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Etude des milieux lagunaires et peri lagunaires: cas des baies de Cocody et du Banco de 1955-2010

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par N'DOMAN Venceslas N'Chot Paul Richard
Université Felix Houphoà¼et Boigny d'Abidjan Cocody - Maitrise 2010
  

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CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE GEOGRAPHIQUE

I-LES TRAITS PHYSIQUES DU CHAMP D'ETUDE

1-La géologie

La Côte d'Ivoire est formée de deux unités de surfaces très inégales : un socle ancien qui couvre 97,5 % du pays et un bassin sédimentaire secondaire et tertiaire qui forme une mince frange littorale 2.5%. Le socle appartient au vieux bouclier précambrien de l'Afrique de l'ouest. Les études géochronologiques ont permis de distinguer un Archéen daté de 3 000 à 2 300 millions d'années correspondant au cycle orogénique dit Libérien et un Protérozoïque inférieur et moyen ou Birrimien s.l. daté de 2 300 à 1 500 millions d'années et correspondant au cycle orogénique dit éburnéen. Les formations libériennes affleurent dans l'ouest du pays ; le Birrimien, lui, occupe la presque totalité du territoire. Le bassin sédimentaire côtier, d'une superficie de 8 000 km2, ne représente que 2,5 % du territoire. Il se présente sous la forme d'un croissant allongé qui épouse un rentrant du golfe de Guinée, de part et d'autre d'Abidjan. Recouvrant une zone de schistes et de granites éburnéens, il est traversé d'Ouest en Est par une faille très importante qui a reçu le nom « d'accident majeur de Côte d'ivoire ». Cette faille sépare deux zones bien distinctes : au nord, une zone où la couverture très faible atteint rarement 300 m d'épaisseur ; au sud, un bassin profond dont le socle à la verticale de la côte atteint 4 à 5 000 m de profondeur. Au nord de l'accident, les sédiments, très peu épais, appartiennent au Mio-pliocène continental. Au sud de l'accident, les parties profondes ne sont connues que par des forages. L'histoire géologique du bassin débute par le dépôt sur le socle antécambrien d'une série continentale représentant la base du Crétacé ou même le Jurassique supérieur et se termine par le dépôt des formations plioquaternaires (Spengler et Delteil, 1966).

2 - La topographie et la géomorphologie

Au Nord des lagunes, s'étendent les formations tabulaires argilo-sableuses du continental terminal, désignées sous le nom de Hauts-plateaux, dont quelques rares témoins sont conservés dans les îles.

Cet accident divise le bassin sédimentaire en deux parties, un compartiment nord où le socle est peu profond (1.70 m. sous Abidjan) et un compartiment sud dont la subsidence est certaine jusqu'au Miocène au moins.

Le rejet de la faille majeure atteint 3 500 m vers Abidjan. Cet accident n'est pas unique et il s'agit en fait d'un ensemble de compartiments séparés par des failles de direction Nord-Sud.

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Ces compartiments ont pu jouer de façon indépendante au cours des âges (Spengler et Delteil, 1966).

Du point de vue géomorphologique, le continental terminal constitue au Nord des lagunes, de hauts plateaux dont l'altitude varie de 40 à 100 m. Entaillés par des vallées profondes, ces plateaux sont limités par une véritable falaise sur la côte nord des lagunes (fig. 1). (Spengler et Delteil 1966)

Figure 1 : Carte des altitudes du pourtour des baies de Cocody et du Banco

3-Le climat et la végétation

La zone d'Abidjan appartient au domaine climatique guinéen caractérisé par deux saisons des pluies, une grande centrée sur juin et une petite plus courte, centrée sur octobre. Ces saisons sont séparées par des épisodes non pluvieux. La pluviométrie annuelle comprise entre 1 500 et 2 500 mm/an (YAO Brou 2008) varie le long du littoral de la Côte d'Ivoire. La moyenne annuelle de la température est de 26°C. Le déficit hydrique est de l'ordre de 250 mm à 400 mm et l'évapotranspiration est de 1200 mm à 1300 mm (Bilé Eugène 2005). L'humidité relative est constante toute l'année avec une moyenne de 80 à 85 %. Ce climat est

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favorable au développement de la forêt dense sempervirente de type équatorial (ADJANOHOUN, 1965 ; ADJANOHOUN et GUILLAUMET, 1971).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault