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De l'étudiant, lycéen au manifestant : étude d'un rituel contemporain

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par Anthony Mettler
UBO Brest - Master 1 Staps  2008
  

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Annexe 1

Pour information, la LRU a été votée en plein mois d'août, semble t-il sans concertation réelle des différentes parties et acteurs sociaux. Les citoyens français avaient élu Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en mai 2007, sur un programme de campagne incluant une restructuration de l'université en France. Cette réforme avait été plus ou moins clairement annoncée, à travers ses meetings médiatisés, ce qui avait incité le président de l'UNEF (B. Juliard) a prévoir une rentrée difficile.

La LRU est affichée comme une loi visant à une autonomie plus importante des universités Françaises. Il s'agirait en fait d'une adaptation de la Loi de 1984 pour répondre aux besoins ainsi qu'à la volonté de rendre l'université plus « compétitive » avec les universités étrangères. Cette Loi met à jour de façon officiel des us et coutumes universitaires déjà existants, comme par exemple la constitution des commissions de spécialistes pour le recrutement des enseignants chercheur à l'université.

Cependant, cette Loi a t- elle été foncièrement bien préparée ?

Ne contient-elle pas des éléments propres à inquiéter la population étudiante, comme la liberté donnée en matière de recrutements, l'ouverture du Conseil d'Administration aux entreprises mécènes, la déréglementation d'une partie des frais d'inscription ?

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Annexe 2

La note Darcos

Le 29 octobre dernier, X. Darcos, par une circulaire envoyée aux Recteurs d'Académie, ordonne que 25% des élèves entrant en LP soient inscrits en Bac pro et non en BEP (dont 5O% dans la filière tertiaire). Il décide aussi que 2008 doit être l'année de préparation à la généralisation du bac pro en 3 ans. Au final, les élèves de LP perdront Une année de formation (BEP 2 ans + bac pro 2 ans). Dans le secteur industriel, cela correspond à une perte d'environ 1000 heures de formation d'enseignement général et professionnel.

En 2005, un rapport de l'inspection générale (rapport Prat) tirait un bilan peu convaincu des expérimentations effectuées depuis 2001 : « la grande majorité des élèves ou apprentis n'a pas la possibilité de suivre un parcours en 3 ans et il y a lieu de ne pas oublier ce type de public en fermant trop rapidement les sections de BEP ».

La disparition du BEP ou son remplacement par un diplôme en fin de seconde année de bac pro risque d'aggraver la sortie prématurée et sans diplôme du système scolaire des élèves les plus fragiles. Pour les autres, les débouchés au sortir du bac pro seraient en BTS et IUT. Quelles seront leurs chances de réussite avec une formation tronquée d'une année ?

La généralisation du bac pro en 3 ans interroge sur le devenir de la filière technologique, la réforme STG a eu pour résultat de voir diminuer le nombre de lycéens inscrits, la réforme STI a été repoussée. Bacs pros et bacs technologiques vont rentrer en concurrence directe. Quel peut être l'avenir de l'enseignement technologique qui est une spécificité française en Europe alors que notre ministre a la volonté de réduire le nombre des diplômes ?

Cette réforme lancée à la hussarde permet à court terme de mettre en oeuvre les décisions budgétaires du gouvernement, c'est-à-dire réduire le nombre de fonctionnaires, 11200 dans notre secteur, appauvrir l'offre d'éducation et aggraver la déqualification des diplômes. Des diplômes dévalués seront-ils reconnus par les employeurs ?

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984