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Analyse critiques sur le basculements en OHADA d'une entreprise publique transformée en société commerciale.

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par Jean du ciel Kasongo katshunga
institut supérieur de statistique Lubumbashi - Licence en sciences commerciales et financières. Options comptabilité 2015
  

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III.2.9. LES COMPTES DE LA CLASSE 7

a) Les différences entre les deux plans

L'intitulé de la classe change, suivant les deux plans : « compte de produits des activités ordinaires » dans le Plan OHADA et « comptes de produits et profits par nature « dans le PCGC.

On peut reproduire ici ce qu'on a développé, à propos des activités ordinaires, à l'occasion de l'examen de la classe 6 .

Il y a lieu de noter que les postes le 70 : Ventes de marchandises », « 71 Production vendue » et « 72 : Production stockée » du PCGC sont remplacés par le poste « 70 : Ventes » et « 73 : Variation des stocks de biens et services produits « du Plan des comptes OHADA.

Les reprises d'amortissement figurent dans le Plan des comptes OHADA dans le poste « 86 : Reprise hors activité ordinaire « d la classe 8, et les reprises sur provisions », soit au poste « 86 Reprises hors activités ordinaires ». Or, toutes les reprises sur amortissement et provisions sont enregistrées dans un seul poste de la classe 7, compte « 78 Reprises sur amortissement et provisions » du PCGC.

b) Les constantes dans les deux plan Il n'y en a pas.

III.2.10 LES COMPTES DE LA CLASSE 8 a) Les différences dans les deux plans

D'abord, au niveau de l'intitulé de la classe, le Plan OHADA parle des « autres charges et produits » alors que le PCGC parle plût des Soldes de gestion ».

Ces différences dans les intitulés se justifient par les différences fondamentales dans les contenus de la classe. En effet, le PCGC a réservé la classe 8, essentiellement, à la détermination des résultats intermédiaires et du

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résultat final de l'exercice, alors que le plan des comptes OHADA a réservé cette classe à l'enregistrement des charges et produits hors activité ordinaire.

Les constantes dans les deux plans

Il n'en existe aucune.

III.2.11 LES COMPTES DE LA CLASSE 9

Dans le Plan des comptes OHADA, la classe 9 est utilisée à la fois pour enregistrer les engagements hors bilan et les opérations de comptabilité analytique alors que, dans le PCGC, la classe est réservée uniquement à la comptabilité analytique d'exploitation. Même pour ce qui est de la comptabilité analytique, les postes diffèrent suivant les deux plans.

Suivant l'analyse comparative de différents points caractéristique ou spécifique du SYSCOHADA, tels que précités, s'ensuit que les éléments ci-après constituent des points forts constituant ainsi une réponse aux faiblesses du Plan Comptable général Congolais ou au silence du référentiel comptable congolais, de ce qui concerne certains aspects de la vie économique des entreprise. Ces apports sont les suivants :

· Les dispositions sur les comptes consolidés et combinés ;

· La prise en compte du principe de prééminence de la substance économique sur l'apparence juridique ;

· Les dispositions sur la mise en place et en oeuvre des procédures de contrôle interne ;

· Les principes ci-après sont clairement exposés dans le SYCHOADA : continuité de l'exploitation, permanence des méthodes, importance relative ;

· Tout en prônant le principe de la permanence des méthodes, le SYSCOHADA insiste sur le fait que toute exception à ce principe doit être justifiée par la recherche d'une meilleure information ;

· En ce qui concerne les amortissements, la base de calcul d'amortissement est dégagée par la différence entre le coût d'entré du bien et sa valeur résiduelle prévisionnelle ;

· La possibilité de la révision du plan d'amortissement suite à a modification des conditions d'utilisation d'un bien ;

· La distinction des actifs et des passifs en activités ordinaires et en hors activité ordinaires permettant de calculer aisément le besoin en fonds de roulement d'exploitation et le besoin en fonds de roulement hors exploitation ;

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· Le traitement comptable sur la conversion à la date de clôture en unité monétaire légale du pays des dettes et créances ainsi que des disponibilités libellées en monnaies étrangères ;

· Le traitement comptable à la clôture de l'exercice de la perte ou du gain résultant d'un emprunt contracté ou d'un prêt consenti à l'étranger pour une période supérieure à un an, prévoyant l'étalement de cette perte ou de ce gain sur la durée restant à courir jusqu'au dernier remboursement ou encaissement ;

· La prise en compte du bénéfice partiel en fin d'exercice seulement, si le contrat pluriannuel global est prévisionnelle ment bénéficiaire ;

· La mention dans les états financiers (annexes) des événements intervenus entre la date de clôture de l'exercice et la date d'arrêté définitive des comptes ;

· L'évaluation à la valeur vénale des biens acquis à titre gratuit ;

· Les biens utilisés par l'entreprise mais qui ne lui appartiennent pas ne doivent pas, en principe, fureur à l'actif sauf : le bien de réserve de propriété et les biens acquis dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ou de lease-back ;

· Le recours aux comptes rattachés, en lieu et place, des comptes de régularisation ;

· L'intégration dans les comptes annuels de certaines opérations actées en hors bilan en PCGC. exemple : le crédit-bail, les effets escomptés et non encore échus ;

· L'extension des provisions réglementées aux stocks ;

· L'inscription à l'actif des primes de remboursement des obligations ;

· L'inclusion dans les comptes annuels des instruments de trésorerie ;

· La prise en compte de l'amortissement dérogatoire inscrit au passif du bilan dans les capitaux propres ;

· L'instauration d'un dynamisme comptable qui consiste à privilégier la finalité d'image fidèle, même au détriment des principes ou règles comptables ;

· La détermination de la marge brute sur matières, de l'excédent brut d'exploitation, du résultat d'exploitation, du résultat financier... dans le compte de résultat ;

· Les fiches de comptes mettent en évidence les commentaires explicatifs, les exclusions et les éléments de contrôle ;

· La catégorisation de la nature des informations à fournir lors de l'établissement des états financiers en informations obligatoires, informations spécifiques et informations d'importance significative ;

· La mise en exergue de la trésorerie (actif et passif), permettant d'obtenir par lecture quasi-directe la trésorerie nette de l'entreprise ;

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· La disparition du bilan de la masse des provisions pour charges et pertes, désormais incluses dans les dettes financières pour les provisions à plus d'un an et dans le passif circulant pour les provisions à moins d'un an ;

· La disparition de la notion de « situation nette «, remplacée par le concept de « capitaux propres « incluant le résultat net de l'exercice et les « Autres capitaux propres » ;

· Les états financiers doivent être établis au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de l'exercice ;

· Toute correction d'erreur dans la passation d'une écriture des éléments erronés, en lieu et place, d'une écriture inverse ;

· L'introduction dans les comptes de charges d'une nuance entre les charges provisionnées et les dotations aux provisions pour dépréciations ;

· La réévaluation peut être également pratiquée sur les éléments d'actifs autres que les immobilisations corporelles et incorporelles, à l'exception des éléments dits monétaires. Elle peut être globale, libre ou légale ;

· La plus- value de réévaluation est comptabilisée soit dans le compte 106 « Ecart de réévaluation »soit, 154 « Provision effectuée en franchise d'impôts ou en neutralité fiscale ;

· Le résultat net de l'exercice est repris globalement au passif du bilan ;

· Subdivision des titres de participation en fonction du degré de contrôle exercé par l'entreprise détentrice (contrôle exclusif, contrôle conjoint, influence notable) ;

· La valeur d'entrée dans le patrimoine des titres de participation est constituée du prix d'acquisition majoré des frais accessoires d'achat (droit de souscription) : ce dernier n'étant pas à confondre au frais d'achat ou frais d'acquisition non incorporables au coût d'achat :

· L'introduction du concept de « marchandises hors activités ordinaires ».

· La prise en compte du niveau d'activité de l'entreprise dans le calcul du coût de production' imputation rationnelle des charge de structure).

· En ce qui concerne la réévaluation, la valeur réévaluée d'un élément ne peut en aucun cas dépasser sa juste valeur ; ce qui peut impacter sur le montant de l'écart de réévaluation si la valeur brute réévaluée s'avère supérieure à la

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juste valeur. En outre, cet écart est directement inscrit dans un compte divisionnaire du compte capital (10.6. écart de réévaluation).

? Enregistrement et activation des coûts d'emprunts dans le coût de production ou d'acquisition des actifs éligibles (actifs immobilisés, stocks...) ;

? La détermination de la valeur ajoutée inclut d'une part les impôts et taxes ainsi que les autres charges ( pertes sur créances client et autres débiteurs ,quote-part de résultat sur opérations faite en commun, quotte - part de résultat annulée sur exécution partielle de contrats pluri-exercices, valeur comptable des cessions courantes d'immobilisations, jetons de présence, dons, charge provisionnées d'exploitation) et d'autre part les subventions d'exploitation et les autre produits ( quote-part de résultat sur opérations faites en commun, quote-part des résultat sur exécution partielle de contrats pluri-exercices, produits des cessions courantes d'immobilisations, jetons de présence, indemnités d'assurances reçues, reprise de charges très remarquable dans le calcul de la valeur ajoutée en PCGC et en SYSOHADA ;

? La partie du capital souscrit non appelé apparait en diminution des capitaux propres, contrairement au Plan comptable Général Congolais qui la reprend dans les valeurs réalisables ;

? La trésorerie - actif inclut les titres de placement et les valeurs à encaisser, éléments que le PCGC exclut de valeurs disponibles.

Dans le plan des comptes OHADA, les comptes de régularisation disparaissent au profit des autres comptes de tiers. Il en est de même pour le compte « 49 compte d'attente à régulariser « du PCGC.

Les intitulés des comptes « clients » et « fournisseur » du PCGC changent ,dans le Plan des comptes OHADA, en « 40 Fournisseurs et compte rattachés « et « 41 Client et compte rattachés » , notamment par ce que les « effets à payer « et les « effets à recevoir » ,inclus en classe 5 dans le PCGC, figurent désormais en classe 4 dans le plan es comptes OHADA, parmi les poste « Fournisseurs « et « Clients ».

Il faut noter que le Plan des comptes OHADA, s'agissant des provisions, intitulé « Provision pour dépréciation des comptes de la classe 4 », qu'utilise le PCGC, ceci signifie que les dépréciations des comptes de tiers ( à l'actif) et les risques provisionnés sont constatés désormais , soit dans les charges d'exploitation, compte « 659 charges provisionnées d'exploitation », soit dans les charges financières, compte « 679 Charges provisionnées financières « , soit dans les charges hors activité ordinaire , compte « 839 Charge provisionnées HAO » , au lieu de l'utilisation des comptes « 68 dotations aux provisions « , du PCGC. Les contreparties au crédit sont des comptes de dépréciation : 391 à 398 (stocks), 490 à 499(tiers), 590 à 599 (trésorerie).

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b) Les constantes dans les deux plans

Seul le compte « Personnel » garde un intitulé et un numéro à deux chiffres constants dans les deux plans.

BASCULEMENT
PCGC/OHADA

Trois grandes phrases et trois
dossiers techniques

1 2 3

Dossier PCGC
utilisation données
PCGC en hors
comptable

DOCAM

- Diagnostic

- Pré-comptabilisation

- Traçabilité

- Découpages des
exercices

(6 mois, 12mois, 18mois)

 

Dossier passage : ouverture dossier informatique de passage

DOPASS

- Programmation des taches

- Traçabilité

- Saisie informatique

- Livres de passage

- Tests

- Migration

(exportation vers

DOHADEX)

 

Dossier
exploitant
normale OHADA
informatique

DOHADEX

- Migration informatique (importation de DOPASS)

- Traçabilité

- Formation

Exploitation évaluation

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984