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Analyse de la croissance inclusive dans quelques pays émergents. Cas du BRICS.


par Jacques Bakole
Université Pédagogique Nationale (UPN) - Licence 2018
  

Disponible en mode multipage

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ANALYSE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE DANS CERTAINS PAYS EMERGENTS : CAS DU BRICS.

APPROCHE PAR LES DONNEES DE PANEL

EPIGRAPHE

Aucune société ne peut prospérer et être heureuse si la majeure partie de ses membres est pauvre et misérable.

Bakole Jacques

DEDICACE

A

- BAKOLE Rachel, BAKOLE Nicetta, BAKOLE Walker, BAKOLE Andy, Ma famille.

- KALO Aimé-Césaire, Julius Caesar, Gabriel Marcel, Don-Fleury.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements particuliers vont à l'endroit de :

- Monsieur le Professeur Jean-Marc KILOLO, le directeur de ce mémoire,

- Mr le Professeur Claude MAMBA, le chef de département ;

- Mr le Professeur BAKOLE MARTIN et MAMAN AIME NGONDO (parents)

- Amis et connaissances

Table des matières

EPIGRAPHE 2

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

Table des matières 4

LISTE DES ABBREVIATIONS 6

LISTES DES FIGURES 7

LISTES DES TABLEAUX 8

LISTES DES EQUATIONS 9

RESUME 10

SUMMARY 11

INTRODUCTION GENERALE 12

1. Etat de la question 12

2. Problématique 12

3. Hypothèses 15

4. Choix et intérêt du sujet 15

5. Délimitation du sujet 16

6. Méthodologie du travail 16

7. Plan sommaire du travail 16

CHAPITRE I : EXPLICATION DE CONCEPTS DE BASE 18

I.1 Croissance inclusive 18

1.2 Emergence 22

CHAPITRE II : CROISSANCE INCLUSIVE ET MODELE DE SOLOW 25

II.1 Le modèle de SOLOW SWAN 25

CHAP III : ANALYSE DES CORRELATIONS ENTRE CROISSANCE et PAUVRETE DES QUELQUES PAYS EMERGENTS 29

III. Analyse des graphiques 29

CHAPITRE 4 : ANALYSE ECONOMETRIQUE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE AU SEIN DU BRICS. 36

III.1 Choix et validation du modèle 36

3.4.2 Tests de spécification du modèle 39

3.4.3 Estimation et Interprétations des résultats 41

3.4.4 Interprétation économique des résultats 42

3.4.4 Tests de validation du modèle 43

CONCLUSION 44

BIBLIOGRAPHIE 45

ANNEXES 48

LISTE DES ABBREVIATIONS

BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud

RSA : République sud-africaine

MCO : Moindres carrés ordinairesMeme ca, tu ne pouvais pas écrire correctement ? Conseil : il faut renforcer la rigueur pour donner l'excellence

JB: Jarque Bera

DW: Durbin Watson

ARCH: Autoregressive conditional heteroskedasticityPourquoi tout le reste commence en majuscule sauf ca ? Rigueur !!!

PIB: Produit Intérieur Brut

LISTES DES GRAPHIQUES

Figure 2:Aspect de la croissance inclusive 2

Figure 3 : Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour le Brésil 29

Figure 4: Corrélation entre le PIB et le coefficient de Gini pour le Brésil 30

Figure 5: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour la Russie 31

Figure 6: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour la Russie 32

Figure 7: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour l'Inde 32

Figure 8:Figure 11: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour l'Inde 34

Figure 9: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour la Chine 34

Figure 10: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour la Chine 35

Figure 11: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour l'Afrique du Sud 36

Figure 12: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour l'Afrique du Sud 36

LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1: Variables de la croissance endogène et leurs auteurs 2

Tableau 2: les variables de la croissance inclusive 28

Tableau 4: Variables retenues pour la modélisation 39

Tableau 5: Estimation des données par moindres carrés ordinaires 41

Tableau 6: Estimation d'un modèle Pooled 42

LISTES DES EQUATIONS

Équation 1: Modélisation de la croissance pro pauvre selon la Banque Mondiale 2

Équation 2: Modèle de Solow augmenté du capital Humain 39

Équation 3 : Modèle économétrique à estimer 40

RESUME

Depuis le début du 21ème siècle, les pays émergents ont trouvé leurs places dans l'économie mondiale et réalisent des performances économiques impressionnantes. Toutefois, la croissance que l'on y observe ne semble pas toujours profiter à tout le monde.

Dans ce travail, nous faisons une étude de la croissance inclusive au sein de pays émergents du BRICS (le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du sud), afin de percevoir le lien entre croissance économique et réduction des inégalités.

Mots clés : croissance inclusive, émergence, indice de Gini

SUMMARY

SinceIl ne faut pas improviser l'anglais ! Vas sur google.translate pour avoir des traductions correctes !!! the beginning of 21st century, emerging countries found their places in the world economy and realize economic performance impressive. However, growth does not seem always to benefit everyone in these economies. In this work, we do a study of the inclusive growth in emerging countries of the BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa), in order to collect the link between economic growth and reducing inequalities.

Keywords: inclusive growth, emergence, Gini index

INTRODUCTION GENERALE

1. Etat de la question

La présente étude analyse la croissance inclusive dans certains pays émergents. L'objectif sous-jacent est de dégager des propositions de politique économique, visant à informer la prise de décision publique des pays qui aspirent à l'émergence économique. C'est notamment le cas des pays africains tel que la République démocratique du Congo.

En effet, alors que la croissance économique en Afrique a été en moyenne de 5,2% durant la période 2003-2011 contre 3,6% entre 1994-1999, les niveaux de pauvreté demeurent très préoccupants : 43% de personnes vivaient avec moins d'un dollar par jour en 2005. Cette proportion est en baisse de 4 points de pourcentage par rapport à 2000 ; toutefois, ce léger recul n'a pas freiné le creusement de l'inégalité entre riches et pauvres dans de nombreux pays africains. Face à l'ampleur de ces inégalités, un consensus se dégage que la croissance économique dans les pays en développement doit être inclusive et durable pour la réduction de la pauvreté.1(*)

2. Problématique

L'émergence économique et la croissance inclusive sont des sujets d'actualité dans plusieurs économies sous-développées, compte tenu de la nécessité d'améliorer le bien-être de leur population, qui vit dans la pauvreté et manque d'opportunités d'emploi.

La notion d'inclusif dans l'analyse de la croissance économique est tout à fait nouvelle et contraste avec les théories traditionnelles. En effet, les premiers modèles de croissance dits « exogènes » initiés par Robert SOLOW (1950) expliquent la création des richesses essentiellement par l'accumulation du facteur capital, faisant abstraction à la distribution des richesses au sein de la population et à travers l'espace économique, ni de l'effet des activités économiques sur l'environnement. À la suite des travaux de Romer (1986) et de Lucas (1988), d'autres facteurs explicatifs ont été progressivement incorporé dans les modèles dits « endogènes » ; il s'agit notamment du capital humain (éducation), le capital public et la technologie.

Tableau 1: Variables de la croissance endogène et leurs auteurs

Auteurs

Variables

Indicateurs

Barro (1990)

Capital public

Infrastructures, voies publiques, routes, etc...

Lucas, Becker (1988)

Capital humain

Education, investissement intellectuel

Romer(1990), Schumpeter (1986)

Progrès technologique

Accélération technologique, hi-tech, etc...

Romer (1990)

Capital physique

Machines productives, Accumulation des capitaux fixes, etc..

Romer (1990)parle du capital physique : c'est une accumulation des capitaux à moyen et long terme, dans lequel investit une firme pour faciliter la production des biens et services. Ceci a donc pour effet d'augmenter le rendement de l'entreprise, hausser la production et booster la croissance économique.

Il (Romer) va plus loin pour faire une étude sur l'importance de la technologie dans le processus de la croissance. Il considère que le progrès technologique n'est pas une variable aléatoire, comme l'ont préconisé les auteurs de la croissance exogène, mais plutôt une variable endogène qui joue un rôle prépondérant dans la croissance. L'Etat devra donc encourager les innovateurs par une fiscalité légère.

Barro (1990), quant à lui, intègre les infrastructures publiques (routes, investissements publics, etc..) parmi les déterminants de la croissance. En fait, les infrastructures facilitent le transport et ce faisant, l'offre des biens et services.

Lucas (1998), quant à lui, pense que tout doit être centré sur l'homme. Il définit le capital humain comme l'ensemble de faculté apprises par une personne qui lui permettent d'augmenter sa productivité. Rebello (1990) parle aussi du capital humain, qu'il définit comme l'ensemble des formations et connaissances et bonne santé du travailleur qui le rend actif.

L'intérêt pour les pays émergents provient du fait qu'ils constituent un modèle de réussite économique pour la majorité des pays en développement. Il convient dès lors de voir si la création de richesses qu'on y observe s'accompagne notamment de la réduction de la pauvreté, un enjeu majeur dans les pays africains, comme la RDC. C'est ainsi que la présente étude se portera sur la croissance inclusive au sein de pays émergents.

Les critères communément évoqués par les analystes économiques sont les suivants : un taux de croissance économique supérieur à 5%, une stabilité garantie de la situation politique, un taux d'éducation de la population juvénile élevé, un taux d'inflation stable, etc...

Pour quantifier et interpréter la croissance économique inclusive, deux indicateurs sont retenus ; il s'agit du PIB par tête habitant, indicateur usuel pour mesurer la production et, ce faisant, la croissance, d'une part, et l'indice de Gini pour les inégalités sociales.

La littérature sur la croissance inclusive montre clairement que la croissance peut être considérée comme une condition nécessaire mais pas suffisante pour garantir le bien-être social.

Dès lors, on peut se poser la question suivante : comment rendre la croissance économique inclusive ? Le premier aspect dont on tient souvent compte quand on parle de la croissance inclusive, est probablement celui de la répartition des richesses. On s'accorde généralement à dire qu'il s'agit d'une forme de croissance qui profite au plus grand nombre. On parle au sujet à ce sujet de croissance pro-pauvre.

Au regard de tout ce qui précède, nous nous sommes posé les questions de savoir :

Ø Quelle relation existe-t-il entre le PIB per capita (croissance) et l'indice de Gini (inégalités sociales) ?

Ø La croissance économique au sein de pays émergents, peut-elle être appelée « inclusive » ?

Ces préoccupations constituent le champ d'investigation de la présente étude.

3. Hypothèses

Le concept hypothèse exprime en substance un sous argument ou une basse option ; bref, une affirmation dénuée de tout fondement ou de toutes preuves de véracité.2(*)

Au regard des préoccupations soulevées dans la problématique, nous présupposons qu'un niveau élevé du capital humain, la stabilité politique, le niveau d'industrialisation, la participation de toutes les couches de population à la valeur ajoutée seraient les facteurs essentiels de la croissance économique inclusive des pays émergents.

Pour mesurer la croissance inclusive, deux indicateurs sont retenus, à savoir le produit intérieur brut par habitant ainsi que le coefficient de Gini.

4. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet se justifie par le fait que, l'émergence est devenue un sujet tellement passionnant que les autorités économiques de différents pays cherchent à la réaliser, dans l'espoir de réduire les inégalités entre les pays afin d'assurer le bien-être collectif.

Cette étude nous permettra de contribuer à la réflexion sur l'émergence économique et son incidence sur les inégalités.

5. Délimitation du sujet

Tout travail scientifique est délimité dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, notre étude porte sur les pays émergents du groupe BRICS (Afrique du sud, Brésil, Chine, Inde et la Russie

Cite dans l'ordre des pays, pas alphabétique !

) sur la période de 2000-2017.

6. Méthodologie du travail

La méthodologie est une démarche intellectuelle plus ou moins abstraite qu'on envisage lors de l'élaboration d'un travail scientifique. Le petit LAROUSSE définit la technique comme un ensemble des procédés et des méthodes d'un art, d'un métier, d'une étude.3(*)

Pour bien mener cette étude, nous recourrons aux méthodes et techniques ci-après :

o La méthode analytique : cette méthode nous permettra de dégager les interactions entre les différentes composantes de notre sujet ;

o La méthode économétrique : cette méthode nous permettra de modéliser à partir de l'économétrie de données en panel, et de mesurer la relation entre la croissance économique exprimée par le PIB per capita et les inégalités sociales exprimées par le coefficient de GINI.

o La technique documentaire : cette technique nous permettra de consulter différents documents, articles et ouvrages ayant trait au sujet.

7. Plan sommaire du travail

En dehors de l'introduction et la conclusion générale, avec des suggestions et des recommandations pertinentes, le mémoire comprend trois différents chapitres :

Le premier étudie les concepts de base utilisés ;

Le deuxième est consacré à une étude de la croissance inclusive ;

Le troisième fait des corrélations entre le PIB per capita et le coefficient de GINI ;

Et le quatrième fait une analyse économétrique de la croissance inclusive dans les 5 pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Afrique du sud et la Chine) à l'aide des logiciels économétriques STATA 14 et Eviews 10.

CHAPITRE I : EXPLICATION DES CONCEPTS DE BASE

I.1 Croissance inclusive

Portons de prime à bord un regard sur la sémantique du concept, qui comporte 2 mots. L'un (« croissance ») exprime une augmentation du PIB (Produit intérieur brut) dans un pays, et le deuxième (« inclusive ») est tout simplement l'opposé d'« exclusif », au sens de ne pas créer des laissé-pour-compte. L'expression « croissance inclusive » renvoie donc à un accroissement des richesses qui crée des opportunités pour tous les segments de la population et qui distribue les dividendes de la prospérité accrue, tant en termes monétaires que non monétaires, équitablement à travers l'ensemble de la société.

Dans sa composante « pro-pauvre », la croissance inclusive crée des opportunités au profit de toutes les classes de la société, et plaide pour une réparation équitable de la richesse au sein de la population.

La croissance inclusive suppose en d'autres termes que les gens, malgré leurs divergences sociales, économiques, sanitaires, participent tous tant à la production qu'à la consommation des richesses. Ainsi, ce concept très récent ne se résume pas seulement sur une dimension monétaire (revenu) mais aussi sur une dimension qualitative tel que : niveau de vie, logement, santé, etc.

1.1.a Définition de la croissance inclusive selon certaines institutions

La Banque africaine de développement (BAD) définit la croissance inclusive comme une augmentation quantitative de la production par laquelle le résultat a des retombées socio-économiques soutenables pour la majorité des personnes et protéger les moins forts à toute ingérence politique.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) considère la croissance inclusive comme un évènement biphasé, c'est-à-dire à la fois un processus et aussi un résultat permettant à tout un chacun, quelle que soit la divergence sociale, de participer à l'élaboration de la croissance, en s'intégrant dans les prises de décisions globales et profiter au maximum de la richesse obtenue (PNUD, 2012). Par ailleurs, elle procure des bénéfices qui sont valablement et équitablement partagés en vue d'éviter les inégalités sociales.

Elle s'explique donc par une participation et une mise en commun des recettes productives.

On sous-entend aussi par croissance inclusive une satisfaction des citoyens en matière d'emploi, cela signifierait une constatation d'un taux d'emploi élevé, des investissements profitables, la lutte contre toute pauvreté, la formation d'un système social impartial, une sécurité bien garantie en vue d'aider à tout participant de gérer et anticiper les changements et la solidification de la cohésion sociale. Il est donc d'une grande importance de constater que le fruit de la croissance est partagé par toute région du territoire national.

Selon la Banque asiatique de développement (BASD), la croissance inclusive ne se limite pas à l'augmentation de la production et la création des opportunités économiques, mais concerne aussi l'accès aux ces opportunités et aux richesses nouvellement créées à la population toute entière d'une façon générale et surtout les pauvres particulièrement.

Au regard de ce qui précède, on peut retenir au moins les critères suivants pour parler de croissance économique :

a. Bénéfices à toute la population en termes de participation à l'activité économique.

b. Réduction des inégalités dans l'activité économique non monétaire du bien-être social qui sont intensément évoquées pour la réussite de la croissance en y ajoutant le capital humain (Education), la santé, et l'intégration sociale.

c. Santé : la main d'oeuvre participant à la croissance devra être moralement et psychologiquement prête.

d. Formation humaine : être doté d'une population bien formée, car c'est la formation qui est clé de toute innovation, disposer des outils nécessaires.

I.1.b Déterminants de la croissance inclusive

La route vers la croissance inclusive comporte un large éventail essentiellement représenté en quelques étapes :

a. Les infrastructures

L'amélioration des infrastructures accompagnée d'un environnement réglementaire sain, sera de nature à accroitre la compétitivité et la production globale d'un pays, à combattre pour la baisse des couts des activités commerciales, à faciliter les échanges entre partenaires et aussi à obtenir un investissement direct étranger facile.

Rappelons aussi qu'elle militera pour une intégration sociale cohérente, et crée en même temps les opportunités en termes d'emploi pour la main d'oeuvre locale lors de la mise en place et de l'exécution du projet. Et elle viendra aussi contribuer positivement à la contribution des prestations des services sociaux et contribuer à l'inclusion de la croissance.

Le développement de l'infrastructure se traduit par un bienfait sur les ménages, les entreprises, les administrations publiques, les institutions financières et bien d'autres agents économiques.

b. Développement du secteur privé

Le développement du secteur privé a un caractère primordial et contribue à promouvoir la croissance inclusive sur le plan macroéconomique et amélioré les secteurs économiques et des entreprises de toutes tailles, des Petites et Moyennes Entreprises aux grandes sociétés, tout en créant une croissance économique, des opportunités d'emplois et bien d'autres occasions pour la majorité des gens, principalement les pauvres.

Statistiquement parlant, la plupart des grandes entreprises africaines se trouvent dans un petit nombre de pays à revenu intermédiaire, les petites entreprises et le secteur informel règnent au sein du secteur privé. Les chiffres affirment que la plupart de moyennes entreprises estimés à 65%, mènent leurs activités au sein de ce secteur dont les entreprises représentent plus de 40 % de l'économie. Affirmons que ce secteur offre des opportunités économiques à la majorité des gens et aux groupes vulnérables et participe à la réalisation de la croissance inclusive (BAD 2012).4(*)

Dans le but d'augmenter leurs apports et contributions à la création d'un plus grand nombre d'emplois et d'une prospérité énorme, à la l'obtention de la richesse, de la valeur ajoutée, ainsi qu'à l'utilisation optimale et rationnelle des matières premières locales, à l'investissement, aux recettes d'ordre public, les entreprises sont obligées de stimuler leurs activités pour permettre au secteur privé de se développer de justesse et booster la croissance inclusive sur l'échelle nationale.

c. Faiblesse des institutions gouvernementales.

Totalement faux, n'importe quoi !!! Lis correctement et résume bien ce que tu lis. Tu n'as manifestement pas compris ce que tu as lu

A la course vers un cadre macroéconomique viable grâce à une gestion judicieuse de finances publiques, chaque économie devrait compter sur des institutions solides dotées des capacités. Le renforcement de l'environnement des affaires grâce à un cadre juridique et réglementaire favorable à faciliter l'exécution des contrats ainsi que la protection des droits de propriété encouragera la création d'emplois et contribuera à l'émergence d'une société plus stable et plus sûre.

Plagiat tiré de

Programme de croissance inclusive - African Development Bank

A modifier absolument !!!

Nous avons signalé plus haut que la croissance inclusive faisait appel à la participation de tous les citoyens et la population des groupes les plus démunis et vulnérables, ainsi qu'à la démocratisation et à la représentation de toutes les couches de la population au niveau de l'ensemble des domaines économiques et politiques. Education et technologie

Le développement de tout un pays repose sur l'intelligence des êtres humains. La formation professionnelle, les compétences acquises dans chaque domaine, sont donc un atout nécessaire pour rendre aussi la croissance inclusive. D'ici, nous pouvons un peu frôler la notion du capital humain qui est l'ensemble des facultés accumulées par une personne qui déterminent en partie sa force à la production.

L'enseignement supérieur scientifique et technologique, la formation professionnelle et le développement des compétences sont les conditions sine qua non pour atteindre le développement.

1.2 Emergence

Un pays Emergent ou économie émergente est un pays dont le PIB par tête est inférieur à celui de pays développés, mais qui enregistre une croissance économique rapide, et dont le niveau général de vie ainsi que les structures sociales et économiques sont semblables à celles des économies développées, accompagnée d'une ouverture économique au reste du monde, un fort potentiel de croissance.

La notion du pays Emergent ne correspond à aucune définition économique précise. On peut par ailleurs dire que les pays émergents font partie des pays en développement qui ne font pas partie des pays les moins avancés. Mais certains critères communs peuvent être retenus pour classifier ces pays : l'indice de développement humain (IDH) et le PIB inférieur aux pays développés, croissance économique forte, part croissante dans l'économie mondiale5(*).

C'est Van Agtmael (1981) qui use pour la première fois ce concept pour une démarcation entre les pays développés et ceux en développement d'une part et ceux qui offraient une opportunité importante aux investisseurs plus que les autres d'autre part. C'est en 1980 que l'auteur désigne « Pays émergent », il voulait établir une différence entre les pays qu'il a qualifié de bon grain, c'est des pays à forte croissance, faiblement endettés, dont la terre des affaires était très fertile pour accueillir des capitaux de l'ivraie, sont des pays à faible croissance, dont l'économie ne résiste pas à la dette, est déconnecté au monde extérieur, et présente une faible entrée en terme des capitaux.

Au début des années 80, le concept « émergent » dévient un objectif économique pour les pays en développent qui en font une priorité jusqu'au point d'en faire une figure principale dans leurs politiques économiques, cequi justifie clairement leurs plans d'action dans le processus vers le changement structurel, mental, social lié au niveau de vie. Certains exemples font témoignage : l'Angola en a fait usage récemment.

Le débat le plus côtoyé de nos jours, est celui de savoir quel pays peut être appelé émergent ? en dehors des pays composant le BRICS certains pays tendent aussi à émerger tels que certains pays producteurs de pétrole et des pays plus ou moins visibles dans les échanges mondiaux.

1.2.1 Émergence, performance et développement

Partant de la classification selon le niveau de revenu national tel que proposée par les institutions de Breton Woods, les pays dits « émergents » sont des pays à revenus moyens supérieurs, c'est-à-dire entre 4086 dollars à 12 6015 dollars.

Ils sont caractérisés par de bonnes performances macroéconomiques, cela ne signifie pas une mauvaise performance en terme des indicateurs liés au développement. Prenons l'exemple du Brésil ou en 2008, 6% de la population de contentait de vire avec presque 1.20 dollars par jour, de l'autre côté du monde (Chine) le taux s'élevait à 13%.

Il n'existe pas de critères bien fixes pour désigner une économie d'émergente. Selon l'OCDE (2014), les pays émergents sont caractérisés par :

1. Une diversification de leurs économies,

2. Une non-dépendance des ressources naturelles disponibles pour l'expansion d'un seul secteur,

3. Un développement de tous les secteurs d'activités ;

4. Une économie qui enregistre en moyenne une croissance économique de plus de 5% en long terme ;

5. Un climat des affaires limpides, pour attirer les investisseurs et réaliser une production consistante, avec une fiscalité loyale.

A titre d'exemple les pays d'Afrique Subsaharienne qui ont enregistré durant cette décennie un taux de croissance supérieur à celui de la croissance mondiale mais qui gardent encore leurs anciennes appellations comme l'Angola, le Ghana, le Mozambique, etc...

CHAPITRE II : CROISSANCE INCLUSIVE ET MODELE DE SOLOW

II.1 Le modèle de SOLOW SWAN

Ce modèle dû à Solow (1956), s'assoit sur un accroissement considérable du stock du capital physique. Le modèle illustre comment la croissance économique peut surgir juste en incitant les agents économiques à épargner davantage.6(*) Mais retenons que le résultat de la croissance n'est pas supposé durer longtemps. Cela s'explique par une décroissance de la productivité marginale du travail. A long terme, le taux de croissance devient plutôt dépendant du facteur technologique qui exogène.

Certaines conditions strictement économiques sont nécessaires pour que la révolution industrielle puisse se produire, l'accumulation de capital technique, la production et l'achat de nouvelles maChines puissantes, la création d'usines de grande taille, ne peut avoir lieu sans une épargne préalable. Il faut que la société, ou du moins certains de ses membres, dispose de moyens suffisants.

Si la production est toute entière tournée vers la subsistance, il est impossible de détourner des ressources pour l'innovation et l'investissement.

Dans une économie où les agents ne se soucient que de la satisfaction de leurs besoins immédiats, la croissance serait impossible.

La croissance est une augmentation quantitative7(*) de la production totale d'une économie, aussi la fonction de production macroéconomique est au centre de son analyse. Une fonction de production macroéconomique est une représentation de l'activité de production au niveau global, c'est donc un résumé de l'ensemble des fonctions de production des agents économiques. Les fonctions de productions des entreprises sont évidemment les seules ayant une réelle existence, la fonction agrégée ne peut être qu'une construction analytique.

De nombreuses discussions sont nées autour de la possibilité d'une telle construction dans les années 60 en particulier. On montre facilement que la fonction de production macroéconomique ne peut être obtenue par simple addition des fonctions individuelles.

La fonction de production macroéconomique, quelle que soit sa méthode d'élaboration, ne peut être qu'une approximation, qui doit être suffisamment fidèle, des conditions de production effective de l'économie.

Figure 1:Aspect de la croissance inclusive

Social

Economique

Environnementale

Politique

Spatial

Source : auteur

Source : Rapport de la BAD sur la croissance inclusive des pays de Maghreb (2016)

Ce graphique signifie tout simplement les grandes dimensions que doit intégrer la croissance inclusive.8(*)

· Dimension économique : la croissance inclusive doit logiquement s'expliquer par une hausse de la richesse accrue, c'est-à-dire le taux de la croissance économique qui s'apprécie.

· Dimension sociale : une des dimensions importantes parmi celles précitées. Le social mesure la part de tout un chacun dans le processus de la création des richesses. Il fait appel à l'égalité dans le partage de la prospérité accrue.

· Dimension environnemental : l'assainissement de l'environnement fait aussi parti du support de la réception de la croissance inclusive.

· Dimension politique : le facteur politique est d'une grande importance du fait qu'il détient des institutions fortes capable de décider de la croissance par les politiques économiques.

· Dimension spatiale : l'aspect spatial fait allusion aux diverses régions du pays qui sont parfois ignorées par les autorités publiques. Ceci pour lutter contre les inutiles migrations et déplacements sans but.

I.2.1 variables de la croissance inclusive9(*)

Les dimensions de la croissance inclusive ainsi citées, nous allons donc décomposer chacune pour en ressortir les variables nécessaires. La dimension économique comprend la croissance, qui s'exprime en PIB, le chômage, la dimension sociale enregistre à son tour l'éducation, la santé, la dimension environnementale recense la qualité de vie de l'environnement : les forêts, la biodiversité, etc...pour cela nous avons pensé à en faire une représentation sous un tableau.

Tableau 2: les variables de la croissance inclusive

Croissance

Croissance du PIB

Population active et emploi

- Emploi ou salaire

- Population et emploi

- Population emploi pour les jeunes

Santé et démographie

- Esperance de vie à la naissance

- Taux de mortalité

- Dépenses publiques en santé

- Filles et garçons à l'école

Education

- Dépenses publiques en éducations

Genre

- Indice d'inégalité de genre

Environnement

- Indice de performance environnementale

Inégalité et pauvreté

- Coefficient de Gini

- Ecart de pauvret&

Gouvernance

- Indice de perception de la corruption

Source : Banque africaine de développement, rapport sur la croissance inclusive 2016

Ce tableau présente les indices de la croissance inclusive regroupés selon les dimensions très importantes.

CHAP III : ANALYSE DES CORRELATIONS ENTRE CROISSANCE et PAUVRETE DES QUELQUES PAYS EMERGENTS

Dans ce chapitre, nous étudions le lien entre, d'une part, la croissance, et d'autre part, les indices de pauvreté à travers une analyse graphique. Ce qui permet de voir si la croissance enregistrée par ces économies s'est accompagnée d'une baisse des inégalités sociales.

À cet effet, deux graphiques seront présentés pour chaque pays : le premier décrit l'évolution du produit intérieur brut per capita en dollars constant accompagné de l'évolution de Gini pendant la période retenue, tandis que le deuxième décrit une corrélation du PIB per capita et du Coefficient de Gini.

III. Analyse des graphiques

III.1 Le Brésil

Figure 2 : Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour le Brésil

Source : Auteur avec Stata 14

La croissance inclusive ne semble pas être une utopie pour le Brésil. Le graphique le montre clairement. En 2000, l'indice mesurant les inégalités sociales était de 58,4 avec un PIB per capita de 3739$; en 2017, le PIB per capita augmente à 8639$, alors que l'indice de Gini diminue de 8,4 points de pourcentage, à 50%. En résumé, la courbe du PIB per capita affiche une tendance ascendante à travers le temps, alors que la droite décrivant l'indice de Gini a une pente négative.

Figure 3: Corrélation entre le PIB et le coefficient de Gini pour le Brésil

Source : Auteur Stata 14

III.2 Russie

Figure 4: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour la Russie

Source : Auteur via Stata 14

Contrairement au Brésil, la figure montre que la croissance économique en Russie s'est accompagnée d'un creusement des inégalités sociales au cours des 18 dernières années. En effet, les courbes du PIB per capita et l'indice de Gini affichent toutes les deux une pente positive. Ce qui se traduit par une corrélation positive.

Figure 5: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour la Russie

Source : Auteur Stata 14

III.3 L'Inde

Figure 6: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour l'Inde

Source : Auteur Stata 14

Malgré une évolution en dent de scies, la courbe de Gini affiche une tendance haussière entre 2000 et 2017. Quant au PIB per capita, il a crû de manière continue au cours de la période. Par conséquent, la figure 8 décrit un lien positive entre le l'indice de Gini et le PIB per capita. Ce qui implique que la croissance économique s'est accompagnée d'une aggravation des inégalités.

Figure 7:Figure 11: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour l'Inde

Source : Auteur Stata 14

III.4 Chine

Figure 8: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour la Chine

Source : Auteur Stata 14

Le graphique montre une évolution consistante des inégalités sociales au début des années 2000 jusqu'n 2007. Mais l'année qui suit, l'économie chinoise à redresser sa courbe vers le bas. A partir de 2012, les inégalités sociales deviennent sujet résolu. Et la croissance augmente en même temps.

Figure 9: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour la Chine

Source : Auteur Stata 14

III.5 Afrique Du Sud

Figure 10: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per capita pour l'Afrique du Sud

Source : Auteur avec Excel 14

L'économie Sud-Africaine enregistre un taux de croissances à la hausse. Mais remarquons que cette richesse créée ne s'est pas accompagnée d'une croissance inclusive. Avec un indice de Gini moyen de 62.3%, la république Sud.

Figure 11: Corrélation du PIB per et de l'indice de Gini pour l'Afrique du Sud

Source : Auteur Stata 14

CHAPITRE 4 : ANALYSE ECONOMETRIQUE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE AU SEIN DU BRICS.

Au cours de ce chapitre, nous allons observer l'évolution des variables à utiliser à travers le temps et faire des régressions, estimations et interprétations économiques. Pour ce, l'outil économétrique nous sera d'utilité pour une étude quantitative. L'étude portant sur plusieurs pays (individus), et sur une série d'observations (temps), nous allons donc utiliser les données de panels : qui sont des données en coupe transversalen mélangées de données en séries chronologiques.

III.1 Choix et validation du modèle

A part l'indice de Gini comme variable indépendante, plusieurs variables s'alignent aussi tel que : les taux de scolarisations primaire (Eduprim) et secondaire (Edu_secon), les variations des prix saisies par le taux d'inflation (Tx_inf), le Pib agricole (Piba), les dépenses publiques de santé (DP de santé) et la part des dépenses publiques (DP du Gouv). Il a donc spécifié son modèle comme suit :

Équation 1: Modélisation de la croissance pro pauvre selon la Banque Mondiale

III.2 Spécification économique du modèle

Avant la spécification d'un modèle économétrique, nous nous sommes référés à un modèle économique existant. La croissance inclusive étant une croissance liée au niveau de l'éducation et du capital humain, le modèle qui nous a servi de fondement est celui de SOLOW augmenté du capital humain.

SOLOW estime que le capital humain englobe les aptitudes et les compétences que détiennent les travailleurs10(*). Comme le capital physique, le capital humain s'accroit aussi par l'investissement, et celui-ci prend la forme de l'éducation et de l'apprentissage. Il illustre donc une fonction de production agréée :

Équation 2: Modèle de Solow augmenté du capital Humain

11(*)

On se basera sur l'équation ci haut pour spécifier tant économiquement ou économétriquement notre modèle.

III.3 Spécification économétrique du modèle

Certaines variables ont été saisies pour passer à l'estimation du modèle retenu, entre autre le coefficient de Gini qui mesure principalement les inégalités sociales et répartition des revenus, le taux de chômage à son tour illustre le taux d'emploi et la capacité à employer d'une économie, la production totale est indiquée par le Pib per capita, le capital humain intervient via les dépenses en éducations.

Tableau 3: Variables retenues pour la modélisation

Variables

Nature

Abrégée

Explication

Coefficient de Gini

Dépendante

Gini

Quantifie les inégalités des revus

Pib per Capita

indépendante

Pib

Mesure la richesse créée au cours de l'année

Taux de chômage

indépendante

Tx_ch

Reflète une image sur le taux d'emploi dans l'économie

Dépense en éducation

indépendante

Dep_Ed

Cet indicateur illustre l'importance du capital humain

Source : Auteur

Équation 3 : Modèle économétrique à estimer

3.4.2 Tests de spécification du modèle

Les présents tests nous seront d'une grande importance pour découvrir la nature des données utilisées. Elles peuvent être homogènes, c'est-à-dire que les constantes et les coefficients sont tous identiques pour tous les individus,pour cela, on estimera qu'une seule équation pour tous les individus par la méthode de moindre carré ordinaire (OLS) ou la méthode de moindre carré généralisé selon la structure des variances des erreurs ;

Hétérogènes : c'est-à-dire Les constantes et les coefficientssont tous différents pour toutes les valeurs, la structure en panel est donc rejetée. Le modèle sera estimé équation par équation pour tous les individus selon la méthode appropriée12(*).

Après test sur l'ensemble de la base de donnée, les résultats montrent que la structure de panel n'est pas respectée car elle est globalement hétérogène.

L'hétérogénéité de la structure traduit une différence des constantes et coefficients des différents individus dans l'étude13(*). Dans un cas pareil, le modèle doit être estimé équation par équation pour les N équations (une équation par individu) par les Moindres Carrés Ordinaires, ou les moindres carrés généralisés selon la nature des erreurs14(*). Et nous allons aussi en même temps estimer un modèle unique pour tous les individus, dit modèle « pooled »

4.3 Estimation et Interprétations des résultats

Tableau 4: Estimation des données par moindres carrés ordinaires

 

(Brésil)

(Chine)

(Inde)

(RSA)

(Russie)

VARIABLES

gini

gini

gini

gini

gini

 
 
 
 
 
 

pib

-0.00278***

-0.000407

0.000318

0.00371***

0.00147**

 

(0.000589)

(0.000556)

(0.000603)

(0.000972)

(0.000678)

tx_ch

-0.434**

-7.426***

-0.486

-0.310

1.003

 

(0.148)

(0.940)

(0.549)

(0.307)

(0.781)

dep_ed

4.503

4.191*

-0.402

-1.679

5.555

 

(7.361)

(2.341)

(0.356)

(1.360)

(7.736)

Constant

82.37***

70.12***

36.24***

53.15***

11.34

 

(3.450)

(4.709)

(3.175)

(8.182)

(16.09)

 
 
 
 
 
 

Observations

18

18

18

18

18

R-squared

0.902

0.872

0.601

0.661

0.317

Standard errors in parentheses

*** p<0.01, ** p<0.05, * p<0.1

Les pays sont disposés en colonne (à partir de la deuxième colonne). Les chiffres () représentent les écart type de chaque coefficient estimé. Un, deux et trois astérisques représentent respectivement le seuil de significativité à 10%, 5% et 1%.

Source : Auteur

Tableau 5: Estimation d'un modèle Pooled

 

(1)

VARIABLES

pib

 
 

gini

94.00*

 

(52.09)

tx_ch

-343.8***

 

(84.71)

dep_ed

1,340***

 

(362.0)

Constant

2,216

 

(2,565)

 
 

Observations

90

Number of i

5

Source : Auteur

3.4.4 Interprétation économique des résultats

La croissance économique du Brésil s'accompagne réellement d'une baisse des inégalités sociales et contribue à la lutte contre les inégalités (plus-value <5%). En terme de probabilité, si la croissance économique augmente de 10%, les inégalités de Gini diminuent de 5.5%, ce qui confirme l'existence d'une inclusivité de la croissance. Le taux de chômage présente une relation linéairement négative au coefficient de Gini et est significatif. Du coté captal humain, les dépenses en éducation expliquent faiblement la croissance inclusive dans l'économie. Les variables exogènes expliquent à 92% l'indice de Gini.

La Chine à son tour suit une cheminée d'une croissance inclusive. Raison pour laquelle elle a investi dans le secteur de l'éducation, et ont combattu une croissance économique stérile. L'augmentation de la production par tête d'habitant en Chine à 10%, réduit au moins à 0.9% les inégalités sociales, le taux de chômage chinois a connu une baisse importante sur l'ensemble de la période étudiée et explique la variation du coefficient de Gini. Les dépenses en éducations, le taux de chômage et la croissance économique, expliquent à 88% la variable endogène.

Une variation du PIB dans un sens positif avec celle de Gini, un taux de chômage faiblement diminué. Bien que le capital humain soit significatif, l'économie indienne n'a pas réalisé une croissance profitable à toute la couche de la population. Une variation de la production de 10% par exemple, au lieu de diminuer, augmente le coefficient de Gini. Même si l'augmentation est légère, c'est un signe négatif qui doit être attendu. Mais retenons tout de même que les Indiens se sont contenté de dépenses en éducation, même si pas significatif (plus-value > 0.05), une augmentation des dépenses en capital humain quasiment à 0.4% les inégalités.

Si les choses ont été meilleures pour les autres, cela n'a pas été le cas pour l'économie Sud-Africaine. Dans le but d'améliorer le bien-être social, le PIB de l'économie n'a donc pas réussi à résoudre cet exercice. Les inégalités sociales augmentent de 40% au lieu de baisser à une augmentation de 10% de la production nationale. Le taux de chômage ronge encore l'économie, et n'est pas significatif à l'explication de la variable dépendante. Bien que non significatif (plus-value >0.05), le capital humain reste un bon terrain d'investissement pour l'économie Sud-Africaine (pente négative). Et ces variables n'expliquent qu'à 68% la variable explicite.

La Russie a encore beaucoup à faire et plusieurs politiques économiques à mettre en place pour éradiquer définitivement les problèmes d'ordre social. Une croissance économique qui ne profite presqu'en rien à la population (0.43) varie et entraine avec elle les inégalités à la hausse. Le taux de chômage n'est non seulement non significatif, mais aussi porte une pente positive. En dépit de cela, les dépenses en éducation ne sont pas en relation négative avec le coefficient de Gini, ce qui justifie un faible apport du secteur éducationnel dans la lutte contre la pauvreté. Seulement 45% de contribution de toutes ces variables au coefficient de Gini.

3.4.4 Tests de validation du modèle

TEST

PAYS

JB

Prob (0.05)

DW

Prob(0.05)

ARCH

Prob(0.05)

RESET

Prob(0.05)

Brésil

0.023

0.77

0.99

0.87

Russie

0.0000

0.86

0.31

0.06

Inde

0.01

0.71

0.99

03.9

Chine

0.0000

0.91

0.41

0.35

RSA

0.000

0.41

0.71

0.52

Source : Auteur

CONCLUSION

Une croissance économique réalisée sans effet positif sur la population est considérée comme « un éléphant blanc ». Nous avons développé au cours de ce travail une réflexion sur la croissance inclusive au sein des pays du BRICS, appartenant à la zone émergente.

Pour y parvenir, nous avons fait différents décryptages des situations macroéconomiques de chaque pays concerné, une lecture des graphiques, des corrélations des variables, etc..., dans le but de nous inspirer une idée apparente de l'économie de chaque individu (pays). La spécification économique du modèle a été inspiré du modèle de SOLOW augmenté du capital humain. La production totale représentée par le PIB nous a permis de variable pour expliquer la richesse produite dans l'économie. Le coefficient de Gini reste la variable adéquate pour quantifier les inégalités sociales, le taux chômage nous reflète une participation de la population sur la richesse créée dans l'économie, et enfin les dépenses en éducations laissent voir l'importance du capital humain dans la croissance inclusive. Après lecture, les résultats ont montré qu'il y a certains pays qui suivent une voie droite vers l'inclusivité de leurs croissances (Brésil, Chine, Inde) et d'autres qui s'y efforcent mais doivent harmoniser leurs statistiques économiques à la vie sociale (Afrique du Sud, Russie).

L'approche par les données de panel a permis de concrétiser l'étude, nous avons passé un test de spécification qui nous a signalé une hétérogénéité totale de la structure. Pour pallier cela, nous avons estimé par Moindres carrés ordinaires le modèle retenu, individu par individu, et faire en même temps une estimation d'une modèle Pooled.

Les résultats obtenus après régressions se conforment à la théorie et respectent les signes de la pente pour certains tel que le Brésil, dont la pente du PIB est négative, et cela signifie une inclusivité de la croissance, la Chine suit le même pas et l'Inde ne reste pas discrète quant à ce. La Russie et la RSA sont encore en lutte et n'ont pas jusque-là réussi à éradiquer les inégalités sociales au sein de leurs économies.

BIBLIOGRAPHIE

v Ouvrages

Bourbonnais, R., Régis Bourbonnais, Paris, Dunod, 2015.

v Notes de cours

SUMATA Claude, Technique quantitative de planification, Notes de cours, Deuxième licence, FASEG, UPN, 2017-2018.

FUMUNZANZA Théodore, Econométrie Approfondie, notes de cours, Deuxième licence, FASEG, UPN, 2017-2018.

KILOLO, J-M., Modèles d'équilibre général, Notes de cours, première licence, FASEG, UPN, 2017-2018.

NGUTU K., Croissance économique, Notes de cours, première licence, FASEG, UPN, 2017-2018.

KILOLO, J-M., Modèles Macroéconomiques, Notes de cours, deuxième licence, FASEG, UPN, 2017-2018.

BONSONGA BOFEKI, Principes d'économétrie, FASEG, UNIKIN 2015-2016.

v Vidéos, conférences et audios

v Rapports annuels et autres documents officiels

Banque Africaine de développement, rapport sur la croissance inclusive au Maghreb 2016.

Banque mondiale, Rapport sur la crise financière et choc exogène en République Démocratique du Congo2016.

ANNEXES

Annexe 1. Base de données utilisée

Annexe 2. Test de spécification

Annexe 3. Différents Tests sur le résidu

3.1 Test de Normalité des résidus (JB)

3.2 Test d'autocorrélation (DW)

3.3 Test d'hétéroscédasticité (ARCH)

3.4 Test de bonne spécification (RESET)

* 1 Revue d'analyse politique économique et financière volume 1 Aout 2015

* 2 J. G. BAENDE, Les normes de la rédaction scientifique, Ed. CEDI, Kinshasa, 2006, p.76.

* 3 Le petit Larousse en couleur, Ed.Paris, 2003.

* 4(Groupe de la Banque Africaine de Développement, Note d'information 6, Programme de la croissance inclusive, Avril 2012).

* 5 Rapport du FMI sur le développement en 2017

* 6 Prof Kilolo, Modèle de croissance économique, notes de cours L2 économie FASEG, UPN 2017

* 7 Prof NGUTU. Théories de la croissance, notes de cours L1 économie FASEG UPN, 2017, p 24

* 8 Bad, op cit

* 9 Bad, op cit

* 10 Prof kilolo, op cit

* 11 Ce modèle est aussi utilisé par Romer et Mankiw (1992)

* 12Régis bourbonnais ed 2015 p 356

* 13 Régis bourbonnais, idm

* 14 Idm p 345






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote