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Le coà»t financier de l'investissement en capital humain à  l'université de Lubumbashi. Cas de la faculté des sciences économiques et de gestion de 2010 à  2014.

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par Ghislain MATAND
Université de Lubumbashi Faculté des Sciences économiques et de Gestion - Licence en sciences de gestion 2015
  

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1.2.3.4. Capital humain et connaissances

a) Les connaissances tacites et explicites

La théorie de la connaissance organisationnelle développée par NONAKA et TAKEUCHI (1997) considère que la fonction première de l'entreprise est de créer un avantage concurrentiel basé sur le savoir collectif et qu'en conséquence l'un des rôles clés des managers est d'orienter les activités vers la création de connaissance.

Le modèle de création des connaissances repose ainsi sur la distinction entre savoir tacite et savoir explicite tel que l'a démontré POLANYI (1996). Partant du fait que nous ne pouvons connaître plus que nous ne pouvons dire, cet auteur classe les connaissances humaines en deux catégories :

- Les connaissances explicites qui se réfèrent à la connaissance qui peut être exprimée sous forme de mots, de dessins, d'autres moyens « articulés » notamment les métaphores ;

- Les connaissances tacites, communément appelés savoir-faire, qui sont difficilement exprimables quelle que soit la forme du langage.

Ainsi, il s'agit de distinguer d'une part, les connaissances individuelles explicites articulées ou formalisées, d'autre part, les connaissances individuelles tacites, celles dont la personne n'a pas nécessairement conscience de posséder (BAUMARD, P., 1996 : 36).

Le savoir tacite est enraciné dans l'action, dans les routines, dans un contexte spécifique, il est susceptible d'accroître de manière significative la productivité personnelle au niveau de l'individu et l'avantage concurrentiel au niveau de l'entreprise. Ce savoir tacite résulte du sens que nous donnons, au travers de nos schémas d'interprétation, aux données que nous percevons à partir des informations qui nous sont transmises. Ces connaissances sont explicitables et peuvent être transformées ultérieurement en des connaissances collectives ou connaissances organisationnelles car partagées par d'autres.

Le savoir explicite, quant à lui, est la connaissance codifiée, formalisée sur des supports physiques, transmissibles en un langage formel et systématique, par la production, de données au niveau individuel, et la gestion documentaire au niveau de l'entreprise.

b) La mesure et la valorisation du capital humain dans une perception gestionnaire

Le capital humain, comme nous l'avons montré, est un des déterminants de la performance de l'entreprise. Dès lors, au-delà de sa gestion, se pose la question de la valorisation du capital humain. En effet, comme tout capital, le capital humain nécessite d'être évalué et ce pour deux raisons. En premier lieu, il s'agit de mesurer la valeur de ce capital au cours du temps et d'en déduire s'il s'est bonifié ou au contraire déprécié. En second lieu, puisque le capital humain est l'un des actifs essentiels de nombre d'entreprises des services, son évaluation est rendue indispensable dans le cadre notamment d'opérations de fusion acquisition (SAMIER, N., 1999 : 48)

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