat des titres de placement (titres à court terme) n'entrent pas dans la valeur d'entrée des dits titres.

    Par rapport au PCGC, le SYSCOHADA a introduit deux éléments nouveaux constitutifs du coût historique d'un bien, à savoir : la valeur actuelle ou la juste valeur, pour les biens reçus à titre gracieux, ainsi que la valeur de celui de deux éléments dont l'estimation est la plus sûre pour les biens provenant d'un échange.

    En ce qui concerne l'évaluation des sorties des stocks, le SYSCOHADA n'a pas contrairement au PCGC, prescrit l'utilisation des méthodes de LIFO et FIFO car il estime que seuls le Coût Moyen Pondéré et le FIFO permettent d'assurer réellement un lien logique entre les entrées et les sorties du stock.

    Le SYSCOHADA recommande la conversion à la clôture de l'exercice des créances et dettes en devises et l'inscription au bilan sur une ligne distincte des écarts de conversion à l'actif et/ou passif dégagés.

    Le PCGC n'énonce aucune règle quant à la conversion à la clôture de l'exercice des dettes et créances libellées en devises. Il préconise tout simplement la constitution des provisions sur les créances en cas des dépréciations à condition de bien identifier la créance concernée et de justifier les motifs qui rendent les créances litigieuses ou douteuses.

    Le SYSCOHADA a défini la méthode d'évaluation en fin d'exercice des disponibilités en devises, alors que le PCGC n'énonce aucune règle à ce sujet.

    27

    A l'opposé du PCGC, le SYSCOHADA opère une distinction entre les provisions d'exploitation (dépréciations des immobilisations, par exemple) et les provisions à caractère financier (pertes de change probables, par exemple).30

    II.2.3 RESENTATION DE PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS ET DU PLAN CMPTABLE OHADA.

    A)PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS

    Classe 1. FONDS PROPRES, DL et MT (PCGC)

    10. Capital

    11. Réserves

    12. Report à nouveau

    13. Résultat à conserver

    14. Plus-value de réévaluation et provision réglementée

    15. Subvention d'équipement

    16. Emprunt et dettes à LT

    17. Emprunt et dettes à MT

    18. Provision pour charges et pertes

    19. Comptes des liaisons

    Classe 2. VALEURS IMMOBILISEES

    20. Valeurs incorporelles immobilisées

    21. Terrain

    22. Autres immobilisations corporelles

    23. Immobilisations corporelles en cours

    24. Avance et acompte

    25. Titres valeurs engagées à plus d'un an

    30Plan comptable Général Congolais VERHULST 1996 .P 206 - 207.

    28

    26. Prêts et créances à LT

    27. Prêts et créances à MT

    28. Amortissement et provision de la classe 2

    29. Compte d'attente de la classe 2 Classe 3. VALEURES D'EXPLOITATIONS

    30. Marchandises

    31. Matières premier

    32. Emballages commerciaux

    33. Produits semi ouvrés

    34. Produits finis

    35. Produits et travaux en cours

    36. Stocks à l'extérieur

    37. Frais accessoire d'achat

    38. Provision pour amortissement et dépréciation de la classe 3

    39. Achat

    Classe 4.VALEURES REALISABLES

    40. Fournisseur

    41. client

    42. Personnel

    43. Etat

    44. Propriété et Associé

    45. Société apparenté

    46. Débiteurs et Créditeurs divers

    47. Régularisation Active et Passive

    29

    48. Provision pour les comptes de la classe 4

    49. comptes d'attente et régularisée Classe 5. VALEURESDISPONIBLES

    50. Emprunts à moins d'un an

    51. Prêt à moins d'un an

    52. Titre à CT

    53. Effets et warrant à payer

    54. Effets et warrant à recevoir

    55. Chèque et coupons encaissé

    56. Banque

    57. Caisse

    58. Provision pour de comptes de la classe 5

    59. Mouvement de fonds et virement internes Classe 6. CHARGES ET PERTES DIVERSES

    60. Stocks vendus

    61. Matières et fournitures consommés

    62. Transport consommés

    63. Autres services consommés

    64. Charges et pertes divers

    65. Charges de personnel

    66. Impôt et taxe

    67. Intérêt payé

    68. Dotations aux amortissements

    69. Produits et services reçus à d'autres Etablissements

    30

    Classe 7. PRODUITS ET PROFITS DIVERS

    70. Ventes marchandises

    71. Production vendue

    72. Production stockée

    73. Travaux fait par l'entreprise elle-même

    74. Produits et profits divers

    76. Subvention d'exploitation

    77. Intérêt reçus

    78. Reprise sur provision et dépréciation

    79. Produits et services cédés à d'autres Etablissements Classe 8. COMPTES DE GESTIONS

    80. Marge brute

    81. Valeur Ajoutée

    82. Résultat brut d'exploitation

    83. Résultat net d'exploitation

    84. Résultat sur cession d'immobilisation et titre a court terme

    85. Résultat net avant impôt

    86. impôt sur revenu professionnel

    87. Résultat net de la période

    Classe 9 : COMPTES ANALYTIQUES D'EXPLOITATIONS

    90 stocks Réfléchie

    91 comptes de reclassement de charges

    92 frais de section

    93 comptes d'inventaire permanent

    94 comptes des couts

    31

    96 écarts sur couts préétablies

    97 différences d'incorporation

    98resultrat analytique

    99 comptes de liaisons internes

    les comptes de la classe 9 sont réservés à l'élaboration de la comptabilité analytique.

    Classe 0 : COMPTES SPECIAUX.

    Les comptes spéciaux sont des comptes qui enregistrent des opérations particulières dans leur nature et ne figurant pas dans les classes 1 à 9.

    b) Plan comptable OHADA

    Classe 1. COMPTES DES RESSOURCES DURABLES

    10. Capital

    11. Réserves

    12. Report à nouveau

    13. Résultat net de l'exercice

    14. Subvention d'investissement

    15. Provision réglementées et fonds assimilés

    16. Emprunt et dettes assimilés

    17. Dettes de crédit-bail et contrat assimilés

    18. Dettes liées à des participations et compte de liaisons des Etablissements ...

    19. Provisions financières pour risques et charges Classe 2. ACTIFS IMMOBILISES

    20. Charges immobilisées

    21. Immobilisées incorporelles

    22. Terrains

    23. Bâtiments, installation technique et agencements

    24. Matériels

    32

    25. Avances et acomptes versés sur immobilisation

    26. Titres de participations

    27. Autres immobilisations financières

    28. Amortissement

    29. Provision pour dépréciation Classe 3. COMPTE DES STOCKS

    31. Marchandises

    32. Matières et fournitures

    33. Autres approvisionnements

    34. Produits en cours

    35. Services en cours

    36. Produits finis

    37. Produits intermédiaires et résiduels

    38. Stocks en cours de route

    39. Dépréciation des stocks Classe 4. COMPTES DE TIERS

    40. Fournisseur et comptes rattachés

    41. clients et comptes rattachés

    42. Personnel

    43. Organisme sociaux

    44. Etat et collectivités publiques

    45. Organismes internationaux

    46. Associés -groupe

    47. Débiteurs et créditeurs divers

    33

    48. Créances et dettes hors activités ordinaires

    49. Dépréciations et risques provisionnés. Classe 5. COMPTES DE TRESORERIE

    50. Titres de placement

    51. Valeur à encaisser

    52. Banques

    53. Etablissements financiers et assimilés

    54. Instruments de trésorerie

    56. Banques, crédits de trésorerie et d'escompte

    57. Caisse

    58. Régies d'avances, accréditifs et virements internes

    59. Dépréciations et risques provisionnés

    Classe 6. COMPTES DE CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES

    60. Achats et variations de stocks

    61. Transports

    62. Services extérieurs A

    63. Services extérieurs B

    64. Impôt et Taxes

    65. Autres charges

    66. Charges de personnel

    67. Frais financiers et charges assimilées

    68. Dotations aux amortissements

    69. Dotations aux provisions

    34

    Classe 7. COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES

    70. Ventes

    71. Subventions d'exploitation

    72. Production immobilisée

    73. Variations de stocks de biens et de services produits 75. Autres produits

    77. Revenus financiers et assimilés

    78. Transferts de charges

    79. Reprise de provisions

    Classe 8. COMPTES DES AUTRES CHARGES ET DES AUTRES PRODUITS

    81. Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

    82. Produits des cessions d'immobilisations

    83. Charges hors activités ordinaires

    84. Produits hors activités ordinaires

    85. Dotations hors activités ordinaires

    86. Reprises hors activités ordinaires

    87. Participation des travailleurs 88 Subvention d'équilibre

    89. Impôts sur le résultat

    Classe 9. COMPTES DES ENGAGEMENTS HORS BILAN ET COMPTES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION.

    90. Engagements obtenus et accordés

    91. Contreparties des engagements

    92. Comptes réfléchies

    93. Comptes de reclassements

    35

    94. Comptes de coûts

    95. Comptes de stocks

    96. Comptes d'écarts sur coûts préétablis

    97. Comptes de différences de traitement comptable

    98. Comptes de résultat

    99. Comptes de liaisons internes.

    Concernant ce point, il est nécessaire de dégager les divergences entre les deux systèmes comptables que sur le cadre des comptes ; toutefois sans être trop prolifiques dans les explications.

    En effet, le cadre des comptes du SYSCOHADA comporte d'importantes nouveautés par rapport au PCGC.

    Il s'agit de :

    La réduction du nombre de classes des comptes (de 10 à 9) et l'adoption d'un plan comptable normalisé codifié à 4 chiffres au lieu de 2 comme c'est le cas au PCGC.

    Signalons que le PCGC utilisait les comptes principaux à deux chiffres, quand il atteint le troisième devient le compte de division. Le SYSCOHADA aussi utilise les comptes à deux chiffres, le troisième devient le sous compte et le quatrième compte de division.

    L'analyse des opérations en SYSCOHADA est plus poussée, le nombre des comptes dont le respect de codification (numéro et intitulé) est obligatoire étant plus important en SYSCOHADA.

    Les comptes sont plus analytiques et fournissent des renseignements beaucoup plus détaillés.

    - Les comptes en SYSCOHADA sont plus détaillés par rapport à celui de PCGC.

    - L'exigibilité des comptes de la classe 1 n'est plus prise en compte comme en PCGC.

    En SYSCOHADA, les charges et les produits ne sont pas classifiés par nature comme c?était le cas avec le PCGC, mais plutôt selon qu'il s'agit des charges et des produits liés à l'activité ordinaire ou extraordinaire de l'entreprise.

    36

    Les comptes des engagements hors bilan du PCGC (classe 0) sont en SYSCOHADA reversés dans la classe 9 qui contient également les comptes de la comptabilité Analytique de Gestion.

    En SYSCOHADA, le regroupement des comptes est fait en fonction des catégories économiques d'opérations. D'où l'introduction du concept « comptes rattachés ». Le compte 40 « fournisseur et comptes rattachés » par exemple est destiné à savoir toutes les opérations en rapport avec les fournisseurs indépendamment de leurs natures : factures des fournisseurs, effets à payer, facture non parvenue, intérêts courus et intérêts dus, charges à payer.

    Le concept « comptes rattachés » signifie que toutes les opérations se rapportent à un même opérateur économique (client, fournisseur etc...) seront regroupés dans un compte unique de client ou du fournisseur.

    Il faudra noter toutefois que plusieurs comptes du PCGC ont en SYSCOHADA, gardé le même numéro et presque le même intitulé, mais le contenu et le fonctionnement sont parfois différents.

    Ces comptes sont les suivants :

    .10 capital

    .11 Réserves

    .12 reports à nouveau

    .13 résultat net .16 emprunt .42 personnel

    .56 banque

    .57 caisse .70 ventes

    Le compte banque est scindé à deux en SYSCOHADA 52 et 56. Le compte 52 représente les avoirs de l'opération économique de l'entreprise et se place à l'actif du bilan et le compte 56 représente les engagements de l'entreprise vis-à-vis de l'institution bancaire ; il se place au passif du bilan.

    Les contenus de plusieurs comptes du PCGC ont été éclatés en SYSCOHADA en deux ou plusieurs comptes avec changement des intitulés et des contenus. Nous pouvons citer, par exemple les comptes :

    37

    Le compte 68 Dotations aux amortissements et provisions qui en SYSCOHADA, est éclaté en deux compte principaux : compte 68 qui enregistre aussi les dotations aux amortissements à caractère financier (charges à étaler ou à répartir) et compte 69 « Dotations aux provisions » qui n'enregistre que les provisions à long et moyen termes. Les provisions sur les risques et charges d'exploitations à court terme constituent des « charges provisionnées » saisies dans le compte 659 « charges provisionnées d'exploitations ».

    Plusieurs numéros des comptes du PCGC ont été purement et simplement supprimés en SYSCOHADA et les contenus reversés dans d'autres comptes. Il s'agit des numéros des comptes inexistants en SYSCOHADA.

    Nous citons :

    . Le compte 30 basculé en SYSCOHADA dans 31 « marchandises »

    . Le compte 35 basculé dans 37 production intermédiaire.

    . Le compte 76 reversé dans le compte 71 « subvention d'exploitation »

    . Le compte 80 reversé dans le compte 132. « Marge brute ».

    II.2.4 Masse bilantaires

    A) BILAN SELON LE PLAN COMPTABLE GENERALE CONGOLAIS

    Le bilan est présenté sous forme de tableau composé de deux parties égales en valeur.

    ACTIF BILAN PASSIF

    Valeurs immobilisées

    a) Fonds propres et capitaux à long et moyen terme

    * Capitaux propres

    * Dettes à long et Moyen terme

    b) Valeurs circulantes * Valeurs d'Exploitation

    b) Dettes à court terme

    38

    * Valeurs Réalisables * Valeurs Disponibles

    31

    B) LE BILAN SELON OHADA.

    Le bilan OHADA peut se présenter sous forme des grandes masses suivantes : ACTIF PASSIF

    Actif immobilisé

     

    Ressources stables

     

    Actif circulant

     

    Passif circulant

     

    Trésorerie actif

    Trésorerie passif

     

    32

    En PCGC, nous avons quatre masses bilantaires par contre en SYSCOHADA nous en avons six et en plus de celle -ci, il Ya la huitième qui s'ajoute.

    En OHADA, on ajoute ensuite au bas du bilan (non dans les grandes masses) les écarts de conversion actif si il s'agit de pertes probables de change (compte 478) et les écarts de conversion passif si il s'agit de gains probables de change (compte 479).

    Les écarts de conversion active et passive ne sont pas des masses supplémentaires, mais c'est le résultat de la conversion de créances et de dettes en devises au cours de change du jour de l'inventaire.

    Les écarts de conversion sont classés en dehors des grandes masses en raison de leur caractère probable c'st à dire ils peuvent ou pas exister lors de l'inventaire.

    31 MAPAPA MBANGALA, analyse de gestion financiere,ed.pari 2012,P18.

    32André Foko, Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo 2011 P. 5

    39

    II.2.5 Détermination des résultats.

    En PCGC, le résultat s'obtient dans le tableau de formation du résultat en procédant par étapes, par paliers successifs en appliquant la formule de gestion. Par contre en SYSCOHADA le résultat s'obtient dans le compte de résultat en procédant par étapes de paliers successifs jusqu'au quatrième palier. Les autres résultats se calculent en extra c'est-à-dire sans suivre la norme de palier car le hors activité ordinaire s'obtient à partir de la classe 8.

    Les deux systèmes comptables n'ont pas que les points de divergence dégagés ci-dessus. Ils se rallient dans certains points qu'il requiert que nous relevons dans les lignes qui suivent.

    II.2.6 Dispositions générales et techniques du plan comptable.

    Il ressort que les deux systèmes comptables se ressemblent dans certaines dispositions comptables générales :

    - l'enregistrement exhaustif des opérations ;

    - l'établissement obligatoire des documents de synthèse selon les normes prescrites ;

    - la tenue d'une comptabilité en partie double, en français et en monnaie nationale ; - le caractère authentique des pièces justificatives des écritures comptables ;

    - la tenue obligatoire des livres et documents comptables légaux et réglementaires tels que journal, livre d'inventaire, livre de paie...

    - l'établissement obligatoire d'une balance des comptes ;

    - la sincérité, l'exactitude et la régularité des écritures comptables ; - l'intangibilité des écritures comptables ;

    - la conservation des livres et documents comptables pendant dix ans au moins à partir de la fin de l'exercice concerné.

    Ils se ressemblent également dans certains principes généraux tels que :

    - l'intangibilité du bilan de clôture qui doit correspondre au bilan d'ouverture de l'exercice suivant ;

    - l'interdiction des compensations entre les éléments de l'actif et du passif qui doivent être évalués séparément ;

    - la spécialisation de l'exercice comptable ;

    40

    - l'application du principe de prudence ;

    II.2.7 PRINCIPES COMPTABLES RETENUS PAR LE PCGC

    Les principes comptables sont considérés comme de garde-fous dans la tenue de la comptabilité dont le respect conditionne la production d'une information financière sincère et régulière. Le PCGC retient les principes comptables-ci-après :

    > Indépendance des exercices ou spécialisation ;

    > Couts historiques ;

    > Prudence ;

    > Non compensation des éléments d'actif et de passif ;

    > Permanence des méthodes comptables ;

    > Régularité et sincérité ;

    > Continuité d'exploitation ou d'activité ;

    > Importance relative.

    II.2.8 CADRE DES COMPTES

    Le cadre des comptes regroupe les comptes de mouvements et de situation de la période (comptes patrimoniaux), les comptes d'exploitation et hors exploitation (comptes de gestion) et sa lecture de haut en bas et de gauche à droite.

    II.2.9 CLASSES DES COMPTES

    Le cadre des comptes est divisé en dix classes numérotées de 0 à 9, chaque classe étant elle-même divisée en dix comptes principaux (comptes à deux chiffres). Les comptes principaux peuvent être subdivisés en autant des comptes divisionnaires (comptes à trois chiffres) ou de sous-comptes (comptes à plus de trois chiffres) qu'il est nécessaire pour les besoins de l'agent économique.

    Tous procédés techniques de distinction entre, d'une part, les comptes de situation patrimoniale et comptes de mouvements patrimoniaux et, d'autre part, comptes d'exploitation et hors exploitation, sont autorisés pourvu que les documents de synthèse soient présentés conformément à l'esprit et au modèle du plan.

    Toute liberté est laissée à l'intérieur des rubriques du cadre des comptes pour comptabiliser les opérations à condition que les rubriques et les règles du plan soient respectées et les renseignements susceptibles d'être réclamés à l'intérieur de ce cadre puissent être fournis aisément.

    II.3 PARTICULARITES DU CADRE DES COMPTES

    Le cadre des comptes présente les particularités suivantes :

    En fin de période, les comptes de mouvements patrimoniaux sont virés pour solde rubrique par rubrique, aux comptes de situation dont la structure est identique compte tenu du procédé technique retenu par l'agent économique, à celle des comptes de mouvements patrimoniaux. Le compte 88 lorsqu'il est utilisé, se déverse dans les comptes 18 à 58 pour régulariser les amortissements et les

    41

    provisions : ces comptes enregistrent alors en fin d'exercice les amortissements et provisions de comptes des classes dont ils font partie, dans ce cas, ce sont des comptes de situation patrimoniale. Les comptes principaux se terminant par 9 (19 à 99) sont réservés à l'enregistrement d'opérations internes à l'agent économique et sont toujours soldés en de période. Le compte de gestion 87 résultat de la période à affecter est viré en fin de période au compte 13 résultat net. La situation patrimoniale est de ce fait équilibrée.

    Le compte de mouvement 13 enregistre les écritures de répartition ou d'affectation du résultat. Il est viré, pour solde, lors des écritures de clôture, au compte de situation 13 dont le montant identique mais de sens inverse, se trouve ainsi annulé.

    Dans la mesure où l'exploitation est mécanographique ou électronique des comptes utilisés pour la gestion est contrariée par la codification adoptée, les agents économiques peuvent lui apporter les modifications qui leur paraissent nécessaires, sous réserve d'une présentation des documents conformes aux modèles du plan et de l'établissement d'une table de correspondance permettant le passage d'une codification à l'autre.

    II.3.1 METHODES D'EVALUATION.

    Il faudrait noter également que comme en PCGC, les méthodes d'évaluations en SYSCOHADA devront rester constates d'un exercice à un autre afin de garantir la comptabilité des états financiers de l'entreprise.

    II.3.2. Evaluation des stocks.

    Concernant les deux systèmes comptables la comptabilité de stocks est en principe tenue suivant l'inventaire permanent et intermittent.

    II.3.3. Evaluations des créances et dettes en monnaie étrangère.

    A la clôture de l'exercice, les deux systèmes comptables recommandent presque les mêmes règles de conversions.

    II.3.4. Comptes du plan comptable.

    Plusieurs comptes du PCGC ont en SYSCOHADA gardé le même numéro et presque le même intitulé. Il s'agit des comptes ci-après :

    . 10 Capital

    . 11 Réserves

    . 12 Report à nouveau

    . 13 Résultat net

    42

    . 16 Emprunts . 42 Personnel

    . 56 Banque

    . 57 Caisse . 70 Ventes

    L'intitulé de la classe diffère selon le plan ,pour l'OHADA il s'agit des comptes de ressources stables, alors que pour le PCGC se sont des de comptes de capitaux à long et moyen terme, mais dans aucun des plans ne definissentpas la compréhension, c'est-à-dire par une propriété caractéristique ,le mots « ressources ,et capitaux »il semble que l'expression « ressource » a été préférée à l'expression « capitaux » il semble que a cause de sa signification plus économique que juridique. A notre avis, ce changement de dénomination permet de justifier l'inclusion au passif durable des éléments qui y étaient absents dans LE PCGC, à savoir : les « dettes de crédit-bail et contrant assimilés »le « résultat net de l'exercice ».

    Il justifie aussi le remplacement du poste « subvention d'équipement » par le poste « subvention d'investissement »,la notion d'investissement étant plus large que celle d'équipement, qui ne comprend pas des investissements incorporels.

    Le poste « provisions règlementées »n'existe pas dans le PCGC. Et PCGC inclut en classe 1 toutes les « provision pour charges et pertes », alors que le Plan OHADA n'y inclut que les « provisions financières pour risques et charges » ne comprenant que les risques et charges à survenance estimée à plus d'un an.

    Les dettes liées à des participations sont isolées dans le plan des comptes OHADA alors que, apparemment, elles sont incluses dans les « autres emprunts et dettes à long et moyen terme »dans le PCGC. Les emprunts-obligations sont logés dans un poste propre dans le PCGC, tandis que le plan des comptes OHADA ne les distingue pas des autres emprunts.

    Les comptes de la classe 2 change suivant les deux plans : « comptes d'actifs immobilisées »dans l'OHADA et « comptes de valeurs immobilisées »dans le PCGC.

    A notre avis, l'intitulé OHADA cadre mieux avec le contenu de la classe qui comprend, non seulement les valeurs immobilisées, mais aussi les charges immobilisées. Le plan des comptes OHADA préfère parler de « charges immobilisées. »Alors que le PCGC utilise l'expression « frais immobilisée ».le mot « charges »nous semble préférable, parce qu'il s'agit d'un actif que l'on subit et non d'un actif qu'on peut activer : c'est un actif fictif. C'est un actif consommé, mais que l'on refuse d'avance du bilan afin de le faire supporter par plusieurs exercices.

    43

    Le poste »valeurs incorporelles immobilisées »du PCGC est remplacé par le poste « immobilisations incorporelles » dans le plan OHADA, expression du reste utilisée par le PCGC dans les commentaires sur ce poste. Toutes les immobilisations corporelles sont regroupées dans les plan OCAM tandis qu'elles sont ventilées dans quatre postes diffèrent dans les cadres comptables OHADA, à savoir : terrains, bâtiment, l'installation et agencements matériels.

    Les comptes de la classe 3 ; le poste « 39 achats » du PCGC n'existe pas dans le plan OHADA. Ceci se justifie par le fait que les achats sont débités directement dans les comptes de charges dans le plan des comptes OHADA, alors qu'ils transitent par le compte de mouvement »achats », pour se solder en fin d'exercice, dans le PCGC.

    Le PCGC interdit la fusion des « stocks en cours de route à réceptionner » avec les stocks en consignation ou en dépôt.

    A notre avis, la distinction du plan des comptes OHADA est plus rationnelle .s'agissant des stocks, le PCGC privilégie le système de l'inventaire permanent sur celui de l'inventaire intermittent que préfère le plan des comptes OHADA. Le plan de comptes OHADA prévoit expressément les « services en cours », alors que le PCGC ignore ce genre de stocks .par contre, le poste « travaux en cours » du PCGC, poste concernant les travaux d'équipement, est inclus dans le poste « produits en cours » dans le plan des comptes OHADA.

    Les catégories OHADA nous semblent refléter mieux les réalités actuelles ou les services prennent de plus en plus d'importance. Les « déchets et rebuts »du PCGC sont appelés « produits résiduels »dans le plan OHADA, dénomination qui nous semble plus rationnelle. Le «semi-ouvré » du PCGC sont inclus au poste « produits intermédiaires et résiduels »du plan des comptes OHADA .mais nous ne comprenons pas la justification du regroupement des produits intermédiaires avec les produits résiduels qui sont, eux, finis.

    Les comptes de la classe 4 change, suivant les deux plans : « comptes de tiers »,pour le plan OHADA et « comptes de tiers et régularisation »,pour le PCGC ce changement de dénomination est du au fait que, dans le plan des comptes OHADA , les comptes de régularisation font désormais partie intégrante de cheque compte de tiers concerné alors que, dans le PCGC , ils étaient traités comme une catégorie à part. Dans le plan des comptes OHADA, les charges constatés d'avance figurent dans le compte « 47 débiteurs et créditeurs divers », dans le sous compte « 476 charges constatée d'avance », alors que le PCGC les aurait incluses, dans le poste « 47 compte de régularisation-actif ».

    Ainsi, à l'actif, dans le plan OHADA, le compte « 476 charges constatées d'avance »représente une espèce de créance sur l'exercice suivant. S'agissant du poste des charges à payer, « lorsque apparaissent en fin d'exercice »des charges certaines le concernant, mais qui n'ont pas encore été enregistrées, faute de paiement ou de pièce comptable, elles doivent être évaluées et enregistrées :

    44

    ? Au débit des comtes des charges intéressées,

    ? Au crédit des comptes de la catégorie de tiers auxquels elles sont dues, dans un compte divisionnaire à terminaison 8 :

    408 « fournisseurs, factures non parvenues », s'il s'agit d'achats de biens et de services livrés, mais non encore connus sur factures.

    II.4 NOMENCLATURES

    Généralement, une nomenclature est un outil conceptuel qui permet le découpage d'un domaine donné. Elle permet de classer les informations relatives à ce domaine, de repérer et d'identifier les éléments qui le composent .ainsi, la rémunération des positions les plus détailler constitue une description complète du domaine considéré, une nomenclature de présente alors comme une suite de catégories homogènes selon les critères choisis. Chaque catégorie d'un certain niveau se décompose en catégories plus fines.

    II.5 APPORTS DU SYSCOHADA

    L'objectif des états financiers est de fournir des informations sur :

    II.5.1 LE BILAN

    Le bilan est une présentation privilégiée de la situation patrimoniale de l'agent économique ou la dimension juridique prend le pas sur la dimension économique, il est dresse à partir de la balance après inventaire,

    L établissement du bilan est fonde sur deux grands principes :

    ? Le principe de prudence, selon lequel toute moins value simplement probable doit être constatée alors que les plus values ne le sont qu'une fois réalisées,

    ? Le principe de continuité dont l'objectif est d'assurer :

    - Une continuité dans le temps par identité de la situation à la clôture d'une période comptable avec la situation au début de la période suivante

    - Une continuité dans la structure des comptes et les méthodes d'évaluation, nécessaire à l'obtention de comparaison d une période à l'autre, ou d'un agent économique à l'autre.

    La présentation du bilan se caractérise par un certain nombre de disposition dont les principales sont les suivantes :

    ? Les différentes rubriques sont classées à l actif par ordre de liquidité croissante et au passif par ordre d'exigibilité croissante,

    ? La partie des dettes ou des créances contractées ou consenties a plus d un an et devenant exigible ou remboursable a moins d un an, doit être maintenue

    45

    au bilan dans les dettes ou les créances a plus d un an, avec indication en avant colonne de la somme correspondante,

    · . Les amortissements ainsi que les provisions pour dépréciation sont inscrit à l'actif en déduction de la valeur brute de chaque élément concerne,

    Distinction est faite au passif :

    ( Dans le capital propre, entre le capital (valeur nominale des parts ou

    d'actions) et les primes d'émission ;

    ( Dans les réserves, entre les réserves réglementaires et les réserves libres,

    ( Pour permettre le calcul direct de la situation nette au passif du bilan

    ( Les charges à étaler sont portées en déduction des capitaux propres,

    ( La partie du résultat de l'exercice à conserver par l'agent économique est

    portes en augmentation des capitaux propres

    ( Le résultat déficitaire (solde débiteur) ne figure pas à l'actif du bilan ; il est

    porté en déduction (au passif) de la situation nette.

    46

    PRESENTATION DU BILAN ACTIF

     

    ACTIF

    Montant brut

    Amorti
    sseme
    nts et
    provisi
    ons
    pour
    dépréci

    Monta
    nt net

    Valeurs immobilisées

    20 valeurs incorporelles

    immobilisées

    IMMOBILISATIONS CORPORELLES

    21

    Terrains

    22 Autres immobilisations

    corporelles

    23 Immobilisations corporelles en

    cours

    AUTRES VALEURS IMMOBILISEES

    24 Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations en

    cours

    25 Titres et valeurs engagés à plus d'un an.

    26 Prêts et autres créances à long terme....

    27 Prêts et autres créances à moyen

    terme

    Dont partie à encaisser à moins d'un an

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Valeurs circulantes

     
     
     
     
     
     
     

    Total

    Fonds de roulement (positif)

     
     
     
     

    VALEURS D'EXPLOITATION

    30

    Marchandises

    31 Matières et

    fournitures

    32 emballages

    commerciaux

    33 Produits semi-

    ouvrés

    34 Produits

    finis

    35 Produits et travaux en

    cours
    36Stocksà

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    47

     

    l'extérieur

    Total

    VALEURS REALISABLES

    40 fournisseurs, avances et acomptes

    versés

    41Clients

     
     
     
     

    ....

     
     
     
     
     

    42

     
     
     
     
     

    Personnel

     
     
     
     
     

    43

     
     
     
     
     

    Etat

     
     
     
     
     

    44 Propriétaires et

    associés

     
     
     
     
     

    45 Sociétés

    apparentées

     
     
     
     
     

    46 Débiteurs

    divers

     
     
     
     
     

    47 Comptes de régularisation

    d'actif

     
     
     
     
     

    51 Prêts à moins d'un

    an

     
     
     
     
     

    52 Titres à court

    terme

     
     
     
     
     

    54 Effets et Warrants à

    recevoir

     
     
     
     
     

    55 Chèques et coupons à

    encaisser

     
     
     
     
     

    Total

     
     
     
     
     

    VALEURS DISPONIBLES

     
     
     
     
     

    56 Banques et institutions

    financiers

     
     
     
     
     

    57Caisses

     
     
     
     
     

    Total

     
     
     
     
     
     

    Total

     
     
     
     

    General

     
     
     
     

    SOURCE : CPCC

    48

    PASSIF

    Dettes à court terme Fonds propres et autres capitaux à long et à

    Passif

    Montan t net

    10 capital

    - Capital

    - Primes d'émission

     

    11 réserves

    - Reserve légale

    - Autres réserves

     

    12 reports à nouveau

     

    13 résultat à conserver par l'agent économique

     

    14 plus-value et provisions réglementées

     

    47 charges à étaler (à déduire)

     

    Total : situation nette

    ermemoyen

    15 subventions d'équipement

     

    16 emprunts et dettes à long terme

     
     

    17 emprunts et dettes à moyen terme dont partie à moins d'un

     

    an

    18 provisions pour pertes et charges

     

    Total

     
     
     

    Fonds de roulement (négatif)

     

    DETTES A COURT TERME

     

    13 résultats netsdistribuer

     

    40 fournisseurs

     

    41clients, avances et acomptes reçus

     

    42personnels

     

    .

     

    43 Etat

     

    44 propriétaires et associés

     

    45 sociétés apparentées

     

    46 créditeurs divers

     

    47 comptes de régularisation de passif

     

    50 emprunts à moins d'un an

     

    53 effets et warrants à payer

     

    56 banques (découvert)

     

    Total

     

    Total général

     

    SOURCE : CPCC

    II.5.2 PRESENTATION DU TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT

    49

    N° des

    comptes

    Désignation

    Exploitation

    Hors exploitation

    Débit

    crédit

    Débit

    Crédit

    70

    Vente des marchandises

    ---

    X

     
     

    60

    Stocks vendus

    X

     
     
     

    80

    Marge brute

    ---

    XXX

     
     

    80

    Marge brute

    ---

    XXX

     
     

    71

    Production vendue

    ---

    XXX

     
     

    72

    Production stockée

    XXX

    XXX

     
     

    73

    Travaux faits par l'entreprise

    ---

    XXX

     
     

    61

    Matières et fournitures cons.

    XXX

    ---

     
     

    62

    Transport consommé

    XXX

    ---

     
     

    63

    Autres services consommés

    XXX

    ---

     
     

    81

    Valeur ajoutée

    ---

    XXX

     
     

    81

    Valeur ajoutée

    ---

    XXX

     
     

    74

    Produits et profits divers

    ---

    XXX

     
     

    76

    Subvention d'exploitation

    ---

    XXX

     
     

    77

    Intérêts et dividendes reçus

    ---

    XXX

     
     

    78

    Reprise sur provision exigible

    ---

    XXX

     
     

    64

    Charges et pertes diverses

    XXX

    ---

     
     

    65

    Charges de personnel

    XXX

    ---

     
     

    66

    Impôts et taxes

    XXX

    ---

     
     

    67

    Intérêts payés

    XXX

    ---

     
     

    68

    Dotation aux provisions

    exigibles

    XXX

    ---

     
     

    82 et 82*

    Résultat brut d'exploitation et hors exploitation

    XXX

    XXX

    XXX

    XXX

    82

    Résultat brut d'exploitation

    XXX

    XXX

     
     

    82*

    Résultat brut H.E

    ---

    ---

     
     

    78

    Reprise sur amortissement

    ---

    XXX

     
     

    68

    N.E

    XXX

    ---

     
     
     

    Dotation aux amortissements

     
     
     
     
     

    N.E

     
     
     
     

    83 et 83*

    Résultat net d'exploitation et

    XXX

    XXX

    XXX

    XXX

     

    H.E

     
     
     
     

    -

    Prix de cession d' immo.et

    ---

    XXX

     
     

    -

    titres

    ---

    XXX

     
     

    -

    Amortis. des éléments cédés

    XXX

    ---

     
     
     

    Valeur d'acquisition des

     
     
     
     

    -

    éléments cédés

    XXX

    ---

     
     
     

    Frais annexes de cession

     
     
     
     

    84

    Résultat sur cession

    d'immobilisation.

    XXX

    XXX

     
     

    84

    Résultat sur cession

    XXX

    XXX

     
     

    83

    d'immobile.

    XXX

    XXX

     
     

    83*

    Résultat net d'exploitation

    XXX

    XXX

     
     
     

    Résultat net H.E

     
     
     
     

    85

    Résultat net avant impôt

    XXX

    XXX

     
     

    85

    Résultat net avant impôt

    XXX

    XXX

     
     

    86

    Impôt sur le revenu

    XXX

    ---

     
     

    87

    Résultat de la période

    XXX

    XXX

     
     

    82

    Résultat brut d'exploitation

    XXX

    XXX

     
     

    50

    82*

    Résultat brut H.E

    XXX

    XXX

     
     

    86

    Impôt sur le revenu

    XXX

    ---

     
     

    -

    CASH FLOW

    XXX

    XXX

     

    Source : CPCC

    51

    SECTION III : ETAPES DE BASCULEMENT DU BILAN DU PCGC AU
    SYSCOHADA

    III.1 BASCULEMENT DES ETATS FINANCIERS DU PCGC AU SYSCOHADA :

    Les normes comptables internationales sont nécessaires pour les investisseurs internationaux (les multinationales) qui, bien que décriées quelque part, constituent un outil de stratégie économique dans les différents pays du monde.

    Car des normes internationalement reconnues, permettent entre autres, l'obtention des informations ayant la qualité de comparabilité avec des entreprises présentant des bilans selon des référentiels nationaux différents et enfin, et surtout, le NORMES du SYSCOHADA qui est le nouvelle référentiel garantissent, quand elles sont adoptées, une information fiable et proche de la réalité économique et financière de l'entreprise (par le biais notamment du concept de juste valeur).

    Pour appliquer les normes du SYSCOHADA en 2014, il faudrait d'abord passer par le basculement du bilan de l'année 2013 du PCGC au SYSCOHADA à l'ouverture du bilan de 2014 et cela d'une manière rétrospective et faire en sorte comme si les nouvelles normes ont toujours été appliquées.

    Cependant le SYSCOHADA ne prévoit pas de mesure de transition vers le nouveau système comptable, et considère ce passage comme étant un changement de méthodes comptables.

    A cet effet les professionnels se trouvent obligés de recourir à cette norme(IAS/IFRS ou changement de méthodes comptable et d'estimation et correction d'erreurs énoncée par le CPCC d'une part , et à l'instruction n°2 publiée par le ministère des finances du 12 octobre 2012 portant sur les « modalités et procédures à mettre en oeuvre pour le passage du plan comptable national PCGC au nouveau système comptable financier SYSCOHADA » d'autre part, et enfin la norme IFRS1 « première adoption des normes IFRS », publiée par l'IASB considérée comme un référentiel de choix pour réussir le basculement .

    III.2. LES COMPTES DE LA CLASSE 1

    Les différences entre le PCGC et le plan OHADA

    L'intitulé de la classe diffère selon le plan. Pour l'OHADA, il s'agit des comptes de ressources durables, alors que, pour le PCGC, se sont des comptes de capitaux à long et moyen terme. Mais, dans aucun des plans ne sont définis, en compréhension, c'est-à-dire par une propriété caractéristique, les mots « ressources, et « capitaux ». il semble que l'expression « ressources » a été préférée à l'expression « capitaux » à cause de sa signification plus économique que juridique. A notre avis ce changement de dénomination permettre de justifier l'inclusion au passif durable des éléments qui y étaient absents dans le PCGC à savoir : les » dettes de crédit-bail et contrat s'assimilés » les résultats net de l'exercice ».

    52

    Il justifie aussi le remplacement du poste « subvention d'équipement » par le poste « subvention d'investissement », la notion d'investissement étant plus large que celle d'équipement, qui ne comprend pas des investissements incorporels, par exemple.

    Le poste « provisions réglementées » n'existe pas dans le PCGC ;

    Le PCGC inclut en classe 1 toutes les « provisions pour charges et pertes »,alors que le plan OHADA n'y inclut que les « provisions financières pour risques et charges » ne comprenant que les risques et charges à survenance estimée à plus d'un an.

    Les « dettes liées à des participations » sont isolées dans le plan des comptes OHADA alors que, apparemment, elles sont incluses dans les « autres emprunts et dettes à long et moyen terme » dans le PCGC.

    Les emprunts-obligations ont logés dans un poste propre dans le PCGC, tandis que le plan des comptes OHADA ne les distingue pas des autres emprunts.

    Il ya lieu de noter que, dans le plan OHADA, le compte « 10 capital » comprend un sous-compte débiteur, le compte « 109 actionnaires, capital souscrit, non appelé ». Dans le PCGC, c'est un compte de la classe 4 qui est utilisé pour cette situation.

    b) les constantes dans les deux plans

    Le postes suivant n'ont pas changé d'intitulé ni de numéro :

    - Capital

    - Réserves

    - Report à nouveau.

    III. 3. LES COMPTES DE LA CLASSE 2

    L'intitulé de l a classe change suivant les deux plans : « comptes d'actifs immobilisées » dans l'OHADA et « comptes de valeurs immobilisées » dans le PCGC.

    A notre avis, l'intitulé OHADA cadre mieux avec le contenu de la classe qui comprend, non seulement les valeurs immobilisées, mais aussi les charges immobilisées. Le plan des comptes OHADA préfère parler de « charges immobilisées. »Alors que le PCGC utilise l'expression »frais immobilisés ».le mot « charges » nous semble préférable, parce qu'il s'agit d»un actif que l'on subit et non d'un actif qu'on peut activer : c'est un actif fictif. C'est un actif consommé, mais que l'on refuse d'évacuer du bilan afin de le faire supporter par plusieurs exercices.

    53

    Le poste « valeur incorporelles immobilisées » du PCGC est remplacé par le poste « immobilisations incorporelles » dans le plan OHADA, expression du reste utilisée par le PCGC dans les commentaires sur ce poste.

    Toutes les immobilisations corporelles sont regroupées dans le plan OCAM tandis qu'elles sont ventilées dans quatre postes différents dans le cadre comptable OHADA, à savoir : terrains, bâtiments, l'installation et agencements, matériel.

    La liste des comptes du plan OHADA montre que ce poste comprend non seulement du matériel, mais aussi du mobilier, de l'outillage, des immobilisation animales, des agencements et aménagements. On peut donc affirmer que l'intitulé du poste ne « colle » pas à son contenu.

    Le plan des comptes OHADA isole les titres de participations dans un poste propre, et inclut les autres titres immobilisés dans le poste « autres immobilisation financières » alors que le PCGC inclut tous les titres immobilisés dans le poste « titres et valeurs engagées à plus d'un an ».

    Le plan OHADA inclut aussi les « prêts et créances à plus d'un an » dans les autres immobilisations financières, alors que PCGC l'isole dans un poste propre.

    Il ya a lieu de notre que le plan des comptes OHADA amortit directement les charges immobilisées, sans faires jouer le compte « amortissements » comme le fait le PCGC ; le compte des charges immobilisées est crédité directement, par le débit du compte de dotations aux amortissements.

    b) Les constantes des deux plans

    Il ya qu'une seule constante d'intitulé de compte dans les deux plans ; elle concerne le poste « terrains ».

    III.2.5. LES COMPTES DE LA CLASSE 3

    a) les différences entre le PCGC et le plan OHADA

    Le poste « 39 achats » du PCGC n'existe pas dans le plan OHADA. Ceci se justifie par le fait que les achats sont débités directement dans les comptes de charges dans le plan des comptes OHADA, alors qu'ils transitent par le compte de mouvement « achats » pour se solder en fin d'exercice, dans le PCGC.

    Le plan des comptes OHADA utilise un seul poste pour loger tous les stocks de l'entreprise se trouvant encore hors de l'entreprise en fin d'exercice ».

    Le PCGC interdit la fusion des « stocks en cours de route à réceptionner » avec les stocks en consignation ou en dépôt.

    Notre avis, la distinction du plan des comptes OHADA est plus rationnelle.

    Dans le plan des comptes OHADA, les charges constatés d'avance figurent dans le compte 47 débiteurs et créditeurs divers » dans le sous compte

    54

    S'agissant des stocks, le PCGC privilégier le système de l'inventaire permanent sur celui l'inventaire intermittent que préfère le plan des comptes OHADA.

    Le plan des comptes OHADA prévoit expressément les « services en cours » lors que le PCGC ignore ce genre de stock. Par contre, le poste « travaux en cours » du PCGC, poste concernant les travaux d'équipement, est inclus dans le poste « produits en cours » dans le plan des comptes OHADA.

    Les catégories OHADA nous semblent refléter mieux les réalités actuelles où les services prennent de plus en plus d'importance.

    Les déchets et rebut » du PCGC sont appelés « produits résiduels » dans le plan HADA, dénomination qui nous semble plus rationnelle.

    Les « Produits semi-ouvrés » du PCGC sont inclus au poste « produits intermédiaires et résiduels » du plan des comptes OHADA. Mais nous ne comprenons pas la justification du regroupement des produits intermédiaires avec les produits résiduels qui sont eux, finis.

    Nous ne comprenons pas pourquoi le plan OHADA n'a pas affecté la codification « 30 ».

    Dans le plan des comptes OHADA les dépréciations des stocks sont crédités ou crédités aux postes 39 » par le débit du poste « 6593 charges provisionnées d'exploitation sur stocks », alors que dans le PCGC, on débité le compte « 68 dotation aux provisions pour dépréciation » par le crédit de « 38 provision pour dépréciation des comptes de la classe 3 ». via le compte 88.

    b. les constate des deux plans

    on relève les constates d'intitulés suivantes : Marchandises, Produits en cours, Produits finis.

    III.2.6. LES COMPTES DES LA CLASSE 4 a. les Différences entre le PCGC et le plan OHADA

    L'intitulé de la classe 4 change, suivant les deux plans : « comptes de tiers »,pour le plan OHADA et « comptes de tiers et régularisation »,pour le PCGC ce changement de domination est du au fait que, dans le plan des comptes OHADA , les comptes de régularisation fond désormais partie intégrante de chaque compte de tiers concerné alors que , dans le PCGC, ils étaient traités comme une catégorie à part.

    55

    « 476 charges constatées d'avance », alors que le PCGC les aurait incluses, dans le poste « 47 compte de régularisation - actif ».

    S'agissant du poste des charges à payer « lorsqu'elles apparaissent en fin l'exercice » des charges certaines le concernant, mais qui n'ont pas encore été enregistrées. Faute de paiement ou de pièce comptable, a elles doivent être évaluées et enregistrées :

    ? Au débit des comptes de charges intéressées.

    ? Au crédit des comptes de la catégorie de tiers aux quels elles sont :

    Dues, dans un compte divisionnaire à terminaison 8 :

    - 408 « fournisseur, factures non parvenues «s'il s'agi d'achats de bines et de services livrés, mais non encore connus sur factures,

    - 4848 « Fournisseurs d'investissement, facture non prévenues, s'il s'agit d'achats d'immobilisations livrées, mais non encore connus sur factures.

    - 4281 et 4286 « Personnel, charges à payer «, s'il s'agit de congés payés, de rappels de salaires, de droit à participation.

    - 4381 à 4386 « Organismes sociaux, charges à payer «, s'il s'agit de rappels de cotisations assises sur les droits à congé, ou à participation s'ils sont imposables,

    - 4486 « Etat, charges à payer », s'il s'agit d'impositions certaines, mais non encore exactement connues, ou de droits de douanes dont l'échéance est retardée par obligation cautionnée » (SYSCOHADA, Guide d'application)

    Dans le plan des comptes OHADA, les comptes de régularisation disparaissent au profit des autres comptes de tiers. Il en est de même pour le compte « 49 compte d'attente à régulariser « du PCGC.

    Les intitulés des comptes « clients » et « fournisseur » du PCGC changent ,dans le Plan des comptes OHADA, en « 40 Fournisseurs et compte rattachés « et « 41 Client et compte rattachés » , notamment par ce que les « effets à payer « et les « effets à recevoir » ,inclus en classe 5 dans le PCGC, figurent désormais en classe 4 dans le plan es comptes OHADA, parmi les poste « Fournisseurs « et « Clients ».

    Il faut noter que le Plan comptable OHADA, s'agissant des provisions, intitulé « Provision pour dépréciation des comptes de la classe 4 », qu'utilise le PCGC, ceci signifie que les dépréciations des comptes de tiers ( à l'actif) et les risques provisionnés sont constatés désormais , soit dans les charges d'exploitation, compte « 659 charges provisionnées d'exploitation », soit dans les charges financières, compte « 679 Charges provisionnées financières « , soit dans les charges hors activité ordinaire , compte « 839 Charge provisionnées HAO » , au lieu de l'utilisation des comptes « 68 dotations aux provisions « , du PCGC. Les contreparties au crédit sont des comptes de dépréciation : 391 à 398 (stocks), 490 à 499(tiers), 590 à 599 (trésorerie).

    56

    b) Les constantes dans les deux plans

    Seul le compte « Personnel » garde un intitulé et un numéro à deux chiffres constants dans les deux plans.

    III.2.7. LES COMPTES DE LA CLASSE 5

    a) les différences entre les deux plans

    L'intitulé de la classe 5 diffère dans les deux plans : PCGC parle de « comptes financières » alors que l'OHADA parle de « comptes de trésorerie ».

    le PCGC précise : les comptes financiers « enregistrement au cours de la période les opérations relatives aux espèces, chèques, effets de commerce coupons et les opérations faites avec les institutions financières : banque ou autres établissements spécialisés, chèques postaux, agents de change, etc. par extension la classe 5 retrace aussi les mouvements relatifs aux titres à court terme, aux emprunts et aux prêts à moins d'un an ».

    Le plan des comptes OHADA, lui, précises que « les comptes de la classe 5 enregistrent les opérations relatives aux valeurs en espèces, aux chèques, aux effets de commerce, aux titres de placement, aux coupons ainsi qu'aux opérations faites avec les établissements de crédit ».

    Il résulte de ces deux précisions que le plan OHADA exclut de la classe 5 les emprunts et prêts à moins d'un an ; d'où probablement l'utilisation de l'expression « comptes de trésorerie » à la place de « compte financiers ».

    Le plan des comptes OHADA prévoit le poste « Instruments de trésorerie, poste qui n'existe pas dans le PCGC. Ce poste enregistre les opérations relatives aux options, aux instruments de marché à terme et aux avoirs d'or « autres métaux précieux. Mais le Plan OHADA reporte à plus tard les indications sur e fonctionnement de ce poste.

    Les effets à payer et les effets à recevoir figurent dans le Plans des comptes OHADA en classe 4 (comptes « fournisseurs » « Clients ») alors que le Plan OCAM les inclut dans la classe 5.

    Le poste « dépréciation et risques provisionnés » du Plan OHADA fonctionne différemment du poste « Provisions pour dépréciations des comptes financières » du PCGC.

    b) Les constantes dans les deux Plans

    Seul le poste « caisse » constitue une constante du numéro et d'intitulé dans les deux plans.

    III.2.8. LES COMPTES DE LA CLASSE 6

    57

    a) Les différences entre les deux plans

    Les deux plans donnent des intitulés de classe différents : dans le Plan des comptes OHADA, il s'agit de « comptes de charges des activités ordinaires » alors que, dans le PCGC, la classe porte le nom « comptes de charges et perte par nature ».

    Le Plan des comptes OHADA définit les activités ordinaires comme étant des « opérations assumées par l'entreprise correspondant à son objet social dans les conditions normales d'exploitation qui se reproduisent de manière récurrente à structure et qualité de gestion similaires ». le plan des comptes OHADA inclut en classe 8 les charges non occasionnées par les activités ordinaire(HAO).

    Il y a lieu de noter que le Plan des comptes OHADA n'a pas retenu la distinction « exploitation « et « hors exploitation » du PCGC, des charges hors exploitation au sens du PCGC pouvant constituer, dans le plan OHADA, des charges d'activités ordinaires. Il faut signaler aussi que les charges hors exploitation étaient maintenus en classe 6 dans le PCGC.

    S'agissant du coût des marchandises vendues, le PCGC le loge au poste « 60 : Achats et variations des stocks » .cette appellation du Plan OHADA est dû au fait que tous les achats de marchandises passent d'bord au compte de charges « Achat «, comme si lesdites marchandises étaient immédiatement entendues. C'est après qu'on corrige cette hypothèse en imputant au poste de charges, « Achats », le montant des variations nettes des stocks des marchandises concernées. On applique l'exemple : fournitures de bureau) : enregistrement des achats en consommation et correction enfin d'exercice après l'inventaire des stocks non encore consommés.

    Le Plan des comptes OHADA a crée deux postes de « services extérieurs », l'un appelé « services extérieurs A » et l'autre « service extérieurs B » - distincts des services de transport ; malheureusement, il n'est précisé nulle part, les critères ayant justifié ce regroupement en deux postes.

    Certaines charges que le PCGC inclut dans le poste « 64 charges et pertes diverses » ne sont pas incluses par le Plan des comptes OHADA dans le poste « 65 Autres charges «, mais se trouvent plutôt dans les postes « services extérieurs « ; tel le cas, des primes d'assurance et des redevances pour brevet et licences.

    La valeur nette comptable des cessions courantes d'immobilisation figure dan les « autres charges « du Plan des comptes OHADA, alors que le PCGC l'inclut dans un compte de la classe 8, le compte « 84 compte de résultat sur cessions d'immobilisations et de titres à court terme «. le poste « 64 Frais financiers et charges assimilées « du Plan des comptes OHADA inclut les intérêts incorporés dans les redevances de crédit-bail, alors que dans le PCGC, il figurent dans les « autres services consommés ».

    58

    Le poste « 69 dotations aux provisions » du Plan des comptes OHADA ne comprend pas les charges de dépréciation des stocks, des comptes de tiers et des comptes de trésorerie, incluses plutôt dans comptes « 659 charges provisionnées d'exploitation » et « 679 charges provisionnées financières ».

    b) Les constantesdans les deux plans

    Le poste « 64 Impôt et taxes « du plan des comptes OHADA porte un autre intitulé dans le PCGC « 66 compte de contributions et taxes ».

    III.2.9. LES COMPTES DE LA CLASSE 7

    a) Les différences entre les deux plans

    L'intitulé de la classe change, suivant les deux plans : « compte de produits des activités ordinaires » dans le Plan OHADA et « comptes de produits et profits par nature « dans le PCGC.

    On peut reproduire ici ce qu'on a développé, à propos des activités ordinaires, à l'occasion de l'examen de la classe 6 .

    Il y a lieu de noter que les postes le 70 : Ventes de marchandises », « 71 Production vendue » et « 72 : Production stockée » du PCGC sont remplacés par le poste « 70 : Ventes » et « 73 : Variation des stocks de biens et services produits « du Plan des comptes OHADA.

    Les reprises d'amortissement figurent dans le Plan des comptes OHADA dans le poste « 86 : Reprise hors activité ordinaire « d la classe 8, et les reprises sur provisions », soit au poste « 86 Reprises hors activités ordinaires ». Or, toutes les reprises sur amortissement et provisions sont enregistrées dans un seul poste de la classe 7, compte « 78 Reprises sur amortissement et provisions » du PCGC.

    b) Les constantes dans les deux plan Il n'y en a pas.

    III.2.10 LES COMPTES DE LA CLASSE 8 a) Les différences dans les deux plans

    D'abord, au niveau de l'intitulé de la classe, le Plan OHADA parle des « autres charges et produits » alors que le PCGC parle plût des Soldes de gestion ».

    Ces différences dans les intitulés se justifient par les différences fondamentales dans les contenus de la classe. En effet, le PCGC a réservé la classe 8, essentiellement, à la détermination des résultats intermédiaires et du

    59

    résultat final de l'exercice, alors que le plan des comptes OHADA a réservé cette classe à l'enregistrement des charges et produits hors activité ordinaire.

    Les constantes dans les deux plans

    Il n'en existe aucune.

    III.2.11 LES COMPTES DE LA CLASSE 9

    Dans le Plan des comptes OHADA, la classe 9 est utilisée à la fois pour enregistrer les engagements hors bilan et les opérations de comptabilité analytique alors que, dans le PCGC, la classe est réservée uniquement à la comptabilité analytique d'exploitation. Même pour ce qui est de la comptabilité analytique, les postes diffèrent suivant les deux plans.

    Suivant l'analyse comparative de différents points caractéristique ou spécifique du SYSCOHADA, tels que précités, s'ensuit que les éléments ci-après constituent des points forts constituant ainsi une réponse aux faiblesses du Plan Comptable général Congolais ou au silence du référentiel comptable congolais, de ce qui concerne certains aspects de la vie économique des entreprise. Ces apports sont les suivants :

    · Les dispositions sur les comptes consolidés et combinés ;

    · La prise en compte du principe de prééminence de la substance économique sur l'apparence juridique ;

    · Les dispositions sur la mise en place et en oeuvre des procédures de contrôle interne ;

    · Les principes ci-après sont clairement exposés dans le SYCHOADA : continuité de l'exploitation, permanence des méthodes, importance relative ;

    · Tout en prônant le principe de la permanence des méthodes, le SYSCOHADA insiste sur le fait que toute exception à ce principe doit être justifiée par la recherche d'une meilleure information ;

    · En ce qui concerne les amortissements, la base de calcul d'amortissement est dégagée par la différence entre le coût d'entré du bien et sa valeur résiduelle prévisionnelle ;

    · La possibilité de la révision du plan d'amortissement suite à a modification des conditions d'utilisation d'un bien ;

    · La distinction des actifs et des passifs en activités ordinaires et en hors activité ordinaires permettant de calculer aisément le besoin en fonds de roulement d'exploitation et le besoin en fonds de roulement hors exploitation ;

    60

    · Le traitement comptable sur la conversion à la date de clôture en unité monétaire légale du pays des dettes et créances ainsi que des disponibilités libellées en monnaies étrangères ;

    · Le traitement comptable à la clôture de l'exercice de la perte ou du gain résultant d'un emprunt contracté ou d'un prêt consenti à l'étranger pour une période supérieure à un an, prévoyant l'étalement de cette perte ou de ce gain sur la durée restant à courir jusqu'au dernier remboursement ou encaissement ;

    · La prise en compte du bénéfice partiel en fin d'exercice seulement, si le contrat pluriannuel global est prévisionnelle ment bénéficiaire ;

    · La mention dans les états financiers (annexes) des événements intervenus entre la date de clôture de l'exercice et la date d'arrêté définitive des comptes ;

    · L'évaluation à la valeur vénale des biens acquis à titre gratuit ;

    · Les biens utilisés par l'entreprise mais qui ne lui appartiennent pas ne doivent pas, en principe, fureur à l'actif sauf : le bien de réserve de propriété et les biens acquis dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ou de lease-back ;

    · Le recours aux comptes rattachés, en lieu et place, des comptes de régularisation ;

    · L'intégration dans les comptes annuels de certaines opérations actées en hors bilan en PCGC. exemple : le crédit-bail, les effets escomptés et non encore échus ;

    · L'extension des provisions réglementées aux stocks ;

    · L'inscription à l'actif des primes de remboursement des obligations ;

    · L'inclusion dans les comptes annuels des instruments de trésorerie ;

    · La prise en compte de l'amortissement dérogatoire inscrit au passif du bilan dans les capitaux propres ;

    · L'instauration d'un dynamisme comptable qui consiste à privilégier la finalité d'image fidèle, même au détriment des principes ou règles comptables ;

    · La détermination de la marge brute sur matières, de l'excédent brut d'exploitation, du résultat d'exploitation, du résultat financier... dans le compte de résultat ;

    · Les fiches de comptes mettent en évidence les commentaires explicatifs, les exclusions et les éléments de contrôle ;

    · La catégorisation de la nature des informations à fournir lors de l'établissement des états financiers en informations obligatoires, informations spécifiques et informations d'importance significative ;

    · La mise en exergue de la trésorerie (actif et passif), permettant d'obtenir par lecture quasi-directe la trésorerie nette de l'entreprise ;

    61

    · La disparition du bilan de la masse des provisions pour charges et pertes, désormais incluses dans les dettes financières pour les provisions à plus d'un an et dans le passif circulant pour les provisions à moins d'un an ;

    · La disparition de la notion de « situation nette «, remplacée par le concept de « capitaux propres « incluant le résultat net de l'exercice et les « Autres capitaux propres » ;

    · Les états financiers doivent être établis au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de l'exercice ;

    · Toute correction d'erreur dans la passation d'une écriture des éléments erronés, en lieu et place, d'une écriture inverse ;

    · L'introduction dans les comptes de charges d'une nuance entre les charges provisionnées et les dotations aux provisions pour dépréciations ;

    · La réévaluation peut être également pratiquée sur les éléments d'actifs autres que les immobilisations corporelles et incorporelles, à l'exception des éléments dits monétaires. Elle peut être globale, libre ou légale ;

    · La plus- value de réévaluation est comptabilisée soit dans le compte 106 « Ecart de réévaluation »soit, 154 « Provision effectuée en franchise d'impôts ou en neutralité fiscale ;

    · Le résultat net de l'exercice est repris globalement au passif du bilan ;

    · Subdivision des titres de participation en fonction du degré de contrôle exercé par l'entreprise détentrice (contrôle exclusif, contrôle conjoint, influence notable) ;

    · La valeur d'entrée dans le patrimoine des titres de participation est constituée du prix d'acquisition majoré des frais accessoires d'achat (droit de souscription) : ce dernier n'étant pas à confondre au frais d'achat ou frais d'acquisition non incorporables au coût d'achat :

    · L'introduction du concept de « marchandises hors activités ordinaires ».

    · La prise en compte du niveau d'activité de l'entreprise dans le calcul du coût de production' imputation rationnelle des charge de structure).

    · En ce qui concerne la réévaluation, la valeur réévaluée d'un élément ne peut en aucun cas dépasser sa juste valeur ; ce qui peut impacter sur le montant de l'écart de réévaluation si la valeur brute réévaluée s'avère supérieure à la

    62

    juste valeur. En outre, cet écart est directement inscrit dans un compte divisionnaire du compte capital (10.6. écart de réévaluation).

    ? Enregistrement et activation des coûts d'emprunts dans le coût de production ou d'acquisition des actifs éligibles (actifs immobilisés, stocks...) ;

    ? La détermination de la valeur ajoutée inclut d'une part les impôts et taxes ainsi que les autres charges ( pertes sur créances client et autres débiteurs ,quote-part de résultat sur opérations faite en commun, quotte - part de résultat annulée sur exécution partielle de contrats pluri-exercices, valeur comptable des cessions courantes d'immobilisations, jetons de présence, dons, charge provisionnées d'exploitation) et d'autre part les subventions d'exploitation et les autre produits ( quote-part de résultat sur opérations faites en commun, quote-part des résultat sur exécution partielle de contrats pluri-exercices, produits des cessions courantes d'immobilisations, jetons de présence, indemnités d'assurances reçues, reprise de charges très remarquable dans le calcul de la valeur ajoutée en PCGC et en SYSOHADA ;

    ? La partie du capital souscrit non appelé apparait en diminution des capitaux propres, contrairement au Plan comptable Général Congolais qui la reprend dans les valeurs réalisables ;

    ? La trésorerie - actif inclut les titres de placement et les valeurs à encaisser, éléments que le PCGC exclut de valeurs disponibles.

    Dans le plan des comptes OHADA, les comptes de régularisation disparaissent au profit des autres comptes de tiers. Il en est de même pour le compte « 49 compte d'attente à régulariser « du PCGC.

    Les intitulés des comptes « clients » et « fournisseur » du PCGC changent ,dans le Plan des comptes OHADA, en « 40 Fournisseurs et compte rattachés « et « 41 Client et compte rattachés » , notamment par ce que les « effets à payer « et les « effets à recevoir » ,inclus en classe 5 dans le PCGC, figurent désormais en classe 4 dans le plan es comptes OHADA, parmi les poste « Fournisseurs « et « Clients ».

    Il faut noter que le Plan des comptes OHADA, s'agissant des provisions, intitulé « Provision pour dépréciation des comptes de la classe 4 », qu'utilise le PCGC, ceci signifie que les dépréciations des comptes de tiers ( à l'actif) et les risques provisionnés sont constatés désormais , soit dans les charges d'exploitation, compte « 659 charges provisionnées d'exploitation », soit dans les charges financières, compte « 679 Charges provisionnées financières « , soit dans les charges hors activité ordinaire , compte « 839 Charge provisionnées HAO » , au lieu de l'utilisation des comptes « 68 dotations aux provisions « , du PCGC. Les contreparties au crédit sont des comptes de dépréciation : 391 à 398 (stocks), 490 à 499(tiers), 590 à 599 (trésorerie).

    63

    b) Les constantes dans les deux plans

    Seul le compte « Personnel » garde un intitulé et un numéro à deux chiffres constants dans les deux plans.

    BASCULEMENT
    PCGC/OHADA

    Trois grandes phrases et trois
    dossiers techniques

    1 2 3

    Dossier PCGC
    utilisation données
    PCGC en hors
    comptable

    DOCAM

    - Diagnostic

    - Pré-comptabilisation

    - Traçabilité

    - Découpages des
    exercices

    (6 mois, 12mois, 18mois)

     

    Dossier passage : ouverture dossier informatique de passage

    DOPASS

    - Programmation des taches

    - Traçabilité

    - Saisie informatique

    - Livres de passage

    - Tests

    - Migration

    (exportation vers

    DOHADEX)

     

    Dossier
    exploitant
    normale OHADA
    informatique

    DOHADEX

    - Migration informatique (importation de DOPASS)

    - Traçabilité

    - Formation

    Exploitation évaluation

    64

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION PRESENTATION DE LA GECAMINES SARL

    1.1. Aperçu Historique

    Créée le 28 octobre 1996, la Générale des carrières et des mines est une oeuvre de l'Union Minière du Haut Katanga, une association formée entre les détenteurs des Droits de concessions des gisements de cuivre ( l'Etats indépendant du Congo) avec la compagnie du Katanga.

    A sa création, l'UMHK était buté à plusieurs difficultés dues à l'éloignement des marchés, aux problèmes d'approvisionnement en combustibles, aux problèmes techniques, aux difficultés financières, et à la rareté de la main d'oeuvre. A cet effet, on note une prééminence des anglais dans la direction d'exploitation, qui suscite des conflits.

    En 1909, il y a eu construction d'une usine ayant pour mission de traiter les minerais riches en oxydés par fusion déductive, pour garantir une certaine viabilité de l'union minière, une ligne de chemin de fer reliera en 1910 Elisabeth Ville (Katanga) au port Beira au Mozambique en passant par la Rhodésie du Nord (Zambie).

    En 1912, il y a eu signature d'un contrat de l'union minière avec le charbonnage de WANKIE en Rhodésie du sud (Zimbabwe), pour la simple raison que pendant longtemps, la coque provenait de l'Europe.

    Les fours de l'usine de Lubumbashi ont été mis en service pour la toute première fois en juin 1911. La production de cuivre, de cobalt et de zinc va évoluer progressivement et deviendra plus stable à partir de 1923.

    Au cours de la même année, l'union minière deviendra premier producteur mondiale de l'uranium. Ce qui jouera le rôle non négligeable dans la victoire des alliées lors de la deuxième guerre mondiale. C'est pour cette raison que le président américain Henry Trumanvaoctroyer une récompense à l'UMHK.

    En 1939, l'UMHK, diversifie ses produits ; elle produit du manganèse, du Plon et des concentrés de zinc. La main d'oeuvre passe de 8500 à 17500 agents. Étant donné que l'importance de la main d'oeuvre de l'UMHK se verra obligée d'aller chercher en dehors de la province du KATANGA une main d'oeuvre pour renforcer l'effectif. Elle a commencé par la Rhodésie, puis dans l'autre région de l'Etat indépendant du Congo (LOMAMI, Kasaï et Maniema), au RWANDA et BURUNDI.

    De 1945 à 1959, l'entreprise produit 280043 TONNES de cuivre, 8431 TONNES de cobalt, 1778 TONNES de concentrés de Zinc 2110 TONNES de l'Uranium, 13643 Kg de germanium et 148 tonnes d'argent cette production va beaucoup influencer la croissance de l'économie Belge.

    65

    De 1960, année de l'accession du pays à l'indépendance, la production du cuivre varie entre 450.000 et 500.000 tonnes grâce aux plans d'exposions successifs.

    C'est plus tard, dans le cadre de la lutte pour l'indépendance économique, que le feu président MOBUTU créa le 02 janvier 1967, suite à la nationalisation de l'UMHK, une société chargée de succéder cette dernière, « LA GECAMONES ».

    Par l'ordonnance loi n° 72-050 du 14 septembre 1972, des Nouveaux statuts de la GECAMONES, sont signés, et celle-ci devient la GECAMIN (la générale des carrières et des mines). Par l'ordonnance loi n° 84-221 du 02 Novembre 1984 il est crée une société HOLDING d'état sous la dénomination de la générale des carrières et des mines HOLDING (GECAMINES HOLDING).

    Les nouveaux statuts du groupe Gécamines soit signés et la GECAMINES ancienne devient la Générale de Carrière et des Mines d'exploitation (Gécamines d'exploitation). Une filiale à caractère industriel de ce holding, dotée de la personnalité juridique. Les deux autresfiliales de la Gécamines HOLDING sont la Gécamines Commerciales la Gécamines développement.

    A partir du 10 mai 1995, ses statuts et sa dénomination ont été modifiés par les décrets loi n° 00320, 0021,002 et 0023, portant dissolution de la Gécamines Holding, de carrières et des mines (Gécamines, en sigle).

    En résumé, l'histoire de la Gécamines est très dynamiques, et les différentes étapes qui l'ont marquée peuvent se résumer dans les dénominations et les dates de création ci- après : l'UMHK (UnionMinièredu Haut Katanga) en 1906.

    - Gécomines (Générale Congolaise des Mines) en 1970.

    - Gécamines (Générale des carrières et des mines) en 1972

    - Gécamines Holding en 1984 avec ses filiales qui sont :

    ? Gécamines exploitation ;

    ? Gécamines commerciales ;

    ? Gécamines développement ;

    - Gécamines en 1995

    - Gécamines SARL en 2009.

    1.2. Object social

    La Gécamines à pour objet :

    - La recherche et exploitation des gisements miniers ;

    - Le traitement des substances minérales provenant des ces gisements ;

    - La vente et commercialisation de ces substances quant à l'Etat brut qu'après

    le traitement ;

    - Les activités de développement notamment dans le secteur de l'élevage et de

    l'agriculture, dans l'intérêt de la Gécamines et de ses environs.

    66

    1.3. Présentation géographique

    La Gécamines a son siège social à Lubumbashi dans la commune de Lubumbashi, à l'angle des avenues Kamanyola et Moero, ces activités sont reparties graphiquement dans trois groupes suivants :

    - Le groupe sud : Lubumbashi et Kipushi - Le groupe centre : Likasi et Kambove - Le groupe Ouest : Kolwezi

    DIFFERENTES REPRESENTATIONS DE LA GECAMINES SA

    La Gécamines a plusieurs représentations :

    ? La Représentation de Kinshasa

    ? La Représentation de Ndola

    ? La Représentation de Johannesburg

    ? La Représentation de Bruxelles

    ? La Représentation de londrès

    Avant l'application du nouveau code minier, les s gisements de cuivre de cobalt et Zinc, étaient étendus sur une concession de plus au moins 18900 Km2 de cuivre et autres produits associés, et de 14000 Km2 d'étain et tous les produits qui accompagnent les trois métaux.

    Actuellement, l'exploitation reste organisée autour de ces trois groupes.

    1.4. Structure organisationnelle et fonctionnelle

    1.4.1. Structure organisationnelle

    Sur proposition de la Direction Générale, le conseil d'administration, réuni en séance extraordinaire le mercredi 07 mars 2012, a décidé de restructurer l'organigramme de la société et de mettre en place un nouvel organigramme. Ainsi, il a été procédé à :

    1. La création des Directions et entités suivantes placées sous la dépendance hiérarchique du Directeur Général :

    - Directeur général adjoint (ADG)

    - La direction de la recherche et de la planification (DRP) ;

    - La cellule de communication (COMM).

    2. La suppression des Directions et entités suivantes : - La Direction des Mines et carrières (DT)

    - La direction de la métallurgie (DMT) ;

    67

    - Les représentations de la Direction Générale aux groupes centres, Ouest et

    Sud (RDG/GO-S)

    - La Direction de l'Agro- Industriel (AGI) ;

    - Le Bureau de Gécamines SARL à DAR-ES-SALAAM (GCM/DAR) ;

    - Les départements et sièges non repris sur le nouveau organigramme.

    1.4.2. Structure fonctionnelle

    Sur proposition de la Direction Générale, le conseil d'Administration, réuni en séance extraordinaire le mercredi 07 mars 2012, a décidé de restructurer l'organigramme de la société qui comprend désormais la direction et entité reprises ci-après :

    1. Département informatique (DIF)

    o Siège de Kambove (KVE)

    o Siège des usines shituru(US)

    o Division des services Administratifs du groupe centre (DSA/C)

    o Division de gestion des stocks centre (GSC)

    o Direction de production Groupe Ouest (DPO) - Direction exécutive groupe ouest (DPO)

    o Siège du concentrateur de Kolwezi (KZC)

    o Siège des usines à cuivre de Kolwezi (ULK)

    o Division technique du groupe Ouest (DTG/O)

    o Division de gestion des stocks Ouest (GSO) - Direction exécutive groupe sud (DPS)

    o Divisionminedu groupe sud (MGS)

    o Division thermique (DTH)

    o Division technique du groupe sud (DTG/S)

    o Division des services administratifs du groupe sud (DSA/S)

    o Division de gestion des stocks sud (GSS)

    o Division hygiène et sécurité du travail (HST)

    - Division hygiène et sécurité du travail (HST) - Division de l'énergie (ENE)

    2. Secrétariat général (SG)

    - Département juridique (JUR)

    - Division bureau d'études de la direction générale (BED)

    - Divisons de gestion des contrats (GC)

    - Division des relations publiques(RP)

    - Division centre d'information et de documentation (CID)

    - Division inspection générale de la garde industrielle (IGI)

    3. Direction financière (DFI)

    o Département de la trésorerie (TRG)

    o Département de la comptabilité (CPT)

    o Département de contrôle général (CTG)

    o Département fiscalité et assurances (FA)

    4. Direction de la recherche et de la planification (DRP)

    68

    - Département de la recherche et développement (RD)

    o Division des études minières (EMI)

    o Division des études géologiques (GEO)

    o Division de génie minier et sondages (GMS)

    o Division des études métallurgiques (EMP)

    o Département de planification et gestion des programmes (PGP)

    o Division des études de la maintenance et du matériel (BMM)

    o Division des études construction et architecture (EC)

    5. Direction commerciale

    - Département marketing et suivi commercial (MSC) - Département de ventes (VTS)

    - Département livraison et gestion des stocks (LST)

    6. Direction nés approvisionnements et transport

    - Département de gestion des stocks (GES)

    - Département des transports (TRP)

    - Département des achats (ACH)

    - Division Fallot Up (Fup)

    - Divisons des approvisionnements du personnel (APL)

    7. Direction des centres de profits

    - Siege de calcaire, chaux et ciment (CCC)

    - Siège de laminoirs et câbleries (LC)

    - Siège de l'atelier central de Panda (ACP)

    - Siège de Luena (LNA)

    - Siège des ateliers de l'ouest (AO)

    - Département de l'Agro- Pastoral (AGP)

    - Département des minoteries (MNT)

    - Division projet Katonto (KTTO)

    8. Direction des participations (DPA)

    - Département de développement des partenariats (DDP)

    - Département de suivi et évaluation des partenariats ( DSP)

    9. Direction des ressources humaines (DRH)

    - Département de l'administration centrale des ressources humaines (ADC)

    - Département de gestion, qualification et développements des ressources

    humaines (ADC)

    - Département des stratégies de l'enseignement général et technique (EGT)

    - Département des programmes Médio- Sociaux (PMS)

    10. Direction de l'audit interne

    - Département des audits de l'exploitation (DAX)

    - Département des audits de l'administration centrale (DAD)

    11. Représentations de la Direction générale et bureau de Gécamines SARL

    - Représentation de la Direction générale à Kinshasa (RDGK)

    - Représentation de la Direction générale à Bruxelles (RDGB)

    - Représentation de la Direction générale à Johannesburg (RDGJ)

    - Bureau de Gécamines Sarl à Ndola (GCM/NDL)

    Cellule de communication (COM)*

    1.5. Situation actuelle de l'entreprise

    69

    Actuellement, vue les multiples difficultés que connait l'entreprise, l'Etat Congolais a décidé de faire de la Gécamines une entreprise commerciale, parce que depuis la nationalisation de cette entreprise, l'Etat était le seul propriétaire de la Gécamines. Le passage de l'entreprise publique à l'entreprise commerciale donne la possibilité aux particuliers de participer au capital de la Gécamines.

    En effet, la production moyenne de la Gécamines était au tour de 450.000 tonnes cuivre, 10.000 tonnes de cobalt et 5000 tonnes de zinc, avec 36000 agents, cadre européens et africains qui formaient trois catégories de la main d'oeuvre à savoir :

    - MOCE : Main d'oeuvre des cadres Européens ; - MOCA : Main d'oeuvre des cadres africains - MOE : Main d'oeuvre d'exploitation

    Cette configuration (MOCE et MOCA) donne lieu aux :

    1. Directeurs des grandes Directions

    2. Directeurs des divisions

    3. Directeurs des sièges d'exploitation ;

    4. Cadres de soutient.

    La MOE a deux classes, il s'agit de la classe de non qualifiés et des semi - qualifiés au moment où la Gécamines était en plein production, seul l'exploitation du cuivre pouvait couvrir les charges d'exploitation, mais aujourd'hui, l'effectif des agents est d'environ 10.000. L'entreprise dispose d'une usine Hydro Métallurgique d'une capacité de 135.000 tonnes de cuivre et 8000 tonnes de cobalt, à Likasi (Usines de SHITURU). De 175.000 tonnes de cuivre à 9000 tonnes de cobalt par an à Kolwezi (Usine de LUILU) et 65000 tonnes de zinc (usine de Zinc de Kolwezi UZK). A côté de ces usines, figurent d'autres installations axillaires (usine de production d'acide et des chaux à Likasi). Le miroir et câbleries à Lubumbashi, l'atelier central à Likasi et Kolwezi.

    Il ressort que, par le passé le coût du personnel était de 15% alors que pour le moment le personnel avoisine 28 à 30%. Ce qui semble impossible à l'entreprise de supporter ce coût. Cette situation inacceptable de la Gécamines a des récupérations sur lavée de l'entreprise. Elle est incapable de renouveler les actifs d'exploitation. On fait recours à la sous traitante. Pendant que l'entreprise à son personnel, ensuite, la société ne sait plus honorer ses dettes. Ces dernières sont évaluées à environ un milliard cinq million de dollars américains.

    Par rapport aux autres entreprises minières entreprises les agents Gécamines sont mal payés, Ce qui occasionne une fuite de cerveaux vers les autres sociétés et un découragement de la part de ceux qui restent dans l'entreprise par amour du pays. En gros, la baisse de la production influence négativement le chiffre d'affaires. Et par conséquent on ne sait plus renouveler l'outil de production et supporter certaines charges. C'est pour cette raison que la Gécamines a décidée de réduire l'effectif de son personnel à part les partants volontaires. Pour éviter de tomber en faillite, la Gécamines a fait recours aux bailleurs de fonds par des partenariats pour permettre à l'entreprise de relancer ses activités. Mais il se pose un problème sérieux parce que dans beaucoup de contrat signé entre l'Etat Congolais et les partenaires, il n'y a pas équilibre dans le partage du revenu.

    70

     
     
     
     
     

    DIRECTION
    GENERALE

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    RDK

    RDGJ

    RDGB

    NDL

    Directeur att.
    DG

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dépt.Informat.

    Cellule

    Communication

    Div.EMT

    Div.GESS

    Div. GESC

    Div.GESO

    DCO

    Dépt.MSC

    Dépt.VTS

    Dépt.LST

    Div.Energ.

    D.P.C.

    Opt. KV

    Div.TGi

    Div.SA/C

    D.P.O.

    Dépt. KZC

    Dépt.UCK

    Div.TG/O

    Div.SA/O

    D.P.S.

    Div.MGS

    Div.Therm.

    Div.TG/S

    Div.SA/S

    Dépt. RD

    Div.EMI

    Div.GEO

    Div.GMS

    S.G.

    Dept.Jur

    Dept.BET

    Div.GC

    Div.RP

    Div.CID

    D.A.T.

    Dept.GES

    Dept.TRP

    Dept.ACH

    Div.FUP

    Div.APL

    D.C.P.

    Dept.LC

    Dept.ACP

    Dept.LNA

    Dept.AO

    Dept.MNT

    Dept.AGP

    Div.KTTO

    DFI

    Dept.TRG

    Dept.CPT

    Dept.CTG

    Dept.FA

    D.R.H.

    Dept.ADC

    Dept.GDR

    Dept.PMS

    A.I.

    Dept.AX

    Dept.DAC

    D.R.P.

    Div.Hyg.Séc.

    Dépt.POP

    Div.EMH

    Div.EC

    Div.IGI

    Source : Direction générale de la Gécamines SARL

    Dépt. UL

    Shit

    71

    CHAPITRE III : ANALYSE CRITIQUE DU BASCULEMENT DE LA COMPTABILITE GECAMINES EN OHADA

    Ce troisième chapitre sera consacré au procéder du basculement de la comptabilité de la société Gécamines SARL au 31/12/2013 du PCGC au système comptable OHADA.

    Les travaux réalisées consistaient à :

    · :
    · Préparer tous les dossiers qui permettront d'envisager le basculement ;

    · :
    · Analyser tous les comptes et justifier leurs soldes ;

    · :
    · Etablir le tableau de passage du PCGC au système comptable OHADA ;

    · :
    · Produire le balance définitive générale PCGC avant basculement ;

    · :
    · Produire le bilan et le compte de résultat au 31/12/2013 en PCGC ;

    · :
    · Produire le bilan et le compte de résultat au 31/12/2013, selon le système comptable OHADA sur base de la balance définitive avant basculement et conforme aux états financiers générés selon le PCGC au 31/12/2013 et certifiés par le reviseur comptable de la société.

    72

    SECTION 1 : PRESENTATION DE DONNEES DE LA GECAMINES SARL

    ACTIFBILAN au 31/12/2013 en USD

    BILAN AU 31 DECEMBRE 2013 (Exprimés en Dollars Américains)

    N°CPTE

    ACTIF

    V.B

    A&P

    V.N

     

    VALEURS IMMOBILISEE

     
     
     

    20

    Concessions miniers

    214000000

     

    214000000

    21

    Terrains

    27697545

     

    27697545

    22

    autres immobilisations corporelles

    1787474866

    757225604

    958139566

    23

    immobilisations corporelles en cours

    48180925

    962081

    47218844

    24

    avances sur commandes immobilisations en cours

    16842935

    869465

    15973470

    25

    Titres et valeurs engagées à plus d'un an

    1943418380

    18805103

    1924613277

    26

    Prêts et autres créances à long Terme

    5451020

     

    5451020

    27

    Prêts et autres créances à moyen Terme

     
     
     
     

    à moins d'un an : 33272117

    33274543

     

    33274543

     

    Total des valeurs immobilisées

    4076340214

    777862253

    3298477961

     

    VALEURS CIRCULANTES

     
     
     
     

    Valeurs d'exploitation

     
     
     

    31

    Matières premières

    128138553

    63124782

    65013771

    32

    Emballages

     
     
     

    33

    Produits semi-ouvrés

    100033209

     

    100033209

    34

    Produits finis

    29313533

     

    29313533

    35

    Produits et travaux en cours

    2554827

     

    2554827

    36

    Stocks à l'extérieur

    3064412

    1516945

    1547467

     

    Total des valeurs d'exploitation

    263104534

    64641727

    198462807

     

    Valeurs Réalisables

     
     
     

    40

    Fournisseurs-avances et acomptes versés

    8317385

    3766858

    4550527

    41

    clients :

     
     
     
     

    Commercialisation

    92233472

    52726429

    39507043

     

    autres

    81564144

    16353013

    65211131

    42

    Personnel

    37957666

     

    37957666

    43

    Etat

    112086850

     

    112086850

    44

    état ses dividendes

     
     
     

    46

    débiteurs divers

    68629779

    15682657

    52947122

    47

    comptes de régularisation d'actif

    196832900

     

    196832900

    51

    prêts à moins d'un an

    105262

     

    105262

    55

    chèques et coupons à encaisser

     
     
     
     

    Total Valeurs Réalisables

    597727458

    88528957

    509198501

     

    Valeurs disponibles

     
     
     

    56

    Banques et institutions financières

    17916794

     

    17916794

    57

    Caisses

    687961

     

    687961

     

    Total Valeurs disponibles

    18604755

     

    18604755

     

    TOTAL GENERAL

    4955776961

    931032937

    4024744024

    73

    Source : Direction Financière de la Gécamines S A

    PASSIF

    N°CPTE

    FONDS PROPRES ET AUTRES CAPITAUX A LONG ET MOYEN

    TERMES

     

    Fonds Propres

     

    10

    Capital Social

    2905389378

    11

    Réserve légale

     

    11

    Autres réserves

     

    12

    Report à Nouveau

    -530074803

    13

    Résultat à conserver par la société

    -181941164

    14

    Plus- values et provisions réglementées

    309737571

    14

    Plus-values d'évaluation

     
     

    Total des fonds propres (situation nette)

    2503110982

     

    autres capitaux à long et moyen termes

     

    16

    emprunts et dettes à long termes

    39369324

    17

    emprunts et dettes à moyen terme

    284326272

     

    dont à moins d'un an : 12805524

     

    18

    provisions pour charges et pertes

    154028682

     

    dont à moins d'un an : 30851223

     
     

    total Des autres capitaux à long et moyen termes

    477724278

     

    TOTAL DES FONDS PROPRES ET AUTRES

    CAPITAUX A LONG ET MT

    2980835260

     

    DETTES A COURT TERME

     

    40

    Fournisseurs

    390275481

    41

    Clients-avances et acomptes reçus

    2663092

    42

    Personnel

    54395194

    43

    Etat

    23311488

    46

    créditeurs divers

    376838338

    47

    comptes de régularisations d'actif

    111784239

    50

    Emprunts à moins d'un an

    13279065

    53

    effets et warrants à payer

    7069000

    56

    banques et institution financières

    64292867

     

    Total des dettes a court terme

    1043908764

     

    TOTAL GENERAL

    4024744024

    Source : Direction Financière de la Gécamines SARL

    74

    TABLEAU DE FORMATION DES RESULTAT au 31/12/2013 en USD

    N°CPTE

    TABLEAUX DE FORMATION DES RESULTAT

    MONTANT

    71

    Production vendue

    336188323

    72

    production stockée

    -6560994

    73

    travaux faits par la société pour elle-même

    49810745

    61

    matières et fournitures consommées

    -93832466

    62

    transports consommées

    -10062243

    63

    autres services consommés

    -

    209544139

    81

    VALEUR AJOUTEE

    65999226

     
     
     

    81

    Valeur ajoutée

    65999226

    74

    produits et profits divers

    242490511

    77

    intérêt et dividendes reçus

    123889

    78

    reprises s/provisions pour dépréciation exigibles

    12345833

    64

    charges et pertes diverses

    -

    101790397

    65

    charges de personnel

    -

    115619844

    66

    imports et taxes

    -38715628

    67

    intérêts

    -28335525

    68

    dotations aux provisions pour dépréciation exigibles

    -33211517

    82

    RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

    3286548

     
     
     

    82

    Résultat brut d'exploitation

    3286548

    78

    reprises sur amortissements et provision on exigible

    1685858

    68

    dotation aux amortissements et provisions non exigibles

    -

    193375418

    83

    RESULTAT NET D'EXPLOITATION

    -

    188403012

     
     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

    -

    188403012

    84

    Résultat sur cessions d'immobilisations et titres à CT plus value

    7125053

    85

    RESULTAT NET AVANT IMPOT

    -663205

     
     
     

    86

    Impôt sur les revenus professionnels et locatifs

    -663205

     
     
     

    87

    RESULTAT DE LA PERIODE

    -

    181941164

     
     
     
     

    CASH FLOW

    2623343

    Source : Direction Financière de la Gécamines SARL

    75

    BALANCE DE VERIFICATION DE L'EXERCICE 2013

    BALANCE DE VERIFICATION DE L'EXERCICE 2013

     

    DESIGNATION

    SITUATION

    104

    101

    Capital social

     

    2905389378

    110

    115

    Autres réserves

     
     

    120

    129

    Report à Nouveau

    -530074803

     

    1300

    139

    Résultat : perte

    -181941164

     

    141

    151

    Plus- values et provisions réglementées

     

    309737571

    142

    106

    Plus-values d'évaluation

     
     

    16

    161

    emprunts et dettes assimilée

     

    39369324

    17

    161

    emprunts et dettes assimilée

     

    284326272

    18

    191

    provisions pour charges et pertes

     

    154028682

    20

    21

    Concessions minières

    214000000

     

    21

    22

    Terrains

    27697545

     

    22

    24

    autres Actif corporelles

    1787474866

     

    23

    249

    Actif corporelles en cours

    48180925

     

    24

    25

    avances sur commandes Actif en cours

    16842935

     

    25

    26

    Titres de participation

    1943418380

     

    26

    27

    Prêts et créances non commerciales

    5451020

     

    27

    27

    Prêts et créances non commerciales

    33274543

     

    28

    28

    Amortissement

     

    757225604

    28

    28

    Amortissement

     

    962081

    28

    28

    Amortissement

     

    869465

    28

    28

    Amortissement

     

    18805103

    31

    32

    Matières premières et fournitures liées

    128138553

     

    32

    33

    autres Approvisionnement Emballages

    0

    0

    33

    35

    Produits semi-ouvrés

    100033209

     

    34

    36

    Produits finis

    29313533

     

    35

    34

    Produits et travaux en cours

    2554827

     

    36

    38

    Stocks à l'extérieur

    3064412

     

    38

    39

    provisions pour dépréciation

     

    63124782

    38

    39

    provisions pour dépréciation

     

    1516945

    40

    406

    Fournisseurs-avances et acomptes versés

    8317385

     

    40

    40

    Fournisseurs

     

    390275481

    41

    41

    clients :

     
     
     

    41

    Commercialisation

    92233472

     
     

    41

    autres

    81564144

     

    41

    416

    Clients-avances et acomptes reçus

     

    2663092

    42

    42

    Personnel

    37957666

     

    42

    42

    Personnel

     

    54395194

    76

    43

    44

    Etat

    112086850

     

    43

    44

    Etat

     

    23311488

    44

    442

    état et autres collectivité publique

    1248750910

     

    46

    47

    débiteurs divers

    68629779

     

    46

    47

    créditeurs divers

     

    376838338

    47

    47

    débiteurs divers

    196832900

     

    47

    47

    créditeurs divers

     

    111784239

    48

    49

    Provisions su fouisseurs

     

    3766858

    48

    49

    provisions sur clients commerciales

     

    52726429

    48

    49

    provisions sur autres clients

     

    16353013

    48

    49

    provisions sur débiteurs divers

     

    15682657

    50

    16

    emprunts et dettes assimilée

     

    13279065

    51

    47

    débiteurs divers

     
     

    53

    402

    Fournisseur effet à payer

     

    7069000

    55

    51

    valeurs encaissé

    105262

     

    56

    52

    Banques et institutions financières

     

    64292867

    56

    52

    banques et institution financières

    17916794

     

    57

    57

    Caisses

    687961

     

    61

    604

    matière consommables

    93832466

     

    62

    61

    transports

    10062243

     

    63

    62

    services extérieurs A

    209544139

     

    64

    65

    autres charges

    101790397

     

    65

    66

    charges de personnel

    115619844

     

    66

    64

    impôts et taxes

    38715628

     

    67

    67

    Intérêts

    28335525

     

    68

    68

    dotations aux Provisions

    33211517

     

    68

    69

    dotation aux amortissements

    193375418

     

    71

    702

    vente de produits finis

     

    336188323

    72

    73

    production stockée

    -6560994

     

    73

    72

    production immobilisée

     

    49810745

    74

    75

    autres produits

     

    242490511

    77

    77

    Revenu financiers et produits assimilée

     

    123889

    78

    79

    Reprises des provisions

     

    12345833

    78

    79

    Reprises des provisions

     

    1685858

     
     

    TOTAL GENERAL

    6310438087

    6310438087

    Source : tableau fait par nous-mêmes sur base des états financiers Gécamines.

    77

    SECTION 1 : PRESENTATION DE TABLEAU DE CORRESPONDANCE DE

    COMPTE

    TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES COMPTES DU PLAN COMPTABLE GENERALE COMNGOLAIS AU

    SYSCOHADA

    P.C.G.C

     

    SYCOHADA

     

    N°CPTE

    CLASSE 1

    N°CPTE

    CLASSE 1

    101

    Fonds de dotation

    102

    Capital par dotation

    102

    capital d'entreprise individuelle

    103

    captal personnel

    104

    capital social

    101

    Capital social

    105

    prime d'émission

    1051

    primes d'émission

    106

    prime d'apport

    1052

    primes d'apport

    107

    prime de fusion et de scission

    1053

    primes de fusion

    108

    Dons et legs en capital

     

    non prévus

    110

    Réserve légale

    111

    réserve légale

    111

    Réserves statutaires

     

    Réserves statutaires ou contractuelles

    112

    Réserves contractuelle

    113

    Reserve Réglementées

    113

    réserve réglementées

    12

    Report à nouveau

    12

    report à nouveau

    130

    bénéfice net

    131

    résultat net: bénéfice

    131

    perte nette

    139

    résultat net : perte

    14

    plus valus de réévaluations et provisions réglementé.

    106

    Ecarts de Réévaluation

    15

    Provisions réglementées et fonds assimilées

    15

    Subvention d'équipement

    14

    subvention d'investissement

    16

    Emprunts et dettes à long terme

    16

    emprunts et dettes assimilées

    17

    emprunts et dettes à Moyen Terme

     
     

    18

    Provisions pour charges et pertes

    19

    provisions financières pour risques & charges

     

    no prévu

    17

    crédit-bail

     

    CLASSE 2

     

    CLASSE 2

    20

    immobilisations incorporelles

    21

    immobilisation incorporelles

    21

    Terrains

    22

    terrains

    22

    Autres immobilisations corporelles

    23

    Bâtiments, installations, techniques et agencements

    23

    Autres immobilisations corporelles en cours

    239

    Bâtiments, installation, techniques en cours

    249

    Matériels en cours

    24

    Avances et acomptes sur demandes d'immobile.

    25

    Avance et acompte versés sur immobilisation

    25

    titres et valeurs engagées à plus d'un an

    26

    titres de participation

    26

    prêts et Autres créances longs terme

    27

    Autres immobilisations financières

    27

    prêts et autres créances à moyen terme

    28

    Amortissements et provisions pour d

    28

    Amortissements

     

    dépréciation de comptes de la classe 2

    29

    Provisions pour dépréciation

     

    CLASSE 3

     

    CLASSE 3

    78

    30

    Marchandises

    31

    Marchandises

    31

    Matières et fourniture

    32

    Matières premières et fournitures liées

    32

    Emballage Commerciaux

    335

    Emballages

    33

    Produits semi-ouvrés

    37

    Produits intermédiaires et résiduels

    34

    Produits finis

    36

    produits finis

    35

    Produits et travaux en cours

    34

    produits en cours

    36

    Stocks à l'extérieur

    38

    stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt

    37

    38

    39

    Frais accessoires d'achat

    Provisions pour dépréciation des comptes

    Achats

    61

    transports

    62

    services extérieurs A

    39

    Dépréciations des stocks

    601

    Achats de Marchandises

    602

    Achats de Matières Premiers

    608

    Achats d'emballages

     

    CLASSE 4

     

    CLASSE 4

    40

    41

    Fournisseurs

    Clients

    40

    fournisseurs et comptes rattachés

    481

    fournisseurs d'investissements

    41

    clients et comptes rattachés

    485

    créances sur cessions d'immobilisation

    42

    Personnels

    42

    personnel

    43

    Etat

    44

    Etat et collectivités Publiques

    44

    propriétaires et associes

    46

    104

    109

    Associés et groupe

    compte de l'exploitant

    actionnaires, capital souscrit, non appelé

    45

    sociétés Apparentées

    181

    Dettes liées à des participations

    46

    créditeurs et débiteurs divers

    43

    organismes sociaux

    47

    48

    Régularisations

    Provisions pour dépréciation de compte

    47

    47

    49

    Débiteurs et créditeurs divers Débiteurs et créditeurs divers Dépréciations et Risques provisionnés de tiers

     

    CLASSE 5

     

    CLASSE 5

    50

    Emprunts a moins d'un an

    56

    Banques, crédits de trésorerie et d'escompte

    51

    Effets a moins d'un an

    47

    Débiteurs et créditeurs divers

    52

    Titres a court terme

    50

    Titres de placement

    53

    effets et Warrants à payer

    402

    Fournisseurs, Effets à payer

    54

    Effets et Warrants à recevoir

    412

    Clients, effet à recevoir en portefeuille

    55

    Chèques, coupons à encaisser

    51

    Valeurs à encaisser

    56

    Banques et institution financières

    52

    Banques

    53

    Etablissements financiers et assimilés

    56

    Banques, crédit de trésorerie et d'escompte

    79

    57

    58

    Caisse

    57

    Caisse

    58

    Régie d'avances accréditifs et virements internes

    Provisions pour dépréciation de comptes de la classe5

    59

    Dépréciations et Risques provisionnés

     

    CLASSE 6

     

    CLASSE 6

    60

    stocks vendus

    6031

    variation des stocks de Marchandises

    61

    Matières et fournitures consommées

    6032

    Variation de stocks matière première

    604

    Achats stockés de matières et fourniture

    605

    Autres Achats

    62

    Transport consommées

    61

    transports

    63

    64

    Autres services consommée

    62

    Service extérieur A

    63

    Service extérieur B

    Charges et perte Divers

    625

    primes d'assurance

    635

    Cotisations

    647

    pénalités et amendes fiscales

    65

    Autres charges

    83

    Charges H.A.O

    65

    charges du personnel

    66

    Charges de personnel

    66

    Contributions et taxes

    64

    Impôts et taxes

    67

    Intérêts à payer

    67

    Frais financiers et charges assimilées

    68

    69

    Dotations aux provisions et Amortissement produits et services reçus d'autres établissements

    659

    Charges provisionnées d'exploitation

    679

    Charges Provisionnées financières

    68

    Dotations aux amortissements

    69

    Dotations aux provisions

     

    non prévus

     

    CLASSE 7

     

    CLASSE 7

    70

    71

    72

    73

    Vente de Marchandises

    701

    Ventes de Marchandises

    704

    Ventes de produits Résiduels

    Production Vendues

    702

    73

    72

    78

    75

    84

    71

    Ventes de produits finis

    productions stockées

    Variations des stocks de biens et services produits.

    Tavaux faits par l'agent économique

    Productions immobilisées

    pour lui-même, charges étalée et transfert de charges

    Transferts de charges

    74

    Produits et profit Divers

    Autres produits

    produits H.A.O

    76

    subvention d'exploitation et hors exploitation

    subvention d'exploitation

    77

    Intérêts et dividendes Reçus

    77

    Revenus Financiers et produits assimilées

    779

    Reprises de charges provisionnées financiers

    80

     
     

    791

    Reprises de charges provisionnées d'exploitation

    797

    Reprises de provisions financières

    798

    Reprises d'amortissements

    79

    produits et services céder à d'autres ETS

     

    no prévu

     

    CLASSE 8

     

    CLASSE 8

    80

    Marge brute

    1321

    1322

    Marge brute sur marchandises Marge brute sur Matières Première

    81

    Valeur Ajoutée

    133

    Valeur ajoutée

    82

    Résultat brute d'exploitation &H.E

     

    non prévus

    83

    Résultat net d'exploitation & H.E

    135

    136

    Résultat 'exploitation

    Résultat financier

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation

    812 654 82 754

    Immobilisation corporelles

    Valeur comptable des cessions courantes d'immobile.

    Produits des cessions d'immobilisation

    produits des cessions courantes d'immobilisation

    85

    Résultats avant contribution sur les résultats

    137

    Résultats des activités ordinaires

     

    professionnels et locatifs

    138

    Résultat H.A.O

    86

    contributions sur les résultats professionnelles et locatifs

    89

    Impôts sur le Résultat

    87

    Résultat net de la période

     

    non prévus

    88

    mouvements des amortissements

     

    non prévus

    Source : tableau fait par nous-mêmes

    81

    SECTION 2 : BASCULEMENT DE COMPTABILITE GECAMINES DU PCGC AU
    SYSCOHADA AU 31/12/2013).

    La GECAMINES est parmi les premières sociétés Congolais qui ont initié des programmes de formation pour préparer une meilleure mise en place du nouveau système. Selon M. André foko, membre de la CPCC, la Gécamines qui signe des contrats de partenariat avec des entreprises étrangères, appliquant évidemment ce processus, procède à la transformation de leur plan en IFRS. Pourquoi donc ne pas en tenir directement compte et se soumettre aux IFRS sans avoir à repasser la manière de gérer». Effectivement, la GECAMINES, qui se charge exclusivement de l'exploitation minière dont les revenus contribue favorablement, a déjà été confrontée à ces normes à l'occasion de ses transactions avec des entreprises étrangères

    Toutes les entreprises congolaises doivent passer par l'étape du basculement de leurs états financiers, de l'année 2013 du PCGC au SYSCOHADA, pour aboutir à des soldes de réouverture, en Janvier 2014, conformes à ceux du nouveau système comptable. Cette étape permettra le respect du principe de comparabilité des exercices.

    Le basculement assure une meilleure comparabilité dans le temps et dans l'espace des situations financières.

    Il est nécessaire de faire des arbitrages comptables, pour des raisons de non concordances des nouveaux concepts apportés par les nouvelles normes internationales avec les considérations commerciales ou fiscales.

    Ainsi, nous disons que le PCGC avait émis une réserve relativement mineure sur deux faiblesses du système de contrôle interne et la mise à jour de manuel de procédures comptables.

    Ces autres observations portent sur :

    ? Les schémas de comptabilisation des opérations de production, de ventes et d'achats ;

    ? Le traitement des opérations spécifiques au Plan Comptable Général Congolais,

    ? La migration informatique.

    ? Procéder au test du nouveau système comptable OHADA mis en place ;

    Cette balance doit être adapté sur base d'un logiciel multi système ou plutôt multi-plan, on procède à l'enregistrement des écritures de transfert des comptes du Plan Comptable Générale Congolais à ceux du système comptable OHADA d'où les écritures suivantes montre le basculement du PCGC vers l'OHADA.

    82

    JOURNALISATION DU BASCULEMENT DES COMPTES DU PCGC VERS

    L'OHADA

    N°CPTE

    COMPTES

    LIBELLE

    MONTANT

    DEBIT

    CREDIT

    DEBIT

    CREDIT

    1

    104000

     

    Capital appelé à

    2905389378

    2905389378

     

    101300

    capital souscrit appelé versé

    2

    129000

     

    Report à nouveau

    530074803

    530074803

     

    121000

    à Report à nouveau

    3

    13900

     

    Résultat net : perte

    181941164

    181941164

     

    1309

    à Résultat de l'exercice

    4

    140000

     

    Plus value de réévaluation

    309737571

    309737571

     

    1061

    à écarts de réévaluation

    5

    166100

     

    Emprunt et dette à CT

    39369324

     
     

    165200

    à Emprunt et dette assimilée

     

    39369324

    6

    176101

     

    Garantie locative

    284326272

     
     

    165200

    à cautionnement reçu

     

    284326272

    7

    17900

     

    partie d'emprunt à moins

    d'un an

    12805524

     
     

    16200

    à Emprunt et dette auprès des ETS

     

    12805524

    8

    181001

     

    Provisions pour charges et perte

    154028682

     
     

    197100

    à provisions pour risque et change

     

    154028682

    9

    18900

     

    Partie de provision à moins d'un an

    30851223

     
     

    19200

    à provisions a moins d'un an

     

    30851223

    10

    21301

     

    concessions miniers

    214000000

     
     

    20101

    à concessions miniers

     

    214000000

    11

    22301

     

    Terrains

    27697545

     
     

    211301

    à Terrains

     

    27697545

    12

    231345

     

    Autres actifs immobilisée

    1030249262

     
     

    221301

    à autres immobilisation

    Corp.

     

    1030249262

    13

    2395520

     

    Actifs immobilisée en cours

    47218844

     
     

    23000

    à immob. en cours

     

    47218844

    14

    25900

     

    avance sur commande

    d'immob.

    15973470

     
     

    24000

    à avance sur actif immob.

     

    15973470

    15

    26800

     

    titres de participations

    1924613277

     
     

    25100

    à titre de participation

     

    1924613277

    16

    27260

     

    Immobilisation financières

    5451020

     
     

    26000

    A prêts à LT

     

    5451020

    17

    27200

     

    Prêts et créance à moins

    33274543

     

    83

     
     
     

    d'un an

     
     
     

    27900

    à prêts à moins d'un an

     

    33274543

    18

    275100

     

    Prêts et créance non

    commerciale

    33272117

     
     

    27610

    à prêts à MT

     

    33272117

    19

    283103

     

    amort.des autres

    immobilisée

    757225604

     
     

    281003

    à Amort.des actifs immob.

     

    757225604

    20

    283103

     

    amort.des autres

    immobilisée

    962081

     
     

    281003

    à amort.des actifs immob. Encours

     

    962081

    21

    32100

     

    Matières premières

    128138553

     
     

    31100

    à Matières première

     

    128138553

    22

    35000

     

    production intermédiaire

    100033209

     
     

    33000

    à produit semi-ouvrée

     

    100033209

    23

    36100

     

    produit fini

    29313533

     
     

    34000

    à produits finis

     

    29313533

    24

    37100

     

    production en cours

    2554827

     
     

    35000

    à produits et travaux en

    cours

     

    2554827

    25

    381000

     

    Stocks en cours de route

    1516945

     
     

    36000

    à stocks à l'extérieur

     

    1516945

    26

    38100

     

    Prov. pour dépréciation de stocks

    1516945

     
     

    39200

    à dépréciation de stocks

     

    1516945

    27

    40100

     

    Fournisseur

    390275481

     
     

    401100

    à Fournisseurs

     

    390275481

    28

    40900

     

    fournisseur acompte versé

    8317385

     
     

    40900

    à fournisseurs acompte

     

    8317385

    29

    4111

     

    Clients commerciale

    92233472

     
     

    41101

    à client commerciale

     

    92233472

    30

    4112

     

    autres clients

    81564144

     
     

    41102

    à autres clients

     

    81564144

    31

    4130

     

    Clients avances

    2663092

     
     

    41910

    à clients acomptes

     

    2663092

    32

    4210

     

    personnel due

    54395194

     
     

    42200

    à personnel acompte

     

    54395194

    33

    4260

     

    Personnel avances

    37957666

     
     

    4290

    à personnel acompte

     

    37957666

    34

    43

     

    ETAT

    376838338

     
     

    44

    à ETAT

     

    376838338

    35

    4650

     

    Associés dividendes à payé

    68629779

     
     

    44500

    à Etat ses dividendes

     

    68629779

    84

    36

    46400

     

    Créditeurs divers

    111784239

     
     

    43180

    à organisme national

     

    111784239

    37

    47110

     

    Débiteurs divers

    196832900

     
     

    47130

    à autres régularisations

    d'actif

     

    196832900

    38

    47120

     

    produit à recevoir

    111784238

     
     

    47600

    à charges constaté

    d'avance

     

    111784238

    39

    50300

     

    Emprunt et dette à CT

    13279065

     
     

    56100

    à crédit de trésorerie

     

    13279065

    40

    53300

     

    Effets et warrant à payer

    7069000

     
     

    40200

    à Fournisseurs effet à payer

     

    7069000

    41

    47700

     

    Produits constaté d'avance

    196832900

     
     

    47010

    à produits constaté

    d'avance

     

    196832900

    42

    272800

     

    Prêts et créances non

    commerciale

    105262

     
     

    51600

    à prêts à moins d'un an

     

    105262

    43

    52110

     

    Banque et institution

    financière

    17916794

     
     

    56200

    à banque

     

    17916794

    44

    562001

     

    Banque de crédit

    64292867

     
     

    521101

    à banque et créditfinancière

     

    64292867

    45

    57110

     

    caisse principale

    687961

     
     

    57000

    à caisse siège sociale

     

    687961

    46

    602100

     

    Consommation MP

    93832466

     
     

    61000

    à matières et fourniture

    cons.

     

    93832466

    47

    618100

     

    Transport

    10062243

     
     

    62300

    à transport consommée

     

    10062243

    48

    62280

     

    Service extérieur B

    209544139

     
     

    63000

    à autres services

    consommées

     

    209544139

    49

    65110

     

    Autres charges

    101790397

     
     

    64700

    à charges et perte divers

     

    101790397

    50

    646400

     

    impôt& taxes

    115619844

     
     

    661100

    à contribution et taxe

     

    115619844

    51

    66110

     

    Appointement salaire et

    commis

    38715628

     
     

    65100

    à rémunération et

    appointement

     

    38715628

    52

    67450

     

    Intérêts bancaires

    28335525

     
     

    67300

    à intérêt payer

     

    28335525

    53

    68130

     

    Dotation aux

    33211517

     

    85

     
     
     

    amortissements

     
     
     

    68000

    à dotation aux

    amortissements

     

    33211517

    54

    68120

     

    Dotation aux provisions et amorti.

    193375418

     
     

    69001

    à dotation aux provisions

     

    193375418

    55

    71000

     

    Production vendu

    336188323

     
     

    70200

    à vente de produits finis

     

    336188323

    56

    73600

     

    variation de stocks produits fini

    6560994

     
     

    724

    à production stockées

     

    6560994

    57

    73100

     

    Travaux fait par l'agent

    économiques

    49810745

     
     

    72200

    à production immobilisée

     

    49810745

    58

    7491

     

    Produits et profit divers

    242490511

     
     

    758200

    à autres produits

     

    242490511

    59

    77000

     

    Intérêts de prêts

    123889

     
     

    77100

    à revenu financière

     

    123889

    60

    78200

     

    Reprises sur provision

    12345833

     
     

    79700

    à Reprise sur provisions

     

    12345833

    61

    78200

     

    Reprises sur provision

    1685858

     
     

    79700

    à Reprise sur provisions

     

    1685858

    62

    84000

     

    Résultat sur cession

    d'immobilisation

    7125053

     
     

    82000

    à valeurs comptable des

    immobs.

     

    7125053

    63

    81000

     

    Valeur comptable

    d'immobilisation

    181277958

     
     

    84000

    à Résultat s/cession

    d'immob.

     

    181277958

     

    D

    C

    TOTAL GENERAL

    12297091834

    12297091834

    Source : tableau fait par nous-mêmes sur base de la balance.

    86

    Section 3 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE CLOTURE 2013

    III.1 LE BILAN SELON LE SYSCOHADA

    Apres le basculement de comptes des états financiers du PCGC vers l'OHADA, nous passons aux états financiers selon le système comptable OHADA.

    BILAN SELON LE SYSCOHADA AU 31/12/2013:L'ACTIF

    ACTIF BILAN COMPTABLE SELON LE SYSCOHADA AU 31/12/2013

    Réf

    ACTIF IMMOBILISEE

    V.B

    A&P

    V.N.C

    AA

     

    IMMOBILISATION INCORPORELLE

     
     
     

    AX

    21301

    Concession

    214000000

     

    214000000

     
     

    IMMOBILISATIONS CORPORELLES

     
     
     

    AD

    22200

    Terrain

    27697545

     

    27697545

    AI

    24410

    Autres actif immobilisée

    1787474866

    757225604

    1030249262

     

    23950

    Actif immobilisée en cours

    48180925

    962081

    47218844

    AM

    25900

    Avance sur actif immobilisée

    16842935

    869465

    15973470

     
     

    IMMOBILISATIONS FINANCIERES

     
     
     
     

    26800

    Titres de participation

    1943418380

    18805103

    1924613277

    AN

    27260

    Prêts et créances non

    commerciale

    38725563

     

    38725563

     

    27200

    A moins d'un an 33272117

     
     
     

    AQ

     

    TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)

    4076340214

    777862253

    3298477961

    AR

     

    ACTIF CIRCULANTS H.A.O

     
     
     

    AS

     

    Créances sur cessions

    d'immobilisation

     
     
     

    AZ

     

    STOCKS

     
     
     

    BA

    32100

    matières premières

    128138553

    63124782

    65013771

     

    35000

    Production intermédiaire

    100033209

     

    100033209

    BB

    36100

    Produits finis

    29313533

     

    29313533

    BC

    37100

    produit en cours

    2554827

     

    2554827

    BD

    38100

    Stocks en cours de route

    3064412

    1516945

    1547467

     
     

    TOTAL STOCKS

    263104534

    64641727

    198462807

     

    40900

    Fournisseurs Avances versées

    8317385

    3766858

    4550527

     

    4111

    clients Commercial

    92233472

    52726429

    39507043

     

    4112

    Autres Clients

    81564144

    16353013

    65211131

    BF

    42190

    Personnels Avances

    37957666

     

    37957666

    BI

    44130

    Etat

    112086850

     

    112086850

     

    4650

    Associés dividende à payé

     
     
     
     

    47510

    Charges constaté d'avances

    265567941

    15682657

    249885284

     
     

    TOTAL CREANCES

    597727458

    88528957

    509198501

     
     

    TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)

    860831992

    153170684

    707661308

    87

     
     

    TRESORERIE-ACTIF

     
     
     

    BK

    52110

    Banques

    17916794

    17916794

    17916794

    BS

    53100

    Caisse, Siège social

    687961

    687961

    687961

    BT

     

    TOTAL TRESORERIE - ACTIF (III)

    18604755

    18604755

    18604755

    BU

     

    TOTAL GENERAL

    4955776961

    931032937

    4024744024

    Source : tableau fait par nous-mêmes PASSIF

     
     

    PASSIF

    MONTANT

    Réf

    CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

     
     

    10130

    Capital Souscrit, appelé, versés, non amorti

    2905389378

     

    1061

    Ecarts de réévaluations

    309737571

     

    12900

    Report à Nouveau

    -530074803

     

    13100

    Résultât Net

    -181941164

     
     

    AUTRES CAPITAUX PROPRES

     
     

    14110

    Subventions d'investissement

     
     

    15110

    Provisions réglementées et Fonds ass

    23311488

     
     

    TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)

    2526422470

     
     

    DETTES FINANCIERES ET ASSIMILEES

     
     

    16100

    Emprunts et dettes assimilées

    323695596

     
     

    A moins d'un an 12805524

     
     

    19209

    Provisions Financières pour Risques&ch.

    154028682

     

    19210

    A moins d'un an 30851223

     
     
     

    TOTAL DETTES FINANCIERES (II)

    477724278

     
     

    TOTAL RESSSOURCES STABLES (I+II)

    3004146748

     
     

    PASSIF CIRCULANTS

     
     

    40100

    Fournisseur ordinaire

    390275481

     

    40210

    Fournisseur Effet à Payé

    7069000

     

    41900

    Clients acomptes versé

    2663092

     

    42200

    Personnel due

    54395194

     

    43210

    Organismes sociaux

    376838338

     

    44101

    Etat

    23311488

     

    47210

    Versements restant à effectuer

    111784239

     
     

    TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)

    943025344

     
     

    TRESORERIE-PASSIF

     
     

    52600

    Banques (S.C)

    64292867

     

    56100

    Banques, Crédit de Trésorerie et d'escompte

    13279065

     
     

    TOTAL TRESORERIE - PASSIF (IV)

    77571932

     
     

    TOTAL-ECART DE CONVERSION PASSIF

     
     
     

    TOTAL GENERAL

    4024744024

    88

    SOURCE : Tableau fait par nous-mêmes

    FINALITES DU BASCULEMENT DU BILAN

    Notre finalité dans le basculement du bilan de la Gécamines SARL est d'élabores :

    ? Le bilan comptable en syscohada, généralement détaillé, utilisé par les responsables de l'entreprise pour différentes analyses internes.

    ? Le bilan comptable officiel, destiné aux contrôleurs de la comptabilité (auditeurs et commissaires aux comptes) et aux actionnaires (et plus généralement aux tiers);

    ? Le bilan fiscal, qui sert à déterminer le bénéfice imposable.

    Pour limiter le coût administratif, les entreprises cherchent à faire converger le bilan fiscal et comptable mais c'est de moins en moins possible. L'optimisation fiscale ne recherche pas en effet à obtenir automatiquement une représentation juste aux yeux des tiers de la valeur et du résultat de l'entreprise. Le bilan est constitué du cumul des écritures réalisées depuis la création de l'entreprise.

    89

    COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2013 : LES CHARGES

    Réf

    I.

    ACTIVITE D'EXPLOITATION

    MONTANT

    RA

    60200

    Achats de Marchandises

    93832466

    RB

    60320

    Variation de stocks de M.P

    354937909

     
     
     
     
     
     
     

    448770375

    RH

    60330

    Variation des stocks des Autre

    Approvisionnement.

    0

    RE

    60410

    Achats stockées de Matières & F.cons

    0

     

    60510

    Autres Achats

    0

    RI

    61100

    Transports

    10062243

    RJ

    62100

    service extérieur A

    209544139

    RJ

    63110

    Service extérieur B

    4140607

    RK

    64410

    Impôts et Taxes

    38715628

    RL

    65100

    Autres Charges

    101790397

    RP

    66200

    Charges de personnels

    115619844

    RS

    68200

    Dotation aux amortissements

    33211517

    RS

    69100

    Dotation aux Provisions

    193375418

    RW

     

    TOTAL DES CHARGES

    D'EXPLOITATION

    1155230168

     

    II.

    ACTIVITE FINANCIERE

     

    SC

    67600

    Intérêt d'emprunt

    28335525

    SD

    67900

    Dotation & Provision Financière

     

    SF

     

    TOTAL DES CHARGES FINANCIERES

    28335525

     
     
     
     

    SH

     

    TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES

     
     

    III.

    HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

     
     

    SL

    81000

    Valeur comptable d'immobilisation

    181277958

    SO

     

    TOTA DES C.H.O

    181277958

     

    87420

    Participation de travailleurs

     

    SQ

    89410

    Impôts sur le Résultat

    663205

    SR

    13100

    RESULTAT:BENEFICE

     

    ST

     

    TOTAL GENERAL DES CHARGES

    1365506856

    Tableau fait par nous-mêmes

    Pour déterminer l'impôt sur le résultat, il faut de déterminer, de prime à bord, le résultat fiscal sur lequel on applique le taux de 40.

    90

    COMPTE DE RESULTAT : LES PRODUITS

    Réf

    I.

    ACTIVITE D'EXPLOITATION

    MONTANT

    TA

    70200

    Ventes de Produits finis

    336188323

    TB

    72200

    Production immobilisée

    49810745

    TD

    73600

    variations de stocks produits finis

    -6560994

     
     

    1322 M.B/M/P

    -69332301

     

    13220

    M.B sur Matières Première

    -69332301

    TL

    75200

    Autres produits

    242490511

     
     

    13310 V.A

    -191094804

    RQ

    13410

    Excédent brute d'exploitation

    -306714648

    RQ

    13410

    Excédent brute d'exploitation

    -306714648

    TT

    78700

    Transfert de charges

    12345833

    TS

    79100

    Reprises de Provisions

    1685858

     
     

    135 RESULTAT D'EXPLOITATION

    -132519056

     
     

    TOTAL PRODUIT D'EXPLOITATION

    635960276

     

    II.

    ACTIVITE FINANCIERE

     

    UC

    77100

    Intérêt de prêts

    123889

    UF

     

    TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS

    123889

    UG

     

    136 RESULTAT FINANCIERS

    -28211636

    UH

     

    TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES

    636084165

    UI

     

    RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES

    -160730692

     

    III.

    HORS ACTIVITES ORDINAIRES

     

    UL

    82200

    valeurs comptables des immobilisations

    7125053

     

    88440

    Subvention d'équilibre

     

    UO

     

    TOTAL DES PRODUITS H.A.O

    7125053

    UP

     

    138 R.H.A.O

    -21210472

     
     

    RESULTAT NET AVANT IMPOT

    -181941164

     

    13900

    RESULTAT : Perte

    -181941164

     
     

    TOTAL GENERAL DES PRODUITS

    1365506856

    Source : tableau fait par nous-mêmes sur base de Tableau de basculement Nous disons que le résultat net avant impôt correspond à :

    Résultat d'exploitation (RE) +résultat financier(RF) + résultat HAO (RHAO). Il convient de rappeler que le résultat liés aux activités ordinaires (RAO) correspond à :

    Résultat d'exploitation + Résultat financier ainsi, le RAO généré au cours de l'exercice a une perte net d'exploitation là il n'ya pas moyen de calculée l'impôt.

    91

    Nous avons basculée le tableau de formation de résultat enfin de le transposée en compte de résultat selon le système comptable OHADA ainsi donc« C'est un tableau qui constitue l'historique de l'activité de l'entreprise au cours d'un exercice donnée »

    Le compte de résultat est l'image de la performance de l'entreprise. Il répertorie les charges et les produits des opérations : d'exploitation, financières et hors activité ordinaire et sert à déterminer le résultat de l'année en comparant les charges et les produits d'un exercice ou d'une période donnée.

    a. Les charges et les produits :

    Les produits sont les ressources générées par l'activité de l'entreprise, essentiellement ses ventes en état, productions vendus et prestations de services.

    Les charges d'un exercice sont les consommations nécessaires pour réaliser l'activité, à ne pas confondre avec dépenses décaissées.

    92

    CRITIQUE ET SUGGESTION

    CRITIQUE

    Pour soulever les obstacles prévus dans cette démarches, comme, les difficultés dans l'application de certaines normes, la complexité du référentiel des normes, l'identification des différences, il est recommandé d'adopter une approche méthodologique sur deux étapes ; l'accompagnement et le basculement.

    Pour cela la GECAMINES SARL a préconisée une démarche rationnelle en terme de ce passage, constitué par :

    1. la formation des ses personnels mais les autres ne sont pas encore adapté à la nouvelle référentiel.

    2. la mise en place d'une application sur le logiciel Oracle qui peut s'adapter plus facilement au changement dans le système informatique.

    3. les retraitements, mais qui ne se feront qu'une fois les tableaux assurant les passages PCGC vers le SYSCOHADA, ne présentent plus d'incohérences de fond et de forme.

    Durant mes 30 jours de stage pratique à la GECAMINES SA, je me suis aperçue que celle-ci était une unité très active et que l'ensemble du personnel concerné par le basculement, a été mis à jours avec le nouveau système depuis déjà deux ans et qu'il n'attendait que son adoption pour prouver ses compétences et sa capacité d'agir pour affronter ce changement.

    SUGGESTION

    ? FAIRE VITE : ça implique le retraitement dés maintenant du bilan d'ouverture 2013, avec l'application des règles de comparabilité et le déposer avant le 30 AVRIL

    ? FAIRE BIEN : c`est à dire soit on a les compétences à notre niveau si non on a recours aux compétences extérieures existantes sur le marché ; ceci par la formation du personnel, à commencer par les dirigeants pour la prise de conscience des difficultés que vont rencontrer les entreprise.

    Pour cela je conseillerai l'ensemble des entreprises de la République démocratique du Congo à prendre en exemple la GECAMINES SARL et la suivre dans sa démarche dans la cadre de l'adoption du nouveau Système Comptable Financier

    93

    CONCLUSION GENERALE

    Nous voici arrivée au terme de notre travail intitulé « L'analyse critique sur le basculement en OHADA d'une entreprise publique transformée en société commerciale » (cas de la Gécamines), repose dans le souci de maitriser ce nouveau référentiel (SYSCOHADA) Par rapport au P.C.G.C.

    Hormis, l'introduction et conclusion générale Ce travail comporte trois chapitres :

    ? Le premier chapitre définit les concepts de base et donne la théorie sur le plan comptable générale congolais et le SYSCOHADA.

    ? Le deuxième chapitre présente la générale de carrières et des mines GECAMINES S.A en sigle.

    ? Le troisième chapitre porte sur l'analyse critique de basculement de la GECAMINES S.A en OHADA.

    Dans ce chapitre nous trouvons que le métier de comptable évolue, on parle aujourd'hui de traitement de l'information financière et non plus seulement de débit/crédit, tout en conservant les mécanismes comptables et financiers de bases qui en demeurent.

    L'installation du nouveau système comptable financier constitue un véritable défit pour la RDC qui doit agir vite et bien pour réussir le passage du PCGC au SYSCOHADA.

    I FAIRE VITE : ça implique le retraitement dès maintenant du bilan d'ouverture 2013, avec l'application des règles de comparabilité et le déposer avant le 30 AVRIL.

    II FAIRE BIEN : c`est à dire soit on a les compétences à notre niveau si non on a recours aux compétences extérieures existantes sur le marché ; ceci par la formation du personnel, à commencer par les dirigeants pour la prise de conscience des difficultés que vont rencontrer les entreprise.

    Pour soulever les obstacles prévus dans cette démarches, comme, les difficultés dans l'application de certaines normes, la complexité du référentiel des normes, l'identification des différences, il est recommandé d'adopter une approche méthodologique sur deux étapes ; l'accompagnement et le basculement.

    Pour cela la GECAMINES a préconisée une démarche rationnelle en terme de ce passage, constitué par :

    1. la formation.

    2. la mise en place d'une application sur environnement Oracle qui peut s'adapter plus facilement au changement dans le système.

    3. les retraitements, mais qui ne se feront qu'une fois les tableaux assurant les passages PCGC vers L'OHADA, ne présentent plus d'incohérences de fond et de forme.

    94

    Durant mes 30 jours de stage pratique à la GECAMINES SARL, je me suis aperçue que celle-ci était une unité très active et que l'ensemble du personnel concerné par le basculement, a été mis à jours avec le nouveau système depuis déjà deux ans et qu'il n'attendait que son adoption pour prouver ses compétences et sa capacité d'agir pour affronter ce changement.

    Pour cela je conseillerai l'ensemble des entreprises congolais a prendre en exemple la GECAMINES SA et la suivre dans sa démarche dans le cadre de l'adoption du nouveau Système Comptable Financier.

    Ce travail, étant une oeuvre humaine, comporte cependant certaines imperfections raison pour laquelle toutes les remarques seront les bienvenues pour sa perfection.

    95

    BIBLIOGRAPHIE

    OUVRAGE

    1. CHEVALER J., et LOSHARRD, L., instruction à la recherche en science sociale, éd. DALLOZ, paris,

    2. GRAWITZ, M, méthodes des sciences sociales, éd, Dalloz, Paris 1986

    3. MUYUMBA, étude des modifications introduites par les autorités de la 3èmes république du Congo et leurs impact sur la maximisation de recettes fiscales de l'état, Paris 1971 § 25

    4. CPCC, le basculement PCGC par rapport au système comptable OHADA éd. Août 2011

    5. Le basculement PCGC au système comptable OHADA

    6. ANDRE FOKO TOMENA, du système comptable congolais au système comptable OHADA éd.2012

    7. MWALABA KASANGANA la codification du plan éd. UNILU L'shi 2010

    8. L'Acte uniforme de la comptable article.

    9. Plan comptable Général Congolais VERHULST 1996

    10. P. Alphonse VERHULST, comptabilité élémentaire, éd.1996

    11 .Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo 2011

    NOTE DE COURS

    12 Professeur NGINDU MUSHETE, notes des cours de méthode de recherche scientifique, CUM/UNILU, 2000-2001.

    13 LWANDU Tshilenyo, cours d'analyse des états financiers, I.S.S G3 SCOFI 2012-2013

    14 LWANDU Tshilenyo, Cours de comptabilité générale, I.S.S, G3 SCOFI 20102011

    MEMOIRE ET T.F.C

    15. MOHAMED DEEN .TOURE, (( normes internationale et les SYSCOHADA, mémoire de licencié en science économique ».

    16. KASOYA KAMBERE (( comparaison de système comptable congolais et LE SYSCOHADA », Mémoire de licence de l'année 2009-2010

    96

    TABLE DES MATIERES

    INTRODUCTION GENERALE 1

    1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

    2. ETAT DE LA QUESTION 2

    3. PROBLEMATIQUE 3

    4. HYPOTHESE 3

    5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 4

    5.1 METHODES 4

    Méthode analytique 4

    Méthode comparative 4

    5.2 TECHNIQUES 5

    6. DELIMITATION DU SUJET 5

    7. DIVISION DU TRAVAIL 6

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 7

    SECTION I : DEFINITION DE CONCEPTS DE BASES 7

    I.1.ANALYSE 7

    II. LA COMPTABILITE : 7

    ANALYSE CRITIQUE 13

    CHANGEMENT DE METHODES COMPTABLES : 14

    II. Le basculement : 14

    SECTION II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE PCGC ET L'OHADA 15

    CONVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA 15

    DIVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA 16

    REGLEMENTATION COMPTABLE 21

    DISPOSITION GENERALE ET TECHNIQUE DU PLAN COMPTABLE. 24

    METHODES D'EVALUATION. 26

    PLAN COMPTABLE. Erreur ! Signet non défini.

    PRESENTATION DE PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS ET DU PLAN

    COMPTABLE OHADA. 27

    Classe 1. FONDS PROPRES DL et MT (PCGC 27

    Classe 2. VALEURES IMMOBILISEES 27

    Classe 3. VALEURES D'EXPLOITATIONS 28

    Classe 4.VALEURES REALISABLES 28

    Classe 5. VALEURESDISPONIBLES 29

    Classe 6. CHARGES ET PERTES DIVERSES 29

    Classe 7. PRODUITS ET PROFITS DIVERS 30

    97

    Classe 8. COMPTES DE GESTIONS 30

    Classe 9 : COMPTES ANALYTIQUES D'EXPLOITATIONS 30

    Classe 0 : COMPTES SPECIAUX. 31

    b) Plan comptable OHADA 31

    Classe 1. COMPTES DES RESSOURCES DURABLES 31

    Classe 2. ACTIF IMMOBILISEES 31

    Classe 3. COMPTE DES STOCKS 32

    Classe 4. COMPTES DE TIERS 32

    Classe 5. COMPTES DE TRESORERIE 33

    Classe 6. COMPTES DE CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 33

    Classe 7. COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 34

    Classe 8. COMPTES DES AUTRES CHARGES ET DES AUTRES PRODUITS 34

    Classe 9. COMPTES DES ENGAGEMENTS HORS BILAN ET COMPTES DE LA

    COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION. 34

    Masse bilantaires 37

    A) BILAN SELON LE PLAN COMPTABLE GENERALE CONGOLAIS 37

    ACTIFBILAN PASSIF 37

    B) LE BILAN SELON OHADA. 38

    Détermination des résultats. 39

    Dispositions générales et techniques du plan comptable. 39

    METHODES D'EVALUATIONS. 41

    1. Evaluation des stocks. 41

    Comptes du plan comptable. 41

    NOMENCLATURES 44

    SECTION I : Etapes de basculement du bilan du PCGC au SYSCOHADA 51

    I. Basculement des états financiers du PCGC au SYSCOHADA : 51

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 64

    PRESENTATION DE LA GECAMINES SARL 64

    1.1. Aperçu Historique 64

    1.2. Object social 65

    1.3. Présentation géographique 66

    DIFFERENTES REPRESENTATIONS DE LA GECAMINES SA 66

    1.4. Structure organisationnelle et fonctionnelle 66

    1.4.1. Structure organisationnelle 66

    1.4.2. Structure fonctionnelle 67

    ORGANIGRAMME DE LA GECAMINES S.A Erreur ! Signet non défini.

    98

    CHAPITRE III : ANALYSE CRITIQUE SUR LE BASCULEMENT DE LA COMPTABILITE

    GECAMINES EN OHADA 71

    Section 1 : présentation de donnée de la Gécamines SARL 72

    TABLEAU DE FORMATION DES RESULTAT au 31/12/2013 en USD 74

    SECTION 1 : PRESENTATION DE TABLEAU DE CORRESPONDANCE DE COMPTE 77

    SECTION 2 : CAS D'APPLICATION RELATIF AU BASCULEMENT D'UNE COMPTABILITE DU PCGC AU SYSCOHADA (SOCIETE PAR ACTION A

    RESPONSABILITE LIMITEE AU 31/12/2013). 81

    JOURNALISATION DU BASCULEMENT DES COMPTES DU PCGC VERS L'OHADA 82

    Section 3 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE CLOTURE 2013 EN SYSTEME

    COMPTABLE OHADA APRE LE BASCULEMENTS DE COMPTES 86

    III.1 LE BILAN SELON LE SYSCOHADA 86

    BILAN SELON LE SYSCOHADA AU 31/12/2013:L'ACTIF 86

    Finalités du basculement du bilan 88

    COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2013 : LES CHARGES 89

    COMPTE DE RERULTAT : LES PRODUITS 90

    a. Les charges et les produits : 91

    CRITIQUE ET SUGGESTION 92

    CRITIQUE 92

    SUGGESTION 92

    CONCLUSION GENERALE 93

    BIBLIOGRAPHIE 95

    OUVRAGE 95

    NOTE DE COURS 95

    MEMOIRE ET T.F.C 95

    99

    100






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci