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Commerce international et croissance économique en RDC : 1990-2020.


par Mike MARDOCHEE MUKUNA
Université protestante au Congo - Graduat en administration des affaires et sciences économiques  2020
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO

« U.P.C »

B.P. 4745 KINSHASA II

FACULTE D'ADMINISTRATION DES AFFAIRES ET SCIENCES ECONOMIQUES

COMMERCE INTERNATIONAL ET CROISSANCE

ECONOMIQUE EN RDC : 1990-2020

MARDOCHEE MUKUNA Mike

Directeur

Travail de Fin de Cycle présenté en vue de l'obtention du titre de Graduée en Administration des Affaires et Sciences Economiques

NSHUE MBO MOKIME Alexandre Chef des travaux

t

Année Académique 2019 - 2020

ÉPIGRAPHE

« La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu'à faire. Le tailleur ne cherche pas à faire ses souliers, mais il les achète au cordonnier. Ce qui est prudence dans la conduite de chaque famille en particulier, ne peut guère être folie dans celle d'un grand empire ».

Adam SMITH

1

DEDICACE

A mes neveux Marc-Ethan MABANZA AKILI et Amélia Hope META KALOMBO, je dédie ce travail.

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REMERCIEMENTS

A la fin de notre formation de graduat, il nous est d'un agréable devoir de manifester notre sympathie et notre reconnaissance à tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce Travail.

De primes à bord, nous remercions le Dieu de William Branham, pour son indicible amour, sa merveilleuse grâce et son incomparable bonté qui sont l'accomplissement et l'achèvement de tout notre être.

Nous adressons nos sincères remerciements au Chef des travaux Alexandre NSHUE MBO MOKIME, Directeur du Présent travail et à l'assistant Patrick LUKAU pour leurs sens de bienveillance et disponibilité permanente.

Notre reconnaissance aux autorités de notre université ainsi Qu'aux enseignants qui ont assuré notre formation durant le cycle de graduat.

Nous remercions nos parents et soeurs pour tant d'affectation à notre égard. Nous citons : Alix MUKUNA, Monique TSHIKA, Blandine KAMUANYA, Nathalie MUSHIYA, Solange TSHIALA, Rebecca TSHIBUABUA, Gertie KANYIKI, Monia MUKUNA, Monique CIKA et Mélanie MASENGU.

Notre pensée est également tournée à nos amis et proches de tous les jours pour leurs conseils et leurs soutiens. Il s'agit de : Bénédicte AZIPENZA, Daniel BITIJULA, Dany CHIMUSA, Elie KOLELA, Gloire MUTOKA, Grace KASUMBI, Honorine AMISI, John LUMBALA, Judith NZEBA, Keny MUBANGA, Laureine LUSAMBA, Merveille NSUDILA, Rachel MWANZA, Raïssa MIANDABU, Rebecca TSHIBOLA, Samuel TSHIMANGA, Serge TSHIKUNA, Thesie DISASHI et les autres trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Pour finir, à tous ceux qui, moralement ou matériellement, intellectuellement ou spirituellement, ont contribué à notre formation et à la réalisation de ce travail, nous leurs disons un grand merci.

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1. MISE EN CONTEXTE

L'histoire économique a été marquée depuis le milieu du XIXe siècle par une succession de longues phases d'expansion et de récession de la croissance et des échanges internationaux. Sans négliger les autres causes de développement économique telles que l'accumulation du capital ou le progrès technique.

Ce phénomène historique est suffisamment net pour inciter à penser que le développement des échanges représente une des conditions essentielles de la croissance économique.

Depuis plusieurs années la république démocratique du Congo traverse une crise socioéconomique aigue caractérisée par une dégradation accélérée des conditions de vie et par une économie extravertie à un rythme accéléré. C'est qui a eu pour conséquence une disparition des diverses institutions industrielles tant publiques que privées sur le territoire congolais.

Le commerce extérieur apparait alors comme principal levier sur lesquels les pays en voie de développement comptent s'appuyer pour un développement économique et social durable. Les débats et études portant sur le pourquoi des échanges de produits entre résidents et non-résidents, nationaux et étrangers ainsi que leurs effets sur la croissance économique ne cessent d'évoluer en fonction des mutations que connaissent les échanges internationaux.

Nous citons à titre illustratif :

? BALEMBOMFUMU MUNLEMVO (2010) dans : « L'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007, état des lieux et perspectives ». L'auteur a voulu comprendre et connaître quelle est la part de la RDC dans les exportations et les importations sur le marché mondial, quel est l'impact de la participation de la RDC dans le commerce international et enfin quelles sont les obstacles rencontrés par l'économie congolaise pour son insertion dans le marché mondial.

A la suite de son travail, il a constaté que la déliquescence des structures économiques internes et les faiblesses des échanges extérieurs ont conduit à la marginalisation de la RDC dans le déroulement des échanges mondiaux. Le profit économique de la RDC présente beaucoup des signes d'essoufflement, les

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structures productives à très faibles valeur ajoutée et destinée à l'exportation, la productivité des différents secteurs est faible, et la production locale est peu compétitive tant sur le plan prix, que de la qualité.

? MOUSSA VALIAN (2011) dont l'étude portait sur « l'effet du commerce international sur la croissance économique du Burkina-Faso » s'était proposé de voir si l'ouverture de Burkina-Faso favorisait l'acquisition des investissements directs étrangers et cerner l'influence du degré d'ouverture sur le taux de croissance économique. Après utilisation d'un modèle économétrique pour tester ses hypothèses émises ; il se constate que dans le long terme le degré d'ouverture impacte positivement sur la croissance économique contrairement à l'impact négatif dans le court terme. Les investissements quant à eux impactent positivement la croissance économique dans le long tout comme dans le court terme.

2. PROBLEMATIQUE

Le commerce international est devenu une variable importante dans le monde économique contemporain ; il manifeste la complémentarité et l'imbrication des producteurs et des consommateurs des différents pays et affecte l'autonomie des politiques économiques.

Il augmente l'efficacité des producteurs, permet une meilleure utilisation des ressources et à chaque pays, de se procurer de biens et services dont il ne dispose pas (pétrole, café,...), ou qu'il ne produit pas faute de compétence technique et technologique, (technologie appropriée, qualité de la main d'oeuvre). Pour un pays comme le nôtre, les échanges extérieurs sont toujours un domaine non négligeable dans les stratégies pour l'amélioration de la balance commerciale.

La croissance économique quant à elle est une préoccupation majeur des pays en voie de développement en général et de la RDC en particulier. Elle est essentiellement un processus visant à améliorer la vie des individus en leur procurant plus des biens et services.

Cette évolution est amenée par des mesures d'accroissement de la seule production économique fondée sur les facteurs classiques, telle que la quantité de capital, de travail ou encore la productivité et l'innovation.

5

L'économie congolaise est tributaire du commerce extérieur, c'est-à-dire des recettes qu'elle tire de ses exportations. Cette dépendance s'explique en raison de la contribution des recettes d'exportation au PIB et aux ressources fiscale ainsi que leur rôle dans l'équilibre de la balance des paiements

Comme dans une économie, toute chose restant égale par ailleurs, à chaque fois qu'il y aura déséquilibre de la balance commerciale, on observera soit une augmentation des importations par rapport aux exportations ou une augmentation de ces dernières par rapport aux importations.

Face à ce constat nous partons de la question suivante pour mener nos recherches : quelle est la relation entre l'ouverture commerciale et la croissance économique depuis la décennie 90 jusqu'à ces jours ? De cette question principale découlent deux questions spécifiques à savoir :

? Quelle est la corrélation entre la balance commerciale et la croissance ?

? Quelles sont les effets pervers d'un déficit commercial sur la performance économique de la RDC ?

3. HYPOTHESES

Dans le langage courant, le terme hypothèse évoque la présomption que l'on peut construire autour d'un problème donné. Selon le Robert méthodique, l'hypothèse signifie une proposition relative à l'explication de phénomènes naturels et qui doit être vérifié par les faits.

Actuellement, les pays dont les économies connaissent une croissance rapide sont généralement ceux qui enregistrent les meilleurs résultats sur le plan commercial, c'est-à-dire ceux qui s'adaptent rapidement aux possibilités commerciales et à l'évolution de la conjoncture.

S'agissant de la première préoccupation nous pouvons affirmer que la relation entre l'ouverture commerciale et la croissance économique en RDC est positive depuis la décennie 90 jusqu'à ces jours c'est-à-dire la croissance économique évolue à la hausse lorsque le degré d'ouverture est de plus en plus grand.

6

Quant à la seconde préoccupation, nous considérons que la croissance est linéairement expliquée par la balance commerciale. Plus la balance commerciale est positive, plus la croissance est considérable et inversement.

Enfin, concernant notre préoccupation nous avons pu relever comme effets pervers d'une balance déficitaire sur la performance : la baisse du niveau de production et la dégradation du taux de croissance.

En effet, une balance commerciale déficitaire, suppose une domination des importations sur les exportations qui induit donc une diminution du niveau de production (PIB) ainsi qu'une baisse du taux de croissance.

4. METHODOLOGIE 4.1METHODE

La présente recherche obéie à une certaine méthodologie :

La méthode comparative : nous a aidés à retrouver les éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits comparés. Elle permet aussi de déceler les liens de causalité entre les facteurs générateurs des similitudes ou des différences entre les choses comparées.

La méthode analytique : C'est une méthode qui consiste à interpréter et à faire des analyses des données recueillies.

4.2 TECHNIQUE

Dans la présente étude, nous avons utilisé la technique documentaire.

Elle nous a permis de consulter les ouvrages de base, les rapports scientifiques, les revues scientifiques, les notes des professeurs, les mémoires, les sites internet,... en rapport avec notre sujet.

Sur base de cette technique, nous avons pu assiéger une explicitation sur les mots d'importance capital de notre sujet et élaboré le cadre théorique dans lequel se trouve certains concepts nouveaux permettant de clarifier notre sujet de recherche.

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

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Le choix de ce thème est justifié par notre préoccupation et curiosité scientifique d'appréhender le comportement sur l'un des principaux indicateurs macroéconomiques soit le PIB et le lien qu'il entretien avec l'échange international.

L'intérêt scientifique de ce travail est de contribuer à l'enrichissement des sciences économiques en mettant à la disposition des chercheurs une documentation fouillée.

L'intérêt pratique de ce travail est de contribuer au développement de notre pays en proposant des recommandations pour les acteurs du gouvernement de la république.

6. DELIMITATION

La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique soit délimité dans l'espace et dans le temps :

? Dans l'espace, cette étude a porté sur le commerce international et la croissance économique en République Démocratique du Congo.

? Dans le temps, elle concerne la période de 1990 à 2019.

7. OBJECTIFS ET CANEVAS Objectif général

L'objectif général de ce travail est d'étudier l'évolution du commerce international et de la croissance économique en RDC de 1990 à 2019.

Objectifs spécifiques

Spécifiquement, ce travail nous permet de :

? Décrire la relation entre la croissance économique et le degré d'ouverture ? De faire une description de la base l'économie congolaise ainsi que la valeur et le volume des transactions à l'internationale

Canevas

Hormis l'introduction et la conclusion, il sera question de parler des considérations générales sur le commercial et la croissance économique dans le premier chapitre, de la RDC dans le commerce international dans le second et enfin

8

de l'analyse de l'évolution du commerce international et de la croissance économique en RDC.

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE COMMERCE
INTERNATIONAL ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dans ce chapitre, il est question de revoir la littérature aussi bien théorique qu'empirique portant sur le commerce international et la croissance économique. A cet effet, deux sections sont développées : la première est consacrée à la considération théorique tandis que dans la seconde il est question de faire une discussion empirique.

I.1. CONSIDERATION THEORIQUE

I.1.1. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DEFINITIONS

Dans la littérature économique beaucoup d'auteurs utilisent les expressions commerce extérieur et commerce international (échange international) comme étant synonymes. Le commerce extérieur, c'est celui qui comprend l'ensemble des échanges entre habitants des pays différents. Il est divisé en commerce d'importation, d'exportation et de transit.

Le commerce d'importation, c'est celui qui consiste à acheter de l'étranger le produit destiné à la consommation locale. Le commerce d'exportation est celui qui consiste à vendre à l'étranger le bien produit dans les frontières d'un pays. Et le commerce de transit est la faculté accordée à un produit originaire d'un pays A et destiné à la consommation d'un pays C de traverser le pays B sans acquitter le droit de douanier.

En définitive, le commerce extérieur peut être considéré comme l'ensemble des échanges entre un pays et l'ensemble de ses partenaires extérieurs. Et le commerce international peut donc être défini comme l'ensemble de transactions commerciales entre les différentes nations du monde.

9

I.2. LES PRINCIPALES THEORIES ET DOCTRINES DU COMMERCE INTERNATIONAL

A. LES DOCTRINES MERCANTILISTES

Ce sont des doctrines dont l'objectif est d'accroitre la richesse et la puissance nationale en intensifiant l'exportation des biens en échange de l'or( bullionisme espagnol) ou limiter les importations par rapport aux exportations dans le cas d'une commercialisation ( mercantilisme anglais ) ou encore préconiser l'exportation des produits finis( mercantilisme français ). C'est donc chercher les moyens d'enrichir l'Etat.

Cette doctrine trouve son fondement dans l'instauration des conditions dans lesquelles les échanges internationaux profiteraient à un pays au détriment des autres Co - échangistes. Même si l'échange est improductif par lui - même, chaque nation en particulier à la possibilité d'orienter l'échange vers son propre intérêt, au dépend des autres, des Co - échangistes. Comme seul le plus fort peut tirer profit du commerce international, ce sont les avantages absolus d'un pays qui déterminent les courants d'échanges. Plusieurs doctrines ont été développées pour justifier cette prise de position telle que le bullionisme espagnol, le mercantilisme anglais et le mercantilisme espagnol. 1

B. LA THEORIE CLASSIQUE DE L'ECHANGE INTERNATIONAL

Grâce à la division du travail, les pays peuvent, au lieu de produire tous leurs biens eux -mêmes, importer les biens produits par d'autres pays et en retirer un bénéfice car la spécialisation améliore sensiblement la productivité. Smith, auteur de ladite théorie considère en plus le commerce extérieur comme avantageux en lui - même, pourvu qu'il arrive à son heure et se développe spontanément. 2

C. LA THEORIE ECONOMIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Selon les tenants de cette doctrine, la spécialisation d'échange se fait selon la dotation relative en facteurs de production dans chaque pays.

La théorie économique ne s'est pas arrêtée en si bon chemin. Dans le cadre plus vaste de la macro économie, elle cherche à comprendre, derrière la loi des avantages comparatifs, quels sont les facteurs qui déterminent la spécialisation

1 EKINA John (2019), « Histoire des faits économiques », support de cours G3 FASE/UPC, Kinshasa.

2 idem

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internationale. Une thèse qui, par sa cohérence logique est encore aujourd'hui d'explication. La plus acceptée de cette spécialisation est celle d'HECKSCHER - OHLIN. -

D. LA THEORIE D'HECKECHER - OHLIN (Loi des proportions des facteurs)

Selon cette théorie, un pays se spécialise selon son intensité relative en facteurs de production. Ainsi il exportera des biens qui utilisent son facteur de production relativement abondant et importera des biens qui utilisent intensivement son facteur de production qui est relativement rare.4

I.3. LES POLITIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Nous pouvons définir la politique commerciale comme étant l'attitude adoptée par un Etat en mesure d'échanges économiques avec d'autres pays.

Dans ce monde du 21eme siècle, aucune nation ne peut vivre en vase clos ou en autarcie. C'est ainsi qu'on distingue actuellement 2 sortes de politique commerciale : le libre-échange, le dumping et le protectionnisme.

A. LE LIBRE ECHANGE (la liberté des échanges)

C'est la politique des importations et exportations libres. La crise n'a pas freiné les efforts du GATT pour libérer les échanges mondiaux et de nouvelles négociations multilatérales, auxquelles ont participé 97 pays assurant 90% des exportations, se sont ouvertes à TOKYO en septembre 1973. Les accords du TOKYO Round ont été signés en avril 1979 et prévoyaient une réduction des droits de douane de l'ordre de plus d'un tiers sur huit ans à partir de 1980 et une limitation des obstacles non tarifaires (tels que les normes techniques).

De nouvelles négociations multilatérales se sont ouvertes en septembre 1986 à PUNTA-DEL-ESTE en Uruguay (d'où le non d'Uruguay Round) dans le cadre desquelles les pays du GATT discutent de la libéralisation des échanges des produits agricoles, des services (banques, assurances, transports...) et des investissements.

3 DEKKICH Djamel (2012), « Impact de l'ouverture sur la croissance économique de l'Algérie », mémoire de master, Alger

4 AFUMBA Jean Pierre (2018), « Géographie économique », support de cours G3 FASE/UPC, Kinshasa.

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L'économiste Américain PAUL SAMUELSON a synthétisé l'argumentation en faveur du libéralisme en ce terme : le commerce sans entrave favorise une division internationale du travail mutuellement profitable dans tous les pays. Il permet de rehausser le niveau d'existence dans le monde entier". Mais, malgré tous les efforts fournis par le GATT, le libre-échange n'est plus d'application pour de raisons diverses (raisons fiscales, sociale, économique ou monétaire). Même les pays à régime d'économie libre sont devenus protectionnistes en instaurant le droit de douane en vue de protéger un secteur économique national contre la concurrence étrangère et de procurer à l'Etat des recettes supplémentaires.5

B. DUMPING ET PROTECTIONNISME

La crise économique a rendu plus ample la concurrence entre les différents pays dont certains recourent, pour pouvoir maintenir, voire développer leurs ventes sur le marché mondial, au dumping. Le dumping peut être "social" (les pays sous-développés vendent à bas prix parce que le coût de leur main d'oeuvre est peu élevé), "Economique" (c'est le cas des pays de l'Est dont les entreprises ignorent souvent encore la notion de rentabilité) ou "monétaire" (lorsqu'un pays laisse sa monnaie se déprécier pour abaisser ses prix à l'exportation).

La réplique au dumping est le protectionnisme qui prend des formes diverses. La plus classique est l'adoption de droits de douane qui frappent les produits importés. Or, si les tarifs douaniers ont diminué depuis la fin de la guerre grâce à l'action du GATT, les droits dits compensateurs se sont multipliés depuis le début de la crise dans le cadre des procédures antidumping. Un autre procédé est le recours aux obstacles non tarifaires comme le contingentement des importations sous la forme d'accords d'autolimitation négociés mais en fait imposés aux pays fournisseurs, les règlements sanitaires ( pour les produits agricoles), les normes techniques (pour les produits industriels), la priorité accordée aux entreprises nationales sur les marchés publics.

La comparaison entre le système des droits de douane et le contingentement montre donc que les droits de douane représentent une protection plus flexible, évitant le problème crée par l'apparition d'une rente à l'importation.6

5 MBEMBA MALEMBE Franck (2008), « l'incidence du commerce international sur le développement économique de a RD Congo », mémoire de licence, Kinshasa.

6 MBEMBA MALEMBE Frank (2008), « l'incidence du commerce international sur le développement économique de a RD Congo », mémoire de licence, Kinshasa.

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I.4. BALANCE COMMERCIALE

La balance commerciale est la différence, en termes de valeur monétaire, entre les exportations et les importations de biens ou de biens et services (dépend du pays) dans une économie sur une période donnée. On parle aussi de solde commercial.

Selon la comptabilité, la balance commerciale d'un État ou d'une autre zone géographique ou économique est l'élément de comptabilité nationale qui répertorie et résume ses exportations et importations de biens, et de services marchands (on parle de la balance des biens et services). Toutefois, dans certaines nomenclatures, le terme de balance commerciale est limité aux échanges de biens, hors services.

Une balance commerciale positive signifie que le pays exporte plus de biens et services qu'il n'en importe : on parle alors d'« excédent commercial » ou de « balance excédentaire ». Quand elle est négative, on parle de « déficit commercial ».

I.4.1 GENERALITES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE

1. DEFINITION

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue.

Les économistes utilisent le terme de croissance conventionnellement pour décrire une augmentation de la production sur le long terme.

Selon François Perroux : la croissance économique correspond à l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels.

Simon Kuznets va au-delà et affirme qu'il y a croissance lorsque la croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.

À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance potentielle estime l'écart entre la croissance mesurée et

7 ADELEDZE-DOGLAN Agbenyégan (2012), « Transfert de technologie et croissance économique : une estimation en panel au sein de l'UEMOA », mémoire de master, Lomé.

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celle qui serait obtenue avec une pleine utilisation de tous les facteurs de production ; cet écart est minimal au plus fort d'une expansion.

Au sens strict, la croissance décrit un processus d'accroissement de la seule production économique. Elle ne renvoie donc pas directement à l'ensemble des mutations économiques et sociales propres à une économie en développement. Ces transformations au sens large sont, conventionnellement, désignées par le terme de développement économique. 7

2. MESURE DE LA CROISSANCE

La croissance économique est mesurée par le « taux de croissance économique ». Celui-ci se calcule par la différence entre le PIB réel (c'est-à-dire le PIB corrigé des variations de prix) de deux années successives (par exemple l'année t et l'année t+1), rapportée au PIB de la première année. Mathématiquement :

Taux de la croissance économique(g) = (PIBt-1- PIB1 /PIB1) x 100

Parfois lorsqu'on s'intéresse à la croissance du niveau de vie, on utilise le taux de la croissance par habitant qui peut s'obtenir par soustraction du taux d'accroissement démographique au taux de croissance économique, soit :

Taux de croissance du PIB par habitant2(*) Ghab = g-n,

Où g indique le taux de croissance du PIB et n le taux d'accroissement démographique de la même année.

Le PIB correspond à la valeur totale de la production interne de biens et services marchands dans un pays donné au cours d'une année par les agents résidents à l'intérieur du territoire national.

Comme les biens et services produits dans une économie ont des unités de mesure différents et donc non comparables directement les uns aux autres il faut les sommer proportionnellement à leur valeur. Cette valeur est donnée par leur coût complet de production (au coût des facteurs) exprimé par le prix.

Théoriquement, il existe donc trois approches pour calculer le PIB

d'un pays :

14

? Par la production : on fait la somme des valeurs ajoutées en se basant sur les résultats fournis par les entreprises et les administrations.

? Par la dépense : on additionne les dépenses finales effectuées par les différents agents économiques (les ménages, les entreprises, l'Etat et les administrations publiques) et le solde des opérations courantes avec l'extérieur.

? Par les revenus : par le total des salaires distribués par les entreprises, les impôts indirects et l'excédent brut d'exploitation des entreprises.

A côté du PIB dont l'usage est aujourd'hui largement répandu, certains pays développés utilisent le produit national brut (PNB) qui est la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises nationales implantées tant dans le pays qu'à l'étranger.8

I.4.2 DISCUSSION EMPIRIQUE

Nous allons faire une étude de cas portant sur « L'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007, état des lieux et perspectives » fait par BALEMBOMFUMU MUNLEMVO (2010).

L'auteur a voulu comprendre et connaître quelle est la part de la RDC dans les exportations et les importations sur le marché mondial, quel est l'impact de la participation de la RDC dans le commerce international et enfin quelles sont les obstacles rencontrés par l'économie congolaise pour son insertion dans le marché mondial.

Il a émis les hypothèses selon lesquelles :

? la contribution de la RDC dans le déroulement des échanges mondiaux est marginale.

? l' instabilité persistante des prix des produits primaires , une spécialisation internationale moins favorable, l'insuffisance des gains de compétitivité de ses produits primaires, le manque de diversification de la gamme des produits exportés, la concentration géographique des exportations sur un petit nombre des pays ainsi que la faiblesse de son industrie locale et enfin la dépendance de l'économie à son commerce extérieur.

8 KAZADI KITENGE Frank(2015), « l'évolution de la croissance en RDC », mémoire de graduat, Kinshasa.

15

Pour arriver au bout de son étude, il a fait l'usage de l'approche méthodologique descriptive, en vue de faire voir les données recueillis par la technique documentaire, quelle a été la part de la RDC dans le volume des échanges mondiaux, à l'aide des tableaux, chiffres à l'appui.

Après analyse et traitement des données il est arrivé aux résultats

suivants :

? la déliquescence des structures économiques internes et les faiblesses des échanges extérieurs ont conduit à la marginalisation de la RDC dans le déroulement des échanges mondiaux.

? Le profit économique de la RDC présente beaucoup des signes d'essoufflement, les structures productives à très faibles valeur ajoutée et destinée à l'exportation, la productivité des différents secteurs est faible, et la production locale est peu compétitive tant sur le plan prix, que de la qualité.

? l'Instabilité persistante des prix des produits primaires, spécialisation en un petit nombre de produits primaires, insuffisance des grains de compétitivité, concentration géographique des exportations sur un petit nombre des pays, dépendante de l'économie envers le commerce extérieur.

Pour Conclure, la RDC ne contribue que timidement à l'économie mondiale tant au niveau de l'offre, de la demande que des flux financiers. La participation de l'économie congolaise est très négligeable et en constante diminution. Toute cette situation s'explique par le fait que les obstacles majeurs freinent son expansion.

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CHAPITRE II. LA RDC DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL

Ce chapitre est consacré à la description de la base l'économie congolaise ainsi que la valeur et le volume des transactions à l'internationale. Cette partie comprend 2 sections, la première aborde la base de l'économie congolaise et la deuxième porte sur l'import-export et le transit.

II.1. Base de l'économie de la RDC

Depuis le milieu des années 1980, l'économie congolaise connait des très graves difficultés. Depuis lors, la situation économique de la RDC n'a cessé de s'aggraver malgré quelques tentatives visant à stabiliser et à atténuer les difficultés auxquelles elle est confrontée. L'économie congolaise est une des économies les moins compétitives d'Afrique. Elle occupait, en 2006 selon la Banque mondiale, la 178ème position, c'est-à-dire la dernière place sur la liste des pays du monde considérés d'après leurs capacités à offrir de réelles facilités de faire des affaires.

Après une période de relatif dynamisme économique, la République démocratique du Congo a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000 liée à une gestion marquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

Pendant des décennies, l'objectif principal des dirigeants de la RDC consistait en l'exploitation des ressources naturelles et la recherche d'une économie de rente, indépendamment des conséquences économiques pour le pays. Le résultat de cette politique a été un déclin continu de la croissance de l'économie.

Durant les années 1980, le taux de croissance moyen était très modeste 1.8% par an, passant à 5,1% dans les années 1990. Le revenu par personne est tombé à 110 US en 2003. C'est seulement après la fin de la guerre que des réformes économiques ont été sérieusement envisagées, l'économie a été stabilisée et la tendance négative du PIB redressée. La croissance du PIB est passée de 6% en 2003 à 6,5% en 2005 et il était attendu à 7% en 2008.9

9 KABENGELE, DIBWE G., Notes des cours de relations économiques internationales, G3, RI, UNIKIN, 2007-2008. Inédit

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Quid de la Croissance du PIB réel

En 2003, le secteur transport et télécommunications était le plus dynamique, notamment suite à d'importants investissements directs étrangers dans la téléphonie mobile. La construction et les travaux publics, tout comme le gouvernement et le secteur privé, se sont engagés dans la réhabilitation du logement et de l'infrastructure.

Le secteur minier a bénéficié de l'introduction du nouveau protocole d'accord sur les mines (le code minier), qui a libéralisé le commerce de diamants et éliminé le monopole de la Gécamines. Des nombreuses sociétés internationales sont impliquées dans l'exploitation et l'exploration des riches ressources minières.

Le secteur Energétique (précisément l'électricité) se remet lentement, en raison d'un besoin énorme et continu en investissement pour mettre à jour les unités productives existantes. Dans ce domaine, la RDC a un énorme potentiel. Le barrage d'Inga, sur le fleuve Congo, peut à lui seul couvrir les besoins en électricité de toute l'Afrique sub-saharienne, mais la production actuelle stagne à environ 2% de son potentiel à cause des turbines défaillantes et au manque d'investissement (énorme) pour augmenter la capacité.

La croissance du secteur agricole a été lente parce que l'agriculture commerciale a presque entièrement disparu et la croissance de l'agriculture de subsistance est faible, freinée par l'absence de marché, les infrastructures insuffisantes, le manque de crédit et les prix élevés d'engrais et des graines.10

Quid de la Croissance économique par secteur

Le secteur industriel est le seul qui ne s'est pas développé. Les raisons principales sont le manque d'investissement pour la modernisation, la faible demande interne et l'accès difficile au crédit.

Le dynamisme du secteur productif a été généré par le secteur privé car le gouvernement a réduit sa présence dans l'économie, suite au protocole d'investissement, au protocole d'accord sur les mines et autres instruments, mais aussi et surtout à cause de la faible capacité de production des unités publiques.

10 NORRO, M., Economie africaine : analyse économique de l'Afrique subsaharienne, 2ème édition de Boeck, Université, Bruxelles, 1998, p.55.

18

Le secteur privé, néanmoins, fait face à quelques contraintes structurelles qui rendent difficiles son fonctionnement sur le marché, diminuant sa contribution potentielle au développement économique de la RDC. Le système juridique est trop lent à régler des litiges entre agents économiques. C'est le résultat non seulement de la rupture du système juridique, mais aussi de la législation désuète datant du système colonial. L'alternative de recourir à l'arbitrage international n'est pas faisable en raison de son coût élevé.

Le secteur financier de son côté ne soutient pas les activités du secteur privé. Les rares banques commerciales privées préfèrent octroyer des prêts à court terme et à haut taux d'intérêt, créant des conditions difficiles pour les entrepreneurs de financer l'investissement à long terme.

Le secteur financier de la RDC est trop faible et les instruments financiers sont trop peu nombreux pour répondre aux besoins du secteur privé. Les faibles infrastructures physiques ajoutent des coûts de fonctionnement au processus productif. Les représentants du secteur privé estiment que sans ces contraintes, l'économie pourrait grandir plus rapidement, à un taux de 10% à 12% par an.11

1. Production interne

Les économies africaines possèdent des structures qui les distinguent d'autres économies dite sous-développée comme celle de l'Amérique Latine ou de l'Asie du Sud-Est. Elles sont caractérisées par la prédominance des secteurs primaires et tertiaires et l'absence de véritable industrialisation, l'absence des relations intersectorielles, la dépendance extérieure et les forts taux de croissance démographique.

Ainsi, l'économie sous-développée en voie de développement apparaît comme un processus évolutif, caractérisé essentiellement par le désajustement fondamental et totalement nouveau entre la croissance démographique et la stagnation relative des ressources, et caractérisé secondairement des épiphénomènes non-permanents.

L'économie congolaise quant à elle, est essentiellement extravertie c'est-à-dire elle produit localement des matières premières à l'état brut pour exporter et d'autre parts, elle dépend plus des importations de biens de consommations

11 www.wikipedia.org: l'économie de la république démocratique du Congo

19

(produits manufacturiers, énergétiques, agricoles et industriels) qu'elle peut elle-même produire si les moyens et programme cohérent y sont consentis.

En 2001, la RDC a mis en oeuvre un programme de stabilisation du cadre-économique dénommé Programme Intérimaire Renforcé (PIR) en sigle. Le programme, élaboré avec l'assistance des services du FMI, avait une double finalité, à savoir : - stabiliser le cadre macro-économique en vue de préparer les conditions de relance économique et favoriser la reprise de la coopération internationale. Au plan macro-économique, le PIR avait pour objectif ultime de casser l'hyperinflation. Cette stabilisation était destinée à rétablir les conditions de rentabilité des investissements par la mise en place d'un cadre susceptible de sécuriser les biens et les personnes. En ce qui concerne les relations de la RDC avec le reste du monde, le programme a visé essentiellement le rétablissement de la coopération avec les institutions de Bretton Woods et les autres partenaires tant multilatéraux que bilatéraux.

Ce programme a permis la décélération du rythme de dégradation de l'activité économique observé depuis plusieurs années. D'importante inversion des tendances ont été enregistrées grâce au PIR qui a débuté au mois de juin. En effet, le PIB a décru de 1,1% contre 5,5% en moyenne entre 1990 et 2001.

Cependant, après la fin du PIR en 2003, la RDC a renoué encore des accords multilatéraux et bilatéraux avec ses partenaires traditionnels, ceci l'a emmené à conclure son deuxième programme dénommé Programme économique du gouvernement (PEG) en sigle qui avait pour but de restaurer l'autorité du gouvernement sur l'étendue du territoire national d'un côté, et de l'autre relancer l'économie du pays par la maîtrise de tous les paramètres du cadre macroéconomique. Ce programme a durée de 2003 à 2006.

Actuellement, la production interne de la RDC, après mise en oeuvre de ces deux programmes économiques, s'est sensiblement améliorée dans tous les secteurs de production, de la production minière et métallique, en passant par la production énergétique, la production agricole jusqu'à la production manufacturière. La relance des activités industrielles démontre la santé économique du pays.12

12 www.wikipedia.org: l'économie de la république démocratique du Congo

20

2. Apport extérieurs

Depuis plusieurs années, la RDC bénéficie de l'appui des partenaires extérieurs pour le développement de son économie. Cet apport se divise en 3 catégories à savoir :

? - L'assistance financière

? - L'assistance technique ou matérielle

? - Les investissements directs étrangers (IDE).

A. Assistance financière

La RDC mobilise les ressources extérieures non remboursables auprès de ses partenaires extérieurs multilatéraux comme bilatéraux. La RDC bénéficié aussi des dons et prêts auprès de ses partenaires.

B. Assistance technique ou matérielle

Dans le cadre de cette assistance, l'Etat congolais s'est vu être accompagné par la BM (Banque Mondiale) et le FMI (Fond Monétaire International) dans l'élaboration des programmes, des plans tels que le PIR, le PEG, le FRPC, le DSCRP, le PPTE etc. L'union européenne aussi et la BAD sans oublier la République Sud-Africaine ont contribué efficacement au développement de la RDC ces dernières décennies.

C. Investissements directs étrangers (IDE)

D'autres systèmes beaucoup plus efficaces ont été développés pour aider au développement des pays amis. Les investissements directs étrangers constituent le moyen adéquat pour raffermir les liens de collaboration, d'entente et de coopération mutuellement avantageuse entre des nations et les peuples du monde.

Au niveau de la RDC, les secteurs miniers, de constructions, de services télécommunications et bancaires ont connu un boom économique. Le boom minier s'est réalisé au Katanga, les 2 Kasaï, la province orientale, les 2 Kivu et le Maniema et cette situation a même permis la cotation en bourse de certaines entreprises congolaises.

En 2003, les flux d'investissements étrangers ont atteint 132 millions de dollars et représentaient 23,6 % de la formation brute de capital fixe. Les IDE (investissements directs étrangers) en RDC se sont élevés à 500 millions de dollars en 2006, contre 405 millions en 2005 et une moyenne annuelle de seulement 5

21

millions entre 1990 et 2000. Les investisseurs étrangers, plus particulièrement les Chinois et les Sud-Africains, ont diversifié leurs placements dans le secteur minier mais également dans l'énergie et le secteur bancaire. Avec le retour de la paix et le succès des élections, les montants d'IDE devraient encore augmenter. Déjà, il y a décrispation au niveau des investisseurs. Ils viennent de plus en plus nombreux et divers.

Les secteurs de transport et de manufacture sont en expansion aussi. Les mouvements des capitaux entre les pays peuvent prendre deux formes soit la création d'entreprise à l'étranger ou soit une prise de participation dans une société étrangère ou un rachat. Plusieurs sociétés étrangères se sont implantées en RDC ou ont créé des succursales en RDC. Cela se constate surtout dans le secteur de communication, bancaire ou soit globalement dans le secteur service.

Pour être plus concret, dans le secteur minier, nous pouvons parler des multiples joints venture signés entre la GECAMINES et les multinationales étrangères. La MIBA avec les Sud-Africains de De Beers, Kilomoto avec les canadiens d'Anglo-gold.

Dans le secteur de la télécommunication, nous avons le rachat de GSM par Vodacom, SAIT telecom (OASIS) par Tigo et l'implantation de Celtel devenu ZAIN et de CTT (Congo Chine Telecom).

Dans le secteur bancaire, il y a la prise des parts des belges de Fortis dans la BCDC et l'implantation des banques comme la Banque congolaise, la BIAC, l'ECOBANK, de la PROCREDIT BANK CONGO, etc.13

II.2. Importation, exportation et transit

1. Importation

Durant toute la période coloniale, les importations ont été constituées des biens de consommation, des biens d'approvisionnement et des biens d'équipement nécessaire à la mise en valeur de la colonie. La politique d'import-substitution adoptée par les autorités coloniales visait à remplacer certaines importations par des productions locales. Ce processus de changement dans la structure productive permet une réduction dans l'offre globale d'une part notable de

13LONGUNGA, R., La mondialisation et les économies des pays africains : craintes et perspectives, mémoire, Eco, UNIKIN, p.14, Inédit

22

certaines importations, surtout dans le domaine alimentaire. Mais cette stratégie connue plus tôt une limite et le pays continua d'importer des biens intermédiaires et des biens d'équipements, ainsi que d'ailleurs certains biens de consommation.

Ainsi, la structure des importations de la RDC est restée relativement stable jusqu'à nos jours. Les importations congolaises sont essentiellement composées des biens de consommation, de l'énergie, de matières premières et semi-produits, de biens d'équipement et d'autres biens.

Ces derniers (c'est-à-dire les importés par la GECAMINES et les autres importations) représentent 47,6% et 49,4% de la valeur total des importations en 2000 et 2001, respectivement, ils occupent ainsi la 1ère place parmi les biens importés, suivi des biens de consommation (21,9% et 21,1%), des matières premières et semi-produit (11,0% et 10,6% de l'énergie (10,3% et 10,0%) et de biens d'équipement (9,2% et 8,9%) respectivement pour les mêmes années.14

2. Exportation

L'histoire nous renseigne que la RDC n'exportait que les produits agricole et miniers depuis l'époque coloniale. La RDC a commencé par le caoutchouc et aujourd'hui, elle a diversifié son exportation agricole avec du café, thé, cacao, etc. Depuis l'effondrement des cours des minerais vers les années 80, la GECAMINES, principales exportatrice des minerais au Congo, est tombée en faillite et le pays a enregistré une baisse sensible des exportations minières qui fut la principale source d'approvisionnement en devise et contributrice majoritaire aux recettes budgétaires de l'Etat. Avec l'éclosion des PME, des industries lourdes et légères, la RDC exporte aussi divers produits industriels dont le ciment, le sucre, le pétrole brut, et les produits chimiques.

Cependant, avec les pillages, des guerres, la megestion, les crises économiques diverses qu'a connu le pays, sa capacité productrice étant affaiblie, les exportations ont essentiellement diminué les dix dernières années, causant au passage la désarticulation totale de l'économie congolaise. Les sources d'approvisionnement en devise sont devenues limitées.

14 OMC, Rapport sur le commerce mondiale, 2003, p.28

23

Ainsi, la structure des exportations congolaises se présente avec des secteurs très réduits à cause de non transformation des produits exportés (sans valeur ajoutée), par l'outil de production qui n'est pas modernisé, développé et recapitalisé.

Les exportations ont chuté de 1,5 milliard de dollars en 1996 à environ 800 millions en 1999. Malgré la progression enregistrée depuis 2000, les exportations, représentant 1,3 milliard de dollars en 2003, n'ont pas encore retrouvé le niveau des années 1990. Cependant, depuis 2001, la part des exportations dans le PIB s'est accrue, de 13,3 % en 2001 à 27 % en 2004. Parallèlement, la part des importations est en forte hausse (passée de 12 % du PIB en 2001 à 27,4 % en 2004), traduisant la reprise des investissements d'infrastructures et la mise en place du réseau GSM. Cette évolution a entraîné un déficit commercial, qui s'élevait à plus de 0,4 % du PIB en 2004.

Concernant les destinations des exportations congolaises, celles-ci vont essentiellement vers les pays de l'OCDE et autres. Il sied de noter que contrairement aux importations qui sont composées essentiellement des produits finis, les exportations elles ne sont pas constituées des produits travaillés, à part le ciment, le sucre de canne et certains produits chimiques, le reste est composé des produits bruts (non traité) et sans valeur ajoutée.15

3. Transit

Au regard de la position géostratégique qu'occupe la RDC en Afrique avec 9 voisins et une ouverture vers l'océan Atlantique, ce pays est à même d'être la plaque tournante des économies environnantes et même de l'Afrique entière. La RDC devrait être le pont ou la courroie de transmission des biens économiques et des personnes entre l'Afrique de l'Est et de l'Ouest, entre les pays du Nord et ceux du Sud.

En effet, l'état des aéroports, des ports maritimes, lacustres et fluviaux ainsi que le chemin de fer et des routes à l'intérieur du pays, est désastreux. La RDC ne possède pas à ce jour un aéroport moderne capable de supporter le flux aérien qui traverse son espace, faisant ainsi perdre au pays le bénéficie des frais du survol de l'espace aérien congolais et d'escale. Sur le plan maritime, l'état de délabrement du port de Matadi, Boma et Moanda, le manque d'équipement moderne pour le transbordement des marchandises font que le pays ne gagne pas ce qui devrait lui

15 OMC, Rapport sur le commerce mondiale, 2009, p.32

24

revenir. Le manque de dragage du fleuve Congo, des lacs Tanganyika, Albert, Kivu n'inspire plus confiance aux armateurs de ces eaux.

La RDC, jusqu'à ce jour, n'a toujours pas construit des autoroutes reliant les pays de la sous-région entre eux, les chemins de fer n'en sont pas moins modernisés, réhabilités ainsi que leurs locomotives.

D'autres difficultés rencontrées en RDC pour le développement du transit sont liées notamment à la réglementation, à la valeur ou au volume des marchandises qui doivent transiter par le territoire congolais. La législation congolaise exige par exemple qu'un bâtiment étranger soit conduit par un capitane congolais quand il se trouve sur les eaux territoriales Congolais et, les droits à payer auprès de la RVM, sont élevés.16

16SINGI M. F., Le commerce extérieur de la RDC face aux tendances actuelles du commerce mondial : analyse et perspectives et stratégiques, MEMI, FASEG, UNIKIN, Kinshasa, 2002-2003, p.18

25

CHAPITRE. III. L'ANALYSE DE L'EVOLUTION DU COMMERCE
INTERNATIONAL ET DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE EN RDC

Dans ce présent chapitre, nous analyserons les données de l'économie de la RDC de 1990 à 2019 pour montrer comment la croissance économique et le commerce international ont évoluée, vérifier s'il existe une corrélation entre les deux variables et d'étudier l'évolution de la balance commerciale et ses effets pervers sur la performance économique.

Trois sections sont retenues donc pour y arriver :

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES : il sera question de présenter les données sur les exportations, importations, la balance commerciale et le PIB de la RDC de 1990 à 2019 ainsi que leurs évolutions.

SECTION 2 : ANALYSE DE CORRÉLATION : consistera à déterminer le coefficient de Brave Pearson entre :

? Taux de croissance et degré d'ouverture

? Balance commerciale et le taux de croissance

SECTION 3 : INTERPRETATIONS DES RESULTATS : il sera question d'interpréter les résultats de l'analyse de corrélation

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES TABLEAU 1.

ANNEE

PIB ($ US
constants de 2010)

Exportations de biens et
de services ($ US
constants de 2010)

Importations de biens et
de services ($ US
constants de 2010)

balance commercial

1990

2,4302E+10

2907698509

4807661180

-1899962670

1991

2,2256E+10

2708057272

3984850784

-1276793513

1992

1,9919E+10

1671824768

2321096123

-649271354

1993

1,7236E+10

1085124309

2114826790

-1029702480

1994

1,6564E+10

810787479

1956158259

-1145370780

1995

1,668E+10

1107535634

2355214469

-1247678836

1996

1,6509E+10

1046621286

2717917416

-1671296130

1997

1,5582E+10

807061284

2116925722

-1309864439

1998

1,5329E+10

1346652622

2628217176

-1281564554

26

1999

1,4674E+10

2146736343

3928870869

-1782134526

2000

1,366E+10

2432037317

3786405822

-1354368505

2001

1,3373E+10

1873156998

3048261727

-1175104729

2002

1,3767E+10

2641466115

5562280274

-2920814158

2003

1,4535E+10

5555714249

6382440380

-826726130

2004

1,5515E+10

5439902949

6557293958

-1117391009

2005

1,6467E+10

6719969292

7409634526

-689665235

2006

1,7343E+10

5930563552

6715584858

-785021307

2007

1,8428E+10

7713529191

8510660691

-797131500

2008

1,9576E+10

7180469323

8909385144

-1728915822

2009

2,0135E+10

7180469323

6389761812

790707510,7

2010

2,1566E+10

1,0704E+10

8865916412

1838542759

2011

2,3048E+10

1,3869E+10

1,1084E+10

2785132107

2012

2,4682E+10

1,7623E+10

1,235E+10

5273158610

2013

2,6775E+10

1,9036E+10

1,365E+10

5385994977

2014

2,9311E+10

2,0684E+10

1,6569E+10

4115298846

2015

3,1338E+10

1,9346E+10

1,7248E+10

2098034058

2016

3,209E+10

1,8628E+10

1,7097E+10

1531152934

2017

3,3286E+10

2,0443E+10

1,8352E+10

2090489581

2018

3,5224E+10

2,1412E+10

2,0967E+10

445495701,3

2019

3,6768E+10

1,9601E+10

2,127E+10

-1668899553

Source : banque mondiale

PIB ($ US constants de 2010)

4E+10

3,5E+10

3E+10 2,5E+10

2E+10 1,5E+10

 

1E+10

5E+09

0

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018

Evolution du PIB :

27

Commentaire : de manière générale le PIB de la RDC a varié de manière progressive entre 1990 et 2019.

Evolution des exportations :

Exportations de biens et de services ($ US
constants de 2010)

2,5E+10

2E+10 1,5E+10 1E+10 5E+09

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018

Evolution des importations :

Importations de biens et de services ($ US
constants de 2010)

2,5E+10

2E+10 1,5E+10 1E+10 5E+09

 

0

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018

Commentaire : de 1990 à 2019 les importations en RDC ont évolués d'une manière progressive sauf quelques baisses importantes enregistrés en 1192, 1997, 2001,2006 et2009.

28

Evolution de la balance commerciale :

Balalnce commerciale

6E+09

5E+09

4E+09

3E+09

2E+09

1E+09

0

-1E+09

-2E+09

-3E+09

-4E+09

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018

Commentaire : de 1992 en 2002 la balance commerciale de la RDC était négative, c'est qui veut dire que les importations ont excédés les exportations durant cette période. Entre 2004 et 2006 la balance commence reste positive c'est-à-dire les exportations ont commencé à excéder les importations avant une rechute entre 2006 et 2008. A partir de 2009 il y'a une montée en puissance des exportations par rapport importations (balance commerciale positive) et en 2012 une chute progressive des exportations jusqu'en 2018.

De ce qui précède, il se dégage qu'entre 1990 et 2019, les importations ont étaient les facteurs qui ont beaucoup plus joué sur le PIB de la RDC pendant plus de 18 ans.

SECTION 2 : ANALYSE DE CORRÉLATION

Soit X (le degré d'ouverture) et Y (le taux de croissance économique) deux grandeurs statistiques quantitatives observées. On souhaite :

1. Décrire l'intensité de la relation entre X et Y.

2. Caractériser la forme de la liaison (la relation) entre X et Y (positive ou négative). 1. Notations

Nous utiliserons les conventions suivantes :

? Une variable est notée en majuscules (X est une variable).

29

> xi correspond à la valeur prise par l'observation numéro i pour la variable

X.

> Yi correspond à la valeur prise par l'observation numéro i pour la variable

Y.

> Nous travaillons sur un échantillon de n observations

??

> La moyenne empirique calculée sur l'échantillon est ?? = ?? 1 ? ????

??=0

??

> La covariance est Cov(X, Y)= ?? 1 ? (???? - ??). (???? - ?? )

??=1

> L'écart type empirique est Sx =

v? (??-?? )

??=4

??=1

??

> Le coefficient de corrélation est ?? = ??????( ??,??)

????.*????

> Le coefficient de détermination : r2

2. Calcul du coefficient de corrélation de Bravais-Pearson

A) Taux de croissance et degré d'ouverture

Soit n = 29, xi = taux de croissance économique et Yi degré d'ouverture repris dans le tableau suivant :

TABLEAU 2.

ANNEE

Taux de croissance

Degré d'ouverture

1990

 

31,74744083

1991

-8,4210515

30,07265354

1992

-10,5000086

20,04585591

1993

-13,4690505

18,56546242

1994

-3,8999968

16,70473804

1995

0,69999883

20,76016077

1996

-1,02317264

22,80278012

1997

-5,6170466

18,76540355

1998

-1,62415404

25,93085862

1999

-4,27014083

41,40342408

2000

-6,91092732

45,52285942

2001

-2,10017302

36,8007152

2002

2,94776518

59,58833416

2003

5,57782231

82,13221179

2004

6,73837393

77,32777658

2005

6,13515116

85,80774286

30

2006

5,32097957

72,91886127

2007

6,25947776

88,03937424

2008

6,22589427

82,19315411

2009

2,85506401

67,39770318

2010

7,10797658

90,7476103

2011

6,87467089

108,2642737

2012

7,08689895

121,4358989

2013

8,48195664

122,0730039

2014

9,4702881

127,0963257

2015

6,91618781

116,7708576

2016

2,3993791

111,3269508

2017

3,72694765

116,5518414

2018

5,8211211

120,3139234

2019

4,38452888

111,1593206

?? = 1,62740555 et ?? = 70,9834509 ; ? (???? - ??

29 ). (???? - ?? ) = 5656,34149

??=0

; Cov = 5656,34149; v? 29 (???? - ?? )2 = 32,7810826

??=1

; Sx = 32,7810826 ;

v?

.29 (???? - ?? )2 = 207,687886; Sy = 207,687886 ??=1.

??=

5656,34149

= 0,830808945

32,7810826*207,687886

On a :

?? = 1,27548658

et ??

= 107575737; ? (???? - ??

29 ). (???? - ?? ) = 1,992E+11

??=0

; Cov = 1,992E+11

B) balance commerciale et taux de croissance

Soit n = 29, xi = le taux de croissance et Yi = difference entre biens et services exportés et importés (balance commerciale) repris respectivement dans le Tableau 2 et 1.

31

v?

29 (???? - ?? )2 = 32,420915; Sx =32,420915 ??=1 ; v? .29 (???? - ?? )2 = 1,1402E+10; Sy = 1,1402E+10

??=1

?? =

1,992??+11

= 0,538893555

32,420915*1,1402??+10

r2 = 0,29040626

SECTION 3 : INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Après l'analyse de corrélation effectué à la secttion 2 , il en ressort ce

qui suit :

A) entre le taux de croissance économique et le degré d'ouverture, un coefficient de corrélation égale à 0,83. Le coeffiecient de corrélation ( r ) etant positif et tendant vers 1, nous concluons que le degré d'ouverture et la croissance entrentiennent une rélation positive forte ( 0,83) c'est-à-dire plus le degré d'ouverture est important , plus la croissance qui s'ensuit est importante ; la croissance économique en RDC de 1990 à ces jours évolue donc à la hausse lorsque le degré d'ouverture est de plus en plus grand.

B) entre la balance commerciale et la croissance , le coefficent de corrélation est de 0,53,et donc la relation entre ces deux variables est positive c'est-à-dire lorsque les importations augmentent la balance commerciale est de plus en plus deficitaire. Il existe donc une corrélation entre la balance commerciale et la croissance car le cefficient de Brave pearson est different de 0.

Mais avec le coefficient de determination r2 = 0.29, on peut dire que 29% de la variance de Y est expliquée par X et inversement, c'est qui revient à dire que la croissance est lineairement expliquée par la balance commerciale.

Par ailleurs, lorsque nous considerons l'equation mère de la comptabilité nationale Y=PIB= C+I+X-M, toute chose restante par ailleuirs , l'augmenatation de induit une diminution de Y. Il s'en suit une diminution du taux de croissance. Alors , la baisse du niveau de production et la degradation du taux de croissance sont les effets pervers de la balance commerciale deficitaire sur la performance économique.

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CONCLUSION GENRALE

Nous voici au terme de notre Travail s'intitulant « commerce international et croissance économique en RDC : 1990-2020 ». L'objectif de ce Travail était de déterminer la relation entre l'ouverture commerciale et la croissance économique depuis la décennie 90 jusqu'à ces jours. De manière spécifique, il était question dans ce travail de répondre aux interrogations suivantes :

? Quelle est la corrélation entre la balance commerciale et la croissance ?

? Quelles sont les effets pervers d'un déficit commercial sur la performance économique de la RDC ?

Au regard des préoccupations présentées ci-dessus, des hypothèses ont été formulées de la manière suivante : la relation entre l'ouverture commerciale et la croissance économique et l'ouverture commerciale en RDC durant la période sous étude est positive, la balance commerciale explique linéairement la croissance ce qui induit pour une balance déficitaire la baisse de la production et du taux de croissance.

Pour confirmer ou infirmer ces hypothèses, nous avons fait recours à plusieurs méthodes dont la plus importante est la méthode statistique appuyée par le logiciel EXCEL pour faire une analyse de corrélation.

Après analyse, nous avons trouvé une relation positive entre le degré d'ouverture et la croissance et un coefficient de détermination de 0.29 entre la balance commerciale et le taux de croissance afin de conclure que 29% de la variance de Y est expliquée par X et inversement, c'est qui revient à dire que la croissance est linéairement expliquée par la balance commerciale et que la baisse du niveau de production et la dégradation du taux de croissance sont les effets pervers de la balance commerciale déficitaire sur la performance économique.

Eu égard à ce qui précède nous affirmons nos hypothèses de Travail au regard des résultats trouvés et concluons que le modèle de cette étude est donc valable, sous réserve de vérification des Tests non réalisés dans ce travail relatifs à l'Econométrie, une matière de la Licence.

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BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. ALAYA M, (2006), « Investissements Directs Etrangers et Croissance Economique

2. BRASSEUL, JACQUES, Histoires et faits économiques de l'antiquité à la révolution industrielle. Tome 1 Paris Armand 2001

3. BREMOND et al. , Sciences économiques et sociales, Paris, Hatier, 1988, 543p. D'AGOSTINO Serge, Libre-échange et protectionnisme, Paris, Bréal, 2003, 128p.

4. HIBOU B, Bilan de l'Intégration Régionale en Afrique, Université de Versailles, mars, 2006.

5. NSHUE MBO MOKIME A., Macroéconomie, théories et exercices résolus, Kinshasa, Université Protestante au Congo, 2007.

6. RAINELL M, Nouvelle Théorie du Commerce international, La découverte, 2001.

II. NOTES DE COURS

1. EKINA JONH, cours de l'histoire des faits économiques, G3 FASE, UPC, 2019. Inédit

2. KAYANGA M'FULME, cours de comptabilité nationale, G3 FASE, UPC, 2019. Inédit

3. NGANDA AFUMBA, cours de géographie économique et économie des transports, G2 FASE, UPC, 2018. Inédit

III. SITES INTERNETS www.banquemondiale.org

www.memoireonline.com/05/10/3486/m impact-des-exportations-dans-lePIB-de-la-RD-Congo-de2000-20092.html

JEAN - MARC SIROËN, CERESA. L'ouverture commerciale est-elle mesurable ? Http: // www.Dauphine.fr siroën/siroën.PDF. Université Paris Dauphine

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Table des matières

ÉPIGRAPHE 1

DEDICACE 1

REMERCIEMENTS 2

1. MISE EN CONTEXTE 3

2. PROBLEMATIQUE 4

3. HYPOTHESES 5

4. METHODOLOGIE 6

4.1METHODE 6

4.2 TECHNIQUE 6

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

6. DELIMITATION 7

7. OBJECTIFS ET CANEVAS 7
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL ET LA CROISSANCE

ECONOMIQUE 8

I.1. CONSIDERATION THEORIQUE 8

I.1.1. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL 8

I.2. LES PRINCIPALES THEORIES ET DOCTRINES DU COMMERCE INTERNATIONAL 9

I.3. LES POLITIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL 10

I.4. BALANCE COMMERCIALE 12

I.3.1 GENERALITES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE 12

I.3.2 DISCUSSION EMPIRIQUE 14

CHAPITRE II. LA RDC DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL 16

II.1. Base de l'économie de la RDC 16

II.2. Importation, exportation et transit 21
CHAPITRE. III. L'ANALYSE DE L'EVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA CROISSANCE

ECONOMIQUE EN RDC 25

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES 25

SECTION 2 : ANALYSE DE CORRÉLATION 28

SECTION 3 : INTERPRETATIONS DES RESULTATS 31

CONCLUSION GENRALE 32

BIBLIOGRAPHIE 33






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore