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Etude prospective de la prescription de ceftriaxone dans l'hôpital du cinquantenaire et de la polyclinique de millénaire


par Marcel JONAS USENI
Université de Kisangani - Graduat 2021
  

sommaire suivant

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1 INTRODUCTION

On attend par un médicament toute substance possédant les propriétés curatives ou préventives a l'égard des maladies humaines ou animales en vu d'établir un diagnostique médical ou de restaurer, corriger ou modifier les fonctions d'un organe, soit également considéré comme les médicaments les produits hygiéniques, les produits préventifs (vaccins et les sérums etc.) les produits de diagnostiques (produit modificateur, contraceptif etc. (1)

Les cephalosporines sont des molécules très largement prescrites que se soit à l'hôpital ou en médecine de la ville. Leur pharmacocinétique est favorable et leurs spectres d'action englobent la plupart des germes d'intérêt médical. Ce dernier varie néanmoins d'une génération à l'autre, s'élargissant aux bacilles à Gram négatif et plus particulièrement vers le Pseudomonas aeruginosa. (2)

Depuis leurs introductions en thérapeutique, les céphalosporines portent un grand bénéfice considérable sur l'état de la santé de la population vis-à-vis des nombreuses infections bactériennes. C'est dans ce grand groupe, où les législateurs mettent pratiquement leur accent sur le médicament contenant les substances veineuses ou microbiennes.

Aussi a-t-il classé en génération en y associant des dispositions relatives à leur prescription, délivrance et leur consommation conformément à leurs spectres tout en adoptant à la dose. Au prescripteur, aux malades, la législation pharmaceutique souhaite que ces médicaments soient délivrés à partir d'une ordonnance médicale correctement rédigée et dont la confirmation sera probablement attestée par le pharmacien ou ses collaborateurs. (3)

Pour ce qui concerne la commercialisation, le pharmacien est astreint au respect de la législation pharmaceutique associée d'un code de déontologie, Malheureusement l'application stricte de la législation et de la déontologie pharmaceutique a toujours posé un problème au Congo tout comme dans nos hôpitaux de la ville de Kisangani.

Ces médicaments sont prescrits en toute personne, en faisant plus d'attentions aux femmes enceintes, dans le but de limiter les infections dues aux germes définis comme pathogènes (des infections orales, angine, sinusite etc.) Broncho-pulmonaire, maladie de lyme etc. (4)

Cependant leurs utilisations doivent se faire avec prudence car s'entrainent de diarrhée et une inflammation du colon. Tout comme chez la femme enceinte ça attaque le tube digestif de foetus. (5)

Cette molécule (ceftriaxone présente une faible biodisponibilité par la voie orale par conséquent la plupart sont donc administré par la voie intraveineuse (iv)). Ces effets bactériens sont synergiques avec les aminosides, cette classe est susceptible par ailleurs d'entrainer les effets neuropsychique. (6)

OMS signale que pour limiter la survenue d'effet indésirable la prescription doit être réservée aux seules situations où leurs efficacités ont été démontrées, cas de pneumopathie.

En tenant compte de ce triste constant qui se passe dans la ville de Kisangani plus précisément dans l'hôpital du cinquantenaire et de polyclinique de millénaire vis-à-vis de la consommation et de la prescription des ceftriaxone, cela suscite à nous, de nous poser 3 grandes questions qui constitueront la charpente de la dite étude.

0. Des quelles façons passent-elles, la prescription et la consommation des ceftriaxone dans les deux hôpitaux ciblés de la ville?

1. Est-ce que la prescription de ceftriaxone respecte-elle la déontologie pharmaceutique ?

2. Est-ce que la consommation de ceftriaxone est-elle respectée/appropriée ?

0.2 HYPOTHESE

Ø L'hôpital du cinquantenaire et de la polyclinique de millénaire respecteraient la prescription et la consommation des ceftriaxone.

Ø Utilisation de ceftriaxone serait appropriée.

0.3 LES OBJECTIFS

0.3.1 OBJECTIF GENERAL

L'objectif général est de comparer la prescription et la consommation des ceftriaxone dans l'hôpital du cinquantenaire et de polyclinique de millénaire.

0 .3.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour attendre nos résultats nous nous sommes assujettis d'autres objectifs ici-bas :

Ø Comparer la prescription du cinquantenaire et celle de la polyclinique de millénaire.

Ø Vérifier l'utilisation de ceftriaxone chez de ces deux hôpitaux ciblés.

Ø Appréciations conformément aux normes déontologiques ou pharmaceutiques.

0.4 INTERETS

Ce travail rêve deux grands intérêts sur le plan :

Ø Scientifique : toute personne qui le consistera aura un ajout de plus, du fait, des ces 2 hôpitaux prétendus meilleurs de la ville, respectent-ils la déontologie professionnelle (médicale)

Ø Pratique : grâce à ce travail certaines âmes seront sauvées par les meilleures informations.

0.5 SUBDIVISION

Hormis l'introduction et la conclusion la présente étude se présente suivante :

Premier chapitre : portera sur la généralité sur la prescription de ceftriaxone

Deuxième chapitre : matériels et méthodes

Troisième chapitre : présentera le résultat et la discussion.

PREMIER CHAPITRE GENERALITES

I.1 UNE BREVE HISTORIQUE SUR LA DECOUVERTE DES ANTIBIOTIQUES(7)

L'histoire des antibiotiques est liée à la découverte des micro-organismes bactériens. Le début remonte à 1887 avec les travaux de PASTEUR et JOUBERT qui constatèrent que les cultures des bactéries de charbon poussaient difficilement lorsqu'elles étaient au contact des bactéries aérobies saprophytes. Ils conclurent qu'il était possible d'obtenir des médicaments à partir de cette expérience. En 1897, DUCHESNE aboutit aux mêmes conclusions.

Plus tard, VUILLEMEN émit la théorie de l'antibiose après avoir constaté que les être vivants pour survivre se livraient à la lutte. Ces notions de concurrence vitale ne restèrent pas vaines, car elles permirent la découverte de la pénicilline par A. FLEMING, Bactériologue à Londres. En effet A. FLEMING remarqua en 1929 que l'action du pénicillium notatum était liée à une moisissure verte qui provoquait la lyse des colonies de staphylocoques. Dix ans plus tard, l'équipe d'Oxford dirigée par LORAY et CHAIN réussirent à préparer en petite quantité stable et purifiée, la pénicilline. (8)

Elle sera utilisée dans le traitement à staphylocoque et dans les méningites intrarachidiennes.

En 1935, l'allemand DOMAGK a utilisé le premier antimicrobien produit Synthétiquement (la sulfanilamide). Cet antibiotique fut employé pour traiter les fièvres puerpérales et les septicémies post partum à streptocoques fréquentes et fatales à cette époque. En 1944, SCHARTZ, BUGIE et WAKEMAN ont découvert les substances antibactériennes à spectre large comme la pénicilline, la streptomycine, premier antituberculeux efficace. En 1945 et la fin des années 80, le rythme de la création de nouveaux Antimicrobiens devançait la progression de la résistance que développaient les bactéries. (9)

Dans les années 50 et 70, on découvert de nouvelles catégories d'antibiotiques, notamment, le chloramphénicol actif sur les bacilles typhiques qui sera utilisé dans le traitement des fièvres typhoïde et paratyphoïde ; les tétracyclines ont été synthétisées à partir de streptomyces albo-Niger par Duggar : la méthylcycline (1961), la doxycycline (1965).

Ainsi, la méticilline et oxacilline ont été obtenues en 1960, la dicloxacilline en 1965, pénicilline G ayant un spectre étroit, des métampicilline (1967), amoxicilline (1971). Sur 2500 molécules obtenues par la recherche systématique, une centaine seulement est utilisée en thérapeutique.

La science médicale a alors utilisée les antibiotiques non seulement pour traiter les maladies, mais aussi pour donner accès à des interventions chirurgicales qui auraient été trop risquées sans la disponibilité d'antibiotiques permettant de combattre le risque accru d'infection.

A titre d'exemple, lors de greffes d'organes, on se fie aux antibiotiques pour combattre l'infection.

La recherche continue et on découvre de nouvelles thérapies tous les ans.

Cependant, les bactéries vont immanquablement développer une résistance aux nouveaux médicaments et ces derniers seront aussi inefficaces tôt ou tard.

I.2. Définition d'un antibiotique(10)

Les antibiotiques sont au sens large des substances antimicrobiennes ou Anti-tumorales peu ou pas toxiques pour l'organisme de sorte que l'on peut, au moins pour la plupart d'entre eux les administrer par voie générale : condition nécessaire au traitement de la majorité des infections.

Au sens strict, ce sont des substances antibactériennes à activité sélective, c'est-à-dire toxiques pour la bactérie non toxiques pour la cellule hôte et à activité spécifique liée à un mécanisme d'action précis.

I.3. Notion du spectre d'activité(11)

Le spectre d'activité d'un antibiotique, c'est la liste des espèces sur lesquelles il est actif. Le spectre d'activité est une notion théorique qui dépend de la résistance naturelle des souches dites sauvages mais diverses modifications génétiques peuvent entraîner une résistance acquise chez certaines souches dont la fréquence peut augmenter considérablement grâce à la pression de sélection exercée par l'antibiotique au cours de son utilisation, limitant ainsi son spectre initial.

I.4 Les différentes familles d'antibiotiques(12)

Il existe plusieurs familles ou classes d'antibiotiques. Les principales sont :

ü Les bêta-lactamines (pénicillines et céphalosporines),

ü Les macrolides,

ü Les aminosides,

ü Les cyclines et

ü Les quinolones.

I.4.1 Céphalosporines: (13), (14)

Elles sont classées par génération


· Céphalosporine de 1ère génération

Ø Céfalotine (keflin®),Céfacectrile (célospor ®),Céfapirine (céfaloject®) Céfaloridine (céporine®),Céfazoline (kefzol®, céfacidal®),Céfradine (Eskacef®, vélocef®),Céfalezine (keforal®, Orex®),Céfadroxil (Oracefal®, biodroxil®),Céfaclor (Alfatil®, Cloracef®),Céfatrizine (céfaperos®)

Leur spectre englobe celui des pénicillines M et des aminopénicillines. Elles résistent à la pénicillinase staphylococcique et sont actives sur certains bacilles à Gram négatif producteurs de pénicillinases.

Elles sont cependant détruites par les céphalosporinases des Enterobacter, serratia, Acinetobacter et Proteus indole positif par ouverture du cycle bêtalactame.

Elles sont par contre moins actives que la pénicillineG sur les streptocoques en particulier streptococcus pneumoniae.


· Céphalosporines de 2ème génération

Ø Céfamandole (kéfandol®)

Ø Céfuroxime (Curoxime®, Zinnat®, Zamur®)

Ø Céfoxitine (Méfoxin®)

Elles se distinguent des premières par une résistance accrue vis-à-vis des céphalosporinases et un gain d'activité sur les souches sensibles


· Céphalosporines de 3ème génération

Céfotaxime (Claforan®),Céftriaxone (Rocéphine®, Mesporin®),Céftizoxime (Cefizox®),Céfopérazone (Céfobis®),Céftazidime (Fortum®),Céfotelan (Apacef®),Latamocef (Moxalactam®),Céfotiam(pansporine®),Céfixime (Oroken®),Céfmenoxime

Elles sont différentes des deux premières par une meilleure activité sur les Souches Sensibles, une certaine activité sur le bacille pyocyanique, une bonne diffusion Dans le liquide céphalo-rachidien et une plus grande résistance aux céphalosporinases

I.4.1.1CETFRIAXONE(15)

I.4.1.1.1 MECANISME D'ACTION

Des études in vitro indiquent que l'effet bactéricide de la ceftriaxone résulte de l'inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire qui va conduire à la lyse de la bactérie.

I.4.1.1.2 INDICATIONS ET USAGES CLINIQUES

Traitement des infections suivantes lorsque celles-ci sont causées par des souches sensibles des germes énumérés :

ü Infections des voies respiratoires inférieures causées par E. coli,

H. influenzæ, K. pneumoniæ et des espèces de Klebsiella, Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniæ et des espèces de Streptococcus (à l'exception des entérocoques).

ü Infections urinaires (avec ou sans complications) causées par E. coli, des espèces de Klebsiella, P. mirabilis et P. vulgaris.

ü Septicémie bactérienne causée par E. coli, H. influenzæ, K. pneumoniæ, Staphylococcus aureus et Streptococcus pneumoniæ (à l'exception des entérocoques).

ü Infections de la peau et des structures cutanées causées par K. pneumoniæ et des espèces de Klebsiella, P. mirabilis, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis et des espèces de Streptococcus (à l'exception des entérocoques).

ü Infections osseuses et articulaires causées par Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniæ et des espèces de Streptococcus (à l'exception des entérocoques).

ü Infections intra-abdominales causées par E. coli et K. pneumoniæ.

Méningite causée par H. influenzæ, N. meningitidis et Streptococcus pneumoniæ.

I.4.1.1.3 CONTRE-INDICATIONS

L'emploi de CEFTRIAXONE (ceftriaxone sodique) est contre-indiqué dans les cas connus d'hypersensibilité à la ceftriaxone sodique ou à toute autre composante du contenant, à d'autres céphalosporines ou aux pénicillines

ü Chez Les nouveau-nés atteints d'hyperbilirubinémie et les bébés nés avant terme ne doivent pas être traités par la ceftriaxone.

ü Hypersensibilité

L'administration de CEFTRIAXONE (ceftriaxone sodique) nécessite un interrogatoire préalable minutieux concernant les antécédents de réactions d'hypersensibilité à la ceftriaxone et autres céphalosporines, aux pénicillines ou à d'autres allergènes.

On doit administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP avec précaution chez tout patient ayant manifesté une forme quelconque d'allergie, particulièrement aux médicaments.

Comme pour les autres céphalosporines, des réactions anaphylactiques à l'issue mortelle ont été signalées, même si l'allergie du patient ou son exposition préalable au médicament étaient inconnues.

ü Anémie hémolytique

Ne pas administrer le ceftriaxone sodique en présence d'antécédents d'anémie hémolytique associée aux cephalosporines, car un hémolytique récidivant est beaucoup plus grave.

Des cas graves d'anémie hémolytique, même mortels, ont été signalés chez des adultes et des enfants. Si un patient développe une anémie en tout temps pendant l'administration de CEFTRIAXONE ou dans les 2 à 3 semaines qui suivent, un diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines est à envisager, et le traitement doit être arrêté jusqu'à ce que l'on détermine l'origine de la maladie.

ü Infection à Clostridium difficile

ü Interaction avec les produits contenant du calcium risque de précipitation est de former le lithiase

I.4.1.1.4 PRÉCAUTIONS

Généralités

L'emploi prolongé de CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP peut entraîner une prolifération de microorganismes non sensibles et de microorganismes initialement sensibles au médicament.

En cas de surinfection, interrompre l'administration et prendre les mesures qui s'imposent.

CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP doit être administré avec précaution chez les personnes ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale, particulièrement de colite.

ü Insuffisance rénale et hépatique

ü Interactions

ü Grossesse

ü Allaitement

ü Nouveau-nés

L'innocuité de CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP chez le nouveau-né (de la naissance à 28 jours) n'a pas été établie

Des études in vitro ont montré que la ceftriaxone peut déloger la bilirubine de l'albumine sérique. On ne doit pas administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP à des nouveau-nés (surtout s'il s'agit de prématurés) présentant un risque d'encéphalopathie bilirubinique

ü Personnes âgées

L'élimination de la ceftriaxone peut être réduite chez les personnes âgées probablement à cause d'une insuffisance à la fois de la fonction rénale et de la fonction hépatique

I.4.1.1.5 RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Les essais cliniques sur la ceftriaxone sodique et l'expérience post-commercialisation ont montré les réactions indésirables suivantes :

Manifestations cliniques

ü Dermatologiques: Éruptions cutanées, exanthème, eczéma allergique et prurit, urticaire (rapports de post-commercialisation).

On a aussi rapporté des cas isolés de réactions cutanées graves (érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell [nécrolyse épidermique toxique]).

ü Hématologiques : Anémie,anémie hémolytique auto-immune et maladie,sérique,anémie hémolytique immunoallergique, granulopénie),

ü Hépatiques : Ictère,boue biliaire

ü Génito-urinaires : Candidose et vaginite, oligurie et néphrolithiase.

ü Digestives : Diarrhée, nausée, vomissements, dysgueusie et douleurs gastriques, douleurs abdominales, colite, flatulence, dyspepsie, colite pseudo-membraneuse et stomatite.

ü Neurologiques : Étourdissements et céphalées, ataxie et paresthésie Diverses : Fièvre, frissons, diaphorèse, malaise, langue brûlante, bouffées vasomotrices, oedèmes et choc anaphylactique, bronchospasmes, palpitations et épistaxis; oedème glottique/laryngé.

I.4.1.1.6 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION

On peut administrer CEFTRIAXONE SODIQUE POUR INJECTION BP (ceftriaxone sodique) par voie intraveineuse ou par voie intramusculaire après reconstitution.

La posologie et la voie d'administration doivent être déterminées en fonction de la gravité de l'infection, de la sensibilité de l'agent infectieux et de l'état du patient.

La voie intraveineuse est préférable chez les patients atteints de septicémie ou d'autres infections graves menaçant le pronostic vital.

POSOLOGIE

Adultes

Type d'infection Voie d'administration Dose Fréquence Posologie quotidienne totale Infections moyennes et graves i.v. ou i.m. 1 ou 2 g aux 24 h 1 ou 2 g 0,5 ou 1 g aux 12 h 1 ou 2 g Peu d'essais ont été faits avec des posologies quotidiennes de 3 à 4 g administrées en une dose unique ou en deux doses fractionnées égales. La posologie quotidienne totale ne devrait pas dépasser 4 g. Gonorrhée sans complications i.m. 250 mg dose unique -

Nourrissons et enfants (de 1 mois à 12 ans)

Nourrissons et enfants (de 1 mois à 12 ans) Type d'infection

Voie d'administration

Dose

Fréquence

Posologie quotidienne totale

Infections graves diverses

i.v. ou i.m.

25 ou

37,5 mg/kg

aux 12 h

50 ou 75 mg/kg

La posologie quotidienne totale ne devrait pas dépasser 2 g. Si le poids corporel est de 50 kg ou plus, utiliser la posologie pour adultes.

Méningite

i.v. ou i.m.

50 mg/kg*

aux 12 h

100 mg/kg

* Avec ou sans une dose d'attaque de 75 mg/kg.

La posologie quotidienne totale ne devrait pas dépasser 4 g.

I.5 Ordonnance médicale :

Pièce écrite remise par le médecin à un malade ou à une personne de son entourage qui résume les prescriptions résultant de l'examen clinique et de l'interprétation des examens biologiques. Ces prescriptions sont d'ordre diététique, hygiénique, physiothérapie, médicamenteux, la dose des médicaments et leur voie d'administration doivent être indiquées, l'ordonnance est la propriété du malade. (16)

I.5.1 CARACTERISTIQUES D'UNE ORDONNANCE: (17)

ü Identité, adresse du prescripteur ;

ü Le nom, prénom, âge et sexe du malade ;

ü Date, signature du prescripteur ;

ü Dénomination des médicaments, la posologie, forme galénique, mode d'administration, dosage ;

ü Quantité prescrite ou durée de traitement ;

ü Eventuellement le nombre de renouvellements ;

I.6 REGLES D'UTILISATION DES ANTIBIOTIQUES :

Le rôle du laboratoire est essentiel dans l'utilisation des antibiotiques :

ü Orienter pour le meilleur choix de l'antibiotique (Antibiogramme CMI, CMB et association d'antibiotiques, cinétique de bactéricidie).

ü Surveiller l'activité et l'efficacité de l'antibiotique (Dosage d'antibiotique).

Les antibiotiques sont des médicaments destinés à traiter des infections bactériennes ou fongiques. L'utilisation d'un antibiotique ne doit s'envisager qu'après avoir posé un diagnostic de certitude ou au moins de forte présomption d'infection bactérienne(18)

Le choix de l'antibiotique est fonction de 6 caractères:

Bactériologique, pharmacologique, individuel (lié au patient), toxicologique, écologique et économique.

Les trois premiers critères sont des critères majeurs et doivent être obligatoirement respectés.

I.7 REGLES GENERALES DE PRESCRIPTION:

La prescription d'antibiotiques doit être le résultat d'une étude méthodiquement menée. Elle ne doit en aucun prétexte être systématique devant toute maladie fébrile. Ces molécules sont inactives sur les maladies virales et les fièvres non infectieuses. (19)

Selon AZELE FERRON la décision de prescrire ce traitement doit donc être fondée sur des arguments réels, tirés de l'examen clinique et si nécessaire des examens biologiques ayant permis de mieux établir un diagnostic précis, à défaut une hypothèse diagnostique vraisemblable. (20)

Les paramètres étudiés sont les suivants :

ü Identification du prescripteur (nom, signature, date et service) ;

ü Identification du patient (nom, prénom, âge, poids, sexe) ;

ü Identification du médicament (nom, dosage, quantité, posologie, durée, famille etc.) ;

La démarche thérapeutique se fait par étapes successives :

Il faut répondre aux questions suivantes :

1) Faut-il prescrire l'antibiothérapie ?

2) Quel antibiotique choisir ?

3) Faut-il utiliser une mono antibiothérapie ou une association d'antibiotiques ?

4) Quelle posologie prescrire ?

5) Quelle durée de traitement ?

6) Faut-il considérer les effets secondaires ?

1-Faut-il prescrire l'antibiothérapie ?

Y'a-t-il une infection ?

L'infection est-elle bactérienne ?

ü Avoir des arguments cliniques, biologiques et / ou radiologiques.

ü Hyperthermie isolée.

2- Choix de l'antibiotique :

Ce choix nécessite la connaissance de cinq points fondamentaux :

a) La connaissance des antibiotiques mis à notre disposition: de leur propriétés chimiques, pharmacologiques et leurs modes d'action.

b) La connaissance de la nature de l'infection et de la sensibilité du germe vis-à-vis des antibiotiques : permet de choisir l'antibiotique le plus actif.

c) La localisation de l'infection : permet de choisir parmi les antibiotiques actifs sur le germe identifié celui qui parvient à forte concentration au site même de l'infection.

d) La connaissance des modes d'administrations des antibiotiques : elle dépend de la présentation du médicament et des possibilités d'administration chez le patient. En cas d'urgence et / ou vomissement, la meilleure voie d'administration des antibiotiques est la voie parentale (Intraveineuse lente et Intramusculaire). Pour les autres cas, la voie orale (pers os) est la plus utilisée et elle nécessite la répétition des doses unitaires.

e) La connaissance du terrain : elle se traduit par la toxicité du médicament et l'état du patient. A titre d'exemple : le terrain au service de pédiatrie, ce sont des enfants de 0 à 14 ans.

3- Mono antibiothérapie ou association ?

Les prescriptions d'associations ont pour but l'élargissement du spectre antibactérien (traitement d'urgence d'infections sévères) ou l'accélération d'une bactéricidie ou réduction du risque de sélection de mutants résistants ou la recherche d'un effet synergique.

Ces associations peuvent avoir des contreparties : majoration du risque toxique, risque d'inactivation ou antagonisme, majoration du risque écologique, majoration du coût.

Pour quelles bactéries une association ?

ü Les Cocci (Gram positif et Gram négatif) : pneumocoque, méningocoque, staphylocoque...

ü Enterobacter, Haemophilis, Salmonella...

L'association d'antibiotique est cependant justifiée dans les circonstances suivantes : les septicémies, la méningite, la pneumopathie, la pneumopathie

aiguë, l'accident de la voie publique (les fractures ouvertes et lésions infectées).

En pratique la synergie est toujours obtenue lorsqu'on associe deux antibiotiques bactéricides de familles différentes et de mécanismes d'action différents (bêta-lactamines + aminosides par exemple). C'est pourquoi la mono thérapie doit rester la règle, notamment en pratique médicale courante. (21)

4-Quelle posologie prescrire ?

Pas de sous dosage pour les infections sévères.

La posologie est écrite sur la liste médicale des malades hospitalisés, pour les patients externes, c'est inscrit sur l'ordonnance.

5-Quelle durée de traitement ?

Elle dépend de la bactérie en cause de l'infection. La durée maximum est de 7jours.

6-Les principaux effets Indésirables des antibiotiques

Bêta-lactamines : Allergie, convulsions (pénicilline à très forte dose)

Fluoroquinolones : Myalgies, arthralgies Phénicolés : Hématotoxicité Aminosides : Nephrotoxicité, ototoxicité.

a)- Définition d'une substance vénéneuse: (22)

Elle est définie à l'article 39 de l'arrêté 4318 /MSP-AS-PF/CAB du 03 octobre 1991 comme suite :<< on entend par substance vénéneuse, toute substance dont l'administration peut engendrer des effets nocifs.

Ces substances sont classées en 3 tableaux ou listes qui sont :

Tableau A : substances toxiques

Tableau B : substances stupéfiantes

Tableau C : substances dangereuses

L'inscription d'une substance dans l'un des tableaux dépend de la nature de sa toxicité, réactions secondaires, contre-indications.

Concernant les substances stupéfiantes, elles sont soumises à un régime particulièrement strict dans la mesure où leur usage intéresse seulement l'individu en tant que consommateur mais aussi la société. Elles peuvent induire chez l'utilisateur un état de dépendance physique mais aussi psychique.

b)-Caractère d'une ordonnance prescrivant une substance vénéneuse:


· Caractères communs :

Toutes les ordonnances inscrivantes les substances vénéneuses doivent être datées et signées par leurs auteurs dont le nom du prescripteur doit être indiqué de façon lisible ainsi que le mode d'emploi du médicament, nom, âge et sexe du malade.


· Caractères particuliers

Substance du tableau A :

Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau A, les doses et le nombre d'unité thérapeutique doivent être écrites en toute lettre, Le renouvellement est interdit sauf indication de l'auteur.

Substance du tableau B :

Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau B, elle doit satisfaire les conditions suivantes :

- être rédigée sur des feuilles d'un carnet à souche, d'un modèle déterminé par le Ministère de la santé,

- les doses des substances prescrites et le nombre d'unité thérapeutique écrite en toute lettre,

- l'ordonnance doit être rendue au client revêtue du cachet de l'officine où elle a été exécutée,

- la date de livraison,

- le n° sous lequel la prescription est inscrite à l'ordonnancier,

- le renouvellement de l'ordonnance est interdit, une nouvelle prescription sur carnet est obligatoire,

- la durée du traitement est égale au délai déterminé par le mode d'emploi du médicament indiqué par le prescripteur,

Substance du tableau C :

- la posologie ou le nombre d'unité thérapeutique peuvent être écrits en chiffre,

-le renouvellement est possible sauf mention formelle de non renouvellement par l'auteur,

- durée de traitement et le délai indiqué par le mode d'emploi.

c)Dispositions légales relatives à la prescription des médicaments classés parmi les substances vénéneuses : (23)

Par ailleurs, pour attirer l'attention de l'utilisateur et ceux qui manipulent le médicament, les caractères particuliers sont portés sur l'emballage :

-un rectangle qui entouré d'un filet

CHAPITRE DEUX LES MATERIELS ET METHODES

II.1 METHODES

II.1.1 CADRE D'ETUDE

L'hôpital général du cinquantenaire et de polyclinique du millénaire ont été choisi comme cadre d'étude en raison de ses caractéristiques socioéconomiques et de la situation géographique de la commune qui est la suivante :

L'hôpital général du cinquantenaire, situé dans la commune MAKISO ville de KISANGANI, Crée en 2012 et Opérationnel 2013.

Est limitée à :

ü A l'EST part le bureau de travaux publics de l'office de route.

ü A l'OUEST par le ministère principe de l'agriculture et la société chinoise de la construction ZETC

ü Au sud par la faculté de science et

ü Au Nord est bordé par la route TP

Quand à la polyclinique du millénaire situé dans la commune MAKISO, 7eme plateau

II.1.2 TYPE D'ETUDES

Il s'agit d'une étude prospective portant sur la vérification des fiches et ordonnances des antibiotiques (ceftriaxone) prescrits dans l'hôpital du cinquantenaire et de polyclinique du millénaire.

II.1.3 PERIODE DE L'ETUDE

Elle s'entend sur une période de 06 Septembre au 02 octobre 2021

II.1.4 ECHANTILLON

Notre échantillon comporté des ordonnances prescrites et fiches Du 01 aout 2021 au 01 octobre 2021 dans des hôpitaux 

II.1.4.1 CRITERES D'INCLUSIONS

Ont été inclus dans notre enquête, toutes ordonnances comportant le ceftriaxone exécuté ou pas.

II.1.4.2 CRITERES DE NON INCLUSIONS

Toutes les ordonnances, fiche qui ne contiennent pas le ceftriaxone.

II.1.5 PROCEDES DE COLLECTIVES DES DONNEES

L'hôpital général du cinquantenaire Nous sommes servis à l'observation de guise comme méthode tout en se focalisant sur :

I. La particularité du prescripteur

ü Nom

ü Cachet

ü Signature

ü Date

ü Adresse

ü Unité des prescriptions

II. La particularité du patient

ü Age

ü Poids

ü Sexe

III. Particularité de médicament

ü Dénomination

ü Forme galénique

ü Posologie

ü Durée du traitement

IV. Autres Particularité

ü Type de Maladie

II.2 MATERIELS D'ANALYSE ET REDACTION

Nos données ont été codifiées en Excel puis transféré en logiciel SPSS en fin le logiciel Windows 18 m'a servi pour la rédaction.

CHAPITRE TROIS : RESULTATS ET CONCLUSION

III.1 RESULTATS

Tableau n°1 Répartition de fiche selon les hôpitaux

Hôpital

Effectif

Pourcentage

HGR 50aire

64

42

Polyclinique du millénaire

89

58

TOT

153

100%

42% de nos données sont récoltés à l'hôpital du cinquantenaire et 58% autre dans la polyclinique du millénaire.

Tableau n°2 Répartition selon le sexe

SEXE

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

TOTAUX

 

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

 

MASCULIN

42

66%

52

58%

94

FEMININ

22

34%

37

42

42

Le sexe masculin est plus consommateur de ceftriaxone avec 62% que le sexe féminin 38%

Tableau n°3 Répartition selon l'âge

AGEHGR 50airePolyclinique du millénaireTOTAUXPOURCE0 -109182718%11-207101711%21-311421610,4%32-4213263925,5%43-537132013%54-6412102214,4%65-75270906%76-86030302%TOT6489153100%

La classe de 32-42 ans est plus représentée soit 25%, suivi de 0-10ans soit 18% et lasse 76-86ans est la moins représenté dans tous ces hôpitaux

Tableau n°4 Répartition de la prescription la qualification du prescripteur

Qualification

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

Pourcentage

effectif

Pourcentage

Médecin

64

100%

75

84%

Infirmier

0

 

10

11%

Sage femme

0

 

4

5%

TOTAUX

64

100%

89

100%

100% d'ordonnance de l'hôpital de cinquantaine ont été prescrit par les médecins, 84% des ordonnances de polyclinique du millénaire ont été prescrit par les médecins et 11% prescrit par les infirmiers et 5% autre par les sage femmes.

Tableau n°5 Répartition selon présence ou absence du nom du prescripteur

HGR 50airePolyclinique du millénaireeffectifPourcentageeffectifPourcentagePRESENCE64100%8089%ABSENCE00000911%TOT64100%89100%

Toutes les ordonnances de l'hôpital de référence de cinquantenaire comportées de nom du prescripteur, 11% de l'ordonnance de la polyclinique du millénaire ne comportés pas de nom et 89% qui comportaient cela prouve que le personnel non qualifié occupe une part importante dans la prescription médicale

Tableau n°6 Répartition selon présence ou absence de l'adresse du prescripteur

ADRESSE

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

Comportant

64

100%

14

16%

comportant pas

00

00

75

84%

TOT

64

100%

89

100%

84% des ordonnances de polyclinique du millénaire ne comportés pas les adresses du prescripteur et 16% qui en ont contrairement toutes les ordonnances du cinquantenaire qui comportent

Tableau n°7 Répartition selon présence ou absence de cachet/Signature

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

PRESENCE

64

100%

82

92%

ABSENCE

00

00

07

08%

TOT

64

100%

89

100%

8% des ordonnances de polyclinique du millénaire ne comportaient pas de cachet, signature cela prouve que les personnels non qualifiés à une part importante dans la prescription médicale

Tableau n°8 Répartition selon présence ou absence du nom de patient

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

PRESENCE

64

100%

88

99%

ABSENCE

00

00

01

01%

TOT

64

100%

89

100%

1% de prescription de millénaire ne comporte pas le nom du patient avec une différence de 99% qu'en contiennent et 100% de l'hôpital de cinquantenaire

Tableau n°9 Répartition selon présence ou absence de la date

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

Comportant

64

100%

82

92%

Comportant pas

00

00

07

08%

 

64

100%

89

100%

Toutes les ordonnances du cinquantenaire contiennent de la date et 8% du millénaire ne contiennent pas la date

Tableau n°10 Répartition selon les unités demandées

MARQUES

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

Pourcentage

DCI

 
 
 
 

SPECIALITE

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°11 Répartition selon les marques de spécialités prescrites

MARQUES

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

Pourcentage

effectif

pourcentage

IDA

 
 
 
 

SODIQUE

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°12 Répartition selon la présence ou l'absence de la posologie

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

Comporte

64

100%

88

98%

Ne comportant

00

00

02

02%

TOT

64

100%

89

100%

La posologie est représentés de 100% dans l'hôpital du cinquantenaire, 98% à l'hôpital du millénaire et 2% qui ne contiennent pas cela signal l'implication de sage femme dans la prescription

Tableau n°13 Répartition selon la présence ou l'absence de durée du traitement

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

PRESENCE

60

94%

85

94%

ABSENCE

04

06%

04

06%

TOT

64

100%

89

100%

6% des ordonnances de deux hôpitaux ne contiennent pas la durée du traitement avec une différence de 94%

Tableau n°14 Répartition selon la forme pharmaceutique

Formes

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

injectable

64

100%

89

100%

Sirop

00

00

00

00

Comprimés

00

00

00

00

TOT

64

100%

89

100%

La forme pharmaceutique de ceftriaxone la plus utilisé dans ces hôpitaux c'est injection (100%)

Tableau n°15 Répartition selon l'association avec les autres antibiotiques

Types

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

Monothérapie

42

66%

73

82%

Bithérapie

22

34%

10

11%

Trithérapie

00

00

06

07%

TOT

64

100%

89

100%

La monothérapie est la plus utilisé dans les deux hôpitaux, la trithérapie a été observée qu'à l'hôpital du millénaire avec une prépondérance de 7%

Tableau n°16 Répartition selon Le type d'antibiotique associé

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

effectif

pourcentage

Gentamicine

64

100%

89

100%

pénicilline

0

00

 

00

streptomycine

0

00

 

00

TOT

64

100%

 

100%

La gentamicine est l'antibiotique la plus associé avec le ceftriaxone lors de certains traitements

Tableau n° 17 Répartition selon des ordonnances selon les unités de soins

 

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

Médecine interne

26

40,6%

22

25%

PEDIATRIE

09

14%

18

20%

GYNE

21

32,8%

35

39%

CHIR

08

12,5%

14

16%

TOT

 

100%

89

100%

Le ceftriaxone est plus utilisé en gynécologie 35%, et moins utilisé en chirurgie 14% dans les deux hôpitaux consultés

Tableau n°18 Répartition selon de la molécule selon le type malade

MALADIES

HGR 50aire

Polyclinique du millénaire

effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

FIEVRE TYP

35

54,7%

48

54%

DOULEUR épi hypogast

05

7,8%

10

11,2%

Asthénie phy

06

9,4%

06

6,7%

Dysurie

03

4,7%

02

2,2%

Céphalée insensée et frisson, maleria

05

7,8%

08

9,3

Prurit vulvo

10

15,6%

15

16,8%

TOT

64

100%

89

100%

Le ceftriaxone est plus utilisé dans le traitement de la fièvre typhoïde, suivi des infections vulvo-vaginite, et en moindre mesure en cas de dysurie

III.1.2 DISCUSSION ET COMPARAISON

III.1.2.1 COMPARAISON DE DEUX HOPITAUX

Après les analysés nous nous sommés arrivés à découvrir que la polyclinique du millénaire comporte plusieurs failles que l'hôpital du cinquantenaire malgré son aspect extérieur frappant, elle héberge 8% de personnels non qualifiés que l'hôpital du cinquantenaire.

11% des ordonnances analysées dans cet hôpital ne comportés pas le nom du prescripteurs contrairement à l'hôpital du cinquantenaire que toute comportées.

84% des prescriptions médicales ne comportées pas l'adresse du prescripteurs à la polyclinique du millénaire, 8% ne renfermés ni cachets, ni posologie, 1% ne comporté pas le nom du patient et 6% ne comportées pas la durée du traitement identique à l'hôpital du cinquantenaire ;

III.1.2.2 COMPARAISON A LA LITTERATURE

En Afrique, peu d'études ont été réalisé sur ce sujet, nous pouvons évoquer l'enquête de AMADOU YAYA à Bamako, relève que le sexe féminin est plus consommable de ceftriaxone soit 56% contrairement à la notre 38%, 74% des ordonnances ne comportées pas le nom du prescripteur contre 06 % à la notre.

En Algérie une étude menée par NAFISSA radja signalé que 94,5% des ordonnances ne comportés pas l'adresse du prescripteur contre 49% à la notre.

KONATE trouve 68.5% des ordonnances ont comporté une mono antibiothérapie contre 29.4% pour la bi antibiothérapie suivie de l'association de 3 antibiotiques 2.1%. Contre 75% mono antibiothérapie ,20% pour la bi antibiothérapie suivie de l'association de 3 antibiotiques 05%. Dans notre étude

III.2 CONCLUSION

Le ceftriaxone est la molécule très largement prescrite dans l'hôpital du cinquantenaire et de polyclinique du millénaire. Leur pharmacocinétique est favorable et leurs spectres d'action englobent la plupart des germes d'intérêt médical (Salmonella Typhi) ce qui fait son utilisation importante dans la gynécologie, chirurgie, en médecine interne et en moindre mesure en pédiatrie ce qui prouve sa grande gamme de consommation à la population de Kisangani.

Du faite de son caractère sophistiqué de l'informatique, l'hôpital du cinquantenaire, respecte les normes de la prescription, délivrance de la dite molécule, inversement de la polyclinique du millénaire qui présente plusieurs failles vis-à-vis de la molécule en question, par l'occupation importante de personnels non qualifiées (sage femme, infirmier) dans la prescription médicale

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

A l'hôpital :

Ø A la polyclinique du millénaire de respecter les normes de la prescription médicale.

Ø De bien vouloir mentionner le nom du patient, la date, marque et la posologie

Ø A L'hôpital du cinquantenaire de continuer garder son aspect

Aux prescripteurs :

Ø De bien mentionner leurs adresses, signature et cachet si possible

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16. Sangaré .CK : Problématique de la prescription et de la délivrance des psychotropes à Bamako, Thèse de pharmacie, Bamako, 2002, 3, 66 Pages.

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18. G.Beaucaire, S. Alfandari, B .Guery, M. Roussel, N. le maître, A. du rocher. Faculté de médecine, Université Lille II.

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23. Loi 01-078/ Du 18 Juillet 2001 portant sur le contrôle des drogues et des précurseurs

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