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Etude comparée de la structure forestière entre les forêts intactes et dégradées de l'axe Impfondo-Dongou (département de la Likouala, République du Congo)


par Saint Fédriche NDZAI
Université Marien NGOUABI - Master Professionnel  2015
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

**********************

1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D'AGRONOMIE ET DE

FORESTERIE

******************

SECRETARIAT ACADEMIQUE

************

DEPARTEMENT DES MASTERS

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

En vue de l'obtention du Diplôme de Master Professionnel

Option: Sciences et Techniques Forestières

Thème

Etude comparée de la structure forestière entre les forêts intactes et dégradées

de l'axe Impfondo-Dongou (Département de la Likouala, République du

Congo)

Présenté par:

Saint Fédriche NDZAI

Sous la direction de:

Dr. Félix KOUBOUANA

Dr. Suspense Averti IFO

Maître-assistant CAMES, ENSAF

Maître-assistant CAMES, ENS

Sous la supervision du Pr. Jean-Marie MOUTSAMBOTE, Maître de

Conférences, ENSAF.

Jurys

Président : Pr. ATTIBAYEBA, Maître de Conférences CAMES, UMNG Examinateur : Pr. Jean-Marie MOUTSAMBOTE, Maître de Conférences

CAMES UMNG

Dr. Suspense Averti IFO Maître-assistant CAMES UMNG

Le 22 Décembre 2015 à 14 h 00

2

saintfedriche@gmail.com Tel : 00242 06-858-23-48/05738-57-77

RESUME

Cette étude a pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance de la Flore de la République du Congo en général et de la Likouala en particulier général et d'évaluer l'impact de la dégradation de la forêt sur la structure forestière et sur la biodiversité végétale des forêts de l'axe Impfondo-Dongou, Département de la Likouala. Au total 15 parcelle ont été installée dans les forêts de terre ferme (forêt intacte et forêt dégradée) et les forêts marécageuses dont 10 dans les forêts primaires, 4 dans les forêts secondaires et 1 dans l'agroforesterie. Nous avons installé nos parcelles en suivant les orientations de la boussole: Nord-Sud et Est-Ouest, chaque parcelle avait une dimension de 50 m x 50 m soit une superficie de 2500 m2 ou 0,25 ha, subdivisée en 4 placettes de 25 m x 25 m. Tous les individus de diamètre supérieur ou égal 5 ont été inventorié à 1,30 m du sol. 1611 arbres ont été inventorié sur l'axe Impfondo-Dongou appartenait à 38 familles, 114 espèces et 83 genres. Sur le plan qualitatif c'est la famille des Euphorbiaceae (14,84%) qui dominent et sur le plan quantitatif c'est la famille des Euphorbiaceae toujours (239). La valeur de l'indice de Shannon varie de 0,82 bits b et 4,49 bits et l'Equitabilité de 0,99 et 0,24, les valeurs les plus fortes sont obtenues dans les forêts intactes. La densité à l'hectare varie de 144 tiges/ha à 868 tiges/ha, la plus forte valeur est obtenue dans la parcelle de forêt dégradée, la valeur de la surface terrière la plus forte est obtenues dans la parcelle de forêt intacte soit 36,38 m2 / ha.

Mots clés : Structure forestière, biodiversité, forêts intactes et forêts secondaires.

SUMMARY

This study has as a general objective to contribute to a better knowledge of the Flora of the Republic of Congo in general and Likouala in particular and to evaluate the impact of the degradation of the forest on the forest structure and the vegetable biodiversity of the forests of the axis Impfondo-Dongou, Department of Likouala. On the whole 15 pieces were installed in the forests of firm ground (intact forest and degraded forest) and the forests marshy including 10 in the primary forests, 4 in the secondary forests and 1 in the agroforestery.We installed our pieces while following the orientations of the compas: North-South and East-West, each piece had a dimension of 50 m X 50 m is a surface of 2500 m2 or 0,25 ha, subdivided into 4 placates of 25 m X 25 Mr. All the individuals of higher or equal diameter 5 were inventoried to 1,30 m of the ground.1611 trees were inventoried on the axis Impfondo-Dongou belonged to 38 families, 114 species and 83 kinds. On the qualitative level it is the family of Euphorbiaceae (14,84%) which dominates and on the quantitative level it is the family of Euphorbiaceae always (239).The value of the index of Shannon varies from 0,82 bits and 4,49 bits and Equitabilité of 0,99 and 0,24, the strongest values are obtained in the intact forests. The density with the hectare varies from 144 stems/ha with 868 stems/ha, the strongest value is obtained in the piece of degraded forest, the value of surface the strongest terriere is obtained in the piece of intact forest is 36,38 m2/ha.

Key words:Forest structure, biodiversity, forests intact and secondary forests.

DEDICACES

Au moment où j'achève ce document, j'éprouve une pensée pieuse à celle qui a généré ma vie sur cette terre et que la mort l'arracher précocement de ce monde, notamment, ma mère Adrienne ANAKALA. Que la terre lui soit légère.

A mon père Albert NDZAI et mon fils Heureux Fédrich NDZAI

iii

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, j'ai le plaisir d'adresser mes vifs remerciements à tous ceux on contribuer de loin ou de près pour l'aboutissement de ce document:

Je remercie le projet GEOFORAFRI pour le financement qui a permis l'exécution des travaux de ce Master.

Mes remerciements au Pr Parisse AGOUANGO, Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterie (ENSAF), au Pr Henri BOUKOULOU, Directeur Adjoint, Pr OPOYE ITOUA, chef de Département Master. Enfin au personnel enseignant et non enseignant de l'ENSAF.

Mes sincères remerciements, au jury qui examinera ce travail.

Mes grands remerciements au Dr IFO Suspens Averti, pour avoir nous sélectionné à travailler dans ce projet et de sa disponibilité d'assurer la direction de ce travail, merci infiniment pour votre gentillesse envers nous.

Mes remerciements au Dr Felix KOUBOUANA pour son soutien, son encouragement ; son accueil et son apport pour l'amélioration de ce mémoire, un grand merci.

Au Pr Jean Marie MOUTSAMBOTE pour ces conseils et son aide sur le terrain, son lui l'identification des espèces serait difficile.

A madame Leslie BOUETOU pour son expérience en cartographie, sans elle nous ne devrions pas y avoir la carte de a zone d'étude.

Mes remerciements à MANTOTA Alima Brigitte, MOUANGA SOKATH Dulsaint, MBEMBA Mackline, avec qui nous avons passée des moments difficiles sur le terrain lors de la collecte des données et leur contribution pour la rédaction de document au laboratoire de l'ENS.

Mes remerciements vont également à l' endroit des guides locaux : Gautier, Alain, Abdoul, Stephan. Grace à eux que nous avons pris la connaissance de la forêt de la Likouala.

A tous mes collègues du laboratoire notamment: LOUMONI Fresnel, NGOKA David, BINSANGOU Stoffenne, MOUBOUHA Colombe, MAKAYA Helischa et ATSOUMPARI Leticia. Merci pour votre contribution et l'ambiance au laboratoire.

A mes amis: MPELA Guy Foly, EKANGA Geoffroi Sosthène, BADIABIO Gunel, ALOUMBE Fridolin, MOUNGALA Gautier, MATONDO MALONGA Gontron, NGASSAKI OKA, OYEROSSILA Rolvy pour leur assistance et leur conseil lors de la rédaction de ce mémoire.

A tous mes collègue de la promotion: OBAMBI Camille, YKAMA Nichelia, MANTADI MATOUMBOU Gostel, ZAMEBE DONG, et BOUKITA Firmin.

A mes frère et soeur: ASSIMI NDZAI Caroline, NDZAI Léa, NDZAI Christian, NDZAI Romeo, NDZAI Laure, NDZAI Aline, NDZAI Urfette, NDZAI Cyrille et NDZAI Guidrine pour leur soutien.

Mes remerciements à MONDZALI Romarick pour son aide sur le plan de la documentation.

Mes remerciements vont également à MAMPOUYA Weniana pour son assistance, son aide pour l'élaboration de ce travail.

Mes sincères remerciements à la famille GAKONO pour son appui sur le plan matériel. A la famille KAKINDE pour son soutien sur le plan scolaire

iv

V

ACRONYMES ET ABREVIATIONS

AF : Agroforesterie

CCNUCC : Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique

CERAPE : Centre d'Etude de la Recherche sur les Analyses et Politiques Economiques

CO2 : Dioxyde de Carbone

COMIFAC : Commission des Forêts d'Afrique Centrale

E : Indice d'Equitabilité de Pielou

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

FD : Forêt Dégradée

FP : Forêt Primaire

FS : forêt secondaire

GES : Gaz à Effet de Serre

GIEC : Groupe Intergouvernemental d'Expert sur l'Evolution du Climat

H' : Indice de Shannon et Weaver

IPCC : Intergouvermental Panel on Climate Change

OIBT : Organisation Internationale du Bois Tropicaux

PAM : Programme Alimentaire Mondial

PANLCD : Programme d'Action Nationale de Lutte Contre la Désertification

RDC : République Démocratique du Congo

S : indice de Simpson

UFA : Unité Forestière d'Aménagement

UFE : Unité Forestière d'Exploitation

TABLE DE MATIERES

INTODUCTION 1

Contexte et Justification 1

Problématique 3

Objectif général et spécifiques 4

Les hypothèses de recherche 4

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 6

I-1- Les forêts tropicales 6

I-2- Dégradation 7

I-3- La forêt Congolaise 7

I-4- Biodiversité 8

I-4-1- La Richesse 9

I-4-2- Indice de biodiversité 9

I-5- Densité 9

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES 10

II- Matériel et Méthodes 10

II-1- Site d'étude 10

II-1-1- Localisation des parcelles expérimentale 10

II-2- Milieu Physique 11

II-2-1- Climat 11

II-2-1- Pédologie 12

II-2-3- Végétation 12

II-2-4- Le Relief 13

II-3- Matériel végétal 13

II-4- Méthodologie 13

II-4-1- Sélection des parcelles 13

II-4-2- Mise en place des parcelles 14

II-4-3- Collecte de données floristiques 15

II- 5- Méthode de traitement des données 16

II-6-Méthode d'analyse floristique 17

II-6-1- Richesse floristique 17

II-6-2- Fréquence 17

II-7- La diversité biologique 18

vi

7

vii

II-7-1- L'indice de Pielou ou de régularité (équitabilité). 18

II-7-2- La similarité 19

II-8-3- Analyse structurale 20

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS 23

III-1- Composition floristique 23

III-2- Types de végétation 28

III-2-1- Forêt primaire sur terre ferme à Celtis adolphi-friderici Engl. 30

III-2-2- Forêt sur sol hydromorphe à Guibourtia demeusei (Harms) Léon. 31

III-2-3- Forêt primaire sur les sols hydromorphes à Lophira alata Banks ex Gaertu. 32

III-2-4- Forêt dégradée sur terre ferme à Macaranga monandra Mull. Arg. 33

III-3-Comparaison de structure et de composition floristique entre les forêts primaires et les

forêts dégradées 37

III-3-1- Comparaison de composition floristique 37

III-3- La diversité biologique 41

III-4- Indice de similarité 43

III-5- Analyse structurale 43

III-5-1- Répartition des arbres dans les parcelles inventoriée 43

III-5-2- Surface terrière 45

III- 5-3- Répartition des arbres en classe de diamètre dans les parcelles expérimentales 46

CHAPITRE IV : DISCUSSION 49

IV-1- Composition floristique 49

IV-2- Les indices biodiversité 50

IV-3- Indice de similarité 51

IV-4- La densité à l'hectare et la surface terrière 52

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 54

Références bibliographiques 55

ANNEXES Erreur ! Signet non défini.

VIII

LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Carte de la situation géographique de la Likouala 10

Figure 2 : Diagramme ombrothermiquede la Likouala 'moyenne de1932-2015 (source ANAC Congo) 11

Figure 3 : Evolution de la teneur en humidité relative de l'air (Station météorologique d'Impfondo) 12

Figure 4 : Mode de mesure des différents arbres (IFO, 2010) 15

Figure 5 : Contribution spécifique et pondérale des différentes familles 28

Figure 6 : Cercle des corrélations de l'ACP 29

Figure 7 : Projection des observations dans le plan principal 30

Figure 8 : Contribution spécifique des familles composant la forêt à Celtis adolfi-frederrici Engl. 31

Figure 9 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt primaire à Guibourtia demeusei (Harms)

Léon. 32
Figure 10 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt primaire à Lophira alata Banks ex Gaertu.

33

Figure 11 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt dégradée à Macaranga monandra Mull

Arg. 34

Figure 12 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt à Musanga cecropioides 35

Figure 13 : Répartition des types de forêts en pourcentage 36

Figure 14 : Contribution spécifique des différentes familles rencontrées dans les forêts primaires 40

Figure 15 : Contribution spécifique des différentes familles rencontrées dans les forêts dégradées 41

Figure 16 : Indice de Shannon et Weaveret Equitabilité de Pielou 42

Figure 17 : Valeurs des indices de similarité de Jaccard et de Sorensen 43

Figure 18 : Répartition du nombre d'arbres dans les parcelles inventoriées 44

Figure 19 : Distribution diamétrique des individus de la forêt dégradée 46

Figure 20 : Distribution diamétrique d'arbres en classe de diamètre dans les forêts primaires 47

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Tableau de fréquences 2x2 pour le calcul de similarité d'échantillons 20

Tableau 2 : Composition floristique de toutes les parcelles inventoriées 24

Tableau 3 : Comparaison de la forêt primaire et de la forêt dégradée 38

Tableau 4 : Les espèces caractéristiques de la forêt dégradées. 40

Tableau 5 : Valeur des surfaces terrières par parcelle 46

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Choix de la parcelle dans une forêt intacte 15

Photo 3 : Arbre à racines échasses 17

Photo 2 : Matérialisation de la parcelle 17

Photo 4 Savane à Jardinea congoensis (NDZAI, 2015) 37

1

INTODUCTION

Contexte et Justification

Les forêts tropicales se caractérisent par une diversité végétale très importante et suscitent un grand intérêt de la communauté des chercheurs pour ses rôles multiples dans le maintien de l'équilibre global, la préservation de l'environnement (rôle dans l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques) que pour l'alimentation et la santé des milliers de populations qui dépendent directement d'elles. La diversité, la structure et le fonctionnement des forêts tropicales humides sont particulièrement complexes et insuffisamment connus. Cette méconnaissance est un obstacle à la définition de règles de gestion durable.

Il est donc nécessaire de connaitre le rôle que jouent les forêts dans la régulation du climat et la conservation de la diversité biologique (Pascal 2003). Les connaissances prises sur la superficie forestière, la composition floristique et sa dynamique fournissent des informations qui sont essentielles à la mise en place et au suivi des politiques environnementales et économiques. Ces rôles essentiels des forêts sont pris en compte par les accords multilatéraux sur l'environnement tels que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) COMIFAC, (2013), pour réduire la dégradation de celles-ci, car la dégradation forestière est l'un des facteurs majeur de la destruction des forêts affectant ainsi le bien être de millions de personnes. Vue leur importance capitale pour la vie de l'homme sur terre, un certain nombre de question se pose: ces formations forestières constituent-elles un puits de carbone susceptible d'absorber l'augmentation des émissions du CO2 produit par l'homme et si oui, jusqu'à quel point? Peut-on les exploiter sans les détruire, en conciliant la rentabilité économique et le maintien de leur biodiversité? Leurs destructions totale ou partielle auront un impact sur les populations autochtones?

En langage forestier classique, la structure d'un peuplement, c'est simplement l'histogramme du nombre de tiges par catégories de diamètres (Decourt, 1969 ; Suzuki, 1973). Pascal, (2003) affirme que la structure de la forêt correspond à l'agencement de ses différents composants. Cet agencement peut être envisagé globalement ou séparément pour les différentes espèces (ou groupes d'espèces). La caractérisation de la structure forestière des forêts tropicales constitue un enjeu majeur pour la gestion des forêts naturelles que les objectifs prioritaires soient l'exploitation forestière, la conservation des biomes forestiers ou l'estimation des stocks de

2

carbone. A large échelle, la structure forestière varie avec le climat et la géomorphologie. Les variations de la qualité chimique ou physique des sols (et notamment les régimes de drainage associés) et le stade sylvigénétique (c'est-à-dire le stade de développement post perturbation) ajoutent de la variabilité à la structure des peuplements forestiers à une échelle plus locale (Oldeman, 1989; Sabatier, 1997). Classiquement les paramètres de structure forestière sont obtenus par agrégation de mesures dendrométriques individuelles (diamètre, hauteur,...) (Hall, 1998).

Dans ce mémoire nous faisons une étude comparative de la structure forestière entre les forêts primaires et les forêts dégradées de la Likouala. Nous ne nous intéresserons ici qu'à la structuration du peuplement et la flore forestière: la distribution verticale entre les deux types de forêts d'une part et d'autre part voir ensemble comment varie la surface terrière, la densité à l'hectare.

En République du Congo notre pays, la couverture végétale subit une régression significative suite aux actions anthropiques liées à l'agriculture itinérante sur brûlis, à l'exploitation industrielle du bois d'oeuvre, au feu de brousse annuel, à la culture de rente (palmier à huile, café, cacao), à la culture vivrière intensive (manioc, riz), au système agro-forêt, au lotissement anarchique, à l'infrastructure de communication physique. Ces différents facteurs conduisent à une couverture imparfaite du sol au Congo, l'exposant ainsi aux aléas des agents climatiques (précipitations et vents).

Pour pallier à cette situation actuelle de dégradation des forêts, le Congo a défini :

La Loi 003/91 du 23 avril 1991, sur la protection de l'environnement qui vise entre autres objectifs : gérer, maintenir, restaurer et protéger ou conserver les ressources naturelles.

La loi n°16-2000 du 20/11/2000 portant code forestier a pour objectifs de :

y' instituer un cadre juridique approprié pour assurer la gestion durable des forêts et des terres forestières sur la base d'un aménagement rationnel des ressources ;

y' définir le domaine forestier national et de déterminer les critères et les normes d'organisation et de gestion concertée et participative ;

y' concilier l'exploitation des produits forestiers avec les exigences de la conservation du patrimoine forestier et de la diversité biologique en vue d'un développement durable. (Code forestier 2000)

3

Ces forêts sont considérées comme le plus riche centre d'endémisme et de diversité. L'analyse phytoécologique de la flore ligneuse de la Haute Sangha révèle l'existence d'une grande variabilité de la biodiversité de la flore (Kimpouni et al 2013).

Problématique

Le département de la Likouala couvre à peu près 85% de forêts avec une superficie de 6270801.48 ha en 2010 (Facet Congo, 2012), soit environ 28% des forêts du Congo, et se caractérise par une faible densité de la population humaine, mais aussi l'existence d'une superficie importante de forêt inondée. Cette zone forestière connait aujourd'hui une régression progressive de sa superficie. La dégradation causée par l'homme affecte la structure de la forêt. Cependant, les tentatives de connaitre la diversité biologique de cet important écosystème sont compromises par un manque de données exhaustives d'inventaire forestier. L'inventaire forestier national étant en cours, aucun résultat n'est pas encore disponible à ce jour IFO (2015). C'est dans cette optique, que cette étude a été menée dans le cadre du projet GEOFORAFRI dans le but d'apporter des informations sur la structure forestière de la forêt de l'axe Impfondo-Dongou afin de garantir une gestion durable et rationnelle. Car la conservation à long terme de la biodiversité dépend fondamentalement de la connaissance de la structure, de la richesse spécifique et des caractéristiques écologiques de la végétation (Mondzali, 2015). Pour une gestion saine et durable des ressources forestières de notre pays le Congo, il convient d'élaborer des politiques de gestion approprié pour les générations présentes et futures.

De nombreuses études de connaissances de la ressource floristique ont été faites à travers le Congo d'une part et d'autre part dans la forêt du Nord du pays. Mais elles sont généralement parcellaires. On peut donc citer les travaux de Nkokolo (2013) dans UEFA Mokabi-dzanga, situé au Nord de la Likouala, Moutsamboté (1998) pour la végétation du Nord-Congo et Mondzali (2015) pour la l'analyse floristique dans l'UFA Mbomo-Kellé dans la Cuvette Ouest et Evrard (1968) sur la recherche écologique sur le peuplement forestier des sols hydromorphes de la Cuvette Centrale Congolaise. Cependant très peu sinon aucune étude botanique n'a été entreprise dans la zone de Dongou. Cette zone du fait des activités humaines comprennent les forêts dégradées dans le périmètre proche des villages et des forêts moins dégradées plus loin des villages. Dans cette optique que nous avons entrepris l'étude comparée de la structure forestière des forêts et intactes et des forêts dégradées de la zone Impfondo-Dongou.

4

Objectif général et spécifiques

Cette étude a pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance de la Flore de la République du Congo en général et de la Likouala en particulier et d'évaluer l'impact de la dégradation de la forêt sur la structure forestière et sur la biodiversité végétale des forêts de l'axe Impfondo-Dongou.

Les objectifs spécifiques sont :

- évaluer le niveau d'avancement de la dégradation forestière.

- préciser les caractères floristiques et structuraux de deux forêts, l'une forêt primaire et l'autre forêt dégradée ;

- connaitre la composition floristique de la zone.

Les hypothèses de recherche

Pour répondre à ces interrogations, les hypothèses suivantes ont été formulées :

y' Est-ce que, la structure forestière peut être la même entre la forêt primaire et la forêt dégradée.

y' la densité des arbres dans la forêt primaire diffère-t-elle de celle de la forêt dégradée. y' Quels sont les arbres caractéristiques de la forêt primaire et dégradée.

Les forêts de la Likouala subissent une importante dégradation du fait des activités anthropiques ;

Le présent travail est structuré en quatre chapitres en plus de l'introduction et de la conclusion: Introduction dans lequel, nous avons : Contexte et justification, problématiques, objectifs général et spécifiques et les hypothèses de recherches.

y' Le premier traite la revue bibliographique; dans ce chapitre nous avons parlé de l'importance que joue les forêts tropicales en général et celles du Congo en particulier ainsi que les conséquences et le taux de dégradation des forêts tropicales.

y' le deuxième abordera le matériel et les méthodes; nous avons décrit le milieu où cette étude a été réalisée et toutes les activités de sélection, du traçage des parcelles et de la collecte des données puis la méthode de calcul des indices de biodiversité.

y' le troisième parlera des résultats obtenus ; nous avons décrit toutes les espèces inventoriées pendant notre étude et la comparaison entre des paramètres entre les forêts primaires et dégradées.

5

? le quatrième traitera la discussion (les résultats obtenus ont été comparés avec ceux obtenus par les autres auteurs) et enfin se terminera par la conclusion.

6

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

I-1- Les forêts tropicales

L'extension des forêts tropicales n'a fait que fluctuer tout au long de l'histoire et beaucoup de formation que nous connaissons actuellement n'ont pas plus de 2000 ans. Les forêts tropicales sont donc des milieux très dynamiques et chaque formation est nécessairement l'aboutissement d'un processus plus ou moins long, dont on connait rarement le début et la fin (Vande, 2004). La forêt tropicale est une formation végétale caractérisée par un grand nombre d'espèces d'arbres et de plantes en milieu tropical ou subtropical (température stable, forte précipitation, lumière faible Francis (2010). De nombreux facteurs environnementaux (climat, humidité, qualité du sol, saisonnalité) influent sur les écosystèmes forestiers et modifient profondément les relations entre les êtres vivants.

Pour Sébastien Jesel (2007), les forêts tropicales humides sont des écosystèmes complexes composés des populations de nombreuses espèces d'arbres qui interagissent entre elles, avec les populations animales et le milieu physique. Toutes les solutions envisagées aujourd'hui pour la conservation des forêts tropicales humides, la mise en place de réserves biologiques, l'exploitation forestière durable, la restauration des forêts dégradées ou la création de plantations forestières, nécessitent un approfondissement des connaissances sur l'écologie et la dynamique de la régénération des espèces d'arbres dans ces écosystèmes (Janzen et Vasquez-Yañes 1991 ;Ter Steege et al. 1995 ; Guariguata et Pinard, 1998 ; Sheil et van Heist, 2000). Selon la FAO (2010), la forêt est une portion de terre occupant une superficie de plus de 0,5 hectares avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à cinq (5) mètres et avec un couvert arboré de plus de 10%. La forêt reste un bien commun universel et un écosystème complexe qui sert d'habitat à un grand nombre d'espèces animales et végétales (Kabulu et al., 2000), en s'appuyant de la (FAO, 2010 ; Hakim, 2007) les forêts gérées durablement ont de nombreuses fonctions socio-économiques et environnementales particulièrement importante à l'échelle mondiale, nationale et locale. Elles restent également tout de même l'objet d'étude privilégiée en particulier sur les aspects qui portent sur son mode de gestion, sa protection, sa valorisation à des échelles intra-spécifiques et interspécifiques ainsi qu'à la diversité des écosystèmes et des paysages et en particulier la diversité de la strate arborée Boudelal (2014).

I-2- Dégradation

La dégradation des forets et des terres est un grave problème, en particulier dans les pays en développement. En 2000, la superficie totale de forêts et de terres boisées dégradées dans 77

7

pays tropicaux était estimée à environ 800 millions d'hectares, dont quelques 500 millions d'hectares de forêts primaires et secondaires (OIBT, 2002). La dégradation des forêts est une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre (GES), même si son rôle n'a pas été estimé à l'échelle Mondiale. Dans la forêt amazonienne brésilienne, la dégradation est responsable de 20% des émissions totales (Asner et al., 2005). En Indonésie, le stock forestier a diminué de 6% par an et la dégradation des forets en est la cause pour les deux tiers, alors que la déforestation ne représente qu'un tiers (Marklund & Schoene, 2006). En Afrique, le taux annuel de dégradation des forets avoisine les 50% du taux annuel de déforestation (Lambin et al., 2003)

La dégradation des forêts se réfère à la réduction de la capacité d'une forêt de produire des biens et des services (OIBT 2002). La capacité comprend le maintien de la structure et des fonctions d'écosystèmes (OIBT 2005). Une forêt dégradée ne fournit qu'une quantité limitée de biens et services et ne conserve qu'une diversité biologique restreinte. Elle a perdu la Structure, la fonction, la composition des essences et/ou la productivité normalement associées a le foret naturel (OIBT 2002).

En zone forestière, la dégradation de la végétation se manifeste par l'apparition des espèces héliophiles telles que : Musanga cecropioides, Trema orientalis, Harungana madagascariensis, Alchornea cordifolia, Macaranga spp., Pteridium aquilinum, Chromolaena odorata. Dans les zones forestières dégradées ou secondarisées, le sous-bois est souvent dominé par les différentes espèces de Marantaceae, de Zingiberaceae et de Commelinaceae. Le raccourcissement de la durée des jachères engendre la dégradation des terres qui a pour conséquence l'apparition de nouveaux faciès forestier constitués essentiellement des espèces héliophiles (PANLCD, 2006).

I-3- La forêt Congolaise

Les forêts congolaises se répartissent en trois grand ensembles à savoir: le Mayombe, le chaillu et la forêt du Nord-Congo Vennitier (1968), mais c'est la forêt du Nord-Congo qui, avec ses 12000000 ha, occupe la plus vaste superficie. Elle s'étend sur la Likouala et la Sangha toute entière, et dessine deux avancées vers le Sud: à l'Ouest, jusqu'au niveau de Kellé, à l'Est, jusqu'à la basse-Alima, à la faveur des zones humides qui accompagnent le cours du Congo et celui de ses affluents de droite. Elle est loin d'être homogène. Le passage de la forêt à la savane se fait par une région de transition, dans laquelle les clairières apparaissent de plus en plus vastes et nombreuses, en particulier entre la Likouala- Mossaka et Mambili.

8

La loi 16-2000 du 20 Novembre 2000, portant code forestier en République du Congo, fonde la gestion durable des forêts sur la base de l'aménagement des écosystèmes forestiers. Elle vient consolider la politique forestière qui vise entre autre à :

? améliorer les connaissances des écosystèmes forestiers et promouvoir leur aménagement, en prenant en compte, non seulement le bois, mais également les autres produits forestiers ;

? promouvoir la conservation des écosystèmes forestiers et notamment la faune, à travers la création et l'aménagement des aires protégées ;

? promouvoir le développement du tourisme cynégétique et de vision ;

? transformer localement la quasi-totalité de la production grumière et diversifier la valorisation des produits de bois, notamment par l'implantation des industries à haut rendement matière ;

I-4- Biodiversité

En forêt tropicale Africaine, de nombreuses études sur la biodiversité ont été réalisées.

Selon Demangeot (1996 et 1997), les régions intertropicales sont les plus riches en espèces

animales et végétales du monde. La richesse floristique de l'Afrique sur 10.000 km2 se répartie

comme suit :

- 1000 à 1200 espèces en zone sahélienne,

- 2000 dans la forêt dense d'Afrique occidentale et centrale,

- 3200 à 3800 dans la région des Grands lacs,

- 5400 à Madagascar,

Selon l'état des forêts du bassin du Congo 2010, l'Afrique centrale est réputée posséder le plus grand nombre d'espèces végétales par unité de surface au monde. Ainsi, Reitsma (1998) a dénombré plus de 200 espèces différentes de plantes sur une parcelle de 0,02 ha au Gabon et Letouzey (1985 et 1986) en a dénombré 227 sur une parcelle de 0,01 ha au Cameroun. Au Congo, une estimation de 6000 espèces de plantes vasculaires (Hecketsweiler, 1990) a été plus récemment révisée à environ 4538 espèces dont 15 endémiques selon Sonke et al(2010).

Michael Brastetter désigne la diversité biologique comme étant toutes formes de vie sur terre, c'est-à-dire les plantes, les animaux et les organismes microscopiques ainsi que leurs caractéristiques propres. En plus de l'étude du maintien de la biodiversité, il est important de comprendre les mécanismes de son établissement, une forêt qui s'établit est riche en quelques

9

espèces à croissance rapide (espèces pionnières), qui petit à petit laissent à des espèces de forêt à croissance rapide (Chave, 2000), Legendre et Legendre (1998).

I-4-1- La Richesse

Selon Pavoine et al (2014), Jaffré et Veillon (1991), la richesse est l'indice le plus simple pour mesurer la biodiversité. Pascal (2003),on réalise classiquement, pour illustrer la variation de la richesse avec la zone considérée, des courbes dites aire-espèces ou individus-espèces selon qu'elles représentent en abscisse la surface ou le nombre d'arbres observés. En forêt tempérée, ou tropicale caducifoliée, ces courbes finissent par se stabiliser à partir d'une certaine surface ou d'un certain nombre d'individus.

I-4-2- Indice de biodiversité

Shannon (1975) a développé son indice H' dans le cadre de la théorie de l'information qui suppose que la diversité peut être mesurée de la même façon que l'information contenu dans un code ou un message. Les indices développés dans le cadre de cette théorie sont qualifiés de fonction d'entropie Kimpouni et al, (2013). D'après Boudelal, 2014, l'indice le plus couramment utilisé dans la littérature est celui de Shannon (H'), (Rakotomalaza et al, 2003).

I-5- Densité

Curtis a analysé le terme « densité » à travers son usage couramment: il en ressort que ce mot est étroitement lié aux notions de « concurrence, occupation den surface, et fermeture de couvert », qui sont les concepts fondamentaux de la sylviculture Curtis (1970). Cette remarque cependant ne suffit pas. Lorsque l'on utilise des mesures dans l'intention de préciser des lois de croissance, il devient nécessaire de s'appuyer sur une définition qui doit permettre d'évaluer du point de vue des notions citées les conditions moyennes du développement et de la croissance des arbres d'un peuplement (Ottorini, 1978), Doucet, 2003.

10

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES

II- Matériel et Méthodes

II-1- Site d'étude

Le milieu dans lequel cette étude a été menée est localisé dans le Département de la Likouala. Il occupe presque la partie Nord de la République du Congo et couvre une superficie environ 64044 km2 PAM (2009). Du point de vue géographique, le Département de la Likouala est limité, au Nord par la République Centrafricaine, au Sud par le Département de la Cuvette centrale et à l'Est par le fleuve Oubangui qui le sépare par la République Démocratique du Congo, (figure n°1).

Figure 1 : Carte de la situation géographique de la Likouala

II-1-1- Localisation des parcelles expérimentale

Le dispositif expérimental installé est situé dans le Département de la Likouala plus précisément sur l'axe Impfondo-Dongou. Trois (3) sites ont été choisis pour réaliser cette étude notamment : Dongou, Bondzalé et Impfondo.

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II-2- Milieu Physique

II-2-1- Climat

La combinaison des facteurs atmosphériques et géologiques et surtout le rythme des précipitations permettent de distinguer trois nuages climatiques en République du Congo : un nuage équatorial, un nuage tropical et un nuage subéquatorial Moukolo (1992).

Le département de la Likouala se trouve plus précisément dans le nuage équatorial qui règne le climat équatorial caractérisé par les précipitations relativement modestes allant de 1600 mm à 1800 mm par an (Vennetier, 1966). Cette zone ne connait presque pas la saison sèche c'est-à-dire qu'il pleut presque toute l'année malgré un ralentissement des pluies observée entre décembre et février ainsi qu'en juillet. La température moyenne annuelle est voisine de 25° à 26°C (figure 2) avec une amplitude annuelle faible de 1 à 2%, des écarts diurnes sont un peu plus marqués 9 à14%.

Dans le Département de la Likouala, il existe une saison sèche principalement, mais relative, de mi-décembre à fin février, un ralentissement des pluies en Juin-Juillet et un maximum des précipitations en août; (figure 2)

humidité (mm)

Temp °C

220

Jan. Févr. Mars Avril Mai Juin JuilletAoût Sept Oct. Nov. Déc.

110

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

200

180

160

140

120

100

80

60

40

20

0

Figure 2 : Diagramme ombrothermique de la Likouala 'moyenne de1932-2015 (source ANAC Congo)

12

L'humidité relative est élevée durant toute l'année, y compris au cours des saisons sèches. Les vents sont faibles, sauf au moment des orages de saison de pluie (figure3).

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

100

Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Figure 3 : Evolution de la teneur en humidité relative de l'air (Station météorologique d'Impfondo)

II-2-1- Pédologie

Selon Vennitier (1966), on distingue deux (2) types du sol dans le Département de la Likouala : Les sols ferralitiques : ces sols se subdivisent en trois (3), à savoir :

? les sols ferralitiques typiques : ils sont de couleur rouge et sont là où les précipitations atteignent au moins 1500 mm par an, essentiellement sur les terrains précambriens. Leurs pH est acide voisine de 4.

? Les sols ferralitiques lessivés : ce sont les sols sableux, perméables et pauvres. Cette pauvreté est liée à l'infiltration des eaux qui entraine en profondeur les éléments minéraux.

? Les sols faiblement ferralitique ou sols remaniés : ce sont les sols jaune présentant de l'humus en surface et des cailloux en profondeur.

Les sols hydromorphes : ce sont les sols qu'on rencontre le plus souvent dans les zones où se produit une inondation, soit en surface, soit en profondeur.

II-2-3- Végétation

A l'exception de quelques rares espaces non forestiers, savanes, implantations humaines, cultures et jachères, lits des cours d'eau, sol nu (Nkokolo, 2013), l'ensemble du Département de la Likouala est couverte par des forêts appartenant aux forêts denses humides sempervirentes

13

(Vennetier, 1966;Sita,1989). La végétation de la Likouala précisément vers Epena, présente un aspect très classique avec une succession en hauteur des diverses essences : l'étage dominant constitué des grands arbres 40 à 60 m de haut tel que Limba (Teminalia superba), Iroko (Milicia excelsa), Ayous (Triplochiton sclerosylon), Azobé (Lophira alata), etc. Haut de 20 à 30 m, ces arbres comportent surtout des essences de bois dur à croissance lente et à faible diamètre. La forêt marécageuse règne sur presque toute la Likouala (forêt inondé et forêt inondable) Vennetier (1966). La couverture végétale subit une petite régression significatif suite aux activités anthropiques liées à : l'agriculture itinérante sur brulis, le feu de brousse annuel, la culture de rente (Palmier à huile, Café, Cacao), la culture vivrier intensive (Manioc), l'infrastructure de communication physique etc. ces différents facteurs conduisent à une couverture imparfaite du sol l'exposant ainsi aux aléas des agents climatiques (PAN, 2006).

II-2-4- Le Relief

Faisant partie intégrante de l'unité structurale de la Cuvette congolaise, le Département de la Likouala a un relief relativement moins accidenté avec des altitudes n'excédant pas 500 mètres et des dénivellations inférieures à 50 M entre les interfluves et les fonds de vallées (CIRAPE, 2011).

II-3- Matériel végétal

L'étude a porté sur l'inventaire de tous arbres de forêts primaire et dégradée de l'axe Impfondo-Dongou. Car la zone est relativement peu perturbée présentant ainsi un intérêt particulier pour la biodiversité.

II-4- Méthodologie

II-4-1- Sélection des parcelles

L'axe Impfondo-Dongou se trouve dans une zone forestière sur terre ferme et des zones marécageuses qui de nos jour subit quelques peu, la pression humaine notamment l'agriculture itinérante sur brulis et les plantations sur les grandes superficies de Palmier à huile et la culture du Cacao. Le choix des parcelles expérimentales a été orienté suivant leur accessibilité et leur physionomie de paysage par rapport au type de forêt (photo 1). L'installation des parcelles est portée dans les forêts secondaires de terre ferme d'une part et dans les forêts primaires de terre ferme et marécageuses (inondée et inondable) d'autre part. En fonction de la dominance des espèces, ces forêts ont été qualifiées tantôt des forêts primaires à Lophira alata, forêt à Celtis

14

adolphi-friderici, forêt à Guibourtia demeusei tantôt des forêts secondaires à Macaranga spp et à Musanga cecropioides.

Photo 1 : Choix de la parcelle dans une forêt intacte II-4-2- Mise en place des parcelles

Pour mettre en place nos parcelles sur l'ensemble de la zone étudiée, nous avons procédé par l'ouverture de piste de 50 m, est exécuté par le macheteur en suivant les orientations de la boussole de manière à obtenir les parcelles carré au moyen d'un double décamètre, chaque parcelle a été matérialisé par des piquets après une distance de 25 m. Pour un meilleur comptage des espèces végétales, une surface de 50 m x 50 m a été délimité soit une superficie de 2500 m2 ou 0,25 ha par parcelle. Ensuite, chaque parcelle est subdivisé en placette de 25m x 25 m soit 4 placettes par parcelle (figure 4). 15 parcelles ont été installées et inventoriée en suivant la direction Nord-Sud et Est- Ouest, sur l'axe Impfondo-Dongou avec une superficie totale de 37500 m2 ou 3,75 ha dont quatre (4) parcelles de forêts dégradées, 10 de forêts primaires ou intactes et une parcelle d'agroforesterie

Nord

25 m

 

Est

 

Ouest

50 m

 

Figure 4 :

50 m

625 m2

Sud

Schéma de la délimitation d'une parcelle

II-4-3- Collecte de données floristiques

L'étude de la structure forestière dans les deux (2) forêts est faite en procédant à un inventaire floristique et structural de tous les arbres ayant un DBH (diamètre à hauteur de poitrine)

supérieur à 5 cm (figure 5) en suivant le protocole ci-dessous.

15

Figure 4 : Mode de mesure des différents arbres (IFO, 2010)

Les arbres ayant les contreforts ou les racines échasses sont mesures à 30 cm au-dessus de celui-ci (photo1). Au total trois (3) sites ont été inventoriés : Dongou, Bondzalé et Impfondo ont été choisis pour cette étude. Cette étude est portée sur une superficie de 37500 m2 soit 3.75 ha. La

superficie de la parcelle est de 50 m X 50 m soit 2500m2 ou 0.25 ha (photo2). Nous
avons inventorié au total 15 parcelles dont 6 à Dongou, 5 à Bondzalé et 4 à Impfondo.

16

Photo 3 : Arbre à racines échasses Photo 2 : Matérialisation de la parcelle

Cette étude est portée sur l'inventaire des espèces et le dénombrement de tous les individus, ici le seul paramètre pris en compte est le diamètre, et la hauteur n'a pas été prise en compte faute des instruments de mesure. Chaque arbre inventorié est marqué par un coup de machette pour éviter le comptable double de l'individu. Les noms locaux et les noms scientifiques sont inscrits dans un cahier de comptage. Les mesures de diamètre ont été conventionnellement rangé selon la classification de Dentienne & Chanson, 1999 et dans un système simple de classe : classe 0 = valeur comprise entre 0 et 0.9 m; classe I = valeur comprise entre 0.10 m et 0.19 m; la classe II = valeur comprise entre 0.20 m et 0.29 m ; la classe III = valeur comprise entre 0.30 m et 0.39 m etc.

II- 5- Méthode de traitement des données

Pour une meilleure organisation des données recueillies, nous avons créées une base de données au tableur Microsoft Excel 2013. La reconnaissance des arbres sur le terrain est effectuée, par les noms pilotes, les noms vernaculaires et les noms scientifiques. Les identifications des essences ont été faites sur le terrain à partir des connaissances botaniques des membres de l'équipe et à partir de la littérature scientifique existante. Pour y parvenir, les documents suivant nous en servis pour l'identification de certains arbres :

17

Introduction aux arbres du Nord de la République du Congo (Moutsamboté & al, 2011) ;

- Guide pratique d'identification : les arbres de la Guinée Equatoriale, région continentale (Wilks et al 2000) ;

- Arbres des forêts denses d'Afrique Centrale espèces du Cameroun (Vivien et al 1985).

Toutes les données d'inventaire ont été compilées dans une base de données comprenant la liste complète des espèces inventoriées avec leur nombre d'individus par classe de diamètre. Cette base de données nous a permis de calculer des paramètres permettant de faire une étude comparative de la flore et d'apprécier la structure de la zone forestière de l'axe Impfondo-Dongou étudiée.

II-6-Méthode d'analyse floristique

II-6-1- Richesse floristique

Selon Husson 2014, la richesse spécifique consiste à quantifier le nombre d'espèces différentes sur une zone donnée.

Il s'agit du nombre d'espèces rencontrées dans une surface donnée ou pour un nombre d'individus donnés (Pascal 2003). Selon Boudelal, 2014, on détermine la composition floristique d'un peuplement en faisant un inventaire des essences présentes et importances de leur nombre et de la surface qu'elles couvrent.

II-6-2- Fréquence

Selon Rakotomalaza et al (2003), la fréquence correspond au nombre d'occurrence d'une

famille; genres et espèces dans les parcelles considérées.

Selon Schwal (2004). Les espèces sont les unités de base de systèmes modernes de

classification des organismes vivants

Nous avons calculé la fréquence suivante:

- La fréquence brute de nature floristique, utilisée pour déterminer le nombre d'espèces

par famille par rapport au nombre total d'espèce.

- La fréquence pondérale pour déterminer le nombre d'individus par famille.

Il est déterminé par la formule suivante :

Fréquence(F) = (Nombre d'espèces ou d'individus par famille x 100)/nombre totale d'espèces

ou d'individus

18

II-7- La diversité biologique

La diversité par contre est le descripteur qui désigne la richesse d'une biocénose en espèce. Ce paramètre est fondamental car il permet de comparer la richesse en espèce de deux biocénoses (IFO, 2010). La biodiversité désigne la variété de toutes formes de vie sur terre.

Selon Legendre et Legendre (1984), La diversité biologique est considérée comme un paramètre de dispersion de la communauté ou du moins de l'échantillon d'individus extraits de cette communauté par observation ou échantillonnage. Ce paramètre renseigne sur le plus ou moins grand étalement de la distribution des individus regroupés en espèces.

D'après Boudelal, 2014, l'indice le plus couramment utilisé dans la littérature est celui de Shannon (H') basé sur la théorie de l'information. Shannon et Weaver (1962) ont donné à la formule de Shannon le nom d' «entropie ». Pour un nombre constant d'espèces comptabilisées, l'indice de Shannon est minimal (0) si par exemple, dans un peuplement, une espèce est dominante et les autres espèces sont représentées par un seul individu. Il est donc maximal (tend vers 5) quand les espèces sont variées et reparties de façon équitable Boudelal, 2014. Savant que les deux (2) valeurs sont les limites d'un intervalle dans laquelle H' est variable.

Pour l'uniformité et la distribution des espèces au sein de l'habitat (Rakotomalaza et al(2003), nous avons utilisé l'indice de Shannon qui est calculé à partir des données quantitatives. Il varie de 0 à 5 bits.

L'indice de Shannon est déterminé par la formule ci-dessous.

Avec pi = abondance proportionnelle ou pourcentage d'importance de l'espèce, se calcule ainsi :

pi = ni/N ;

S = nombre total d'espèces ;

ni = nombre d'individus d'une espèce dans l'échantillon ;

N = nombre total d'individus de toutes les espèces dans l'échantillon.

II-7-1- L'indice de Pielou ou de régularité (équitabilité).

Selon Masharabu & al (2010) l'équitabilité (E), résulte du rapport de l'indice de diversité de Shannon-Weaver (H') ou diversité réelle et de la valeur théorique maximale (H'max). Il varie donc entre 0 et 1. Plus cet indice tend vers un (1), plus la dispersion des éléments de la biodiversité est équitable, plus il tend vers zéro (0), plus il y a une dominance d'une espèce par rapport aux autres c'est-à-dire une dispersion non équitable (Boudelal, 2014).

Est le rapport de l'indice de diversité de Shannon sur l'indice de diversité maximale. Il marque le niveau de diversité atteint par le système par rapport au maximum possible (Kimpouni et al, 2013). Selon Bassatnh (2006), cet indice permet d'estimer la répartition des arbres au sein des relevés en évaluant la proportion des espèces dominantes et dominées. Il se calcule de la façon suivante :

H'

E =

H'max

H'max est le logarithme du nombre total d'espèces (S) H'max= logS

II-7-2- La similarité

Cette catégorie d'indices est destinée à comparer des objets sur la base de présence-absence d'espèces. Elle est déterminée par le coefficient de similarité, mais ne font pas intervenir la case de double zéros (Legendre et Legendre, 1998)

Tous ces coefficients sont calculés à partir des données de présence-absence résumées dans un tableau de fréquences 2 x 2.

Tableau 1 : Tableau de fréquences 2x2 pour le calcul de similarité d'échantillons Objet x1

20 0

a

b

c

d

Objet X2 1

0

a+b c+d

19

a+c b +d

n=a+b+c+d

20

a=nombre de présence commune pour les deux échantillons (x1 et x2) b = nombre de présence propre à l'échantillon X2 c= nombre de présence propre à l'échantillon X1 d = nombre d'espèces absentes pour les deux échantillons (x1 et x2)

Les doubles absences sont fréquentes dans les communautés biologiques car plusieurs espèces sont rares et peu sont dominantes. Comme on veut en général fonder la recherche des associations biologiques sur la totalité des espèces d'un groupement, la matrice de base vas contenir un grand nombre de zéro. Or, le double zéro ne permet pas une interprétation écologique aussi claire que la double présence. On peut y remédier en éliminant de l'étude des espèces peu fréquentes, en éliminant le double zéro des comparaisons (en les déclarante comme information manquante) Legendre et Legendre (1998).

Pour calculer les coefficients de similarité de nos échantillons, nous avons utilisé deux coefficients binaires excluant les doubles zéros ; il s'agit du coefficient de Jaccard(S) et le coefficient de Sorensen(K).

Dans le plus connu est le coefficient de communauté de Jaccard. Le coefficient de Sørensen donne un poids deux fois plus élevé à la double présence, on peut considérer la présence d'une espèce plus informative que son absence.

a

S(%)= X 100
a+b-c

2a

K(%)= x100

b+c

Selon Legendre et Legendre (1998), les coefficients de Jaccard et Sørensen se distinguent par le faite que le premier donne la même cotation à la présence et à l'absence, alors que, le second accorde un double avantage à la présence. Dans ce dernier cas, la présence est plus informative que la présence.

21

II-8-3- Analyse structurale

La structure de la forêt correspond à l'agencement de ses différents composants. Cet agencement peut être envisagé globalement ou séparément pour les différentes espèces (ou groupes d'espèces). La structuration du peuplement arborescent constitue, en quelque sorte, l'ossature de la forêt (Pascal, 2003). La structure est définie d'après Boudelal (2014) par la répartition des arbres en fonction de leur âge ou corrélation de leur diamètre. Une structure est dite régulière, quand tous les arbres ont le même âge ou approximativement le même diamètre et la même taille. Elle est dite irrégulière, lorsque plusieurs classes d'âge coexistent.

Les paramètres structurales suivantes ont été calculés ou établis :

II-8-3-1- Densité

La densité (D) représente le nombre d'individu recensé par unité de surface (ha) Rakotomalaza et al (2003).

Elle est déterminée par la formule suivante :

Densité = Nombre d'individus recensés/Superficie inventoriée

C'est la distribution des arbres en classes de diamètre, est souvent appelée «structure totale» par les forestiers ce qui montre son importance pour les gestionnaires des forêts. Elle peut être envisagée à deux niveaux : le peuplement arborescent dans son ensemble ou les populations d'espèces. Les distributions des classes de diamètre apportent donc plusieurs catégories d'information. Elles reflètent l'état dynamique du peuplement dans son ensemble (rapport jeunes/adultes), les tempéraments des espèces (sciaphiles, héliophiles), les situations particulières de dynamique, de contrainte (Pascal, 2003)

II-8-3-2- La surface terrière

La surface terrière correspond à la somme des sections horizontales des troncs, prises par convention à 1,30 m du sol (Pascal 2003).

Elle peut être calculée, pour l'ensemble du peuplement, par espèces ou par groupes d'espèces. Elle est un excellent indicateur de la richesse du peuplement. Les valeurs calculées varient généralement entre 25 et 50 m2/ha. Elle s'exprime en mètres carrés par hectare. La surface terrière est symbolisée par la lettre G.

??

??= ?? ????

22

S = (m2) ; d = diamètre de l'arbre à 1.30 m du sol

Pour déterminer la somme des surfaces à l'hectare G (m2. ha), la formule est la suivante :

s

G= NxD

N = nombre total des arbres et D = densité des arbres.

III-8-3-3- Distribution des classes de diamètre

La situation est différente si l'on s'intéresse aux espèces séparément. Plusieurs types de distribution s'observent alors :

-- Une distribution en exponentielle décroissante, ou en diminution régulière des effectifs avec les classes de diamètre. Ce type de distributions est caractéristique des espèces sciaphiles, tolérant l'ombre. On la retrouve aussi bien chez celles qui passent tout leur cycle en sous-bois (les diamètres maximaux sont alors peu importants) que chez celles qui commencent leur développement en sous-bois et le terminent au niveau de la canopée (atteignant ainsi de forts diamètres).

-- Des distributions en cloche très aplatie ou avec une faible décroissance des effectifs avec l'augmentation du diamètre. Pour ces espèces, il y a peu de jeunes par rapport aux adultes. Ces distributions correspondent aux espèces héliophiles, c'est-à-dire qui ont besoin de bonnes conditions lumineuses pour se développer.

-- Des distributions irrégulières, présentant des déficits ou des sureffectifs, pour certaines classes, ou parfois des accumulations de gros diamètres. Une telle distribution n'est pas toujours facile à interpréter car elle résulte de situations différentes (Pascal, 2003).

23

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS

III- PRESENTATION DES RESULTATS

L'analyse de la structure et de la biodiversité des deux forêts (Dégradée et Primaire) de l'axe Impfondo-Dongou a permis de révéler d'une part la variabilité de la structure de la flore forestière entre les deux types de forêt et d'autre part la composition floristique de ces forêts. Ce présent chapitre présente les résultats de cette étude, en composition floristique, en richesse floristique et la distribution structurale en diamètre des deux types de forêt (primaire et dégradée) étudiés puis la structure en diamètre des essences principales desdites forêts.

III-1- Composition floristique

L'inventaire floristique effectué dans les sites Dongou, Bondzalé et Impfondo a permis de dénombrer 1611 arbres de DBH = 5 cm, répartis en 114 espèces dans 37 familles et 83 genres, comme l'indique le tableau 2 ci-dessous.

Tableau 2: Composition floristique de toutes les parcelles inventoriées

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'espèce

Nombre d'arbre

Achariaceae

Caloncoba welwitschii (Oliv.) Gilg

1

9

Anacardiaceae

Pseudospondias microcarpa (A.Rich.)

Engl.

2

14

Trichoscypha acuminata Engl.

Annonaceae

Anonidium mannii (Oliv.) Engl. & Diels

2

19

Monodora angolensis Welw.

Apocynaceae

Alstonia boonei De Wild.

1

1

Aptandraceae

Ongokea gore (Hua) Pierre

1

1

Bignoniaceae

Markhamia tomentosa (Benth..) K.

1

1

Burseraceae

Dacryodes pubescens (Verm.) Lam

1

3

Cannabaceae

Celtis adolfi-friderici Engl.

1

12

Chrysobalanaceae

Parinari congensis F. Didr.

4

32

Parinari congolana T. Durand

Parinari excelsa Sabine

24

 

Maranther glabra (Oliv.)

 
 

Combretaceae

Terminalia superba Engl. Et Diels.

1

3

Ebenaceae

Diospyros crassiflora Hiern

2

47

Diospyros ituriensis (Gùrke) R. Let et F. white

Euphorbiaceae

Cleistanthus itsogohensis Pellegr.

12

239

Croton haumananus J. Léonard

Dichostemma glaucescens Pierre

Grossera macrantha Pax

Macaranga barteri Mull-Arg.

Macaranga monandra Mull- Arg.

Macaranga schwinfurthii Pax

Macaranga spinosa Müll-Arg.

Plagiostyles africana (Mull.-Arg.) Prain

Ricynodendrom heudolotii (Baill.) Pierre ex Pax

Sapium ellipticum (Hochst.) Pax

Tetrorchidium didymostemom j(Baill.)

Pax & K. Hoffm.

Fabaceae-

Caesalpinioideae

Copaifera saliouunda Heckel

5

116

Daniellia pynaertii De Willd.

Dialum pachyphyllum Harms

Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

Swartzia fustiloides Harms

Fabaceae- Faboideae

Angylocalyx pynaertii De Wild

4

123

Baphia dewevrei De Wild.

Milletia sanagana Harmes

Pterocarpus soyauxii Taub.

Fabaceae-Mimosoideae

Albizia ferruginea (Guill. & Perr.) Benth.

10

58

Albizia laurentii De Wild.

Albizia rhomboidea

Albizia zygia (DC.) J.F. Macbr

Newtonia devredii G.C.C. Gilbert

25

 

Parkia filicoidea Welw. ex Oliv.

 
 

Parkia bicolor A. Chev.

Penthacletra macrophylla Benth

Piptadeniasthrum africanum (Hook. F.) Bren.

Tetrapleura tetraptera (Schum. &

Thonn.) Taub.

Guttifereae

Allamblackia floribunda Oliv.

7

55

Garcinia punctata Oliv.

Garcinia punctata Stapf

Garcinia ovalifolia Oliv.

Mammea africana Sabine

Symphonia globulifera L. f.

Garcinia smeathmannaü Oliv

Irvingiaceae

Irvingia exselsa

3

16

Irvingia grandifolia (Engl.) Engl.

Klainedoxa gabonensis Pierre ex Engl

Lamiaceae-Viticoideae

Vitex pachyphylla Bak

1

8

Lauraceae

Persea americana L.

1

1

Lecythidaceae

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.)

Liben

2

63

Brazzeia congensis Baill.

Malvaceae-Sterculioideae

Cola nitida (Vent.) Schott & Endl

1

2

Malvaceae-Tilioideae

Duboscia macrocarpa Brocq.

1

8

Meliaceae

Carapa procera var palustre DC.

5

46

Carapa procera var procera DC.

Entandrophragma cylindricum (Sprague) Sprague

26

 

Trichilia monadelpha (Thonn.) J. J. DE Wild

 
 

Trichilia tessmannii Harms

Moraceae

Anthiaris toxicaria var. welwitschii Lesch

5

17

Ficus exasperata Vahl

Ficus vogeliana (Miq.) Miq

Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg

Trelipisium madagascariensis DC

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

3

226

Pycnantus angolensis (Welv.) Exell

Staudtia kamerounensis Warb. Var.

gabonensis Fouilloy

Ochnaceae

Lophira alata Banks ex Gaertu.

2

14

Rhabdophillum welwitschii Van Tigh

Olacaceae

Heisteria parvifolia Smth.

3

52

Strambosia grandifolia Hoof. F.

Strombosia pustulata Oliv.

Pandaceae

Panda oleosa Pierre

1

6

Passifloraceae

Barteria fistulosa Mast.

1

1

Putranjivaceae

Drypetes pellegrinii Léandri

2

7

Drypetes leonensis (Pax). Pax et K. Hoffm.

Phyllanthaceae

Cleistanthus mildbraedrüJabl

6

37

Hymenocardia ripicola J. Léonard

Hymenocardia ulmoides Oliv.

Maesobotrya dusenii (Pax.) Hutch.

Uapaca guineensis Mull. Arg

Uapaca heudelotii Baill.

Rubiaceae

Aidia micrantha (K. Schum.) F. White

9

44

Aoranthe micrantha

Colleactina papalis N. Hallé

27

 

Massularia acuminata (G. Don) Bullock ex Hoyle

 
 

Morelia senegalensis A. Rich.

Morinda pynaertü Benth.

Oxyanthus schumannianus De Wild. Et Th. Dur

Psidrax subcordata DC

Psydrax arnoldiana (De Wild).

Rutaceae

Zanthoxylum heitzii (Aubrév. & Pellegr.) P. G. Waterman

1

1

Sapendaceae

Blighia welwitschii (Hiern) Radlk

4

55

Eriocoelum microspermum Radlk.

Lecaniodiscus cupanioides Planch. Ex Benth

Pancovia pedecelaris Rod lk. Et Gilg

Sapotaceae

Chrysophyllum beguei Aubrev.

4

18

Synsepalum brevipes (Baker) T.D Penn

Tridesmostemom omphalocarpoides

Engl.

Manilkara sp

ManilKara fouilloyana Aubr. Et Pellegr

Thomandersiaceae

Thomandersia hensii De Wild.

1

21

Urticaceae

Musanga cecropioides R. Br.

2

235

Myrianthus arboreus P. Beauv.

 

Total

114

1611

28

A partir de ce tableau 1, il est possible de calculer les proportions des fréquences brutes et des fréquences pondérées des différentes familles (figure 5).

Figure 5 : Contribution spécifique et pondérale des différentes familles

Sur le plan floristique ce sont les Euphorbiaceae (14,84%) suivies des Urticaceae (14,49%), des Myristicaceae (14,09%) des Fabaceae-Fabioideae (7,64%), Fabaceae-Mimisoideae (7,20%). En terme de nombre d'arbres c'est la famille des Euphorbiaceae qui ont le grand nombre d'individus (239), suivi des Urticaceae (235), Myristicaceae (226), Fabaceae-Faboideae (123), Fabaceae-Caesalpiniodeae (116).

III-2- Types de végétation

Les espèces représentées dans le tableau 2 ont été inventoriées dans les milieux environnementaux différents. A partir d'un tableau à double axe en mettant les espèces en ligne et les variables représentées par les types de forêts dans lesquelles les inventaires ont été

29

effectués, nous avons effectué une analyse en composantes principales qui a permis de discriminer nos relevés (figure 6).

F2 (24,21 %)

-0,25

-0,75

0,75

0,25

-0,5

0,5

-1

0

1

-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75

F1 (30,04 %)

Variables (axes F1 et F2 : 54,25 %)

FDMa

FDMu

FPG

FPL

FPC

Figure 6 : Cercle des corrélations de l'ACP

Le plan principal (axe 1 et axe 2) donne une contribution de 54,25% à l'explication de la répartition de nos forêts. De façon générale les variables ou types de forêts sont toutes placées de même côte positif de l'axe des abscisses. Ce qui nous permet de conclure que tous les relevés ont été effectués dans une même zone écologique. Par contre l'axe 2 discrimine nos relevés en deux groupes. Le premier groupe situé du côté positif de l'axe comprend la forêt primaire à Guibourtia demeusei (FPG) et la forêt dégradée à Musanga cecropioides (FDMu). Du côté négatif de ce même axe, on note la forêt dégradée à Macaranga monandra (FDMa), la forêt primaire à Celtis adolfi-frederrici (FPC) et la forêt primaire à Lophira alata.

En ce qui concerne les forêts dégradées, il faut noter que la forêt dégradée à Musanga cecropioides s'oppose à la forêt dégradée à Macaranga monandra. On pourrait penser que l'axe 2 discrimine les forêts dégradées suivant leur âge. En effet, la forêt dégradée à Musanga cecropioides est plus âgée que la forêt dégradée à Macaranga monandra.

Pour ce qui est des forêts primaires, l'axe 2 les discrimine en forêt inondée et en forêt exondée. En effet, la forêt primaire à Guibourtia demeusei est une forêt inondée tandis que la forêt

30

primaire à Lophira alata et la forêt primaire à Celtis adolfi-frederici sont des forêts exondées sinon temporairement inondées.

La projection des espèces ou des observations dans le plan principal permet de connaître les espèces caractéristiques de chaque type de forêt (figure 7).

Biplot (axes F1 et F2 : 54,25 %)

3

 
 

Obs45Obs3

Obs12

 
 

2

 

Obs49

 
 
 

8 1 3 Obs26 Obs4

FPG

 
 
 
 

17Obs32

 
 

1

 

FDMu Obs41

 
 
 
 
 

Obs20

 
 

Obs31 Obs29

 
 
 

0

8 15 24 50 Obs43 Obs7 O bs38Obs18

11Obs30

 
 
 
 

Obs33FPL FPC 6 7 4 34 Obs8

 
 

-1

 

Obs22

 
 
 

2 3 1 27 39 Obs40 5 Obs6

 
 
 
 

Obs46Obs2

9Obs19

 
 
 
 

FDMa

 
 
 

-2

0Obs14

 
 

-3 -2 -1 0 1 2 3 4

F1 (30,04 %)

F2 (24,21 %)

Figure 7 : Projection des observations dans le plan principal

Cette figure montre que les espèces comme Baphia sp, Angylocalyx pynaertii, Albizia laurentii, Cleistanthus itsogohensis caractérisent la forêt inondée à Guibourtia demeusei. Pour ce qui est de la forêt à Lophira alata et la forêt Celtis adolfi-frederici, on y note les espèces comme Aidia micrantha, Alstonia boonei, Antiaris toxicariaBlighia welwitschii etc.

Le sous chapitre ci-dessous présente la composition et les caractéristiques de chaque forêt mise en évidence par l'analyse en composantes principales.

III-2-1- Forêt primaire sur terre ferme à Celtis adolphi-friderici Engl.

La forêt à Celtis adolphi-friderici est une forêt primaire de terre ferme qui contient un nombre varié d'espèces. Cette strate forestière est dominée par l'espèce Celtis adolphi-friderici d'où cette appellation. Nous avons considéré ici les stratifications verticales pour identifier les types forestiers. L'inventaire réalisé dans ces forêts a montré une biodiversité importante: vingt-quatre (24) familles, trente-six (36) espèces et cent cinquante-trois (153) individus, Annexe 1 et figure 8).

31

Figure 8 : Contribution spécifique des familles composant la forêt à Celtis adolfi-frederrici Engl.

La famille la plus représentée dans cette figure est celle des Euphorbiaceae (11,11%) suivies des Meliaceae et les Myristicaceae (8,33%).

En termes de structure pondérale c'est la famille des Myristicaceae qui est la plus représentées (24,84%), suivi des Olacaceae (13,73%) individus, Sapotaceae (8,20%).

III-2-2- Forêt sur sol hydromorphe à Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

La forêt à Guibourtia demeusei est une forêt primaire inondée, cette espèce caractérise les zones inondées de l'axe Impfondo-Dongou. Plus de vingt-deux (22) familles, cinquante-quatre (54) espèces y sont présentes avec trois cent deux (302) individus (annexe 3 et figure 9)

32

Figure 9 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt primaire à Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

Ce graphique nous montre que, la famille la plus représentée est celle des Fabaceae-Mimosoideae et des Guittifereae (9,26%), suivi des Fabaceae-Ceasalpinioideae, Phyllanthaceae et Rubiaceae (7,41%). En terme pondéral, c'est la famille des Fabaceae-Ceasalpinioideae (22,85%) est la plus représentée suivie des Fabaceae-Faboideae (10,26%), Ebenaceae (8,28%).

III-2-3- Forêt primaire sur les sols hydromorphes à Lophira alata Banks ex Gaertu.

Lophira alata ou Azobe est une espèce de forêt primaire qui caractérise les zones inondables. Le dépouillement de notre inventaire sur la base des parcelles installées montrent qu'au total vingt-huit (28) Familles, cinquante-cinq (55) espèces et cinq cent vingt (520) individus ont été inventoriés (figure 10 et annexe 4)

La famille des Fabaceae-Mimosoideae, Rubiaceae, Euphorbiaceae, Guttifereae et des Phyllanthaceae sont les mieux représentées qualitativement (7,27%). La forêt primaire à Lophira alata nous présente également les familles les plus riches sur le plan quantitatif. La

33

famille des Myristicaceae (18,35%), suivie des Fabaceae-Faboideae (14,62%), Euphorbiaceae (14,23%). Staudtia kamerounensis var gabonensis est l'espèce la plus abondante (figure 10).

Figure 10 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt primaire à Lophira alata Banks ex Gaertu.

III-2-4- Forêt dégradée sur terre ferme à Macaranga monandra Mull. Arg.

La forêt à Macaranga représente une forêt dégradée c'est-à-dire qui a subi une pression humaine. L'espèce Macaranga caractérise une forêt dégradée en abondance-dominance, sur l'axe Impfondo-Dongou, cette forêt représente au total vingt-sept (27) familles, soixante (60) espèces et trois cent cinquante-huit (358) individus (figure 11 et annexe 5).

34

Figure 11 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt dégradée à Macaranga monandra Mull. Arg.

La famille des Euphorbiaceae est la plus marquée qualitativement (12,20%) suivie des Rubiaceae (11,11%), Fabaceae-Mimosoideae (9,52%).

En termes pondéral, c'est la famille des Euphorbiaceae (29,89%), en suite c'est la famille des Myristicaceae (17,32%).

III-2-5- Forêt dégradée sur terre ferme à Musanga cecropiodes R. Br (Parasolier)

La forêt de l'axe Impfondo-Dongou est une forêt dégradée caractérisée par Musanga cecropiodes (Parasolier). Cette espèce forme parfois des peuplements purs ou homogènes. Cette forêt présente un nombre assez réduit en termes d'espèce soit dix-huit (18) espèces, douze (12) familles et deux cent soixante- dix-huit (278) arbres (figure 11 et annexe 6).

35

Figure 12 : Contribution spécifique des différentes familles de la forêt à Musanga cecropioides

Ce graphique nous montre que, la famille des Euphorbiaceae et des Urticaceae présentent quantitativement (16.67%), suivies des Myristicaceae et Chrysobalanaceae (11.11%). Sur le plan qualitatif c'est la famille des Urticaceae qui (72,22%). Dans cette forêt, nous disons que l'espèce la plus abondance et dominante est le Musanga cecropioides.

En considérant la contribution pondérale des familles de chacune des strates forestières décrites ci-dessus (figure 10). Il apparaît que la strate à forêt primaire de Lophira alata est la plus étendue et la plus fréquemment rencontrée dans la zone d'étude suivie de la forêt dégradée à Macaranga spp (FDMa) (21.94%), la forêt primaire à Guibourtia demeusei (FPG) (17.95%), la forêt dégradée à Musanga cecropioides (FDMu) (17.17%) et la strate la moins représentée est celle de la forêt primaire à Celtis adolphi-friderichii avec 9.72%.

Figure 13 : Répartition des types de forêts en pourcentage

Les différentes strates forestières décrites ci-dessus occupent la quasi-totalité de la surface de la Likouala, aussi bien sur terre ferme que sur le sol hydromorphe. On note aussi la présence des savanes incluses qui sont soit Inondables comme les savanes à Jardinia congoensis (Photo 4), soit sur terre ferme.

36

Photo 4 : Savane à Jardinea congoensis (NDZAI, 2015)

37

III-3-Comparaison de structure et de composition floristique entre les forêts primaires et les forêts dégradées

Le tableau 3 ci-dessous marque la différence qui existe entre les forêts primaires et les forêts dégradées sur l'axe Impfondo-Dongou.

III-3-1- Comparaison de composition floristique

En regroupant la composition floristique de toutes les forêts primaires et celle des forêts dégradées rencontrées, on peut dégager les caractéristiques aussi bien physionomiques que floristiques entre les forêts primaires et les forêts dégradées. Le tableau 3 ci-dessous

Tableau 3 : Comparaison de la forêt primaire et de la forêt dégradée

Eléments de comparaison

Forêt primaire ou intacte

Forêt dégradée

Sous-bois

Clair et facile de circuler, accès rapide à la ressource

Touffu avec de nombreuses espèces, difficile de travailler

Diamètre des arbres

Gros

Petit

Hauteur des arbres

50 à 60 m

20 à 30 m

Croissance

Lente

Rapide

Strates

Supérieure, inferieure et

herbacée

Supérieure, moyenne,

inferieure et herbacée

Espèces caractéristiques

Lophira alata, Guibourtia

demeusei, Celtis adolphi-
friderichii

Musanga cecropioides,

Macaranga spp,

Chromolena odorata, Trema orientalis

Composition

Hétérogène, dominance

Homogène, #177; hétérogène,

abondance-dominance

Sol

Avec humus

Sans humus

Canopée

Fermée

#177; ouverte

Superficie

Grande

Petite

Insectes

Présents

Absents

Espèces

Héliophiles, sciaphiles et

conservatrices

Héliophiles, pionnières et

édificatrices

Source : NDZAI 2015

38

En comparaison avec la forêt dégradée, la forêt primaire présente une canopée fermée avec des arbres à cimes jointives. Cependant dans les forêts dégradées visitées, nous avons noté des trouées laissant transparaître la lumière dans le sous-bois et par conséquent, nous avons noté un sous bois touffu. Les principaux caractères physionomiques sont les suivantes:

y' stratification verticale complète formée des strates biens individualisée;

y' strate arborescente supérieure uniforme, dense, dominée par une ou quelques « essence d'ombre » dont la régénération est abondante et la représentation bien fournie dans tous les étages;

y' strate arborescente inferieure et arbustive moins denses que l'étage supérieur, surtout formées du recrutement des essences dominantes;

y' strate suffrutescente et inferieur relativement claire, constituées en majeur partie de plantes ligneuses sciaphiles et hemisciaphiles et des plantules des grands arbres;

y' les essences héliophiles sont pratiquement absentes, les lianes et les grandes monocotylées sont mal représentées.

A côté des espèces qui dominent largement le peuplement, apparaissent d'autres arbres qui tolèrent plus ou moins l'ombre: Anonidium mannii, Panda oleosa, Staudtia kameroonensis var gabonensis etc.

Les strates arborescentes inferieures (plus ou moins 20-25 m) et arbustive (4-15 m) sont surtout peuplées des baliveaux de régénération des grands arbres; quelques éléments propres méritent d'être notés: Garcinia punctata, Diospyros crassiflora, Massularia acuminata, Cleistanthus itsoghensis etc.

La strate inferieure est peuplée de plantes herbacées sciaphiles: Palisota spp, Geophila hirsuta, Marantacées, Hyscelodelphys poggeana, Atenidia conferta, costus affer etc.

Les lianes ou les plantes grimpantes sont moins nombreuses, on note:

Urera cameroonensis, Olera gratiflora, Monniophytum fulfum, Lacosperma spp etc.

A la différence des forêts primaires, les forêts dégradées montrent, à l'intérieur de la zone étudiée une assez grande uniformité, tant sur le plan de leur structure que de leur écologie et de leur composition floristique. Les forêts dégradées sont le plus souvent dominées par un petit nombre d'espèces dans la strate arborescente, mais ces essences ne se régénèrent pas dans la strate inferieure. Le dôme ne dépasse jamais 15-20 m de haut, le sous-bois est très dense et se

39

remarque surtout par de jeunes brins arbres des forêts primaires destinées à relayer la succession. Les espèces suivantes ont été notées dans les forêts secondaires (tableau 4)

Tableau 4 : Les espèces caractéristiques de la forêt dégradées.

Arbres et arbustes

Lianes ou plantes

grimpantes

Plantes herbacées

Musanga cecropiodes

Adenia lobata

Palisota hirsuta

Myrianthus arboreus

Montandra guinensis

Palisota schweinfurthii

Macaranga monondra

Paullinia pinnata

Aframonum stipulatum

Macaranga spinosa

Tetracera clessensii

Costus affer

Ficus spp

Combretum paniculatum

Nephrolepis biserrata

Etc.

. Urera

camerounensis

Canna indica

Il faut signaler que les lianes sont très abondantes dans toutes les strates de la forêt dégradée; leur biodiversité spécifique est très grande. Sur les sols pauvres ou dégradés par un trop long cycle cultural, la végétation est beaucoup moins dense; elle n'atteint que 2-3 m de haut en moyenne et le couvert est irrégulier. La reconstitution forestière est beaucoup plus longue.

Nous avons calculé les fréquences brutes de la contribution spécifiques de chaque famille dans les forêts primaires prises dans leur ensemble et celles de l'ensemble des forêts dégradées.

40

En ce qui concerne les forêts primaires (figure 14) La répartition des fréquences brutes des familles varie de 0.12% à 10%, sur les 37 familles identifiées 28 familles sont présentes dans cette forêt.

Figure 14 : Contribution spécifique des différentes familles rencontrées dans les forêts primaires

La famille des Myristicaceae dans la forêt primaire (FP) est la plus représentée (9.06%), suivies des Fabaceae-Faboideae (6.77%), Fabacae-Ceasalpiniodeae (6.27%), Euphorbiaceae (6.06%) et les autres familles sont faiblement représentées.

41

Pour ce qui est des forêts dégradées, les valeurs de la fréquence brute varient de 0.1% à 14.15%. Sur 37 familles identifiées sur l'axe, seule 27 familles sont présentées dans la forêt dégradée (figure 15).

Figure 15 : Contribution spécifique des différentes familles rencontrées dans les forêts dégradées

La famille des Urticaceae est la plus représentée (14.15%) suivies des Euphorbiaceae (8.44%), Myristicaceae (4.47%). Le reste des familles sont faiblement représentées.

La famille des Urticaceae est la plus représentée par ce que l'espèce Musanga cecropiodes est beaucoup plus dominante dans les forêts dégradées, suivies des Macaranga spp de la famille des Euphorbiaceae.

III-3- La diversité biologique

Pour comparer la richesse en espèces entre les deux forêts sur l'axe Impfondo-Dongou, nous avons calculé les valeurs d'indice de Shannon Weaver et d'équitabilité de Pielou dans chaque parcelle par type de forêt en considérant le nombre d'individu par espèce et le nombre total d'individus de chaque parcelle (figure 9).

42

Les résultats montrent que l'indice de Shannon et Weaver varie entre 0 et 4,50 bits et l'équitabilité entre 0,4 et 0,9.

FD = Forêt dégradée FP = Forêt primaire AF = Agroforesterie

Figure 16 : Indice de Shannon et Weaveret Equitabilité de Pielou

Dans cet exemple, on a observé 15 parcelles dont le nombre d'espèces est différent. L'indice de Shannon rend bien compte de l'Equitabilité. Dans notre cas, la valeur maximale de l'indice de Shannon est obtenue dans la forêt primaire notamment, dans la parcelle 5 avec la valeur de 4,49 bits suivis de la parcelle 6 soit 4,44 bits de forêt primaire ou intacte et la parcelle 15 d'agroforesterie 4,47 bits. Ce qui signifie que, dans ces parcelles nous avons une diversité d'espèces c'est-à-dire toutes les espèces ont presque la même abondance (équilibre). Par contre, la valeur de l'indice de Shannon la plus faible est observée dans la parcelle 11 avec la valeur de 0,82 bits de forêt dégradée (forêt homogène). Cette parcelle est dominée par une seule espèce ce qui conduit à une valeur plus faible de l'indice (une distribution non équitable) par rapport aux autres parcelles. La valeur de l'Equitabilité la plus élevée est obtenue dans la parcelle 5 (forêt primaire) et 15 (Agroforesterie) soit 0,99, ce qui signifie la variabilité des espèces dans ces parcelles. La valeur la plus faible est obtenue dans la parcelle 11 avec la valeur de 0,24.

43

III-4- Indice de similarité

Les indices de diversité nous a permis de conclure que les zones étudiées sont riches en espèces. Les différentes forêts étudiées sont-elles similaires du point de vue composition floristique ? Les valeurs de coefficient de similarité varient de 17,18% à 28,48% pour l'indice de Jaccard et de 29,33% à 44,33% pour l'indice de Sorensen voir figure 15.

Figure 17 : Valeurs des indices de similarité de Jaccard et de Sorensen

Cette figure montre que les valeurs des indices de similarité sont inférieure à 50%, ce qui nous a permet de conclure qu'il ya évidemment une différence de point de vue composition floristique entre les forêts primaires et les forêts secondaires confirmant ainsi les données floristiques que nous avons présentées ci-dessus.

III-5- Analyse structurale

III-5-1- Répartition des arbres dans les parcelles inventoriée

L'inventaire floristique et structural des forêts de l'axe Impfondo-Dongou nous a permis de dénombrer 1611 arbres dans une superficie de 3.75 ha, soit une densité de 447.2 arbres/ha dans les 15 parcelles inventoriées.

La densité des arbres varie suivant les parcelles d'une part et en fonction du type de forêt d'autre part. Elle varie de 144 tiges/ha à 868 tiges/ha selon de le type de forêt et ceci, toutes les espèces confondue comme montre la figure 18.

 

P = parcelle

FP = Forêt primaire FD = Forêt dégradée AF = Agroforesterie

Figure 18 : Répartition du nombre d'arbres dans les parcelles inventoriées

La densité à l'hectare la plus importante est obtenue dans la parcelle 11 avec 868 individus par hectare suivi de la parcelle 3 (848) de la forêt dégradée, parcelles 13 (648), parcelle 4 avec (532) individus par hectare dans la forêt primaire. La plus faible densité à l'hectare est observée dans la parcelle 9 avec 144, une parcelle installée dans une forêt primaire inondée riche en Arecaceae (Lacosperma laive), Azymorpha senegalensis, et Raphia spp, qu'en espèces ligneuses.

Cela s'explique du fait que les forêts dégradées en général sont très riches en espèces héliophiles notamment des forêts homogènes (abondance d'une seule espèce, c'est le cas de la forêt à Musanga cecropioides) que les forêts primaires ou intactes. Le sous-bois dans les forêts dégradée est très touffu et difficile a pénétré avec un nombre important de lianes ce qui n'est pas le cas dans les forêts primaires sur l'axe Impfondo-Dongou.

III-5-2- Surface terrière

Les valeurs de la surface terrière en m2/ha varient d'une part en fonction des types de forêt d'autre part, en fonction des parcelles des forêts de l'axe Impfondo-Dongou (tableau 5)

44

Tableau 5 : Valeur des surfaces terrières par parcelle

45

Type de forêt

 

Parcelles

Nombre d'arbre

Densité (n/ha)

G (m2/ha)

FD

P1

67

268

6.75

P2

73

312

9.11

P3

212

848

34.24

P11

217

868

26.73

FP

P5

115

460

23.06

P6

103

412

25.88

P7

64

256

36.37

P8

70

280

30.80

P9

36

144

16.01

P10

115

460

29.20

P4

133

532

36,38

P12

132

528

29.51

P13

162

648

35.54

P14

121

484

21.60

AF

P15

51

204

36.52

Dans ce tableau, la valeur de la surface terrière en m2/ah la plus élevée est observée dans la parcelle quinze (15), 36.52 m2/ha (agroforesterie). Du fait que les individus inventoriés dans cette parcelle sont des arbres à gros diamètre. Les forêts de l'axe Impfondo-Dongou nous présentent les valeurs les plus élevées dans les parcelles de forêts primaires notamment, parcelle sept (7) soit 36.37 m2/ha suivie de la parcelle quatre (4) 36,38 m2/ha, parcelle treize (13) soit 35.54 m2/ha, parcelle huit (8) soit 30.80 m2/ha et la valeur la plus faible dans cette forêt observée dans la parcelle neuf (9) soi 16.01 m2/ha. Tant disque, la forêt dégradée présente les valeurs les plus faibles de cet axe notamment dans la parcelle une (1) soit 6.75 m2/ha et parcelle deux (2) soit 9.11 m2/ha. Ce qui s'explique par l'abondance des individus mais de petit diamètre.

III- 5-3- Répartition des arbres en classe de diamètre dans les parcelles expérimentales

La distribution des individus des deux (2) types (forêt intacte et dégradée) de forêts ainsi que l'agroforesterie de l'axe Impfondo-Dongou dans les classes de diamètre est représentée dans les figures ci-dessous.

46

III-5-1-1- Structure diamétrique de la forêt dégradée de l'axe Impfondo-Dongou

La figure 19 ci-dessous présente le nombre d'individus en classe de diamètre dans la forêt dégradée de notre zone d'étude. Cette figure montre que le nombre d'individu vari de 0 à 221 suivant les classes de diamètre.

Figure 19 : Distribution diamétrique des individus de la forêt dégradée

Cette figure qui montre une distribution de type exponentiel décroissant des arbres en fonction des classes de diamètre. On remarque que, la classe I est la plus élevée en nombre d'arbres avec deux cent vingt un (221) arbres ce qui signifie que la forêt est pleine régénération mais ce sont beaucoup plus les espèces pionnières. La classe 0 succède également la première classe avec cent quatre-vingt-dix (190) arbres suivie de la classe II quatre-vingt-dix-huit (98) arbres. Par contre, les classes IX, X, XVII et XVIII ne présentent aucun arbre du fait que, la forêt a été dégradée. Il faut noter cependant un défaut de réduction du potentiel de régénération dans la classe 0

47

III-3-1-2- Structure diametrique de la forêt intacte de l'axe Impfondo-Dongou

La structure diamétrale dans la forêt primaire dans notre zone d'étude varie de 0 à 406 individus suivant les classes de diamètre (figure 20).

Figure 20 : Distribution diamétrique d'arbres en classe de diamètre dans les forêts primaires

La courbe de distribution des arbres en classe de diamètre est aussi de type exponentiel mais avec un potentiel de régénération supérieur à celui observé dans les forêts dégradée. Dans la classe I on note 406 arbres suivie de la classe 0 avec deux cent soixante-cinq (265), classe II cent soixante-deux (162), classe III cent soixante-un (161) arbres. Les classes des arbres à gros diamètre sont faiblement représentée en nombre comme: classe IX trois (3) arbres, classe X un (1) arbre, classe XI trois (3) arbres, classe XVII deux (2) arbres et la classe XVIII un (1) arbre. Une distribution en exponentielle décroissante qui est observée dans cette forêt intacte.

48

CHAPITRE IV : DISCUSSION IV-1- Composition floristique

L'inventaire floristique et structural de l'axe Impfondo-Dongou nous présente 1611 arbres réparti dans 37 familles, 114 espèces et 83 genres. La famille la plus représentée qualitativement est celle des Euphorbiaceae (14,84%), suivi des Urticaceae (14.59%) et des Myristicaceae (14.03%).

C'est dans la forêt dégradée que la famille la plus représentée qualitativement est obtenue, il s'agit des Urticaceae (14.15%), et des Euphorbiaceae (8.44%), comme stipule Moutsamboté 1985, dans les forêts dégradée ou au stade 2, la végétation devient dense aux espèces banales héliophiles, annuelles de la famille des Urticaceae et des Euphorbiaceae. Par contre, dans la forêt intacte un taux de pourcentage faible observé dans la famille des Myristicaceae (9.06%) des Fabaceae-Faboideae (6.77%), Fabacae-Ceasalpiniodeae (6.27%) et les Myristicaceae (17.39%) dans l'agroforesterie.

L'analyse de ces résultats montre que les espèces telle que: Musanga cecropioides R. Br(222 individus), Staudtia kamerounensis var gabonensis (117 individus), Angylocalyx pynaertii De Wild (102 individus), Macaranga spinosa Mûll.Arg (88 individus) et Ceolocaryan preusii Warb. (66 individus) sont les cinq (5) espèces les plus représentée sur l'axe Impfondo-Dongou.

Mais les plus dominantes, celles qui occupent la strate supérieure se répartissent de la manière suivante en considérant les différents types de forêts: de la forêt intacte Celtis adolphi-friderici Engl. (forêt de terre ferme), Lophira alata (forêt inondables), Guibourtia demeusei (forêt inondée). Ces résultats correspondent à ceux obtenus par Vennitier (1966), étude de la géographie du Cogo, Sita (1989), les forêts du Congo; Moutsamboté (1998) dans son étude sur la végétation du Nord-Congo qui disent que les forêts de la Likouala sont caractérisées par les espèces de terre ferme comme Celtis adolphi-friderici Engl., les espèces de forêt inondée comme Guibourtia demeusei, les espèces de forêt primaire inondable comme Lophira alata d'où leur appellation.

Par contre les résultats dans les forêts dégradées avec l'abondance-dominante de Musanga cecropioides et Macaranga spp rejoint ceux obtenus par Omania et al, 2013 qui a étudié l'analyse floristique de la République démocratique du Congo. Dans leurs études, ils affirment que de façon générale les forêts dégradées sont caractérisées par les espèces à croissance rapides comme Musanga cecropioides R.Br et Macaranga spp, qui forment à certains endroits des peuplements pur ou homogène. Lors de notre collecte des données, nous avons observé des

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peuplements purs de ces deux espèces. La parcelle 11 de notre base d'inventaire est essentiellement constituée de peuplement pur de Musanga cecropioides.

Nos résultats ont montré que, les forêts primaires sur terre ferme sont beaucoup plus dominées par les espèces comme Celtis adolphi-friderici et sur les sols hydromorphes ce sont les espèces comme Guibourtia demeusei, Lophira alata qui dominent.

Dans les forêts dégradées le sous-bois est dense et l'inventaire a montré la présence des espèces suivantes: Palisota hirsuta, Costus afer, Aframomum giganteum, etc. Ces résultats correspondent avec ceux de Evrard 1968, qui dit que, les forêts primaires de terre ferme sont caractérisées par les espèces dominante à hauteur importante et à diamètre considérable telles que Celtis adolphi-friderici, Terminalia superba, et les forêts primaire sur le sol hydromorphe sont caractérisées par Guibourtia demeusei, Lophira alata. Par contre, il stipule que les forêts dégradées sont fortement caractérisées par les espèces héliophiles comme: Musanga cecropioides R.Br et Macaranga spp avec un sous-bois diversifié et la présence des lianes est très remarquables dans ces forêts que dans les forêts primaires ou intactes (Moutsamboté, 1985), dynamique de reconstituions de la forêt Yombé: Dimonika, Congo.

IV-2- Les indices biodiversité

Les indices de biodiversité fournies un moyen particulier de mesurer la biodiversité. Selon Farina, 2000 et Barbault, 1995, la valeur de l'indice de Shannon est égale 0 si l'ensemble du peuplement contient une seule espèce est égale 5 lorsque toutes les espèces contiennent le même nombre d'individu. Cette valeur varie de 0 à 5 bits. L'Equitabilité varie de 0 à 1, plus cet indice tend vers 1, plus la dispersion des éléments de la biodiversité est équitable, plus il tend vers 0, plus il y a dominance d'une seule espèce par rapport aux autres c'est-à-dire la dispersion non équitable (Blondel, 1979).

Dans le cas de notre étude, les valeurs de l'indice de Shannon varient de 0 à 4.4 bits et l'Equitabilité de 0 à 0.9. Dans les quinze (15) parcelles étudiées, la biodiversité est bien présente, mais n'est pas équitable. La plus forte valeur de H' est obtenue dans les parcelles 5 et 15 (4.4 bits) en forêt primaire, la plus faible valeur est observée dans la parcelle 11 (0.8 bit) de forêt dégradée et la valeur de E la plus forte est obtenue dans la parcelle 15 (0.9) qui est une forêt dégradée, parcelle agro forestière du fait de la présence des cultures sous la canopée. La plus faible valeur a été obtenue dans la parcelle 11 (avec une valeur de 0.2) de la forêt dégradée dominée par Musanga cecropiodes R. Br. Nous constatons alors que, pour les quinze (15) parcelles étudiées l'indice de Shannon évolue dans le même sens que l'Equitabilité.

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Ces résultats obtenus sur l'axe Impfondo-Dongou rejoint la théorie de Vennetier, 1966 ; Moutsambote et al 2012 et Sita 1989 ; qui stipulent que les forêts primaires du Nord-Congo sont des forêts denses avec une diversité d'espèces c'est-à-dire il y a une variabilité d'arbres et les forêts dégradées sont beaucoup plus dominée par une espèce. Ces même résultats de la parcelle 11 de la forêt dégradé rejoint également ceux obtenus par PANLCD, 2006 qui stipule que les forêts dégradées sont dus aux actions anthropiques ou par les chablis qui occasionnent les dégâts majeurs et se manifestent par l'apparition des espèces héliophiles telles que Musanga cecropiodes, et Macaranga spp.

Selon Evrard, 1968 et Moutsamboté, 1985, les forêts dégradées sont beaucoup plus dominées par les espèces héliophiles du premier ordre et du deuxième ordre comme les Musanga cecropioides R. Br. et les Macaranga spp. C'est pour cela, dans notre parcelle 11 de foret dégradé nous avons une valeur de l'indice qui tend ver 0 car cette parcelle présente une abondance-dominance de Musanga cecropiodes R. Br. La première augmentation de la diversité correspond bien au développement du groupe des espèces héliophiles pionnières, alors que, les espèces pionnières régressent fortement et les espèces tardives commencent à s'installer, la diversité diminue beaucoup.

Mais par contre nos résultats ne correspondent pas avec ceux de Mondzali (2015) qui a travaillé dans l'UEFA Mbomo-Kellé, au Centre-Ouest de la république du Congo. Cet auteur a obtenu des valeurs de l'indice de Shannon qui varient de 5 à 6 bits entre les blocs étudiés.

IV-3- Indice de similarité

Le coefficient de similarité dans le cas de notre étude varie de 17,18% à 28,48% pour l'indice de Jaccard et de 29,33% à 44,33% pour l'indice de Sorensen. Par contre, De Bello et al (2007) stipulent que, lorsque le coefficient de Jaccard augmente, un nombre important d'espèces se rencontre dans les deux habitats et la biodiversité inter-habitat est faible. Dans le cas contraire, s'il diminue, on ne rencontre qu'un nombre faible d'espèces présentes dans les deux habitats. Ainsi, les espèces des deux habitats comparés sont totalement différentes.

Le coefficient de Sorensen varie de 0 à 1 quand il n'existe pas d'espèce commune entre les deux habitats et il va au-delà de 1 quand les espèces rencontrées dans l'habitat I existent également dans l'habitat II.

Ces résultats ne correspondent pas avec ceux obtenu par Kimpouni et al, 2013 qui ont travaillé sur la diversité floristique du sous-bois de la Patte d'Oie dont la valeur du coefficient de Jaccard varie de 52% à 62% et le coefficient de Sorensen de 69,2% à 77,6%.

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Ce qui explique dans nos 3 forêts étudiées (forêt primaire, dégradée et agroforesterie), la biodiversité dans les parcelles est fortes, par contre la similarité est faible. Dans ce cas, nous disons que, ceci s'explique par le fait que les forêts étudiées sont de grande distance voir des kilomètres entre Dongou, Bondzalé et Impfondo.

IV-4- La densité à l'hectare et la surface terrière

La densité correspond au nombre d'individus pour une surface donnée. La densité à l'hectare dans les forêts de l'axe Impfondo-Dongou varie de 144 tiges/ha de forêt dégradée à 868 tiges/ha de forêt primaire dans les 15 parcelles étudiées. De ce fait, nos résultats ne correspondent pas avec ceux obtenus par Pascal (2003) qui à travailler sur « les notions sur les structures et dynamique des forêts tropicales humides stipule que, les densités varient beaucoup plus selon les forêts denses tropicales humides, et elles varient entre 450 tiges/ha et 750 tiges/ha. Ces résultats ne rejoignent pas ceux obtenus par Doucet, 2003au Gabon sur la gestion forestière et de la biodiversité du centre du Gabon avec 411 tiges/ha. Amania et al. 2013 en RDC ont trouvé dans leur étude, une densité moyenne à l'hectare de 650 individus pour les strates inferieure et 51 individus pour les strates supérieures. Mondzali, 2015, a trouvé dans les forêts de l'UFA Mbomo-Kellé une densité des espèces qui varie entre 0,01 pied/ha à 18,12 pieds/ha et la densité globale de cette forêt est de 124,43 tiges/ha.

Ceci s'explique par le fait que, dans nos parcelles étudiées, d'autre parcelle avaient plus d'Arecaceae que des arbres surtout dans les zones marécageuses. Nous avons observé dans la parcelle 9 installée dans une zone inondée riche en Arecaceae comme: Lascosperma laive, Azymorpha senegalensis, et les Raphia spp ce qui empêche le développement et la croissance des arbres. Un autre facteur qui explique cela est la présence d'eau en permanence où la majorité d'espèces ne supporte pas l'étouffement et meurent par asphyxie. Par contre la valeur 868 tiges/ha est obtenu dans la parcelle 11 de forets dégradées avec une abondance-dominance de Musanga cecropioides.

Selon Moutsamboté 1985 ; Vande, 2004 et Evrard, 1968 ont montré que la densité est plus forte dans les classes les plus jeunes, puis qu'elles se stabilisent sensiblement, la forêt secondaire étant plus dense que la forêt climacique.

La surface terrière (basal area pour les auteurs anglo-saxons) correspond à la somme des sections horizontales des troncs prises par convention à 1,30 m sol. Selon Pascal (2003), les valeurs de la surface terrière calculée pour les forêts denses tropicales humides varient entre 25 et 50 m2/ha. Ce qui n'est pas le cas pour nos résultats.

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Les résultats de la présente étude montrent une valeur de la surface terrière variant de 6,75 m2/ha et 34,24 m2/ha pour la forêt dégradée de 16,01 m2/ha et 36,37 pour la forêt primaire et une valeur de 36,52 m2/ha pour l'agroforesterie. L'analyse de la structure a montré une différence très significative entre les surfaces terrières.

De ce fait, les forêts dégradées ont généralement des arbres de petit diamètre d'où la plus faible valeur de la surface terrière. Plus la valeur de la surface terrière est maximale plus les arbres sont de gros diamètre et plus la valeur est faibles plus les arbres sont de petit diamètre.

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CONCLUSION ET PERSPECTIVES

L'inventaire floristique et structural de l'axe Impfondo-Dongou a été effectué sur une superficie total de 3.75 ha, se qui nous a permis de comprendre la structure forestière entre les forêts intactes et les forêts dégradées.

Cet inventaire nous a permis également d'obtenir 1611 arbres de DBH = 5 cm appartenant à 114 espèces, 37 familles et 83 genres.

L'analyse de la structure nous montre que les espèces telles Musanga cecropiodes, Macaranga spinosa et monondra, Staudtia camerounensis var gabonensis, Myrianthus arboreus, Angylocalyx pyneartii, Ceolocaryan preusii sont les plus représentées en termes d'individus sur l'axe Impfondo-Dongou. La famille la plus représentée est celle des Urticaceae (14.6%) avec la présence importante de Musanga cecropiode suivie des Myristicaceae (14.0%) avec la présence de Staudtia camerounensis var gabonensis et Myrianthus arboreu, Euphorbiaceae (12.9%) avec Macaranga spinosa et monondra.

En définitive, sur les 5 groupements étudiés, la forêt primaire sur sol hydromorphe est la plus représentée avec 521 arbres, suivi de la forêt dégradées a Macaranga spinosa (358), forêt primaire sur sol hydromorphe à Guibourtia demeusei (301), forêt dégradée à Musanga cecropiodes (278) arbres et un faible nombre observé dans la forêt sur terre ferme à Cltis adolphi-friderici (153) arbres.

La comparaison faite entre les structures forestières de l'axe Impfondo-Dongou laisse à comprendre que les forêts primaires dans l'ensemble présentent une variabilité d'espèces plus ou moins équitable avec les arbres de gros diamètre, par contre, les forêts dégradées ne présente pas une structure variable, les arbres sont de faible diamètre concentrés entre 0 et 30 cm formant des peuplements parfois homogènes avec l'abondance-dominance d'une seule espèce. Les arbres sont héliophile et à peu près la même taille.

En perspective, nous souhaitons augmenter la connaissance sur toutes les forêts de la zone Nord-Congo, en étudiant la végétation, l'inventaire des arbres et la régénération des forets.

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ANNEXES

Annexe 1: liste des espèces dans la forêt sure terre ferme à Celtis adolphi-friderici Engl.

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'espèces

Nombre d'arbres

Anacardiaceae

Pseudospondias microcarpa (A. Rich.) Engel

3

3

Annonaceae

Anonidium mannii (Olive) Engl. & Diels

1

2

Monodora angolensis Welw.

Bignoniaceae

Markhamia tomentosa (Benth.) K Schum et Thonn.

1

1

Cannabaceae

Celtis adolfi-friderici Engl.

1

10

Combretaceae

Terminalia superba Engl. Et Diels.

1

3

Ebenaceae

Diospyros crassiflora Hiern

1

3

Euphorbiaceae

Cleistanthus itsogohensis Pellegr.

4

10

62

 

Grossera macrantha Pax

 
 

Macaranga monandra Mull. Arg.

Macaranga spinosa Müll.Arg.

Fabaceae-Faboideae

Angylocalyx pynaertii De Wild

2

6

Baphia dewevrei De Wild.

Fabaceae-Mimosoideae

Penthacletra macrophylla Benth.

1

2

Guttifereae

Garcinia punctata Oliv.

2

5

Trichilia sp

Irvingiaceae

Irvingia exselsa

1

2

Lecythidaceae

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben

1

5

Malvaceae-Tilioideae

Duboscia macrocarpa Brocq.

1

5

Meliaceae

Carapa procera var procera DC

3

5

Entandrophragma cylindricum (Sprague) Sprague

Trichilia sp

Moraceae

Anthiaris toxicaria var. welwitschii Lesch

2

4

Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

3

38

Pycnantus angolensis (Welv.) Warb.

Staudtia kamerounensis Warb. Var. gabonensis Fouilloy

Olacaceae

Strambosia grandifolia

1

21

Pandaceae

Panda oleosa Pierre

1

2

Putranjivaceae

Drypedes pellegriniana

 

1

Phyllanthaceae

Uapaca guineensis Mull. Arg

1

1

Rubiaceae

Aidia micrantha (K. Schum.) F. White

1

3

Sapendaceae

Blighia welwitschii (Hierm) Radlk

1

4

Sapotaceae

Tridesmostemom omphalocarpoides Engel.

1

13

Thomandersiaceae

Thomandersia hensii De Wild.

1

2

Urticaceae

Musanga cecropioides R. Br.

1

2

 

Total

36

153

Annexe 2: liste des espèces par famille dans la forêt à Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'espèces

Nombre d'arbres

Anacardiaceae

Pseudospondias microcarpa (A. Rich.) Engel

1

1

Annonaceae

Monodora angolensis Welw.

1

8

Burseraceae

Dacryodes pubescens (Verm.) Lam.

1

3

Chrysobalanaceae

Parinari congensis F. Didr.

3

15

Parinari congolana T. Durand

Parinari sp

Ebenaceae

Diospyros crassiflora Hiern

2

25

Diospyros iturensis (Gùrke) R. Let et F. White

Euphorbiaceae

Dichostemma glaucescens Pierre

 

19

Macaranga barteri Mull-Arg.

 
 

Macaranga schwinfurthii Pax

4

 

Macaranga spinosa Müll.Arg.

 
 

Fabaceae-

Caesalpinioideae

Copaifera salikounda Heckel

4

69

Daniellia pynaertii De Wild.

63

 

Dialum pachyphyllum Harms

 
 

Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

Fabaceae-Faboideae

Angylocalyx pynaertii De Wild

3

31

Baphia dewevrei De Wild.

Pterocarpus soyauxis Taud.

Fabaceae-Mimosoideae

Albizia laurentii De Wild

5

11

Albizia rhomboidea

Newtonia devredii G.C.C. Gilbert

Parkia bicolor A. Chev.

Penthacletra macrophylla Benth.

Guttifereae

Garcinia ovalifolia Oliv.

5

17

Garcinia punctata Oliv.

Garcinia sp

Symphonia globulifera L. f.

Trichilia sp

Irvingiaceae

Irvingia exselsa

2

4

Klainedoxa gabonensis Pierre ex Engl

Lamiaceae-Viticoideae

Vitex pachyphyllum Bak

 

2

Meliaceae

Carapa procera var palustre DC

1

11

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

3

18

Staudtia kamerounensis Warb. Var. gabonensis Fouilloy

Pycnanthus angolensis (Welv.) Exell.

Ochnaceae

Lophira alata Banks ex Gaertu.

2

5

Rhabdophyillum welwitschii Van Tigh.

Olacaceae

Strombosia pustulata Oliv.

1

10

Phyllanthaceae

Cleistanthus mildbraedrü Jabel.

4

15

Uapaca guineensis Mull. Arg

Uapaca heudelotii Baill.

Maesobotrya dusenii (Pax) Hutch

Rubiaceae

Aoranthe micrantha

4

16

Morelia senegalensis A. Rich.

Morinda lucida Benth.

Psydrax arnoldiana (De Wild.)

Sapendaceae

Eriocoelum microspermum Radelk

1

12

Sapotaceae

ManilKara fouilloyana Aubr. Et Pellegr

4

5

Manilkara sp

Tridesmostemom omphalocarpoides Engel.

Chrysophyllum beguei Aubrev.

Thomandersiaceae

Thomandersia hensii De Wild.

1

3

Urticaceae

Musanga cecropioides R. Br.

2

2

 

Total

54

302

Annexe 3:liste des espèces par famille de la forêt à Lophira alata Banks ex Gaertu.

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'arbres

Nombre d'espèces

Anacardiaceae

Pseudospondias microcarpa (A. Rich.) Engel

2

7

Trichoscypha acuminata Engl.

Annonaceae

Monodora angolensis Welw.

1

6

64

Apocynaceae

 

Alstonia boonei De Wild

1

1

Ebenaceae

Diospyros crassiflora Hiern

2

19

Diospyros iturensis (Gùrke) R. Let et F. White

Euphorbiaceae

Cleistanthus itsogohensis Pellegr.

4

74

Grossera macrantha Pax

Macaranga spinosa Müll.Arg.

Plagiostyles africana (Müll-Arg) Parain

Fabaceae-

Caesalpinioideae

Dialum pachyphyllum Harms

3

32

Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

Swartzia fustiloides Harms

Fabaceae-Faboideae

Angylocalyx pynaertii De Wild

2

76

Pterocarpus soyauxis Taud.

Fabaceae-Mimosoideae

Albizia ferruginea (Guill. & Perr.) Benth

4

16

Penthacletra macrophylla Benth.

Piptadeniasthrum africanum (Hook. F) Bren.

Tetrapleura tetraptera (Schum. & Thonn.) Taub.

Guttifereae

Garcinia ovalifolia Oliv.

4

29

Garcinia punctata Oliv.

Mammea africana Sabine

Trichilia sp

Irvingiaceae

Irvingia exselsa

3

3

Irvingia grandifolia (Engl.) Engl.

Klainedoxa gabonensis Pierre ex Engl

Lamiaceae-Viticoideae

Vitex pachyphyllum Bak

1

4

Lecythidaceae

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben

1

28

Malvaceae-Sterculioideae

Cola nitida (Vent.) Schott et Endl.

1

2

Malvaceae-Tilioideae

Duboscia macrocarpa Brocq.

1

1

Meliaceae

Carapa procera var palustre DC

2

14

Entandrophragma cylindricum (Sprague) Sprague

Moraceae

Anthiaris toxicaria var. welwitschii Lesch

2

4

Trelipisium madagascariensis DC.

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

3

98

Staudtia kamerounensis Warb. Var. gabonensis Fouilloy

Pycnanthus angolensis (Welv.) Exell.

Ochnaceae

Lophira alata Banks ex Gaertu.

 

9

Olacaceae

Strombosia pustulata Oliv.

3

20

Heisteria parvifolia Smith

Strambosia grandifolia Hoof.

Pandaceae

Panda oleosa Pierre

1

4

Patranjivaceae

Drypetes pellegrinii Léandri

1

3

Phyllanthaceae

Hymenocardia ripicola J. Léonard

4

11

Hymenocardia ulmoides Oliv.

Uapaca guineensis Mull. Arg

Uapaca heudelotii Baill.

Rubiaceae

Aidia micrantha (K. Schum.) F. White

4

12

Aoranthe micrantha

Massularia acuminata (G. Don)

65

 

Psydrax arnoldiana (De Wild.)

 
 

Sapendaceae

Blighia welwitschii (Hierm) Radlk

1

21

Sapotaceae

Tridesmostemom omphalocarpoides Engel.

2

3

Synsepalum brevipes (Baker) T.D Penn

Scytopetalaceae

Brazzeia congensis Baill.

1

5

Thomandersiaceae

Thomandersia hensii De Wild.

1

12

 

Total

55

514

Annexe 4: liste des espèces de la forêt à Macaranga monandra Mull. Arg.

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'espèces

Nombre d'arbres

Achariaceae

Caloncoba welwitschii (Oliv.) Gilg

1

9

Anacardiaceae

Pseudospondias microcarpa (A. Rich.) Engel

1

3

Annonaceae

Anonidium mannii (Olive) Engl. & Diels

2

3

Monodora angolensis Welw.

Aptandraceae

Ongokea gore

1

1

Cannabaceae

Celtis adolfi-friderici Engl.

1

2

Euphorbiaceae

Cleistanthus itsogohensis Pellegr.

8

107

Croton haumananus J. Léonard

Grossera macrantha Pax

Macaranga monandra Mull. Arg.

Macaranga spinosa Müll.Arg.

Ricynodendrom heudolotii (Baill.)

Sapium ellipticum (Hochst.) Pax

Fabaceae-

Caesalpinioideae

Tetrorchidium didymostemom (Baill.)

2

7

Daniellia pynaertii De Wild.

Dialum pachyphyllum Harms

Fabaceae-Faboideae

Angylocalyx pynaertii De Wild

3

3

Milletia sanagana Harms

Pterocarpus soyauxis Taud.

Fabaceae-Mimosoideae

Albizia ferruginea (Guill. & Perr.) Benth

6

27

Albizia zygia (DC) J.F Marcbr.

Parkia filicoidea Welw. Exe Oliv.

Penthacletra macrophylla Benth.

Piptadeniasthrum africanum (Hook. F) Bren.

Tetrapleura tetraptera (Schum. & Thonn.) Taub.

Guttifereae

Allamblackia floribunda Oliv.

2

4

Garcinia sp

Lamiaceae-Viticoideae

Vitex pachyphyllum Bak

1

2

Lauraceae

Persea americana L.

1

1

Lecythidaceae

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben

1

23

Malvaceae-Tilioideae

Duboscia macrocarpa Brocq.

1

2

Meliaceae

Entandrophragma cylindricum (Sprague) Sprague

2

16

Trichilia monadelpha (Thonn.) J.J. De Wild.

Moraceae

Anthiaris toxicaria var. welwitschii Lesch

 

9

Ficus exasperata Vahl

 
 

66

 

Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg

5

 

Trelipisium madagascariensis DC.

 
 

Ficus vogeliana (Miq) Miq

 
 

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

3

62

Staudtia kamerounensis Warb. Var. gabonensis Fouilloy

Pycnanthus angolensis (Welv.) Exell.

Olacaceae

Heisteria parvifolia Smith

1

1

Passifloraceae

Barteria fistulosa Mast.

1

1

Putranjivaceae

Drypetes leonensis (Pax). Pax et K. Hoffm.

2

3

 

Drypetes pellegrinii Léandri

 
 

Phyllanthaceae

Uapaca guineensis Mull. Arg

2

10

Maesobotrya dusenii (Pax) Hutch

Rubiaceae

Aidia micrantha (K. Schum.) F. White

7

11

Aoranthe micrantha

Colleactina papalis N. Hallé

Morinda lucida Benth.

Oxyanthus schumannianus De Wild et Th. Dur.

Psidrax subcordata (DC)

Psydrax arnoldiana (De Wild.)

Rutaceae

Zanthoxylum heitzii (Aubrév. & Pellegr.) P. G. Waterman

1

1

Sapendaceae

Blighia welwitschii (Hierm) Radlk

4

15

Pancovia pedecellaris Radlk et Gilg

Eriocoelum microspermum Radelk

Lecaniodiscus cupanioides Planch ex Benth.

Sapotaceae

Tridesmostemom omphalocarpoides Engel.

1

1

Thomandersiaceae

Thomandersia hensii De Wild.

1

4

Urticaceae

Musanga cecropioides R. Br.

2

30

Myrianthus arboreus P. Beauv.

 

Total

63

358

Annexe 5: répartition des espèces dans la forêt à Musanga cecropiodes R. Br

Familles

Noms scientifiques

Nombre d'espèces

Nombre d'arbres

Chrysobalanaceae

Parinari excelsa Sabine

2

17

Parinari sp

Euphorbiaceae

Cleistanthus itsogohensis Pellegr.

4

29

Macaranga monandra Mull. Arg.

Macaranga spinosa Müll.Arg.

Ricynodendrom heudolotii (Baill.)

Fabaceae-Caesalpinioideae

Guibourtia demeusei (Harms) Léon.

1

8

Fabaceae-Faboideae

Baphia dewevrei De Wild.

1

7

Fabaceae-Mimosoideae

Albizia laurentii De Wild

1

2

Irvingiaceae

Irvingia exselsa

1

1

Lecythidaceae

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben

1

2

Myristicaceae

Ceolocaryan preussü Warb.

2

10

Staudtia kamerounensis Warb. Var. gabonensis

Fouilloy

67

Rubiaceae

 

Psydrax arnoldiana (De Wild.)

1

2

Sapendaceae

Eriocoelum microspermum Radelk

1

1

Sapotaceae

ManilKara fouilloyana Aubr. Et Pellegr

2

3

Tridesmostemom omphalocarpoides Engel.

Urticaceae

Musanga cecropioides R. Br.

2

196

Myrianthus arboreus P. Beauv.

 

Total

19

278

Table des matières

INTODUCTION 1

Contexte et Justification 1

Problématique 3

Objectif général et spécifiques 4

Les hypothèses de recherche 4

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 6

I-1- Les forêts tropicales 6

I-2- Dégradation 6

I-3- La forêt Congolaise 7

I-4- Biodiversité 8

I-4-1- La Richesse 9

I-4-2- Indice de biodiversité 9

I-5- Densité 9

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES 10

II- Matériel et Méthodes 10

II-1- Site d'étude 10

II-1-1- Localisation des parcelles expérimentale 10

II-2- Milieu Physique 11

II-2-1- Climat 11

II-2-1- Pédologie 12

II-2-3- Végétation 12

II-2-4- Le Relief 13

II-3- Matériel végétal 13

II-4- Méthodologie 13

II-4-1- Sélection des parcelles 13

68

II-4-2- Mise en place des parcelles 14

II-4-3- Collecte de données floristiques 15

II- 5- Méthode de traitement des données 16

II-6-Méthode d'analyse floristique 17

II-6-1- Richesse floristique 17

II-6-2- Fréquence 17

II-7- La diversité biologique 18

II-7-1- L'indice de Pielou ou de régularité (équitabilité). 19

II-7-2- La similarité 19

Tableau 1 : Tableau de fréquences 2x2 pour le calcul de similarité d'échantillons 19

II-8-3- Analyse structurale 21

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS 23

III-1- Composition floristique 23

Tableau 2: Composition floristique de toutes les parcelles inventoriées 23

III-2- Types de végétation 28

III-2-1- Forêt primaire sur terre ferme à Celtis adolphi-friderici Engl. 30

III-2-2- Forêt sur sol hydromorphe à Guibourtia demeusei (Harms) Léon. 31

III-2-3- Forêt primaire sur les sols hydromorphes à Lophira alata Banks ex Gaertu. 32

III-2-4- Forêt dégradée sur terre ferme à Macaranga monandra Mull. Arg. 33

III-3-Comparaison de structure et de composition floristique entre les forêts primaires et les forêts

dégradées 37

III-3-1- Comparaison de composition floristique 37

Tableau 3 : Comparaison de la forêt primaire et de la forêt dégradée 37

Tableau 4 : Les espèces caractéristiques de la forêt dégradées. 39

III-3- La diversité biologique 41

III-4- Indice de similarité 43

III-5- Analyse structurale 43

III-5-1- Répartition des arbres dans les parcelles inventoriée 43

III-5-2- Surface terrière 44

Tableau 5 : Valeur des surfaces terrières par parcelle 44

III- 5-3- Répartition des arbres en classe de diamètre dans les parcelles expérimentales 45

CHAPITRE IV : DISCUSSION 48

IV-1- Composition floristique 48

IV-2- Les indices biodiversité 49

IV-3-

69

Indice de similarité 50

IV-4- La densité à l'hectare et la surface terrière 51

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 53

Références bibliographiques 54

ANNEXES 61






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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon