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Etude analytique et modélisation numérique du tronçon de tunnel Texanna wilaya de Jijel


par Imene Taki
Université Saad Dahlab Blida 1 - Master 2 2020
  

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Chapitre I- Revue bibliographique

soumise à l'effet de voute (H1) et une hauteur résiduelle (H2) s'étendant jusqu'à la surface.

La pression verticale sur la calotte serait alors égale à :

???? = ???.??.???????? ? (?? - ??(-??.????.??????

???? )) + ??. ????. ??(-??.????.??????

???? ) (I.13)

Terrains cohésifs

Selon Terzaghi (1946) :

? Lorsque H0 = 5.B1 (le tunnel se trouve en petite profondeur), l'expression de la pression verticale ???? est :

???? = ??.????-?? . (?? - ??(-??.??.??????

???? )) (I.14)

??.??????

? Lorsque H0 > 5.B1 on a plus simplement

???? = ??.????-?? (I.15)

??.??????

Calcul des pressions latérales

La pression latérale agissant sur les piédroits du tunnel sera calculée en utilisant les équations suivantes :

Poussée active

Pact= Ka.Pv - (2cv????) (I.16)

Avec Ka = tg2 (????-????)

Poussée passive

En se basant sur les calculs de vérification sur un grand nombre de tunnels ferroviaires à double voies, Desimone considère que la résistance passive du terrain aux déformations imposées existe toujours même pour des terres dégradées dont l'angle de frottement interne est inférieur à 30°.et que cette résistance diminue avec l'accroissement de la poussée active, et que La somme des poussées active et passive concourt toujours à la stabilité du revêtement.

Pour son évaluation, Desimone propose un coefficient empirique "X".

Ppass= ë×Pact (I.17)

Les valeurs du coefficient X en fonction de l'angle de frottement (??) sont données par le Tableau I.7.

20

Chapitre I- Revue bibliographique

Tableau J-8 : coefficient empirique A en fonction de l'angle de frottementö

??

15°

20°

25°

30°

X

0.2

0.5

0.7

0.8

 

Dans le champ de variation de l'angle de frottement ö où les deux poussées actives et passives coexistent, une pression latérale globale égale à la somme des deux poussées.

P= Pact+ Pp (I.18)

P = (1+ë) +Pact (I.19)

Les méthodes numériques

Les méthodes numériques présentent l'avantage de prendre en compte directement la réponse du terrain et du soutènement, ainsi que d'une grande partie des spécificités du projet (tant sur le plan géométrique que géotechnique). Ses utilisations ont pris une ampleur considérable au cours des dernières années, aussi bien pour des fins de recherche que pour des applications à des projets. Toutefois, des progrès restent nécessaires pour améliorer les moyens de représenter, dans le calcul, les particularités de comportement des terrains et les modes de chargements induits par des méthodes de réalisation particulières.

Les méthodes numériques permettent d'obtenir le champ des déplacements, contraintes et des déformations en tout point du massif autour de l'excavation ou le soutènement et de traiter une large gamme de problèmes qui sont difficiles voire impossibles à résoudre avec d'autres méthodes. L'avantage incontestable des méthodes numériques est d'aborder des problèmes théoriques analytiquement insolubles en les remplaçant par une solution numérique approchée.

Méthodes numériques appliquées aux tunnels

Pour le cas des tunnels, ces méthodes permettent de tenir compte des facteurs suivants :

? Géométrie complexe (interaction de tunnels, tunnels non circulaires, ... etc.). ? Forces de gravité.

? Prise en compte de l'eau interstitielle.

? Interaction sol/structure.

? Comportement non-linéaire du sol et du soutènement (lois elasto-plastiques, viscoplastiques, ouélasto-visco-plastiques).

Chapitre I- Revue bibliographique

? Anisotropie des terrains et de l'état de contraintes initial. ? Charges de surfaces etc...

Les différents types de modélisations de tunnel

Dans le cadre de projets d'ingénierie relatifs aux études de conception d'ouvrages souterrains, plusieurs types de modélisation peuvent être mis en oeuvre

La modélisation 2D en déformations planes

La modélisation en déformations planes, dite (2D-plan), consiste à admettre que la déformation portée par la perpendiculaire au plan de l'étude est nulle. Par exemple, si le plane l'étude est notée (1,2), alors : e33 = 0 et 13 = e23 = 0. Le problème 3D peut ainsi être résolu comme un problème à deux dimensions qui ne dépend que des variables x1 et x2.

Figure I-3 : Repère du problème 2D-plan.

En déformations planes, un tunnel peut alors être modélisé par sa section transversale ou longitudinale mais :

? Dans la section transversale, le tunnel est supposé infiniment long dans la direction de son axe.

? Dans la section longitudinale, le tunnel est considéré comme une excavation de longueur infinie.

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Figure I-4 : Modèle longitudinal et transversal du tunnel

Dans la pratique, on utilise le plus souvent une analyse 2D en coupe transversale. Néanmoins, pour pouvoir simuler les effets tridimensionnels dus à l'avancement du front de taille, la méthode la plus courante consiste à s'appuyer sur la méthode convergence-

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius