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Structure financière et appréciation de la performance financière. Cas de la Brasimba.


par Etienne MAKO KALUMBWA
Université de Lubumbashi - Licence en gestion financière 2020
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION
B.P : 1825

LUBUMBASHI

Octobre 2020

STRUCTURE FINANCIERE ET APPRECIATION DE LA PERFORMANCE FINANCIERE

CAS DE LA BRASIMBA

MAKO KALUMBWA Etienne

Mémoire présente et défendu en vue de l'obtention de grade de licencié en sciences de gestion

Option : Gestion Financière

ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION
B.P : 1825

LUBUMBASHI

STRUCTURE FINANCIERE ET APPRECIATION DE LA PERFOMANCE FINANCIERE

CAS DE LA BRASIMBA

MAKO KALUMBWA Etienne

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention de grade de licencié en sciences de gestion

Directeur : PO CHEY MUKANDU

Page | I

EPIGRAPHE

« Je montre mon travail avec la
certitude qu'il n'est qu'une
partie de la vérité, et je
montrerais même en le sachant
faux que certaines erreurs sont
des étapes vers la vérité »

Robert Musil (1880-1942)

Page | II

IN MEMORUIM

A mes grands-pères, MAKO TSHOTA, KAYINDA KABEYA ;

A ma grand-mère BIABOLA Véronique ;

A mes oncles KAYEMBE GORA, KIBAMBE TEX et LUMPUNGU PAPY ;

A mon ami ALLIANCE MPWETO, qui de leur vivant parmi nous ont su marquer leurs temps par la discipline dans le travail, la ténacité et la persévérance en luttant victorieusement aux combats de la vie ;

De leur part, j'ai tenu tous ces atouts me permettant ainsi de vaincre la mollesse pour achever ainsi cette oeuvre que désormais ne sera qu'à titre posthume car ils en sont les fondateurs.

A travers cette oeuvre, j'estime humblement honorer vos mémoires.

Page | III

DEDICACE

A mes très chers parents Vincent KALUMBA et Anny NTUMBA, l'estime que vous portez à ma personne dans l'assistance maternelle, spirituelle et morale pour l'accomplissement de cette oeuvre n'est que témoignage d'un souhait d'élan novateur sur tous mes déboires passés qui désormais ne seront que véritable succès ;

Vous avez su être un père et une mère digne de ce nom, des bons maitres me ramèneront à l'ordre et m'encourageant de me sentir capable d'affronter toute situation de la vie.

A mes frères et soeurs : Sarah KAPENGA, Esther BIABOLA, Ruth MBUYU, Rebecca MASENGO, Shekinah KANYINDA, Gédéon KIBAMBE, Rachel BAPITE, Anny NTUMBA, prodige KALALA, Naomi BIKANGU, Daniella NSEYA.

A mes cousins et cousines Christian MAKO, KIBAMBE Lumière, Élisabeth NAMBU, Salva KIBAMBE, Altha MBUKU, Angel MASAKI, Jean Luc MAKO.

A mes oncles et tantes Justin DELAMER, NGOYI Lily, MUTAMBA marcel, Jily MIKANDU, MUYEMBA Chantal, BIABOLA Josline, Angel KETA, KAPINGA Mamu, KANYINDA Caulin, à fin qu'au travers de cette oeuvre vous trouviez une détermination, courage, persévérance pour cheminer sur la voie du savoir et de la sagesse ;

A ma Grand-Mère, MBUYU Constantine dont l'amour m'a appris à grandir.

MAKO KALUMBWA Etienne

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REMERCIEMENTS

Il est devoir de tout étudiant finaliste du deuxième cycle de rédiger un travail de fin de cycle après avoir effectué ou passé 5 ans à l'université. Ainsi dans le respect de la règlementation en matière d'enseignement supérieur et universitaire, nous n'avons pas dérogé à cette obligation légale.

Avant de tracer les lignes profondes de notre travail, il nous est agréable de nous acquitter d'un devoir, celui de remercier toutes les personnes qui nous ont été de loin ou de près un support.

Au cours de mon travail, j'ai contracté une lourde dette envers mon directeur CHEY MUKANDU professeur à l'université de Lubumbashi dont les précieuses suggestions et l'encouragement constant m'ont permis de surmonter les difficultés parfois graves auxquelles mon entreprise s'est souvent heurtée. Avec une générosité et un empressement qui dépassent de loin les bornes d'un simple intérêt scientifique, il m'a donné l'agréable opportunité de discuter la matière et de briser mon isolement.

C'est ainsi que nous pensons d'une manière particulière à remercier vivement toutes les autorités académiques de la faculté des sciences économiques et de gestion qui ont ménagé leur effort pour communiquer toutes les vérités et valeurs scientifique dont nous pouvons prévaloir aujourd'hui se dévouant par nous nous donner une formation. Qu'ils trouvent ici l'expression de nos sentiments de reconnaissance.

A tous ceux qui de loin ou de près ont soutenues tant sur le plan spirituel que maternel, nous pensons précisément à toute la famille KALUMBA qu'ils daignent trouver à travers ce travail l'expression de notre profonde gratitude.

Que nos condisciples de promotion trouvent ici l'expression de nos amitiés sincères qui n'arrêterons pas leurs courses ensemble avec cette année académique particulièrement : Adan AMISI, Gauthier BALEKELAY, Erick TSHUNZA, Guelord KASEBA, Raphael LUPAKA, Merveille KALENGA, Léa KABONGO, Gracia AMINATA, Clarisse LWAMBA, Sarah ZUBEDA, Rhaissa MUTAZ, Raïssa NEMBE, Elysée AZAMA, Jeampy KABAMBA, Kevine MWADI, Morya Kitwa, Jonathan TSHIATA, Jonathan TSHIMBANDA, Neema ASSAKA, Samuel ASSAKA.

Nous sommes très reconnaissants des prières de tous mes frères et soeurs dans le seigneur et nous les remercions de tout coeur, que Dieu les comble à juste valeur.

A tous ceux qui nous connaissent et qui nous sont chers que nous avons omis de citer leur nom par inadvertance soit par oubli, qu'ils se ne sentent pas vexés.

Si cette oeuvre pouvait contribuer quelque peu à une meilleure connaissance d'une discipline qui s'efforce de proposer à l'homme, en dehors des schémas périmés de l'hédonisme, la liberté des besoins primaires et une existence plus digne d'être vécue, mes espoirs seraient plus que combler.

MAKO KALUMBWA Etienne

Page | V

Liste des sigles et abréviations

§ AC : Actif circulant

§ AF : Actif fixe

§ BFR : Besoin en fond de roulement

§ BFRHE : Besoin en fond de roulement hors exploitation

§ BPA : Bénéfice par action

§ CA : Chiffres d'affaire

§ CP : Capitaux permanent

§ DCT : Dette à court terme

§ EVA : Economic value Added

§ FRE : Fond de roulement économique

§ FRN : Fond de roulement net

§ FRNG : Fond de roulement net global

§ FRP : Fond de roulement propre

§ LG : Liquidité Générale

§ MBE: Marge brute exploitation

§ PER: Price earnings ratio

§ PIB : Produit intérieur brut

§ PME : Petite et moyenne entreprise

§ PNB : Produit national brut

§ R.O.I: Return on Investment

§ RBE : Résultat brut d'exploitation

§ RE : Rentabilité économique

§ RF : Rentabilité financière

§ ROA : Return on asset

§ ROCE : Rentabilité des capitaux employés

§ ROE: Return on equity

§ SM: Stock moyen

§ TE : Temps d'écoulement

§ TR : Taux de rotation

§ TR : Trésorerie

§ VD : Valeur disponible

§ VR : Valeur réalisable

§ VRS : Vitesse de rotation stock

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Modèle simplifié d'un bilan comptable 35

Tableau 2 : Modèle simplifié de tableau de flux de trésorerie (cash-flow statement) méthode indirecte

41

Tableau 3 : Actif du bilan 59

Tableau 4 : Passif du bilan 60

Tableau 5: Bilan simplifiés 60

Tableau 6 : Bilan synthétique 61

Tableau 7 : Bilan cristallisé en % 61

Tableau 8: Ratios de structure en % 62

Tableau 9: bilans retraités de la Brasimba 63

Tableau 10 : Bilan financier en CDF 64

Tableau 11 : compte de résultat 65

Tableau 12 : CALCUL DES RENTABILITES 67

Tableau 13: calcul de la marge brute d'exploitation 68

Tableau 14 : Calcul de la marge d'exploitation 68

Tableau 15: calcul du taux de croissance du chiffre d'affaire 68

Tableau 16: Calcul du Roi Nette 69

Tableau 17: Calcul de la Rentabilité des capitaux employés 69

Tableau 18 : les indicateurs de la rentabilité commerciale 69

Tableau 19 : les indicateurs de la rentabilité financière et économique 70

Tableau 20:le taux de rotation stock matière première 71

Tableau 21 : calcul de la vitesse de rotation stock 72

Tableau 22: Calcul du taux de rotation stock produits fini 72

Tableau 23 : Calcul de la vitesse de rotation stock produits fini 72

Tableau 24 : Calcul du FR 73

Tableau 25 : Calcul du fonds de roulement propre 74

Tableau 26 : Calcul du fonds de roulement étranger 74

Tableau 27 :Calcul du BFR 75

Tableau 28 :Calcul de la trésorerie net 76

Tableau 29 :calcul du ratio de solvabilité 76

Tableau 30 : Calcul d'autonomie financier 77

Tableau 31 : Calcul de l"indépendance financière 77

Tableau 32 : Calcul du ratio de liquidité générale 78

Tableau 33 :Calcul de l'effet de levier 78

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RESUME

L'analyse financière est l'ensemble de méthodes d'analyse des informations financières et économiques destinés à apprécier l'entreprise dans sa globalité, dont son objectif est d'exposer la situation financière d'une structure, et qui s'attache particulièrement aux performances économiques, à la rentabilité ou encore à la stabilité financière.

Notre étude pratique est menée au sein de la Brasimba qui nous a permis d'évaluer la structure financière afin d'apprécier sa performance financière et de sa rentabilité, dont on a conclu que la situation financière de cette entreprise est équilibrée et dégage des ressources pour financer ses activités. Elle a été solvable toute la période d'étude par un état de solvabilité supérieur à l'unité.

La Brasimba à tendance d'accroitre son besoin en fonds de roulement c'est-à-dire que l'entreprise mobilise plus ses actifs d'exploitation que ses passifs d'exploitation ce qui impact son besoin en fonds de roulement en croissance et cela a eu une incidence sur la performance de la Brasimba.

La rentabilité financière était négative pendant les trois périodes de notre étude. Mots clés

Structure financière ; Analyse financière ; Performance financière

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ABSTRACT

Financial analysis is the set of methods for analyzing financial and economic information intended to assess the company as a whole, the objective of which is to expose the financial situation of a structure, and which pays particular attention to economic performance, profitability or even financial stability.

Our practical study is carried out within Brasimba which allowed us to write the financial structure in order to assess its financial performance and profitability, from which it was concluded that the financial situation of this company is balanced and frees resources for fund its activities. It was resolvable throughout the study period by a state of solvency greater than unity.

The Brasimba tends to increase its working capital requirement, that is to say that the company mobilizes more its operating assets than its operating liabilities, which impacts its growing working capital requirement and this had an impact on the performance of Brasimba;

Financial profitability was negative during the three periods of our study. Keywords

Financial Structure ; Financial analysis ; Financial performance

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INTRODUCTION GENERALE

Il est admis que lors la création d'une entreprise, celle-ci doit disposer des ressources financières nécessaires pour faire face à ses engagements. Par ailleurs, la rigueur financière veut que les actifs fixes soient financés par les ressources stables, à savoir, les capitaux propres et étrangers à long ou moyen terme.

Dans cette optique, les organisations se trouvent confrontées aux choix de la structure financière. Pour exercer ses activités, Elles doivent d'abord avoir assez de moyen pour financer ses investissements matériels. L'analyse financière va forger une opinion sur sa performance et le risque de la firme à travers de diverses informations concernant la performance, COHENE a précisé que « l'analyse financière constitue un ensemble des concepts, méthodes et instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une société, aux risques qui l'affectent, et à la qualité de ses performances »1.

La mesure de la performance d'une unité économique est une question toujours d'actualité pour toute équipe dirigeante. En effet, comment évaluer la performance économique, sociale et / ou technique d'une grande firme ou d'une PME ? Dispose-t-on d'outils ou de méthodes pour réaliser cette appréciation ? Peut-on réellement tout mesurer ? Quels paramètres entrent en compte dans cette évaluation ?

Face à un monde économique de plus en plus concurrentiel, toute entité est amenée à améliorer sa performance, qui est considérée comme : la recherche de la maximisation du rapport entre les résultats obtenus par celle-ci et les moyens mis en oeuvre ; et pour atteindre un objectif fixé nous allons faire une analyse objective sur sa performance de celle-ci en identifiant les indicateurs clés et tenir compte des outils nécessaires pour cette dernière. Il existe de nombreuses techniques en matière d'évaluation de la performance. Les plus courantes utilisent les notions de stratégie et de tableaux de bord stratégique comme le Balanced Scorecard, le navigateur Skandia et autres modèles normatifs, la gestion par les activités (ABC / ABM) ou le contrôle de gestion.

1. ETAT DE LA QUESTION

La littérature en science de gestion présente les études théoriques et empiriques. Elle vise à produire un examen complet d'un corps de connaissances sur un sujet et une évaluation

1COHENE Elie, « Analyse financière », Edition économique, 5éme édition, Paris, 2004, P.8.

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critique des connaissances passées, présentes et futures du domaine. Cette partie de notre étude nous permettra de survoler sur les études de champs empiriques et théoriques qui ont porté sur la structure financière et l'appréciation de la performance financière : cas de la Brasimba.

1) Aouadene Zina et hamoudi Amel qui dans leur mémoire sur l'analyse de la structure financière et de la rentabilité l'entreprise Cevital Bejaia en Algérie pendant la période de 2016 à 2018 ont constaté ce qui suit :

1°) La situation financière était bonne puisque l'entreprise avait un FR positif et avait dégagé une capacité de financement et d'autofinancement ;

2°) Cependant elle avait une trésorerie serrée proche de zéro et qui devenue négative en 2016, du fait de l'importance du BFRHE.

A l'issue de leur étude ils ont suggéré aux gérant de revoir la politique de l'emploi laquelle devrait respecter le rapport salaire productivité, la politique de distribution ou des ventes des marchandises afin de réduire l'importance des stocks par l'accroissement des ventes au comptant et la politique de gestion des créances par l'accélération des recouvrements qui supposent la réduction des délais accordés aux clients.2

2) Deya Patrick et Lubanga Ezra : quant à eux ont étudié l'incidence structure financière de l'entreprise sur la performance financière de l'entreprise nationale de l'industrie de l'électroménager en Algérie pendant la période de 2013 à 2017.

Sur base de l'analyse des données chiffrées ils ont fait le constat suivant :

1°) L'entreprise était rentable ;

2°) La liquidité générale, la liquidité immédiate étaient négative sauf en 2013 et 2014 ou ces liquidités étaient positives et ont dégagé un grand degré de solvabilité ;

3°) Cette entreprise n'était pas financièrement indépendante car toutes les dettes dépassaient de loin le passif non exigible et dans ce dernier les dettes à long terme dépassaient les capitaux propres.

Sur base de ce constat ils ont formulé les suggestions que les gérants devraient améliorer sa gestion par la réduction des charges et de solliciter une subvention de la part de l'Etat. 3

2AOUADENE Zina et HAMOUDI Amel, l'analyse de la structure financière et de la rentabilité d'une entreprise, Université Abderrahmane mira de Bejaia, 2017-2018.

3DEYA Patrick et LUBANGA Ezra, comprendre l'impact de la structure financière de l'entreprise sur la performance financière, université mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2016-2017.

4SAOU Ouanissa et ABBACHE Khelaf, l'appréciation de la performance de l'entreprise à travers l'analyse financière, université Abderrahmane mira de Bejaia, 2016-2017.

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3) SAOU Ouanissa et ABBACHE Khelaf dans leur mémoire sur l'appréciation de la performance de l'entreprise à travers l'analyse financière de l'entreprise portuaire de Bejaia en Algérie pendant la période de 2015 à 2017. Apres l'analyse les auteurs ont constaté que le tableau de bord est considéré comme un principal outil de contrôle des performances et elle est indispensable pour l'entreprise portuaire de Bejaia. Les informations synthétiques et utiles fournies par le tableau de bord amènent à se poser les bonnes questions qui aident à la prise de décision, Et il est considéré aussi comme un outil de communication interne et externe qui permet à l'analyste financier d'attirer l'attention du responsable sur les points clés d'analyse financière afin d'améliorer la performance de l'entreprise.

Ils ont suggéré au dirigeant de cette structure :

1°) De réorganiser leur structure organisationnelle ;

2°) De revoir la structure financière de leur entreprise ;

3°) De trouver d'autres outil ou stratégie pour la mesure de leur performance4.

4. Yan Kasongo Muhala : dans son travail sur l'analyse dynamique de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis de l'entreprise Brasimba de 2006 à 2010, il a constaté que :

1°) L'entreprise dispose des ressources de financement issues de son exploitation sur 4ans d'exercice sauf en 2010 ; c'est ainsi qu'il a compris après analyse du besoin en fond de roulement que cette situation de dégage des ressources d'exploitation qui sont dus à des délais de ses débiteurs qui sont quasiment nuls alors que pour ses créditeurs sont allongés.

2°) La rentabilité économique de 72,1% en 2007 a diminuée en 2008 jusqu'a 26,2% avec les ressources de financement qui ont augmenté de 2 763 930 303 car ce sont les charges à payer et comptabilisées d'avance que l'on retrouve dans les ressources cycliques qui ont fait qu'augmentation l'excédent brut d'exploitation augmente moins proportionnellement à celui de l'actif net du bilan.

Il a suggéré aux dirigeants :

1°) D'augmenter sa liquidité générale et immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs dans l'immédiat.

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2°) De voir dans quelle mesure régler les fournisseurs rapidement en vue d'obtenir des escomptes.5

2. LA PROBLEMATIQUE

La problématique est l'art d'interroger un sujet pour en faire un ou plusieurs

problèmes6.C'est aussi une question qui donne au travail la structure des concepts fondamentaux et les idées générales qui inspireront l'analyse7. Dans le cadre de cette étude notre préoccupation sera de répondre aux questions suivantes :

1°) Comment se présentait la structure financière de la Brasimba pendant la période de notre étude ?

2°) Quelle a été l'incidence de celle-ci sur la situation économique et financière de cette entreprise ?

Ce sont les questions auxquelles nous chercherons à répondre dans cette étude.

3. HYPOTHESE DU TRAVAIL

L'hypothèse est une proposition de réponse à la question de recherche, une explication

anticipée, une affirmation provisoire qui décrit ou explique un phénomène. Par la suite d'une idée directrice, une tendance d'explication des faits formulés au début de la recherche et destinées à guichet l'investigation et être abandonnées ou maintenues d'après les résultats de l'observation.

Ainsi, celle-ci est une suite des réponses aux problèmes que suscite une étude, lesquelles réponses seraient soumises au test de validité pour le maintien ou le refus en vue du bien-être de l'entreprise8. Pour appréhender notre étude et répondre effectivement aux questions de recherche, nous allons évaluer la situation financière de la Brasimba durant la période d'étude, en portant un diagnostic sur la santé financière de ladite entreprise et en examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et long terme. Ainsi que sa performance à travers son efficacité technique et son efficience. Pour la meilleure compréhension de nos lecteurs et aussi enfin de mieux mettre en application de la définition de l'hypothèse qui est une ou qui sont des réponses provisoires aux questions que nous nous sommes posés dans la question de recherche. Les hypothèses retenues sont :

- H1 : La structure financière de la Brasimba serait bonne,

5 Yan KASONGO MUHALA : l'analyse dynamique de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis, ISS, 2012 -2013.

6 Vigour C la comparaison dans les sciences sociales, pratique et méthodes éd. La découverte 2005, P .336.

7 MBAYO L-M. Maurice : L'art de confectionner un travail scientifique éd. Pul, Lubumbashi, 2004, P.37. 8Idem, P .7.

Celle-ci intéresse les dirigeants de notre pays car les mesures qui y sont proposées visent non seulement l'amélioration de la situation de cette entreprise, mais également elles visent par

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- H2 : La structure financière aurait une incidence positive ou négative sur la situation économique et financière de la Brasimba.

Ces hypothèses seront validées ou invalidées à la présentation des résultats de notre étude. L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet un idéal moyen de suivre l'activité financière de l'entreprise. A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire montrer de performance qui inspire confiance.

4. RAISON DU CHOIX ET INTERET DU SUJET

1.1.Raison du choix du sujet

Trois raisons majeures ont été à la base du choix de ce sujet à savoir :

1°) La curiosité scientifique de savoir si l'entreprise Brasimba a été oui ou non performante pendant la période de notre étude et l'incidence que cette structure financière a exercée.

2°) Notre désir d'approfondir nos connaissances en gestion et en analyse financière en profitant de l'élaboration de ce travail.

3°) Notre souhait de contribuer à la recherche des solutions visant l'amélioration de la situation de cette entreprise.

1.2.Intérêt du sujet

a) Sur le plan de la recherche

Cette étude va enrichir la documentation qui existe à la bibliothèque inter facultaire et la bibliothèque centrale .la gestion et l'analyse financière à laquelle des futurs chercheurs pourraient se référer dans l'élaboration de leurs travaux de recherche.

b) Sur le plan microéconomie

Cette dissertation constitue une interpellation des dirigeants de la Brasimba dans la mesure où elle se propose d'apprécier la gestion de leur unité de production, pendant la période de notre étude qui va de 2015 à 2018 et de formuler des propositions visant l'amélioration de la situation.

c) Sur le plan macroéconomie

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ricochet, l'amélioration de la croissance économique du pays, voir du PIB et du tous de croissance et l'amélioration de la contribution de chaque entreprise. Un financement du budget de l'état par le biais des impôts.

5. DELIMITATION DU SUJET

La délimitation d'un sujet d'étude est l'une des exigences de l'élaboration d'une dissertation scientifique qui veut que celle-ci soit circonscrite dans les limites d'espace et de temps bien définies pour ainsi éviter le risque d'un traitement superficiel du sujet c'est à -dire de ne pas rester au niveau des générosités.

Cette étude ne fait pas exception à cette règle et se trouve délimitée comme suit :

a) Dans l'espace

Celle -ci qui porte sur l'étude de structure financière et appréciation de la performance financière qui se situe dans les domaines de la gestion et de l'analyse financière. Elle relève de la microéconomie comme il s'agit d'apprécier la structure financière ainsi que la performance financière.

b) Dans le temps

L'étude de notre travail s'étend sur une période de quatre ans allant de [2015 à 2018], pour prélever les productions réalisées à la Brasimba et les revenus perçus par cette entreprise. Pour l'analyse de la situation financière ainsi que la mesure de la performance du champ empirique qui est la Brasserie Simba nous avons étudié au moins quatre années.

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 1.1.Méthodes de recherche

Le professeur IBRAHIMA LO dans son cours de méthodologie de recherche en sciences sociales définit la méthodologie de recherche comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles qu'une discipline met en oeuvre pour démontrer, vérifier et établir les vérités qu'elle poursuit. A partir de cette conception, la méthode apparaît comme un ensemble de règles indépendantes de toute recherche, mais visant des formes de raisonnement qui rendraient accessible la réalité à saisir.9

9IBRAHIMA LO, méthodologie de recherche en sciences sociales Paris, PUF, 2013, P 1.

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La connaissance approfondie de la démarche de recherche scientifique comporte un certain nombre de techniques et méthodes qui permettent de rassembler les données, les analyser, les traiter et interpréter les résultats des investigations.

Ainsi, pour atteindre la vérité, nous avons utilisé :

1°) La méthode inductive

La méthode inductive est celle qui part de l'observation des faits à une proposition générale c'est-à-dire du particulier au général.'0

Dans cette dissertation, elle nous a permis d'examiner et d'apprécier l'incidence de la structure financière sur l'équilibre financier et ainsi que de proposer des solutions d'améliorations de la situation.

2°) La méthode comparative

Cette une méthode qui conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de causalités ou le facteur générateur des différences constatées entre les choses comparées.'' Cette méthode nous a permis de comparer les différents états financiers à savoir le bilan et le compte de résultat afin de dégager un rapport comparatif avec les années de notre étude.

3°) La méthode analytique

C'est une méthode qui consiste à décomposer l'objet étudié en allant su plus complexe au plus simple. Elle décompose toutes les parties élémentaires pour ensuite reconstituer un schéma simplifie de l'ensemble'2.

Cette méthode nous permet d'étudier les éléments qui interviennent dans la détermination de la structure financière et voir de quelle manière ceux-ci ont un impact sur la santé financière de la Brasimba.

4°) La méthode historique

Cette méthode est dite historique parce qu'elle porte sur les données du passé tout en précisant les différentes variations qui permettent d'établir une corrélation avec les données présentes, afin de mieux lire l'avenir. Dans le cadre de notre travail, elle nous permettra de faire

10IPO ABELELA, cours d'initions la recherche scientifique, G1 économie, inédit, UNILU, 2007, P 7.

11 SAMUEL D : Manuel d'économie politique, éd. La découverte, Paris 1995, P57.

12Pascal Sem MBIMBI et Annie cornet, cours de méthodes de recherche scientifique en sciences économiques et de gestion G2, 2016-2017, P2.

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une analyse sur la structure financière et la performance financière ainsi leur impact sur la rentabilité de la société.

5°) La méthode descriptive

La technique descriptive concerne les procédés mises en oeuvre pour exposer les éléments entrant dans la description d'un phénomène à côté d'une description littéraire. Cette technique vise également à donner une traduction visuelle des éléments de la description en présentant une synthèse d'élément dispersés et de nature différente, une appréciation plus rapide des éléments et une comparaison plus aisée entre phénomène13.

1.2.Techniques de recherche

Elles constituent l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des informations originales sur un sujet donné14.

Pour ce qui concerne cette étude, cette, méthode nous a permis de ressortir de manière claire les indicateurs de la performance d'une entreprise et de savoir si la structure financière utilisée par la Brasimba la permet d'être performante.

1°) La Technique documentaire

Elle est indispensable pour tout chercheur, car elle consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits sur lesquels notre travail se base.

Pour ce faire, cette technique nous a permis à de réunir les informations nécessaires à la rédaction par la consultation des différents documents spécialisés de gestion et d'analyse financière, quelques ouvrages généraux sur les méthodes et techniques de recherche, quelques mémoires qui sont en rapport avec notre sujet d'étude. Et ainsi que les rapports annuels de la Brasimba se rapportant à notre période d'étude. Toutes ces informations vont nous permettre de rédiger notre mémoire.

2°) La technique d'interview libre

Cette technique consiste à poser des questions à une ou plusieurs personnes susceptibles de fournir des réponses qui pourront éclairer la problématique d'un sujet.

En effet, nous avons eu à poser des questions à l'issue desquelles nous avions recueilli des différentes informations sur les responsables des différents services de la Brasimba pour

13 IPO ABELELA, cours d'initions la recherche scientifique, G1 économie, inédit, UNILU, 2007, P7.

14 Verhae Genb, méthodes et techniques, soc analyse, 1954, P50.

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acquérir certaines données de l'entreprise, nous nous réservons ici de citer leur nom pour qu'ils ne puissent pas faire objet de poursuite.

7. PLAN SOMMAIRE

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, ce présent travail comporte trois chapitres à savoir :

v Le premier chapitre est consacré aux généralités dans lesquelles seront données respectivement la notion d'entreprise, les sortes d'entreprise, l'organisation et la gestion de l'entreprise ;

v Le deuxième chapitre porte sur le cadre théorique qui comporte les théories de l'analyse financières et de la performance de l'entreprise ;

v Dans le troisième chapitre sur base des données chiffrées il sera question d'apprécier la performance ou la gestion de la Brasimba, constat à l'issu duquel des propositions visant l'amélioration de la situation s'était formulées.

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CHAPITRE I : GENERALITES

Introduction

Le présent chapitre que nous abordons comportera trois sections dont la première sera consacrée à la notion d'entreprise, la deuxième à l'organisation, gestion et mesure de la performance de l'entreprise et la dernière a la présentation du champ d'investigation qui est la Brasimba.

SECTION 1 : NOTION D'ENTREPRISE

1.1.DEFINITION, CARACTERISTIQUE COMMUNE

1. Définition

L'entreprise peut être définie comme une unité économique organisée qui par la combinaison des facteurs de production, produit des biens et/ ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples. Il ressort de cette définition que l'entreprise est aussi bien qu'un ministère, une association sans but lucratif, qu'une entreprise publique ou privée, une grande entreprise qu'une toute petite entreprise, etc.15.

2. Caractéristique commune

Malgré leurs différences, toutes les entreprises se définissent par les caractéristiques ci-dessous :

1°) Leur existence dépend, au départ de la disponibilité d'un capital (financement des activités).

2°) Elles ont un objectif commun et général qui est la recherche du profit (leur but est lucratif) ;

3°) Elles fonctionnent toutes à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur. 4°) Elles doivent produire des biens ou des services.

5°) L'objectif principal étant l'acquisition du profit. Elles doivent vendre ou produire (biens et sévices) afin de dégager leur profit.

6°) La répartition de ce profit se fait sous forme de dividende, salaire, loyer, intérêt, impôt, autofinancement...16

15 CORHAY A. et MBANGALA M, Diagnostic des états financiers. Liège, ULG, 2013.P37. 16Denis KASHOBA, cours de droit des affaires, L1 gestion, inédit, UNILU, 2018.P27.

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1.2.SORTES D'ENTREPRISES

On distingue 6 classifications des entreprises :

a) D'APRES LA PRODUCTION :

1. Les entreprises de production des biens : On distingue :

1°) Les entreprises agricoles :

Ce sont les unités économiques qui participent à la production agricole quelle que soit sa forme. Ex : les fermes...

2°) Les entreprises de construction :

Une entreprise de construction est une entreprise de taille variable réalisant des travaux de construction dans les domaines de bâtiment ou métallique.

Ex : SAFRICA qui réalise les travaux de construction (par exemple un pont, une route 3°) Les entreprises de transformation

Comme leur nom l'indique, les entreprises se basent essentiellement sur la production d'un produit (output) fini à travers la modification chimique ou physique de la matière première (input). Ex : les entreprises Brassicoles.

4°) Les entreprises extractives

Ce sont des entreprises qui s'occupent de l'extraction des métaux précieux à travers des roches par la métallurgie ou par les autres méthodes.

2. Les entreprises de production des services

Il s'agit de :

1°) Les entreprises commerciales

La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat, d'affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Les associées s'engagent à

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contribuer aux pertes dans les conditions prévues par cet Acte uniforme. La société doit être créée dans l'intérêt commun des associés »17.

. Ex : Ets JAMBO MART...

2°) Les entreprises de transport

Elles se chargent des flux physiques des biens ainsi que personnes d'un endroit vers un autre, d'une entité à une autre, d'un pays à un autre... Ex : la SNCC, MULYKAP.

3°) Les entreprises d'assurances : ce sont des entreprises qui s'occupent de la sécurité sociale.

Ex : SONAS, CNSS...

4°) Les institutions financières sont des Etablissements de Crédit auxquels l'Etat a confié une mission d'intérêt public. Elles ne peuvent effectuer d'autres opérations de banque que celles afférentes à leur mission, sauf à titre accessoire.18

Ex : BIC, BCC, TMB...

5°) Les entreprises de communication : ce sont des entreprises qui s'occupent de la communication.

Ex : Vodacom, Airtel, Orange...

b) D'APRES LA FORME On distingue :

1°) Les entreprises individuelles ou unipersonnelles ou familiales :

Elles appartiennent à une seule et unique personne. Les biens de l'entreprise se confondent à ceux du propriétaire. Il s'agit concrètement des petits commerces et des entreprises artisanales. 19

Ex : Kabongo Ngoy, Nazem...

17Denis KASHOBA, cours de droit des affaires, L1 gestion, inédit, unilu, 2018.P27

18Daniel KASONGO, cours de gestion des institutions financières congolaises, L1 gestion, inédit, UNILU, 2018.P12 19Denis KASHOBA: OP.CIT.P4.

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2°) Les entreprises sociétaires ou entreprises pluripersonnelles :

Elles sont constituées par plusieurs personnes physique appelées actionnaires ou associes qui ont formés les capitaux nécessaires.

Ex : toutes les Sociétés en nom collectifs, société en commandite simple, société à responsabilité limitée, société coopérative20

c) D'ÂPRES LE REGIME : On en distingue :

1°) Les entreprises privées :

Ce sont des entreprises qui appartiennent exclusivement à des particuliers c'est-à-dire que le propriétaire est une personne privée ou les actionnaires sont privées.

Ex : Hyper Psaro...

2°) Les entreprises publiques ou Etatiques :

Ce sont des entreprises dont les capitaux appartiennent exclusivement à l'Etat, aux collectivités.

d) D'APRES LA TAILLE

Nous avons :

1°) Les PMEA (Petites moyennes entreprises artisanales) :

Une PMEA est une unité de production agricole de taille petite ou moyenne, à main d'oeuvre essentiellement familiale, qui dispose ou pourrait disposer du potentiel de ses revenus des activités agricoles de l'exploitation et de se développer selon une stratégie d'entreprise.

2°) Les grandes entreprises

Les grandes entreprises sont celles qui possèdent un nombre considérable de la main d'oeuvre, et qui réalisent un chiffre d'affaire très considérable.

20Denis KASHOBA: op.cit. P7.

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3°) Les entreprises multinationales :

Une firme multinationale ou une firme transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs pays grâce aux filiales qu'elle détient ou une partie du capital. Elle peut être une PME ou encore une grande entreprise.

d) D'APRES LES SECTEURS D'ACTIVITE Cette catégorie regroupe :

1°) Les entreprises du secteur primaire :

Ce sont du type d'entreprises qui s'occupe exclusivement de l'exploitation des éléments naturels. L'activité principale de l'entreprise tourne autour des facteurs naturels de production.

Ex : agriculture, pèche, élevage...

2°) Les entreprises du secteur secondaire :

Il s'agit des entreprises industrielles. Ces entreprises s'occupent de la transformation des matières premières en produits finis ou semi-finis.

Ex : les entreprises minières, les entreprises brassicoles... 3°) Les entreprises du secteur tertiaire :

Dans cette classe se trouve, toutes les entreprises de prestation des services, les entreprises commerciales ou de distribution, les entreprises de télécommunication...

Ex : les cabinets, les banques...

e) D'APRES L'UTILITE PRODUITE Il s'agit de :

1°) L'utilité élémentaire :

Dans cette classe, se trouve les entreprises ayant des objectifs éducationnels, de garantir la formation des futurs cadre...

Ex : les écoles, les centres de formation... 2°) L'utilité de forme :

Ce sont des entreprises industrielles qui à partir des matières premières ou consommables donnent une forme à des produits.

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3°) L'utilité de lieu :

Il s'agit des entreprises qui se déplacent d'un lieu à un autre.

Ex : les entreprises de transport des biens et des personnes, les entreprises de distribution, les entreprises d'exportation et d'importation...

4°) L'utilité de moment :

Ce sont des entreprises dont l'existence ou l'usage est parfois occasionnelle, de courte

durée.

Ex : les entreprises de spectacle, hôtel, restaurant...

1.3.IMPORTANCE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET DES TRESORS

PUBLIC

1°) Sur le plan économique

L'entreprise est un agent économique qui a pour objectif principal la production des biens et services qui seront à leurs tours mis sur marché à la disposition des consommateurs. Dans ce sens, le rôle de l'entreprise est la satisfaction des besoins du consommateur avec un but lucratif (la main invisible).21

2°) Sur le plan social

Dans cet aspect, l'entreprise est aperçue comme étant un distributeur de revenu c'est-à-dire qu'elle verse des salaires aux personnels, des dividendes aux actionnaires des impôts à l'Etat, construit des écoles et centres de santé.

3°) Sur le plan du trésor public

L'entreprise étant un groupement humain revêt une grande importance dans une nation. La richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces entreprises.

Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la détermination des agrégats macroéconomique (PIB, PNB, ...) et contribuent au financement du budget de l'Etat par le paiement de toutes sortes d'impôts auxquels elle est assujettie.

21 Augustin M Analyse des Etats financiers édité par droit Afrique .com. Paris 2016, p71

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SECTION 2 : ORGANISATION, GESTION ET MESURE DE PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE

1. ORGANISATION DE L'ENTREPRISE

Toute structure doit être organisée selon trois niveaux :

1°) Politique, où sont définies les grandes orientations, « le quoi ? Pourquoi ? »

2°) Stratégique, où est déterminée la façon dont ces orientations vont être mises en oeuvre, « le comment ? Quoi ? »

3°) Tactique, où sont concrètement réalisées les différentes actions permettant d'atteindre les objectifs, le « avec qui ? Comment ? ».

Le sens, la cohérence et la compétence

Continuité et rupture
COHERENCE

Directif et Participatif CONFIANCE

Finalités de L'entreprise

Faire et sentir
COMPETENCE

Source : Laurence Ortega, Strategor,7 Edition Dunod, Paris,2016, p33

a. Cohérence

1°) S'agissant des objectifs stratégiques, une continuité dans les orientations est généralement nécessaire mais une rupture dans les manières de faire est souvent indispensable pour concrétiser ces orientations.

2°) Il ne s'agit pas seulement de dire, il faut que les choses se fassent, cela demande de toujours remettre en question.

3°) Ne jamais oublier que la cohérence est indispensable mais est au service du sens ; et que si l'on n'est pas capable de s'adapter, la réalité, à sa façon, l'imposera à un moment ou un autre.

b. Confiance

1°) Il n'y a pas de contribution efficace des collaborateurs sans directive dans la définition des principaux objectifs, des cadres d'action et des modalités de contrôle.

2°) Il faut donc clairement connaitre et afficher ce que l'on vise

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3°) Mais il n'y a pas d'action performante sans initiative possible, sans participation des acteurs, sans reconnaissance qui y est associée, donc sans confiance réciproque.

c. Compétence

1°) Les situations doivent être maitrisées, les lois, réglementations et procédures respectées. Mais chacun ne fait bien ce qu'il fait que lorsqu'il le fait comme il le sent. 2°) La compétence managériale, c'est avant tout un comportement hiérarchique au service des collaborateurs et de leur performance, non la compromettant.

3°) En fonction de la situation, il est indispensable de savoir laisser chaque personne concernée contribuer à sa façon.

4°) Les retours d'expérience, les échanges de pratiques et les confrontations de points de dégager les solutions les plus pertinentes, de toujours évaluer et s'adapter au mieux.

d. Performance

1°) La performance est le niveau des résultats obtenus au regard des objectifs fixés et des moyens affectés. (Pour être performant il faut fixer des objectifs et des moyens, et cette performance ne sera constatée que lorsqu'on aura atteint nos objectifs).

2°) La pertinence de la fixation des objectifs et de la définition des moyens est donc en jeu.

3°) Des objectifs insuffisamment élevés peuvent donner l'illusion d'une bonne performance.

Des objectifs trop difficiles à atteindre ou le manque de moyens appropriés peuvent faire croire à une performance médiocre.

2. GESTION DE L'ENTREPRISE

La gestion est définie comme étant un ensemble des techniques qui s'applique dans les mêmes conditions et qui donne les mêmes résultats.

Dans la gestion, il est important d'avoir une administration qui est l'ensemble des règles et des procédures établies par des situations bien prévues ainsi que des leaderships qui est la capacité des individus de pouvoir organiser les autres.

Autrement dit, le leadership est celui qui travaille avec beaucoup de performance qui atteint un bon résultat tout en travaillant avec les autres en ayant un esprit de créativité, de l'imagination. Il est charismatique, coopératif et il n'impose pas ce qu'il a par contre il entretient avec les autres.

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L'ingénieur français Henry Fayol, il est le premier théoricien à s'occuper de problème d'administration et de commandement en analysant d'une manière particulière, la nature et fonction d'administration, son ouvrage, administration l'émergence de la gestion : les théories des organisations industrielles et générales publient en 1916, présente les cinq principes universels sur lesquels doivent reposes l'administration et le fonctionnement d'une organisation qui sont :

1°) Prévoir et planifier : préparer de manière rationnelle l'avenir ;

2°) Organiser : allouer les ressources et fonctionnement de l'entreprise ;

3°) Commander : tirer les meilleures parties des agents de l'entreprise ;

4°) Coordonner : synchroniser l'ensemble des autres pour garantir l'efficacité 5°) Contrôler : vérifier que tout se passe conformément au programme autrement dit, il considère qu'un dirigeant peut obtenir des meilleures performances de son personnel par ses qualités de commandement, il insiste sur la nécessité de faire évoluer la fonction de direction et les qualités de leadership.

Avant d'analyser la finance, il faut passer par l'administration qui est un mobile qui va nous conduire d'avoir une bonne qualité de temps, une bonne qualité de ressources humaine et financière. Partant de l'administration, il faudrait prévenir ce qui arrive dans le futur donc il faudrait avoir une bonne production de chiffre d'affaire.

3. MESURE DE LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE

3.1.La performance

La performance peut être définie de plusieurs manières, à cet effet, nous retrouvons plusieurs interprétations selon les auteurs.

L'auteur KHEMAKHEM explique la notion de performance de la manière suivante : « la performance est un mot qui n'existe pas en français classique. Il provoque beaucoup de confusion. La racine de ce mot est latine, mais c'est l'anglais qui lui a donné sa signification. Les mots les plus proches de performance sont « performar » en latin, « to perform » et « performance » en anglais ». Le rappel de ces mots suffira à préciser le sens donné à la performance en contrôle de gestion :

a) Performance signifie : donner entièrement forme à quelque chose. La performance du personnel d'une organisation consiste à donner forme et réalité au système de normes projeté et planifier par les dirigeants.

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b) To perform signifie : une tâche avec régularité, méthodes et application, l'exécuter, mener à son accomplissement d'une manière plus convenable plus particulièrement, c'est donner effet à une obligation, réaliser une promesse, exécuter les clauses d'un contrat ou d'une commande22 .Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé. Autrement dit, c'est la combinaison entre l'efficacité et l'efficient. LORINO a écrit sur ce sujet « Est performant dans l'entreprise tout ce qui contribue à améliorer le couple valeur/coût c'est-à-dire à améliorer la création nette de valeur » 23.La performance de l'entreprise est fondée sur le couple coût-valeur, dont les deux termes sont indissociables mais fondamentalement distinct. Est performant dans l'entreprise tout ce qui contribue à améliorer le couple coût/valeur. A contrario n'est pas forcément performance, ce qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur, séparément. « La performance d'un centre de productivité (atelier, unité, service, entreprise, branche, etc.) désigne l'efficacité et la productivité dans laquelle ce centre de responsabilité a atteint les objectifs qu'il a acceptés »24.

3.2.Les composantes de la performance

Nous ne pouvons pas parler de la notion de performance dans une entreprise sans pour autant aborder les notions de l'efficacité et de l'efficience.

1. L'efficacité

Elle est relative à l'utilisation des moyens pour obtenir des résultats donnés dans le cadre des objectifs fixés. D'une manière générique qui nous convient très largement, « C'est l'aptitude d'une spécifique à modifier une situation de travail dont le maintien constitue un obstacle »25.Plus simplement nous pouvons définir l'efficacité « comme le rapport entre le résultat atteint par un système et les objectifs visés. De ce fait plus les résultats seront proches des Objectifs visés plus le système sera efficace. On parlera donc le degré d'efficacité pour

22KHEMAKHEM(A) : « la dynamique du contrôle de gestion »,2émeédition, DUNOD, Paris, 1976, p.6.

23 LORINO Philips, « méthode et pratique de la performance » Edition les éditions d'organisations, Paris, 2003, P5.

24 KHEMAKHEM, (A) : « la dynamique de contrôle de gestion », Edition DUNOD, Paris, 1992, P311. 25GRANSTED, (I) : « l'impasse industrielle », Edition du seuil, 1980, P33.

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caractériser les performances d'un système »26D'une manière plus brève nous pouvons résumer l'efficacité dans la formule suivante :

Efficacité = Résultat atteints/ Objectifs visés

2. L'efficience

Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits, d'une part et les ressources utilisées pour les produire, d'autre part. Dans une opération basée sur l'efficience, pour un ensemble de ressources utilisées le produit obtenu est maximum, ou encore les moyens utilisés sont minimaux pour toute qualité et quantité donnée de produits ou de services (c'est-à-dire que l'efficience correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les résultats).

« C'est le rapport entre l'effort et moyens totaux déployés dans une activité d'une part, et l'utilité réelle que les gens en tirent sous forme de valeur d'usage d'autre part »27

Donc nous pouvons résumer l'efficience dans la formule suivante :

Efficience =Résultats atteints /Moyens mis en oeuvre

3. La pertinence

La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. Toutefois, on pourra admettre que la pertinence est la conformité des moyens et des actions mis en oeuvre en vue d'atteindre un objectif donné. Autrement dit, être atteint efficacement et d'une manière efficience l'objectif fixé.

3.3.Le cadre de la performance et les principaux concepts

Dans une approche « gestionnaire » et classique, la performance contient une triple idée :

26 BOISLANDELLE, (H.M) : « gestion des ressources humaine dans la PME », Edition ECONOMICA, Paris, 1998, P139.

27 GRANSTED, (I): Op.cit. P 33.

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1°) C'est une action, qui implique une production réelle, donc un processus 28;

2°) Ça peut être un succès, comme attribut de la performance, ce qui induit un jugement, donc de la subjectivité.29

Le management de la performance comprendrait alors les processus, actions et moyens susceptibles de permettre la rentabilité. Dans une approche classique et traditionnelle, la performance serait un indicateur de résultat, renvoyant à la notion de rentabilité du capital investi. Le R.O.I. (return on Investment) constitue l'indicateur le plus connu. Cette approche se focalise sur le résultat et revient sur l'enchaînement nécessaire allocation / récupération.

Ces deux notions sont également porteuses de sens ; elles représentent un éclairage libéral de la performance qui pourrait alors être considérée comme une métaphore de l'efficacité et de l'efficience. Le modèle présente alors une image à la fois simplifiée et pratique (pour communiquer par exemple) et incantatoire (pour rassembler et remobiliser). Pour résumer cette approche, un modèle global peut-être présenté, il s'agit du modèle de Gilbert (1980) qui se décline à travers le triangle de la performance.

Source : A. Mapapa dans analyse des états financiers édité par droit Afrique .com

Le segment entre objectifs et résultats définit l'efficacité et permet de savoir si l'entreprise est suffisamment efficace pour atteindre ses objectifs.

28BOISLANDELLE, (H.M) :« gestion des ressources humaine dans la PME », Edition Economica, Paris,1998, P139.

29LEVY-LEBOYER :«la motivation dans l'entreprise modèle et stratégie », Edition des éditions d'organisation, paris, 2001.P28

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Le segment entre résultats et moyens défini l'efficience et permet de savoir si l'entreprise arrive à atteindre ses objectifs avec moins de coûts et de moyens.

Le segment entre moyens et objectifs désigne la pertinence et permet de savoir si l'entreprise s'est munie des bons moyens pour atteindre ses objectifs.

Ce système est dit en « boucle courte » et permet une représentation simplifiée de l'approche rationnelle en accordant une place importante aux notions de base de l'analyse classique

1. Les objectifs de la performance : la mesure de la performance des entreprises ne peut

constituer une fin en soi, elle vise en effet une multitude d'objectifs et de buts qui se

regroupent comme suit :

1°) Développer les produits innovants ;

2°) Récompenser les performances individuelles ;

3°) Améliorer les processus de fabrication et l'ambiance de travail ;

4°) Réduire les coûts de fabrication

5°) Lancer de nouveaux produits et respecter les délais de livraison ;

6°) Développer la créativité du personnel

7°) Améliorer le traitement des réclamations

8°) Développer les parts de marché et fidéliser la clientèle ;

9°) Renforcer et améliorer la sécurité au travail

10°) Identifier et évaluer les compétences -clés

11°) Anticiper les besoins des clients et améliorer la rentabilité ;

12°) Consolider et développer les savoir -faire

SECTION 3 : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

Dans cette troisième section, il sera question de présenter le milieu dans lequel nous avons mené notre investigation, et cela toujours dans le souci d'une collaboration de notre travail. En d'autres termes, nous allons essayer de présenter la Brasserie Simba (BRASIMBA) qui nous a servi de cadre de champ d'investigation pour l'élaboration de notre mémoire.

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1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA, FORME JURIDIQUE, CAPITAL

ACTIONNAIRE

1.1.HISTORIQUE DE LA BRASIMBA

La Brasimba est une société par action à responsabilité limitée implantée en République Démocratique du Congo dans la province du Haut-Katanga, précisément dans la ville de Lubumbashi sise au croisement de l'avenue Ndjamena et Industrielle au numéro 120, commune de Kampemba dont se trouve le siège social. Spécialisée dans la production et la distribution (commercialisation) des boissons alcooliques et gazeuses. Son siège social est établi à Lubumbashi et peut être transféré en tant autre milieu du pays (RDC), par une simple décision du conseil d'administration. La Brasimba est représentée par un administrateur délégué général au niveau de son siège social.30

Elle est limitée comme suit :

1) A l'Est par le chemin de fer de la SNCC ;

2) A L'ouest par l'avenue Lumumba ;

3) Au sud par la Gécamines/ Direction de contrôle interne.

La création de la BRASIMBA remonte à 1921. Cette période était bien, celle qui suivit la fin de la première guerre mondiale et qui a plongé le monde dans une forte crise économique. Les belges et d'autres Européens installés à cette période au Katanga avaient connu d'énormes difficultés des communications qui rendaient très aléatoires l'approvisionnement et les irrégularités avaient été constatées dans les arrivages que ce soit à Matadi, à Boma, ou ceux provenant de l'Afrique Australe.

Tout est parti d'un groupe des chimistes amateurs qui possédaient des vagues recettes des bières de ménage qu'ils fabriquaient chez eux au « chaudière ». Ce groupe formé de VANDERMAN, chef de laboratoire de l'union minière « CHAUDRO » et, ingénieur industriel et formateur du laboratoire de bactériologie du gouvernement fut incité de procéder aux études de faisabilité de la production d'une boisson locale plus alcoolisée à Elisabeth ville, actuellement ville de Lubumbashi. Leurs intéressantes recherches furent patronnées et financées par un comité qui comprenait le Dr. ALDEJMEE, Dr WALRA EVEN, S SAKIN, V. COUSIN, SCAYEN, SARRUYS, il a suffi seulement de quelques mois pour qu'on enregistre des résultats très satisfaisants. Le lundi 24 avril 1922 au cinéma PARTENOU la première réunion à laquelle furent invités tous ceux qui s'intéressaient à la question.

30 Direction financière de la Brasimba

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Malheureusement, cette première réaction quoi que nécessaire ne fut pas pourtant satisfaisante pour répondre à la demande de la population de cette partie de la province.

Secondé par le gouvernement, l'union minière et la Société de chemin de Fer du Congo se montrent favorables à cette Idée géniale. Le groupe des chercheurs se décida après tout examen de passer à la construction d'une brasserie pouvant alimenter la province en bières industrielles.

Le cahier des charges fut approuvé par la compagnie financière du Katanga, qui accepta de patronner le dit projet, c'est ainsi que la brasserie d'Elisabethville fût constituée en société au capital de 3.500.000FB, 08 décembre 1923, devant Mr SHEYVEN notaire à Bruxelles et autorisé par TRAYOL en date du 05 Janvier 1924.

Au mois de décembre 1925, la première bière « SIMBA » fut mise en fabrication. Ce jour-là, l'histoire nous apprend que ce fut une séance de dégustation, sous la conduite du chef de service commercial de l'époque M.G DESTREE.

Bien qui pouvant atteindre une production maximale de 40.000 bouteilles par mois, les premières installations étant juste insuffisantes devant une demande de plus en plus croissante, les responsables furent amenés à agrandir les installations de la brasserie.

Cet agrandissement fut possible grâce aux nombreux appels des fonds destinés à augmenter le capital en 1927. Ce qui a permis d'atteindre un chiffre de production d'une nouvelle brasserie qui sera constituée et mise en marche en 1931 à Jadotville actuellement appelé ville de LIKASI dont le capital fut porté à 14.000.000FB avec la prospérité de 1938 pour pouvoir permettre à cette société de retrouver sa viabilité commerciale.

Malheureusement, cette situation fut passagère car à la période 1940 était éclatait la seconde Guerre mondiale au cours de laquelle les techniciens ont connu de nombreux problèmes.

Dès la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, la production se révéla insuffisante devant une demande de plus en plus accrue. Ce qui a conduit à l'Assemblée de la société de porter et agrandir les installations.

Après l'accession du pays à l'indépendance, plus exactement le 07 Juillet 1960. La première bière SIMBA fabriquée à Kolwezi fut lancée sur le marché à partir de 1972, à la suite de la politique des recours à l'authenticité. La BRASIMBA fut divisée en quatre siège ; LIKASI ; KOLWEZI ; KAMINA et LUBUMBASHI, où se trouve la direction générale de l'entreprise.

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Il est à noter que certains dépôts ont été constitués à Kalemie, KIPUSHI et à Mwene-Ditu. Actuellement le groupe belge INTERBRENS a cédé la totalité de ses actions à une

société brassicole française appelée « GROUPE CASTEL ».

1.2.FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL

La BRASIMBA est une société par action à responsabilité limité ; S.A.R.L en sigle. Son siège est situé aux angles des avenues N'Djamena et industrielle, dans la commune de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga en RDC, elle est immatriculée au registre de commerce sous le N0814 et à l'CNSS sous le N° 5/00200.avec comme but d'assurer ses travailleurs contre les risques maladies ou professionnelles. Elle est une entreprise à caractère industriel et commercial.

1.3.EVOLUTION

1°) 1925 Ouverture de l'usine à Elisabethville (Lubumbashi)

2°) 1931 Ouverture de l'usine à Jadoville (Likasi)

3°) 1953 lancements à Kamina « fermé après pillage »

4°) 1957 lancements à Kolwezi « fermé après pillage »

5°) 2007 Rachat de deux brasseries dans les deux Kasaï

6°) 2009 Réouverture de Kolwezi

7°) 2012 Ouverture à Béni dans le nord Kivu

1.4.MISSION ET VISION DE LA BRASIMBA

Etant une entreprise industrielle commerciale, La Brasimba a pour mission celle d'assurer une disponibilité et une qualité constante des produits aux meilleurs prix dans le cadre d'une distribution rapide, efficace et performante.

Elle a également comme vision d'être leader dans l'industrie et la distribution des boissons alimentaires au Katanga dans le cadre d'une organisation moderne, efficace et performante.

2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA BRASIMBA

1.1.Organisation structurelle

Dans toute entreprise, il est recommandé une certaine organisation, la manière dont les taches et les responsabilités sont définies et repartie selon les compétences de chacun en vue d'une évaluation et rendement meilleur du travail.

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Nous considérons la BRASIMBA comme un système ou toutes les activités sont centrées au siège de Lubumbashi et dont les différents services fonctionnent sous la haute responsabilité de la direction Générale.

1.2.Organisation fonctionnelle

La BRASIMBA est dirigée par un Administrateur General (ADG) secondé par un Administrateur Adjoint (ADGA) et elle est composée des directions qui sont :

1°) La Direction générale

2°) La Direction du siège d'exploitation

3°) La Direction financière

4°) La Direction technique

5°) La Direction commerciale

6°) La Direction administrative

7°) La Direction Générale

La direction générale constitue la haute hiérarchie de l'organisation, elle supervise et planifie l'ordonnancement en matière première par le siège. C'est la direction qui coordonne les six directions ou divisions de l'entreprise.

1) Le Secrétariat Général : C'est l'interlocuteur de la Brasimba vis-à-vis du partenaire étatique et joue aussi le rôle des consultants pour les directions lors des prises des grandes décisions au sein de l'entreprise et organise le protocole dans ce service.

2) Les cinq Directions ou Divisions 1°) La Direction financière (DF)

Gérer-en son sein les dépenses qu'engage l'entreprise à l'aide de ses différents départements de fiscalisés, comptabilité, contrôle de gestion et Audit interne qui vient en appui.

2°) La Direction d'exploitation (DE)

Qui est la direction par laquelle transitent tous les achats via les fournisseurs agréés, c'est-à-dire, de l'achat de matière premières (malt, sucre, maïs etc.) en passant par les matières premières consommables (bouteilles, bouchons, étiquettes, contre étiquettes etc...)

3°) La Direction administrative (DA)

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Elle s'occupe de la gestion administrative du siège, fonctionne en étroite collaboration avec la direction générale (DG). Elle est chargée du recrutement, de la formation et de la sélection du personnel ; elle regorge dans son sein le service du personnel et des relations publiques.

4°) La Direction technique (DT)

Elle s'occupe de la fabrication et la production de la bière en passant par le contrôle de qualité mais également de l'entretien de l'usine et du centre d'emballages.

5°) La Direction commerciale et marketing (DCM)

C'est la plaque tournante de l'entreprise, elle est chargée de la commercialisation des produits en d'autres termes, elle facilite l'écoulement des produits de l'usine.

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3. ORGANIGRAMME DE LA BRASIMBA

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4. PROCESSUS DE LA FABRICATION DES BOISSONS ALCOLISES ET DES BOISONS SUCRES

1.1.BOISSONS ALCOOLISEES

Le docteur John Styth Pemberton la bière est une infusion d'orge maltée et torréfiée, aromatisée de houblon frais et fermentée par de la levure de bière dite "haute fermentation". La bière est obtenue par fermentation du moût. Celui-ci est constitué d'eau, et de malt, de maïs ou de riz, de la levure et du houblon. Lors du trempage, les céréales (orge, mais, riz, etc.) gonflent et l'amidon contenu dans les graines se transforme en sucre. Ensuite, les graines sont séparées du liquide dans un clarificateur ou un filtre. Le moût recueilli, additionné de houblon est porté à ébullition dans une chaudière à moût. Puis le moût chaud est séparé des protéines coagulées et des déchets filtrés.

Source : John Styth : la maîtrise parfaite d'un processus délicat et le suivi des fabrications avec coox ,2ed, 1982, P2.

Après refroidissement, le moût est limpide, doux et amer, et prêt pour la fermentation. Il est pour cela ensemencé en levure et oxygéné. Durant la fermentation, la levure va transformer les sucres contenus dans le moût en alcool d'une part et en gaz carbonique d'autre part. Pendant la période de maturation et de stockage de 4 à 6 semaines, le liquide séjourne dans des cuves froides. Enfin, après un dernier filtrage, la bière est mise en fûts ou en bouteilles.

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1.2.BOISSONS SUCREES

1.2.1. TRAITEMENT DES EAUX

5. Objectif de traitement : L'eau constitue l'élément majoritaire dans la boisson gazeuse, donc il peut influencer son goût, son odeur ainsi que son apparence, c'est pour cela qu'il faut traiter l'eau de ville avant son utilisation pendant la production du sirop. Cette eau ne contient pas mal de substance qui peut influencer la boisson :

1°) MES (matières en suspension) : De nombreuses particules peuvent constituer les impuretés d'une eau. Les techniques analytiques nécessaires à leurs déterminations dépendent des dimensions de ces particules, les impuretés présentes dans l'eau ont pour origine soit des substances minérales, végétales ou animales.

2°) Composés phosphoré

Le phosphore est l'un des composants essentiels de la matière vivante.

3°) Les substances sapides et odorantes

Le chlore, les chloramines et le fer peuvent réagir avec les aromes délicats des boissons et modifient le gout. L'alcalinité : les bicarbonates, les carbonates ou les hydroxydes, peuvent donner un goût anormal au produit fini.

6. Procédé de traitement des eaux :

Source : ALILI Zohra : projet de fin d'étude, 2013, p15

2°) la Filtration par décarbonateur : La décarbonatation sur la résine échangeuses est la réduction de l'alcalinité de l'eau par une résine pour donner à l'eau le seuil acceptable.

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L'eau est le produit principal de boisson gazeuse à la CBGN, une fois qu'elle est reçue, elle subit un processus de traitement pour lui donner la qualité conforme à la norme. On utilise de l'eau au niveau des laveuses des bouteilles, et dans le mixeur là où elle est mélangée avec le sirop fini et le gaz carbonique CO2, pour former des boissons gazeuses désirées.

7. Stockage et Chloration dans le bassin

L'eau brute de la Regideso est stockée au niveau de bassin n°1 ensuite elle subit la réaction de chloration qui consiste à détruire les microbes pathogènes par l'ajout du chlore sous forme de l'eau de javel de concentration comprise entre 1 à 3m3.

1°) La coagulation et floculation : Après la désinfection de l'eau, on injecte le coagulant floculant sulfate d'alumine pour rassembler la matière en suspension afin de faciliter leur élimination par filtration.

2°) La coagulation consiste à déstabiliser des matières en suspensions qui sont responsable de couleur et des odeurs de l'eau, pour faciliter leur sédimentation par un ajout d'un coagulant.

3°) La floculation est un phénomène physico-chimique au cours duquel les micelles et la matière en suspension forment des flocons qui s'agrègent en un floc.

4°) La filtration : La filtration consiste à faire passer l'eau à travers des filtres pour la clarification et l'élimination des matières en suspensions.

Le processus de filtration de l'eau s'effectue en plusieurs étapes qui se succèdent :

1°) La Filtration par filtre à sable : Les filtres à sable sont utilisés dans toutes les installations de traitement pour débarrasser l'eau des matières en suspensions qu'elle contient.

Le filtre à sable est monté juste après le point d'injection du coagulant et sert à arrêter toutes les particules de bloc résultant du processus de coagulation /floculation. La propreté du filtre à sable est assurée par le lavage à contre-courant, qui consiste à inverser le courant d'eau traversant le filtre pour expulser les flocs résultants du processus de coagulation/floculation.

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L'eau passe au niveau de décarbonateur contenant une résine faiblement acide de forme RCOOH qui joue le rôle d'échangeur d'ions, la résine capte des cations liés aux anions bicarbonates ou carbonates et libère le gaz carbonique CO2.

3°) La Filtration par filtre à charbon : L'eau désinfectée provenant du bassin n° 2 passes à travers le filtre à charbon pour se débarrasser du chlore résiduel et des odeurs.

Pour la déchloration de l'eau, on utilise le charbon actif pour éliminer le chlore résiduel et le chlore combiné.

4°) La Filtration par du filtre polisseur : La fonction du filtre est d'éliminer les particules de charbon qui peuvent provenir du filtre à charbon.

1.3.LES DIFFERENTES ETAPES DE TRAITEMENT D'EAU ADOUCIE

1.3.1. Les étapes sont :

1°) Les adoucisseurs : Les filtres adoucisseurs assurent l'adoucissement de l'eau et aussi servent à éliminer le calcium et le magnésium de l'eau du lavage pour éviter la présence de la tarte dans le niveau du rinçage. L'eau entre dans l'adoucisseur et passe dans une résine de type Na2R qui capte les cations Ca2+ et Mg2+.

Source : ALILI Zohra, op, cit, p18

Source : ALILI Zohra, op, cit, p19

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8. LA SIROPERIE

Cette préparation se fait en plusieurs étapes :

- 1°) Dissolution du Sucre : Le mélange de l'eau et du sucre qui se fait en continu, soumis à une température de80 °C dans un contimol à circuit fermé afin de favoriser la dissolution complète du sucre ; après le mélange est pasteurisé.

- 2°) Ajout du charbon actif : on ajoute le charbon actif sous forme de poudre au sirop simple afin d'éliminer les impuretés, les cendres et les particules odorantes.

- 3°) Filtration : Après une durée de 1h à2h le sirop simple est transporté vers une cuve de réaction où il subit une filtration, ensuite dans une autre cuve constituée d'une pate filtrant de célite, dont le rôle est d'éliminer le charbon et les matières en suspensions.

Une deuxième filtration se fait dans un filtre à poche pour éliminer les résidus de charbon.

4°) Refroidissement du sirop simple : Le sirop simple obtenu subit un refroidissement dans un échangeur thermique afin de diminuer sa température de 85°C à 20°C. Enfin le sirop simple est stocké dans une cuve dans un intervalle de temps entre 1h et 24h.

5°) Préparation du sirop fini : Le sirop simple est mélangé avec un concentré (si on parle de liquide), ou extrait de base (si on parle de poudre), selon la boisson désirée. C'est le sirop fini

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6°) EMBOUTEILLAGE

La CBGN possède quatre lignes de production dont deux sont consacrées à la production des boissons dans des bouteilles en verre, et deux autres lignes PET spécialisées dans la fabrication des boissons dans des bouteilles en plastique.

Source : ALILI Zohra, op, cit, p20

9. L'EMBOUTEILLAGE DES PRODUITS EN VERRE

Il y a deux types de préforme, claire et résine. A cause du risque de l'humidité le

stockage des préformes ne doit pas dépasser une certaine durée Schéma de l'embouteillage des produits en verre

Source : ALILI Zohra, op, cit, p21

31Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, Fondement de gestion financière, 2e éd, 2010 P13

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CHAPITRE2 : CADRE THEORIQUE

Introduction

Dans ce chapitre, nous parlerons de la notion de la structure financière, allant de sa définition, ses objectifs, ses déterminants au rôle de la structure financière et les indicateurs de la performance financière. En fin, nous allons parler au choix de financement entre les fonds propre et dettes.

SECTION 1 : LES ETATS FINANCIERS ET LA GESTION
FINANCIERE

1. BILAN

Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des ressources d'une entreprise et de leur emploi. Etabli à un moment donné, il se présente techniquement sous forme d'un tableau diptyque dont la partie de droite est appelée Passif ou ressources et la partie de gauche Actif ou emplois.31Il existe trois formes de bilan :

1°) Bilan comptable et structure financière : un bilan comptable est un document comptable synthétisant ce qui est possédé par l'entreprise, son actif et ce dont elle dispose comme ressource, le passif. Ce bilan fait parti des états financiers d'une entreprise au même titre que le compte de résultat et les annexes. Il est souvent comparé à la photographie du patrimoine d'une entreprise à la clôture d'un exercice ou à des dates intermédiaires. Il est essentiellement utilisé par les tiers (banques, clients, actionnaires, administrations), afin de connaitre la valeur de la société et de s'assurer de sa solvabilité. Il sert également à déterminer le bénéfice imposable et peut être exploité par un dirigeant afin de piloter des analyses internes.

La structure financière du bilan est déterminée par les masses bilantaires dans un bilan simplifié dans le syscohada ce bilan se présente comme :

Tableau 1 : Modèle simplifié d'un bilan comptable

Actif Passif

Actif immobilisée Capitaux propres

Actif circulant (stock, créances) Passif circulant

Trésorerie -actif Trésorerie -passif

Ecart de conversion -passif Ecart de conversion -passif

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Source : Gérard Kakala notes de cours de comptabilité financière ISS, 2019, P17.

2°) Bilan financier : le bilan financier est un document permettant de connaitre ce que l'entreprise possède (actif) et ce qu'elle doit (passif). Il reprend les informations fournis par un bilan comptable en le ré agençant de manière à déterminer la solvabilité de l'entreprise sur le court terme. La présentation d'un bilan comptable est définie par des imprimés spécifiques composant la liasse fiscale. Le bilan financier est quant à lui organisé de manière à classer les comptes de tiers par échéances en fonction du degré de liquidité de l'actif et de l'exigibilité du passif.

Il offre une grille de lecture claire permettant de connaitre la capacité qu'à une entreprise de régler ses dettes en utilisant ses actifs. Le bilan financier est principalement destiné aux créanciers et aux futures créancières d'une entreprise.

3°) Le bilan fonctionnel : le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable d'une entreprise. Il en reprend les données brutes en les réorganisant de manière à mettre en avant la structure financière de l'entreprise. Alors que le bilan comptable met l'accent sur l'actif et le passif, le bilan fonctionnel s'appuie sur les emplois et les ressources. Il permet de calculer le fond de roulement de l'entreprise, le besoin en fond de roulement et la trésorerie. Il est à noter que le bilan fonctionnel est un retraitement dans lequel les emplois et les ressources sont classés par fonction. Ce retraitement a pour finalité de comprendre d'où proviennent les ressources d'une entreprise et de déterminer comment elles les utilisent.

Le bilan financier ou fonctionnel est le bilan comptable restructuré pour permettre d'effectuer un diagnostic financier.

1) L'analyse fonctionnelle du bilan

Le bilan fonctionnel a pour objet de mettre en évidence l'équilibre financier de l'entreprise. Il s'analyse en vertu de la règle d'or de l'analyse financière : un équilibre minimum doit être respecté entre la durée d'un emploi et la durée de la ressource qui le finance. L'analyse fonctionnelle du PCG permet d'élaborer le bilan fonctionnel qui s'établit à partir d'un bilan en valeurs brutes, avant répartition du résultat et sans écart de conversion. Le bas du bilan est divisé en trois parties : exploitation, hors exploitation et trésorerie

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2. STRUCTURE FINANCIERE

La structure d'une organisation est une somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches »32.

Ainsi, quand on parle de la structure financière d'une entreprise, on fait allusion à l'ensemble des ressources qui financent l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, des dettes à long et à court terme ou des ressources d'exploitation. Cette structure dépend principalement des contraintes financières liées à la nature de ses activités développées et de ses stratégies prises en matière d'investissement, exploitation et financement.

Pour toute entreprise, différents moyens de financement lui permettent d'assurer un équilibre entre les éléments composant. Un tel équilibre est apprécié à travers l'aptitude de l'entreprise à financer ses emplois stables par ses ressources stables.

La décision de financement est l'une des principales règles financières de l'entreprise. Avoir une structure du capital adéquate peut améliorer la performance de l'organisation et par conséquent, créer de la valeur. La théorie financière a identifié plusieurs objectifs pour la structure à savoir : la pérennité de l'entreprise, l'accroissement du chiffre d'affaires ou de la part de marché et la minimisation des coûts. Mais dans les dernières décennies, l'attention a été portée sur l'objectif le plus fondamental à savoir la maximisation de la richesse des actionnaires et par conséquent, la création de la valeur.

Pour réaliser alors cet objectif, il était question d'assurer une bonne prise des différentes décisions financières au sein de l'entreprise telles que : Investir, financer et la distribution de dividendes. Dans le cadre de la norme de financement, l'entreprise est amenée généralement à utiliser une combinaison de ressources financières : des fonds propres à l'entreprise, des apports en capitaux et de l'emprunt lors d'une insuffisance de couverture des dépenses d'investissement. Elle est amenée ainsi à déterminer la structure financière optimale qui minimise le coût du capital et maximise la valeur de l'entreprise.

Cependant, la détermination de la valeur d'entreprise n'est plus une simple addition d'éléments juxtaposés mais elle exprime à la fois le résultat des décisions qui ont été prises et la façon dont ce résultat est perçu par les intervenants sur le marché financier.

Cette novation dans l'estimation de la valeur de l'entreprise a mis l'accent sur le problème de la performance de l'entreprise à travers l'évaluation de la pertinence de la prise

32Henry Mintzberg : Structure et dynamique des organisations. Paris, éd d'organisation, 1982, p87

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des décisions financières qu'elle doit effectuer. Ces décisions doivent concourir à l'atteinte de l'objectif fondamental de chaque firme à savoir la maximisation de sa valeur et par conséquent, la création de valeur. Cette création de valeur peut être déterminée, dans la théorie financière, par plusieurs indicateurs de mesure.

Les plus courants sont : le rendement des actifs (ROA), le rendement des investissements (ROI), le rendement des capitaux propres (ROE), Le bénéfice par action (BPA) et le Price earnings ratio (PER).

Cependant, plusieurs auteurs, comme Mapapa affirment que ces indicateurs montrent une insuffisance de mesure et offre une vision limitative. Ils voient aussi qu'aucun moyen de mesure des performances de l'entreprise n'est exhaustif et bien corrélé avec sa valeur boursière et que ces mesures assises sur les bénéfices s'attachent, en général, à la gestion du compte de résultat et négligent le montant et le rythme réel des cash-flows.

C'est pour cette raison que l'intérêt est porté à la nécessité de disposer des nouveaux instruments de mesure permettant de comprendre le processus de création de richesse des entreprises.

Il s'agit bien des indicateurs de la création de valeur de marché (Market Value Added) et de la création de valeur économique (EVA : Economic Value Added).

3. LE COMPTE DE RESULTAT ET LA RENTABILITE

a. Définition

Le compte de résultat regroupe l'ensemble des flux qui sont entrés et sortis de l'entreprise au cours de l'exercice. C'est un document de synthèse qui permet de déterminer le résultat fiscal de l'entreprise. Il est établi à la clôture de l'exercice.33Le compte de résultat comptabilise les charges que l'entreprise doit supporter effectivement et les produits dont elle a bénéficié. Il ne prend pas en compte l'opération de TVA pour lesquelles l'entreprise n'est qu'un intermédiaire entre l'Etat et le consommateur final.

D'après cette définition le compte de résultat comporte trois sortes de compte selon le SYSCOHADA appelé comptes de gestions qui sont :

a) Les produits : Sont la partie des résultats des opérations qui se traduit par une entrée d'argent dans l'entreprise lors de la vente d'une marchandise, l'entreprise reçoit le prix

33 L.HONORE, gestion financière, édition NATHAN, 2001, P36.

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payé par le client, ce paiement représente un produit. Autrement dit, sont des recettes, revenus ou gains réalisés par la société sur la période34.

1°) Les produits d'exploitations : le principal poste des produits est le chiffre d'affaire hors taxes. Il regroupe les produits générés par les opérations purement commerciales (achat pour revendre sans transformation) rassemblées sous la rubrique marchandises «et les produits résultant d'opérations industrielles (vente après transformation) rassemblés sous la rubrique « production vendue ». Ceux-ci comprennent également.

1°) Les reprises sur provisions et les transferts de charges.

2°) Les produits résultants d'opérations faites en commun avec d'autres sociétés ; quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun.

2) Les produits financiers : sont les intérêts provenant des placements financiers réalisés (Produits des participations, produit d'autres VMP et créances de l'actif immobilisé, autres intérêts et produits assimilés) et les produits provenant d'opérations financières ponctuelles (reprises sur provisions et transferts mobilières de placement)

3) Les produits exceptionnels : il s'agit des produits qui proviennent d'opérations non répétitives et qui ne sont pas liés directement à l'activité normale de l'entreprise.

On distingue les produits exceptionnels sur opération de gestion, sur opération en capital et les reprises et transferts de charges.

b. Les charges

Les charges sont des diminutions d'avantages économique au cours de l'exercice sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat de diminuer les capitaux propres. Autrement que par des distributions aux participants aux capitaux propres35.

Les charges se répartissent en trois rubriques principales : a. Les charges d'exploitation

Sont constitués des dépenses ou frais se rapportant à l'exploitation normal et courante de l'exercice. Elles comprennent notamment les consommations de marchandises, à matières

34 Christophe Thiberge, Analyse financière, paris, 2005, P9.

35 Tardait Ali, Maitrise du système comptable financier, 1 ère édition, Alger, 2009, P81.

36 « Il s'agit des excédents de trésorerie temporaire dont l'entreprise veut optimiser le rendement en l'absence d'un emploi immédiat dans l'exploitation. Par ailleurs, doivent être prise en considération les valeurs mobilières de

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et fourniture et les frais. Les frais représentent des donnés versées ou à verser à des tiers en contre partie des prestations effectuées ou des services rendus par des tiers.

b. Les charges financières : elles sont de trois types.

1°) Les intérêts et charges assimilées : ces charges dépendent de la politique financière de l'entreprise. Elles sont déterminées par la manière dont l'entreprise organise le financement de ses structures et de son activité

2°) Les dotations : dotations aux amortissements des primes de rembourrement des obligations, dotations aux provisions pour dépréciation des titres, pour risques et charges financières.

3°) Les autres charges financières : différences négatives de charges et charges nette sur cessions des valeurs mobilières de placement.

c. Les charges exceptionnelles : il s'agit des charges qui proviennent d'opérations non répétitives et qui ne sont pas liées directement à l'activité normale de l'entreprise.

4. LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le Tableau des flux de trésorerie ou cash-flow statement est une technique comptable qui permet de réconcilier les résultats de l'exercice avec la trésorerie de l'entreprise. L'objectif poursuivi est triple :

1°) Identifier les facteurs de variation des flux de trésorerie de l'entreprise d'une période comptable à une autre ;

2°) Comprendre la politique d'investissement de l'entreprise en analysant les flux lies aux opérations d'investissement ;

3°) Comprendre la politique de financement de l'entreprise en analysant les flux liés aux opérations de financement.

Ce faisant, le tableau des flux de trésorerie donne une vision suffisamment claire de la manière dont les résultats se matérialisent au niveau de la trésorerie. Grâce à cette démarche, les responsables des entreprises disposent d'un outil indispensable d'aide à la décision et pour la compréhension des flux de trésorerie et d'aide à la décision.

Les flux sont définis comme tout mouvement engendré par une opération ayant un impact soit immédiat soit différé sur la trésorerie. Nous entendrons par la trésorerie comptable, les rubriques du bilan relatif aux valeurs disponible, au placement de trésorerie36 et aux dettes

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financières à court-terme. Le flux trouve son origine dans toutes les opérations liées à la gestion de l'activité, à la politique d'investissement et la politique de financement.

Basé sur l'analyse dynamique de ces trois composantes, les tableaux de flux donnent des informations pertinentes sur la capacité de l'entreprise à gérer de la trésorerie et sur l'utilisation qu'elle en fait au cours d'un exercice. De par l'importance, de renseignement qu'il fournit, le tableau de flux trésorerie est outil d'efficace de la gestion opérationnelle (cycle d'exploitation) et d'analyse stratégique (politique d'investissement et de financement) de l'entreprise. Enfin, ce tableau constitue un outil efficace d'aide à la décision dans la mesure ou le résultat issu de cette analyse explique d'une part, le comportement financier de chaque produit de l'entreprise ou segment du groupe et d'autre part donne une indication sur leurs chances de réussir ou sur le risque de leur disparition future.

L'établissement du tableau de flux de trésorerie d'un exercice nécessite que l'on dispose des documents historiques, c'est-à-dire les bilans des dernières années au moins du compte de résultat de l'exercice concerné. Ce tableau (cash-flow statement) peut être établi aussi dans une approche prévisionnelle. Dans le tableau qui suit, il est représenté un model simplifié du tableau de flux de trésorerie adapté au référentiel comptable OHADA.

Tableau 2 : Modèle simplifié de tableau de flux de trésorerie (cash-flow statement) méthode indirecte

Réf

Libelle

N-1

N

ZA

Trésorerie nette au 1er janvier (A)

Net

Net

 

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

 
 

FA

Capacité d'autofinancement globale

 
 

FB

-actif circulant HAO

 
 

FC

-variation des stocks

 
 

FD

-variation

 
 

FE

+variation du passif circulant (1)

 
 
 

Variation du BF lié aux activités opérationnelles (FB +FC +FD+ FE)

 
 

ZB

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (somme FA à FE) (B)

 
 
 

Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement

 
 

FF

-décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles

 
 

FG

-décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières

 
 

FH

+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations financières

 
 

placement qui ne présente pas des risques significatifs de variations des valeurs en raison de leurs natures et pouvant être aisément converties en disponibilité de fait de l'existence d'un marché ou d'un acquéreur potentiel ».

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FI

+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations

 
 

FJ

+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations financières

 
 

ZC

Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement (C)

 
 
 

Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres

 
 

FK

Augmentation de capital par apports nouveaux

 
 

FL

Subventions d'investissement reçues

 
 

FM

Prélèvements sur le capital

 
 

FN

-dividendes versés

 
 

ZD

Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres (FK a FN) (D)

 
 
 

Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers

 
 

FO

+emprunts

 
 

FP

+autres dettes financières

 
 

FQ

-remboursements des emprunts

 
 

ZE

Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (FO a FQ) (E)

 
 

ZF

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D-F) (F)

 
 

ZG

Variation de la trésorerie nette de la période (B+C+F) (G)

 
 

ZH

Trésorerie nette au 31 décembre (G+A)

 
 

Source : Pascal Sem note de comptabilité générale, UPL, 2018, p 64

SECTION 2 : LA TECHNIQUE D'ANALYSE FINANCIERE ET

GESTION

3. DEFINITION ET IMPORTANCE POUR LA GESTION

1.1.Définition

L'analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une entreprise a un moment définit. Elle est réalisée à partir des documents comptables et d'un ensemble des données économiques et financières ressentes liées tend à l'entreprise qu'à son secteur d'activité. En étudiant la politique d'investissement, la politique de financement et les richesses créées par l'entreprise, elle permet de juger de sa rentabilité.

En faisant parler les chiffres, cette technique peut être exploitée à des différents niveaux, les repreneurs potentiels, banquiers, salariés, collaborateurs et fournisseurs y trouvent des informations cruciales permettant d'appréhender la solidité ou l'endettement de l'entreprise, sa pérennité et ses performances, ou encore ses perspectives de développement.37

37 A Mapapa, Op cit, P71.

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1.2.Importance pour la gestion

En tant qu'outil de la gestion financière, l'analyse financière est fondée sur une vision

purement technique basée sur l'analyse ou l'interprétation des résultats portant sur la lecture des documents comptables et financiers. Elle fournit toutes les informations nécessaires pour préserver l'équilibre financier de l'entreprise tant à long qu'à court terme et prendre les décisions qui influencent les valeurs de l'actif et du passif, les résultats et la valeur de l'entreprise.

L'analyse financière a pour objet de collecter et d'interpréter des informations permettant de porter un jugement sur la situation économique et financière de l'entreprise et son évolution. Elle consiste en un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de traiter des informations comptables et d'autres informations de gestion afin de porter une appréciation sur les risques présents, passés.

4. METHODE VISUELLE D'ANALYSE FINANCIERE OU METHODE DU FR

2.1.Le FR et le BFR

La méthode visuelle est basée sur l'étude du FR. 1°) Le fond de roulement net global (FRNG)

- Définition : c'est l'excédent du capital permanant sur les actifs fixe, et autrement c'est l'excédent des ressources à long terme destiné à couvrir les emplois à court terme.

Formule du FRNG = ressources stables - actif immobilisé

a. TYPES DE FONDS DE ROULEMENT

Nous distinguons quatre types de fonds de roulement :

1°) Le fonds de roulement net 2°) Le fonds de roulement propre 3°) Le fonds de roulement étranger 4°) Le fonds de roulement brut

Ce fonds de roulement net ou financier ou permanent désigne de la partie qui existe après financement de capitaux permanents sur les actifs fixes. Il est obtenu à partir des formules suivantes :

Ø Par le haut du bilan : FRN = CP-AF

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Ø Par le bas du bilan : FRN = AC-DCT

Avec CP : capitaux permanents ; AF : actif fixe ; AC : actif circulant et DCT : dettes à court terme.

2°) Le Fonds de Roulement Propre

Le fonds de roulement propre est la différence entre les capitaux propres de l'entreprise et les actifs immobilisés. Autrement dit il résulte du fonds de roulement net déduit des dettes financières.

Formules : FRP = C Propres - Actifs immobilisés

3°) Le Fonds de Roulement Etrangers

Le fonds de roulement étranger correspond aux dettes financières de l'entreprise.

Formules : FRE = FRN-FRP

3°) Le Fonds de Roulement Brut

Le fonds de roulement brut ou économique correspond aux actifs circulants.

Formules : FRB = STOCKS + VALEURS REALISABLES + VALEURS DISPONIBLES

3. LES TROIS CAS D'EQUILIBRE

Le fond de roulement détermine trois cas d'équilibre à savoir, l'équilibre financier minimum, l'équilibre positif et l'équilibre négatif ou déséquilibre.

Le fonds de roulement net global (FRNG) correspond au solde de la partie stable à long terme. Lorsque les ressources sont excédentaires, le FRNG est positif ; lorsque les emplois sont plus élevés, le FRNG est négatif. Le bilan étant par définition équilibré, on peut vérifier ce calcul par le solde de la partie à court terme. Lorsque le FRNG est positif, il constitue un surplus de ressources stables qui peut être utilisé pour couvrir une partie des besoins de financement liés à l'exploitation. L'entreprise a besoin de financer son cycle d'exploitation du fait des décalages dans le temps entre le moment où l'entreprise paie ce qu'elle achète et le moment où l'entreprise récupère l'argent de ses ventes. Lorsque l'entreprise accorde des délais de paiement à ses clients, elle doit avancer l'argent nécessaire pour produire afin de payer les matières premières, les salariés et les autres charges.

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RS

AI

 
 

AC PC

FR = 0

FRNG Positif

FRNG Négatif

Schéma explicatif

Emplois Stables

Actif
Circulan

Ressources Stables

 

Passif
Circulant

Emplois Stables

 

Actif
Circulant

Ressources Stables

Passif
Circulant

 

Source : Maxi Fiches, « gestion financière de l'entreprise » édition DUNOD, Paris, 2008, p48 Excédent : c'est la marge de sécurité en cas de besoin particulièrement à court terme.

Ø FRNG égale à zéro : équilibre financier atteint. Les ressources à court et long terme égales les emplois à long et court terme.

1. Le besoin de fonds de roulement

1°) Définition : il s'agit d'un besoin qui se dégage par les opérations d'exploitation de l'entreprise (achat, vente, fabrication ...)

Le besoin en fonds de roulement (BFR) constitue le besoin de financement du cycle d'exploitation de l'entreprise.

2°) formule de calcul

BFR= Emplois d'exploitation - ressources d'exploitation BFR= (valeur d'exploitation + valeur réalisable) - (DCT -DF)

Le surplus de ressources stables sur les immobilisations brutes constitue le fonds de roulement net global (FRNG). Il représente une marge de sécurité et mesure l'aptitude de l'entreprise à financer les besoins financiers liés à l'activité de son cycle d'exploitation. Le FRNG représente une réserve de ressources stables.

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Le besoin en fonds de roulement (BFR) est composé de deux parties :

1°) Le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) est égal au surplus des actifs circulants d'exploitation (stocks, clients, acomptes fournisseurs) sur les passifs circulants d'exploitation (fournisseurs, dettes fiscales hors impôt et dettes sociales). Le BFRE évolue en fonction de l'activité dans les entreprises dont l'activité est régulière. Le BFRE constitue un besoin structurel à financer par des ressources stables.

2°) Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) est égal au surplus des actifs circulants hors exploitation sur les passifs circulants hors exploitation. Le PCG a réuni dans cette catégorie l'ensemble des postes circulants qui évoluent indépendamment du chiffre d'affaires. À l'actif, il s'agit des postes suivants : subventions à recevoir, capital souscrit appeler non versé, acomptes sur impôts, VMP (valeurs mobilières de placement). Au passif : fournisseurs d'immobilisations, dettes sur acquisitions de VMP, comptes courants d'associés, dépôts du personnel, état impôt à payer. Le BFRHE constitue un besoin à financer ponctuel qui peut être financé par des ressources à court terme (concours bancaires).

2.2.LA TRESORERIE

1. Définition

La trésorerie de l'entreprise représente les disponibilités qui lui permettant de financer ses dépenses à court terme.38Suivant cette définition :

1°) T= disponible -DCT

Sur base du bilan du syscohada, la trésorerie nette s'obtient par différence entre la trésorerie active (disponibilités) et la trésorerie négative (concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque). Il est à noter que celle -ci est la conséquence du financement du BFR par le FR c'est-à-dire la différence entre les deux paramètres. D'où

2°) TR= fond de roulement net global -besoin en fond de roulement

Il est à noter le calcul par cette formule de la trésorerie donne le total des valeurs disponibles figurant à l'actif du bilan

2. L'interprétation de la trésorerie

38 Dove ogien, Maxi Fiches, « gestion financière de l'entreprise » édition DUNOD, Paris, 2008, P88.

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1°) TR ? zéro

Dans ce cas l'entreprise présente une aisance financière (bonne santé financière) puisqu'elle dispose de liquidité qui lui permet de faire face à une dette financière.

2°) TR? zéro

La trésorerie négative signifie que l'entreprise dépendante des ressources financières à CT. Ce qui met en danger son autonomie financière.

3°) TR = zéro

Cette situation reflète une autonomie financière à CT, qui correspond à une indépendance est temporaire. A partir de ces indicateurs nous pouvons distinguer six situations possibles :

1ere situation : FR positif, BFR positif, TR positif

Le BFR est entièrement financé par les ressources permanentes, dont l'importance permet de dégager des disponibilités, c'est la situation la plus favorable pour l'entreprise.

2éme situation : FR positif, BFR positif, TR négative

Le BFR est financé en partie par les ressources permanentes et en partie par un excédent des concours bancaire courant sur les disponibilités, c'est une situation courante dans l'entreprise il convient d'apprécier les risques bancaires.

Pour réduire les niveaux des concours bancaires l'entreprise peut réduire le BFR par une variation des stocks, une réduction des créances et une augmentation des dettes fournisseurs.

3éme situation : FR négatif, BFR positif, TR négative

Dans ce cas les concours bancaires courant couvrent une partie des activités fixe, le BFR et les disponibilités.

Cette situation est très mauvaise pour l'entreprise, elle doit restructurer son FR par l'augmentation des financements à long terme et l'amélioration de l'autofinancement, et diminuer son BFR.

4éme situation : FR positif, BFR négatif, TR positive

R???????? ??'??????é????????????????????????????èr?? =

Endettement tot????

> 100
la somme du bilan

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Aux ressources induites par le cycle d'exploitation s'ajoutent un excédent de ressource permanent pour dégager un excédent de liquidité important. C'est une situation exceptionnelle dans ce cas l'entreprise doit surveiller les modalités de gestion de la trésorerie.

5éme situation : FR négatif, BFR négatif, TR positive

Les ressources issues d'un cycle d'exploitation couvrent un excédent de liquidité éventuellement, les fournisseurs et les avances de la clientèle financent le cycle mais aussi une partie des immobilisations, il s'agit d'un cas typique de la grande distribuions.

6éme situation : FR négatif, BFR négatif, TR négative

Les ressources permanentes ne couvrent qu'une partie de l'actif immobiliser et leur insuffisance est compensée par leur fournisseur, les avances de la clientèle et par les banques. C'est une situation précaire, la structure de financement est à revoir reconstituer le FR.

2.3.LA SOLVABILITE

La solvabilité est perçue comme étant l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses engagements à court terme. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable dès lors que ses capitaux propres sont négatifs : car dans ce cas elle doit en effet plus qu'elle ne possède. Il est très important de savoir que l'analyse de la solvabilité se distingue de celle de la liquidité dans les sens ou les indicateurs utilisés n'illustrent pas obligatoirement les flux de trésorerie. Nous dirons en définitif que la solvabilité mesure la capacité de l'entreprise à faire face à ses obligations à moyen ou encore à long terme.39

1. L'endettement à long terme

La solvabilité de l'entreprise peut être définie comme la capacité de cette dernière à suivre ses engagements de moyen et long terme

Total actif

R???????? ???? ??????v????????????é gé??ér?????? =

> à 100

Total Dettes

Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer l'ensemble de ses dettes en utilisant son actif. Il devrait naturellement être supérieur à un.

39Pierre VERNIMMEN : Finance d'entreprise, 4e éd 2000, P 67.

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Il n'existe pas de norme précise mais un trop fort endettement est dangereux pour l'entreprise sortant dans la phase de maturité et de déclin.

En cas de détérioration de l'activité l'entreprise risque d'être dans l'incapacité d'assurer le service de sa dette.

T??ux ??e ??'e????e????e??e???? =

Endettement financiere

la somme de bilan

On considère généralement que l'endettement financière ne doit pas représenter plus de 1/3 du total du bilan.

R???????? ??'??u????????????e ??????????????è??e =

????p??????ux p????p??e

??????e????e??e???? ??????????????è??e

Ce ratio doit être inférieure à un, dans le cas contraire il aura un risque important pour les préteurs de l'entreprise qui s'applique dans la gestion de cette dernière en mettant en cause son autonomie financière, par ailleurs ce ratio permet de mesurer la capacité de résistance de l'entreprise aux variations de la conjoncture.

3. LA METHODE DES RATIOS

L'analyse financière se propose d'étudier les comptes d'une entreprise pour porter un diagnostic financier. S'appuyant sur le bilan, cette opération va opérer une sélection et effectuer des rapprochements entre différents postes afin de calculer des ratios financiers qui mettent en évidence les caractéristiques économiques et financières de l'entreprise étudiée.

3.1.Définition d'un ratio

Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives de l'activité de l'entreprise. Il doit donc exprimer obligatoirement une valeur relative et par voie de conséquence rendre compte, de manière également significative, des modifications, intervenues dans la structure d'exploitation ou dans la structure financière de l'entreprise.40

1. L'intérêt des ratios

40Robert Lavaud «comment mener une analyse financière ? Dunod, Paris ,1982 P 98.

41 Edivisia cite par P Lauzel et A cibert : les déterminant de la structure financière des PME 2eme éd, 2001, P63.

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L'analyse par la méthode des ratios permet de savoir si les moyens financiers dont dispose l'entreprise ont été utilisés pour atteindre son objectif financier41 Cette méthode permet aux responsables.

1°) De suivre les progrès de leurs entreprises.

2°) De connaitre l'entreprise et évaluer l'importance de ses capacités, et de ses

qualités pour les exploiter.

3°) D'évaluer l'importance de ses faiblesses pour mieux remédier

4°) D'assurer la rentabilisation des opérations

5°) D'assurer l'efficacité dans la gestion de ses patrimoines

2. L'endettement à court terme (la liquidité)

Le ratio de liquidité évalue la capacité de l'entreprise à suivre ses engagements à très court terme par la mise en oeuvre de son fond de roulement et transformation des éléments de son actif circulant en disponibilité financière dans le cadre de fonctionnement normal.

L'analyse de l'endettement il s'agit de mesurer le risque financier de l'entreprise lié au poids et à la structure de l'endettement, le bilan financier et mieux adapté à l'analyse de l'endettement.

actif circulant

??°) ??iq??i??i??é gé??é???????? =

 

passif circulant

Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à rembourser ces dettes à court terme, ou bien selon laquelle les actifs circulants couvrent les dettes à court terme (DCT).

En d'autres termes, il nous permet d'apprécier si l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante. Il est recommandé que ce ratio soit supérieur à un.

??°) ??????i?? ???? ??iq??i??i??é ??é????i???? =

VR + VD

DCT

Ce ratio permet de mesurer la capacité de l'entreprise à rembourser ces dettes à court terme en recouvrent ces créances et en utilisent ces disponibilités et il doit être supérieur à 0, 7

??°) ??????i?? ???? ??iq??i??i??é immé??i?????? =

valeur disponible

DCT

 
 
 

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Ce ratio nous permet de voir dans quelle mesure les valeurs disponibles peuvent financer les dettes à court terme. Ce ratio doit être supérieur à 0,5 pour l'entreprise commerciale, et supérieure à 0,3 pour l'entreprise industrielle.

4. INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR L'EQUILIBRE

FINANCIER

L'orthodoxie financière suppose l'application de la règle de l'équilibre minimum. Cette règle impose la nécessité d'un lien entre la durée d'un moyen de financement et la durée d'une opération à financer. Un investissement de 8 000 € qui rapporte 850 € par an pendant six ans ne peut pas être financé par un emprunt remboursable en deux ans : les revenus n'y suffiraient pas. L'actif immobilisé doit être financé par des ressources stables, et dans ce cas, le FRNG est égal à zéro. Les besoins à financer du cycle d'exploitation doivent alors être intégralement couverts par les ressources provenant du cycle d'exploitation et dans ce cas, le BFRE est égal à zéro (on suppose le BFRHE = 0). On appelle cette situation dans laquelle la trésorerie est nulle l'équilibre financier optimum. Lorsque les besoins à financer du cycle d'exploitation sont supérieurs aux ressources, l'entreprise doit recourir au découvert bancaire, mais en période de restriction de crédit, les banques sont réticentes à les octroyer. L'entreprise qui ne peut alors liquider rapidement une partie de ses actifs pour rembourser sa dette se trouve en situation de cessation de paiement, même si elle fait des bénéfices. Cette contrainte de liquidité rend nécessaire l'existence d'un fonds de roulement.

Toute cette démarche nécessite une bonne structure financière comme l'approche théorique de la structure financière préconise l'optimisation. La structure financière optimale qui d'une part permet de minimiser le coût du capital et d'autre part maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un article de Modigliani et Miller.42

Si on a une structure financière qui n'est pas bonne on aura la situation suivante :

1°) Capitaux propres insuffisants ;

2°) Capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social ;

3°) Endettement important, ratio de frais financiers trop important ;

4°) Moyens de financement insuffisants pour faire face aux investissements nécessaires ;

5°) Non-respect des covenants, pouvant conduire à un risque d'exigibilité immédiate des crédits accordés ;

42 D George gestion financière 4eme éd, p.103

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6°) Échéancier d'emprunt trop élevé par rapport au cash-flow net disponible ; 7°) Échéance du terme d'un endettement financier remboursable.

Et voici comment sera l'interprétation du bilan fonctionnel qui pourra permettre de juger la santé financière de l'entreprise

1°) BFR financé en partie par le FR et la Trésorerie : situation la plus courante.

Améliorer la proportion FR : Concours bancaires par une mutation vers du financement LMT ou réduction de la part des immobilisations

2°) BFR financé en totalité par du FR situation qui paraît la plus favorable. S'interroger sur la rentabilité des excédents de trésorerie

3°) La trésorerie assure la totalité du financement du BFR et d'une partie de l'actif immobilisé : situation qui n'est pas durable.

Entité exposée au risque d'une crise de liquidité restructurer le FR

4°) Le FR se combine avec un BFR négatif (paiement clients comptant et règlement fournisseurs à terme), générant une trésorerie positive schéma type de la grande distribution, ou ventes par abonnements.

Surveiller les modalités de gestion de la trésorerie positive

5°) Le FR négatif est financé par une ressource en BFR très importante, qui dégage aussi une trésorerie positive : autre schéma typique de la grande distribution.

S'interroger sur la dépendance de l'entreprise à ses fournisseurs

6°) Le FR négatif est financé par une ressource en BFR, qui est cette fois insuffisante variante du cas précédent.

Situation à haut risque s'il s'agit d'une entreprise industrielle, moins grave dans la grande distribution. Dans tous les csas, étudier la reconstitution du FR.

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SECTION 3 : NOTIONS DE RENTABILITE

1. DEFINITION ET SORTES

La finalité de toute entreprise réside dans la réalisation des bénéfices

1.1.Définition

La rentabilité est la capacité de l'entreprise à maintenir et à rémunérer les capitaux mis à sa disposition de façon permanant. Toute action économique a pour objectif d'obtenir des résultats à partir des moyens mis en oeuvre par l'entreprise. Une action est jugée rentable lorsque les résultats réalisés sont supérieurs aux moyens, c'est-à-dire s'il y'a création d'un surplus monétaire.43

La notion de rentabilité est liée à celle de bénéfices et, d'une manière générale, on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude à produire un bénéfice. La rentabilité d'une entreprise s'apprécier donc en comparant un résultat et la valeur des moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.44

1.2.Sortes

1°) La rentabilité commerciale

Il permet d'apprécier le dynamisme et l'efficacité de l'activité commerciale c'est-à-dire l'exploitation d'où cette autre appellation de la rentabilité d'exploitation

????????????????????é ??omm?????????????? =

résultat net

chiffres d'affaire

2°) La rentabilité économique

Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits vendus. On considère généralement le ratio :

??o??m?????? : ???? = ???????????????? ???????? ??'????????????????????????

chiffre d'affaire

* 100

Les facteurs de la rentabilité économiques ont :

1°) le résultat (d'où de la rentabilité d'exploitation) 2°) De l'actif (plus il est important, mais la réserve

43 K. CHIHA, finance d'entreprise, op.cit., P41.

44 J-Y. EGLEM.A.PHILIPS.C.et C. RAULET, op.cit., P159.

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La rentabilité économique dépend de la rentabilité commerciale et de l'importance des capitaux investis (total actif).

3°) La rentabilité financière

La rentabilité financière est le rapport entre le résultat dégagé pour l'actionnaire (le résultat net) et l'investissement de l'actionnaire (les capitaux propres). Exprime la rentabilité pour l'actionnaire de son investissement dans la société. Contrairement à la rentabilité économique, la rentabilité financière dépend du niveau d'endettement, par le biais de l'effet de levier. Elle est estimée par le taux de rémunération des capitaux investis par les propriétaires de l'entreprise.45

On considère aussi le ratio suivant

f????m?????? ??f =

resultat net

capitaux propres * 100

Si la rentabilité financière est supérieure à la rentabilité économique, alors nous disons que l'entreprise bénéficie d'un effet de levier.

2. FACTEURS DE LA RENTABILITE COMMERCIALE

Une bonne gestion du cycle d'exploitation veut que, dans un portefeuille, les échéances

du passif et de l'actif concordent le plus possible. L'entreprise doit opposer les délais d'écoulement de stocks at de crédit accordes aux clients à ceux octroyer par les fournisseurs et essayer d'agir sur ces derniers pour réduire le besoin en fonds de roulement.46

Les ratios de gestion permettent d'apprécier la politique de gestion des composantes principales du cycle d'exploitation menée par les dirigeants de l'entreprise47.

1. Les rotations des stocks

Une bonne connaissance de la situation des stocks nécessite le calcul de deux principaux indicateurs :

1°) Le taux de rotation des stocks ;

2°) Le temps d'écoulement des stocks.

45 Christophe Thiberge, op.cit., page 148.

46 A Mapapa, op. Cit, p89

47 Christian et Mireille, Gestion financière : finance d'entreprise, 4éme édition DUNOD, paris, 2001, P49

Ce ratio permet de déterminer le délai moyen de séjour des marchandises ou produits finis au sein de l'entreprise ; on le calcul en jours ou en mois.

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2. Les produits qui dépendent des quantités vendues et des prix c'est-à-dire influencés par la rotation des stocks.

3. Les charges influencées par les quantités produites et vendues et par la structure de l'entreprise

4. Le niveau d'activité, car l'entreprise fonctionne en dessous de niveau normal d'activité fait supporter à l'entreprise une perte appelée Mali

a) Le taux de rotation des stocks

Les stocks de marchandises ou de matières premières étant évalués au cout d'achat, de produits finis au coût de production.la vitesse de rotation est ainsi calculée :

Ø Pour les marchandises

??o???? d'????h???? d??s ????????h????d??s??s v????d????s

????=

 
 
 

stock moyen

Ø Pour les matières premières :

Ø

 

????=

cout d'achat des matieres premieres consommees

 
 

Ø Pour les produits finis

??o???? d??s ????od????????o??s d??s ????od??????s v????d??s

???? = s??o???? ??o??????(???? ??o???? d?? ????od????????o??)

Avec : le stock moyen

stock initial + stock final

????=

 
 
 

Le taux de rotation indique le nombre de fois que le stock a été renouvelé durant la période.

b) Temps d'écoulement (TE)

1

??E = 360 * TR

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3. INCIDENCE DE LA RENTABILITE SUR LA STRUCTURE FINANCIERE

La rentabilité (positive) améliore les fonds propres ou ressources stables et par conséquent le FR, la trésorerie et la solvabilité, et on a une situation contraire en cas des pertes (rentabilités négatives).

3.1.Effet de levier

L'effet de levier financier est un indicateur fondamental dans l'étude de l'amélioration ou de la dégradation du taux de rentabilité financière due au recours à l'endettement. On entend par effet de levier financier, l'incidence de la structure financière de l'entreprise sur la rentabilité des capitaux propres. En effet l'appel à l'endettement permet, grâce a un effet dit de `levier ', d'accroitre ou diminuer la rentabilité des capitaux propres.48

3.1.1. L'effet de levier par endettement

Celui-ci est positif lorsque la rentabilité de l'actif est supérieure au taux du crédit. L'endettement permet alors d'augmenter la rentabilité des capitaux propres et l'effet de levier est considéré comme étant amplificateur.

Si le taux de rentabilité de l'actif est inférieur au taux du crédit, l'effet de levier est négatif. Le coût du financement (intérêts de l'emprunt) vient pénaliser la rentabilité des fonds propres. On parle alors d'effet de massue ou de boomerang.

Ce paramètre permet, en fonction de la rentabilité d'une activité ou d'un projet et des taux d'intérêt sur le marché de mesurer l'utilité de recourir à des financements bancaires ou auprès de tiers. C'est un moyen puissant pour permettre aux détenteurs de capitaux d'obtenir des rendements financiers élevés. Cependant, plus le levier utilisé est important, plus l'effet boomerang peut être terrible.

1) Le levier comptable

Il est défini comme le rapport entre les capitaux propres et le total des capitaux (incluant les dettes).

rentabilite financiere

E???????? d?? ????v?????? ?????????????????? =

 
 
 

L'effet de levier, c'est l'indicateur positif ou négatif de l'endettement sur la rentabilité financière, l'analyse de cet effet de levier permet d'appréhender les effets des éléments qui

48 Augustin Mapapa, op, cit, p139

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composent la rentabilité des capitaux propres qui sont : la rentabilité économique nette de l'entreprise, du coût du financement par capitaux empruntés et du taux d'endettement. Elle permet de savoir si le financement par endettement a favorisé une amélioration de la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise.

Si la rentabilité financière et la rentabilité économique sont inférieures à Zéro c'est -à-dire qu'il n'y a aucune rentabilité, et si elles sont comprises entre Zéro et Cinq pourcent la rentabilité est faible.

Ø Si elles sont comprises entre cinq pourcent et dix pourcents c'est-à-dire la rentabilité est moyenne.

Ø Si la rentabilité financière et la rentabilité économique sont supérieures ou égales à dix pourcent la rentabilité est satisfaisante.

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CHAPITRE 3 : L'INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR
LA RENTABILITE ET LA SITUATION FINANCIERE DE LA
BRASIMBA DE 2015 A 2018

Introduction

L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière d'une entreprise en examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court terme et à long terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise. Ceci sera le but de notre dernier chapitre qui est subdivisé en quatre sections dont la première est consacrée à la présentation des états financiers, la seconde à l'étude de la rentabilité, la troisième à l'étude de l'incidence de la structure financière de la Brasimba sur la rentabilité et la situation financière et la dernière au constat général et suggestions.

SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

1. LES BILANS COMPTABLES

Le bilan est la traduction comptable du patrimoine de l'entreprise. Il présente

l'ensemble des ressources de l'organisation et l'utilisation qu'elle en fait.

2018

Annees

600 211 970,00

2 289 829 596,00

61 251 489 739,00

1 605 026 719,00

3 303 196 958,00

3 303 196 958,00

7 214 412 409,00

205 458 437 605,00

2 777 001 317,00

75 615 960 540,00

3 019 606 626,00

3 019 606 626,00

265 458 706 523,00

Autres creances

Total des actifs circulants

Banques, cheques postaux & caisse

Tresorerie-actif

Ecart de convertion -actif

Creances et emplois assimiles

TOTAL ACTIF

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ACTIF

Source : Département de comptabilité BRASIMBA

190 029 538,00

Brevets, licences & logiciels

2015

Terrains

2 916 928 346,00

35 808 192 355,00

2 916 928 346,00

Charges immobilisees

Batiments

Frais d'etablissement et charges a re

190 029 538,00

Materiels

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Autres immobilisations financieres

Installations et agencements

Stocks

Materiels de transport

Marchandises

Avances & acomptes verses sur Imm 0,00

Matieres premieres et autres approv

En-cours

Immobilisations financieres

Produits fabriques

Total des actifs immobilisees

Fournisseurs, avances versees

Clients

2016

1 918 084 051,00

35 742 938 922,00

1 918 084 051,00

216 930 622,00

216 930 622,00

138 316 748 024,00

1 824 485 305,00

451 988 211,00

25 112 169 611,00

71 719 669 995,00

3 917 484 191,00

0,00

48 208 926 286,00

451 988 211,00

3 622 912 355,00

140 903 750 908,00

1 527 130 171,00

54 037 077 330,00

3 397 452 642,00

2017

1 056 443 439,00

38 845 073 007,00

1 056 443 439,00

164 482 361,00

164 482 361,00

138 862 548 431,00

2 060 445 248,00

438 540 258,00

22 880 063 884,00

72 005 176 111,00

3 071 790 181,00

0,00

44 861 515 606,00

438 540 258,00

4 341 266 660,00

140 522 014 489,00

1 156 797 648,00

51 116 358 774,00

4 818 428 955,00

4 148 768,00

4 148 768,00

174 027 968,00

174 027 968,00

186 239 651 452,00

3 184 024 513,00

57 796 123 100,00

25 978 892 994,00

95 301 794 690,00

3 978 816 155,00

0,00

405 311 169,00

405 311 169,00

186 823 139 357,00

67 034 885 320,00

948 335 129,00

58 513 192 103,00

1 920 842 752,00

5 652 515 336,00

8 581 075 220,00

894 029 118,00

4 910 044 785,00

150 791 137 975,00

1 115 695 112,00

438 927 321,00

27 149 335 449,00

82 107 667 055,00

4 610 248 004,00

41 297 057 463,00

438 927 321,00

3 593 675 139,00

154 337 023 180,00

1 214 868 885,00

47 373 517 537,00

3 658 774 569,00

483 692 116,00

4 132 958 624,00

56 380 119 615,00

1 999 092 819,00

7 724 099 247,00

7 724 099 247,00

9 006 602 078,00

218 441 242 042,00

462 090 562,00

3 327 034 148,00

60 418 619 525,00

1 451 485 946,00

2 679 770 910,00

2 679 770 910,00

9 302 260 751,00

203 620 404 924,00

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Tableau 4 : Passif du bilan

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

PASSIF

2015

2017

2017

2018

Capitaux propres

76 306 113 001,00

81 731 237 835,00

159 248 069 665,00

218 743 223 147,00

Capital

22 282 445 563,00

22 282 525 000,00

44 491 218 350,00

44 491 218 350,00

Primes d'apport, d'emission, de

0,00

0,00

52 267 384 310,00

52 267 384 340,00

Ecarts de reevaluation

29 878 474 858,00

29 878 474 858,00

46 570 597 318,00

 

Reserves indisponibles

1 767 696 721,00

1 767 696 721,00

2 127 738 963,00

 

Reserves libres

24 279 248 268,00

24 202 118 830,00

27 365 449 044,00

 

Report a nouveau

-1 818 164 123,00

-1 901 752 409,00

0,00

 

Resultat net de l'exercice

-83 588 286,00

5 502 174 835,00

-13 574 318 320,00

 
 
 
 
 
 

Dettes financieres et ressource

94 assimilees 992 659 871,00

86 373 393 676,00

6 216 900 809,00

 

Emprunts

90 601 882 000,00

81 656 528 800,00

0,00

 

Dettes financieres diverses

4 146 245 240,00

4 012 903 825,00

5 920 904 961,00

 

Provisions financieres pour ris

244 harges 532 631,00

703 961 051,00

295 995 848,00

 
 

Total ressources stables

171 298 772 872,00

168 104 631 511,00

Passif circulant

43 864 154 180,00

37 353 806 094,00

Clients, avances recues

2 670 336 069,00

1 334 526 943,00

28 616 899 550,00

26 880 845 043,00

Dettes fiscales

3 681 922 022,00

3 411 399 718,00

Dettes sociales

Source : Département de comptabilité BRASIMBA.

Fournisseurs d'exploitation

Tableau 5: Bilan simplifiés

165 464 970 474,00

1 480 593 942,00

1 416 874 550,00

Bilans simplifiés en CDF

 

Autres dettes

ACTIF

7 414 402 597,00

2015

4 310 159 840,00

2016

1 673 222 074,00

2017

2018

Tresorerie passif

Actifs immobilisés

3 278 314 990,00

151 420 094 834

0,00

138 985 666 857

0,00

139 465 571 050

186 818 990 589

Banques, decouverts

Actifs circulants

3 278 314 990,00

56 380 119 615

0,00

61 251 489 739

0,00

60 418 619 525

75 615 960 540

Ecarts de conversion-passif

Trésorerie-actif

7 724 099 247

3 303 196 958

2 679 770 910

3 019 606 626

TOTAL PASSIF

Total actif

218 441 242 042,00

215 524 313 696

205 458 437 605,00

203 540 353 554

203 720 404 924,00

202 563 961 485

265 454 557 755

 
 
 
 
 

PASSIF

2015

2016

2017

2018

Ressources stables

168 381 844 526

166 186 547 460

164 408 527 035

225 981 101 719

Passifs circulants

43 864 154 180

37 353 806 094

38 155 434 450

39 473 456 036

Trésoreries-passif

3 278 314 990

0

0

0

Total passif

215 524 313 696

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

 

Source : Nous même à partir du tableau n°1 et 2

Page | 61

Tableau 6 : Bilan synthétique

ACTIF 2015 2016 2017 2018

Valeurs immobilisées

151 420 094 834

138 985 666 857

139 465 571 050

186 818 990 589

Valeurs circulantes

4 104 218 862

64 554 686 697

63 098 390 435

78 635 567 166

Total actifs

215 524 313 696

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

PASSIF

2015

2016

2017

2018

Cap. Permanents

168 381 844 526

166 186 547 460

164 308 527 035

225 981 101 719

Dettes à court terme

47 142 469 170

37 353 806 094

38 255 434 450

39 473 456 036

Total passifs

215 524 313 696

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

 

Source : nous même à partir du tableau 1 et 2 Tableau 7 : Bilan cristallisé en %

Actif 2015 2016 2017 2018

Actifs immobilisés

70,26

68,28

68,85

70,38

Actifs circulants

26,16

30,09

29,83

28,49

Trésorerie-actif

3,58

1,62

1,32

1,14

Total actif

100

100

100

100

 

Passif

2015

2016

2017

2018

Ressources stables

78

82

81

85

Passifs circulants

20

18

19

15

Trésoreries-passif

2

0

0

0

Total passif

100

100

100

100

 

Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2

Les ressources propres qui étaient de 34,16% en 2015 ont connu une augmentation 2016 en passant à 39,56% et pour les autres années les capitaux propres ne font qu'augmenter par la

Page | 62

Tableau 8: Ratios de structure en %

Ratios de structure 2015 2016 2017 2018

Actif

 
 
 
 

Actif acyclique ou actif immobilise

70,26%

68,28%

68,85%

70,38%

Actif circulant (VE+VR)

26,16%

30,09%

29,83%

28,49%

Trésorerie actif

3,58%

1,62%

1,32%

1,14%

Actif cycliques (AC+TA)

29,74%

31,72%

31,15%

29,62%

Passif

 
 
 
 

Capitaux propres

34,16%

39,56%

78,24%

82,55%

Dettes financières

43,96%

42,09%

2,87%

2,58%

Capitaux permanent

78,13%

81,65%

81,11%

85,13%

Passif circulant

20,35%

18,35%

18,89%

14,87

Trésorerie - passif

1,52%

0,00%

0,00%

0,00%

Passif cyclique

21,87%

18,35%

18,89%

14,87%

 

Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2

Ø Commentaire

La structure du bilan montre que l'entreprise fait recourt aux investissements fixes dans le cadre de ses activités car l'actif immobilisé représente plus 70,26% en 2015 et 70,38% en 2018 du total des emplois. L'activité qui nécessite des investissements physiques importants n'est pas du tout centrée sur l'exploitation commerciale qui ne représente que 26,16% en 2015, 30,09% en 2016, 29,83% en 2017 et 28,49% en 2018. La trésorerie-actif constituée principalement par des avoirs en banques représente 3,58% en 2015 et elle n'a fait que diminuée durant les autres années c'est-à-dire en 2016 elle était de 1,62%, en 2017 de 1,32% et en 2018 de 1,14%.

Page | 63

suite .l'importance des ressources de l'entreprise par rapport au total des ressources est légèrement concentrée dans le passif circulant qui représente 20,35% pour ensuite diminuer durant les autres exercices .mais on avons constaté que cette entreprise a contractée plus des dettes financières à long terme et à court terme ( trésorerie -passif ) en 2015 .ces dettes ont diminuées durant les deux dernières années de notre recherche.

3. LES BILANS FINANCIERS

2.1.La restructuration

La restructuration de l'actif consiste à présenter, du point de vue financier, une meilleure évaluation des emplois de fonds mis à la disposition de l'entreprise et à présenter les postes selon leur permanence. L'objectif étant de parvenir à un bilan corrigé, plus proche de la réalité économique et qualifié de bilan financier d'une part et de bilan fonctionnel d'autre part.

Les frais d'établissement sont déduits de l'actif et du passif non exigible pour le montant respectivement de 2 916 928 346 en 2015, 1 918 084 051 en 2016, 1 056 443 439 en 2017 et de 4 148 768 en 2018.

Les provisions financières pour risques et charges sont déduites des dettes financières vers les capitaux propres car elles sont considérées comme des réserves pour un montant respectivement de 244 532 631 en 2015 ,703961051 en 2016, de 295995850 en 2017 et de 392406678 en 2018.

Compte tenu de ces deux retraitements les bilans financiers de la Brasimba se présentent comme suit :

Tableau 9: bilans retraités de la Brasimba

Bilans simplifiés en CDF

Actif

2015

2016

2017

2018

Actifs immobilisés

151 420 094 834

138 985 666 857

139 465 571 050

186 818 990 589

Actifs circulants

56 380 119 615

61 251 489 739

60 418 619 525

75 615 960 540

Trésorerie-actif

7 724 099 247

3 303 196 958

2 679 770 910

3 019 606 626

Total actif

215 524 313 696

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

 
 
 
 
 

Passif

2015

2016

2017

2018

Ressources stables

168 381 844 526

166 186 547 460

164 408 527 035

225 981 101 719

Passifs circulants

43 864 154 180

37 353 806 094

38 155 434 450

39 473 456 036

Trésoreries-passif

3 278 314 990

0

0

0

Total passif

215 524 313 696

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2

Page | 64

Tableau 10 : Bilan financier en CDF

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

BILANS FINANCIERS DE LA BRASIMBA

 
 
 
 

Valeurs nettes en CDF

 
 
 

Actif

2015

2016

2018

 

Immobilisations incorporelles

190 029 538

216 930 622

164 482 361

 

Immobilisations corporelles

150 791 137 975

138 316 748 024

138 862 548 431

 

Immobilisations financieres

438 927 321

451 988 211

438 540 258

 

Actifs acycliques restructures

151 420 094 834

138 985 666 857

139 465 571 050

 

Stocks

47 373 517 537

54 037 077 330

51 116 358 774

 

Creances & emplois asimiles

9 006 602 078

Disponibilites

7 724 099 247

Actifs cycliques restructurees

64 104 218 862

Total actif

215 524 313 696

Dettes financieres a court terme

3 278 314 990

Ressources cycliques

47 142 469 170

Total passif

215 524 313 696

Source : élaborer à partir du tableau n°1 et 2

2018

174 027 968

186 239 651 452

405 311 169

186 818 990 589

67 034 885 320

7 214 412 409

9 302 260 751

8 581 075 220

3 303 196 958

2 679 770 910

3 019 606 626

64 554 686 697

63 098 390 435

78 635 567 166

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

Passif

2014

2015

2016

2017

Capitaux propres

73 633 717 286

80 517 114 835

158 487 622 074

219 131 481 057

Dettes financieres et ressources assimilees

94 748 127 240

85 669 432 625

5 920 904 961

6 849 620 662

Ressources acycliques

168 381 844 526

166 186 547 460

164 408 527 035

225 981 101 719

Dettes d'exploitation, fiscales et sociales...

43 864 154 180

37 353 806 094

38 155 434 450

39 473 456 036

0

0

0

37 353 806 094

38 155 434 450

39 473 456 036

203 540 353 554

202 563 961 485

265 454 557 755

3. LES COMPTES DE RESULTATS EN CDF

Le diagnostic financier effectué sur le compte de résultat consiste principalement à apprécier la

marge de l'activité d'exploitation et la rentabilité de l'entreprise, fondement de la création de

la valeur d'une firme dans la vision néoclassique de la théorie économique.

Page | 65

Tableau 11 : compte de résultat

Rubriques 2015 2016 2017 2018

Achats de marchandises +ou -Variation de stocks Ventes de marchandises =Marge brute sur marchandises Achats de matières premières et fourn liées

+ou-Variation de stocks Ventes de produits fabriqués =Marge brute sur matières

31

4

130

94

-152 318 391 558 369 953 300 614

773 853 353 273 164

621

216

062

630 354 150 834 748

689

756

260

23

-2

124

102

-100

574

565

91 204 057 154 642

123 140 779 796 362

955

135

899

851

671

762

582

182

649

101

583

36

3

107

88

517 105 094 133 413 848 720 186 130 69 667 187 968 538 380

835 233 353

184 793 327

945 835 126

969 - 479 573 83

34 785

-7 977

158 710

133 682

417 278 456 317

504

152

721

974

466 669 298 501 260

031

726

980

Marge brute sur marchandises

 

-152

273

834

 

91

796

582

 

69 667 187

 

83

317

501

Marge brute sur matières

94

614

062

260

102

642

899

583

88

945 835 126

133

682

974

980

+Production stockée (ou

 

636

631

940

 

-364

828

884

 

564 813 533

1 780 605

482

déstockage)

7

902

961

551

7

069

171

144

5

550 740 907

8

063

355

581

+Produits accessoires

 

828

280

671

2

850

353

538

2

474 104 714

9

280

331

947

+Autres produits

23

372

378

807

33

764

642

445

24

587 580 566

39

604

192

074

-Autres achats

3

179

229

600

-4

437

896

820

 

-565

275 948

-6

288

443

514

-Variation de stocks

10

031

137

567

13

978

464

298

13

006 750 347

25

316

665

385

-Transports

18

311

030

238

16

540

152

273

16

369 637 053

25

942

823

475

-Services extérieurs

5

205

005

512

5

398

693

559

4

922 105 393

5

421

898

574

-Impôts et taxes

6

493

638

365

1

850

305

010

4

358 738 540

4

159

202

321

-Autres charges

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

=Valeur ajoutée

36

600

610

561

45

559

860

083

34

360 811 985

56

953

641

696

Valeur ajoutée

36

600

610

561

45 559

860

083

34

360 811 985

56

953

641

696

-Charges de personnel

14

832

484

712

18 997

132 232

18

288 355 629

21

662

079

229

=Excédent brut d'exploitation

21

768

125

849

26

552

727

851

16

072 456357

35

291

562

467

Excédent brut d'exploitation

21

768

125

849

26

552

727

851

16

072 456357

35

291

562

467

+Reprises de provisions

 
 
 
 
 

48

074

468

 

499 992 389

 

295

995

848

+Transferts de charges

 

903

189

090

 

256

897

498

 

83 430 45 2

 

221

825

848

-Dotations aux amortissements et aux provisions

21

252

672

348

22

254

634

320

22

310 795 181

24

348

304

804

=Résultat d'exploitation

1

418

642

591

4

613

065

497

-5

654 915984

11

461

079

360

Résultat d'exploitation

1

418

642

591

4

613

065

497

-5

654 915984

11

461

079

360

+Revenus financiers

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

+Gains de change

1

877

385

996

3

801

208

096

1

074 801 429

1

333

534

354

+Reprises de provisions

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

+Transferts de charges

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-Frais financiers

 

834

010

730

 

305

811

968

 

207 293 827

 

554

505

221

-Pertes de change

1

115

344

948

1

044

857

378

 

295 995 848

15

409

768

615

Dotation aux amor et prov fin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

392

406

678

=Résultat financier

 

-71

969

682

2

222

000

088

-7

444 338 306

-15

023

146

159

Résultat financier

 

-71

969

682

2

222

000

088

-7 444 338 306

-15

023

146

159

+Excédent brut d'exploitation

21

768

125

849

26

552

727

851

16 072 456357

35

291

562

467

Page | 66

=Résultat des activités ordinaires

1

346

672

909

6

835

065

585

-13

099

254

290

- 3

562

066

799

+Produits des cessions d'immobilisations

3

734

640

288

 

9

300

000

 

102

198

857

 

6

075

135

-Valeurs comptables des cessions d'immobilisat

3

744

316

088

 

45

777

782

 

127

154

598

 

11

813

447

=Résultat H.A. O

 

-9

675

800

 

-36

477

782

 

-24

955

741

 

-5

738

312

Résultat des activités ordinaires

1

346

672

909

6

835

065

585

-13

099

254

290

- 3

562

066

799

Résultat H.A.O

 

-9

675

800

 

-36

477

782

 

-24

955

741

 

-5

738

312

-Participation des travailleurs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-Impôts sur le résultat

1

420

585

395

1

296

412

968

 

450

108

290

 

750

044

818

=Résultat net

 

-83

588

286

5

502

174

835

-13

574

318

320

-4

317

849

929

Source : Département de comptabilité BRASIMBA

Page | 67

SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE

1. CALCUL DES RENTABILITES Voici le problème

Résultat = produit totaux -charges totales

(Produit d'exploitation +produit financier +produit hors activité ordinaire) - (charge d'exploitation +charge financière +charge hors activité ordinaires)

D'où logiquement ???????????????? ??'???????????????????????? = resultat net d exploitation

total des produits

Mais considérer le chiffre d'affaire = total des montants des factures des ventes n'est pas logique. Ce paramètre permet d'apprécier l'efficacité de l'activité commerciale proprement dite sans tenir compte des produits et des charges d'autres activités.

Tableau 12 : CALCUL DES RENTABILITES

Source : élaborer sur base du tableau n°1 et 2 des bilans financiers à la page 68 et du tableau n°10 des comptes de résultat

Page | 68

1.1. Marge brute d'exploitation

Tableau 13: calcul de la marge brute d'exploitation

Désignation 2015 2016 2017 2018

Résultat brut d'exp (1) RBE

21 768 125

849

26 552 727 851

16 072 456 357

35 291 562 467

Chiffre d'affaires (2)

138 761

531 457

131 789

086 007

113 455

720 364

167 347

533 606

MBE (3) = (1) / (3) *100

15,69

 

20,15

 

14,17

 

21,09

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

1.2.Marge d'exploitation nette

Tableau 14 : Calcul de la marge d'exploitation

Désignation 2015 2016 2017 2018

Résultat d'exp ou EBIT (1)

1 418 642 591

4 613 065 497

-5 654 915984

11 461 079 360

Chiffre d'affaire (2)

138

761 531 457

131

789 086 007

113 455

720 364

167

347 533 606

MDE (3) = (1) / (2) *100

1,02

 

3,50

 

-4,98

 

6,85

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

1.3.Taux de croissance du chiffre d'affaires Tableau 15: calcul du taux de croissance du chiffre d'affaire

Désignation 2015 2016 2017 2018

Chiffre d'affaire

138

761

531

457

131 789

086

007

113 455

720

364

167 347

533

606

Taux de croissance (3) =

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-5,02

 
 

-13,91

 
 

47,50

 
 

CA (2) -CA (1) /CA (1)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Page | 69

1.4.Rentabilité économique ou Roi (return on Investment)

1.4.1. ROI nette

Tableau 16: Calcul du Roi Nette

Désignation 2015 2016 2017 2018

EBIT (1)

 
 

1 418 642 591

4 613 065 497

5 654 915984

11 461 079 360

Actif acyclique (2)

 
 

151

420 094 834

138

985 666 857

139 465

571 050

186

818 990 589

ROI nette (3) = (1) /

(2)

*100

0,94

 

3,32

 

-4,05

 

6,13

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

1.5.Rentabilité des capitaux employés (ROCE) Tableau 17: Calcul de la Rentabilité des capitaux employés

Désignation 2015 2016 2017 2018

EBIT (1)

1

418

642 591

4

613

065 497

-5

654 915984

11

461

079 360

Actif immobilisé (2)

151

420

094 834

138

985

666 857

139

465 571

050

186

818

990 589

BFR (3)

12

515

965 435

23

897

683 645

22

163 185

075

36

142

504 504

Trésorerie actif (4)

7

724

099 247

3

303

196 958

2

679 770

910

3

019

606 626

Capital économique (5) =2+3+4

171

660

159 516

166

186

547 460

164

308 527

035

225

981

101 719

ROCE= (1) / (5)

 
 

0,83

 
 

2,78

 

-3,44

 
 

5,07

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

2. EXAMEN DE LA RENTABILITE COMMERCIALE

2.1.Indicateurs de la rentabilité commerciale

Après avoir calculé tous les indicateurs nécessaires de la rentabilité commerciale de notre firme, nous voulons maintenant donner l'interprétation des résultats trouvés.

Tableau 18 : les indicateurs de la rentabilité commerciale

Indicateurs 2015 2016 2017 2018

Marge brute sur le chiffre d'affaire

15,69%

20,15%

14,17%

21,09%

Marge nette sur le chiffre d'affaires

1,02%

3,50%

-4,98%

6,85%

Marge nette (net profit margin)

-0,06%

4,17%

-11,96%

-2,58%

Taux de croissance sur le chiffre d'affaire

 

-5,02%

-13,91%

47,50%

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Page | 70

Ø Analyse des marges sur ventes : il se traduit de ces résultats que l'entreprise dégage une marge brute sur le chiffre d'affaires très important de l'ordre de 15,69% en 2015, 20,15% en 2016, 14,17% en 2017 et 21,09% en 2018. Fort malheureusement, ces marges importantes sont utilisées pour faire face aux charges d'exploitation exorbitantes .En d'autres terme termes ,pour réaliser ces chiffres d'affaires ,l'entreprise a dû faire face ,non seulement aux couts de production des produits finis vendus mais aussi aux importantes charges d'exploitation .C'est cela qui fait que la marge nette sur le chiffre d'affaires est trop faible .En effet ,après avoir rémunéré toutes les charges d'exploitation avec les recettes réalisées ,il reste à l'entreprise une rentabilité commerciale nette de 1,02% en 2015 , 3,50% en 2016 et cette rentabilité devient négative en 2017 c'est-à-dire de -4,98% pour ensuite augmenter en 2018 .Par ailleurs on peut voir que de 2015 à 2016 le chiffre d'affaires de l'entreprise a enregistré une légère baisse de 5,02% mais de 2017 à 2018 il y'a eu une forte croissance du chiffre d'affaires .Pourtant ,c'est en 2018 que la marge sur matière est la plus élevé ;cela est certainement dû à la maitrise pour cette année du cout de production de produit fini vendu comparativement aux autres l'exercice qui sont 2015,2016 et 2017.

3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

3.1.Ratio de rentabilité économique et financière

Après avoir analysé tous les indicateurs de la rentabilité financière et économique, nous avons abouti aux résultats suivants que nous devons trouver une signification.

Tableau 19 : les indicateurs de la rentabilité financière et économique

Indicateurs 2015 2016 2017 2018

Rentabilité économique (ROI)

0,94%

3,32%

-4,05%

6,13%

Rentabilité des capitaux employés (ROCE)

0,83%

2,78%

-3,44%

5,07%

Rentabilité de l'actif (ROA)

-0,04%

2,70%

-6,70%

-1,63%

Rentabilité financière (ROE)

-0,11%

6,83%

-8,56%

-1,97%

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Commentaire de la rentabilité des capitaux :la rentabilité économique est presque insignifiant durant la période de notre recherche mais en 2018 il y'a eu au moins une petite rentabilité économique de 6,13% .En d'autres termes ,l'investissement n'est pas du tout rentable .La rentabilité des propriétaires de l'entreprise a un niveau qui n'est pas appréciable aussi soit 0,83% en 2015, 2,78% en 2016 , -3,44% en 2017 mais rapport aux autres années en 2018 elle a augmenté pour atteindre un niveau de 5,07% .D'une année à l'autre ,on

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constate que la rentabilité économique et la rentabilité financière ont crû de manière un peu substantielle de 2015 à 2016 mais de 2016 à 2017 elles ont encore diminuées ,on observe que cette entreprise était endettée durant les deux premières années de notre recherche c'est-à-dire de 2015 à 2016 cela se justifie par l'effet que la rentabilité financière est inférieure à la rentabilité économique du fait du poids du cout de la dette et surtout de l'impôt de société .En 2015 la rentabilité de l'actif était négative et a légèrement augmenté en 2016 pour ensuite accroître d'une manière négative . Par contre la productivité des capitaux investis ont permis à l'entreprise de réaliser un ROCE de 5,07% en 2018.

4. LES FACTEURS EXPLICATIF DE LA RENTABILITE

4.1.Ratio de rotation des stocks

4.1.1. Le taux de rotation des stocks

NB : faute de disposer les informations complètes de sur les stocks en 2015 les ratios de stocks sont calculés uniquement pour les autres exercices.

v Pour les matières premières

Le cout d'achat de matière consommée provient du compte de résultat en faisant les achats - les variations. Le SI de 2016, c'est le stock final qui se trouve au bilan arrête le 31 décembre 2015 et de 2017 au bilan de 2016 et le SF de 2016 se trouve au bilan arrête le 31 décembre 2016 et de 2017 au bilan de 2017.

Tableau 20:le taux de rotation stock matière première

Intitule 2015 2016 2017 2018

Cout d'achat de MC (1)

 

25 262

317

831

36 133

305

027

42 762

656

291

Stock moyen (2)

 

44 752

991

875

46 535

220

946

51 687

353

855

TR= (1) / (2)

 

0,56

 
 

1,29

 
 

0,83

 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Commentaire : Le taux de rotation indique le nombre de fois que le stock a été renouvelé durant la période. Pour le cas de la Brasimba, elle a renouvelé à moyenne 0,89 fois son stock des matières consommées durant la période de notre étude.

On peut maintenant calculer la vitesse de rotation de stock.

Page | 72

Tableau 21 : calcul de la vitesse de rotation stock

Intitule 2015 2016 2017 2018

Stock moyen (1)

 

44 752 991

875

46 535 220

946

51 687 353

855

Cout d'achat de MC (2)

 

25 262 317

831

36 133 305

027

42 762 656

291

VRS= (1) / (2) *360

 

334 jours

 

464 jours

 

435 jours

 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Commentaire : Ce ratio permet de déterminer le délai moyen de séjour des marchandises au sein de l'entreprise depuis l'achat des stocks jusqu'à leur vente, pour la Brasimba ses matières consommées sont fait à moyenne une durée de 308 jours ce qui n'est pas une bonne situation pour l'entreprise.

v Pour les produits finis

Le SI de 2016, c'est le stock final qui se trouve au bilan arrête le 31 décembre 2015 et de 2017 au bilan de 2016 et le SF de 2016 se trouve au bilan arrête le 31 décembre 2016 et de 2017 au bilan de 2017.

Tableau 22: Calcul du taux de rotation stock produits fini

Intitule 2015 2016 2017 2018

Cout de production de

129 663 584 816

124 518 963 985

106 619 979 794

156 930 116 244

PFV (1)

 
 
 
 

Stock moyen (2)

 

3 608 293 747

3 982 089 508

4 996 890 998

TR= (1) / (2)

 

34,51

26,77

31,41

Source : nous-même à partir des états financiers de la Brasimba

On peut maintenant calculer la vitesse de rotation de stock ou le temps d'écoulement. Tableau 23 : Calcul de la vitesse de rotation stock produits fini

Intitule 2015 2016 2017 2018

Stock moyen (1)

 
 
 
 

3 608 293 747

3 982 089 508

4 996 890 998

Cout de production de PFV (1)

129

663

584

816

124 518

963 985

106 619

979 794

156 930

116 244

VRS= (1) / (2) *360

 
 
 
 

10 jours

 

13 jours

 

11 jours

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Commentaire :La rotation des stocks est le nombre de fois ou l'on doit remplacer le stock au cours d'une année,une faible rotation de stock est fréquemment associe a un surstock mais si la rotation des stocks est élevée est généralement positive car elle indique que les marchandises se vendent rapidement et découle d'une bonne gestion des stocks pour notre

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cas nous avons constaté que la Brasimba n'écoule pas ses produits finis très vite car la vitesse moyenne ou le temps d'écoulement est de 11 jours ceci montre que elle n'a pas une bonne gestion de son cycle d'exploitation.

CPPFV = CPPFF+SIPF-SFPF

SECTION 3 : ETUDE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA

BRASIMBA

1. ETUDE DU FR ET DU BFR 1.5.Etude du fond de roulement net

Calcul du fonds de roulement par le haut du bilan

Tableau 24 : Calcul du FR

Intitule 2015 2016 2017 2018

Cap. Permanents (1)

168 381 844 526

166 186 547 460

164 308 527 035

225 981 101 719

Actifs immobilisés (2)

151 420 094 834

138 985 666 857

139 465 571 050

186 818 990 589

FRN = (1) - (2)

16 961 749 692

27 200 880 603

24 842 955 985

39 162 111 130

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Interprétation

Le fonds de roulement est un indicateur précieux de l'équilibre financier d'une entreprise

car c'est un excédent des ressources fixes sur les emplois fixes qui permet de voir la capacité qu'à une entreprise à financer ses actifs immobilisés à partir de ses capitaux permanents.

Pour ce qui concerne la société Brasimba, son fonds de roulement est positif sur toute la période d'étude, soit d'un montant de16 961 749 692 en2015, 27 200 880603 en 2016, d'un montant de 24 842 955 985 en 2017 et d'un montant de 39 162 111130 en 2018. Ce qui traduit que l'entreprise possède d'un matelas de sécurité pour augmenter ses activités. Ceci est un signe favorable d'équilibre financier, mais malgré cette analyse, le fonds de roulement a été insuffisant sur toute la période vue qu'il n'arrive pas à couvrir toutes les valeurs d'exploitation. Nous avons eu aussi à remarquer une diminution du fonds de roulement en 2017 de 9% dû à l'apurement de tous ses emprunts de 2016 qui a pu entrainer une diminution de ses capitaux étrangers malgré l'augmentation des capitaux propres, de son résultat déficitaire.

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1.6.Fonds de roulement propre (FRP)

Tableau 25 : Calcul du fonds de roulement propre

Intitule 2015 2016 2017 2018

Capitaux propres (1)

73 633 717 285

80 517 114 835

158 487 622 075

219 131 481 057

Actifs immobilisés (2)

151 420 094 834

138 985 666 857

139 465 571 050

186 818 990 589

FRP = (1) - (2)

-77 786 377 549

- 58 468 552 022

19 022 051 025

32 312 490 468

 

Source : nous-même à partir des états financiers de la Brasimba Interprétation

Le fonds de roulement propre mesure la capacité qu'à une entreprise à financer ses actifs fixes par les capitaux propres seulement.

Pour ce qui concerne la Brasimba, son fonds de roulement propre est négatif seulement pour la première et deuxième année d'étude et positif les années restantes soit d'un montant de-77 786 377 549 en 2015, -58468552022 en 2016, d'un montant de 19 022 051 025 en 2017 et de 32312490468 en 2018.

Cette situation est bonne, vu que le fonds de roulement ne fait que s'accroitre chaque année, pour dire que la Brasimba ne fait que s'autofinancer avec ses propres ressources après avoir eu des primes d'apport des actionnaires.

1.7.Fonds de roulement étranger (FRE)

Tableau 26 : Calcul du fonds de roulement étranger

Intitule 2015 2016 2017 2018

FRN (1)

16 961 749 692

27 200 880 603

24 842 955 985

39 162 111 130

FRP (2)

-77 786 377 549

- 58 468 552 022

19 022 051 025

32 312 490 468

FRE = (1) - (2)

94 748 127 241

85 669 432 625

5 820 904 960

6 849 620 662

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba Interprétation

Le fonds de roulement étranger correspond aux dettes financières. Son calcul démontre qu'il est de 94 748 127 241 en 2015 ,85 669 432 625 en 2016, de 58 20904960 en 2017 et de 6 849 620 662 en 2018. Ce qui affirme l'interprétation précédente que la Brasimba n'a fait recours aux capitaux étrangers d'une grande partie que pour la première année et la deuxième année. Après le calcul de cet indicateur, nous constatons que l'entreprise est capable à elle seule pour les dernières années d'étude avec ses capitaux propres de financer ses actifs immobilisés.

Page | 75

1.8.Le besoin en fond de roulement Tableau 27 Calcul du BFR

Intitule 2015 2016 2017 2018

Actif d'exploitation (1)

56

380

119

615

61

251

489

739

60

418

619

525

75

615

960

540

Passif d'exploitation (2)

43

864

154

180

37

353

806

094

38

255

434

450

39

473

456

036

BFR = (1) - (2)

12

515

965

435

23

897

683

645

22

163

185

075

36

142

504

504

 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Interprétation

Le Besoin en Fonds de Roulement appelé aussi besoin de financement lié au cycle d'exploitation c'est une partie de besoin d'exploitation qui n'est pas assurée par les ressources d'exploitation.

Concernant la période sous examen, les besoins en fonds de roulement de la BRASIMBA sont tous positifs et cela est dû au fait que les actifs d'exploitation de toutes les années sont supérieurs aux passifs d'exploitation. L'entreprise a des besoins qu'elle ne sait pas satisfaire à court terme, bien que les FRN de la BRASIMBA sont positifs, cette entreprise devait mobiliser des ressources pour faire face à ses besoins de financement à court terme afin d'assurer un bon fonctionnement du cycle d'exploitation.

Pour réduire le besoin en fonds de roulement qui est positifs, l'entreprise peut recourir à ces trois options :

1. Cherchant à maitriser le niveau de stock, voire réduire la quantité de ses stocks, marchandises et matières premières stockés.

2. Créances clients notamment à travers les délais de paiement des clients

3. Dettes fournisseurs négocier des délais de règlement plus longs est un levier important avec un fort impact sur le BFR.

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2. ETUDE DE LA TRESORERIE Tableau 28 Calcul de la trésorerie net

Intitule 2015 2016 2017 2018

FRN (1)

16 961 749 692

27 200 880 603

24 842 955 985

39 162 111 130

BFR (2)

12 515 965 435

23 897 683 645

22 163 185 075

36 142 504 504

TN = (1) - (2)

4 445 784 257

3 303 196 958

2 679 770 910

3 019 606 626

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Interprétation

Elle désigne les disponibles appartenant à l'entreprise qu'on peut trouver dans ses comptes en banque et dans la caisse de l'entreprise.

Au regard du tableau dressé ci-haut, la trésorerie de la BRASIMBA est positive toute la période d'étude puisque que les Fonds de roulements Nets sont supérieurs aux besoins en fonds de roulements. Les valeurs disponibles (Trésorerie-actifs) sont supérieures aux dettes financières à court terme (Trésorerie-Passif) ce qui stipule qu'après toutes dépenses effectuées par la BRASIMBA, elle possède au moins un excédent de ressources. Comme nous l'avons énoncé ci-haut par rapport au BFR positif, la BRASIMBA pourrait faire recours à la trésorerie pour relever ce dernier, qui veut dire qu'elle pourrait utiliser sa trésorerie et recourir aussi aux options citées ci-haut.

3. ETUDE LA SOLVABILIT

Tableau 29 calcul du ratio de solvabilité

Intitule 2015 2016 2017 2018

TOTAL ACTIF (1)

215

524

313

696

203

540

353

554

202 563

961 485

265 454 557 755

DETTES TOTALES (2)

141

890

596

411

123

023

238

719

44 076

339 410

46 323

076 698

SOLVABILITE= (1) / (2)

1,52

 
 
 

1,65

 
 
 

4,60

 

5,73

 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Interprétation

La solvabilité d'une entreprise est la capacité qu'a cette entreprise à honorer ses engagements (dettes) à l'échéance en cas de cessation d'activité, cette dernière mesure l'aptitude de l'entreprise à faire face à l'ensemble de fonds de tiers. Pour ce qui concerne cette étude, la BRASIMBA est en mesure d'honorer ses engagements pris envers les tiers. La norme d'interprétation du ratio de solvabilité est de 1. Pour notre cas, son calcul relève que la société Brasimba est en état de solvabilité voire même croissante. Autrement dit, l'entreprise sous

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étude, a disposé d'une capacité de faire face à son endettement total de 1,52 fois en 2015, 1,65 fois en 2016, de 4,60 fois en 2017 et de 5,73 fois en 2018.

Tableau 30 :

Tableau 30 Calcul d'autonomie financier

Intitule 2015 2016 2017 2018

Capitaux propres (1)

 
 

73 633 717 285

80 517 114

835

158 487

622

075

219 131

481

057

PASSIF TOTAL (2)

 
 

215 524

313 696

203 540

353 554

202 563

961

485

265 454

557

755

Autonomie financière (3) =

(1)/

(2)*100

34,16

 

39,56

 

78,24

 
 

82,65

 
 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba Tableau 31 Calcul de l"indépendance financière

Intitule 2015 2016 2017 2018

Endettement total (1)

141 890

596

411

123 023

238

719

44 076 339 410

46 323 076 698

Total du passif (2)

215 524

313

696

203 540

353

554

202 563

961 485

265 454

557 755

Taux d'ind fin = (1) /(2)*100

65,84

 
 

60,44

 
 

21,76

 

17,35

 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Commentaire : Ces ratios nous permettent de déterminer la proportion des Fonds propres et des dettes totales sur le total Passif. Plus le ratio d'indépendance financière est proche de 1, plus l'entreprise est indépendante financièrement et plus le ratio de dépendance financière est proche de 1, plus l'entreprise est dépendante financièrement. Après avoir analysé nous remarquons que la Brasimba a été :

- Indépendamment financière de 65,84 % et dépendamment financière de 34,16% en 2015 ; - Indépendamment financière de 60,44 % et dépendamment financière de 39,56% en 2016 ; - Indépendamment financière de 21,76 % et dépendamment financière de 78,24 % en 2017 ; - Indépendamment financière de 17,35% et dépendamment financière de 82,65 % en 2017.

Nous constatons après analyse de ces ratios que la Brasimba accroit ses capitaux propres

chaque année, entre autres la Brasimba possède un autofinancement croissant sur ses emplois stables et quelle était autonome durant les deux dernières années de notre étude.

v Ratio de liquidité

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Tableau 32 Calcul du ratio de liquidité générale

ACTIF 2015 2016 2017 2018

Stocks (1)

47

373

517

537

54

037

077

330

51

116

358

774

67

034

885

320

Réalisables (2)

9

006

602

078

7

214

412

409

9

302

260

751

8

581

075

220

Disponibles (3)

7

724

099

247

3

303

196

958

2

679

770

910

3

019

606

626

FRB (4) = (1+2+3)

64

104

218

862

64

554

686

697

63

098

390

435

78

635

567

166

Dettes à court terme (5)

47

142

469

170

37

353

806

094

38

255

434

450

39

473

456

036

LG = (4) / (5)

 
 
 

1,35

 
 
 

1,73

 
 
 

1,65

 
 
 

1,99

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

Ø Interprétation

Ce ratio mesure la capacité qu'à une entreprise à faire face à ses dettes à court terme grâce à son actif circulant. Le standard exige que ce ratio doive être supérieur à 0,75.

A la lumière de nos résultats nous remarquons que ce ratio est supérieur au standard toute la période d'étude soit 1,35, 1,73 1,65 et 1,99 respectivement en 2015,2016 ,2017et 2018 ce qui explique que la Brasimba était capable de couvrir toutes ses dettes à court terme en utilisant uniquement son actif cyclique durant toutes les périodes.

4. EFFET DE LEVIER

L'utilisation des sources de financement avec un coût fixe, comme le capital, dette et actions, pour financer l'actif de l'entreprise est connu comme effet de levier financier. Si les actifs financés par la dette donnent un rendement supérieur au coût de la dette, le bénéfice par action augmentera sans une augmentation des investissements des propriétaires. L'effet de levier va nous montrer l'impact de l'utilisation d'apports des capitaux de la part de tiers de la Brasimba par rapport à ses capitaux propres. Elle est déterminée par la formule dettes financières sur Fonds propres.

Tableau 33 Calcul de l'effet de levier

Intitule 2015 2016 2017 2018

Dettes financières (1)

94 748

127

241

85 669

432

625

5 820 904 960

6 849 620 662

Capitaux propres (2)

73 633

717

285

80 517

114

835

158

487 622 075

219

131 481 057

Levier financier =(1)/(2)

1,29

 
 

1,06

 
 

0,04

 

0,03

 
 

Source : nous-mêmes à partir des états financiers de la Brasimba

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Ø Commentaire

L'Analyse de ce tableau montre que durant la période de notre étude la Brasimba a contracté beaucoup des dettes financières c'est-à-dire elle n'était pas autonome en 2015 et 2016 car ses dettes financières étaient supérieures aux capitaux propres mais par contre cette situation est redevenue normale à partir de l'année 2017 celle-ci est devenu autonome et cela montre qu'elle a financée une grande partie de ses activités avec ses propres fonds.

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SECTION 4 : CONSTAT GENERAL ET SUGGESTIONS

Avant de suggérer à l'autorité financière de la brasserie Simba pour la continuité d'un meilleur fonctionnement ainsi qu'une bonne gestion de l'activité économique, au-delà de la performance financière qui devait être de plus en meilleure. Nous avons détecté certains problèmes de gestion au sein de la Brasimba.

Nous avons remarqué que :

1°) La Brasimba ne dispose pas suffisamment des données pour certaines années suite à ceci les chercheurs sont obligés de faire appel à la technique d'interview directe participante et passer par la méthode de projection.

2°) Le retard de publication de ses états financiers

3°) L'entreprise a des besoins qu'elle ne sait pas satisfaire à court terme, bien que les FRN de la BRASIMBA sont positifs ;

4°) La rentabilité économique et financière de cette entreprise est presque insuffisante.

Nous, en tant qu'analyste financier externe nous allons nous contenter de proposer une piste de solution en rapport avec nos critiques. Même si la BRASIMBA a un matelas de sécurité financière (F.R) qui couvre complètement les besoins de financement et qu'il y a excédent de ressource, mais la BRASIMBA doit chercher à vendre beaucoup plus ses stocks et accorder des délais moins courts et obtenir de délais longs envers ses engagements à court terme qui lui permettra d'accroitre de plus sa trésorerie qu'elle réalise.

Pour réduire le besoin en fonds de roulement qui est positifs, l'entreprise peut recourir à ces trois options :

1) Cherchant à maitriser le niveau de stock, voire réduire la quantité de ses stocks, marchandises et matières premières stockés.

2) Créances clients notamment à travers les délais de paiement des clients

3) Dettes fournisseurs négocier des délais de règlement plus longs est un levier important avec un fort impact sur le BFR

4) De demander au gouvernement des subventions d'exploitation pour le renforcement de l'excédent brut d'exploitation en vue d'améliorer de plus en plus sa rentabilité économique et financière.

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au point conclusif de notre travail celui consacré aux perspectives de redressement de la situation de la Brasimba qui était notre champ d'investigation. Notre étude était fondée sur le thème " structure financière et appréciation de la performance financière ". L'analyse de ce texte contenait une problématique qui contournée deux questions aux préoccupations qui entre autres :

1) Comment se présentait la structure financière de la Brasimba pendant la période de notre étude ?

2) Quelle a été l'incidence de celle -ci sur la situation économique et financière de cette entreprise ?

Il est à noter que l'analyse de ce présent sujet avait nécessite deux questions, qui partant de l'hypothèse selon laquelle la structure financière serait bonne et elle aurait une incidence positive ou négative sur la situation économique et financière de la Brasimba pendant la période de notre étude qui s'était établie de 2015 à 2018.

Il est à signaler dans cette dissertation que nous avons fait recours à la méthode inductive, la méthode comparative, la méthode analytique et la méthode historique quant aux techniques, il a été employé la technique documentaire, la technique descriptive et la technique d'interview libre.

Le travail ici présent comporte en son sein trois chapitres dans lesquels le premier chapitre est consacré aux Généralités dans lesquelles sont données respectivement la notion d'entreprise, les sortes d'entreprise, l'organisation et la gestion de l'entreprise.

Le deuxième chapitre porte sur le cadre théorique qui comporte les théories de l'analyse financières et de la performance de l'entreprise.

Dans le troisième chapitre sur base des données chiffrées il a été question d'apprécier la performance ou la gestion de la Brasimba, constat à l'issu duquel des propositions visant l'amélioration de la situation s'était formulées. C'est ainsi après analyse et démonstration, ses hypothèses ont été confirmées car nous sommes arrivés aux résultats selon lesquels.

1°) La structure financière de la Brasimba a été équilibrée et dégage des ressources pour financer ses activités. Soit d'un fonds de roulement positif d'un montant de 16 961 749 692 en 2015, 27 200 880 603 en 2016, d'un montant de 24 842 955 985 en 2017 et d'un montant de 39 162 111 130 en 2018, d'un besoin en fonds de roulement de 12 515 965 435 en 2015,

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23 897 683 645 en 2016, de 22 163 185 075 en 2017 et de 36 142 504 504 en 2018 qui ont impacté sur une trésorerie de 4 445 784 257 ,3 303 196958, 2 679 770910 et de 3 019 606 626 respectivement en 2015, 2016 ,2017 et 2018.

2°) La Brasimba a été solvable toute la période d'étude par un état de solvabilité supérieur à l'unité (1) de 1,52 en 2015, 1,65 en 2016, de 4,60 en 2017 et de 5,73 en 2018. Et possède des excédents de liquidité générale de 1,35 en 2015, 1,73 en 2016, 1,65 en 2017 et 1,99 en 2018 ;

3°) Bien que le Fonds de Roulement est resté supérieur au Besoin en Fonds de Roulement, c'est-à-dire que les capitaux permanents ont pu financer les valeurs immobilisées en totalité et que les valeurs circulantes ont pu financer les dettes à court terme en totalité durant toute la période prise en considération entre autres de 2015 à 2018. Mais la Brasimba à tendance d'accroitre son besoin en fonds de roulement c'est-à-dire que l'entreprise mobilise plus ses actifs d'exploitation que ses passifs d'exploitation ce qui a impacté son besoin en fonds de roulement en croissance et cela a eu une incidence sur la performance de la Brasimba.

4°) En ce qui concerne l'autonomie financière, nous avons observé que la BRASIMBA a eu à recourir au Fonds des tiers (emprunt) à un niveau élevé pour les deux premières années sous étude vu que ce ratio est inférieur à 50% et elle l'a été moins durant les deux dernières années sous étude où le poids de fonds propres a été considérable avec un ratio d'autonomie financière supérieur à 50%.

5°) La rentabilité financière ou ROE était négative pendant les trois périodes de notre étude soit -0,11% en 2015, -8,56 % en 2017 et -1,97 % en 2018 celle l'année 2016 que la Brasimba avait réalisé une rentabilité financière positive de 6,83% ce qui nous pousse à dire que sa performance financière n'est pas du tout bonne.

6°) En évaluant la rentabilité de l'actif ou ROA, nous avons observé que celle-ci a été impactée par le résultat net parce que pour le cas de la Brasimba, nous constatons que les ressources de la Brasimba n'étaient pas bien gérées. La Rentabilité économique ou ROI est positive seulement en 2016 et en 2017 mais insignifiant et négative toutes les autres années.

Nous n'estimons pas avoir tout épuisé dans ce domaine de la finance en étudiant la structure financière de la Brasimba, c'est ainsi nous laissons une large ouverture à la poursuite des chercheurs et lecteurs qui peuvent mener d'autres études en ce domaine. Pour se faire nous

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tenons à souligner que toute oeuvre ennuie de la main humaine ne peut donc pas manquer des erreurs, fautes. C'est pourquoi vos remarques et suggestion seront les biens venus.

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BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, Fondement de gestion financière, 2e éd, 2010.

2. Augustin Mapapa MBANGALA, Analyse des Etats financier, édité par droit Afrique .com. Paris 2016.

3. Christian et Mireille, Gestion financière : finance d'entreprise, 4éme édition DUNOD, paris, 2001.

4. Christophe Thiberge, analyse financière, Paris, 2005.

5. COHENE ELIE, « Analyse financière », Edition économique, 5éme édition, Paris, 2004

6. KHEMAKHEM(A) : « la dynamique du contrôle de gestion »,2émeédition, DUNOD, Paris, 1976.

7. L Honoré, gestion financière, édition NATHAN, 2001

8. LORINO Philips, « méthode et pratique de la performance » Edition les éditions d'organisations, Paris.

9. MBAYO L-M. Maurice : l'art de confectionner un travail scientifique éd. Pul, Lubumbashi, 2004.

10. Robert Lavaud, « Comment mener une analyse financière », éditions DUNOD, 1982.

11. SAMUEL D : Manuel d'économie politique, éd. La découverte, Paris 1995.

12. S. Chen et J.L Dodd. « Economic Value Added (EVA): an empirical examination of a new corporate measure », Journal of Managerial Issues, Automne, 1997.

13. Tazdait Ali, Maitrise du système comptable financier, 1 ère édition, Alger, 2009.

14. Vigour C la comparaison dans les sciences sociales, pratique et méthodes éd. La découverte 2005.

II. MEMOIRES

1. 1ouadene zina et hamoudi amel, l'analyse de la structure financière et de la rentabilité d'une entreprise, université Abderrahmane mira de Bejaia, 2017-2018.

2. Deya Patrick et Lubanga Ezra, comprendre l'impact de la structure financière de l'entreprise sur la performance financière, université mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2016-2017.

3. Saou Ouanissa et abbache khelaf, l'appréciation de la performance de l'entreprise à travers l'analyse financière, université Abderrahmane mira de Bejaia, 2016-2017.

4. Yan Kasongo Muhala : l'analyse dynamique de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis 2012-2013.

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III. NOTES DE COURS

1. Gérard Kakala notes de cours de comptabilité financière ISS, Lubumbashi, 2019.

2. M'bayo Laid notes de politique d'entreprise UNILU ,2018.

3. Pascal Sem note de comptabilité générale, UPL, 2018.

4. LWANDU TSHILENYO J. Note de cours d'analyse des états financiers, ISS/SCOFI-Lubumbashi, inédit, 2012.

IV. SITES INTERNET

1. http:/www.Google/Structure financière

2. http:/www.Google/Rentabilite

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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

IN MEMORUIM II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

Liste des sigles et abréviations V

Liste des tableaux VI

RESUME VII

ABSTRACT VIII

INTRODUCTION GENERALE 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

2. LA PROBLEMATIQUE 4

3. HYPOTHESE DU TRAVAIL 4

4. RAISON DU CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

1.1. Raison du choix du sujet 5

1.2. Intérêt du sujet 5

5. DELIMITATION DU SUJET 6

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 6

1.1. Méthodes de recherche 6

1.2. Techniques de recherche 8

7. PLAN SOMMAIRE 9

CHAPITRE I : GENERALITES 10

SECTION 1 : NOTION D'ENTREPRISE 10

1.1. DEFINITION, CARACTERISTIQUE COMMUNE 10

1. Définition 10

2. Caractéristique commune 10

1.2. SORTES D'ENTREPRISES 11

a) D'APRES LA PRODUCTION : 11

b) D'APRES LA FORME 12

c) D'APRES LE REGIME : 13

c) D'APRES LA TAILLE 13

d) D'APRES LES SECTEURS D'ACTIVITE 14

e) D'APRES L'UTILITE PRODUITE 14

1.3. IMPORTANCE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET DES TRESORS PUBLIC 15

1°) Sur le plan économique 15

2°) Sur le plan social 15

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3°) Sur le plan du trésor public 15

SECTION 2 : ORGANISATION, GESTION ET MESURE DE PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 16

1. ORGANISATION DE L'ENTREPRISE 16

a. Cohérence 16

b. Confiance 16

c. Compétence 17

d. Performance 17

2. GESTION DE L'ENTREPRISE 17

3. MESURE DE LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 18

3.1. La performance 18

3.2. Les composantes de la performance 19

1. L'efficacité 19

2. L'efficience 20

3. La pertinence 20

3.3. Le cadre de la performance et les principaux concepts 20

SECTION 3 : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 22

1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA, FORME JURIDIQUE, CAPITAL ACTIONNAIRE 23

1.1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA 23

1.2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL 25

1.3. EVOLUTION 25

1.4. MISSION ET VISION DE LA BRASIMBA 25

2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA BRASIMBA 25

1.1. Organisation structurelle 25

1.2. Organisation fonctionnelle 26

3. ORGANIGRAMME DE LA BRASIMBA 28

4. PROCESSUS DE LA FABRICATION DES BOISSONS ALCOLISES ET DES BOISONS SUCRES 29

1.1. BOISSONS ALCOOLISEES 29

1.2. BOISSONS SUCREES 30

1.3. LES DIFFERENTES ETAPES DE TRAITEMENT D'EAU ADOUCIE 32

8. LA SIROPERIE 33

9. L'EMBOUTEILLAGE DES PRODUITS EN VERRE 34

CHAPITRE2 : CADRE THEORIQUE 35

SECTION 1 : LES ETATS FINANCIERS ET LA GESTION FINANCIERE 35

1. BILAN 35

2. STRUCTURE FINANCIERE 37

3. LE COMPTE DE RESULTAT ET LA RENTABILITE 38

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a. Définition 38

4. LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 40

SECTION 2 : LA TECHNIQUE D'ANALYSE FINANCIERE ET GESTION 42

1. DEFINITION ET IMPORTANCE POUR LA GESTION 42

1.1. Définition 42

1.2. Importance pour la gestion 43

2. METHODE VISUELLE D'ANALYSE FINANCIERE OU METHODE DU FR 43

2.1. Le FR et le BFR 43

2.2. LA TRESORERIE 46

2.3. LA SOLVABILITE 48

3. LA METHODE DES RATIOS 49

3.1. Définition d'un ratio 49

4. INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR L'EQUILIBRE FINANCIER 51

SECTION 3 : NOTIONS DE RENTABILITE 53

1. DEFINITION ET SORTES 53

1.1. Définition 53

1.2. Sortes 53

2. FACTEURS DE LA RENTABILITE COMMERCIALE 54

3. INCIDENCE DE LA RENTABILITE SUR LA STRUCTURE FINANCIERE 56

3.1. Effet de levier 56
CHAPITRE 3 : L'INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR LA RENTABILITE ET LA SITUATION

FINANCIERE DE LA BRASIMBA DE 2015 A 2018 58

SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 58

1. LES BILANS COMPTABLES 58

2. LES BILANS FINANCIERS 63

2.1. La restructuration 63

3. LES COMPTES DE RESULTATS EN CDF 64

SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE 67

1. CALCUL DES RENTABILITES 67

1.1. Marge brute d'exploitation 68

1.2. Marge d'exploitation nette 68

1.3. Taux de croissance du chiffre d'affaires 68

1.4. Rentabilité économique ou Roi (return on Investment) 69

1.5. Rentabilité des capitaux employés (ROCE) 69

2. EXAMEN DE LA RENTABILITE COMMERCIALE 69

2.1. Indicateurs de la rentabilité commerciale 69

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3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 70

3.1. Ratio de rentabilité économique et financière 70

4. LES FACTEURS EXPLICATIF DE LA RENTABILITE 71

4.1. Ratio de rotation des stocks 71

SECTION 3 : ETUDE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA BRASIMBA 73

1. ETUDE DU FR ET DU BFR 73

1.5. Etude du fond de roulement net 73

1.6. Fonds de roulement propre (FRP) 74

1.7. Fonds de roulement étranger (FRE) 74

1.8. Le besoin en fond de roulement 75

2. ETUDE DE LA TRESORERIE 76

3. ETUDE LA SOLVABILIT 76

4. EFFET DE LEVIER 78

SECTION 4 : CONSTAT GENERAL ET SUGGESTIONS 80

CONCLUSION GENERALE 81

BIBLIOGRAPHIE 84

TABLE DES MATIERES 86

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand